Wikipédia:Sélection/Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

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Compagnie d'Hasnon

Dans cette pâture se trouve le puits des Près Barrés
Dans cette pâture se trouve le puits des Près Barrés

La Compagnie d'Hasnon est une société de recherche de houille créée en 1837 qui exécute quelques sondages et ouvre sans succès trois fosses en 1839 et 1840 à Hasnon et Wallers, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Elle a également possédé 25 % de la Compagnie de Vicoigne de 1841 à 1843. En février 1843, la troisième fosse tentée est abandonnée. La Compagnie tente fin 1843 et début 1844 deux derniers sondages, mais les résultats ne sont pas probants et les activités cessent en 1845, date à laquelle la Compagnie d'Hasnon cesse d'exister. Inexploitée, la concession est par la suite reprise par la Compagnie des mines d'Anzin, qui avait déjà racheté les parts de la Compagnie de Vicoigne que possédait la Compagnie d'Hasnon en 1843, et laisse la concession en sommeil jusqu'aux alentours de 1875, date à laquelle elle tente, sans succès, d'ouvrir une fosse. Plus aucune autre exploration n'a ensuite eu lieu sur la concession d'Hasnon.

Compagnie des Canonniers de Lille

Photo de la tête de puits
La tête de puits matérialisée « Puits 2 Marchiennes » est la seule trace en surface prouvant qu'il y a eu une exploitation de charbon à Marchiennes.

La Compagnie des Canonniers de Lille est une société de recherche de houille créée en 1833, pendant la fièvre des recherches de charbon, qui a exécuté plusieurs sondages puis ouvert une fosse à Marchiennes, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Son nom fait référence au bataillon des canonniers sédentaires de Lille, célèbre à l'époque pour la part qu'il a prise dans la défense de la ville lors du siège de 1792.

Les premiers sondages sont effectués à Wattignies et Loos, sans succès, puisqu'en dehors du bassin minier. La Compagnie entreprend un autre sondage à Flers, qui est abandonné suite à un éboulement. Pourtant, s'il avait été prolongé de quelques mètres encore, la Compagnie aurait découvert le bassin minier du Pas-de-Calais bien avant la Compagnie des mines de l'Escarpelle, qui l'a découvert en 1846. La Compagnie s'établit ensuite à Marchiennes, là où, en 1752, la Compagnie Wuillaume-Turner avait tenté, sans succès, d'établir une fosse. Plusieurs sondages sont effectués à Marchiennes, puis une fosse, à partir de 1838, d'où plus de 4 000 tonnes d'un charbon de mauvaise qualité ont été extraits. Des sondages ont été faits à Villers-Pol et Jenlain, eux aussi sans succès puisque situés en dehors du bassin minier. En 1850, la Compagnie est liquidée, faute d'avoir pu obtenir une concession, et le puits est serrementé.

Société d'Aix

Louis Belmontet, président de la Société d'Aix.
Louis Belmontet, président de la Société d'Aix.

La Société d'Aix est une compagnie minière qui a exploité la houille à Liévin dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Fondée le 1er janvier 1859, la Société d'Aix effectue plusieurs sondages et avait auparavant commencé le 17 mai 1858 les travaux de creusement d'une fosse d'un diamètre de 4,10 mètres à Liévin. La production est assez satisfaisante : la société produit 66 831 hectolitres en 1861 et 148 300 hectolitres en 1862, soit un ensemble de 215 131 hectolitres. Mais un décret impérial institue le 15 septembre 1862 la concession de Liévin qui interdit de fait la Société d'Aix de poursuivre ses travaux. Elle poursuit cependant l'exploitation de sa fosse jusqu'au 19 février 1863. C'est ce que constate, pour le regretter, un jugement du tribunal de Béthune en date du 1er avril suivant, qui condamne le directeur de cette société à 200 francs d'amende pour « délit d'exploitation d'une mine dont la concession a été accordée à une autre société ». S'ensuivent des procès, qui finalement donnent raison à la Compagnie des mines de Liévin. Celle-ci rachète la fosse et ses dépendances pour 237 977,94 francs en 1868. La Société d'Aix paye ensuite ses créanciers et est liquidée.

Cependant, les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances, et la Compagnie des mines de Liévin abandonne la fosse en 1876. Cette dernière est réutilisée en 1904 pour assurer l'aérage de la fosse no 5 - 5 bis de Liévin. Des cités-jardins sont construites autour de la fosse. C'est le seul puits de la Compagnie à ne pas avoir été détruit durant la Première Guerre mondiale. La fosse cesse l'aérage des travaux des autres fosses en 1936, date à laquelle ses 601,50 mètres sont remblayés. Les installations sont ensuite démolies. Le coron construit par la Société d'Aix est détruit en 1985. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits et y installe un exutoire de grisou, le puits est sous surveillance du BRGM.

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Compagnie des mines de la Lys-Supérieure

Les bureaux de la fosse n° 1 - 1 bis en 2011.
Les bureaux de la fosse n° 1 - 1 bis en 2011.

La Compagnie des mines de la Lys-Supérieure, aussi connue sous le nom de Compagnie des mines de Fléchinelle, est une compagnie minière qui a exploité la houille dans le hameau de Fléchinelle à Enquin-les-Mines dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La société est crée en octobre 1852, et commence par effectuer plusieurs sondages.

Elle commence les travaux de la fosse de Fléchinelle le 22 décembre 1855, et fait une demande de concession à partir de 1856. Celle-ci est instituée par un décret du 31 août 1858 avec une superficie de 376 hectares. La fosse produit 3 926 tonnes en 1858, année de sa mise en service. À la suite de sondages exécutés en dehors de son périmètre primitif, la Compagnie obtient, par décret du 16 juillet 1863, une extension de 157 hectares, ce qui porte l'étendue de la concession de Fléchinelle à 533 hectares. Il s'agit de la concession la plus occidentale du bassin minier hors Boulonnais.

La production trop faible de la Compagnie l'amène à la faillite en 1884. M. Ridoux tente de reprendre l'exploitation en créant la Société Anonyme des Mines de Fléchinelle-Auchy-au-Bois et Lières, mais il est amené à la faillite en 1894. C'est la Compagnie des mines de Ligny-les-Aire qui reprend l'exploitation des concessions de Fléchinelle et d'Auchy-au-Bois. Elle ouvre un nouveau puits (no 1 bis) à côté de celui de la fosse de Fléchinelle, et effectue d'autres ouvertures dans la concession d'Auchy-au-Bois. L'extraction dans la concession cesse en 1929 avec la fermeture de la fosse no 1 - 1 bis, mais la Compagnie de Ligny-les-Aire est nationalisée en 1946 et intègre le Groupe d'Auchel. Le gisement trop accidenté et la faible production entraînent la fermeture des fosses en 1951.

Bien que les installations productives aient été détruites, il subsiste des bâtiments annexes, ainsi que les corons et les terrils nos 244 et 245, dont le premier, conique, se voit à des kilomètres.

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Compagnie des mines de Douvrin

La fosse construite par la Compagnie des mines de Douvrin telle qu'elle existait encore avant la Première Guerre mondiale. Lorsqu'elle a été reconstruite, elle l'a été dans le style architectural de la Compagnie des mines de Lens.
La fosse construite par la Compagnie des mines de Douvrin telle qu'elle existait encore avant la Première Guerre mondiale. Lorsqu'elle a été reconstruite, elle l'a été dans le style architectural de la Compagnie des mines de Lens.

La Compagnie des mines de Douvrin est une compagnie minière qui a exploité la houille à Haisnes dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La société est fondée le 16 juillet 1855. Elle effectue cette année là deux sondages à Houdain et Divion, au sud de la concession de la Compagnie des mines de Bruay. Infructueux, ces sondages sont abandonnés et la société en effectue un nouveau à Bouvigny-Boyeffles, au sud de la concession de la Compagnie des mines de Nœux. Ce sondage met en évidence la présence de houille, mais la société reporte ses recherches au nord des concessions Lens et Grenay car la Compagnie de Nœux va recevoir une extension de concession englobant Bouvigny-Boyeffles. Des sondages sont entrepris à Salomé, Douvrin, Auchy-les-Mines et Haisnes.

C'est dans cette dernière commune que la société ouvre une fosse en 1859. La Société d'Houdain se transforme en Compagnie des mines de Douvrin le 10 septembre 1861. Après bien des péripéties, la Compagnie obtient sa concession le 18 mars 1863. Le même jour, la Compagnie des mines de Meurchin reçoit une extension de 138 hectares. La situation financière de la Compagnie est vraiment mauvaise. De 1861 à 1865, seulement 12 642 tonnes de houille ont été produites, à cause de veines peu productives, mais aussi à cause du retard quant à l'attribution de la concession.

La production augmente en 1866 mais redescend à partir de 1870, la situation de la société se dégrade encore plus : le passif de la compagnie est beaucoup trop élevé par rapport aux ressources qu'elle peut tirer de sa fosse ; de plus, la société ne parvient pas à placer les nouvelles actions et obligations qu'elle émet, notamment à cause de sa mauvaise réputation. Des lettres conseillent aux administrateurs de tromper les éventuels actionnaires.

Un jugement du tribunal de Béthune, du 9 décembre 1869, déclare la dissolution de la Société de Douvrin, et nomme trois liquidateurs. Sur la requête de ces derniers, le même tribunal par jugement du 18 juillet 1873, ordonne la mise en vente, par adjudication publique, sur la mise à prix de 300 000 francs, de tous les immeubles de la société. Une première adjudication a lieu le 6 septembre 1873, au prix de 360 000 francs, en faveur de 40 porteurs d'obligations. Mais, le 13 du même mois, il est mis une surenchère de 65 000 francs. L'adjudication définitive est prononcée à la barre du tribunal de Béthune le 3 octobre 1873, après plusieurs enchères successives, au profit de la Compagnie des mines de Lens, moyennant le prix de 500 000 francs. Un décret du 5 mars 1875 autorise cette Compagnie à intégrer à sa concession primitive la concession de Douvrin.

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Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois

À la fin des années 1920, la fosse n° 2 de la Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois est reprise après plus de quarante ans d'abandon afin de servir d'aérage à la nouvelle fosse n° 3 construite par la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire. Elle est alors numérotée 3 bis.
À la fin des années 1920, la fosse n° 2 de la Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois est reprise après plus de quarante ans d'abandon afin de servir d'aérage à la nouvelle fosse n° 3 construite par la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire. Elle est alors numérotée 3 bis.

La Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois est une compagnie minière qui a exploité la houille à Lières, Auchy-au-Bois et Ames à l'extrême ouest du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Elle ouvre sa première fosse dite no 1 en 1856, après avoir effectué plusieurs sondages, et commence à produire en 1859. La fosse no 2 est commencée en 1862, mais, dès son ouverture, la production n'augmente pas beaucoup. Le , un coup de grisou entraîne la mort de sept personnes et l'inondation du puits no 2, ainsi que de ses travaux. Un puits no 3 est commencé en juin 1874 et commence à produire en 1877. L'année précédente, une fosse no 4 avait été tentée, mais le puits fut abandonné à la profondeur de 37 mètres en raison de la crise industrielle.

Le gisement est mauvais, et la faible production ne permet pas à la Compagnie de rembourser ses dettes. Le puits no 1 est arrêté en 1881, le puits no 2 quatre ans plus tard. Le puits no 3 est alors le seul à assurer l'extraction, mais la Compagnie est liquidée en 1886. Le gisement de la concession d'Auchy-au-Bois est alors repris par la Compagnie des mines de Lières, qui fait faillite en 1894, puis par la Compagnie des mines de Ligny-les-Aire qui reprend aussi l'extraction sur la concession de Fléchinelle. Elle creuse alors quatre nouveaux puits (nos 1 bis, 2, 2 bis et 3) puis reprend l'ancienne fosse no 2 en 1927 afin d'assurer l'aérage de son nouveau puits no 3. Elle est nationalisée en 1946 et intègre le Groupe d'Auchel. Mais le gisement est pauvre et accidenté, et l'extraction est arrêtée en 1950 sur la concession d'Auchy-au-Bois.

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Fosse n° 11 - 19 des mines de Lens

La fosse n° 11 - 19 des mines de Lens vue depuis ses terrils. On aperçoit en arrière-plan une partie de ses cités.
La fosse n° 11 - 19 des mines de Lens vue depuis ses terrils. On aperçoit en arrière-plan une partie de ses cités.

