Rambervillers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rambervillers
Rambervillers
L'église Sainte-Libaire.
Blason de Rambervillers
Blason
Rambervillers
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Rambervillers
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Michel
2020-2026
Code postal 88700
Code commune 88367
Démographie
Gentilé Rambuvetais(es)
Population
municipale
5 045 hab. (2021 en diminution de 6,61 % par rapport à 2015)
Densité 244 hab./km2
Population
agglomération
5 418 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 48″ nord, 6° 38′ 08″ est
Altitude 287 m
Min. 272 m
Max. 348 m
Superficie 20,64 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rambervillers
(ville-centre)
Aire d'attraction Rambervillers
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Dié-des-Vosges-1
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Rambervillers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Rambervillers
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Voir sur la carte topographique des Vosges
Rambervillers
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Rambervillers
Liens
Site web ville-rambervillers.fr

Rambervillers[in 1] (prononcé [ʁɑ̃bɛʁvile][1]), est une commune du département des Vosges, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Rambuvetais[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Situation géographique de Rambervillers.


Rambervillers est située au nord-est du département des Vosges ; à 320,2 km à l'est de Paris-Notre-Dame[3], point zéro des routes de France, à 22,9 km au nord-est de la préfecture du département, Épinal[4], à 51,3 km au sud-est de Nancy[5] et à 87 km au sud-ouest de Strasbourg[6].

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Rambervillers se situe au nord-est de la plaine sous-vosgienne, un pays du département des Vosges, qui constitue la partie méridionale du Plateau lorrain[7].

Son centre est occupé par la plaine de la rivière la Mortagne, qui traverse le territoire communal selon une orientation sud-est - nord-ouest.

Des collines boisées bordent la plaine au nord-est et aux sud-ouest où se situe la forêt de Rambervillers. Le territoire s'étend sur 20,64 km2, de manière égale de part et d'autre de la rivière.

L'altitude moyenne est de 287 m et elle varie entre 272 et 348 mètres. Le point culminant se situe au nord-est, au lieu-dit Bois Béni, et l'altitude minimale est au niveau de la Mortagne lorsqu'elle quitte le territoire de la commune au nord-ouest.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Rambervillers se situe en zone sismique 3 de sismicité modérée.

Le [8], un tremblement de terre dit séisme de Rambervillers atteint la magnitude 5,4[9],[10].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Mortagne, le ruisseau de la Colline des Eaux, le ruisseau le Padozel, le ruisseau Monseigneur, le ruisseau des Montaux, le ruisseau des Roses et le ruisseau le Ponsrupt[11],[Carte 1].

La Mortagne, d'une longueur totale de 74,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Léonard et se jette en rive gauche dans la Meurthe à Mont-sur-Meurthe, après avoir traversé 26 communes[12].

Lors des périodes de fortes pluies, ce cours d'eau issu des massifs forestiers de Mortagne et du Haut Jacques est à l'origine d'inondations du fait de la canalisation beaucoup trop étroite de la rivière. Deux mètres d'eau ont ainsi envahi le centre-ville en 2006, à la suite de pluies importantes[13].

Le ruisseau de la Colline des Eaux, d'une longueur totale de 10,8 km, prend sa source dans la commune de Jeanménil et se jette dans la Mortagne sur la commune, après avoir traversé quatre communes[14].

Le Padozel, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune de Padoux et se jette dans la Mortagne sur la commune, après avoir traversé quatre communes[15].

Le ruisseau Monseigneur, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Saint-Benoît-la-Chipotte et se jette dans la Mortagne sur la commune, après avoir traversé trois communes[16].

La commune dispose d'une station d'épuration des eaux usées[17] d'une capacité de 14 000 équivalent-habitants[18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 937 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes à 5 km à vol d'oiseau[21], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,5 °C, atteinte le [Note 1],[22],[23].

Statistiques 1991-2020 et records ROVILLE (88) - alt : 278m, lat : 48°22'58"N, lon : 6°36'29"E
Records établis sur la période du 01-06-1969 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,9 −0,8 1,3 3,4 7,6 11 12,7 12,5 9,1 6,3 2,6 0,3 5,4
Température moyenne (°C) 2,1 3 6,3 9,5 13,5 17 19,1 18,8 14,8 10,8 5,9 3 10,3
Température maximale moyenne (°C) 5 6,7 11,2 15,5 19,4 23,1 25,4 25,1 20,5 15,4 9,3 5,8 15,2
Record de froid (°C)
date du record
−24,5
02.01.1971
−23,8
25.02.1986
−20,3
01.03.05
−7,7
13.04.1986
−3,8
01.05.1976
0,6
05.06.1991
3,4
31.07.15
2
28.08.1974
−3
17.09.1971
−8,5
20.10.1972
−14,4
23.11.1998
−23
03.12.1973
−24,5
1971
Record de chaleur (°C)
date du record
18
05.01.1999
20,9
27.02.19
25
30.03.1989
28
28.04.12
31,7
27.05.05
36,3
18.06.22
40
25.07.19
38,3
07.08.15
33,5
15.09.20
28,3
02.10.23
23,6
08.11.15
19
16.12.1989
40
2019
Ensoleillement (h) 876 1 607 2 017 2 145 2 386 2 518 2 254 191 1 152 64 541
Précipitations (mm) 65,9 59,3 58,8 55,9 75,5 73,6 74,1 68,1 72 77,4 74,1 78,6 833,3
Source : « Fiche 88402002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5
−0,9
65,9
 
 
 
6,7
−0,8
59,3
 
 
 
11,2
1,3
58,8
 
 
 
15,5
3,4
55,9
 
 
 
19,4
7,6
75,5
 
 
 
23,1
11
73,6
 
 
 
25,4
12,7
74,1
 
 
 
25,1
12,5
68,1
 
 
 
20,5
9,1
72
 
 
 
15,4
6,3
77,4
 
 
 
9,3
2,6
74,1
 
 
 
5,8
0,3
78,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[24]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rambervillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rambervillers, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[29] et 5 418 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[30],[31].

