Wattignies-la-Victoire
Wattignies-la-Victoire | |||||
Mairie de Wattignies-la-Victoire. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de l'Avesnois | ||||
Maire Mandat |
Vincent Quevallier 2020-2026 |
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Code postal | 59680 | ||||
Code commune | 59649 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Wattegniens, Wattegniennes | ||||
Population municipale |
242 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 12′ 05″ nord, 4° 00′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 147 m Max. 205 m |
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Superficie | 6,31 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fourmies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Wattignies-la-Victoire est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Son nom fait référence à la bataille de Wattignies (15 et 16 octobre 1793) où Jourdan assisté de Carnot repoussa les Autrichiens du prince Frédéric de Saxe-Cobourg.
Cette bataille fut la première démonstration de l'efficacité du canon de Gribeauval pour la période des guerres de la Révolution française qui sera suivie des Guerres napoléoniennes. Cette victoire fut une surprise considérable à Paris. Le principal artisan de cette victoire fut le jeune général Florent Duquesnoy ; seul officier d'expérience sur place, le général Jourdan n'ayant pas d'expérience de commandement à l'époque. Jourdan était un ancien soldat de la guerre d'Amérique (1780) sous Rochambeau. De retour en France en 1782, il fut démobilisé et revint exercer son métier de négociant en articles de ferblanterie. Il retourna à Paris avec la Révolution et obtint le grade de général par ses relations en 1792.
De son côté, Duquesnoy était un ancien sous-officier de la gendarmerie royale, basé à Nancy. Il fut signalé à l'attention de Carnot à la bataille de Hondschoote (près de Dunkerque) en , où, comme capitaine à cheval, il semait la terreur chez les Anglais en passant avec ses hommes derrière les lignes anglaises. En , il fut nommé général par Carnot malgré les critiques de son propre frère Ernest Duquesnoy, conventionnel à Paris, qui le considérait comme un incapable. Duquesnoy réalisa le travail d'approche du village de Wattignies en faisant défiler ses hommes en parallèle de la place retranchée des Autrichiens, mais juste hors de portée des canons ennemis.
Ensuite, il prit le camp autrichien par surprise, tôt dans la matinée du , lançant ses hommes à l'assaut du côté le plus inaccessible de Wattignies, en faisant pousser à bras d'homme les canons de Gribeauval. Le général autrichien Clayrfayt avait déclaré qu'il était prêt à se faire "sans culotte" si les Français lui prenaient sa position de Wattignies. À moins de 100 mètres des lignes autrichiennes, dans le brouillard d'octobre, les hommes de Duquesnoy faisaient feu puis recommençaient leur ascension. Vers 11 heures la place était prise et cette fois, les canons français, plus les canons autrichiens étaient tournés vers l'ouest, c'est-à-dire dans le dos des positions de Clayrfayt. Celui-ci n'eut d'autre ressource que d'ordonner le repli général vers le nord pour se réfugier derrière la Sambre, dégageant ainsi la ville de Maubeuge. Cette bataille était considérée par Napoléon comme la seule vraie bataille de la révolution, la bataille de Valmy étant sujette à caution.
Remarque
- Duquesnoy se signala par la suite au début de 1794 en refusant de faire marcher ses hommes contre les civils qui fuyaient les républicains autour de Nantes. Il s'opposa au général Turreau, inventeur des colonnes infernales, au point d'être dénoncé comme traître à la patrie en . Duquesnoy parvint à ses fins, se piquant de respecter les instructions de Turreau en demandant des ordres écrits, et laissant le temps aux civils vendéens de s'enfuir.
1914-1918 : Les allemands arrivent dans le village de Wattignies-la-Victoire le mercredi . le village se trouvera en zone occupée jusqu'au début de .
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Wattignies-la-Victoire se blasonnent ainsi : De gueules à la bande de vair.[1]
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[3].
En 2018, la commune comptait 242 habitants[Note 1], en diminution de 0,82 % par rapport à 2013 (Nord : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Monument de la bataille de Wattignies,
- Monument aux morts des deux guerres,
- Monument des Anglais,
- Église Sainte-Hiltrude,
- Musée de la bataille (dans la mairie)
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Philippe Palmiotti pour ses recherches historiques sur la bataille de Wattignies
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Wattignies-la-Victoire sur le site de l'Institut géographique national
- Wattignies-la-Victoire sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- http://www.labanquedublason2.com/lecture_fiche_commune.php3?page=f59649
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Wattignies-la-Victoire en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er août 2010)
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 1er août 2010)