La fosse no 11 - 19, dite Saint-Pierre ou Pierre Destombes, est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Le puits no 11 est commencé en 1891 ou 1893 par la Compagnie des mines de Lens, près des limites avec la commune de Lens. En 1909, le puits d'aérage no 11 bis est mis en service sur un autre carreau, plus à l'ouest. Des cités, des écoles et une église, sont édifiés à proximité de la fosse, sur les communes de Lens, Liévin et Loos-en-Gohelle.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits no 19 est commencé en 1954, et commence à extraire en 1960. La fosse devient alors siège de concentration. Le puits no 19 ne possède pas de chevalement, mais une tour d'extraction en béton, haute de 66 mètres, similaire à celle de la fosse no 10 du Groupe d'Oignies et celles de la fosse Barrois des mines d'Aniche.

Dès 1960, les fosses nos 2 - 2 bis, 3 - 3 bis, 4 et 9 sont concentrées sur le 11 - 19, en 1966, la fosse no 12, puis en 1973, la fosse no 7 - 7 bis. La production de toutes ces fosses remonte alors par les deux puits, c'est à cette date que les trois terrils prennent de l'importance. Les puits de service d'aérage puis de service ferment peu à peu, et la fosse no 11 - 19 ferme le . Les puits sont remblayés en 1987. La même année, l'église est détruite.

Alors que le lavoir et le triage sont détruits, les installations principales sont conservées, et rénovées. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 11 et 19. Les terrils nos 74, 74A et 74B sont conservés, et les cités ont été en grande partie rénovées. La fosse est maintenant, avec la fosse Delloye, la fosse no  9 - 9 bis, et la fosse Arenberg, un des quatre principaux sites conservés, et un des sites majeurs du bassin minier. La salle d'œuvre paroissiales Saint-Pierre, les écoles et le dispensaire sont inscrits aux monuments historiques le , et la fosse est classée par arrêté du , son inscription étant intervenu le 6 mai 1992.

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Fosse Arenberg

Les trois chevalements de la fosse Arenberg des mines d'Anzin.
Les trois chevalements de la fosse Arenberg des mines d'Anzin.

La fosse Arenberg (souvent écrit à tort Aremberg) ou Auguste d'Arenberg de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Wallers. Les puits Arenberg nos 1 et 2 sont commencés en 1900 au nord-est de la commune, dans une partie encore inexploitée de la concession d'Anzin. Le puits no 1 est un puits d'extraction, le no 2 un puits d'aérage. La fosse commence à extraire en , elle est baptisée en l'honneur d'Auguste Louis Albéric d'Arenberg, administrateur de la Compagnie d'Anzin. Très vite, elle devient un des sièges d'extraction les plus important de la compagnie. Des cités, avec écoles, école ménagère, église, salle des fêtes... sont édifiées autour de la fosse. En 1936, le puits no 1 est doté d'un nouveau chevalement qui surplombe l'ancien. Le terril conique no 160, Arenberg, prend de la hauteur.

La Compagnie des mines d'Anzin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. La fosse est choisie pour devenir l'un des plus grands sièges de concentration du bassin minier. À ce titre, le puits à double-compartiments no 3 - 4 est commencé en 1954, et est doté d'installations modernes. Un lavoir est implanté à l'ouest du carreau de fosse. Le nouveau puits est mis en service le . Les déchets sont emmenés sur un terril plat no 171, Mare à Goriaux. La crise pétrolière donne à la fosse quelques années de fonctionnement en plus. Le terril conique no 160 commence à être exploité en 1980. Un tunnelier est mis en service le , outre le percement des bowettes, il a surtout l'utilité de faire des essais en vue du creusement du tunnel sous la Manche. L'extraction cesse à la fin du mois de . Les installations ont ensuite été sauvées grâce au tournage du film Germinal. Les premières mesures de protection datent de 1992.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1, 2 et 3 - 4, et y installe des exutoires de grisou. La salle des fêtes et l'école ménagère sont inscrites aux monuments historiques en , la fosse est classée le , quelques années après sa rénovation complète.

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Fosse n° 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin

Vue de la fosse n° 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin dans les années 1930. Le plus haut chevalement a été conservé et inscrit aux monuments historiques le 25 novembre 2009.
Vue de la fosse n° 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin dans les années 1930. Le plus haut chevalement a été conservé et inscrit aux monuments historiques le 25 novembre 2009.

La fosse no 1 - 1 bis - 1 ter de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Le puits no 1 est le premier de la nouvelle compagnie, il est commencé la même année que la fosse de la Société d'Aix, et un an et demi avant la fosse no 3 de la Compagnie des mines de Lens. La fosse commence à produire peu en 1860, ce n'est que huit ans plus tard que la production augmente, suite à l'approfondissement du puits.

Un puits no 5, par la suite appelé 1 bis, est ajouté en 1874 près du premier puits. La production de la fosse atteint 350 000 tonnes en 1880. Un puits d'aérage no 1 ter est ajouté en 1875 ou 1901 à la fosse no 1 - 1 bis. Cette dernière est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle est ensuite reconstruite, et ses cités sont agrandies.

La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 1 - 1 bis - 1 ter est concentrée sur la fosse no 6 - 6 bis sise à Angres, et cesse d'extraire en 1955. Le puits no 1 est remblayé en 1966, et son chevalement détruit onze ans plus tard. Les puits nos 1 bis et 1 ter sont remblayés en 1979, et les installations, à l'exception du chevalement du puits no 1 bis, détruites quelques années plus tard. Un centre commercial est installé sur le carreau de fosse.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1, 1 bis et 1 ter. Le , le chevalement du puits no 1 bis est inscrit aux monuments historiques.

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Centre historique minier de Lewarde

La fosse Delloye en 2011. Le puits Delloye n° 2 est à gauche, Delloye n° 1 est à droite.
La fosse Delloye en 2011. Le puits Delloye n° 2 est à gauche, Delloye n° 1 est à droite.

La fosse Delloye ou Joseph Delloye de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lewarde. Après treize ans de fermeture, le site est devenu le Centre historique minier de Lewarde. La fosse est commencée en 1911, à la même période que les fosses Bernard, Lemay et Bonnel. La fonçage du puits Delloye est interrompu par la Première Guerre mondiale. Les travaux ne reprennent qu'en 1921, et le puits est mis en service en 1927, lorsqu'il a atteint la profondeur de 360 mètres. À cette date, le puits Delloye no 2 est commencé à quelques décamètres au nord, et commence à extraire en 1932, un an après la mise en service de la fosse Barrois, la dernière des mines d'Aniche. Les puits assurent l'aérage, le service, et l'extraction.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. Des cités de taille relativement modeste sont alors construites, la Compagnie d'Aniche n'en ayant pas bâti. La fosse Vuillemin est concentrée sur la fosse Delloye en 1955, ainsi que Sébastopol, son puits d'aérage. Des études sont menées sur le gisement, mais il s'avère que celui-ci n'est plus rentable à exploiter, la fosse ferme en 1971. À cette date, les seules fosses encore ouvertes sont celles appartenant aux concentrations Gayant et Barrois pour la concession d'Aniche, et no 9 de la concession de l'Escarpelle, en ce qui concerne le Groupe de Douai.

En 1973, les Houillères décident de créer un musée de la mine sous l'impulsion de Monsieur Alexis Detruys, Secrétaire Général du Bassin du Nord-Pas-de-Calais, et le site de la fosse Delloye est choisi. Le centre historique minier ouvre ses portes en 1984. La fosse Delloye constitue avec la fosse Arenberg, la fosse no 11 - 19 et la fosse no 9 - 9 bis, un des sites majeurs de la mémoire du bassin minier. D'autres fosses, plus modestes, ont également été conservées : la fosse no 6 des mines de Lens, la fosse no 13 bis des mines de Lens, la fosse no 2 des mines de Flines, et la fosse no 2 des mines de Marles. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Delloye nos 1 et 2, et y installe des exutoires de grisou. Outre la fosse, il subsiste également la base des terrils cavaliers nos 220 et 220A, et les cités, typiques de l'époque post-Nationalisation. En plus de présenter au public toutes les installations d'une fosse du XXe siècle, y compris des galeries reconstituées, le Centre historique minier possède également 2 700 mètres linéaires d'archives, parmi lesquelles on trouve 7 000 ouvrages, 550 000 documents photographiques, 500 films, 350 vidéogrammes et 300 enregistrements sonores. Le 21 septembre 2009, les installations de surface sont classées aux monuments historiques. La fosse Delloye a été inscrite le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 2 des mines de Marles

Le chevalement du puits n° 2 de la Compagnie des mines de Marles en 2011.
Le chevalement du puits n° 2 de la Compagnie des mines de Marles en 2011.

La fosse no 2 dite Saint-Émile ou Émile Rainbeaux de la Compagnie des mines de Marles est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Marles-les-Mines. Un puits no 1 est foncé à partir de 1853, l'eau désagrège le terrain et le cuvelage s'effondre en juin 1854. Un puits no 2 est entrepris à cinquante mètres au sud-est à partir de , et bien que le passage du niveau d'eau présente de grande difficultés, la base du cuvelage est établie le 15 octobre 1856 dans le terrain houiller à la profondeur de 83 mètres. La fosse commence à produire en 1858, et est rapidement très productive.

Le , à huit heures du matin, un fort mouvement se manifeste dans le cuvelage, vers la profondeur de 56 mètres. À neuf heures et demie, trois pièces de cuvelage se détachent, livrant passage à un torrent d'eau. Les travaux de consolidation entrepris deviennent de moins en moins efficaces. Dans la nuit du 2 ou 3 mai, toutes les maçonneries d'alentour, une partie du bâtiment des chaudières, situé à côté, ont été renversées ; le bâtiment en planches du puits s'écroule ; la charpente des molettes, le cylindre d'épuisement et tous les engins, placés au-dessous, disparaissent en quelques instants. En même temps, un vaste cratère d'éboulement de trente à 35 mètres de diamètre et de dix à onze mètres de profondeur s'ouvre dans le sol autour de l'axe du puits. Le sol lui-même se fissure tout autour de ce cratère jusqu'à dix ou quinze mètres au-delà de ses bords. Une demi-heure environ, à la suite de l'éboulement de la tête du puits, le bâtiment de la machine d'extraction s'écroule à son tour presque complètement, en déterminant la rupture d'un certain nombre de pièces de cette machine, telles que les colonnes, les entablements et les tuyaux à vapeur.

La fosse est alors laissée à l'abandon, aucun procédé connu ne pouvant la remettre en état de marche. En 1875, un certain nombre d'intéressés de la société veulent rouvrir la fosse, mais la réponse des ingénieurs est complètement défavorable à la reprise du puits. Sur les 2 990 hectares de sa concession, 840 hectares sont abandonnés, par peur des venues d'eau dans les chantiers des autres fosses. En 1907, la Compagnie de Marles reprend la fosse, grâce aux nouveaux procédés de la technique, la fosse est de nouveau fonctionnelle en 1908, mais elle est laissée en sommeil jusqu'en 1917, entretemps l'aérage de la fosse no 2 bis nouvellement créée à 830 mètres au sud-sud-ouest. Un puits no 2 ter lui est ajouté à partir de 1917. La fosse no 2 assure ensuite le service et l'aérage.

La Compagnie des mines de Marles est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. Pendant les travaux de modernisation de la fosse no 2 bis - 2 ter, la fosse no 2 est remise en extraction. La concentration remonte sa dernière berline le , tous les puits sont remblayés cette année là, y compris le no 2, profond de 506 mètres. Son chevalement et sa machine d'extraction ont été conservés.

Le carreau de fosse est aménagé en espace vert. Le chevalement du puits no 2 et les parties anciennes du bâtiment de la machine d'extraction sont inscrits aux monuments historiques depuis le 6 mai 1992. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2.

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Fosse n° 2 bis - 2 ter des mines de Marles

La fosse n° 2 bis - 2 ter modernisée.
La fosse n° 2 bis - 2 ter modernisée.

La fosse no 2 bis - 2 ter de la Compagnie des mines de Marles est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Marles-les-Mines. Le puits no 2 bis est commencé en , deux ans après que le puits de la fosse no 2, sis 830 mètres au nord, a été remis en service, après plus de quarante ans d'abandon. La fosse no 2 bis commence à extraire en , et cette même année, un puits no 2 ter lui est ajouté, à 75 mètres au sud-ouest. Celui-ci est opérationnel en 1921. En parallèle, des immenses cités, des écoles et une église sont construites. La fosse est située le long de la ligne de Fives à Abbeville.