Une maison de Rambervillers.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rambervillers, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,9 %), prairies (34,8 %), zones urbanisées (16,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), terres arables (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %)[34].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Rambervillers constitue un « bourg-centre » pour les communes environnantes et la Communauté de Communes.

La commune a engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[35],[36].

Logements[modifier | modifier le code]

En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 2 999, alors qu'il était de 2 710 en 1999[i 1]. Parmi ces logements, 79,8 % étaient des résidences principales, 1,0 % des résidences secondaires et 19,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 52,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 47,7 % des appartements[i 2].

Toujours en 2012, la proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 51,0 %, celles des locataires était de 46,8 %, dont 15,4 % de logements HLM loués vides. La part de logements sociaux (logements HLM loués vides) était de 15,4 % en 2012 contre 15,2 % en 2007, leur nombre ayant légèrement augmenté de 362 à 368. La part de logements sociaux était toujours inférieure au seuil légal de 20 %[i 3].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Rambervillers est accessible par plusieurs routes départementales (RD) dont :

  • la RD32 qui traverse la commune d'est en ouest et relie Rambervillers à La Voivre, à l'est, à Charmes, à l'ouest ;
  • la RD414, qui relie Rambervillers à Saint-Pierremont, au nord-est ;
  • la RD46, qui relie Rambervillers à Golbey au sud-ouest ;
  • La RD435, qui relie Rambervillers à Baccarat au nord-est.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Gare de Baccarat.

Jusqu'en 1992, Rambervillers possédait une gare ferroviaire, désaffectée depuis la fermeture de la Ligne de Mont-sur-Meurthe à Bruyères en 1988. Une branche reliant Charmes, Ligne de Charmes à Rambervillers a quant à elle fermé en 1939. La commune dispose maintenant d'une boutique SNCF permettant la vente de titres de transport ferroviaire[37].

Les gares les plus proches sont celles de gare de Baccarat (accessible par la RD435 en 20 minutes environ), sur la ligne de Lunéville à Saint-Dié, et de Vincey (accessible par la RD32 en 25 minutes environ), sur la ligne de Blainville - Damelevières à Lure ; toutes deux desservies par les trains TER Lorraine.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Anciennes mentions[38] : Ramberti villa (1139) ; Rambertivillaris (1152) ; Remberviller (1187) ; Ramberviller (1192) ; Rambeviller (1291) ; Rambervillers (1377) ; Ramprehtwilre (1396) ; Ranpoltzwilre (1396) ; Raibaviller (1412) ; Rampprechtzwiler (1416) ; Raimbeviller (1455) ; Rembervillers (1790) ; Ramberviller (an II). En lorrain Rambièlè.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Rambervillers tirerait son nom d'un ancien domaine gallo-romain (une villae) fondé par un nommé Ramberti, ce qui en latin se disait Ramberti villae, c'est-à-dire « le domaine de Ramberti ». C'est tout du moins l'étymologie communément admise. On ignore si ce centre d'exploitation agricole antique se trouvait à l'exact emplacement de la ville actuelle ou un peu plus à l'écart de celle-ci. Il ne subsiste aucune trace archéologique de la villa de Ramberti. Il faut supposer que les bâtiments de ce domaine étaient, comme la plupart des villas gallo-romaines qui ont donné leur étymologie à toutes les villes et villages français dont le nom actuel se termine en « -ville » ou « -villers », ceints de modestes remparts de terre, de pierre et de bois censés repousser les raids des barbares venus de l'Est.

Aux temps du second Empire romain puis du regnum francorum mérovingien[39], Rambervillers fait partie du diocèse de Toul.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au VIIIe siècle, il s'agit probablement[évasif] déjà d'un gros bourg paysan du vaste ban de Nossoncourt[40], détaché sans doute à la fin du VIIe siècle du ban primitif que Leudin Bodon voulait fonder à Étival[41]. Sa situation idéale en bas du piémont vosgien lui confère depuis tout temps une rente de situation exceptionnelle entre la plaine des cultivateurs céréaliers et la montagne des éleveurs.

La création de la ville aurait été décidée au IXe siècle, selon une légende tenace, par un personnage dénommé Rambert[42],[43], soit un puissant seigneur régissant les abords des forêts de Mortagne ou un moine-abbé qui fut contraint de quitter l'Abbaye Saint-Pierre de Senones ravagée[44].

