Littérature érotique

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Littérature et sexualité
Chefs d'Oeuvre de la bande dessinée érotique (ER).

Le sexe et l'érotisme accompagnent la naissance de la littérature[1]. Du Cantique des Cantiques au Kâmasûtra, du Banquet de Platon aux chants de Sappho, de L'Art d'aimer d'Ovide au Satyricon de Pétrone, des écrits libertins et blasphématoires du Divin Marquis à la philosophie transgressive et sacrilège de Georges Bataille, ces thèmes traversent les siècles et les civilisations.

La sexualité et ses manifestations directes ou indirectes, des représentations de l’acte sexuel aux signes du désir en passant par les symboliques de l’amour, font en effet partie intégrante de la littérature et ne sont pas confinées à un genre spécifiquement « érotique » ou « pornographique », aux frontières d'ailleurs floues et discutées.

Des nombreuses conquêtes de Dom Juan à L'Amour fou d’André Breton, des Confessions de Jean-Jacques Rousseau sur ses premiers émois sexuels aux Femmes damnées de Charles Baudelaire, la sexualité s’immisce entre les pages des œuvres littéraires sans distinction de genre : essai, théâtre, roman, poésie, etc.[2].

Sappho, la dixième Muse, fresque du quatrième style de Pompéi

Érotisme ou pornographie ?

Donatien-Alphonse-François de Sade, le Divin Marquis, dessin de Van Loo

Il est parfois difficile de classer un livre dans la catégorie pornographie ou érotisme, la subjectivité d'un tel classement étant importante.

Afin de distinguer la littérature « générale » de celle qualifiée d’érotique ou de pornographique, on peut s’interroger sur l’effet de la lecture, sur la réception du texte : l’ouvrage suscite-t-il ou non une « excitation » chez le lecteur[3] ? Or, ce critère, très subjectif, est par conséquent très variable d’une personne à l’autre, d'un siècle à l'autre. Si les écrits du marquis de Sade peuvent en séduire certains, ils laisseront d’autres de glace ou même leur répugneront.

La chercheuse, philosophe et écrivaine Michela Marzano affirme que la différence entre érotisme et pornographie est dans la présence ou non de récit. Autrement dit, l'érotisme met en scène un récit - à l'aide de mots ou d'images - qui raconte le désir et la rencontre des êtres alors que la pornographie ne va pas dans ce sens. Non seulement l'érotisme est davantage rattaché à la narration, mais il est aussi beaucoup plus associé à l'art que la pornographie.

Le Dictionnaire du littéraire définit l'érotisme comme « la part de la littérature amoureuse qui insiste sur les plaisirs de la chair », tout en soulignant que la limite entre érotisme et pornographie reste encore et toujours nébuleuse et source de débat. La notice mentionne aussi que le concept d'obscénité joue un rôle important dans la définition des termes, bien que son attachement à la moralité rende aussi la définition plutôt subjective. Le Dictionnaire mentionne aussi que l'érotisme et la pornographie auraient partagé le même but, soit de représenter la jouissance personnelle. Toutefois, l'érotisme se serait distingué grâce son esthétisme[4].

Pornographie ou création artistique ?

Faut-il alors regarder les motivations de l’auteur ou de l’éditeur ? Effectivement, certaines maisons d’éditions et certains auteurs se sont spécialisés dans la rédaction et la publication d’ouvrages érotiques ou pornographiques[5]. Le bibliophile ou le critique littéraire peuvent plus aisément qualifier d’érotiques les publications des éditeurs Gay et Doucé, Jean Fort, Charles Carrington ou, plus récemment, La Musardine ou les éditions Tabou.

Mais la littérature n’est pas à l’abri d’un « détournement de sens » par le lecteur : la biographie d’une martyre pourrait être lue comme un récit sadomasochiste, un Manuel secret des confesseurs (1864) pourrait servir de guide des « plaisirs interdits », etc. D'ailleurs, les éditeurs connaissent bien cette caractéristique : Charles Carrington a réédité en 1904 les Tortures et tourments des martyrs chrétiens composés en 1591 par Antonio Gallonio, Isidore Liseux a publié De la démonialité et des animaux incubes et succubes qu'écrivit en 1876 un ecclésiastique le R. P. Ludovico Maria Sinistrari, etc.

