Rachilde

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Rachilde
Rachilde vers 1885.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marguerite EymeryVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Jean de Chibra, Jean de Chilra, RachildeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Alfred Vallette (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Prononciation
Œuvres principales

Marguerite Eymery, épouse Alfred Vallette, dite Rachilde, née au domaine de Cros (entre Château-l'Évêque et Périgueux, Dordogne) le et morte à Paris le , est une femme de lettres française.

Elle a également publié sous les pseudonymes de Jean de Childra et Jean de Chibra.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est la fille de Joseph Eymery, fils naturel du marquis d'Ormoy et officier ayant participé à la colonisation de l'Afrique. Sa mère, fille du rédacteur en chef du Courrier du Nord, vient d'une vieille famille bourgeoise et richement dotée[1].

Fille de militaire, rejetée par son père qui aurait voulu un garçon, et d’une mère excentrique adepte du spiritisme, elle refusa durant son adolescence un premier fiancé militaire proposé par son père, en mettant en balance un projet de suicide, et adopta le pseudonyme de Rachilde lors d’une séance de table tournante[2]. Elle prétend alors que c'est Rachilde, un gentilhomme suédois du XVIe siècle, qui lui dicte ses œuvres[1].

Dans son livre Quand j'étais jeune, écrit en 1947, elle décrit son enfance solitaire et meurtrie par le tempérament de ses parents. En effet, son père revient défiguré par la variole après la défaite de la France en 1870. Humilié, il devient violent et alcoolique tandis que la mère plonge dans la dépression et finit ses jours à l'asile de Charenton[1].

Son éducation est complexe : d'un côté, elle est élevée comme une femme héritière et ses faits et gestes sont surveillés de près ; de l'autre, elle est élevée par son père comme le serait un militaire[1].

Écrivant en cachette, elle envoie à quinze ans une de ses nouvelles à Victor Hugo qui lui répond : « Remerciements, applaudissements. Courage, Mademoiselle. »[1]

Elle se rend ensuite à cheval à Périgueux pour persuader le directeur de L'Écho de la Dordogne de publier un reportage sur les manœuvres d'automne que l'armée organise dans la région[1].

Elle passe deux ans dans un couvent puis arrive à Paris à l’âge de 18 ans. Cavalière, elle manie également le pistolet et l’épée[3].

En 1880, son premier roman, La Dame des bois, est publié sous la forme d'un feuilleton dans le journal L’École des femmes[1].

Romancière prolifique, elle est l'autrice de plus de soixante-cinq ouvrages[2]. S’habillant et se coiffant à la garçonne (elle fait même graver des cartes de visite au nom de « Rachilde, homme de lettres »[3]), elle s’intéresse très tôt aux questions d’identité sexuelle et d’inversion.

Son roman le plus célèbre, Monsieur Vénus, lui vaut une célébrité immédiate et largement sulfureuse[4]. En effet, Rachilde y raconte l'étrange liaison d'une femme aristocrate, excentrique et dominatrice, et d’un ouvrier fleuriste féminisé par sa belle avant qu’elle ne consente à l'amour[5]. Censuré en France, il est édité pour la première fois à Bruxelles, chez Auguste Brancart, en 1884. Ce n'est que cinq ans plus tard, en 1889, qu'il est publié en France, chez Félix Brossier.

La Tour d'amour (1899), autre roman sulfureux, met en scène un vieux gardien de phare (le Phare d’Ar-Men, dont la construction fut sanglante), qui voit arriver le Maleux qui vient le seconder. Le Maleux se retrouve dans une ambiance confinée et morbide face au vieux gardien de phare qui guette les noyées pour pouvoir les aimer[6],[7].

En 1885, elle demande et obtient une permission de travestissement de la préfecture de police[8]. En 1889, après plusieurs aventures amoureuses (notamment avec Gisèle d'Estoc), elle consent finalement à un mariage de raison avec Alfred Vallette, directeur de la revue symboliste du Mercure de France[2],[note 1]. Ce mariage est un mariage civil[9]. Le couple a une fille[3].

