Aller au contenu

Thun-l'Évêque

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Thun-l'Évêque
Thun-l'Évêque
L'écluse de Thun-l'Évêque sur le canal de l'Escaut.
Blason de Thun-l'Évêque
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Maire
Mandat
Jacques Denoyelle
2020-2026
Code postal 59141
Code commune 59593
Démographie
Gentilé Thun-Épiscopiens
Population
municipale
777 hab. (2022 en évolution de +3,6 % par rapport à 2016)
Densité 137 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 13′ 38″ nord, 3° 17′ 20″ est
Altitude 84 m
Min. 36 m
Max. 76 m
Superficie 5,69 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cambrai
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Thun-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Thun-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Thun-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Thun-l'Évêque

Thun-l'Évêque est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Thun-Épiscopiens[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Escaut canalisée, la Rasse, divers bras de décharge Rd Ecl 5 Iwuy de la Vanne du divers bras de décharge au Conf de l'Escaut canalisée[2] et divers autres petits cours d'eau[3],[Carte 1].

L'Escaut est un fleuve européen de 355 km de long, qui traverse trois pays (France, Belgique et Pays-Bas), avant de se jeter en mer du Nord. La partie canalisée en France relie Cambrai à , après avoir traversé 34 communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Thun-l'Évêque[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[5].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[7]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[8] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[9]. Elle est en outre dans la zone H1a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 693 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Douai à 22 km à vol d'oiseau[12], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 2].

Au , Thun-l'Évêque est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,9 %), forêts (18 %), zones urbanisées (9 %), eaux continentales[Note 4] (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %), prairies (0,6 %)[19].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par le réseau de transports urbains de la Communauté d'agglomération de Cambrai appelé TUC (Transports Urbains du Cambrésis), par la ligne 18[21],[22]. La ligne S130 permet de rejoindre le collège de secteur à Iwuy.

Le village est mentionné au long des XIe au XIVe siècles sous les noms Tum, Tun, Thumus, Thum, Thun, Thum-l'Évêque en 1257, Thunch et Thunium Episcopi[23]. Mannier[24] rapproche Thun de l'anglo-saxon tun (enclos, habitation fermée), tandis que Boniface[23] voit dans les étymologies romanes, latines ou celtes une colline, un tertre, une forteresse. Le nom pourrait donc signifier un lieu fortifié, sur une hauteur.

La paroisse appartenait aux évêques de Cambrai depuis 1007, quand l'empereur Henri II le leur donna. L'évêque Nicolas de Chièvres y fit construire une forteresse au XIIe siècle.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Thun-l'Escaut[25].

