Troisvilles
Troisvilles | |||||
![]() Vue latérale de l'église. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Cambrai | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis | ||||
Maire Mandat |
Jérémy Richard 2020-2026 |
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Code postal | 59980 | ||||
Code commune | 59604 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Troisvillois, Troisvilloises | ||||
Population municipale |
815 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 97 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 06′ 23″ nord, 3° 28′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 113 m Max. 143 m |
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Superficie | 8,42 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Caudry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Cateau-Cambrésis | ||||
Législatives | Dix-huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Troisvilles est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Troisvilles est située entre Caudry et Le Cateau-Cambrésis.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[7] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 839,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 38 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Troisvilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caudry, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,9 %), prairies (22,1 %), zones urbanisées (8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Le lieu est mentionné sous le nom de Tres Villæ, Troisvilles en 1582. Le village est formé de la réunion de trois seigneuries ou « villes » : Euvillaria (1214) ou Euvilers (1450) (aujourd'hui Le Villers) ; Le Fayt (aujourd'hui Le Fay) ; Le Sautier ou La Sautière (aujourd'hui La Sotière)[20],[21].
Depuis 1582, Troisvilles s’écrit en un seul mot (d’après un manuscrit de la bibliothèque de Cambrai, n° : 670).
Histoire[modifier | modifier le code]
À l'époque médiévale, trois seigneuries se partagent le territoire actuel : celle de la Sotière, celle du Fayt et celle du Villers. Ce sont encore aujourd'hui le nom des trois rues principales. Réunies, elles forment ensuite Troisvilles.
L'autel d'Euvillers fut concédé aux chanoines de l'église Saint-Aubert de Cambrai par l'évêque de Cambrai Liébert en 1057[21].
À la fin du XVIIe siècle, Ferry-Nicolas d' Esclaibes, issu d'une branche cadette de la maison d'Esclaibes de Clairmont, est seigneur d'Amerval (hameau de Solesmes), du Fayt en Troisvilles, de Hellies, de la Mairie de Thumeries, du Bois en Phalempin et des Deux Treilles dans la châtellenie de Lille. Fils de Nicolas d'Esclaibes, chevalier, seigneur d'Amerval, et d'Agnès-Thérèse de la Hamayde, il a pour grand-père Georges d'Escalibes, seigneur d'Amerval et de Helgies. Il épouse à Lille le , Marie Taviel, fille de François-Eustache Taviel du Moulinel, chevalier, seigneur du Moulinel, de Bois-Grenier, Bourghelles, substitut du procureur du roi et de Catherine de la Haye[22].
Politique et administration[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2020, la commune comptait 815 habitants[Note 8], en diminution de 2,74 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 418 hommes pour 414 femmes, soit un taux de 50,24 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et monuments[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Martin est le lieu traditionnel d'un pèlerinage en l'honneur de Notre-Dame de Tongre.
Galerie: l'église Saint-Martin[modifier | modifier le code]
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- Le Secteur pavé de Troisvilles à Inchy, actuellement le premier secteur de Paris-Roubaix.
- Le cimetière militaire britannique Troisvilles Communal Cemetery
- La tour du château du Fayt
- Le Moulin des Pierres
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Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | « D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles à six rais, et en pointe d'un trèfle du même. » |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Blason | D'argent à deux fasces de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() |
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Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Monographie communale de Troisvilles (1900) sur le site « Monographie des communes du Cateau-Cambrésis »
- Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne)
- Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Troisvilles sur le site de l'Institut géographique national
- Troisvilles sur le site de l'Insee
- Site officiel
- Modèle:Histoire du Moulin des Pierres
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
Insee[modifier | modifier le code]
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
Autres références[modifier | modifier le code]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Étreux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Troisvilles et Étreux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Étreux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Troisvilles et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Caudry », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Boniface 1866, p. 300.
- Mannier 1861, p. 312.
- Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 143-144.
- « Les maires de Troisvilles », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- [1]
- maire en 1981
- [2]
- « Le bilan du maire de Troisvilles Gérard Cagnon: « On pensait que ce mandat serait relativement calme...» : Il ne comptait pas trancher la question si vite, et l’annonce que son deuxième adjoint Jean-Marc Dosière montait sa liste (lire ci-contre) a hâté, dit-il, le lancement de la sienne. Gérard Cagnon sera donc, une nouvelle fois, candidat à la mairie de Troisvilles en mars. Briguant un quatrième mandat de maire et un septième d’élu, alors que s’achèvent six années qui n’auront pas été de tout repos. Bilan », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales 2014 : à Troisvilles, Gérard Cagnon brigue un quatrième mandat : Je termine mon troisième mandat : je ne dis pas que tout a été parfait, mais je pense que le bilan est satisfaisant. D’autant que j’ai eu deux dossiers lourds à gérer : l’effondrement de la boulangerie, et, durant ce mandat, l’incendie de l’église », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Annuaire des Mairies du Nord (59), 282 p. (ISBN 978-2-35258-159-8, lire en ligne).
- « J- M Dosière élu maire à l’unanimité », L'Observateur du Cambrésis, no 1332, , p. 39.
- Hélène Harbonnier, « TROISVILLES Démission du maire: une municipale partielle en 2017 : Ce samedi, devant les Troisvillois réunis lors de la cérémonie des vœux, Jean-Marc Dosière a publiquement confirmé avoir donné sa démission du mandat de maire qu’il occupe depuis mars 2014. Une décision qui devrait entraîner la tenue de nouvelles élections », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Résultats des élections législatives 2022 à Troisvilles 59980 », sur lemonde.fr (consulté le ).
- H. H., « TROISVILLES Pascal Roels, 55 ans, a été élu maire ce jeudi soir : Ce jeudi soir, le conseil municipal de Troisvilles, recomposé par l’arrivée de cinq nouveaux élus suite aux élections partielles des 25 juin et 2 juillet, a élu son nouveau maire. Il s’agit de Pascal Roels. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le maire de Troisvilles, Pascal Roëls, repart pour un tour : Ancien adjoint, propulsé maire de Troisvilles en juillet 2017, Pascal Roëls a appris sur le tas les subtilités de la fonction municipale. Encouragé par les deux ans et demi écoulés, il briguera un deuxième mandat en marsLaurent Majurel », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Antoine Swietlicki, « Troisvilles : Jérémy Richard revêt l’écharpe tricolore », L'Observateur du Cambrésis, (lire en ligne, consulté le ) « Maire depuis 2017, Pascal Roels n’a pas été élu (...) Jérémy Richard était le seul à se présenter et a, fort logiquement, récolté l’ensemble des suffrages et est élu maire de Troisvilles. ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Troisvilles (59604) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).