Gentilly (Val-de-Marne)

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Gentilly
Gentilly (Val-de-Marne)
La mairie
Blason de Gentilly
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre
Maire
Mandat
Fatah Aggoune
2024-2026
Code postal 94250
Code commune 94037
Démographie
Gentilé Gentilléens
Population
municipale
19 048 hab. (2021 en augmentation de 12,26 % par rapport à 2015)
Densité 16 142 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 48″ nord, 2° 20′ 40″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 81 m
Superficie 1,18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Kremlin-Bicêtre
Législatives Dixième circonscription et Onzième circonscription
Localisation
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Gentilly
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Gentilly
Liens
Site web https://www.ville-gentilly.fr/

Gentilly est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue de la commune de Gentilly en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.

Gentilly appartient à la petite couronne de la ville de Paris dont elle est mitoyenne.

La ville est traversée par la Méridienne Verte, qui matérialise le méridien de Paris.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Paris, Montrouge, ancien 12e arrondissement de Paris, Arcueil et Le Kremlin-Bicêtre.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Allée René Cassin sur le cours de la Bièvre.

La ville est traversée par la Bièvre dont le cours est couvert sur l'ensemble de la commune. Toutefois une réouverture d'un tronçon naturel sur 600 m est effective depuis 2022, sur Gentilly et la commune voisine d'Arcueil[1].

À partir de la commune d'Arcueil, en aval de l'actuel parc du Coteau, la Bièvre croisait la rue Gandilhon (ancienne rue des Chasses) puis l’avenue Raspail, passait à gauche du gymnase et du stade Maurice-Baquet, croisait la rue de la Chamoiserie. Les pelouses du parc Picasso recouvrent la Bièvre. En aval, la rue Nicolas-Debray fut construite sur son lit. La Bièvre passait sous la rue du Paroy, actuellement rue de la Division-du-Général-Leclerc où l'on voit le parapet de l'ancien pont, puis en bas de la poste et de la bibliothèque. À proximité, le tracé de la Bièvre est matérialisé par un dallage à l’arrière des maisons de l’avenue Raspail derrière une grille. À partir de l’ancien pont sur la Bièvre de l’avenue Jean-Jaurès, le site de la rivière recouverte est aménagé en promenade piétonnière, l’allée René Cassin jusqu'à la rue de la République.

La rivière longeait l’église Saint-Saturnin passait sous l’avenue Raspail puis sous la rue de Verdun où est situé un parapet de l’ancien pont.

Un deuxième bras artificiel, la Bièvre vive, s’écoulait de l’autre côté (sud-est) de l’avenue Raspail. Le bras de la Bièvre vive et la partie aval du passage sous l'avenue Raspail après l'église jusqu'aux fortifications de Paris furent recouverts avant 1900, le reste de la rivière de la limite communale avec Arcueil jusqu’à l’église au début des années 1950[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 647 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique située sur la commune de Paris au jardin du Luxembourg à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 667,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records LUXEMBOURG (75) - alt : 46m, lat : 48°50'40"N, lon : 2°20'01"E
Records établis sur la période du 01-01-1978 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,5 5,6 7,8 11 14,1 16 15,8 12,7 9,9 6,4 4 9,2
Température moyenne (°C) 5,8 6,6 9,6 12,7 16 19,1 21,3 21,2 17,7 13,7 9,1 6,2 13,3
Température maximale moyenne (°C) 8,2 9,7 13,7 17,5 21 24,1 26,5 26,5 22,7 17,5 11,8 8,5 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−13,8
17.01.1985
−11,6
07.02.1991
−6,2
13.03.13
−2
12.04.1986
2,3
07.05.1997
6,1
30.06.1981
8,7
19.07.1986
8,6
27.08.1985
5
30.09.18
−1
28.10.03
−6,3
23.11.1998
−8
29.12.1996
−13,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,5
27.01.03
22,9
27.02.19
27,3
31.03.21
31,5
20.04.18
36
27.05.05
37,6
27.06.11
41,9
25.07.19
40,2
07.08.03
36,5
08.09.23
30,7
01.10.11
22,5
07.11.15
17,5
16.12.1989
41,9
2019
Précipitations (mm) 50,9 44,9 46,1 49,2 75,1 54,8 57,1 59,3 49 56,7 57,6 66,7 667,4
Source : « Fiche 75106001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Gentilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La ville de Gentilly est divisée en plusieurs quartiers :