La Compagnie des mines de Marles est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. La fosse est modernisée au début des années 1950 et pour ainsi dire totalement reconstruite. Les terrils nos 4 et 22, 2 bis d'Auchel Est et 2 bis d'Auchel ancien, prennent de la hauteur. Des habitations sont rajoutées dans les cités. Dans les années 1960, la fosse no 2 - 2 bis concentre l'extraction des fosses nos 3 - 3 bis - 3 ter et 6 bis - 6 ter en 1961, puis de la fosse no 5 - 5 bis - 5 ter deux ans plus tard. Entretemps, en 1962, le puits no 2 bis est approfondi à 800 mètres, et un nouvel accrochage est ouvert à 790 mètres, mais le gisement est moins riche que prévu, et la production décroît d'années en années. La dernière gaillette est extraite le . Les puits nos 2, 2 bis et 2 ter, respectivement profonds de 506, 825 et 647 mètres sont remblayés en 1974. Les chevalements des puits nos 2 bis et 2 ter sont détruits en 1977 et 1978.

Le carreau de fosse est occupé par l'usine Faurecia, un espace vert a pris la place du lavoir. Les terrils nos 4 et 22 sont exploités jusque dans les années 1990, le terril no 4 est de nouveau exploité à la fin des années 2000. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 2 bis et 2 ter. Les cités ont été rénovées, mais certaines habitations sont détruites au début des années 2010.

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Fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Marles

La fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Marles.
La fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Marles.

La fosse no 3 - 3 bis - 3 ter dite Saint-Firmin et Saint-Abel ou de la Direction de la Compagnie des mines de Marles est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Auchel. La fosse no 3 est commencée en 1863, et les travaux de son puits sont terminés en 1865. La fosse est mise en production l'année suivante, lorsque le puits de la fosse no 2 s'est effondré. La fosse no 3 a permis à la Compagnie de Marles de perdurer. Très vite, la production de la fosse no 3 dépasse les espérances. Un puits no 3 bis, ou Saint-Abel, est commencé en février ou en . Parallèlement, des cités sont édifiées, ainsi que des terrils. Le puits no 3 ter est commencé en 1922.

La Compagnie des mines de Marles est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. L'extraction est assurée par les puits nos 3 et 3 ter, alors que le puits no 3 bis est affecté à l'aérage. Les puits d'extraction sont approfondis en 1961. Après avoir été concentrée sur la fosse no 2 bis - 2 ter en 1962, la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter cesse d'extraire. Les puits nos 3, 3 bis et 3 ter sont respectivement remblayés en 1963, 1966 et 1965. Le chevalement du puits no 3 ter a après la fermeture de la fosse été remonté sur le puits no 8 de la fosse no 8 - 8 bis des mines de Dourges à Évin-Malmaison.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3, 3 bis et 3 ter. Une partie des cités a été détruite, l'autre a été rénovée. Les terrils nos 13 et 23, à l'origine coniques, sont exploités, le terril no 8 est un cavalier minier.

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Fosse n° 5 - 5 bis - 5 ter des mines de Marles

La fosse n° 5 - 5 bis - 5 ter des mines de Marles.
La fosse n° 5 - 5 bis - 5 ter des mines de Marles.

La fosse no 5 - 5 bis - 5 ter dite Saint-Augustin ou de la Vallée Carreau de la Compagnie des mines de Marles est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Auchel. Deux puits jumeaux nos 5 et 5 bis sont ouverts en . La fosse commence à extraire en . Le grisou y fait son apparition pour la première fois dans les travaux de la compagnie en 1878. Des cités sont construites, et un terril conique est édifié à l'est du carreau. Le puits no 5 ter est commencé en mais fonctionnel seulement à partir de .

La Compagnie des mines de Marles est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. La fosse no 5 - 5 bis - 5 ter est concentrée sur la fosse no 2 bis - 2 ter en 1963, elle cesse alors d'extraire. Les puits nos 5 bis et 5 sont respectivement remblayés en 1967 et 1969, le puits no 5 ter, seul conservé en activité depuis la concentration pour le retour d'air et le service cesse de fonctionner en 1971 et est remblayé la même année. Son chevalement est détruit en 1976

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5, 5 bis et 5 ter. Il ne reste rien de la fosse, mais ses cités ont été rénovées, et son terril no 14, 5 d'Auchel, est un des terrils majeurs du bassin minier.

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Fosse n° 6 bis - 6 ter des mines de Marles

La fosse n° 6 bis - 6 ter des mines de Marles vers 1930.
La fosse n° 6 bis - 6 ter des mines de Marles vers 1930.

La fosse no 6 bis - 6 ter de la Compagnie des mines de Marles est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Calonne-Ricouart. Le puits no 6 est commencé en peu avant la mise en service de la fosse no 6 et à 500 mètres au nord-nord-est de celle-ci. L'extraction commence en 1912. Huit ans plus tard, le puits no 6 ter est commencé sur le même carreau cent mètres au nord et commence à produire en 1924. De vastes cités sont construites près de la fosse, ainsi que des écoles et une chapelle. La fosse est située le long de la ligne de Fives à Abbeville.

La Compagnie des mines de Marles est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. Les puits sont approfondis en 1960, et la fosse est concentrée avec son puits d'aérage no 6 sur la fosse no 2 - 2 bis en 1961. La fosse cesse alors d'extraire, le puits no 6 est remblayé en 1966, le puits no 6 ter est en revanche conservé pour le retour d'air, et ferme en même temps que la concentration en 1974. Il est remblayé la même année.

Le terril conique no 15, 6 d'Auchel, alors en cours d'exploitation, explose le , vers une heure du matin et cause la mort de six personnes dans les cités, ainsi que d'importantes destructions. À la fin du XXe siècle, la chapelle est détruite, ainsi que les cités comprises entre le terril no 15 et la concentration et les terrils de la fosse no 2 bis - 2 ter. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 6 bis et 6 ter. Le carreau de fosse est devenu un centre équestre. Dans les années 2010, une partie des cités est détruite, et l'exploitation du terril se termine.

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Fosse Barrois

Vue aérienne de la fosse Barrois (au premier plan) et se son lavoir (en arrière plan).
Vue aérienne de la fosse Barrois (au premier plan) et se son lavoir (en arrière plan).

La fosse Barrois ou Charles Barrois de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Pecquencourt. La fosse est baptisée en l'honneur du géologue Charles Barrois. Les puits sont commencés en 1927 et 1928. La fosse commence à produire en 1931, il s'agit de la dernière fosse construite par la Compagnie des mines d'Aniche, mais aussi de la dernière à fermer. Des cités, des écoles et une église sont construits à proximité de la fosse.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. Grâce au diamètre de ses puits de 5,10 mètres, et se position centrale au nord de la concession, la fosse est choisie une dizaine d'années plus tard pour devenir, avec les fosses Gayant et no 9 de l'Escarpelle, les sièges de concentration du Groupe de Douai. La tour du puits Barrois no 1 est construite par dessus l'ancien chevalement en 1957, celle du puits Barrois no 2 cinq ans plus tard. La fosse Lemay est concentrée en 1964, la fosse Bonnel l'année suivante.

Un nouvel étage est préparé à partir de 1969, et commence à être exploité en 1972. En 1978, suite à la fermeture de la concentration Gayant, la fosse Déjardin est concentrée sur la fosse Barrois. La production est réduite dans les années 1980. La fosse ferme le , les puits de la concentration sont remblayés en 1985. Le lavoir continue de fonctionner jusque la fin de la décennie en retraitant les terrils aux alentours. Les tours d'extraction sont détruites en juin et .

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Barrois nos 1 et 2. Les seuls bâtiments subsistants sont le logement du concierge, les bureaux, et les ateliers. Les cités ont été rénovées. Les terrils cavaliers nos 250, 253 et 256 sont des sentiers de promenade, le terril no 143A une zone naturelle protégée, comme le terril no 143, qui accueille en plus une station d'épuration expérimentale. Une zone industrielle est en préparation sur le carreau de fosse en 2010 et 2011.

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Fosse Gayant

Vue de la fosse Gayant vers 1975 depuis des corons aujourd'hui disparus.
Vue de la fosse Gayant vers 1975 depuis des corons aujourd'hui disparus.

La fosse Gayant de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Waziers. Peu après la découverte de la houille à Roost-Warendin par la Compagnie des mines de l'Escarpelle à sa fosse no 1, le , la Compagnie d'Aniche décide de creuser une fosse dans la partie occidentale de sa concession, près de Douai. Le premier puits est abandonné à l'état d'avaleresse à la profondeur de vingt mètres, à cause de l'abondance des eaux. La cokerie est mise en service en 1899. Des cités sont bâties à proximité de la fosse. Un autre puits est mis en chantier à proximité, au diamètre de 5,10 mètres, et commence à extraire en 1855 ou 1856. Un troisième puits, Gayant no 2, est entrepris en 1907.

La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite avec des installations plus modernes. La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. Elle est alors complètement modernisée au début des années 1950. Les nouveaux chevalements sont hauts respectivement de 47,37 et 57,10 mètres. Les lavoirs et la cokerie sont modernisés. La fosse devient un siège de concentration, et dispose d'installations modernes, et concentre les productions de plusieurs fosses dont la plus éloignée est à 4 750 mètres. Dans la décennie, les fosses Saint René, Dechy, Notre Dame, Puits du Midi et 5 sont concentrées. En 1960, Gayant cesse d'exploiter le gisement de la fosse no 5, et concentre alors la fosse Déjardin.

La fosse cesse de produire en 1978, les fosses Dechy et Notre Dame ferment, alors que la fosse Déjardin est concentrée sur la fosse Barrois. La fosse Gayant est détruite au début des années 1980, en même temps que la cokerie et les lavoirs. Le chevalement du puits no 2 est détruit le à 15 h 35, celui du puits no 1 le à 16 h 5.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Gayant nos 1 et 2. Un sondage de décompression est installé sur le puits no 1. Seuls trois bâtiments de la fosse existent encore : les lavabos, les bureaux et l'atelier-magasin, tous ont été construits avant la Nationalisation. De nombreuses habitations, les plus anciennes, sont détruites ou en voie de l'être dans les cités minières.

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Fosse Notre Dame

La fosse Notre Dame en novembre 1977.
La fosse Notre Dame en novembre 1977.

La fosse Notre Dame de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Waziers. Les travaux de fonçage commencent en 1856, lorsque la fosse Gayant toute proche commence à produire. La fosse Notre Dame commence à produire en 1860. La fosse est riche et productive d'après Émile Vuillemin, qui précise en 1878 que la fosse a produit 1 465 000 tonnes de houille depuis sa mise en service.

Un second puits est ajouté à partir de 1905, c'est également à cette époque qu'est ajouté un second puits productif à la fosse Gayant. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Après sa reconstruction, des cités sont construites à proximité de la fosse, ainsi que des écoles et une église.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. la fosse Notre Dame est concentrée sur la fosse Gayant en 1953. Dès lors, le puits Notre Dame no 1 cesse toute activité, alors que le puits no 2 assure le retour d'air et le service pour la concentration. Il est approfondi en 1964 à 777 mètres et doté d'un nouveau chevalement à molettes superposées, l'ancien ne suffisant plus face à la profondeur du puits. La fosse cesse toute activité en 1977, la concentration Gayant le . Les puits profonds de 542 et 834 mètres sont remblayés en 1978, et les chevalements respectivement détruits en octobre et .

Le site est reconverti en entrepôts de logistique. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Notre Dame nos 1 et 2, et y installe des exutoires de grisou. De nombreux bâtiments existent encore, ainsi que le terril cavalier no 252, les cités (bien que quelques rues aient été démolies), l'église Notre-Dame des Mineurs, et les écoles. En 2009, le centre médical et les écoles sont inscrits aux monuments historiques, les presbytères français et polonais le sont en 2010, l'église Notre-Dame des Mineurs est classée la même année.

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Fosse n° 3 - 15 des mines de Courrières

Vue aérienne de la fosse n° 3 - 15. Une partie des cités est visible en arrière-plan.
Vue aérienne de la fosse n° 3 - 15. Une partie des cités est visible en arrière-plan.