Faudrait-il plutôt, pour distinguer l'érotisme de la pornographie, juger le texte selon ses qualités littéraires (qualité d'écriture, importance du sujet, portée du texte, etc.) ? Un roman de gare vite rédigé, vendu sous le manteau, lu rapidement et tombé dans l'oubli serait alors qualifié de « pornographique », tandis que Histoire de l'œil de Georges Bataille entrerait dans la catégorie de « l'érotisme ».

Mais, logiquement, ne faudrait-il pas qualifier de « pornographiques » tous les mauvais textes (polars, romans de science-fiction, poème ou autre), qui ont été publiés ? N'oublions pas que le jugement de la critique et du public envers une œuvre littéraire évolue avec le temps : en 1857, le roman Madame Bovary de Gustave Flaubert a fait l'objet de poursuites pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs » (mais Flaubert a été acquitté) ; à la parution de Thérèse Raquin en 1867, Émile Zola a été qualifié de « pornographe ».

Un autre critère souvent utilisé pour distinguer l'érotisme de la pornographie est la crudité ou l'obscénité des mots utilisés et des scènes représentées. Là encore, la subjectivité du lecteur peut grandement affecter la réception du texte : ce qui est choquant pour un lecteur ne le sera pas nécessairement pour un autre.

Antiquité

Grecs

L'érotisme grec est empreint d'idéalisme et de passion, et inclut l'homosexualité (masculine : Platon, féminine : Sappho, les deux : Aristophane). Platon invente le « mythe des sphères », ou mythe de l'androgynie originelle : au début des temps, les êtres humains étaient doubles, homme-homme, femme-femme ou homme-femme[6], et l'intervention d'un dieu (Zeus) les a coupés en deux, pour en faire des hommes et des femmes séparées. Depuis, chaque être humain cherche sa moitié perdue depuis l'origine de l'humanité.

Les philosophies ascétiques gréco-romaines (stoïcisme, épicurisme, scepticisme, cynisme[7]) cherchent à régler et à esthétiser la sexualité pour rendre compatible la tempérance et le plaisir, comme l'explique Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité, II et III.

Aristote, quant à lui, ne théorise presque pas l'amour, mais il met l'accent sur l'amitié[8] (valeur également partagée par les écoles de sagesse ascétique[9]). Dans l'élégie romaine, la sexualité est à nouveau célébrée dans la littérature, mais cette fois, sans la passion céleste et l'idéalisation du sentiment amoureux de Platon.

Latins

L'érotisme latin est empreint de plaisir épicurien et de mesure. Ainsi, les poètes élégiaques (Catulle, Properce, Ovide, Tibulle) chantent l'amour entre personnes libres et consentantes, en dehors du cercle jaloux du mariage et de la sexualité facile représentée par la prostitution. Lucrèce condamne les excès de la passion amoureuse dévorante, et les illusions de l'amour idéal, pour ne retenir que le plaisir purement corporel et mesuré (considéré comme un besoin naturel).

La variante médio-platonicienne de l'érotisme latin se laisse aller à la passion, voire au mysticisme initiatique (Apulée et les Mystères isiaques).

Littérature orientale

Mystique judéo-chrétienne

L'Extase de sainte Thérèse d'Avila.

Le langage érotique des grand(e)s mystiques est frappant, à la fois par sa chaste pureté et par sa violence amoureuse. Il s'inspire autant de la dialectique amoureuse de Platon, laquelle passait d'un érotisme corporel (Le Banquet) à un érotisme plus mystérieux, plus chaste, plus religieux (Phèdre), que de la Bible (notamment le Cantique des cantiques dans l'Ancien Testament, qui décrit le périple de deux amoureux de manière imagée, et le Nouveau Testament).

Les mystiques se décrivent comme les « époux(ses) » de Dieu, et parlent fréquemment d'union intime avec leur Dieu (voir Transverbération de sainte Thérèse[13]). Luther, quant à lui, parle de l'âme comme de l'« épouse du Christ »[14]. Jakob Böhme (1575-1624) parlera d'« Androgynie céleste ».

Littérature européenne

Danemark

Europe centrale

Italie

Littérature française

Ceci est une liste non exhaustive des livres en français, par ordre de siècle, puis alphabétique d’auteur.

Moyen Âge

XIIe et XIIIe siècles

Héloïse et Abélard.

Le Moyen Âge invente le roman courtois, brillamment illustré par Chrétien de Troyes. Ce genre littéraire décrit les aventures initiatiques de grands chevaliers héroïques qui doivent gagner le cœur de l'aimée. La correspondance entre Héloïse et Abélard offre le cas exceptionnel d'une correspondance licencieuse au Moyen Âge, à la fin tragique[16].