  • le Chaperon-Vert, un grand ensemble de 1 500 logements situé à cheval sur les communes d'Arcueil et de Gentilly ; il est séparé du reste de la ville par l'autoroute autoroute A6A ;
  • la cité Gabriel-Péri (le 162), au sud-est de la ville, situé juste en bordure de l'autoroute A6B ;
  • le quartier Victor-Hugo, au Nord-Est ;
  • la cité Frileuse (cité des 4-Tours), près du centre-ville ;
  • la cité Reine-Blanche, à l'Est de la ville, le long de la A6B ;
  • le centre-ville ;
  • le Plateau, un quartier essentiellement pavillonnaire ;
  • le quartier Val-de-Bièvre, un quartier essentiellement pavillonnaire. Le siège social de la société Sanofi est situé dans ce quartier de Gentilly.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 9 835, alors qu'il était de 8 570 en 2015 et de 8 495 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 91,2 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 8,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 90,6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gentilly en 2020 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,2 %) supérieure à celle du département (1,9 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 22,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (24,1 % en 2015), contre 44,8 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Gentilly en 2020.
Typologie Gentilly[I 1] Val-de-Marne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,2 92,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,2 1,9 9,7
Logements vacants (en %) 6,6 5,8 8,2

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Plusieurs projets sont à l'étude pour une réalisation espérée à l'horizon 2030[17]:

  • Couverture du RER entre les entrées nord et sud de la station Gentilly.
  • Aménagement de l'Ilot Vert
  • Elargissement et réhabilitation de l'Avenue Paul Vaillant-Couturier en récupérant de l'espace sur le Périphérique pour créer une piste cyclable et des plantations. Des tours signales et de nouveaux immeubles à la place des bâtiments désaffectés sont également prévues.
  • Couverture de l'A6A
  • Rénovation urbaine de la cité Frileuse et de son marché
  • Rénovation urbaine de la cité Reine Blanche
  • Réhabilitation de l'ancien collège Pierre et Marie Curie

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

L'autoroute A6a en direction de Paris.

Gentilly est bordée au nord par le boulevard périphérique de Paris, à l'est par l'autoroute A6b et, en partie, à l'ouest par l'autoroute A6a. Des travaux, débutés en 2010 et achevés en 2012, ont conduit à la couverture de l'A6b.

En venant du nord, il est possible d'accéder à Gentilly par l'autoroute A6b (sortie 1), la porte d'Italie, la porte de Gentilly et la poterne des Peupliers.

Elle est reliée au Kremlin-Bicêtre par l'Avenue Jean-Jaurès, à Montrouge par l'avenue Paul Vaillant-Couturier, à Arcueil par l'avenue de Stalingrad.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La gare RER de Gentilly.

Gentilly est desservie par une gare sur la ligne B du RER d'Île-de-France (Gentilly), quatre lignes du réseau de bus RATP et une ligne du réseau de bus Valouette

Dans Paris, les arrêts de la ligne 3a du tramway d'Île-de-France : Stade Charléty, Porte de Gentilly, Poterne des Peupliers, Cité universitaire (ainsi que la gare du RER B du même nom) et Montsouris ainsi que la station de la ligne 7 Porte d'Italie sont proches de Gentilly.

La future station Hôpital Bicêtre de la ligne 14 qui entrera en fonction en 2024, sera limitrophe de Gentilly.

Vélib'[modifier | modifier le code]

Trois stations Vélib' sont installées dans Gentilly; elles sont situées :

On peut également signaler les stations Vélib' de la poterne des Peupliers et de la porte de Gentilly situées en bordure de la ville, du côté de Paris.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ce village se nommait autrefois Gentiliacum, nom connu dès le VIIe siècle, dans la vie de saint Éloi, écrite par saint Ouen[18]. Il ferait référence aux orfèvres étrangers installés dans la ville à l'époque mérovingienne[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Si le site de la ville de Gentilly n'a donné lieu qu'à peu de découvertes archéologiques concernant la période préhistorique (quelques objets trouvés au XIXe siècle), il présente néanmoins un faisceau concordant d'indices, permettant de préjuger d'une forte occupation dès le néolithique : la vallée de la Bièvre dans son ensemble, est en effet très prolifique en sites de cette ère et l'occupation du site par les Romains (un aqueduc), puis les Mérovingiens (un vicus, c’est-à-dire un gros bourg) atteste son intérêt.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le lieu Gentiliaco est cité pour la première fois au VIe siècle comme propriété royale mais ce n'est qu'à la fin du XIIIe siècle que l'on voit apparaître la dénomination Gentilly. Cités à cette même époque, un château de type motte et une tour ronde, puis une tour carrée dans une enceinte attestaient de la relative richesse du lieu au bas Moyen Âge ; richesse confirmée par la présence d'un moulin, d'un four, d'un pressoir et de carrières.