La fosse no 3 - 15 dite Charles Boca ou fosse de Méricourt de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Méricourt. La fosse no 3 est commencée en , deux ans après la mise en service de la fosse no 2, et entre en exploitation en 1860 ou 1861. Son ouverture permet à la compagnie d'augmenter sensiblement la production, l'écoulement des produits est facilité par l'ouverture de la ligne de Lens à Ostricourt qui passe au sud de la fosse. Des cités sont établies à proximité de la fosse. Le puits no 15 est commencé en 1905 ou 1906. La Catastrophe de Courrières se produit le . Sur 666 mineurs descendus, 507 sont manquants. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 3 - 15 est modernisée à partir de 1953. La fosse no 4 - 11 est concentrée en 1954, et ferme. En 1963, un projet vise à construire sur le site un troisième puits doté d'une tour d'extraction, mais il est abandonné. Les fosses nos 6 - 14 et 5 - 12 sont respectivement concentrées en 1965 et 1969. Les puits nos 3 et 15 sont ravalés à 750 mètres en 1970. L'année suivante, le puits no 15 est modernisé et doté du chevalement du puits no 6 bis de la fosse no 6 - 6 bis des mines de Liévin, ainsi que de sa machine d'extraction. La fosse cesse d'extraire jusqu'en 1983, date à laquelle la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt reprend l'exploitation. Le puits no 15 est alors remblayé, le puits no 3 l'est cinq ans plus tard à la fermeture de la fosse no 4 - 5. C'est également en 1988 que sont détruits les chevalements.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3 et 15, et installe un exutoire de grisou sur le puits no 3. Quelques bâtiments ont été conservés et reconvertis. Les cités ont été essentiellement rénovées.

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Fosse n° 24 - 25 des mines de Courrières

La fosse n° 24 - 25 en 1982. Le puits n° 24 est au premier plan.
La fosse n° 24 - 25 en 1982. Le puits n° 24 est au premier plan.

La fosse no 24 - 25 de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Estevelles. Le puits no 24 est commencé le , la fosse est opérationnelle en 1932. Le puits no 25 est commencé le . Des cités sont construites à proximité de la fosse, mais également à Carvin dans le hameau Saint-Paul. Le terril cavalier no 248 relie la fosse no 21 - 22 à la fosse no 24 - 25. Un terril no 98 conique puis tabulaire est édifié à l'est du carreau.

La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Un lavoir est construit en 1955, et un criblage deux ans plus tard. En 1971, l'extraction est assurée par la fosse no 10 du Groupe d'Oignies, la fosse no 24 - 25 ne sert dès lors plus qu'au service et à l'aérage. Une bowette longue de six kilomètre avait été creusée deux ans plus tôt. Le lavoir est détruit en 1979. Le puits no 24 est remblayé en 1989, le puits no 25 l'est deux ans plus tard. Les chevalements sont détruits en 1993.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 24 et 25. Les Camus hauts construits post-Nationalisation à Annay ont pour la plupart été détruits, les autres cités, sise à Estevelles et Carvin ont été rénovées. Bien que les ateliers-magasin aient été détruits fin 2011, il subsiste de nombreux bâtiments sur le carreau, qui est devenu un espace naturel protégé. Les terrils nos 98 et 248 sont des espaces de promenade.

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Fosse n° 2 des mines de Liévin

Vue générale des installations de la fosse n° 2 des mines de Liévin.
Vue générale des installations de la fosse n° 2 des mines de Liévin.

La fosse no 2 dite fosse d'Aix ou Calonne de la Société d'Aix puis de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Elle est ouverte en tant que fosse d'Aix à partir du par la Société d'Aix a à peine cent mètres au sud de la concession de la Compagnie des mines de Béthune. Elle entre en exploitation le , et malgré une exploitation difficile, la production est fructueuse. Un coron de quarante habitations est construit. Mais la Société d'Aix est déboutée de sa demande de concession en septembre 1862, et c'est la Compagnie de Liévin qui obtient ces terres. La fosse est alors abandonnée peu après, son propriétaire ayant décidé de poursuivre l'exploitation, contre la loi, et cesse le . Durant les procès et les expertises qui s'ensuivent, la fosse est entretenue a minima.

La Compagnie de Liévin rachète la fosse en 1868, et elle est renommée fosse no 2. Un terril no 71, 2 de Liévin, est édifié au nord de la fosse, mais cette dernière cesse d'extraire en 1876. Elle assure alors l'aérage pour la fosse no 1 - 5. La fosse no 2 est reprise en 1904 et forme le 2 - 5 - 5 bis de Liévin avec la fosse no 5 - 5 bis. Des cités sont alors construites autour de la fosse. Le chevalement n'est pas détruit durant la Première Guerre mondiale. Le puits est comblé en 1936, et les installations détruites peu après. La fosse a été sous-utilisée. La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin.

Le coron construit par la Société d'Aix est détruit en 1985. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2, et y installe un exutoire de grisou. Un hard-discount Lidl est construit sur le carreau de fosse. Les cités sont pour la plupart rénovées. Le terril n'a pas été exploité et est entièrement boisé.

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Fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Liévin

Les puits n° 3 et 3 bis de la fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Liévin après la Première Guerre mondiale.
Les puits n° 3 et 3 bis de la fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Liévin après la Première Guerre mondiale.

La fosse no 3 - 3 bis - 3 ter dite Sainte-Pauline de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Éleu-dit-Leauwette. Il s'agit d'un siège double, le puits no 3 est commencé en et entre en service en 1876, le puits no 4, plus tard renommé 3 bis, l'est en , pour une mise en service en 1875. La fosse est réputée très grisouteuse : trois explosions meurtrières de grisou se produisent en 1882 et 1883. Sous l'impulsion d'Arthur Lamendin, des mineurs tentent de créer un syndicat en 1880. Une longue grève se produit en 1893, les mineurs protestent contre le trop grand nombre d'ouvriers belges. Le puits no 3 ter est commencé en 1904 de l'autre côté des voies ferrées. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Il s'agit d'un puits d'extraction. De vastes cités sont établies à proximité de la fosse, ainsi que des écoles. Les terrils nos 80, 80A et 80B sont édifiés au sud de la fosse, le dernier est un cavalier minier.

La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 3 - 3 bis - 3 ter est concentrée sur les fosses nos 6 - 6 bis et 7 - 7 bis en 1958. Le puits no 3 est remblayé en 1963, les puits nos 3 bis et 3 ter le sont en 1970. Le chevalement de ce dernier est détruit en 1971.

Les voies ferrées sont remplacées par une voie rapide. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3, 3 bis et 3 ter. Les cités sont en grande partie rénovées, et les terrils sont des espaces naturels. L'entreprise Bénalu s'installe sur le carreau de fosse des puits nos 3 et 3 bis, quelques années plus tard, une entreprise s'installe sur la partie du carreau de fosse située de l'autre côté de la voie rapide, près du puits no 3 ter.

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Fosse n° 4 - 4 bis des mines de Liévin

Vue de la fosse n° 4 - 4 bis après la Première Guerre mondiale, le puits n° 4 possède un grand chevalement, contrairement au puits n° 4 bis.
Vue de la fosse n° 4 - 4 bis après la Première Guerre mondiale, le puits n° 4 possède un grand chevalement, contrairement au puits n° 4 bis.

La fosse no 4 - 4 bis dite fosse d'Avion de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Avion. Les puits nos 4 et 4 bis sont respectivement ouverts à partir de juillet et octobre 1890. La fosse commence à extraire en . Des cités sont bâties aux abord de la fosse. Le terril plat no 215, 4 de Liévin, est édifié sur le carreau de fosse. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est également bombardée durant la Seconde Guerre mondiale à cause de sa position trop rapprochée des lignes ferroviaires.

La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. La fosse est de nouveau fonctionnelle en 1949. L'année suivante, une station de captage de grisou est installée sur le carreau de fosse, celle-ci étant très grisouteuse. En 1952, le Groupe de Liévin fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 4 - 4 bis est concentrée sur la fosse no 7 - 7 bis en 1955, et cesse de remonter la production. Elle assure alors principalement l'aérage jusqu'en 1985, date à laquelle elle est rattachée à la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt à Méricourt, jusqu'à la fermeture de cette dernière en 1988. Les puits sont alors remblayés dans l'année, et les chevalements détruits l'année suivante.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 4 bis. Le centre d'entrainement La Gaillette du Racing Club de Lens prend place sur une grande partie du carreau de fosse, il subsiste quelques bâtiments de celle-ci. Le terril est un espace vert. Les cités ont été en grande partie rénovées.

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Fosse n° 5 - 5 bis des mines de Liévin

Le puits n° 5 de la fosse n° 5 - 5 bis des mines de Liévin est au premier plan, le puits n° 5 bis, plus petit, est situé à l'arrière-plan, partiellement caché par la passerelle.
Le puits n° 5 de la fosse n° 5 - 5 bis des mines de Liévin est au premier plan, le puits n° 5 bis, plus petit, est situé à l'arrière-plan, partiellement caché par la passerelle.

La fosse no 5 - 5 bis dite Île du Diable de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Les puits jumeaux sont commencés en 1899 et la fosse commence à extraire en 1903. Des cités sont construites à proximité de la fosse. Deux terrils, nos 72 et 72A, sont édifiés, le second est un cavalier minier. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. De 1904 à 1936, la fosse no 2 est reprise pour fonctionner avec la fosse no 5 - 5 bis.

La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 5 - 5 bis est concentrée en 1956 sur la fosse no 6 - 6 bis, sise à Angres, elle cesse alors d'extraire mais continue d'assurer le service et l'aérage jusqu'en 1971, date à laquelle ses puits sont remblayés. Les chevalements sont détruits l'année suivante. Le terril no 72 est exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis, et équipe les deux puits d'exutoires de grisou. Le carreau de fosse est devenu une zone industriel, les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 6 - 6 bis des mines de Liévin

La fosse n° 6 - 6 bis des mines de Liévin à l'issue de la Première Guerre mondiale.
La fosse n° 6 - 6 bis des mines de Liévin à l'issue de la Première Guerre mondiale.

La fosse no 6 - 6 bis dite du Transvaal de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Angres. Les deux puits sont commencés en 1904 au sud-ouest de la concession. La fosse entre en activité en 1907, elle est détruite durant la Première Guerre mondiale. De vastes cités sont construites au nord et à l'ouest de la fosse. Le terril no 75, Pinchonvalles, est édifié à l'est de la fosse.

La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse est alors transformée afin de devenir, comme la fosse no 7 - 7 bis, un siège de concentration. Les cités sont étendues par la construction de Camus hauts. Entre 1955 et 1956, la fosse no 6 - 6 bis concentre l'exploitation des fosses nos 1 - 1 bis - 1 ter, 5 - 5 bis et 3 - 3 bis - 3 ter. La fosse no 6 - 6 bis cesse d'extraire en 1971, malgré un gisement encore important. Le chevalement et la machine d'extraction du puits no 6 bis sont démontés en 1976 et réinstallés au puits no 15 de la fosse no 3 - 15. Le faux-carré est laissé sur place, et doté d'un treuil et de petites molettes afin de permettre l'entretien du puits. La fosse assure ensuite l'aérage de la fosse no 7 - 7 bis jusqu'en 1984, date à laquelle les puits sont remblayés. Le faux-carré du puits no 6 bis et le chevalement du puits no 6 sont détruits cinq ans plus tard.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 6 et 6 bis. De nombreux bâtiments de la fosse ont été conservés, et sont utilisés par des entreprises. Le terril Pinchonvalles est un des terrils les plus connus du bassin minier, et un espace naturel majeur. Les habitations construites par la compagnie ont été rénovées, alors que les Camus hauts sont détruites dans les années 2000. Le dernier est détruit le 19 février 2011.

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Fosse n° 7 - 7 bis des mines de Liévin

La fosse n° 7 - 7 bis des mines de Liévin dans les années 1920.
La fosse n° 7 - 7 bis des mines de Liévin dans les années 1920.

La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de Liévin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Avion. Les travaux commencent en 1920, et la fosse commence à produire en 1923. De vastes cités, comptant un grand nombre de corons sont bâties à proximité de la fosse, au nord et à l'ouest.

La Compagnie des mines de Liévin est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Liévin. Sept mineurs périssent le 10 septembre 1948 dans l'explosion qui a suivi l'incendie. En 1952, le Groupe de Liévin fusionne avec le Groupe de Lens pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse est modernisée en vue de devenir un siège de concentration, un lavoir est également construit sur le carreau. Le terril no 76, 7 de Liévin, est édifié à l'ouest de la fosse. La fosse no 4 - 4 bis est concentrée en 1955, la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter l'est trois ans plus tard. Vingt-et-un mineurs périssent dans une explosion dans la nuit du 1er au 2 février 1965. Le puits no 7 est approfondi à 1 045 mètres en 1965, le lavoir ferme l'année suivante.