Renaissance

XVe siècle

Illustration du Livre V de L'Heptaméron (édition de 1894)

XVIe siècle

XVIIe siècle

Les Lunettes, un des plus célèbres Contes de Jean de la Fontaine.
La Vraye Histoire comique de Francion
illustration de Martin van Maele.

Période moderne

XVIIIe siècle

Page de garde des Bijoux indiscrets.
Histoire de Saturnin, portier des chartreux
Édition de 1901 illustrée par Paul Avril.
Jouissances voluptueuses de deux personnes de sexe différent aux différentes époques de la vie
par Achille Devéria.
La Capucinière vue par Johann Nepomuk Geiger.

XIXe siècle

Frontispice des Diaboliques
par Félicien Rops.
Thaïs d'Anatole France. illustration de Martin Van Maele (1901).
Auguste Rodin, lithographie pour Le Jardin des supplices, Ambroise Vollard, 1902.
Sonnet de Paul Verlaine,
illustration de Martin Van Maele (1907).

Période contemporaine

XXe siècle

Cortège priapique.
L'Érotisme de Bataille
Inséparable du sacrilège, d'un sacré fascinant et repoussant
Martyre de sainte Agathe, peinture anonyme du XVIIe siècle.
Colette.
L'Art de la fessée.
Querelle de Brest,
l'univers de Genet vu par Charles Demuth.
Corydon.
Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation.
La Comtesse au fouet
illustration de Martin van Maele.
Les Rouilles encagées
Ex-libris de Franz von Bayros.
Le Magnétisme du fouet.
Fichier:Maîtresse Françoise.jpg
Maîtresse Françoise

XXIe siècle

Les Pornocrates
Félicien Rops.

Livres dans les autres langues

Practica officii inquisitionis heretice pravitatis.