En 1340, pendant la guerre de Cent Ans, Thun, possession de l’évêque de Cambrai Guillaume d'Auxonne, avait été prise par Gauthier de Mauny (ou de Manny, ou encore de Masny), chevalier hennuyer au service du roi Édouard III d'Angleterre. Le duc Jean de Normandie, fils du roi de France Philippe VI, après avoir ravagé le Hainaut et plusieurs de ses châteaux jusqu’à Valenciennes, marcha avec ses troupes pour porter secours à cette place importante défendue par une forte garnison aux ordres de Richard de Limosin et de deux vaillants gentilshommes qui se distinguèrent, les frères Jean et Thierry de Mauny au service des Anglais. Du côté français, le duc de Normandie, accompagné du duc Eudes IV de Bourgogne, fit dès lors un siège en forme devant Thun aux alentours du . Thun se situant du côté Ouest de l’Escaut à une courte distance de ce fleuve, les Français avaient établi leurs campements tout proche de la forteresse. Les troupes du duc de Normandie étaient pourvues de machines extraordinaires (engins de guerre lourds, de type bouches à feu (bombardes) qui, dès le , lancèrent jour et nuit dans la place de si grosses pierres qu’elles défonçaient les maisons. Les habitants et la garnison furent obligés de se réfugier dans les caves : leur résistance fut opiniâtre. Il y eut très tôt plusieurs brèches ouvertes dues aux bombardements intensifs. Le , les Français furent renforcés de troupes venant de garnisons des provinces de la Meuse, de la Thiérache et du Laonnois. Le arriva en personne le roi de France Philippe VI de Valois avec une importante cavalerie placée sous son commandement direct : 18 000 hommes d’armes se comptèrent ainsi devant Thun. Apprenant la nouvelle, le comte Guillaume II de Hainaut, allié des Anglais, fit mandement à tous ses alliés d’aller secourir la forteresse. Une coalition anglo-germanique composée en majorité de Brabançons s’approcha par deux directions et se rassembla aux environs de Valenciennes, sur la partie Est de l’Escaut. Un contingent de près de 40 000 Flamands menés par Jacques d’Artevelle (Jacob van Artevelde, en flamand), s’empressa également de rejoindre les coalisés, en passant par le Tournaisis, et approcha par l’Ouest. Pendant ce temps, le duc Jean de Normandie, pour forcer les assiégés à se rendre, utilisa un autre système : on apporta aux balistiers tous les cadavres de chevaux et de bêtes de somme dont le camp était encombré ; ils les firent pleuvoir sur Thun-l’Évêque en telle quantité que bientôt l’infection y fut insupportable, et que, réduite à demander grâce, la garnison promit de se rendre, si dans quinze jours elle n’était pas secourue. Le comte Guillaume II de Hainaut parut avant ce terme avec une armée qui se grossissait chaque jour. Jacques d’Artevelle lui amena en cours de chemin, près de 60 000 Flamands. On se trouvait pour la seconde fois à la veille d’une bataille et pour la seconde fois on hésita; les Flamands voulant attendre Édouard III d’Angleterre qui s’embarquait à l’embouchure de la Tamise. Les coalisés s’impatientant, se concertèrent quant à la stratégie à employer pour déloger les Français devant Thun : les Flamands attaqueraient les Français depuis l’Ouest et les Germains entreprendraient la traversée de l’Escaut pour fondre sur les Français. Mais cela ne se passa pas ainsi ! Les Germains tentèrent d’utiliser les pontons construits par les Français, mais furent refoulés vigoureusement dans un combat « hand-to-hand ». Les coalisés défièrent alors les Français dans une bataille, mais ces derniers tenant le fleuve, refusèrent : les armées opposées se résignèrent chacune sur une rive du fleuve à attendre que l’autre réagisse. À ce stade, tout dépendait des Flamands. Mais ceux-ci étaient indisciplinés et inexpérimentés, étant incapables d’atteindre Thun : ils furent également dans l’incapacité de parvenir jusqu'à celle-ci, en traversant la rivière Scarpe qui était tenue par 500 hommes d’armes de la garnison de Tournai (ville fidèle au roi de France.) Ils se résolurent dès lors à prendre le long chemin par Condé-sur-l'Escaut et Valenciennes : ils étaient encore loin, que le comte Guillaume II de Hainaut décida sans plus attendre d’entreprendre le combat pour secourir la garnison occupant la forteresse. La forteresse ayant déjà plusieurs brèches importantes dans ses murailles, et la garnison du château se protégeant de barricades improvisées, il conclut que toute résistance serait bientôt inutile. Dans la nuit du , un immense brasier sortit des murs du château. Les assiégeants français se mirent aussitôt en armes pour prévenir toutes échappées des défenseurs de la forteresse et se ruèrent dans la place : ils la rencontrèrent vidée de ses occupants. La garnison entre-temps, avait pu s’échapper par une ouverture non gardée et était passée à travers le fleuve (grâce à des barques envoyées par les Flamands à la garnison de Thun) pour rejoindre les coalisés composés d'Anglais, de Flamands, d'Hennuyers, de Brabançons et de Germains. Ils see replièrent tous vers le Nord (sans avoir osé combattre en l’absence du chef de guerre, le roi Édouard III d'Angleterre) et quittant ainsi l’ennemi français en possession des ruines de Thun-l'Évêque et de toute la vallée de l’Escaut au sud de la frontière du comté de Hainaut. Le siège de la place fit énormément de tués (*2), tant civils que militaires, dans toute la contrée à la suite des mouvements des diverses troupes (avec ses pillages divers) : les textes mentionnent près de 12 000 personnes occises dans les bourgs environnants lesquels furent pour la plupart détruits également. Peu après, le roi de France et son fils quittèrent Thun avec l’objectif d’assiéger Bouchain, la dernière importante place forte au sud de Valenciennes. Apprenant que le roi d’Angleterre avait quitté le port d’Orwell le pour débarquer avec sa flotte sur la côte flamande, ce projet ne fut pas mis en exécution et le roi de France préféra envoyer des gens d’armes sur les frontières de la Flandre[26].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]