La fosse no 7 - 7 bis cesse d'extraire en 1973, date à laquelle elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19 sise à Loos-en-Gohelle. Elle assure le service et l'aérage jusqu'en 1984, puis est conservée pour les travaux du fond jusqu'à la fermeture de la fosse no 11 - 19 en 1986, c'est à cette même date que les puits sont remblayés, les chevalements sont détruits en 1987.

La fosse est alors exploitée pour son grisou par Gazonor. Le terril conique est exploité, jusque dans les années 2010. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis. Les cités sont rénovées. Bien que le bâtiment de la machine d'extraction du puits no 7 bis a été détruit à la fin de l'année 2007, il subsiste sur le carreau de fosse de nombreux bâtiments.

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Fosse n° 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Béthune

Le chevalement en béton armé du puits n° 1 ter, dans les années 1920. Les puits n° 1 et 1 bis sont un peu plus à l'est.
Le chevalement en béton armé du puits n° 1 ter, dans les années 1920. Les puits n° 1 et 1 bis sont un peu plus à l'est.

La fosse no 1 - 1 bis - 1 ter de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bully-les-Mines. Le puits no 1 est commencé en et, comme le niveau est facile à passer, la fosse commence à produire dès 1853. Elle devient rapidement très productive. Des corons sont bâtis pour y loger les mineurs. Le puits no 1 bis est commencé en 1889 à dix-sept mètres au nord du puits no 1 pour lui servir d'aérage. Un terril no 54, 1 de Béthune, est établi au sud-ouest des puits. Le puits no 1 ter est commencé en 1911 sur la partie ouest du carreau de fosse. La fosse est détruite lors de la Première Guerre mondiale. Après la reconstruction, le puits no 1 ter devient le puits principal, et est équipé d'un chevalement en béton armé unique dans le bassin minier. Des cités sont établies à proximité de la fosse, ainsi qu'une église et des écoles.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. En 1961, la fosse est concentrée sur la fosse no 13 - 13 bis du Groupe de Béthune, et cesse d'extraire, le puits no 1 ter continue alors d'assurer le service et l'aérage jusqu'en 1971, date à laquelle les trois puits sont remblayés. Les installations sont également détruites à cette date, à l'exception du chevalement du puits no 1 ter qui l'est deux ans plus tard en 1973. Le terril est partiellement exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1, 1 bis et 1 ter, et installe un exutoire de grisou sur le puits no 1 bis. Un sondage de décompression est entrepris à quelques décamètres au nord des puits nos 1 et 1 bis en 2005. Les cités ont été rénovées. Hormis quelques pans des murs d'enceinte, les seuls vestige de la fosse, reconvertie en zone d'activités, sont les bureaux et le logement du concierge.

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Fosse n° 2 des mines de Béthune

La fosse n° 2 après la guerre, avec ses terrils.
La fosse n° 2 après la guerre, avec ses terrils.

La fosse no 2 de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bully-les-Mines. Elle est commencée en juin 1855 ou à partir du à près de deux kilomètres de la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter, près des limites avec Mazingarbe. Le fonçage n'est pas spécialement problématique, mais les venues d'eau à la profondeur de 133 mètres nécessitent l'installation d'un second cuvelage haut de 10,71 mètres. La fosse no 2 entre en exploitation en . Malgré un gisement accidenté, elle a produit de son origine jusque vers 1880 environ 720 000 tonnes de houille. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite avec un chevalement en béton armé typique de la Compagnie de Béthune. De vastes cités sont établis au nord et à l'est de la fosse. Les terrils nos 52 et 52A prennent du volume.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 2 est concentrée en 1959 sur la fosse no 1 - 1 bis - 1 ter, et cesse d'extraire, mais elle continue d'assurer le service jusqu'en 1968. Le puits est remblayé deux ans plus tard, et les installations détruites en 1974. Les terrils sont ensuite exploités.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Le site est devenu un terrain vague, et les terrils des espaces de promenade. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 3 des mines de Béthune

La gare et la fosse no 3 vers 1910.
La gare et la fosse no 3 vers 1910.

La fosse no 3 ou fosse de Vermelles de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vermelles. Elle est commencée le ou en à plus de trois kilomètres des fosses nos 1 et 2. Elle entre en exploitation en et s'avère être très productive. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, et les terrils nos 49 et 249 sont édifiés, le second est un cavalier minier. La fosse est bombardée durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite en conservant le même chevalement.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Des ressources existent, mais elles sont situées en profondeur, et uniquement exploitables par les fosses nos 18 - 18 bis du Groupe de Lens et 11 - 19 des mines de Lens. La fosse no 3 est alors définitivement fermée en 1963, mais le puits no 3 est conservé pour l'aérage des travaux du fond de la fosse no 18 - 18 bis jusqu'à son remblaiement qui intervient en 1977. Le chevalement et une partie des installations de surface sont détruits en 1978

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 3. Les bains-douches et les vestiaires ont été conservés, ainsi que les terrils nos 49 et 249. Les cités ont été partiellement détruits, l'autre partie a été rénovée.

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Fosse n° 4 des mines de Béthune

La fosse n° 4 vers 1930.
La fosse n° 4 vers 1930.

La fosse no 4 de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vermelles. le puits est commencé le , le fonçage se déroule sans difficultés, et la fosse commence à produire en . Mais l'exploitation est difficile, et la fosse est peu productive. le puits est alors serrementé en 1876. Ce n'est qu'en 1911 que l'exploitation reprend à la fosse no 4. Touchée lors de la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite dans le style architectural de la Compagnie de Béthune avec un chevalement en béton armé. Des cités sont bâties aux abords de la cité, et les terrils nos 48 et 48A sont édifiés à l'est de la fosse.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Un captage de grisou est installé en 1956, et s'avère avoir beaucoup de rendement. En 1964, la fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens reprend l'exploitation du gisement profond de la fosse no 4. Cette dernière ferme, et son puits est remblayé l'année suivante. Une partie des installations est détruite. Le terril conique est exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 4, et y installe un exutoire de grisou. Un sondage de décompression est exécuté en 2005 près de la fosse, au nord du terril no 48. Les cités ont été rénovées, et les terrils, ainsi que l'ancienne ligne ferroviaire, sont devenus des espaces de promenade. Au début des années 2010, il subsiste de la fosse le logement du concierge, les bains-douches, la salle des machines et le château d'eau, ainsi qu'une partie des murs d'enceinte.

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Fosse n° 4 bis des mines de Béthune

La tête de puits matérialisée no 4 bis en 2011.
La tête de puits matérialisée no 4 bis en 2011.

La fosse no 4 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vermelles. La reprise de l'extraction à la fosse no 4 en 1911 nécessite dans les années 1920 un puits d'aérage, qui est commencé en 1925. Contrairement à la fosse no 12, la fosse no 4 bis ne possède pas de cité ni de terril. Ses installations sont très modestes.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens reprend le champ d'exploitation de la fosse no 4, qui ferme. Le puits no 4 bis est par conséquent inutile, et est, comme le no 4, remblayé en 1965.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 4 bis. Il ne reste plus rien de la fosse.

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Fosse n° 5 - 5 bis des mines de Béthune

La fosse n° 5 - 5 bis vers 1927.
La fosse n° 5 - 5 bis vers 1927.

La fosse no 5 - 5 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. La fosse no 5 est commencée le , le fonçage n'est pas particulièrement complexe, et la fosse peut commencer à produire le . Elle est très rapidement productive, et compense la fermeture de la fosse no 4. Le puits no 5 bis est commencé en 1901 à une cinquantaine de mètres du puits no 5. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Lors de la reconstruction, le puits no 5 conserve un chevalement métallique, alors que le puits no 5 bis est équipé d'un chevalement en béton armé. Tous deux assurent l'extraction. De vastes cités sont reconstruites au nord de la fosse, ainsi qu'une église, et le terril conique no 59 prend de la hauteur.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Le puits no 5 bis est équipé d'un nouveau rotor en 1955. En 1963, le rabot « Westfalia » est mis en service, le gisement en plateure le permettant. La fosse cesse d'extraire en 1968, après avoir remonté 24 711 000 tonnes de houille. Les puits nos 5 et 5 bis sont remblayés en 1969, les chevalements sont détruits en 1969 et 1970. Le terril est intégralement exploité, les cités sont partiellement détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis. Le seul vestige de la fosse est sa grille d'entrée. Les cités ont été rénovées, et le site du terril est devenu un espace vert. L'église Saint Louis est inscrite aux monuments historiques le 9 octobre 2009, et la société de secours mutuels et la maison du médecin-chef le 18 mars 2010.

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Fosse n° 6 - 6 bis des mines de Béthune

La fosse n° 6 - 6 bis dans les années 1930. Le petit chevalement du puits n° 6 bis n'est pas visible, car situé derrière celui du 6.
La fosse n° 6 - 6 bis dans les années 1930. Le petit chevalement du puits n° 6 bis n'est pas visible, car situé derrière celui du 6.

La fosse no 6 - 6 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Mazingarbe. Commencée un peu plus d'un an après la fosse no 5 et de six mois de la fosse no 7, le fonçage commence le et la fosse no 6 commence à produire en . Le puits no 6 bis est ajouté à partir d'. La fosse est détruite lors de la Première Guerre mondiale. Lors de la reconstruction, la fosse est reconstruite dans le style architectural de la Compagnie de Béthune, avec deux chevalements en béton armé. Les cités sont reconstruites et étendues, le terril no 51 prend de la hauteur.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. En 1961, la fosse no 6 - 6 bis est concentrée sur la fosse no 13 - 13 bis du Groupe de Béthune, sise à Sains-en-Gohelle, cesse d'extraire, et assure le service et l'aérage jusqu'à sa fermeture en 1964. Les deux puits sont remblayés en 1968, et les chevalements détruits quatorze ans plus tard en 1982. Le terril est intégralement exploité.

Quelques rues sont détruites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 6 et 6 bis. Les cités ont été en partie rénovées. Le site du terril est un espace vert.

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Fosse n° 7 - 7 bis des mines de Béthune

La fosse n° 7 - 7 bis vers 1930.
La fosse n° 7 - 7 bis vers 1930.

La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Mazingarbe. Le fonçage commence le à l'est de la commune, les travaux avancent sans difficultés, et la fosse est en mesure de produire en . Le puits d'aérage no 7 bis est ajouté en 1905 à 420 mètres au sud-ouest du puits no 7, il est doté de ventilateurs en lieu et place d'un chevalement. Des cités sont bâties à proximité de la fosse. Les terrils nos 50 et 50A sont édifiés près de la fosse, le second est un cavalier minier. La fosse est détruite lors de la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite avec un chevalement en béton armé dans le style architectural de la Compagnie de Béthune. Les cités sont reconstruites et étendues.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. En 1957, un nouveau ventilateur « Fournier et Bouillon » remplace l'ancien de marque « Guibal » datant de 1910, sur le puits no 7. Le gisement profond de la fosse n'est pas très productif, la fosse ferme en 1965, et son puits no 7 est remblayé la même année. Le puits no 7 bis est remblayé trois ans plus tard. Le terril est partiellement exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis, et dote le puits no 7 d'un exutoire de grisou. À la fin des années 2000, les maisons des rues Montesquieu, Châteaubriand, et de la Fontaine sont détruites, le reste a été rénové. Les terrils sont des espaces verts.

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Fosse n° 8 - 8 bis des mines de Béthune

La fosse n° 8 - 8 bis vers 1900.
La fosse n° 8 - 8 bis vers 1900.

La fosse no 8 - 8 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Auchy-les-Mines. le puits no 8 est commencé le et mis en service en , le puits no 8 bis est commencé en . La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. De vastes cités sont construites à proximité de la fosse.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens reprend le champ d'exploitation de la fosse no 8 - 8 bis en 1961. le puits no 8 est remblayé en 1962, alors que le puits no 8 bis est conservé pour l'aérage jusqu'en 1973, et remblayé l'année suivante. Les installations de la fosse ont été détruites, puis le terril no 77 exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 8 et 8 bis. Le carreau de fosse est occupé par des salles et des terrains de sports, mais pour grande partie par un espace vert.

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Fosse n° 9 des mines de Béthune

La fosse n° 9 vers 1910.
La fosse n° 9 vers 1910.

