Saint-Jean-du-Gard
Saint-Jean-du-Gard | |||||
La commune du point de vue de Saint-Roman. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Michel Ruas 2020-2026 |
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Code postal | 30270 | ||||
Code commune | 30269 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Jeannais | ||||
Population municipale |
2 480 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
2 871 hab. (2013) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 06′ 20″ nord, 3° 53′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 164 m Max. 813 m |
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Superficie | 41,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Jean-du-Gard (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Grand-Combe | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.saintjeandugard.fr/ | ||||
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Saint-Jean-du-Gard est une commune des Cévennes méridionales, située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Gardon de Saint-Jean, le ruisseau de Boisseson, le ruisseau de Brion et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet » et la « vallée du Gardon de Saint-Jean ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-du-Gard est une commune rurale qui compte 2 480 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Jean-du-Gard. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.
Elle est considérée comme la « Perle des Cévennes[1],[2] ». Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.
Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont sur le Gardon, inscrit en 1950, la Tour de l’Horloge, inscrite en 1963, le filature maison Rouge, inscrite en 2003, le monument aux morts, inscrit en 2018 et le Temple Protestant, inscrit en 2019.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.
Saint-Jean-du-Gard est situé au pied de la corniche des Cévennes, dans le Gard non loin d'Alès et de Nîmes, traversé par le Gardon de Saint Jean.
Située au croisement de la Vallée Borgne et de la Vallée française, la commune a une superficie de 4 164 hectares pour une population de 2 696 habitants en 2012[3]. La population peut largement dépasser les 10 000 habitants l'été.
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
- les Fournels
- Falguières
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 0,8 | 3,5 | 6,2 | 9,9 | 13 | 15,4 | 15,3 | 11,4 | 8,8 | 4,1 | 1,3 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,5 | 9,8 | 12,3 | 16,4 | 20,2 | 23 | 22,8 | 18,1 | 14 | 9,1 | 5,9 | 13,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,4 | 12,3 | 16,1 | 18,4 | 23 | 27,4 | 30,6 | 30,3 | 24,7 | 19,2 | 14 | 10,5 | 19,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−10 04.01.1993 |
−12,4 12.02.12 |
−11,1 02.03.05 |
−3,6 08.04.21 |
0 15.05.1995 |
4,9 03.06.06 |
7 07.07.1993 |
6,5 30.08.1998 |
3,8 21.09.17 |
−3,1 25.10.03 |
−8,4 18.11.07 |
−11,5 15.12.01 |
−12,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,9 28.01.08 |
24,3 22.02.19 |
27,5 09.03.00 |
31,4 08.04.11 |
35,4 30.05.01 |
43,4 28.06.19 |
39 21.07.06 |
41,7 12.08.03 |
37,6 03.09.06 |
32,5 11.10.11 |
23,9 04.11.10 |
22 11.12.1994 |
43,4 2019 |
Précipitations (mm) | 124 | 76,5 | 74,2 | 111,2 | 111,1 | 61,8 | 36 | 60,9 | 176,9 | 210,7 | 180,6 | 155,6 | 1 379,5 |
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 3]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[13].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[14],[15].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[17] :
- la « vallée du Gardon de Mialet », d'une superficie de 23 371 ha, abritant des populations de poissons d'intérêt communautaire, notamment le Barbeau méridional (Barbus meridionalis), mais aussi le Castor et l'Écrevisse à pattes blanches[18] ;
- la « vallée du Gardon de Saint-Jean », d'une superficie de 19 020 ha, présentant une variété d’habitats naturels d’intérêt communautaire remarquables (22 génériques dont cinq prioritaires)[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[20] :
- les « crêtes du col Saint-Pierre » (107 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans le Gard et 2 dans la Lozère[21] ;
- la « forêt domaniale des Gardons et versant sud de la montagne de la Vieille Morte » (3 041 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans le Gard et 2 dans la Lozère[22] ;
- le « massif du Bois Nègre et de Bois de Rouville » (1 252 ha), couvrant 4 communes du département[23] ;
- la « vallée du Gardon de Saint-Jean entre Saumane et Saint-Jean-du-Gard » (172 ha), couvrant 5 communes du département[24] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[20] : les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[25].