Elle tient un salon[note 2] dans les bureaux des éditions du Mercure de France qu'elle a fondées, d'abord rue de l'Échaudé puis 26 rue de Condé, où elle reçoit des écrivains et poètes comme Jules Renard, Maurice Barrès, Pierre Louÿs, Émile Verhaeren, Paul Verlaine, Jean Moréas, Paul et Victor Margueritte, Francis Carco, André Gide, Catulle Mendès, Léo d'Orfer (Marius Pouget), Natalie Clifford Barney, Henry Bataille, Guillaume Apollinaire, Alfred Jarry, Léon Bloy, Remy de Gourmont, Joris-Karl Huysmans, l’astronome Camille Flammarion, Stéphane Mallarmé, Henry Gauthier-Villars dit « Willy », Jean Lorrain, Jean de Tinan, Laurent Tailhade, Louis Dumur et Oscar Wilde[2],[10].

Ces salons ont une influence sur la littérature de leur temps, et cette romancière, longtemps considérée comme une excentrique, est aujourd’hui davantage reconnue comme l'une des plumes et des personnalités littéraires marquantes de la fin du XIXe siècle[2].

En parallèle des salons, Rachilde tient la chronique des romans du Mercure de France, et ce jusqu'en 1925. Elle manifeste alors un dégoût évident pour les femmes de lettres[1].

À la fin des années 1920 et pendant les années 1930, le monde change et sa notoriété s'estompe. Le Mercure de France passe au second plan derrière La Nouvelle revue française d'André Gide. Toujours célébrée par certains, elle est également fortement rejetée par d'autres pour son antiféminisme[11], son patriotisme xénophobe et antisémite, et ses romans surannés[1].

Sa signature autographe (Rachilde) figure sur l’un des feuillets signés par les convives du banquet mémorable donné le en l’honneur d’Apollinaire à l'Ancien Palais d'Orléans de l’Avenue du Maine[12].

Rachilde meurt oubliée en 1953, âgée de 93 ans[3], à son domicile du 26 rue de Condé. Elle est inhumée au cimetière parisien de Bagneux (8e division)[13].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Portrait de Rachilde
par Félix Vallotton
paru dans Le Livre des masques
de Remy de Gourmont (1898).

Publications anthumes[modifier | modifier le code]