La fosse no 9 de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Annequin. Les travaux commencent le , pour une mise en service en 1896. Le puits d'aérage no 12 est ajouté en 1909, le 4 bis en 1925. Des cités sont bâties à proximité de la fosse. Quatre terrils sont issus de son exploitation, donc deux terrils cavaliers.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 9 ferme le , entraînant également la fermeture des puits d'aérage.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 9. La scierie et le magasin sont détruits en 2006, la maison du garde l'est en 2011. Il subsiste sur le site les bureaux, les ateliers, et les lavabos.

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Fosse n° 10 - 10 bis des mines de Béthune

La fosse n° 10 - 10 bis vers 1910.
La fosse n° 10 - 10 bis vers 1910.

La fosse no 10 - 10 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Sains-en-Gohelle. Les puits sont commencés en juillet 1900 et 1901, et la fosse commence à extraire le . De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, et deux terrils, nos 65 et 65A, sont édifiés au sud du carreau de fosse.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. le puits no 10 est ravalé, et ses installations modernisées. À partir de 1954, une bowette est en préparation, et en 1957, la fosse no 10 - 10 bis est concentrée sur la fosse no 13 - 13 bis, siège de concentration, et fermera en même temps que lui le . Les puits nos 10 et 10 bis sont remblayés en 1972, et les chevalements détruits trois ans plus tard.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 10 et 10 bis. Les bureaux sont détruits en 2004, mais il subsiste sur le site les bains-douches et le logement du concierge.

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Fosse n° 11 - 11 bis des mines de Béthune

Le chevalement en béton armé, unique dans le bassin minier, de la fosse n° 11 - 11 bis.
Le chevalement en béton armé, unique dans le bassin minier, de la fosse n° 11 - 11 bis.

La fosse no 11 - 11 bis de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Grenay. Le puits no 11 est commencé le , le puits d'aérage no 11 bis le , et la fosse est en mesure d'extraire à partir du . De vastes cités sont bâties au nord de la fosse. Un terril no 54, 11 de Béthune, est édifié au sud-est de la fosse. Celle-ci est détruite lors de la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Malgré une modernisation des installations du puits no 11 et le raval du puits no 11 bis, la fosse ferme en 1967 et ses puits sont remblayés. Le terril conique est entièrement exploité, et une zone industrielle y prend place.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 11 et 11 bis. Les cités sont rénovées. Il subsiste de la fosse les deux bâtiments des bureaux, les bains-douches, le château d'eau et un réservoir d'air comprimé.

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Fosse n° 12 des mines de Béthune

La fosse n° 12 vers 1909.
La fosse n° 12 vers 1909.

La fosse no 12 de la Compagnie des mines de Béthune est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Annequin. Il s'agit du puits d'aérage de la fosse no 9, ses proportions sont relativement modestes. Une cité de cinq maisons soit dix logements est construite à proximité de la fosse, le long de la route nationale. Un terril no 224 est établi à l'est du puits, lui aussi de petite taille.

La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 9 fermant le , son puits d'aérage n'a plus aucune utilité, il est remblayé en 1965. Les installations sont détruites, plus tard, le terril est exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 12, le seul vestige d'exploitation minière est constitué par les cinq maisons de la cité.

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Fosse n° 1 - 1 bis des mines de Bruay

La fosse no 1 - 1 bis au début des années 1920.
La fosse no 1 - 1 bis au début des années 1920.

La fosse no 1 - 1 bis de la Compagnie des mines de Bruay est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bruay-la-Buissière. Le fonçage commence en , et la fosse commence à produite en 1855, après bien des difficultés liées aux venues d'eau. La cité des Électriciens est bâtie à proximité de la fosse. La production triple en une vingtaine d'années. Les appareils d'extraction sont modernisés en 1874. Le puits d'aérage no 1 bis est commencé en au diamètre de deux mètres, à 49,60 mètres à l'est du puits no 1. En 1899, la Compagnie de Bruay rachète la chartreuse du Mont-Sainte-Marie, devenue une ferme, à Gosnay pour y loger ses mineurs de la fosse no 1 - 1 bis. La chapelle Sainte-Barbe a été construite à proximité de la fosse.

Le puits no 1 bis est remblayé en 1929, la fosse cesse d'extraire l'année suivante, le puits no 1 est remblayé en 1932. Les bâtiments sont conservés, et servent de magasin et de laboratoire central pour le Groupe de Bruay, ils sont détruits en 1981. Le 10 juin 1986, la cité no 17, dite du Château des Dames, est inscrite aux monuments historiques.

Alors que la partie extractive de la fosse devient un espace vert, où un mémorial est construit, des immeubles ont été bâtis sur le reste du carreau. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1 et 1 bis. La cité no 2, dite des Électriciens, est inscrite aux monuments historiques le 25 novembre 2009. Elle avait alors servi au tournage de quelques scènes du film Bienvenue chez les Ch'tis deux ans plus tôt.

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Fosse n° 2 des mines de Bruay

La fosse n° 2, en arrière-plan, près des ateliers centraux, au début du XXe siècle.
La fosse n° 2, en arrière-plan, près des ateliers centraux, au début du XXe siècle.

La fosse no 2 de la Compagnie des mines de Bruay est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bruay-la-Buissière. Le fonçage de son puits débute le à 900 mètres au nord de la fosse no 1. La houille n'y est pas de bonne qualité, le gisement étant accidenté, la production y est assez mauvaise. En 1868, une bowette débouche sur une venue d'eau, après exécution d'un serrement dans la galerie concernée, la fosse est abandonnée, puisqu'il fallait épuiser les eaux nuit et jour. En 1885, le puits est définitivement fermé.

La fosse est reconstruite en 1890, dans le but de servir à l'aérage de la fosse no 2 bis, dont les travaux commencent treize ans plus tard, et l'extraction en 1907. Des cités sont établies à proximité de la fosse no 2, ainsi qu'un terril no 17. Les ateliers centraux sont construits à côté de la fosse, et régulièrement étendus. La Compagnie des mines de Bruay est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Bruay. La fosse no 2 cesse d'aérer en 1956, à la fermeture de la fosse no 2 bis. le puits est remblayé l'année suivante.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Il ne reste rien de la fosse, et, dans les années 2010, les ateliers centraux sont menacés de démolition.

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Fosse n° 2 bis des mines de Bruay

La fosse n° 2 bis vers 1910.
La fosse n° 2 bis vers 1910.

La fosse no 2 bis de la Compagnie des mines de Bruay est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Haillicourt. Les travaux de fonçage débutent en et la fosse commence à produire en 1907. Son aérage est assuré par la fosse no 2, sise à plus de deux kilomètres et demi à Bruay-la-Buissière, et reconstruite dans ce but en 1890 après avoir été abandonnée en 1868 à cause de venues d'eau. Des cités sont bâties à côté de la fosse, et les terrilsnos 9 et 9A, 2 bis de Bruay Ouest et 2 bis de Bruay Est, sont édifiés.

La Compagnie des mines de Bruay est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Bruay. En 1949, la fosse ne produit plus que 900 tonnes par jour, son gisement est presque entièrement exploité. Elle ferme en 1956, et son puits, ainsi que le no 2, est remblayé en 1957.

Il subsiste les deux loges des concierges, les bureaux et ateliers, les bains-douches et la salle des machines. Un hangar a été construit sur l'emplacement du puits. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2 bis, et y installe un exutoire de grisou. Au début des années 2010, de la vigne a été planté sur une partie des pentes du terril no 9, 2 bis de Bruay Ouest. La première récolte est attendue en 2013.

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Fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Bruay

La fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter vue depuis le terril n° 10, 3 de Bruay Ouest. De gauche à droite, les puits n° 3 ter, 3 et 3 bis. Plus en avant, le terril n° 10A, 3 de Bruay Est.
La fosse n° 3 - 3 bis - 3 ter vue depuis le terril n° 10, 3 de Bruay Ouest. De gauche à droite, les puits n° 3 ter, 3 et 3 bis. Plus en avant, le terril n° 10A, 3 de Bruay Est.

La fosse no 3 - 3 bis - 3 ter de la Compagnie des mines de Bruay est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bruay-la-Buissière. Le premier puits commencé le permet à la fosse d'extraire à partir de . À cette date, et depuis deux ans, seule la fosse no 1 est productive, puisque la fosse no 2 a été abandonnée à cause de fortes venues d'eau. La fosse est rapidement très productive. Un puits no 3 bis est ajouté en et un puits no 3 ter en . D'immenses cités minières sont établis. La fosse possède deux terrils nos 10 et 10 bis, 3 de Bruay Ouest et 3 de Bruay Est.

En 1940, le puits no 3 bis est doté d'un nouveau chevalement, à structure métallique apparente. La Compagnie des mines de Bruay est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Bruay. Bien que son gisement semble limité, des modernisations sont entreprises, et des essais de nouveaux outillages sont entrepris. La fosse cesse d'extraire en 1966. Ses puits nos 3 et 3 bis sont remblayés en 1967 et en 1970. Le puits no 3 ter a été conservé jusqu'en 1972, pour le service et l'aérage de la fosse no 2 bis - 2 ter des mines de Marles à Marles-les-Mines. Il est remblayé en 1972, et son chevalement en béton armé, unique dans le bassin minier, est dynamité le .

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3, 3 bis et 3 ter. Bien que le terril no 10A soit considéré comme disparu, ses traces subsistent toujours. Le terril no 10 est un des terrils majeurs du bassin minier. Les cités ont été rénovées, bien que quelques rues aient été démolies.

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Fosse n° 4 - 4 bis - 4 ter des mines de Bruay

La fosse n° 4 - 4 bis - 4 ter. Le puits n° 4 ter, plus au sud, n'est pas visible.
La fosse n° 4 - 4 bis - 4 ter. Le puits n° 4 ter, plus au sud, n'est pas visible.

La fosse no 4 - 4 bis - 4 ter de la Compagnie des mines de Bruay est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bruay-la-Buissière. Pour la première fois, la Compagnie de Bruay ouvre une fosse constituée de deux puits jumeaux, tout d'abord dénommés puits nos 4 et 5. À l'approche de l'ouverture de la fosse no 5 - 5 bis à Divion, le puits no 5 est renommé 4 bis. La fosse commence à produire en 1881. Le puits no 4 ter est ajouté en 1919, il assure ensuite l'extraction, alors que les puits nos 4 et 4 bis assurent le service et l'aérage. Des cités sont construites autour de la fosse.

La Compagnie des mines de Bruay est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Bruay. La fosse cesse d'extraire dans les années 1950 après sa concentration sur la fosse no 6 - 6 bis - 6 ter, ses puits nos 4 et 4 bis sont respectivement remblayés en 1955 et 1958, et leurs chevalements détruits peu après. Le puits no 4 ter est modernisé dans le but de servir à la descente du personnel, et ce jusqu'en 1970. Le puits est remblayé deux ans plus tard, et le chevalement détruit le . Le site est ensuite occupé par l'usine Plastic Omnium.

Dans les années 1990 et suivantes, les cités sont rénovées ou démolies pour laisser place à de nouvelles constructions. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4, 4 bis et 4 ter. L'usine de plasturgie s'installe sur un nouveau site, et en 2011, le carreau de fosse est en chantier, le but est d'y construire un éco-quartier. Une dynamitière a été mise à jour en septembre 2011. Le site devrait être traversé par le tramway Artois-Gohelle.

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Fosse n° 5 - 5 bis des mines de Bruay

La fosse n° 5 - 5 bis après sa modernisation.
La fosse n° 5 - 5 bis après sa modernisation.

La fosse no 5 - 5 bis dite Port Arthur de la Compagnie des mines de Bruay est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Divion. Les travaux commencent en et en 1892 pour les puits nos 5 et 5 bis, l'extraction commence en 1898. Un puits d'aérage no 5 ter est ouvert en 1901, sur un autre carreau, à 865 mètres au sud-sud-ouest. Des cités sont établies à proximité de la fosse. Quatre terrils nos 1, 1A, 18 et 29 sont édifiés au quatre points cardinaux autour de la fosse.

La Compagnie des mines de Bruay est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Bruay. La fosse est modernisée, les chevalements des puits nos 5 et 5 bis sont respectivement changés en 1951 et 1955. L'extraction cesse en 1969, et les puits sont remblayés deux ans plus tard. Le chevalement du puits no 5 est détruit en 1972, celui du no 5 bis l'année suivante. Seul le bâtiment des bains-douches n'est pas démoli.

Après l'exploitation de la houille, c'est le grisou qui l'est. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis. Une partie des cités minières a été rénovée, une autre est destinée à la démolition. L'exploitation du terril conique no 1 a cessé vers 2010.