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-du-Gard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[26],[I 1],[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-du-Gard, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 433 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (3 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-du-Gard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[31], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[32],[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 2002, 2008, 2014, 2015 et 2020[34],[29].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[35]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 976 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 702 sont en en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 2015[29].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-du-Gard est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].
Toponymie
Histoire
Bien que Saint-Jean-du-Gard ait gardé des traces de vie datant du néolithique, comme en témoignent de nombreux dolmens et autres grottes, l'histoire de cette commune commença réellement au XIIe siècle avec la création d'un monastère par les Bénédictins de Saint-Gilles. La première mention de Saint-Jean-du-Gard fut inscrite dans une bulle papale (San Johannis de Gardonnenca cum villa) au début du XIIe siècle.
Tout d'abord dénommée Saint-Jean-de-Gardonnenque, la commune fut très influencée par le protestantisme au XVIe siècle et fut un haut lieu de résistance des Camisards dès 1685, après la révocation de l'édit de Nantes - ce qui en fait la première révolution civile de l'histoire.
Le roi fait élever dès 1703 des fortifications de plus de cinq mètres de hauteur pour empêcher les camisards de communiquer avec la population. On peut voir, aujourd'hui encore, l'ancien tronçon dans la rue des Paillons qui était bordée d'une fortification sur la place Rabaut-Saint-Étienne, face à la rue de Combe d'Ase. Trois grandes portes d'entrée étaient alors érigées ; des vestiges de l'une de ces portes sont encore visibles sur la façade du château de Saint-Jean-du-Gard. Cette résistance dura pratiquement 3 ans, opposant 5 000 camisards à 35 000 dragons de l'armée royale.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brion-du-Gard[39].
La ville connut une grande période de prospérité à partir du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle grâce à l'élevage du ver à soie et la culture du mûrier dont les feuilles permettent de nourrir ce dernier. Au plus fort de cette période la ville ne comptait pas moins de 21 filatures, dont la plus connue reste la filature Maison Rouge. La Maison Rouge ferma en 1965, une cessation d'activité coïncidant avec la fin de cette période de prospérité pour la commune.
À la fin des années 1960, la « vallée des Camisards » où coule le Gardon de Mialet a failli être submergée au lieu-dit La Borie, 3 km en amont de la ville par le « projet de barrage de Saint-Jean-du-Gard » (aménagement écrêteur de crue, d'une hauteur prévue de 60 m, proposé dans le cadre du Plan de défense contre les inondations du Languedoc établi par le service des ponts et chaussées du Gard[40]). Ce projet a été abandonné à la suite d'une forte mobilisation de la population qui y était opposée (mobilisation étudiée par Françoise Clavairolle (2008)[41] qui a dans ce cas repéré quatre types d'argumentaires : écologiques (modifications des températures et taux d'oxygène de l’eau, fragmentation écologique mettant en péril les migrations et les habitats des poissons, menaces pour une biodiversité en partie rare et fragile (castor commun, héron cendré, orchidées et cyclamens[42]), socio-économiques, techniques et symboliques)
La ville de Saint-Jean-du-Gard vit maintenant en grande partie du tourisme. Un train à vapeur parcourt notamment la ligne d' Anduze à Saint-Jean-du-Gard, avec un arrêt à la Bambouseraie, train qui attire chaque année près de 150 000 voyageurs[43].
Héraldique
Les armes de Saint-Jean-du-Gard se blasonnent ainsi : D'azur au soleil non figuré rayonnant d'or, levant sur le versant en barre du mont Brion de pourpre représenté au naturel ; au pont de cinq arches d'argent, maçonné de sable, brochant sur la montagne et posé sur une rivière du champ ; à la tour de l'horloge d'argent posée sur une terrasse du même, ajourée d'une baie géminée de sable et maçonnée du même, brochant sur le tout
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Politique et administration
Saint-Jean-du-Gard a rejoint la Communauté d'agglomération du Grand Alès en septembre 2001.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2021, la commune comptait 2 480 habitants[Note 8], en évolution de −4,98 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vie pratique
Emploi
En 2008, le taux de chômage dans la population active (15-64 ans) est de 9,8 % pour un taux d'activité de 65,6 %. En 1999, le taux de chômage dans la population active était de 20,3 % pour un taux d'activité de 67,8 % (source Insee).