Autobiographies

Notes et références

  1. Et bien avant l'écriture, avec les peintures rupestres comme l'a analysé Georges Bataille dans La Peinture préhistorique. Lascaux ou la naissance de l'art, publié en 1955. L'érotique de l’art préhistorique
  2. C'est d'abord de la littérature avant d'être de l'érotisme. Tout comme le roman policier, la science-fiction, elle ne peut être classée dans un genre mineur s'opposant à une littérature noble
  3. Il a fallu attendre le XIXe siècle et ses critiques bien-pensants pour considérer que « Le livre érotique est un moyen dont la sensation est la fin ».
  4. Paul Aron, Denis Saint-Jacques, Alain Viala (dir.), Le dictionnaire du littéraire, Paris, Quadrige Presses universitaires de France, 2014 [2002], 814 p., p. 246
  5. « Il y a de bons polars, de bons bouquins de SF, pourquoi pas de bons pornos ? Pourquoi la pornographie devrait-elle être laissée à des écrivains de second ordre ? Dénués de talent ? Pourquoi la vouer aux poubelles de la littérature, aux sex-shops ? » a décidé Esparbec.
  6. Platon, Le Banquet, discours d'Aristophane
  7. Certains cyniques, tels Hipparchia et Cratès de Thèbes, faisaient l'amour sur la place publique. Cf. Diogène Laërce.
  8. Cf. Aristote, Éthique à Nicomaque, livres VIII et IX.
  9. Cf. par exemple Épicure, Maximes capitales, et Marc Aurèle, Pensées pour moi-même.
  10. Platon, grand théoricien grec de l'érotisme, qualifie Sappho de « Dixième Muse » dans une épigramme sans doute apocryphe.
  11. Le Phèdre de Platon préfigure le langage et les images qui seront utilisés dans la mystique amoureuse chrétienne.
  12. Lucrèce développe à la fin de ce livre IV une critique sévère de l'érotisme et de ses illusions.
  13. La description de l'extase que rédige sainte Thérèse d'Avila est profondément érotique par ses images et sa puissance. Cf. Vie par elle-même, Seuil, Points-Sagesses, 1995, ch. XXIX, p. 305-309.
  14. Martin Luther, Les grands écrits réformateurs, « La liberté du chrétien », XII, GF-Flammarion, 1992, p. 213 : « la foi [...] unit l'âme au Christ, comme une épouse est unie à l'époux. [...] N'est-ce pas un heureux ménage qui se fonde, quand le fiancé riche, noble, juste, prend pour épouse la malheureuse et mauvaise petite prostituée que l'on méprise, la délivre de tout mal et l'orne de tout bien ? ».
  15. Voir Julia Kristeva, Thérèse mon amour, Fayard, 2008.
  16. La sexualité dans le Haut-Moyen Âge (1180 à 1453)
  17. Ces ballades furent éditées par Levet à la suite du Testament.
  18. Le nom de plume de Philippe d'Alcripe est l'anagramme de Philippe Le Picard, son véritable patronyme, il s'intitulait de plus « sieur de Néri-en-Verbos », c'est-à-dire seigneur de rien en vert bois (parole). Il est plus assuré qu'il était bernardin de l'abbaye de Mortemer près de Lyons en Normandie.
  19. Il était baron de Florigny et évêque de Pamiers.
  20. Gabriel de Minut était chevalier-baron de Castéra et sénéchal de Rourgue.
  21. La date de naissance de Bonaventure des Périers reste une estimation.
  22. Il se suicida en se traversant de son épée au cours de l'hiver 1543/1544.
  23. Antony McKenna, Alain Mothu, La philosophie clandestine à l'Âge classique, Universitas, , p. 407
  24. Ces œuvres ont été réunies et publiées pour la première fois ensemble par Fernand Fleuret en 1911.
  25. Cet ouvrage valut à Claude Le Petit de monter sur le bûcher à Paris le 1er septembre 1662
  26. François Ménard, poète toulousain
  27. Les trois éditions différentes de l’Histoire comique de Francion ont été faites à Paris chez Pierre Billaine.
  28. Le docteur Nicolas Venette
  29. Les Contes et Romans de Diderot ont été publiés à la "Bibliothèque de la Pléiade" en 1962.
  30. Ce poème héroï-comique en dix-huit chants sur les utilisations d'un manche à balai fut composé en vingt jours.
  31. Cette première édition fut faite sous le titre de L'Arétin.
  32. Pour composer ce poème héroï-comique, l'abbé ne mit cette fois que quinze jours.
  33. Ces contes réunis et édités par la comtesse de Turpin se composent de : Zulmis et Zelmaïde (1745), Le sultan Misapouf et la princesse Grisemine (1746), Il eut tort (1750), Histoire de la félicité (1751), Tant mieux pour elle (1760).
  34. Ce récit fut aussi édité sous le titre Histoire de dom B***, portier des chartreux.
  35. Écrivain irlandais d'expression française.
  36. La conversion de Mirabeau fut publiée alors qu'il était emprisonné à Vincennes.
  37. Cette violente charge anti-cléricale a été attribuée sans preuve à Mirabeau car elle est bien dans le style et la veine du « Flambeau de Provence ». L'auteur y fustige le despotisme et l'hypocrisie monacales, réclame l'abolition des vœux monastiques et la dissolution de tous les ordres religieux.
  38. L'attribution de ce roman à Mirabeau est probable mais pas assurée.
  39. Cette correspondance fut d'abord publiée sous le titre de Lettres originales de Mirabeau écrites au donjon de Vincennes pendant les années 1777, 78, 79 et 80.
  40. Nerciat annonce cet ouvrage comme étant l'œuvre posthume « du très recommandable docteur Cazzonè, membre extraordinaire de la jouyeuse Faculté Phallo-coïro-pygo-glotto-nomique ».
