Catillon-sur-Sambre

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Catillon-sur-Sambre
Catillon-sur-Sambre
Le village.
Blason de Catillon-sur-Sambre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis
Maire
Mandat
Brigitte Leduc
2020-2026
Code postal 59360
Code commune 59137
Démographie
Gentilé Catillonnais
Population
municipale
788 hab. (2021 en diminution de 5,17 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 04′ 24″ nord, 3° 38′ 32″ est
Altitude 153 m
Min. 133 m
Max. 167 m
Superficie 13,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Cateau-Cambrésis
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Cateau-Cambrésis
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
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Catillon-sur-Sambre
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Catillon-sur-Sambre

Catillon-sur-Sambre est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Catillonnais[1]. Le nom jeté des habitants est les Gueux Glorieux.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Catillon-sur-Sambre est une commune française, située dans le sud du département du Nord en Région Nord-Pas-de-Calais.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le village de Catillon est situé à la jonction de deux régions naturelles : le Cambrésis, terre d'openfield et de culture intensive, auquel il appartient administrativement, et l'Avesnois, pays de bocage, de forêts et d'élevage. Le sous-sol est fait de couches de calcaire du crétacé. Le village s'est construit à une altitude de 140 m environ, dans la vallée de la Selle[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le canal de la Sambre à l'Oise

La commune est traversée à la fois par la Sambre et par le Canal de la Sambre à l'Oise. La Sambre prend sa source à 210 m d'altitude, au bois de Cartignies, entre Fontenelle et Le Nouvion, au lieu-dit La Fontaine des Pauvres.

Le canal côtoie latéralement la Sambre jusqu'à Landrecies. Son altitude au pont de Catillon est de 135 m. Le point culminant du canal, à 138,80 m, se situe à Catillon, au lieu-dit Le Bois de l'Abbaye c'est la ligne de partage des eaux :

Voie de communication et transports[modifier | modifier le code]

Chemin de fer du Cambrésis[modifier | modifier le code]

La gare du Cambrésis à Catillon

En 1881, une ligne de chemin de fer à voie métrique, d'une longueur de 40 km, exploitée par la Société des Chemins de fer du Cambrésis, reliait Cambrai à Catillon via Caudry et Le Cateau-Cambrésis. Caudry était la gare principale du réseau. Le tronçon Le Cateau-Catillon fut créé en 1886 et le train arrivait à la gare de Catillon. Entre 1935 et 1955, cette ligne transporta principalement le charbon venant de Belgique par bateaux et qui, étant déchargé sur le port de Catillon, servait à alimenter les besoins en énergie des débuts de l'industrialisation du Catésis. La ligne fut démantelée fin 1955. Le tracé de cette ligne a pratiquement disparu du paysage. Le bâtiment voyageurs de la gare existe toujours, rue de la Gare, à proximité du canal.

Une locomotive Corpet-Louvet utilisée à cette époque est toujours visible au musée Irchester des chemins de fer[4] en Angleterre.

Réseau ferré militaire allemand[modifier | modifier le code]

En 1943, afin d'approvisionner leur future base de missiles V2 située dans le Bois-l'Évêque, commune d'Ors, les Allemands construisirent un embranchement de ligne Decauville qui partait du port de Catillon vers leur base. Les wagonnets, chargés de matériel militaire, étaient tirés par un puissant loco-tracteur diesel. Les différents sabotages sur les loco-tracteurs et sur d'autres matériels ont permis que les V2 ne soient jamais assemblés dans le Bois-l'Evêque.

Transport routier[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'ex-route nationale 43.

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par le canal de la Sambre à l'Oise.

Le canal est long de 71 km et comporte 38 écluses dont trois versant Sambre et 35 versant Oise. De La Fère jusqu'au bief des Etoquies à Landrecies le canal est creusé de 1823 à 1833. De Landrecies à Hautmont, la Sambre est canalisée de 1825 à 1835.

Le canal n'est plus désormais utilisé que pour le transit de plaisance.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 827 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 20 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Catillon-sur-Sambre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cateau-Cambrésis, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,6 %), terres arables (42,3 %), zones urbanisées (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), forêts (1,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village pourrait devoir son nom au petit château-fort édifié en 1235 au bord de la Sambre, au lieu-dit « Gourgouge », appelé en 1314 Chastillon ou petit château[réf. nécessaire] : château dont les archives ne font cependant pas mention[17]. On trouve aussi les noms Castellio (1221), Casteloin (1313), Chastillon (1320, 1476), Castillon (1349)[18] ou de Villam Castellionis ou encore de Nove terre de Castellione ultra Sambram en 1186.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village est une fondation épiscopale, due à Roger de Wavrin, évêque de Cambrai de 1180 à 1186[17]. Son nom pourrait aussi être un diminutif de « Le Cateau », ville proche et qui possédait un château[19].

Durant la Révolution, la commune, alors nommée Catillon, est renommée Égalité-sur-Sambre[20].

En 1933, Catillon devient Catillon-sur-Sambre[20].