Pendant tout le Moyen Âge, le territoire est partagé entre plusieurs abbayes et une seigneurie en changeant souvent de propriétaire.

Le roi Pépin le Bref y passe l'hiver de 762, la Pâques de 766 et y tient un concile d'évêques en 767[18].

En 878, Louis le Bègue donne la seigneurie de Gentilly à lngelwin, évêque de Paris[18].

Saint Louis y bâtit un monastère pour les chartreux.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1691, Claude Sonnius y fonde un couvent de religieuses de la Miséricorde.

Sous Charles IX, le prince de Condé y campa avec ses troupes.

L'église date des XIIIe et XVe siècles. L'hospice de Bicêtre et la maison de santé sont dans la commune de Gentilly[18].

Le XVIIe siècle voit la création de l'aqueduc Médicis, chargé d'alimenter en eau la rive gauche de Paris. Ce dernier, encore parfaitement conservé, chemine via Fresnes, L'Haÿ-les-Roses, Cachan, Arcueil et Gentilly. L'ouvrage le plus marquant, le pont-aqueduc situé à la limite sud d'Arcueil, sert encore aujourd'hui à l'aqueduc de la Vanne, lequel passe ensuite sous un terre-plein à la limite entre Gentilly et Montrouge avant de rejoindre Paris. On peut signaler également à ce sujet, l'aqueduc romain alimentant les thermes de Lutèce qui passait sensiblement au même endroit que celui du XVIe siècle. Il en reste un morceau retrouvé lors de la démolition et de l'enlèvement des terres de l'ancien dépôt dit de Montrouge sur l'ex-ligne de Sceaux, à proximité du Parc de Montsouris à Paris. Ce segment est visible dans une vitrine.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Gentilly au milieu du XIXe siècle.

Le XIXe siècle voit l'apparition d'une forte activité industrielle, implantée le long de la Bièvre. Les industries de blanchisserie et tannerie se sont développées très rapidement et ont perduré jusque vers 1930 pour les premières et 1970 pour les secondes.

À la suite de l'industrialisation et de l'urbanisation très rapide de la commune au XIXe siècle, l'habitat construit est de piètre qualité et la Bièvre extrêmement polluée (au point d'entraîner sa couverture à Paris à partir de 1860 pour des raisons d'hygiène). Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les conditions de vie de la population ouvrière sont restées désastreuses, au point que les trois quarts de la population vivent dans des logements insalubres. Les années 1950 ont vu l'apparition de logements sociaux modernes, qui ont entraîné une densification verticale du logement dans toute la ville, à l'exception d'un quartier pavillonnaire, dit plateau Mazagran, situé à la limite de Montrouge : il est occupé plus récemment dans l'histoire de la ville (le , mise à voie normale de la Ligne de Sceaux créée originellement à voie large et inaugurée le ).

Le milieu du XXe siècle voit aussi se développer des activités de métallurgie, alimentation, bâtiment, imprimerie et fabrication de médicaments.

La période actuelle (fin du XXe siècle et début du XXIe siècle) voit une transformation accrue de l'activité vers le domaine tertiaire, notamment la communication audiovisuelle. Le principal employeur de Gentilly de nos jours reste l'industrie pharmaceutique, l'activité de fabrication n'étant toutefois plus effectuée sur place.

Évolution dans le temps des limites géographiques[modifier | modifier le code]

Dans une carte de 1773, dite « carte des chasses », on peut constater que la paroisse de Gentilly avait une surface environ quatre fois plus importante que la commune actuelle.

Le les quartiers Maison-Blanche et Glacière sont annexés à Paris.

En 1897, Le Kremlin-Bicêtre est détaché de Gentilly et devient une commune distincte.