  41. Recueil de dix-neuf poèmes servant de légendes à une suite de gravures illustrant les différentes positions amoureuses dues à Elluin d'après les dessins de Borel. Dialogue entre le con et le vit.
  42. Ce pamphlet fut longtemps attribué à Labadie.
  43. Restif de La Bretonne publia cet ouvrage sous le pseudonyme de M. Linguet.
  44. La Morlière sous-titra son conte Histoire indienne, ouvrage sans vraisemblance.
  45. Les œuvres complètes du Divin Marquis ont été publiées à la "Bibliothèque de la Pléiade" en 1990.
  46. Les Cent Vingt journées de Sodome.
  47. Cet ouvrage porte comme sous-titre « Méditations de philosophie éclectique sur le bonheur et le malheur conjugal ».
  48. Adolphe Belot, éropraticien
  49. Poursuivi par la justice pour la publication de cet ouvrage, Paul Bonnetain fut acquitté par la cour d'assises de la Seine le 27 décembre 1884.
  50. * Gallica : Dictionnaire érotique moderne d'Alfred Delvaux
  51. La première édition du dictionnaire de Delvaux, professeur de langue verte, fut condamné à être détruite par le tribunal correctionnel de la Seine en 1865.
  52. Le livre de Dulaure fut condamné en 1825 et réimprimé à Paris en 1885.
  53. De Paul Duval à Jean Lorrain
  54. La première édition étant incomplète les « Poésies libertines » ont été rééditées en 1935.
  55. Deux nouvelles éditions de cette correspondance sont parues en 1927 et 1960.
  56. Cette première édition se fit clandestinement à Bruxelles, elle était sous-titrée « Dialogues infâmes. Scènes réelles de la vie de nos mondaines ».
  57. Cet ouvrage parut avec comme nom d'auteur « marquis de Valognes ».
  58. Cette Comédie humaine, très orientée par un catholicisme conservateur, est bien oubliée aujourd'hui. Restent quelques tomes qui surnagent dont Le Vice suprême et Androgyne.
  59. Jean-Paul Ponthin souligne dans le Dictionnaire des œuvres érotiques, op. cité, que l'attribution à Tilly reste sujette à caution.
  60. Aimienne ou le détournement de mineure Texte en ligne
  61. Le titre complet est : Parisiennes de ce temps en leurs divers milieux, états et conditions : études pour servir à l'histoire des femmes, de la société, de la galanterie française, des mœurs contemporaines et de l'égoïsme masculin.
  62. Ces six sonnets furent ensuite édités dans Parallèlement en 1889.
  63. Une première édition du Parnasse avait été faite en 1884 par Gay, sous forme de recueil de pièces en vers, épigrammes et chansons d'auteur du XVIIIe siècle.
  64. Ces trois recueils furent réunis dans les « Œuvres complètes de Guillaume Apollinaire », éditées à 200 exemplaires à Barcelonette en 1934.
  65. Une publication partielle avait été faite en 1947 sous le titre « Ombre de mon amour »
  66. Œuvres complètes de Georges Bataille ont été publiées par Gallimard, en douze volumes, entre 1970 et 1988. Il est entré à la "Bibliothèque de la Pléiade" en 2004.
  67. Ce texte fut repris en 1970 dans les Œuvres complètes de Bataille.
  68. Réédité en 1961 à la suite du Coupable pour former le T. II de la Somme d'athéologie.
  69. Première parution en 1947 sous le titre La Haine de la poésie
  70. Présentation et analyse des romans érotiques de Michel Bernard
  71. La première édition se fit sous le titre de Tableau de l'Amour vénal, la seconde édition fut faite en 1925.
  72. L'Art de la fessée illustré par Milo Manara
  73. Il avait été écrit dans la prison de Fresnes en 1942.
  74. Ce recueil contient entre autres Le Condamné à mort et Marche funèbre.
  75. Deux premières moutures de cet essai de Gide avaient été imprimées en 1911 et 1920, mais incomplètes elles n'avaient pas été rendues publiques.
  76. Aventure de Catherine Crachat, à partir de 1947, regroupe deux romans de Jouve, Hécate de 1928 et Vagadu de 1931.
  77. Réédité en 1956 dans les Œuvres complètes avec Petit Ami et In Memoriam.
  78. Mais rédigé vingt ans plus tôt dans sa période surréaliste.
  79. Le « Manuel de civilités pour les petites filles » a été réédité en 1969 avec des illustrations tirées des livres de la comtesse de Ségur.
  80. En 1979, Georges Pichard a illustré une nouvelle édition de « Trois filles de leur mère »Édition de Georges Pichard
  81. Auteur lituanien d'expression française.
  82. Roman sous-titré « Sur la flagellation à l'école et dans le monde ».
  83. Femme de lettres égyptienne d'expression française.
  84. Louis Perceau, explorateur et fournisseur de l'Enfer
  85. La première édition, tirée à un petit nombre d'exemplaires, fut en partie saisie et détruite par la police ; une seconde édition eut lieu en 1970.
  86. Présentation de La Chapelle sextine.
  87. Les différences de pratiques entre l'évêque de Lodève et Nicolas Eymerich, un de ses successeurs, sont décrites dans le Manuel de l'inquisiteur.
  88. Le lesbianisme de Nicolas Chorier (extraits de dialogues)
  89. Pour titre, le traducteur, l'abbé François Granet, choisit : « Histoire des flagellants où l'on fait voir le bon et le mauvais côté des flagellations parmi les chrétiens ».

