Clairfayts
Clairfayts | |||||
![]() Mairie de Clairfayts. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de l'Avesnois | ||||
Maire Mandat |
Guy Erphelin 2020-2026 |
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Code postal | 59740 | ||||
Code commune | 59148 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clarofagiens, Clarofagiennes | ||||
Population municipale |
366 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 09′ 27″ nord, 4° 07′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 175 m Max. 246 m |
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Superficie | 7,53 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fourmies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Clairfayts (prononcé [klɛʁfai]) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont les Clarofagiens et les Clarofagiennes .
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Clairfayt se trouve dans le département du Nord (arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe ; canton de Fourmies). La commune de Clairfayt est frontalière avec la Belgique.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie - Etymologie[modifier | modifier le code]
1334 : claro fageto ; Autres documents : clairfay, clerfait.
Le nom du village de Clairfayt tirerait son origine de " bois de hêtres peu épais", clair planté.
Histoire[modifier | modifier le code]
La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe en 1825 celle d'Épinoy[1].
1914-1918 : Les allemands arrivent dans le village de Clairfayts le mardi 25 août 1914. le village se trouvera en zone occupée jusque début novembre 1918.
- La 2e guerre mondiale
Le , le général de division Rommel — à la tête de la 7e Panzerdivision — qui avait atteint Cerfontaine (Belgique) au centre de l’Entre-Sambre-et-Meuse — y est retenu une journée entière car son flanc nord est toujours tenu par les troupes françaises. Le lendemain à midi, après la prise de Boussu-lez-Walcourt (Nationale 40) par la 5e Panzer, il reçoit l’autorisation d’avancer vers l’ouest et la frontière française. A 15 h 15, ses tanks atteignent Sivry (village-frontière).
Dans ses mémoires, Rommel dit redouter, ou du moins appréhender, le passage de la ligne Maginot prolongée. En effet, une ligne de blockhaus — construite en 1936-1937 — s’étire tout le long de la frontière belge jusqu’à la mer. Ici, ce sont les fortins de Malakoff, Riamé, Chapelle, Perche à l’Oiseau, Gobinette, Trieu du Chêneau, Cinse à Puche, Auniaux …
Arrivé au bureau (frontière) de Clairfayts, un groupe de reconnaissance se dirige vers Solre-le-Château et essuie le feu nourri des blocs de Riamé et de la Perche à l’Oiseau. Rommel est impressionné également par l’explosion de mines de la place d’Épinois. La bataille fait rage, plusieurs chars allemands sont détruits mais les défenseurs des fortins doivent bientôt se rendre devant les forces ennemies de loin supérieures en nombre et en armement.
A Clairfayts, une stèle rappelle l’héroïque défense du 84e RIF à l’attaque ennemie.
En soirée, Rommel fait dégager la route et fonce sur Avesnes où a lieu une bataille nocturne de chars — une première — pour atteindre la Sambre à Landrecies et tenir les ponts qui n’ont pas sauté[2]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription du Nord.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Solre-le-Château[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Fourmies.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune était membre de la communauté de communes des vallées de la Solre, de la Thure et de l'Helpe, créée en 1993.
Cette communauté fusionne avec ses voisines pour former, le , pour former la communauté de communes du Cœur de l'Avesnois dont la commune est désormais membre.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
- Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6].
En 2018, la commune comptait 366 habitants[Note 1], en stagnation par rapport à 2013 (Nord : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
- Pyramide des âges en 2007
Enseignement[modifier | modifier le code]
Les enfants de la commune sont scolarisés dans une école construite en 2007. Lors de la rentrée 2018-2019, une nouvelle classe ouvre, entraînant l'agrandissement du bâtiment, afin d'accueillir les 65 élèves inscrits[10].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église de la Conversion-de-Saint-Paul de 1556 avec tombe de la famille de Croy-Solre des XIXe et XXe siècles
- Chapelle d'Épinoy du XVe siècle, au village d'Épinoy.
- Chapelle d'Huart
- Calvaire d'Épinoy
- Monument aux morts
- Mémorial des Passeurs.
- Étang
- Un grand nombre de chapelles et oratoires disséminés sur le territoire de la commune.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Clairfayts se blasonnent ainsi :
|
Ces armes sont identiques a celles de la commune de Croix, le territoire de cette dernière ayant été administré par le comte de Clairfayts jusqu’à la Révolution française.
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Clairfayts sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Clairfayts (59148) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le 12 août 2018).
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- André Lépine & Guy Heynen, Mai 1940 - Rommel traverse l’Entre-Sambre-et-Meuse, de Dinant à Landrecies, Cahier du Musée de Cerfontaine (Belgique) n° 415, 40 pages, 45 photos & croquis, 2009. — Avance fulgurante de la 7e Panzer ou 7e division qui traverse la Meuse à Bouvignes (Dinant) et fonce vers l’ouest, par Philippeville, Sivry et Avesnes où se déroule pour la première fois une bataille nocturne de chars
- « Les maires de Clairfayts », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 13 août 2018).
- « Mise en place des nouveaux conseils municipaux », L'Observateur de l'Avesnois, no 19461, , p. 22
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Clairfayts en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 26 juillet 2010)
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 26 juillet 2010)
- Tiffany Gaspard, « Construction d’une nouvelle classe », L'Observateur de l'Avesnois, no 19688, , p. 11.