À la fin du XIIe siècle, la forêt fut traversée entre Guise et Landrecies et pour rejoindre ce chemin, l'évêque de Cambrai Oger ou Roger de Wavrin (1179 à 1191) fit prolonger la route de Cambrai au Cateau, « Castellum Sanctae Mariae », en la continuant jusqu'à La Groise.

Cette route traversait la Sambre et, sur la rive ouest de la rivière, l'évêque de Cambrai fit établir, entre 1180 et 1186, un lotissement qu'il appela, en 1186, Castellio, qui fut démembré de la paroisse d'Ors. La particularité du village est son plan en damier semblable à celui des bastides du sud-ouest de la France. Sept rues orientées de l'est à l'ouest sont rigoureusement parallèles à la Grand’rue (l'ancienne Route nationale), espacées d'environ 80 mètres l'une de l'autre et coupées à angle droit par trois autres rues[21]. Jusqu'en 1900 la désignation des rues se faisait par leur numérotation « première », « deuxième », etc.[17].

François Ier campa à Catillon en 1543 en se rendant à Landrecies.

Jusqu’à la Révolution, les évêques de Cambrai possédèrent la seigneurie, la dîme et le patronage du village[17].

La contrebande prospérait à Castillon avant la Révolution française du fait d'une plus grande proximité de la frontière à l'époque[22].

L'Empereur d'Autriche François Ier logea à Catillon en 1793.

Le 13 juin 1841, La Groise est séparée de Catillon et devient une commune à part entière. François Denise est nommé maire de la nouvelle commune. Puis en 1896, Rejet-de-Beaulieu est séparée de Catillon et devient une commune à part entière. Jusqu’en 1806, Catillon était la 4e commune de l’arrondissement de Cambrai par sa population, derrière Cambrai, Le Cateau et Solesmes[23].

En 1931, une ligne de tramway relie Catillon à Cambrai (Société des chemins de fer du Cambrésis)[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Paul Silvain   Négociant en matériaux
Yves Marie Szymusiak   Chargé de missions
Philippe Ducroux   Retraité
Francis Leblon   Retraité
3 juillet 2020 En cours Brigitte Leduc    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 788 habitants[Note 3], en diminution de 5,17 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 8472 8212 9623 0103 1513 2012 3272 5082 640
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6032 6622 6962 6762 6042 4512 4262 3671 605
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5301 4011 3651 2541 2761 2021 1541 1011 134
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 1541 1051 0961 012926846846857837
2015 2020 2021 - - - - - -
831788788------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 396 hommes pour 427 femmes, soit un taux de 51,88 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,0 
6,3 
75-89 ans
9,8 
19,5 
60-74 ans
18,8 
22,2 
45-59 ans
18,8 
15,8 
30-44 ans
19,1 
16,4 
15-29 ans
13,2 
19,0 
0-14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Catillon est rattachée à la circonscription de Cambrai / Le Cateau de l'inspection académique du Nord dans l'académie de Lille.

La commune gère l'école Albert-Goris[30].

Les établissements d'enseignement secondaire les plus proches sont au Cateau-Cambrésis.

Santé[modifier | modifier le code]

Un médecin et une pharmacie sont installés à Catillon. L' hôpital le plus proche est le centre hospitalier du Cateau-Cambrésis.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église

Les Catillonais disposent d'un lieu de culte catholique : l'église de la Nativité de la Sainte Vierge. Cette église dépend de la paroisse « Notre Dame de la Fraternité en Cambrésis », rattachée à l'archidiocèse de Cambrai[23].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La mairie

La mairie[modifier | modifier le code]

La grande maison neuve est construite par Jacques Crétinet, laboureur aisé entre 1724 et 1725 après l'incendie de mai 1725 qui ravage la place du village, puis est revendue à la communauté villageoise. La mairie possède un sol carrelé de carreaux rouges au grenier et une charpente d'origine en chêne. En 1731 un clocheton est installé sur la toiture de style qualifié de « toiture Renaissance espagnole ». Le clocheton possède une petite cloche qui porte l'inscription « Je suis à Castillon sur Sambre. 1725 ». Durant la Première Guerre mondiale, la cloche échappe à l'attention des Allemands et à la destruction. Dans les années 1970, il existait une vieille balance à bascule pour peser les matériaux qui en sortaient.

L'église[modifier | modifier le code]

Dite « Église de la Nativité de la Sainte Vierge », elle fut reconstruite entre 1841 et 1843 en remplacement de l'ancienne église du XVIIIe siècle, trop exigüe. Les bases du clocher datent de 1671. Sur l'une des faces du clocher, une pierre porte l'inscription « 1671 IHS.MARIA ». et la partie supérieure date de 1725 - 1730. L'église a été consacrée par Mgr Giraud, archevêque de Cambrai, le 6 juillet 1843. En 1918, l'église est entièrement détruite par les Allemands et est reconstruite en 1925.

