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Candé

L'église dominant la vieille ville.
L'église dominant la vieille ville.

Candé est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Jusqu'en 2015, la commune est le chef-lieu du canton de Candé. Au dernier recensement de 2012, la commune comptait 2 909 habitants.

Candé fait historiquement partie de l'Anjou. Elle se trouve aux confins occidentaux de la province, face à la Bretagne. La ville est apparue vers l'an mil, c'était alors une place forte sur les Marches de Bretagne. Au cours du Moyen Âge, dotée d'un château et de remparts, elle a connu divers épisodes de l'histoire angevine et bretonne, avant le rattachement de la Bretagne à la France au XVIe siècle. Possédant le titre de baronnie, Candé a été sous l'Ancien Régime une petite ville d'institutions, puisqu'elle possédait un tribunal, un grenier à sel et plusieurs établissements religieux. La ville a aussi longtemps vécu du commerce, grâce à son marché et à sa foire aux bestiaux remontant au XIe siècle, cette dernière ayant disparu en 1990.

Pendant la Révolution, la ville a perdu ses institutions d'Ancien Régime et elle a été touchée par la Chouannerie. Elle s'est progressivement tournée vers la petite industrie au cours du XIXe siècle. Ce secteur, lié à l'agriculture, demeure la principale activité de la ville, à côté du petit commerce. Candé conserve plusieurs traces de son passé, comme plusieurs châteaux, une chapelle du XIIe siècle et un centre ancien fait de rues étroites, de maisons et d'hôtels particuliers typiques des XVIIe et XVIIIe siècles.

Siège de Pouancé (1432)

Château de Pouancé (reproduction d’une gravure de 1694).
Château de Pouancé (reproduction d’une gravure de 1694).

Le siège de Pouancé de 1432 (également appelé troisième siège de Pouancé) est lié au différend qui opposa Jean II d’Alençon à son oncle, Jean V de Bretagne. Il fait suite aux sièges qu’a subis la ville de Pouancé en 1066 et en 1379.

Bien qu’il voit s’affronter Anglais, Bretons et Français dans le contexte de la guerre de Cent Ans, ce conflit trouve son origine dans une dispute familiale de nature financière.

Julien Gracq

Signature autographe de l’auteur
Signature autographe de l’auteur

Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, né le à Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) et mort le à Angers, était un écrivain français.

Si Au château d’Argol, son premier roman, fortement influencé par le romantisme noir et par le surréalisme, avait attiré l’attention d’André Breton, c’est avec Le Rivage des Syrtes, et surtout le spectaculaire refus de son auteur de recevoir le prix Goncourt en 1951, que Julien Gracq s’est fait connaître du public. Reconnaissance paradoxale pour cet écrivain discret qui s’est effacé derrière une œuvre protéiforme et originale, en marge des courants dominants de la littérature de son époque (voire en opposition), qu’il s’agisse de l’existentialisme ou du nouveau roman. Après avoir abandonné l’écriture de fiction, Julien Gracq publie à partir de 1970 des livres qui mélangent bribes d’autobiographie, réflexions sur la littérature et méditations géographiques.

Traduites dans vingt-six langues, étudiées dans des thèses et des colloques, proposées aux concours de l’agrégation, publiées dans la Bibliothèque de la Pléiade, les œuvres de Julien Gracq ont valu à leur auteur une consécration critique presque sans équivalent à son époque.