Moyen Âge classique[modifier | modifier le code]

Selon quelques rares archives[45], une longue guerre d'escarmouches fut initiée à la fin du XIe siècle et au début du XIIe siècle entre une petite enclave[Laquelle ?] seigneuriale avancée tenue par une petite famille noble du parti Souabe soutenant l'ancien comte de Metz, dont les intérêts sont repris plus tard par la maison d'Alsace, et la puissante maison d'Ardenne installée à Épinal. La férocité entre les partis engagés est telle que les petits protecteurs du secteur de Rambervillers, incluant Fraispertuis et Jeanménil, Bru et Housseras sont occis avec leurs partisans par la grande armée combattante au service de la maison d'Ardenne, irritée par la résistance montagnarde et forestière. Un compromis diplomatique purge en partie la dérive violente en attribuant à l'évêque de Metz Adalbéron II, appartenant également à la famille des vainqueurs mais sacralisé par son statut religieux. Désormais, le ban de Rambervillers dépend de l'évêché de Metz et obtient de l'évêque messin différents droits et privilèges, à l'instar de celui de Senones[réf. nécessaire].

Au XIIe siècle, Étienne de Bar, évêque de Metz, entoure le bourg largement agrandi par la croissance démographique de palissades et de fossés, puis au XIIIe siècle, Jacques de Lorraine, également évêque de Metz, remplace les palissades de bois par une muraille flanquée de vingt-quatre grosses tours[46],[47].

Rambervillers est une ville méridionale de Lorraine, appartenant au temporel des évêques de Metz. Ses fortifications et sa taille en font un centre important dès le XIIe siècle. Elle gère le commerce de grains et viandes (nourritures) pour la montagne vosgienne qui s'étale à l'est, et qui constitue pour ces marchands un véritable hinterland.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Dépendante de la principauté épiscopale de Metz, elle passe à la France avec les Trois-Évêchés selon les termes du traité de Chambord de 1552. Peu de temps après, la ville est incendiée par l'armée huguenote sous les ordres du baron de Bollweiler mais se relève rapidement. C'est en 1581 que les bourgeois décident la construction de l'Hôtel de ville.

Après le traité de Ryswick (1697) et au bout de vingt ans de négociations, le duc de Lorraine Léopold se voit attribuer la châtellenie de Rambervillers en 1718[48]. La ville et sa seigneurie redeviennent dès lors françaises en 1766, en même temps que le duché de Lorraine.

En 1771, des émeutes urbaines éclatent à Rambervillers qui font suite à celles de Nancy.

Avant la Révolution française, la paroisse de Rambervillers est nommée Remberviller sur la Carte de Cassini.

Le , durant la campagne de France (1814), des combats eurent lieu entre les troupes du général Bernon de Montélégier et les troupes autrichiennes du général De Wrede. Les troupes françaises du général Briche repoussèrent les Autrichiens vers Saint-Dié.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Rambervillers fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Guerre de 1870[modifier | modifier le code]

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le village est l'enjeu d'un combat le 9 octobre 1870. En dressant des barricades contre l'envahisseur prussien, 200 gardes nationaux résistent contre 550 à 600 soldats allemands[49]. Pour cet acte de bravoure, la ville est décorée de la Légion d'honneur tandis que son nom est donné à la rue de Rambervillers, dans le 12e arrondissement de Paris[50],[51].

Guerres mondiales[modifier | modifier le code]

La commune est décorée de la Croix de Guerre 1914-1918. La Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent lui est attribuée le et remise le [52].

Une ville de garnison[modifier | modifier le code]

La commune a accueilli les garnisons de différentes unités militaires de l'armée française : le 17e bataillon de chasseurs à pied (1870-1914), le 62e régiment d'artillerie (1914-1920), un bataillon du 17e régiment d'infanterie (1914-?), et le 43e bataillon de transmissions (1966-1977)[53].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Rambervilliers dans le département des Vosges.

Commune : territoire et institution[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution, la paroisse de Rambervillers est nommé Remberviller sur la Carte de Cassini. La paroisse devient formellement « commune de Rambervillers » en 1793. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[54].

Circonscriptions administratives et électorales de rattachement[modifier | modifier le code]

La commune de Rambervillers est rattachée administrativement à l’arrondissement d'Épinal, politiquement au canton de Saint-Dié-des-Vosges-1 et à la première circonscription des Vosges.

Collectivités territoriales[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée sur le plan administratif au département des Vosges et à la région Grand Est, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Intercommunalités[modifier | modifier le code]

Rambervillers est membre de la Communauté de communes de la Région de Rambervillers, qui regroupe trente communes. Rambervillers est le siège de la communauté de communes.

Personnalités élues par circonscription électorale de rattachement[modifier | modifier le code]

Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Rambervillers et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :

Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Groupe communal Municipales et communautaires Commune de Rambervillers Maire Jean-Pierre Michel 2014 2020
Communauté de communes de la Région de Rambervillers Président de la communauté de communes Jean-Marc Habert 2014 2020
Département Départementales Canton de Saint-Dié-des-Vosges-1 Conseillère départementale Martine Gimmillaro 29 mars 2015 2021
Conseiller départemental William Mathis
Région Régionales Grand Est Président du conseil régional Jean Rottner
Circonscription législative Législatives 1re circonscription Député Michel Heinrich

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances et résultats politiques[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Rambervillers, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[55], pour un mandat de six ans renouvelable[56]. Il est composé de 29 membres[57]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1944 Albert Bodson    
1944 1953 Émile Garnier    
1953 1966 Lucien Nicolas (1909-1966) MRP Entrepreneur de travaux publics
Député des Vosges (1956 → 1958)
1966 mars 1971 Jean Baudet   Pharmacien
mars 1971 mars 1989 Pierre Kempf (1920-1998) UDF-PR Industriel
Conseiller général du canton de Rambervillers (1982 → 1998)
mars 1989 juin 1995 Georges Chevrier (1924-2014) PS Directeur commercial
juin 1995 mars 2001 Claude Thiéry (1934-2022 ) DVD  
mars 2001 mars 2014 Gérard Keller (1947- ) PS Principal adjoint de collège
Ancien conseiller général du canton de Rambervillers (1998 → 2001)
mars 2014 février 2024[58] Jean-Pierre Michel (1959- ) DVD Enseignant
1er vice-président de la CC de la Région de Rambervillers (2014 → )
Démissionnaire d'office[58]

Finances locales[modifier | modifier le code]

La commune de Rambervillers est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 218 803 674[59]. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z, correspondant aux administrations publiques générales[60].