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Fosse n° 5 ter des mines de Bruay

La tête de puits matérialisée n° 5 ter en 2011.
La tête de puits matérialisée n° 5 ter en 2011.

La fosse no 5 ter de la Compagnie des mines de Bruay est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Divion. Ce puits d'aérage est commencé en 1901, trois ans après la mise en production de la fosse no 5 - 5 bis, à 865 mètres au sud-sud-ouest du puits no 5. Ce puits dispose d'installations très basiques, et n'est pas doté de chevalement. La cité no 34 est établie au nord et à l'est de la fosse pour les mineurs travaillant à la fosse no 5 - 5 bis.

La Compagnie des mines de Bruay est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Bruay. Le puits no 5 ter est approfondi de 546 à 679 mètres en 1952. L'aérage cesse en 1969 lorsque la fosse no 5 - 5 bis ferme, et le puits, profond de 787 mètres, est remblayé en 1971. Les installations sont ensuite détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 5 ter. Le site est devenu un petit espace vert.

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Fosse n° 6 - 6 bis - 6 ter des mines de Bruay

La fosse n° 6 - 6 bis - 6 ter. De gauche à droite, les puits n° 6 bis, 6 et 6 ter.
La fosse n° 6 - 6 bis - 6 ter. De gauche à droite, les puits n° 6 bis, 6 et 6 ter.

La fosse no 6 - 6 bis - 6 ter dite Marmottan de la Compagnie des mines de Bruay est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Haillicourt. Le puits no 6 bis est commencé le , et le puits no 6 le 9 septembre. La fosse commence à extraire en 1913. Le puits no 6 ter, initialement destiné à l'aérage, est ajouté à partir de 1915. De vastes cités sont bâties, ainsi que des écoles et une église.

La Compagnie des mines de Bruay est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Bruay. À partir de 1951, la fosse est modernisée, le changement le plus visible consiste en l'ajout de deux grands chevalements à molettes superposées par-dessus les puits nos 6 bis et 6 ter. Les fosses nos 7 - 7 bis et 4 - 4 bis - 4 ter sont concentrées sur la fosse no 6 - 6 bis - 6 ter en 1954. Des lavoirs sont construits sur le carreau de fosse. La taille des terrils augmente rapidement.

La production commence à décroître à partir de 1973. Les dernières gaillettes remontent le . Les puits sont remblayés en 1982. Les lavoirs ferment en 1987, et les installations et les chevalements sont détruits en 1988 et 1989.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 6, 6 bis et 6 ter. La plupart des cités ont été rénovées, quelques maisons ont été détruites, les terrils nos 2, 3 et 7 sont devenus des sites de promenade.

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Fosse n° 7 - 7 bis des mines de Bruay

Vue aérienne de la fosse n° 7 - 7 bis en 1935. Le puits d'aérage n° 7 bis est visible en bas à droite.
Vue aérienne de la fosse n° 7 - 7 bis en 1935. Le puits d'aérage n° 7 bis est visible en bas à droite.

La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de Bruay est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Houdain. Un puits d'aérage no 4 ter est creusé à partir du à 1 558 mètres au sud-sud-est de la fosse no 4 - 4 bis sise à Bruay-la-Buissière. En 1919, un puits d'extraction no 4 ter est ajouté sur le carreau de la fosse no 4 - 4 bis, et un puits d'extraction no 7 l'est sur le carreau du puits d'aérage d'Houdain, ce dernier est alors renommé 7 bis. La fosse no 7 - 7 bis commence à extraire en 1929, elle est la dernière à être mise en service par la Compagnie de Bruay. Elle est située à un peu plus d'un kilomètre de la fosse no 6 - 6 bis - 6 ter. Des cités et des écoles sont édifiées à proximité de la fosse.

La Compagnie des mines de Bruay est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Bruay. La fosse no 7 - 7 bis cesse d'extraire en 1954, date à laquelle elle est concentrée sur la fosse no 6 - 6 bis - 6 ter. Elle assure dès lors le service et l'aérage. Le puits no 7 bis est remblayé en . Le puits no 7 continue d'assurer le service jusqu'à la fermeture du siège de concentration en 1979. Il assure la remonte du matériel et est remblayé en 1980. Son chevalement est détruit en .

À la place de l'ancien pont ferroviaire reliant la fosse no 7 - 7 bis à la fosse no 6 - 6 bis - 6 ter, un rond-point a été construit où trône une des molettes du puits no 7. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis. Quelques bâtiments et des pans du mur d'enceinte ont été conservés. La partie orientale du carreau accueille des entreprises.

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Fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias

La tête de puits Sainte-Catherine dans son environnement.
La tête de puits Sainte-Catherine dans son environnement.

La fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias, également orthographiée Sainte Catherine - Saint Mathias de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Les travaux commencent en 1777, la houille y est découverte pour la première fois par la Compagnie d'Aniche dans la nuit du . À partir de là, l'exploitation se développe peu à peu, tout en restant faible. La fosse Saint-Laurent - Sainte-Thérèse est commencée en 1779 et mise en service l'année suivante, mais lorsqu'elle est fermée en 1786, l'exhaure cesse au puits Saint-Laurent, ce qui entraîne l'inondation des quatre puits, les puits Sainte-Catherine et Saint-Mathias sont abandonnés, la compagnie est au bord de la ruine.

La fosse Sainte-Barbe - Saint-Waast est alors immédiatement mise en chantier un peu plus de 250 mètres au nord. En 1793, la fosse Saint-Hyacinthe est mise en chantier, mais les travaux sont retardés à cause de l'invasion autrichienne, et la fosse n'ouvre qu'en 1802. Entretemps, la fosse Aglaé est mise en chantier à Auberchicourt en 1798, mais elle est envahie par les eaux et abandonnée en 1799. La Compagnie des mines d'Aniche décide donc de rouvrir la fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias en 1804, ce qui lui permet d'avoir trois fosses productives.

La Compagnie continue ainsi l'exploitation de la houille à Aniche. La fosse Espérance est mise en chantier en 1817 à Auberchicourt, suite à l'échec de la fosse La Paix, abandonnée à l'état d'avaleresse. À la fin des années 1830, la Compagnie n'exploite que quatre fosses, dont trois sont relativement anciennes. Une fosse est ouverte à Mastaing de 1835 à 1838, mais trop au sud, la houille n'y est pas découverte. Le fonçage de la Fosse Aoust commence en 1836. En , un groupe d'associés venus de Cambrai se rend maître de la Compagnie, ils entreprennent sa réorganisation complète. Le fonçage de la fosse d'Aoust est poursuivi, mais c'est la découverte de la houille à Somain, en 1839, qui permet enfin à la Compagnie d'Aniche de prendre son essor. Dès lors, toutes les vieilles fosses sont fermées, à l'exception de celle de l'Espérance.

En 1992, Charbonnages de France installe un sondage de décompression au nord de la fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France retrouve les puits, les met en sécurité, puis les équipe d'exutoires de grisou et de têtes de puits matérialisées. Ils sont tous deux dans une ancienne verrerie. La démolition d'une partie de celle-ci en 2007 laisse le puits Sainte-Catherine sur un terrain vague, sans son exutoire de grisou.

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Fosse Saint-Laurent - Sainte-Thérèse

Le puits d'extraction Sainte-Thérèse est situé dans la cour du n° 41 de la rue Louis Chantreau.
Le puits d'extraction Sainte-Thérèse est situé dans la cour du n° 41 de la rue Louis Chantreau.

La fosse Saint-Laurent - Sainte-Thérèse, également orthographiée Saint Laurent - Sainte Thérèse, de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Peu après la découverte de la houille à Aniche le à la fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias, une nouvelle fosse constitué d'un puits d'extraction, Sainte-Thérèse, et d'un puits d'épuisement, Saint-Laurent, est mise en chantier en 1779 et opérationnelle en 1780, à quelques centaines de mètres. La fosse comporte cette particularité unique dans les mines d'Aniche : les puits sont distants de 235 mètres.

La fosse est très peu productive, il est décidé de l'abandonner en 1786, mais lorsque l'exhaure cesse au puits Saint-Laurent, les quatre puits de la Compagnie se trouvent inondés, si bien qu'elle se retrouve proche de la faillite. La fosse Sainte-Barbe - Saint-Waast est alors commencée à 620 mètres au nord-ouest du puits Sainte-Thérèse, et entre en exploitation en 1787. Jusqu'en 1802, date à laquelle la fosse Saint-Hyacinthe commence à extraire, cette fosse est la seule de la Compagnie.

Au XXIe siècle, Charbonnages de France recherche les puits pour les mettre en sécurité, et matérialise les têtes des puits. Ces derniers sont situés dans les jardins de deux habitations.

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Fosse Sainte-Barbe - Saint-Waast

Le puits Saint-Waast au premier plan, et en arrière-plan, le puits Sainte-Barbe.
Le puits Saint-Waast au premier plan, et en arrière-plan, le puits Sainte-Barbe.

La fosse Sainte-Barbe - Saint-Waast, également orthographiée Sainte Barbe - Saint Waast, de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Son fonçage commence en 1786, lorsque l'arrêt de l'exhaure au puits Saint-Laurent de la fosse récemment abandonnée Saint-Laurent - Sainte-Thérèse entraîne également l'inondation de la fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias. Le charbon est découvert au puits Sainte-Barbe en 1787, et l'extraction débute en 1788, le puits Saint-Waast, destiné comme les anciens puits Saint-Mathias et Saint-Laurent à l'épuisement des eaux, est doté d'une machine à feu en 1789. Le puits d'extraction est baptisée en l'honneur de Barbe la grande martyre, sainte patronne des mineurs.

Les puits sont abandonnés et noyés en 1793 à cause de l'invasion Autrichienne, mais sont repris un an plus tard, et la compagnie engrange un bénéfice en 1796. La fosse Saint-Hyacinthe, commencée en 1793, est mise en service en 1802, la fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias est reprise deux ans plus tard. La compagnie continue ainsi l'exploitation de la houille à Aniche avec trois fosses en activité. La fosse est en 1810 la plus productive de la compagnie. La fosse Espérance est mise en chantier en 1817 à Auberchicourt, suite à l'échec de la fosse La Paix, abandonnée à l'état d'avaleresse. À la fin des années 1830, la compagnie n'exploite que quatre fosses, dont trois sont relativement anciennes. Une fosse est ouverte à Mastaing de 1835 à 1838, mais trop au sud, la houille n'y est pas découverte. Le fonçage de la Fosse Aoust commence en 1836.

En , un groupe d'associés venus de Cambrai se rend maître de la compagnie, ils entreprennent sa réorganisation complète. Le fonçage de la fosse d'Aoust est poursuivi, mais c'est la découverte de la houille à Somain, en 1839, qui permet enfin à la Compagnie d'Aniche de prendre son essor. Dès lors, toutes les vieilles fosses sont fermées, à l'exception de celle de l'Espérance. Le puits d'épuisement Saint-Waast est serrementé en 1840, mais le puits Sainte-Barbe continue d'assurer l'exhaure jusque 1850, date à laquelle il est serrementé puis remblayé.

Au XXIe siècle, Charbonnages de France recherche les puits pour les mettre en sécurité, et matérialise les têtes des puits. Ces derniers sont situés dans un espace vert.

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Fosse Saint-Hyacinthe

Le site de la fosse Saint-Hyacinthe en 2011, le puits est situé derrière une des maisons.
Le site de la fosse Saint-Hyacinthe en 2011, le puits est situé derrière une des maisons.

La fosse Saint-Hyacinthe, également orthographiée Saint Hyacinthe, de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Ses travaux de fonçage débutent en 1793, cette nouvelle fosse doit permettre à la compagnie de perdurer s'il y avait une catastrophe à la fosse Sainte-Barbe - Saint-Waast. Les travaux cessent rapidement à cause de l'invasion des Autrichiens. En 1798, les travaux de fonçage sont reportés à la fosse Aglaé à Auberchicourt, mais le puits est envahi par les eaux l'année suivante, le fonçage du puits Saint-Hyacinthe est donc repris, jusque 1802, date à laquelle la fosse commence à extraire.

La fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias est remise en activité en 1804, puis les travaux de la fosse Espérance commencent en 1817, après l'inondation du puits de la fosse La Paix. Ce n'est qu'en 1835 qu'une nouvelle fosse, dite de Mastaing, est entreprise, sans succès, puis la fosse d'Aoust, dont le fonçage commencé en 1836 n'a été terminé que neuf ans plus tard.