Maire en 1802-1803 : Fr. Triboux[27].

Kléber Lerouge, avant de devenir maire en mars 1977, est conseiller municipal à partir de 1959 (fonction qu'il occupe durant trente-sept ans, donc avec une interruption). Il reçoit la médaille de la ville en .

Titulaires de la fonction de maire de Thun-l'ÉvêqueVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Kléber Lerouge (d)[28],[29],[30]31 ans divers gauche
Jacques Denoyelle (d)[31],[32]
(né le )
En cours17 ans et 8 mois

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2022, la commune comptait 777 habitants[Note 5], en évolution de +3,6 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
498501622631736678742782782
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
817824804814832852792814807
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
819761841577528525526519651
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
589536535594575537601610704
2017 2022 - - - - - - -
754777-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 371 hommes pour 383 femmes, soit un taux de 50,8 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
2,1 
5,1 
75-89 ans
6,0 
13,5 
60-74 ans
15,9 
18,9 
45-59 ans
17,0 
27,8 
30-44 ans
24,8 
14,8 
15-29 ans
10,7 
19,7 
0-14 ans
23,5 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
L'église Notre-Dame de la visitation.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Notre-Dame de la visitation.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Virgile Joseph Béguin (1872-1955), né à Thun-l'Évêque, évêque du Belley en 1929, puis archevêque métropolitain d'Auch à partir de 1935. Des objets liturgiques lui ayant appartenu sont visibles dans l'église paroissiale.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Thun-l'Évêque Blason
D'or aux trois lionceaux d'azur, au chef de gueules chargé de Notre Dame de Grâce de carnation, à mi-corps, tenant à senestre l'Enfant Jésus du même, habillée aussi de gueules et d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne)
  • Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. « Réseau hydrographique de Thun-l'Évêque » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