En 1925, le glacis des anciennes fortifications, dit La Zone est annexé à Paris, accompagné de quelques parcelles pour agrandir la cité universitaire.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[20], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fait que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et à son arrondissement de L'Haÿ-les-Roses après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Villejuif de la Seine. Lors de la mise en place du Val-de-Marne, la ville intègre le canton du Kremlin-Bicêtre jusqu'en 1976, où elle est rattachée au canton d'Arcueil. En 1984, celui-ci est scindé et Gentilly-ouest rattaché au canton d'Arcueil maintenu et Gentilly-est au nouveau canton du Kremlin-Bicêtre[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton du Kremlin-Bicêtre

Pour l'élection des députés, elle est divisée entre la dixième et la onzième circonscription du Val-de-Marne

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Gentilly était membre de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[22].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre, créé par décret du [23], qui succède à l'ex-communauté d'agglomération de Val de Bièvre.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Faisant historiquement partie de la ceinture rouge, Gentilly depuis l'après-guerre a toujours été dirigée par des membres du Parti communiste français. La commune reste très ancrée à gauche. Elle donne ainsi une avance de presque quarante-cinq points à François Hollande sur Nicolas Sarkozy aux élections présidentielle de 2012[24] (contre trois points en moyenne nationale). Par la suite, Gentilly place le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, nettement en tête au premier tour des scrutins présidentiels de 2017 et 2022, avec successivement 36,90%[25] puis 44,34%[26]

Cependant, comme de nombreuses villes de la petite couronne parisienne, Gentilly connait un processus de gentrification qui fait évoluer son électorat[27]. Cela se manifeste notamment par un vote écologiste important. Les gentiléens ont ainsi voté en premier pour les écologistes d'Europe Écologie Les Verts puis pour les socio-libéraux de La République en marche aux européennes de , reléguant les communistes à la troisième place au même niveau que le Rassemblement national[28],[29].

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

  • Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2012, les quatre premiers candidats sont François Hollande (38,30 % des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon, (22,73 %), Nicolas Sarkozy (15,39 %) et Marine Le Pen (10,64 %). Au second tour, le candidat élu, François Hollande, obtient 5 255 voix (71,71 %) et Nicolas Sarkozy 1 972 voix (27,29 %), lors d'un scrutin où 22,76 % des électeurs se sont abstenus[30].
  • Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats sont Jean-Luc Mélenchon (36,90 % des suffrages exprimés, Emmanuel Macron, (25,02 %), Marine Le Pen (10,54 %) et François Fillon (10,52 %). Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 5 229 voix (83,12 %) et Marine Le Pen 1 062 voix (16,88 %) lors d'un scrutin où 27,48 % des électeurs se sont abstenus[31].
  • Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, les quatre premiers candidats sont Jean-Luc Mélenchon (44,34 % des suffrages exprimés), Emmanuel Macron (21,90 %), Marine Le Pen (9,42 %) et Yannick Jadot (6,05 %). Au second tour, le candidat élu obtient 4 779 voix (77,77 %) et Marine Le Pen 1 366 voix (22,23 %) lors d'un scrutin où 31,97 % des électeurs se sont abstenus[32].

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne[41], la liste FG-PS-EELV conduite par la maire sortante Patricia Tordjman obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 338 voix (68,08 %, 28 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant très largement celle UMP-UDI-MoDem[42] menée par Benoît Crespin, qui a recueilli 1 565 voix (31,91 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), lors d'un scrutin où 47,99 % des électeurs se sont abstenus[43].

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne[44], la liste PCF menée par la maire sortante Patricia Tordjman — qui bénéficie de la fusion de la liste EÉLV-PS-LFI-G.s menée par Nadine Herrati[45]  — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 809 voix (46,99 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant largement celles menées respectivement par[46] :
- Benoît Crespin[47] (DVD, 1 055 voix, 27,40 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Farid El Arche[48] (SE, 985 voix, 25,59 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 59,46 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis la Libération, six maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
août 1944 février 1962 Charles Frérot[49] PCF Comptable
Conseiller général de la Seine (1945 → 1953)
Mort en fonction
avril 1962 mars 1977 Hélène Edeline[50] PCF Sténodactylographe
Sénatrice du Val-de-Marne (1975 → 1977)
Conseillère générale de la Seine (1953 → 1967)
Conseillère générale du Kremlin-Bicêtre (1967 → 1976)
mars 1977 novembre 1997 Carmen Leroux[51] PCF Infirmière
Vice-présidente de l'OPIHLM d’Arcueil-Gentilly (1977 → 1995)
Démissionnaire
novembre 1997 mars 2008 Yann Joubert PCF Cadre de la fonction publique
mars 2008 février 2024[52] Patricia Tordjman[53] PCF Fonctionnaire
Présidente de la CA de Val de Bièvre (2011 → 2014)
Démissionnaire
mars 2024[54] En cours Fatah Aggoune PCF (app.) Ancien premier adjoint

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Gentilly est depuis 1960 jumelée à la ville allemande de Freiberg[55].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2024, Gentilly compte cinq écoles maternelles (Jean-Lurçat, Victor-Hugo, Lamartine, Marie-et-Pierre-Curie, Henri-Barbusse) accueillant 694 élèves et quatre écoles élémentaires (Victor-Hugo, Gustave-Courbet, Henri-Barbusse et Lamartine) accueillant 930 élèves[56].