  • “La Création de l’oiseau Mouche”, nouvelle parue dans L’Écho de la Dordogne du
  • Les Grandes Manœuvres de Thiviers, Paris, 1879
  • Monsieur de la Nouveauté, Paris, 1880
  • La Femme du 199e régiment (fantaisie militaire), Périgueux, 1881
  • Histoires bêtes pour amuser les petits enfants d'esprit, Paris, 1884
  • Monsieur Vénus, roman matérialiste (avec Francis Talman), Bruxelles, Auguste Brancart, 1884
  • Nono, roman de mœurs contemporaines, Paris, 1885
  • Queue de poisson, Bruxelles, 1885
  • À mort, Paris, 1886
  • La Virginité de Diane, Paris, 1886
  • La Marquise de Sade, Paris, E. Monnier, 1887
  • Le Tiroir de Mimi-Corail, Paris, 1887
  • Madame Adonis, Paris, E. Monnier, 1888
  • Monsieur Vénus (avec préface de Maurice Barrès), Paris, Félix Brossier, 1889
  • Le Mordu, mœurs littéraires, Paris, Félix Brossier, 1889
  • L'Homme roux (nouvelle), Paris, Librairie Illustrée, coll. « Les oubliés », 1889
  • Minette, Paris, Librairie française et Internationale, 1889
  • La Sanglante Ironie, Paris, Léon Genonceaux, 1891
  • Théâtre, Paris, 1891
  • Le Château hermétique, Paris, le Mercure de France, 1892
  • L'Animale, Mercure de France, Paris, 1893
  • Le Démon de l'absurde, Paris, 1894
  • La Princesse des ténèbres, Paris, 1896
  • Les Hors Nature. Mœurs contemporaines, Paris, 1897
  • L'Heure sexuelle, Paris, 1898
  • La Tour d'amour, Paris, 1899
  • Contes et Nouvelles, suivis du Théâtre, Paris, 1900
  • La Jongleuse, Paris, Mercure de France, 1900
  • L'Imitation de la mort, nouvelles, Paris, 1903
  • Le Dessous, Paris : Mercure de France, 1904
  • Le Meneur de louves, Paris, 1905
  • Son printemps, Paris, 1912
  • La Terre qui rit, Paris, Éditions de la Maison du livre, 1917
  • Dans le puits ou la vie inférieure, Paris, Mercure de France, 1918
  • La Découverte de l'Amérique, Genève, 1919
  • La Maison vierge, Paris, 1920
  • La Souris japonaise, Paris, 1921
  • Les Rageac, Paris, 1921
  • Le Grand Saigneur, Paris, 1922
  • L'Hôtel du Grand Veneur, Paris, 1922
  • Le Château des deux amants, Paris, Flammarion, 1923
  • Le Parc du mystère (en collaboration avec F. de Homem Christo), Paris, Flammarion, 1923
  • Au seuil de l'enfer (en collaboration avec F. de Homem Christo), Paris, Flammarion, 1924
  • La Haine amoureuse, Paris, Flammarion, 1924
  • Le Théâtre des bêtes (illustrations de Roger Reboussin), Paris, Les Arts et le Livre, 1926
  • Refaire l'amour, Paris, Ferenczi, 1927
  • Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, Paris, Grasset, 1927
  • Le Prisonnier (en collaboration avec A. David), Paris, éd. de France, 1928
  • Madame de Lydone, assassin, Paris, Ferenczi, 1928
  • Pourquoi je ne suis pas féministe, Paris, éd. de France, 1928
  • La Femme aux mains d'ivoire, Paris, éd. des Portiques, 1929, lire en ligne sur Gallica
  • Le Val sans retour (en collaboration avec J.-J. Lauzach), Paris, Fayard, 1929
  • Portraits d'hommes, Paris, Mornay, 1929
  • L'Homme aux bras de feu, Paris, Ferenczi, 1930
  • Les Voluptés imprévues, Paris, Ferenczi, 1931
  • Notre-Dame des rats, Paris, Querelle, 1931
  • Jeux d'artifice, Paris, Ferenczi, 1932
  • L'Amazone rouge, Paris, Lemerre, 1932
  • La Femme Dieu, Paris, Ferenczi, 1934, lire en ligne sur Gallica
  • Mon étrange plaisir, Paris, Baudinière, 1934
  • L'Aérophage (en collaboration avec J.-J. Lauzach), Paris, Les écrivains associés, 1935
  • L'Autre Crime, Paris, Mercure de France, 1937, lire en ligne sur Gallica
  • Les Accords perdus, Paris, Corymbes, 1937
  • La Fille inconnue, Paris, Imprimerie la technique du livre, 1938, lire en ligne sur Gallica
  • Pour la lumière, Paris, Fayard, 1938
  • L'Anneau de Saturne, Paris, Ferenczi & fils, 1939
  • Face à la peur, Paris, Mercure de France, 1939
  • Duvet-d'Ange. Confession d'une jeune homme de lettres, Paris, Messein, 1943
  • Le Roman d'un homme sérieux. Alfred Vallette à Rachilde 1885-1889, Paris, Mercure de France, 1944
  • Survie, Paris, Messein, 1945
  • Quand j'étais jeune, Paris, Mercure de France, 1947

Publications posthumes[modifier | modifier le code]

  • À l'Auberge de l'aigle, Reims, À l'Écart, 1977
  • L'Homme qui raille dans les cimetières, présentation de Paul Gayot, Paris, Éditions du Fourneau, 1982
  • 14 Contes de jeunesse, présentation de Christian Soulignac, Paris, Éditions du Fourneau, 1983
  • Portrait de Hugues Rebell, Reims, À l'Écart, 1987
  • Auriant, Reims, À l'Écart, 1987
  • Lettre à Charles Régismanset, collection Lettres de Femmes no 1, présentation de Christian Soulignac, Reims, À l'Écart, 1991
  • Trois Lettres à Alfred Jarry, présentation de Sylvain Goudemare, Paris, Les Silènes, 1991

Rééditions[modifier | modifier le code]