La ville fait de grands efforts pour rééquilibrer l'emploi et l'économie locale, notamment avec le tourisme qui est une valeur sûre, mais aussi en invitant de nouvelles entreprises dans le but de provoquer un renouveau où existait jadis une puissante économie industrielle, centrée sur la soie, qui fut sinistrée dans les années 1970 et 1980.
Associations
Saint-Jean-du-Gard accueil près de 60[48] associations dont l'Ensemble vocal des Cévennes et l'ADMR.
Équipement
- un cinéma
- une médiathèque
- une grande salle polyvalente (Espace Paulhan, Capacité environ 1100 places + terrasse 350 m2)
- Deux salles polyvalentes d'une capacité de 60 places.
Culte
- Temple protestant de Saint-Jean-du-Gard (Église protestante unie de France)[49].
- Église évangélique pentecôtiste Assemblée de Dieu[50]
- Église Évangélique Libre[51]
- Église catholique
Enseignement
- une crèche halte-garderie (inaugurée en 2012)
- une école maternelle
- une école primaire construite en 2007 aux normes environnementales
- le collège Marceau-Lapierre
- le Lycée professionnel d'hôtellerie Marie-Curie (restructuré et agrandi en 2012)
Social
- La Résidence Soubeiran : Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD), en face de la gare.
- L'Oustal : un centre social et socioculturel associatif proposant des activités pour les enfants, les adolescents et les adultes.
- Maison de Santé (inaugurée en 2016[52]).
- Centre Médico-Social dans le centre-ville.
- L'association « Le Merlet » : créée en 1981, simple club de canoë-kayak devenu une structure accueillant plus de 600 enfants et proposant des séjours originaux sur des thèmes faisant le lien entre les activités de pleine nature et le milieu naturel, humain. Depuis 2000, l'association propose des formations professionnelles dans les métiers de l'animation nature (accompagnateur en montagne, moniteur de canoë-kayak, de nage, de randonnée aquatique)[53].
- L'association « À vous de jouer » : ludothèque.
- Un jardin collectif.
Équipements sportifs
- 2 stades de foot
- 2 gymnases
- 3 courts de tennis
- 1 stade athlétisme
- 1 salle de danse
- 1 salle de musculation
- 1 salle de karaté et d'aïkido
- 1 piscine municipale d'été (deux bassins et une pataugeoire)
- 1 skatepark
Transports
Routier
- Réseau de transport en commun NTECC (pour l'agglomération d'Alès, lignes 72 via Anduze et 81 via Mialet ainsi que plusieurs lignes scolaires vers le collège).
- Réseau de transport en commun liO (anciennement Edgard, Service public. Transport départemental vers Nîmes, Ligne 112 et vers St André de Valborgne, Ligne 109).
Ferroviaire
Terminus du Train à vapeur des Cévennes qui amène des touristes d'Anduze.
Projet de restructuration de l'ancienne ligne SNCF fermée dans les années 1970, pour la remettre en circulation avec un TER. le projet entre dans le cadre du désenclavement économique local.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 213 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 388 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 320 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 32 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,8 % | 13,1 % | 16,4 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 410 personnes, parmi lesquelles on compte 69,7 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 16,4 % de chômeurs) et 30,3 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 12]. Elle compte 786 emplois en 2018, contre 972 en 2013 et 904 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 766, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,8 %[I 13].
Sur ces 766 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 454 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 74 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
270 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Jean-du-Gard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 270 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
25 | 9,3 % | (7,9 %) |
Construction | 32 | 11,9 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
97 | 35,9 % | (30 %) |
Information et communication | 4 | 1,5 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 2,2 % | (3 %) |
Activités immobilières | 18 | 6,7 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
31 | 11,5 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
32 | 11,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 25 | 9,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,9 % du nombre total d'établissements de la commune (97 sur les 270 entreprises implantées à Saint-Jean-du-Gard), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :
- Manen, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (7 401 k€)
- Saint Jean Distribution (U Express) grande distribution (5 400 k€)
- André Établissements, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (711 k€)
- Volpelière Frères, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (615 k€)
- Olivier Martel, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (389 k€)
- Créatecno SARL, conception d'ensemble et assemblage sur site industriel d'équipements de contrôle des processus industriels (317 k€)
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 50 | 30 | 28 | 25 |
SAU[Note 15] (ha) | 555 | 430 | 114 | 262 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 30 en 2000 puis à 28 en 2010[57] et enfin à 25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[58],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 555 ha en 1988 à 262 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 11 à 10 ha[57].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le pont Vieux MH : Il s'agît d'un pont en pierre du XVIIIe siècle sur le Gardon. Sa partie centrale a été emportée par la célèbre crue de 1958 mais il a été restauré dans le respect de son aspect originel. Effectivement avant 1958, ce pont avait subi quelques modifications (classé au patrimoine).