  • L'école élémentaire Gustave-Courbet compte 9 classes (CP au CM2) plus une demi classe d'adaptation pour environ 200 élèves[réf. souhaitée].
  • Le groupe scolaire Victor-Hugo comprend une école maternelle (6 classes) et une école primaire (10 classes) qui accueillent en tout 350 enfants[réf. souhaitée].

Gentilly dispose également d'un collège, le collège Rosa-Parks[57], ouvert en 2007 (remplaçant l'ancien collège Pierre-Curie), d'un lycée professionnel, le LP Val-de-Bièvre[58] et d'un centre de formation d'apprentis (CFA) de l'enseignement supérieur, école de préparation au brevet de technicien supérieur (EPB[59]).

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Gentilléens.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[60],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 19 048 habitants[Note 4], en augmentation de 12,26 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 4955 2671 5502 3794 9859 4509 98711 64613 608
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
20 7219 0938 8718 79610 37812 39614 27815 0176 153
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 4338 42110 74414 03314 31115 62318 17916 64917 497
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
19 21118 81217 02616 73217 09316 11817 03416 89217 442
2021 - - - - - - - -
19 048--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Le club de football AC Gentilly, qui joue ses matchs de football au Stade Géo André

Cultes[modifier | modifier le code]

Gentilly compte deux églises : l'église Saint-Saturnin qui accueille des catholiques de toute origine et l'église du Sacré-Cœur de Gentilly affectée à la communauté catholique portugaise. La ville a également une salle de prière musulmane située dans l'ancien collège Pierre et Marie Curie ainsi qu'une association bouddhiste.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 182 , ce qui plaçait Gentilly au 21 022 e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[63].