  • La Marquise de Sade, Paris, Léon Genonceaux, 1890
  • Monsieur Vénus, (avec préface de Maurice Barrès), couverture illustrée, Paris, Léon Genonceaux, 1890/1891, 1899, 1902
  • Monsieur Vénus, (avec préface de Maurice Barrès et une lettre autographe inédite), Paris, Flammarion, 1926, 1977, 1992, 1998
  • La Femme aux mains d'ivoire, Paris, J. Ferenczi et fils, avec bois originaux de Claude-René Martin), 1937
  • Le Château hermétique, sl, Ver Soli Ter, 1963
  • La Terre qui rit, Paris, Éditions du Fourneau, coll. « olympienne » no 2, 1980 (ISBN 2-86288-020-5)
  • L'Animale, Paris, Mercure de France, avec une préf. d’Édith Silve, 1993 (ISBN 2-7152-1787-0)
  • Les Hors Nature, Paris, Séguier, coll. « Bibliothèque décadente », présentation de Jean de Palacio, 1993
  • Mon étrange plaisir, Paris, Éditions Joëlle Losfeld, coll. « Les feuilles d’Éros », 1993 (ISBN 978-2-909906-02-7)
  • La Tour d'amour, Paris, Mercure de France, avec une préface d’Édith Silve, 1994 (ISBN 2-7152-1849-4)
  • La Marquise de Sade, Paris, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 342, avec une préface d’Édith Silve, Paris, 1996 (ISBN 978-2-07-074422-0)
  • Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, Arléa, 2007 (ISBN 978-2-86959-758-7)
  • Monsieur Vénus, Paris, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 342, 2022 (ISBN 978-2-07-296808-2)

Textes associés[modifier | modifier le code]

  • Sade toujours !, collection La Marguerite no 1, présentation de Christian Soulignac, Paris, Éditions du Fourneau, 1992
  • Nu primordial, collection La Marguerite no 4, présentation de Christian Soulignac, Paris, Éditions du Fourneau, 1992
  • Cynismes, collection La Marguerite, 2e série, no 2, présentation de Christian Soulignac, Paris, Éditions du Fourneau, 1995

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Leur fille épousera Robert Fort, neveu du poète Paul Fort
  2. Dans son Journal littéraire, à la date du mardi 10 novembre 1908, Paul Léautaud note : « Réouverture du Guignol Rachilde »

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i Bibliothèque national de France 2008.
  2. a b c d et e Finn et al. 2013, p. 3582.
  3. a b c et d Panneau Histoire de Paris, 26 rue de Condé.
  4. Monsieur Vénus est dans un premier temps édité à Bruxelles chez l'éditeur Brancart en 1884 puis est condamné en Belgique pour outrage au mœurs.
  5. Kyria 1991.
  6. Pivert 2006.
  7. La Tour d'amour - Site terresdefemmes.blogs.com
  8. Bard 1999.
  9. Reid 2010.
  10. Dauphiné 1985, p. 75-95.
  11. En 1929, elle publie Pourquoi je ne suis pas féministe.
  12. Site de la Maison Brissonneau
  13. [1]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Classement par date de parution.