- La Tour de l'horloge MH : Cette tour se situe sur la place du marché, elle date du XIIe siècle et elle est classée au patrimoine). C'est le dernier vestige de l'église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au XIIe siècle et consacrée à Saint Jean-Baptiste. Elle fut détruite pendant les guerres de religions, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560[59]. Son campanile en fer forgé abrite une cloche datant de 1520.
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Façade ouest de la tour.
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Vue sud de la tour.
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Vue nord de la tour.
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Vue nord-est de la tour.
- Monument aux morts MH : cette statue a été érigée par souscription publique et inaugurée le . Une citation de Victor Hugo est inscrite « Gloire à notre France éternelle Gloire à ceux qui sont morts pour elle ». Cette statue rend hommage aux militaires français morts pendant la, 1re et 2e Guerre mondiale ainsi qu'aux mort de la guerre d'Indochine (1946-1954) et aux morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc (1952-1962). Elle est inscrite aux monuments historiques en 2018.
- La Filature Maison Rouge MH : dernière filature de France, fermée en 1964. Une relance de l'activité fut tentée dans les années 1980, timide reprise sans succès. Aujourd'hui la Filature est classée au patrimoine ainsi que le parc avec la tour éolienne et le salon de thé. (Projet de restauration de l'édifice pour y installer le nouveau musée)
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-du-Gard construite au XVIIe siècle avec les pierres du Temple protestant démoli sous l'ordre du Roi.
- Maison du chevalier d'Algues.
- Le Temple protestant de Saint-Jean-du-Gard. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2019[60]. Temple inauguré en 1827 à l'architecture néo-classique. Éléments remarquables : son orgue et la charpente en demi-lune supportant le plafond à la Française.
- L'hôtel de Ville : Faisant angle avec la Grand'Rue, c'est l'Hôtel de Ville avec sur la porte d'entrée les armoiries de la ville surmontées de la devise : « Al sourel de la liberta » (« Au soleil de la liberté »).
- Château de Cabrières : XVIIe siècle, reconstruit au XVIIIe siècle ; orangerie XIXe siècle (hôtellerie).
- Château du Maylet.
- Château de Marcassargues : XVIe siècle, restauré : quadrilatère flanqué de 4 tours d'angle circulaires, cour intérieure, fenêtres à meneaux.
- Château de Sueilhes : d'origine XIIIe siècle : tour d'angle, échauguettes.
- Ruines du Calcadis, ancien poste de défense.
- Vestiges d'un oppidum sur la colline de Sueilhes. (un oppidum est la première forme de grande agglomération qui apparurent au IVe siècle av. J.-C. en Gaule).
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Le pont vieux vu de la place Carnot.MH
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La Tour de l'horloge sur la place du marché.MH
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Église Saint-Jean-Baptiste
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Église de Saint-Jean-du-Gard.
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La Fontaine Robert Louis Stevenson
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Le Temple de St Jean du Gard
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Façade de l'Hotel de Ville
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Musée Maison Rouge. MH
- Château de Saint-Jean-du-Gard : reconstruit au XVIe siècle, puis agrandi au XVIIe siècle, ce château a accueilli de nombreux seigneurs et ducs, tel que le maréchal de Thoiras[61].
- Le moulin des Olivettes : ce moulin à huile d'olive date de 1952, mais était initialement installé à Anduze. Abandonné après une période de gel en 1956, il a été remonté à Saint-Jean-du-Gard en 1985 par Henri Geoffray[62]..
- Train à vapeur des Cévennes : il s'agît d'un train touristique exploité depuis 1986 qui transporte des voyageurs de Saint-Jean-du-Gard à Anduze en faisant une halte à la bambouseraie de Prafrance[43].