Budget et fiscalité 2022[modifier | modifier le code]

L'Hôtel de Ville.

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[61] :

  • total des produits de fonctionnement : 7 659 000 , soit 1 464  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 5 638 000 , soit 1 078  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 2 629 000 , soit 503  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 2 685 000 , soit 518  par habitant.
  • endettement : 1 365 000 , soit 261  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 25,22 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 48,64 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 30,93 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Services publics[modifier | modifier le code]

Le Code officiel géographique attribue à la commune le code 88 1 13 367[in 1].

La commune dispose d’un bureau de poste[62].

La sécurité de la commune est assurée par la brigade territoriale autonome de gendarmerie de Rambervillers[63], en outre elle dispose d'une police municipale[m 1]. La commune dispose d'un centre de secours (CS) rattaché au service départemental d'incendie et de secours (SDIS) des Vosges[64].

Rambervillers relève du conseil de prud'hommes d’Épinal, de la cour administrative d'appel de Nancy, de la cour d'appel de Nancy, de la cour d'assises des Vosges à Épinal, du tribunal administratif de Nancy, du tribunal d'instance d’Épinal, du tribunal de grande instance d’Épinal, du tribunal de commerce d’Épinal et du tribunal pour enfants d’Épinal[65].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune a obtenu trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune de Rambervillers est jumelée avec deux villes[66] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].

En 2021, la commune comptait 5 045 habitants[Note 4], en diminution de 6,61 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
4 4204 9264 9344 9924 9904 9874 7324 9004 706
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
4 8614 9865 3105 2815 1535 6915 7355 7065 675
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
5 5845 8485 8735 7675 6795 8446 0976 2577 042
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
7 2297 1136 5955 9195 9995 7145 6695 5115 170
2021 - - - - - - - -
5 045--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Rambervillers est située dans l'Académie de Nancy-Metz.

La commune administre deux écoles maternelles : l'école maternelle du Parmoulin et l'école maternelle Jules-Ferry, et deux écoles élémentaires : l'école élémentaire Jules-Ferry et l'école élémentaire Void-Régnier ; elle dispose en outre de l'école primaire privée Sainte-Jeanne d'Arc[71],[m 2].

La commune dispose de deux collèges : le collège Alphonse-Cytère, géré par le département, et le collège privé Sainte-Jeanne d'Arc[72].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La Maison du peuple.

Plusieurs manifestations locales sont organisées dans la commune de Rambervillers dont :

La plupart des manifestations culturelles ou associatives se déroulent dans les salles municipales telles que : la Maison du peuple, la salle du relais social, la salle de la maison de l'agriculture et la chapelle des Arts[m 4].

En 2015, une cinquantaine d'associations participent à l’animation culturelle et caritatives de la commune[m 5]. Elles dispose du centre Dié-Mallet qui abrite diverses associations culturelles, sportives et caritatives de la commune[m 6].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune du Rambervillers dispose d'un hôpital sur son territoire[74],[75]. Onze médecins[76], deux chirurgien-dentistes[77] et trois pharmacies[78] sont installés dans la commune.

Sport[modifier | modifier le code]

La commune dispose de plusieurs infrastructures sportives dont : le complexe sportif Marcel-Poinsot, des terrains multi-sports, un court de tennis et une piscine[m 7].

En 2015, vingt-cinq associations assurent l’encadrement de la pratique sportive en club dans la commune[m 8].

Lieux de cultes[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Rambervillers fait partie de la paroisse catholique « Sainte Libaire de Rambervillers » du diocèse de Saint-Dié[79]. Le lieu de culte est l'église Sainte-Libaire de Rambervillers.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 486 , ce qui plaçait Rambervillers au 30 609e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[80].

En 2012, 46,5 % des foyers fiscaux étaient imposables[i 4].

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 300 [81].

Emplois, revenus et niveau de vie[modifier | modifier le code]

En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 257 personnes, parmi lesquelles on comptait 66,26%  % d'actifs dont 51,20% % ayant un emploi et 15,00 % de chômeurs[i 5].

Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2009[i 5].
Nb. Personnes Pourcentage
Ensemble 3257 100,0%
Actifs 2158 66,26 %
Actifs ayant un emploi 1668 51,21 %
Chômeurs 490 15,04 %
Inactifs 1099 33,74 %
Élèves, étudiants 283 8,70 %
Retraités ou préretraités 303 9,30 %
Autres inactifs 515 15,80 %

Toujours en 2012, on comptait 2 667 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 673 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 688, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 158 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de 1,5 emplois pour un habitant actif[i 6].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au , Rambervillers comptait 491 établissements : 5 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 59 dans l'industrie, 54 dans la construction, 299 dans le commerce-transports-services divers et 7 étaient relatifs au secteur administratif[i 7].