  • Claude Dauphiné, Rachilde, femme de lettres 1900, Éditions Pierre Fanlac, .
  • Marina Geat, Rachilde. Per un simbolismo al femminile, Roma, Edizioni Universitarie Romane, 1990.
  • Claude Dauphiné, Rachilde, Mercure de France, .
  • Pierre Kyria, « Rachilde l'ambiguë », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Pierre Philippe, « Rachilde saisie par la débauche », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Christine Bard, « Le « DB58 » aux Archives de la Préfecture de Police », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés, no 10,‎ (lire en ligne).
  • Thierry Poyet (dir.), Rachilde ou les aléas de la postérité. De l'oubli au renouveau, série "Minores XIX-XX", n°6, Paris, Classiques Garnier, coll. "La Revue des lettres modernes", 2023.
  • Nelly Sanchez, « Rachilde ou la décadence du Naturalisme », Les Cahiers Naturalistes, no 73, 1999, p. 275-283
  • Nelly Sanchez, « Rachilde, folle vieillesse ou vieille folle ? », Cahiers Paul Léautaud, 1re partie no 27, p. 5-16 et 2e partie no 29, 2000, p. 33-39.
  • Nelly Sanchez, « Rachilde, détractrice et continuatrice du Naturalisme », EXCAVATIO®, 2000, vol. XV (no 3-4), p. 284 – 300.
  • (en) Melanie C. Hawthorne, Rachilde and French women's authorship : from decadence to modernism, Lincoln, University of Nebraska Press, , 304 p. (ISBN 0-8032-2402-8, lire en ligne).
  • Nelly Sanchez, « Colette et Rachilde », Cahiers Colette, no 24, 2001, p. 123-134.*
  • Nelly Sanchez, « Le Périgourdin : bête noire de Peyrebrune et de Rachilde », Mémoire de la Dordogne n ° 17, 2002, p. 3-5.
  • Benoît Pivert, « Madame Rachilde, homme de lettres et reine des décadents », Revue d’art et de littérature, musique,‎ (lire en ligne).
  • Nelly Sanchez, "Dans le puits ou la vie inférieure : l’antichambre de l’éternité », étude sur la représentation de la vieillesse dans l’autobiographie de Rachilde", CRLMC, 2006, p. 71-84.
  • Nelly Sanchez, « La Baronne de Caumont, une sphinge fin de siècle », Mythes de la métamorphose, d’Elena-Brandusa Steiciuc (dir.), Editura Universitatii din Suceava, série Filologie, B: Literatura, Roumanie, 1/2008, p. 115-122.
  • Nelly Sanchez, « Rachilde, critique littéraire au Mercure de France », Femmes & Critiques. Lettres, Arts, Cinéma, Presses universitaires de Namur, 2008, p. 55-74.
  • Rachilde [Marquerite Eymery : 1860-1953 : conférence du lundi 15 décembre 2008] [DVD], Martine Reid (participant) ; Cécile Brune (voix) (, 01:01/54 minutes) Bibliothèque national de France.
  • Nelly Sanchez, « Rachilde ou la genèse (possible) de Monsieur Vénus », Nineteenth-Century French Studies, no 3 & 4 Spring-Summer,‎ , p. 252-263.
  • Nelly Sanchez, « Les Hors Nature : Rachilde, émule de Remy de Gourmont », Actualité de Remy de Gourmont, V. Gogibu (dir.), Ed. du Clown lyrique, 2010,p. 131-142.
  • Nelly Sanchez, Images de l’Homme dans les romans de Rachilde et de Colette (1884-1943), Éditions Universitaires Européennes, Sarrebruck. 2010, 389 p (ISBN 978-6131523403).
  • Martine Reid, « Le roman de Rachilde », Revue de la Bibliothèque nationale de France, no 34,‎ , p. 65-74 (lire en ligne).
  • Romain Courapied, « Mensonges de l’intention d’auteur en période décadente. Les difficultés exégétiques dans Monsieur Vénus (1884) de Rachilde », Postures, no 15, Université de Montréal, printemps 2012, p. 69-81.
  • Nelly Sanchez, France Grenaudier-Klijn (dir.), Elisabeth-Christine Muelsch (dir.) et Jean Anderson (dir.), « Rachilde et Colette : une nouvelle image de l’homme ? », dans Écrire les hommes - Personnage masculin et masculinité dans les œuvres des écrivaines de la Belle Époque, Presses universitaires de Vincennes, , 312 p. (ISBN 978-2-84292-345-7), p. 137-144.
  • Michaël Finn, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , « Rachilde (Marguerite Eymery, dite) ( Hameau du Cros, 1860 - Paris, 1953 ) », p. 3581-3582.
  • Julia Bracher, Écrire le désir. 2000 ans de littérature érotique féminine illustrée, Éditions Omnibus, .
  • Nelly Sanchez, " Bouton de rose et sang de bœuf : le goût dans les romans de Rachilde, symptôme de l'hystérie", Les Cinq sens de l'Antiquité à nos jours, Eidôlon no 109, PUB, 2014, p. 369-379.
  • Anita Starón, Au carrefour des esthétiques Rachilde et son écriture romanesque 1880-1913, Lódź, Wydawnictwo Uniwersytetu Łódzkiego , 2015.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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