- Plus de 150 kilomètres de chemins de randonnées dont le chemin de Stevenson (GR70), ou l'ascension du col Saint-Pierre avec son magnifique panorama.
- Maison rouge, Musée des vallées cévenoles : un musée qui présente la culture et les paysages des Cévennes. Entre autres, les vers à soie, les châtaignes et les pélardons y sont présentés sur près de 3 600 m2[63].
- Musée du Désert : à 10 minutes de Saint-Jean-du-Gard, musée retraçant l'histoire des guerres de religions qui ont marqué les Cévennes entre le XVIIe et XVIIIe siècle.
- Grotte de Trabuc : à 10 minutes de Saint-Jean-du-Gard, grotte remarquable connue entre autres pour la salle des "cent mille soldats".
- Bambouseraie de Prafrance : à 10 minutes de Saint-Jean-du-Gard : jardin botanique remarquable unique en Europe, est accessible via le train à vapeur des Cévennes.
Marchés
- Mardi : Le grand marché traditionnel (toute l'année).
- Jeudi : Le marché artisanal nocturne 19 h - 23 h 30 (juillet et août).
- Vendredi : La brocante toute la journée devant la tour de l'horloge (mai à septembre).
- Samedi : Le marché paysan avec les produits locaux (de Pâques à la Toussaint).
Évènements culturels
- Festival ciném'ados : Festival proposant de nombreux films pendant 3 jours au cinéma en mars.
- Association Abraham Mazel : Journées-rencontres du film documentaire luttes et résistances « 1er week-end d'avril ».
- Boulegan à l'ostal : Festival de musiques traditionnelles et populaires, à Pâques[64].
- Festival de musiques Nomadidge : Festival de Didgeridoo, musiques australiennes, et des îles du pacifique (Concerts et Salon) premier week-end de Juillet.
- Association Abraham Mazel : Rencontres universitaires d'été « 1er week-end de juillet ».
- Festival de Théâtre : un festival proposant de nombreuses représentations dans le village ou sur scène. Il a lieu chaque année aux alentours du .
- Journées du patrimoine : le château, le musée sont gratuits, et la filature Maison rouge est ouverte à la visite gratuitement.
- Festibal : Festival proposant de nombreux bals pour le premier week-end des vacances de la Toussaint et aux vacances d'hiver.
- Saint Jean des Arts : Marché-Exposition d'Art Contemporain tous les jeudis de 16 h à minuit du au dans les ruelles du vieux Saint-Jean.
Salons / Foires
- Juillet : Fête du chien, Salon Animalier.
- Juillet : Salon des voitures anciennes et bourse de pièces détachées.
- Novembre : Les Journées de l'Arbre, de la Plante et du Fruit.
- Décembre : Marché de noël des artisans d'art (60 exposants sur 1000m²).
Événements sportifs
- Février : Course de côte régionale du Pont des Abarines.
- Avril : Course de côte internationale du col Saint-Pierre (Championnat d'Europe).
- Mai : FIRA de printemps, festival de la randonnée en Cévennes.
- Juillet : Grand Trail Stevenson ; 3 jours de course à pied sur le chemin de Stevenson.
- Septembre : Rallye régional des Camisards.
- Octobre : FIRA d'Automne, festival de la randonnée en Cévennes.
- Novembre : Cross de la saucisse, étape du challenge Pujazon.
Évènements divers
- Le 13 et : le , pique-nique paysan, retraite aux flambeaux et le soir bal ; le défilé de chars, grand concert gratuit et feu d'artifice.
- Premier week-end d'août : Fête votive, bal tous les soirs, défilé de chars, feux d'artifice et bien sûr manèges tout au long de la fête.
Personnalités liées à la commune
- Le maréchal de Thoiras (1585-1636) (aussi orthographié Toiras), né à Saint-Jean, qui s'illustra sous Louis XIII, notamment dans le siège de La Rochelle et dans les combats contre les Anglais à l'Île de Ré. Sa gloire faisait de l'ombre au Cardinal de Richelieu, qui le déchut en 1633 de la dignité de maréchal de France qui lui avait été conférée en 1630.