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le cimetière de Gentilly,
au fond les tours du 13e arrondissement de Paris.
  • Église Saint-Saturnin bâtie sur les vestiges d'une abbaye du VIIe siècle, construite par saint Éloi sur le domaine que lui avait donné Dagobert. L'église actuelle date du XIIIe siècle et a été remaniée au XVIe siècle après l'effondrement de la nef. Sa façade ouest comprend un portail néo-gothique du XIXe siècle. Son chœur est polygonal sans bas-côtés, ce qui est peu courant et il comporte des vitraux très anciens. On peut aussi remarquer de nombreux décors peints, dont des fleurs de lys, actuellement en cours de restauration. Inscrite à l'inventaire des Monuments historiques en 1929 et classée en 1989.
  • Église du Sacré-Cœur, de style néo-roman et néo-byzantin, construite entre 1933 et 1936. Son clocher orné de quatre statues monumentales d'anges en bronze surplombe le boulevard périphérique de Paris.
  • La Maison de la photographie Robert-Doisneau, baptisée en 1992 par Robert Doisneau lors de ses 80 ans et inaugurée en 1996, propose de nombreuses expositions autour de la photographie humaniste.
  • Le cimetière de Gentilly, qui dispose d'une vue vers les tours du 13e arrondissement et le sud-est de Paris. Parmi les tombes remarquables : tombe de Louis Millet musicien, œuvre du sculpteur Paul Guibé.
  • Le Lavoir, bains-douches construits dans les années 1920 et utilisés jusque dans les années 1950. Le bâtiment rouvre en 2019 après une transformation de grande ampleur pour devenir un lieu culturel consacré à l'image et au son[64].
  • Les carrières de Gentilly sont une des causes choisies par Hector Malot, pour la mort de l'un de ses personnages principaux ; Sans famille, grand classique jeunesse, dépeint le Gentilly du XIXe siècle lors de cet épisode tragique.
  • En , la commune de Gentilly devait inaugurer un square (49, rue de la division du Général Leclerc) au nom de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh travaillant pour la télévision Al Jazeera. Cette inauguration a été suspendue[65].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Saint Éloi[pourquoi ?].
  • Saint Martial[pourquoi ?]
  • Le roi Pépin le Bref (714-768), y passe l'hiver de 762, la Pâques de 766 et y tient un concile d'évêques en 767
  • Blanche de Castille (1188-1252), reine consort puis régente du royaume de France, est réputée y avoir possédé un château, dont les caves voûtées subsisteraient et serviraient encore de cave à vin dans une propriété privée, sur le versant ouest de la ville (dans la pente sous la station de RER). Information non corroborée.
  • Isaac de Benserade (1612-1691), écrivain et dramaturge français du XVIIe siècle a vécu à Gentilly et y est mort.
  • Paul Baudier (1881-1962), peintre, graveur, illustrateur, a habité la commune.
  • James Benenson (1949), sculpteur d'origine américaine naturalisé français, est installé dans la commune.
  • Jacques Chapelle (1721-1773), chimiste, faïencier, céramiste directeur de la faïencerie de Sceaux de 1748 à 1763, né à Gentilly le .
  • Robert Doisneau (1912-1994), photographe, est né à Gentilly en 1912.
  • Akli Tadjer (1954), écrivain, auteur de nombreux romans, a longtemps vécu à Gentilly.
  • Sophie Marceau (1966), actrice, a vécu à Gentilly.
  • Moncef Marzouki (1945), Président de la République tunisienne de 2011 à 2014, exerça en tant que médecin au centre municipal de santé.
  • Raymond Souplex (1901-1972), y est inhumé.
  • Jan Voss (1936), artiste peintre, vit dans la commune depuis 1963.
  • Jorrdee (1992), de son vrai nom Jordan Bourgeois, rappeur français et fondateur du collectif 667, y a vécu.
  • Freeze Corleone (1992), rappeur français et fondateur du collectif 667, y a vécu.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Gentilly (Val-de-Marne) Blason
D'hermine, à la fasce ondée d'azur accompagnée en pointe d'un livre fermé de gueules borduré d'or et chargé d'une lettre B capitale du même ; au chef tiercé en pal, au 1er d'azur, au chevron d'or accompagné de trois croisettes pattées du même, au 2e d'argent, au chevron de gueules accompagné de sept merlettes du même, quatre en chef mises en deux pals et trois en pointe mal ordonnées, au 3e d'azur, au siège antique d'or à l'assise de gueules.
Devise
Gentil soyez, gentil serai.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Iconographie[modifier | modifier le code]

  • n.d - Paysage à Gentilly, gravure de Paul Baudier (1881-1962)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Gentilly » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Gentilly - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Gentilly - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Val-de-Marne » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. La Bièvre Tome II La banlieue de Paris, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-946-X), p. 93.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Gentilly et Paris », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Luxembourg » (commune de Paris) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Cap sur Gentilly 2030 | Ville de Gentilly », sur ville-gentilly.fr (consulté le ).
  18. a b c et d Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
  19. Jean Babelon, L'orfèvrerie française, Paris, Larousse, , 124 p., p. 21.
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  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Gentilly », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
  22. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
  23. Décret no 2015-1665 du relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine.
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  50. Notice EDELINE Hélène (née KLEINHANS Lucienne, Hélène) par Madeleine Fernandez, Claude Pennetier, version mise en ligne le 9 décembre 2008, dernière modification le 22 novembre 2022
  51. Notice LEROUX Carmen (née HAUSS Carmen) par Madeleine Leveau-Fernandez, version mise en ligne le 10 novembre 2009, dernière modification le 22 novembre 2022
  52. Marine Legrand avec Agnès Vives, « Val-de-Marne : la maire de Gentilly, Patricia Tordjman, tourne la page après seize ans à la tête de la ville : La maire communiste, élue depuis 2008, annonce aux habitants sa démission afin de « faire le choix du renouveau » pour la ville. Elle souhaite passer la main à son premier adjoint Fatah Aggoune. Le conseil municipal désignera le nouvel exécutif samedi 2 mars », Le Parisien,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
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  54. Marion Sillion, « Gentilly : élu ce samedi, le nouveau maire Fatah Aggoune promet d’être "à l’écoute et sur le terrain" : Plus de 500 personnes se sont réunies ce samedi matin pour assister à l’élection du successeur de Patricia Tordjman (PCF). Elle avait annoncé sa démission le mois dernier. Son ex-premier adjoint (DVG-Nupes) a été largement élu. », Le Parisien,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
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