Voir aussi

Illustrateurs

Articles connexes

Bibliographie

  • Sarane Alexandrian, Histoire de la littérature érotique, Paris, Seghers, 1989 ; réédition Paris, Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 1995.
  • Robert Benayoun, Érotique du surréalisme, Paris, Jean-Jacques Pauvert, coll. « Bibliothèque Internationale d'érotologie », 1965
  • Alessandro Bertolotti, Curiosa la bibliothèque érotique, Paris, éditions de la Martinière, 2012.
  • Zéno Bianu (éd.), Éros émerveillé. Anthologie de la poésie érotique française, Paris, Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard, » 2012.
  • Enver F. Dehoï, L'Érotisme des “Mille et une nuits”, Paris, Jean-Jacques Pauvert, coll. « Bibliothèque Internationale d'érotologie », 1961
  • Philippe Di Folco (sous la direction de), Dictionnaire de la pornographie, Paris, Presses universitaires de France, 2005.
  • Colas Duflo, Philosophie des pornographes. Les ambitions philosophiques du roman libertin Histoire de la littérature érotique, Paris, Seuil, coll. « L'Ordre philosophique », 2019.
  • Jean-Pierre Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1880 et 1920, Paris, Jean-Pierre Dutel, 2002.
  • Jean-Pierre Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, Paris, Jean-Pierre Dutel, 2005.
  • Jean-Pierre Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en France entre 1650 et 1880, Paris, Jean-Pierre Dutel, 2009.
  • Jean Goulemot, Ces livres qu’on ne lit que d’une main. Lecture et lecteurs de littérature pornographique au XVIIIe siècle, Aix-en-Provence, éd. Alinéa, 1991.
  • Éric Losfeld, Endetté comme une mule ou la Passion d'éditer, Paris, Pierre Belfond, 1979 — réédition sous le titre Endetté comme une mule, avec une préface de François Guérif, collection « Souple », Auch, Éditions Tristram, 2017.
  • Robert Netz, Histoire de la censure dans l'édition, Paris, PUF, collection « Que sais-je ? », 1997.
  • Jean-Jacques Pauvert, Anthologie historique des lectures érotiques, 4 volumes, Paris, éditions Stock / Spengler, 1995, complétés par un tome 5 : De l'infini au zéro, 1985-2000, publié en 2001.
  • Jean-Jacques Pauvert, Nouveaux (et moins nouveaux) visages de la censure, suivi de l'Affaire Sade, Paris, Les Belles Lettres, 1994000, publié en 2001.
  • Jean-Jacques Pauvert, La Littérature érotique, Paris, éd. Flammarion/Dominos, 2000.
  • Pascal Pia (sous la direction de), Dictionnaire des œuvres érotiques, domaine français, Paris, Mercure de France, 1971 ; rééd. Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2001.
  • Pascal Pia, Les Livres de l'enfer. Bibliographie critique des ouvrages érotiques dans leurs différentes éditions du XVIe siècle à nos jours, 2 volumes, Paris, Courlet et Faure, 1978 ; réédition en 1 volume, Paris, Fayard, 1998.
  • Emmanuel Pierrat, Le Sexe et la Loi, Paris, Éditions La Musardine, coll. « L'attrape-corps », 1996.
  • Emmanuel Pierrat, Le Bonheur de vivre en enfer, Paris, Maren Sell Éditeurs, 2004.
  • Emmanuel Pierrat, Le Livre des livres érotiques, Paris, Éditions du Chêne, 2007.
  • Emmanuel Pierrat (dir.), Le Livre noir de la censure, Paris, Le Seuil, 2008.
  • Emmanuel Pierrat, 100 livres censurés, Paris, Éditions du Chêne, 2010.
  • Marie-Françoise Quignard et Raymond-Josué Seckel (dir.), L'Enfer de la Bibliothèque. Éros au secret, catalogue d'exposition (Paris, Bibliothèque Nationale de France, 4 décembre 2007-2 mars 2008), Paris, BNF, 2007.
  • Charles Senard (éd. et trad.), Vénus et Priape. Anthologie de poésie érotique néo-latine du Quattrocento, Paris, éditions Droz, 2017
  • Érotisme et pornographie, Revue de la BNF, no 7, janvier 2001.
  • La Pornographie, Romantisme (littératures, arts, sciences, histoire), no 167, janvier 2015, Armand Colin

Liens externes

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