En 2014, 38 entreprises ont été créées à Rambervillers[i 8], dont 33 par des auto-entrepreneurs[i 9].

L'économie de Rambervillers repose sur sa forêt (environ 15 000 ha), elle possède deux scieries, et une des deux usines françaises de panneaux de particules de Egger Panneaux et Décors appartenant au groupe autrichien Egger[82]. Cependant, la papeterie Matussière et Forest a fermé en 2005. Elle compte aussi deux ateliers de métallurgie, un abattoir et un transporteur. Elle dispose également d'un incinérateur.

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses[83].
  • Élevage de vaches laitières.
  • Élevage de chevaux et d'autres équidés.
  • Élevage d'autres bovins et de buffles.

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Hébergements et restauration à Rambervillers, Bazien, Clézentaine, Magnières[84].

Commerces[modifier | modifier le code]

  • Commerces et services de proximité[85].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Dix édifices sont répertoriés par les monuments historiques, parmi lesquels deux sont classés[86].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • La chapelle Saint-Antoine (Faubourg de la Chipotte)[87], construite en 1544, inscrite aux monuments historiques par arrêté du [88].
  • L'église Sainte-Libaire[89],[90], construite au XVIe siècle, classée monument historique par arrêté du [91] et son orgue[92].
  • Le cimetière israélite[93].
  • Chapelle du Calvaire (1 rue de la Chapelle)[94].
  • La chapelle de Blanchifontaine, 32 rue du chemin Sondrot qui était initialement utilisée par une troupe de théâtre[95].
  • L'ancienne chapelle de l'hôpital (47 rue Carnot)[96].
  • Monuments commémoratifs[97].

Patrimoine militaire[modifier | modifier le code]

  • Le Monument de la Résistance du [98].
  • Le Monument au Général Richard[99].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Le château épiscopal, construit au XVe siècle, dont la conciergerie et la tour de l'ancienne porterie sont inscrites monuments historiques par arrêté du [100].
  • Le château des Capucins, construit à la limite du XVIIIe et du XIXe siècle à l'emplacement de l'ancien couvent des Capucins, les façades et toitures du château, de l'orangerie et des dépendances, la salle voûtée souterraine, ainsi que les sols et clôtures de la cour et du parc sont inscrits monuments historiques par arrêté du [101],[102].
  • Le château de Bouzillon (XVIIIe siècle).
  • Le château de Sainte-Lucie[103] (XIXe siècle).
  • Le château de la Forge (XIXe siècle).
  • L'hôtel de ville, place du 30-Septembre, construit au XVIe siècle, classé au titre des monuments historiques par liste de 1900[104],[105],[106].
  • L'école du Centre (ancien couvent des bénédictines), construite au XVIIe siècle, façade sud (y compris la tour) et toiture correspondante inscrites monuments historiques par arrêté du [107].
  • La Manufacture vosgienne de grandes orgues, dont les bâtiments et la voie ferrée sont inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [108].
  • L'immeuble situé 64 rue Carnot, construit au 1er quart du XVIIe siècle, façades, toitures, cheminée, escalier hélicoïdal et jardin : inscrits par arrêté du [109].
  • Le lavoir[110].
  • Vestiges d'une enceinte de 24 tours construites au XIIIe siècle dont 5 subsistent :
    • la tour d'Anglemein, la mieux préservée et remaniée au XVIIIe siècle, inscrite monument historique par arrêté du [111],[112] ;
    • la tour dite Haton (rue Maurice-Alexandre), construite en 1238, inscrite monument historique par arrêté du [113],[114].
  • L'urbanisme et l'architecture :
    • maison Renaissance[115] ;
    • le château épiscopal[116] ;
    • Femme nue assise, sculpture de Jean Marie Baumel[117].

Patrimoine industriel[modifier | modifier le code]

  • L'usine métallurgique de Régnier-Void, fondée en 1719[118].
  • L'usine métallurgique de Genavoid ou forge des Jacquots, mentionnée dès le XIVe siècle[119].
Le château des Capucins.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

  • La spécialité gastronomique servie dans les restaurants de la ville est la tête de veau qui donne lieu, depuis 1968, à la traditionnelle "Foire aux têtes de veau"[122].

Autres[modifier | modifier le code]