- Abraham Mazel (1677-1710), prophète et combattant, est à la fois le premier et le dernier des camisards.
- Pierre Laporte (1680 - 1704), dit Rolland, un des plus célèbres des chefs Camisard.
- Jean Cavalier (1681 - 1704) est le plus célèbre des chefs et prophètes camisards français.
- Elie Lafont (1740 - 1810), général de brigade français durant les guerres de la Révolution et du Premier Empire sous Napoléon Bonaparte.
- Le , l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson acheva à Saint-Jean-du-Gard son périple de douze jours à travers les Cévennes ainsi qu'il le relate dans son Voyage avec un âne dans les Cévennes (1879).
- Joseph Pelet de la Lozère (1785-1871), ministre de l'Instruction publique puis ministre des Finances sous la monarchie de Juillet), né à Saint-Jean.
- Louis-Nathaniel Rossel (1844-1871), ministre délégué à la Guerre de la Commune de Paris (1871) est issu d'une famille protestante républicaine de Saint-Jean-du-Gard et de Nîmes. Le chef de famille, Augustin Rossel, fut maire de cette commune à deux reprises dans la seconde moitié du XIXe siècle.
- Augustine Soubeiran, née en 1933 à Saint-Jean du Gard, directrice de pensionnat en Australie.
- Lionnel Astier, comédien, auteur et metteur en scène, est à l'origine de la pièce La Nuit des Camisards, jouée à Saint-Jean-du-Gard.
- Daniel Bourguet, pasteur, théologien, il vit actuellement non loin de Saint-Jean-du-Gard, ermite retiré dans une vie de prière et de silence. Il est l'ancien Prieur de la Fraternité des Veilleurs.
- Daniel Travier né le 1er juillet 1947 à Saint-Jean-de-Gard, écrivain, fondateur de Maison Rouge-Musée des vallées cévenoles.
Jumelages
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la mairie
- Saint-Jean-du-Gard sur le site de l'Institut géographique national
- saint-jean-du-gard.com visite guidée, un peu d'histoire
- Temple protestant sur le site du Ministère de la culture
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-du-Gard » (consulté le ).
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Autres sources
- « St Jean du Gard, gîtes en Cévennes », sur www.cevennes-vallee-francaise.fr (consulté le ).
- « Vacances Saint Jean du Gard | Activités touristiques à Saint Jean du Gard », sur www.camping-cevennes.info (consulté le ).
- source INSEE
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
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- « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le )
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- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Jean-du-Gard », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101367 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Jean-du-Gard », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- [Avias 1967] J. Avias, « Observations sur une nappe de fissure dans les Gneiss Cévenols à l'occasion des études de reconnaissance du site du barrage de Saint-Jean-Du-Gard (France) », La Houille Blanche, no 1, , p. 47-60 (présentation en ligne, lire en ligne [sur shf-lhb.org], consulté le ).
- [Clavairolle 2008] Françoise Clavairolle, chap. 6 « Habiter les lieux : le rôle de la mémoire », dans Nathalie Blanc et Sophie Bonin, Grands barrages et habitants - Les risques sociaux du développement, Paris, Versailles, éd. de la Maison des Sciences de l'Homme & éd. Quae, (résumé, présentation en ligne), p. 125-140.
- Clavairolle 2008, p. 129.
- Site du Train à Vapeur des Cévennes
- LAURE DUCOS, « Saint-Jean-du-Gard Michel Ruas se lance pour une “autre” politique », Midi libre, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Liste des associations de Saint-Jean-du-Gard
- « Église Protestante Unie de France »
- « Église évangélique A.D.D. d'Ales »
- « Église évangélique libre de Saint-Jean-du-Gard »
- « Inauguration de la Maison de Santé », sur saintjeandugard.fr (consulté le ).
- Le Merlet sur educ-envir.org
- « Entreprises à Saint-Jean-du-Gard », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Jean-du-Gard - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard » (consulté le ).
- D'après les informations de la plaque touristique fixée sur le monument
- « Temple protestant », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Site du château de Saint-Jean-du-Gard
- Site du moulin des olivettes
- « Maison Rouge – Musée des vallées cévenoles », sur www.maisonrouge-musee.fr (consulté le ).
- Site du festival Boulegan a l'Ostal