La chapelle[modifier | modifier le code]

Située sur la RD 643 (ex RN 43), à la sortie du village, direction Le Cateau, la chapelle contient un calvaire du Christ en croix, en bois taillé du XVIIIe siècle. Propriété de la commune, le calvaire est classé Monument Historique au titre d'objet.

La chapelle Saint-Roch et Notre-Dame-de-Lies[modifier | modifier le code]

En pierre bleue, située rue Faidherbe, présente une inscription altérée « Cette chapelle fut bâtie par Nicolas …illisible.. et sa femme à l'honneur de St Roch et Nd de Lies 1807 » Jusqu'à la Première Guerre mondiale, elle accueille les gens ou la « diseuse de neuvaines ».

Catillon possède également six oratoires de ce type, tous en pierre bleue, de forme carrée, ronde ou octogonale. La plus ancienne date de 1732, les autres du XIXe siècle, deux oratoires en briques, deux chapelles en briques et deux calvaires. Le patrimoine religieux de Catillon est le plus important du Cambrésis.

L'école de garçons[modifier | modifier le code]

South Shields School

South Shields School située au 17, route Nationale, reconstruite dès 1923 avec les dons de la ville de South Shields, sur les ruines de l'ancienne école détruite durant la Première Guerre mondiale. Le maire de South Shields, Edward Smith, posa la première pierre en 1923. En 1925, la pose sur le fronton d'un médaillon sculpté aux armes de South Shields « Courage, Humanité, Commerce » et la devise « Always ready 1850 » termine la construction de l'école au caractère anglais très marqué. Maintenant, l'école abrite l'harmonie municipale de Catillon.

Le complexe sportif[modifier | modifier le code]

Le terrain fut offert à la Commune par M. Henri Lefebvre, par legs à son décès. En 1982, on procéda à la construction du plateau sportif et, en 1990, le stade porta le nom de « Complexe sportif Henri-Lefebvre ». Le complexe et le stade furent inaugurés le 2 mars 1997, en présence des autorités locales et régionales et avec la participation du Variétés Club de France. Avant le coup d'envoi du match de gala, Mme Adams et Michel Platini ont dévoilé la plaque portant le nom de Jean-Pierre Adams (ancien stoppeur de l'équipe de France et des Aiglons de l'OGC Nice) dont le stade porte désormais le nom. Plus d'un millier de personnes participèrent à cette grande journée communale.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune est incluse dans le périmètre du parc naturel régional de l'Avesnois.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La salle des Fêtes
  • Une halte nautique.
  • Un camping: une aire de service, uniquement pour camping-car.
  • Une salle des fêtes d'une capacité de 180 personnes.
  • Une salle paroissiale d'une capacité de 80 à 100 personnes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Armes de Gabriel-Joseph Clément
  • Charles Lefebvre, (1752 à Catillon - 1818 à Valenciennes), député du Nord de 1791 à 1792.
  • Jérôme Joseph Goris né à Catillon le 6 mai 1761, commandant en 1813, général de brigade, officier de la Légion d'honneur, décédé le 9 novembre 1828.
  • Gabriel-Joseph Clément né à Catillon le 30 août 1779, général de brigade sous le Premier Empire, commandant de la Légion d'honneur, décédé en activité de service en Espagne, en août 1812, à l'âge de 44 ans.
  • Paul Deltombe, peintre, né à Catillon en 1878, mort à Nantes en 1971.

Cinéma[modifier | modifier le code]

La salle des fêtes du village a servi de décor au tournage du film Les Lulus de Régis Hautière (2021), adaptation des trois premiers tomes de la bande dessinée La guerre des Lulus de Hardoc[31].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Catillon-sur-Sambre se blasonnent ainsi : De gueules au château fort d'argent chargé sur sa porte d'un K de sable.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).
  • Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  2. « Catillon-sur-Sambre », sur le site Géoportail (consulté le ).
  3. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 27 janvier 2018.)..
  4. (en) Musée des chemins de fer d'Irchester
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Catillon-sur-Sambre et Saint-Hilaire-sur-Helpe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Cateau-Cambrésis », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b c et d « Catillon-sur-Sambre », sur le site de l'office de tourisme de Cambrai et du Cambrésis (consulté le ).
  18. Mannier 1861, p. 269.
  19. Boniface 1866, p. 82.
  20. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Henri Grosset (┼): «Catillon une ville neuve inconnue», édité en 1980 par un no spécial de « Jadis en Cambrésis »
  22. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 63, lire en ligne.
  23. a et b « Catillon », sur Le site du diocèse de Cambrai (consulté le ).
  24. Annuaire statistique du département du Nord, année 1931, p. 42-43.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Catillon-sur-Sambre (59137) », (consulté le ).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  30. « Ecole Albert Goris », sur le site de la mairie (consulté le ).
  31. Océane Alves (photogr. Christophe Lefèvre et Pierre Rouanet), « Clap de fin pour le tournage du film La guerre des Lulus », La Voix du Nord, Cambrai, no 24746,‎ , p. 10-11 (lire en ligne)