Pichet en grès flammé d'Alphonse Cytère.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Nicolaus Serarius (1555-1609), exégète, jésuite et historien.
  • Charles Chassel (1615-1681), né le 16 avril 1615 à Rambervillers, sculpteur du roi Louis XIV.
  • David Chassel (1622-1694), né 15 octobre 1622 à Rambervillers, maître sculpteur à Paris en 1681
  • Dieudonné Coclet (1669-1743), peintre ornemaniste, né à Rambervillers[123].
  • Nicolas-Alexis Ondernard (1756-1831), prêtre et prélat français, né à Rambervillers, qui devint évêque de Namur.
  • Jean Joseph Vaudechamp (1790-1864), portraitiste né à Rambervillers.
  • Jean Vartier, journaliste et historien de la Lorraine, originaire de la commune[124].
  • André Boucher, historien local[125].
  • Antoine-Paul Vaillant (1800-1884), médecin militaire, commandeur de la Légion d'honneur, né à Rambervillers.
  • Nicolas Triboulot (né le ), notaire à Rambervillers.
  • Louis Auguste Napoléon Rousseau (1812-1887), maire d'Hirson, né et mort à Rambervillers.
Fernand Grosjean au Festival international de géographie en 1995.
  • François Eugène Durupt (1847-1922), général de brigade et saint-cyrien, né à Rambervillers.
  • Henry Boucher (1847-1927), ministre du commerce à la fin du XIXe siècle.
  • Alphonse Cytère, (1861-1941), ingénieur céramiste français lié à l'École de Nancy, mort à Rambervillers, inventeur des émaux à reflets métalliques qui ont valu leur notoriété aux « grès flammés de Rambervillers ».
  • Jules Benoit-Lévy (1866-1952) a peint la défense de Rambervillers le . Ce tableau est au musée lorrain de Nancy.
  • Max Aron (1892-1974), médecin, biologiste et professeur d'histologie à la Faculté de médecine de Strasbourg.
  • Pierre-Dié Mallet (1895-1976), peintre et sculpteur spécialiste de la décoration des églises et de la représentation des saints régionaux, né à Rambervillers.
  • Charles Eggermann (1907-1966), militaire et pionnier de l'enseignement de la natation scolaire, né à Rambervillers.
  • Sunsiaré de Larcône (1935-1962), né Suzy Durupt, auteure d'un unique roman, née à Rambervillers.
  • Brigitte Kernel (né en 1959), animatrice de télévision et écrivain.
  • Jean-Pierre Vuillemin (né en 1967), évêque auxiliaire de Metz de 2019 à 2023 puis évêque du Mans
  • Yannick Baret (né en 1972), ancien footballeur français né à Rambervillers.
  • Fernand Grosjean, enseignant et écrivain[126].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'argent à la croix de Lorraine de gueules cotoyée des lettres I R et de deux croissants d'azur et, en abîme, la croix de la Légion d'honneur[127],[128].
Commentaires : Le blason a été composé en 1718 par le duc Léopold de Lorraine à l'occasion du rattachement de Rambervillers à la Lorraine, avec d'autres territoires de l'évêché de Metz, dont la ville dépendait auparavant. La croix de Lorraine symbolise cet événement : les initiales I et R des mots latins (Imperator Rex) signifient que le duc Léopold appartenait à la famille impériale d'Autriche et qu'il avait le titre d'Altesse Royale. Les croissants glorifient les victoires remportées par son père, le duc Charles V, sur les Turcs, notamment devant Vienne en 1683.

La Légion d'honneur a été ajoutée au cœur du blason, en application du décret du pour la défense de Rambervillers par ses Gardes Nationaux le . Rambervillers fut alors la deuxième ville décorée par la République et la sixième depuis la création de l'Ordre par Napoléon Ier.

Les Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, décernées dans la suite à la ville, sont supportées, au-dessus du blason, par deux crosses. Elle rappellent que Rambervillers appartenait, avant 1718, aux évêques de Metz, alors que ceux de Toul l'administraient au spirituel.

Sur les flancs de l'écu figurent des motifs du marteau de la porte de l'Hôtel de Ville, œuvre d'un artisan ferronnier rambuvetais du XVe siècle, qui évoque également les deux évêques.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La Lorraine dans le temps : Rambervillers
  • Rambervillers, sur www.image-est.fr/
  • André Boucher, Sous les cendres du passé de Rambervillers, Mirecourt, impr. de la Plaine des Vosges, , 89 p.
  • Félix Bouvier, « Les héros oubliés. La défense de Rambervillers en 1870 », La Nouvelle Revue,‎ .
  • Jean-Pierre Fabricius, Rambervillers de 1557 à 1635. Aspects économiques et sociaux, vie quotidienne et mentalités (thèse de 3e cycle d'Histoire), université Nancy 2, .
  • Alban Fournier, Les origines de Rambervillers.
  • Alban Fournier, « Un épisode de la guerre de Trente ans : les Allemands à Rambervillers », Annales de la Société d'émulation des Vosges, t. XV,‎ s. d., 33 p. 
  • Alban Fournier, « Rambervillers au XVIe et au XVIIe siècle », Annales de la Société d'émulation des Vosges,‎ s. d.
  • Alban Fournier, « Deux épisodes de l'histoire de Rambervillers, une grève de bouchers (1729), une émeute de femmes (1771) », Bulletin de la Société philomatique vosgienne,‎ 1878-1879, 8 p. 
  • Alban Fournier, « Rambervillers au XVIIe siècle, 1670-1690 », Annales de la Société d'émulation des Vosges,‎ , 19 p. 
  • Alban Fournier, « Une épidémie au XVIIe siècle : la peste à Rambervillers : 1610 », Annales de la Société d'émulation des Vosges,‎ .
  • Alban Fournier, « La lutte d'un apothicaire contre les chirurgiens & les bourgeois de Rambervillers au XVIIIe siècle, 1742-1752 », Bulletin de la Société philomatique vosgienne,‎ 1880-1881, 11 p. 
  • Alban Fournier, « Pourquoi raille-t-on les habitants de Rambervillers ? », Journal de la Société d'archéologie lorraine,‎ .
  • Alban Fournier, « Rambervillers pendant la Révolution », Annales de l'Est,‎ , 43 p. 
  • Hubert Mathieu, Notice sur les houblons des Vosges : notamment ceux de Rambervillers et de sa banlieue, impr. Gerard, Épinal, 19e siècle, 12 p.
  • Robert Meyer, La carte géologique au 1/50 000 de Rambervillers (Vosges) : présentation générale et commentaires sédimentologiques (thèse de 3e cycle de Géologie), université Nancy 1, , 150 p.
  • Maurice Velin, Rambervillers en 1870 : défense d'une ville ouverte, Nancy, J. Royer, , 34 p., lire en ligne sur Gallica.
  • F. Vuillemin, Les Allemands dans les Vosges en 1870. Combats de la Bourgonce et de Rambervillers, Rambervillers, C. Méjeat jeune, , 12 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Louis Henri Fleurence, « Hommage à Rambervillers » (consulté le ).
  • « Dossier complet : Commune de Rambervillers (88367) », Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
  • « Liste des espèces recensées, Rambervillers », Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Rambervillers » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  • Dossier relatif à la commune, [lire en ligne (page consultée le 18 octobre 2015)]
  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. a et b EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
  • Autres dossiers
  1. a et b « Fiche de Rambervillersdans le Code officiel géographique » (consulté le ).