Autres références

[modifier | modifier le code]
  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  2. Sandre, « divers bras de décharge Rd Ecl 5 Iwuy de la Vanne du divers bras de décharge au Conf de l'Escaut canalisée »
  3. « Fiche communale de Thun-l'Évêque », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  4. Sandre, « l'Escaut canalisée »
  5. « SAGE Escaut », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  7. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116,‎ (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  8. « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le ).
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, (consulté le ).
  11. « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Thun-l'Évêque et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Douai », sur la commune de Douai - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Douai », sur la commune de Douai - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Thun-l'Évêque ».
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cambrai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  21. « Horaires lignes de bus TUC », sur tuc-cambresis.fr (consulté le ).
  22. « Plan du réseau TUC » [PDF], sur tuc-cambresis.fr, (consulté le ).
  23. a et b Boniface 1866, p. 295.
  24. Mannier 1861, p. 311.
  25. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Notes : (*1) À ce siège de Thun-l’Évêque de 1340, les assiégeants avaient eu recours à des moyens assez singuliers pour forcer la place à se rendre : « pour grever et plutôt amener à merci les assiégés, décrit le chroniqueur Jean Froissart, ceux de l’ost jetaient et envoyaient par leurs engins, chevaux morts et autres bêtes mortes et puants pour « empunaiser » les assiégés ; dont ils étaient là dedans en grande détresse, car l’air était fort et chaud, ainsi qu’en plein été ; et furent contraints par cet état, plus que par autre chose… car autrement ils eussent été tous morts et empunaisés sans merci, tant leur envoyait-on de charognes pourries et d’autres ordures par les engins. » (Liv. I, part. 1, ch. 115.) Les assiégés de leur côté se défendaient dans les assauts en jetant contre les assaillants des poutres, des pierres, des barres de fer et des pots pleins de chaux. La chaux ayant la particularité, une fois au contact de la peau, de provoquer un effet des plus corrosifs, affectant celle-ci à de très vilaines brûlures. (Froissart, liv., part. 1, ch. 86.) (*2) A ce siège, le maître des arbalétriers génois au service du roi de France, fut tué. Les génois s’étaient faits les spécialistes en engins de baliste à cette époque. De très nombreux corps d’arbalétriers génois servirent régulièrement les rois de France durant la Guerre de Cent Ans. Sources : A.D.N., Bulletin de la Commission Historique du Nord, Lille, 1865, p. 362 ; J. Aicard, F. Bourquelot, A. Bravais, F. Chassériaux, A. Deloye, D. Denne-Baron, Desportes, P. Gervais, Jung, Léon Lalanne, Ludovic Lalanne, Le Chatelier, A. Le Pileur, Ch. Louandre, Ch. Martins, V. Raulin, F. Régnier, L. Vaudoyer et Ch. Vergé, Patria ou Collection Encyclopédique : La France ancienne et moderne, morale et matérielle et, statistique des faits, Paris, 1847, p. 1244 ; J.A.C. Buchon, Les Chroniques de Sire Jean Froissart qui traitent des merveilleuses emprises, nobles aventures, et faits d’armes, t. 1, Paris, 1867, p. 71-72, 87-88, 100-105 ; E. Le Glay, Histoire des comtes de Flandres jusqu’à l’avènement de la Maison de Bourgogne, t. 2, Bruxelles, 1843, p. 425, 440-442, 514-515 ; J. Sumption, The Hundred Years War, 1999, p. 317.
  27. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.
  28. « Thun-l'Évêque : la médaille de la ville à Kléber Lerouge pour 37 ans de mandat », La Voix du Nord, Lille,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Kléber s’est engagé très tôt au service de la commune puisqu’il a été élu conseiller municipal en 1959. Puis il a tenu le rôle de maire pendant cinq mandats. »

    .Voir et modifier les données sur Wikidata
  29. Annuaire des mairies du Nord (préf. Christian Poncelet et Jean-Louis Debré), Les Éditions Céline, , 282 p. (ISBN 2-35258-159-1), p. 250 :

    « Appartenance politique : DVG »

    .Voir et modifier les données sur Wikidata
  30. Guide économique du Nord-Pas-de-Calais, La Voix du Nord, , 320 p. (ISBN 2-84393-090-1), p. 263.Voir et modifier les données sur Wikidata
  31. « Le bilan de Jacques Denoyelle, maire de Thun-l’Évêque : « Ce qui m’anime c’est la volonté d’agir et de réaliser des choses pour mes concitoyens » », La Voix du Nord, Lille,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Élu au conseil municipal de son village depuis 1995, Jacques Denoyelle a franchi pas à pas les étapes de conseiller puis d’adjoint avant d’être élu maire en 2008 – et par ailleurs président de la communauté de communes Sensescaut. »

    .Voir et modifier les données sur Wikidata
  32. « Thun-l’Évêque : Jacques Denoyelle mènera « Agir ensemble pour l’avenir » », La Voix du Nord, Lille,‎ (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :

    « Seule liste en lice à Thun-l’Évêque, Jacques Denoyelle, maire sortant, briguera un deuxième mandat. »

    .Voir et modifier les données sur Wikidata
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Thun-l'Évêque (59593) », (consulté le ).
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).