Documents municipaux[modifier | modifier le code]

  1. « Police Municipale » (consulté le ).
  2. « Établissements Scolaires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  3. « Comice agricole »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  4. « Les salles communales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  5. « Liste des associations culturelles et caritatives »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  6. « Centre Dié Mallet » (consulté le ).
  7. « Équipements Sportifs »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  8. « Les associations Sportives »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  9. « Musée de la Terre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  10. « Médiathèque » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, , p. 104.
  2. « Gentilé de Rambervillers », sur le site habitants.fr de David Malescourt (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Rambervillers et Paris »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Rambervillers et Épinal »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Rambervillers et Nancy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Rambervillers et Strasbourg »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. Frédéric Zégierman, Le guide des Pays de France : Nord, vol. 1, Paris, Fayard, , 749 p. (ISBN 2-213-59960-2), p. 395-397.
  8. « Séisme du 22 février 2003, Rambervillers » [PDF] (consulté le ).
  9. « Séisme de Rambervillers (88) du 22 Février 2003 » [PDF], Réseau accélérométrique permanent (RAP) (consulté le ).
  10. « Le séisme de RamberviIIers (Vosges) du 22 février 2003 » [PDF], rapport InfoTerre-BRGM (consulté le ).
  11. « Fiche communale de Rambervillers », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  12. Sandre, « la Mortagne »
  13. https://www.infoclimat.fr/photolive-photos-meteo-23251-precipitations-et-inondations-records-a-rambervillers.html. Site de l'association Info climat.
  14. Sandre, « le ruisseau de la Colline des Eaux »
  15. Sandre, « le ruisseau le Padozel »
  16. Sandre, « le ruisseau Monseigneur »
  17. « Station d'épuration des eaux usées » (consulté le ).
  18. « Valeurs caractéristiques du fonctionnement ».
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. « Orthodromie entre Rambervillers et Roville-aux-Chênes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  23. « Station Météo-France « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  24. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  25. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  26. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  28. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Unité urbaine 2020 de Rambervillers », sur insee.fr (consulté le ).
  30. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  31. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  32. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rambervillers », sur insee.fr (consulté le ).
  33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  35. « Élaboration d'un Plan Local d'Urbanisme (PLU) sur le territoire de la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  36. « Projet d’Aménagement et de Développement Durables »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF] (consulté le ).
  37. « Arrêt routier Rambervillers », sur le site de la SNCF (consulté le ).
  38. Paul Marichal, Dictionnaire topographique de la France, vol. 30 : Dictionnaire topographique du Département des Vosges, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 351.
  39. « La royauté mérovingienne » (consulté le ).
  40. « Le ban de Nossoncourt » (version du sur Internet Archive).
  41. « Les origines de l’abbaye d’Étival » [PDF], archives départementales des Vosges (consulté le ).
  42. L’histoire de Rambervillers. Notice historique, par Alban Fournier.
  43. Les châteaux de Rambervillers (88) : Deux châteaux épiscopaux.
  44. Histoire de l'abbaye de Senones (Reprod.) / manuscrit inédit de Dom Calmet ; publ. dans le "Bulletin de la Société philomatique vosgienne et par tirage à part, avec une préf., des notes et quelques détails sur la réunion de la principauté de Salm à la France, par F. Dinago, etc..
  45. Mme Élisabeth Taburet-Delahaye, « Un manuscrit provenant de l'abbaye Saint-Pierre de Senones (Vosges) et sa reliure, au musée de Cluny », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France 1989,‎ , p. 240-249 (DOI 10.3406/bsnaf.1991.9494).
  46. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3).
    Rambervillers, p. 957.
    .
  47. Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
    Rambervillers p. 456 et Carte no 5 des Vosges.
    .
  48. Les armoiries de Rambervillers et leurs positions dans son histoire.
  49. F. Vuillemin, « Les Allemands dans les Vosges Combats de La Bourgonce et de Rambervillers », sur Gallica, (consulté le ).
  50. Rambervillers, première ville lorraine décorée de la Légion d’Honneur.
  51. Le monument du 9 octobre 1870.
  52. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
  53. Le 43e régiment de transmissions, créé le à Nancy (Meurthe-et-Moselle), caserne Molitor, est dissous le , dans le cadre de la réorganisation de l’Armée de terre (schéma division 77).
  54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Rambervillers », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  55. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  56. « Élection des conseillers municipaux et du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la DGCL (consulté le ).
  57. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  58. a et b Capucine Cardot, « Procès pour harcèlement moral : le maire de Rambervillers, Jean-Pierre Michel, démissionné d'office par la préfète », Vosges Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  59. « Fiche entreprise de la commune de Rambervillers »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site Infogreffe des greffes des tribunaux de commerce (consulté le ).
  60. « Recherche dans la nomenclature d'activités française (NAF) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  61. Les comptes de la commune
  62. « Coordonnées du bureau de poste de Rambervillers », sur le site officiel de La Poste (consulté le ).
  63. « Brigade territoriale autonome de gendarmerie de Rambervillers », sur le site service-public.fr (consulté le ).
  64. « Service Départemental d’Incendie et de Secours »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site internet du service départemental d'incendie et de secours des Vosges (consulté le ).
  65. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  66. « Les Jumelages de Rambervillers », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  67. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  68. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  69. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  70. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  71. « Vosges (88), Rambervillers, écoles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  72. « Vosges (88), Rambervillers, collèges »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  73. « Rambervillers (88) : la Tête de veau dans tous ses états », sur le site internet de la chaine France 3 Lorraine, (consulté le ).
  74. « Hôpital local de Rambervillers », sur le site internet de l'hôpital de Rambervillers (consulté le ).
  75. « Hôpital des…affecté », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  76. « Liste des médecins sur l’annuaire du conseil national de l’ordre des médecins », sur son site internet (consulté le ).
  77. « Liste des médecins sur l’annuaire du conseil national de l’ordre des chirurgiens-dentiste »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur son site internet (consulté le ).
  78. « Liste des pharmacies sur l’annuaire du conseil national de l’ordre des pharmaciens », sur son site internet (consulté le ).
  79. « L'église de Berry-au-Bac », sur le site egliseinfo.catholique.fr de la conférence des évêques de France (consulté le ).
  80. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  81. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
  82. L'usine EGGER de Rambervillers.
  83. Annuaire Agriculture, sylviculture et pêche
  84. Hébergements et restauration
  85. Le cadre de vie des Territoires
  86. « Liste des notices pour la commune de Rambervillers », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. « La Chapelle Saint-Antoine », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  88. « Chapelle Saint-Antoine », notice no PA00107227, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. « L'église Sainte Libaire (Extérieur) » (consulté le ).
  90. « L'église Sainte-Libaire, l'intérieur », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  91. « Eglise Sainte-Libaire », notice no PA00107229, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  92. « Rambervillers, église Saint Libaire », sur orgue.free.fr (consulté le ).
  93. Journées européennes du Patrimoine 2014, circuit sur les traces de la communauté juive de Rambervillers.
  94. « Chapelle du Calvaire », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  95. « Les Copains d’Abord » dans leurs nouveaux murs, Vosges Matin 12 février 2021
  96. « Hôpital des…affecté », sur petit-patrimoine.com (consulté le ) : bâtiment remplaçant l'ancien hôpital, datant de 1604.
  97. « Synthèse des relevés - Rambervillers (88 - Vosges) » (consulté le ), avec les éléments : « Monument aux Morts tous conflits », « Plaque commémorative 1914-1918 de l'église Sainte-Libaire », « Monument du 17e Bataillon de Chasseurs à Pied », « Stèle commémorative Indochine », « Stèles commémoratives », « Monument commémoratif de la Résistance du 9 octobre 1870 », « Monument commémoratif du 9 octobre 1870 », « Plaque commémorative 1939-1945, victimes civiles », « Plaque commémorative, A.F.N. », « Nécropole nationale », « Carrés militaires », « Tombes militaires ».
  98. « Le Monument de la Résistance du  » (consulté le ).
  99. « Le Monument au Général Richard », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  100. « Château épiscopal », notice no PA00107228, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  101. « Domaine dit Château des Capucins », notice no PA88000041, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  102. « Château des Capucins », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  103. « Château Sainte-Lucie », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  104. « Hôtel de ville », notice no PA00107231, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  105. « La Mairie de Rambervillers », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  106. Olivier Petit, « Hôtel de ville (1581) » (consulté le ).
  107. « Ecole du Centre (ancien couvent des religieuses bénédictines) », notice no PA00135424, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  108. « Manufacture des Grandes Orgues », notice no PA88000049, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  109. « Immeuble 64 rue Carnot », notice no PA00125545, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  110. « Lavoir sur la Mortagne », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  111. « La tour d'Anglemein », notice no PA88000033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  112. « Tour Anglemein », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  113. « La tour (rue Maurice-Alexandre) », notice no PA00107230, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  114. « Tour dite “Haton” », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  115. « Renaissance dans les Vosges », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  116. « Château épiscopal », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  117. « Femme nue assise », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  118. Notice no IA88000316, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  119. Notice no IA88000315, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  120. « Le musée de la Terre », sur le site du musée de la Terre (consulté le ).
  121. « Chapelle des Arts », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
  122. « Foire aux Têtes de Veau à Rambervillers - 51e édition », sur Lorraine aucoeur.com (consulté le ).
  123. « Biographie de Dieudonné Coclet », sur site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
  124. Jean Vartier, La vie quotidienne en Lorraine au dix-neuvième siècle, Hachette-Littérature, , 296 p..
  125. André Boucher, Sous les cendres du passé de Rambervillers, .
  126. « Fernand Grosjean présente son deuxième ouvrage », Vosges Matin, 31 janvier 2022 ouvrage.
  127. « Les armoiries de Rambervillers et leurs positions dans son histoire » (consulté le ).
  128. Généalogie-bisval, sur genealogie-bisval.net.