En , un groupe d'associés venus de Cambrai se rend maître de la Compagnie, ils entreprennent sa réorganisation complète. Le fonçage de la fosse d'Aoust est poursuivi, mais c'est la découverte de la houille à Somain, en 1839, qui permet enfin à la Compagnie d'Aniche de prendre son essor. Dès lors, toutes les vieilles fosses sont fermées, à l'exception de celle de l'Espérance. La fosse Saint-Hyacinthe est abandonnée en 1840.

En 1992, Charbonnages de France installe à 260 mètres de la fosse un sondage de décompression, et matérialise la tête de puits Saint-Hyacinthe au début du XXIe siècle. Le puits est situé à l'arrière d'une habitation, dans son jardin.

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Fosse Espérance

La tête de puits matérialisée Espérance en 2011.
La tête de puits matérialisée Espérance en 2011.

La fosse Espérance ou l'Espérance de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Auberchicourt. En 1815, un puits La Paix est entrepris à un peu plus de 1 300 mètres à l'est des trois fosses exploitées de la Compagnie, Sainte Catherine - Saint Mathias, Sainte Barbe - Saint Waast et Saint Hyacinthe. Une pièce du cuvelage rompt en 1817, ce qui entraîne son abandon à l'état d'avaleresse. Un nouveau puits, l'Espérance, est entrepris à partir de la même année à cinquante mètres à l'est, et permet une bonne production.

Ce n'est qu'en 1835 qu'une nouvelle fosse, dite de Mastaing, est entreprise, sans succès, puis la fosse Aoust, donc le fonçage commencé en 1836 n'a été terminé que neuf ans plus tard. En , un groupe d'associés venus de Cambrai se rend maître de la Compagnie, ils entreprennent sa réorganisation complète. Le fonçage de la fosse d'Aoust est poursuivi, mais c'est la découverte de la houille à Somain, en 1839, qui permet enfin à la Compagnie d'Aniche de prendre son essor. Dès lors, toutes les vieilles fosses sont fermées, à l'exception de celle de l'Espérance. La fosse Espérance est abandonnée en 1850.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Espérance, mais une simple stèle indique le puits La Paix.

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Fosse Aoust

Le puits d'Aoust et son exutoire de grisou en 2011.
Le puits d'Aoust et son exutoire de grisou en 2011.

La fosse Aoust ou d'Aoust de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. le fonçage commence en 1836, à un peu plus d'un kilomètre de la limite de la concession d'Aniche avec celle d'Anzin. La Compagnie n'a alors que quatre fosses en exploitation, et la fosse commencée à Mastaing en 1835 est abandonné en 1838, faute de résultats probants

En , un groupe d'associés venus de Cambrai se rend maître de la Compagnie, ils entreprennent sa réorganisation complète. Le fonçage de la fosse d'Aoust est poursuivi, mais c'est la découverte de la houille à Somain, en 1839, qui permet enfin à la Compagnie d'Aniche de prendre son essor. Dès lors, toutes les vieilles fosses sont fermées, à l'exception de celle de l'Espérance.

En parallèle, les fosses La Renaissance, Saint-Louis et Fénelon sont mises en service, le fonçage des deux premières retarde les travaux de la fosse d'Aoust, qui n'est mise en service qu'en 1845. le gisement qu'elle exploite correspond à celui des anciennes fosses d'Aniche, alors que celui de La Renaissance, récemment découvert, est bien plus riche. De plus, la Compagnie ouvre de nouvelles fosses sur ce gisement, et sur celui découvert à Waziers. Ainsi, la fosse d'Aoust s'avère inutile, l'extraction cesse en 1860, après seulement quinze ans d'extraction, et le puits est serrementé puis abandonné en 1871.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits et y installe un exutoire de grisou.

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Fosse La Renaissance

La tête de puits matérialisée La Renaissance en 2009.
La tête de puits matérialisée La Renaissance en 2009.

La fosse La Renaissance de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Somain. En , un groupe d'associés venus de Cambrai se rend maître de la Compagnie, ils entreprennent sa réorganisation complète. Le fonçage de la fosse d'Aoust est poursuivi, mais c'est la découverte de la houille à Somain, en 1839, qui permet enfin à la Compagnie d'Aniche de prendre son essor. Dès lors, toutes les vieilles fosses sont fermées, à l'exception de celle de l'Espérance.

La fosse La Renaissance est commencée en septembre 1839, et extrait à partir de 1841. Très rapidement, la Compagnie d'Aniche ouvre deux fosses plus au sud, Saint-Louis et Fénelon, qui entrent en production respectivement en 1845 et 1849. La fosse La Renaissance exploite à relativement faible profondeur, puisque son dernier accrochage est situé à 222 mètres. Le gisement ne pouvant pas être exploité de la façon la plus optimale, et des venues d'eaux ayant lieu dans les galeries du nord du gisement, l'extraction cesse en 1862, mais le puits continue d'assurer l'aérage et l'épuisement des eaux.

En 1872, il est décidé d'approfondir la fosse à 380 mètres, un sas à air permet un meilleur aérage des travaux des fosses Saint Louis et Fénelon. Le puits est équipé pour la circulation des ouvriers, ainsi, les trois fosses n'en forment qu'une seule, dont les deux puits extrêmes sont distants d'un peu plus d'un kilomètre. Le puits La Renaissance est serrementé en 1890, les deux autres continuent à servir et sont serrementés en 1925.

Dans les années 1970, la zone industrielle est baptisée du nom de la fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits La Renaissance.

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Fosse Saint-Louis des mines d'Aniche

La fosse Saint-Louis vers 1900.
La fosse Saint-Louis vers 1900.

La fosse Saint-Louis de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Somain. La fosse est mise en service en 1845, deux ans après le début de son fonçage. Elle exploite un riche gisement de houille, déjà exploité à partir de 1841 par la fosse La Renaissance. En 1849, la fosse Fénelon est mise en service, ces trois fosses sont rapidement en communication.

En 1862, la fosse La Renaissance cesse d'extraire, mais sert à l'aérage et à l'exhaure, puis à la circulation du personnel. Il s'agit d'une concentration avant l'heure. En 1878, Émile Vuillemin, ingénieur-directeur des travaux, affirme que la fosse est la plus productive et la plus rentable de la Compagnie. La fosse Fénelon cesse d'extraire en 1884. C'est également à cette période que la fosse Saint-Louis est modernisée. La fosse Saint-Louis cesse d'extraire en 1914, après avoir produit 4 641 042 tonnes de houille. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Le puits est remblayé ou serrementé en 1925, en même temps que celui de Fénelon.

En 1992, Charbonnages de France installe à 535 mètres à l'est-nord-est un sondage de décompression. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Saint-Louis.

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Fosse Fénelon

La fosse Fénelon vers 1900.
La fosse Fénelon vers 1900.

La fosse Fénelon de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche, près de la limite avec Somain. Sa mise en service intervient huit ans après celle de la fosse La Renaissance et quatre ans après celle de la fosse Saint Louis à Somain. Ces trois fosses exploitent un gisement de houille sèche. Pour la première fois en France, le système de guidage a des longrines en bois, et l'extraction se fait par des cages. Le diamètre du puits est de trois mètres, comme à la fosse Saint Louis.

Le fosse Fénelon cesse d'extraire en 1884, dès lors, elle assure l'aérage et la circulation de personnel pour la fosse Saint Louis, à l'instar de la fosse La Renaissance. Le , l'explosion du dépôt de dynamite entraîne 21 morts au fond, depuis, les dynamitières sont installées dans des zones protégées en surface. La fosse est fermée en 1925, et le puits de 724 mètres remblayé ou serrementé la même année.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Fénelon. Un seul bâtiment de la fosse existe encore.

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Fosse Traisnel

La fosse Traisnel vers 1900.
La fosse Traisnel vers 1900.

La fosse Traisnel de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Les travaux commencent en 1848 à 1 250 mètres à l'ouest des fosses La Renaissance et Saint Louis. Des venues d'eau ont lieu en 1850, et retardent les travaux, une machine d'épuisement de 60 chevaux doit être mise en place. La fosse commence à extraire en 1856 à une profondeur relativement faible. La fosse Archevêque commence à extraire l'année suivante.

Comme à la fosse La Renaissance à Somain en 1862, la fosse Traisnel est arrêtée à l'exploitation en 1876 ou 1877, dès lors, elle assure l'aérage des fosses Archevêque et Sainte Marie, ainsi que la circulation du personnel. Le puits est alors profond de 278 mètres et la fosse a produit 676 564 tonnes de houille.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. Le puits, profond de 393 mètres, est remblayé en 1952. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Traisnel.

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Fosse Archevêque

La fosse Archevêque en 1975.
La fosse Archevêque en 1975.

La fosse Archevêque ou l'Archevêque de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Les travaux commencent en 1854 alors que le fonçage de la fosse Traisnel à 485 mètres au nord n'est pas terminé, cette dernière commence à extraire en 1856, la fosse Archevêque l'année suivante. La production y est bonne. La fosse Sainte Marie, sise à Auberchicourt, commence à extraire en 1863. En 1876 ou 1877, la fosse Traisnel cesse d'extraire, et assure l'aérage et la circulation du personnel pour la fosse Archevêque.

Environ dix ans plus tard, les installations sont modernisées, et la fosse est dotée d'un chevalement métallique similaire à celui des fosses Saint Louis et Fénelon. La fosse sera reconstruite après la Première Guerre mondiale. L'extraction cesse en 1938, après que la fosse a produit 7 354 895 tonnes de houille. Le puits assure l'exhaure pour la fosse Sainte Marie. La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. La fosse ferme en 1969, suite à l'arrêt de la fosse Sainte Marie. Le puits, profond de 589 mètres, est remblayé la même année. En revanche, le chevalement est abattu le .

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Archevêque. Les seuls vestiges de l'exploitation minière, outre le terril et la cité, se résument à des soubassements du mur d'enceinte sur quelques dizaines de mètres.

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Fosse Sainte-Marie des mines d'Aniche

La fosse Sainte-Marie vers 1960, à gauche le puits n° 1, à droite, le puits n° 2.
La fosse Sainte-Marie vers 1960, à gauche le puits n° 1, à droite, le puits n° 2.

La fosse Sainte-Marie de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Auberchicourt. Son fonçage commence en 1856 ou 1857 suite à l'ouverture de la fosse Traisnel, alors que la fosse Archevêque est encore en cours de fonçage. Dans la partie occidentale de sa concession, la Compagnie d'Aniche entreprend également la fosse Notre-Dame. La fosse Sainte Marie commence à extraire en 1861 ou 1863. le chevalement en bois est remplacé par un chevalement métallique en 1888.

Un second puits est ajouté en 1907. Il est destiné à l'aérage et à l'extraction. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite au début des années 1920, le puits Sainte-Marie no 1 est doté d'un chevalement en béton armé. Des cités sont bâties.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. Les puits sont approfondis à 508 mètres en 1951. Des habitations supplémentaires sont également construites. La fosse cesse d'extraire en 1960 après avoir produit 8 166 000 tonnes de houille, elle assure alors l'aérage pour la fosse Delloye jusqu'en 1968. Les puits sont remblayés en 1969. Les installations sont alors détruites, le chevalement de Sainte-Marie no 2 est détruit en , celui de Sainte-Marie no 1, en .

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Sainte-Marie nos 1 et 2. Il subsiste quelques bâtiments de la fosse, ainsi que ses cités et ses terrils nos 125 et 125A.

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Fosse Dechy

La fosse Dechy en 1978.
La fosse Dechy en 1978.

La fosse Dechy de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Dechy. le puits est commencé en 1859 ou 1860 à quelques kilomètres des fosses Gayant et Notre Dame. L'extraction commence en 1862 ou 1863. En 1898, le puits Dechy no 2 est commencé et extrait à partir de 1901, son chevalement est métallique, alors que celui du premier puits est en bois. Les installations sont détruites pendant la Première Guerre mondiale, lors de la reconstruction, le puits no 1 est doté d'un chevalement en béton armé, alors que celui du no 2 reste métallique.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. Le puits no 2 est ravalé à 650 mètres en 1950, et à 777 mètres seize ans plus tard. La fosse Dechy est concentrée sur la fosse Gayant en 1956, et cesse d'extraire, elle assure alors le service et l'aérage. Le puits Dechy no 2 est doté en 1970 d'un chevalement à molettes superposées, à l'instar des puits Notre Dame no 2 et Gayant no 2. La fosse ferme le , et sert encore quelques mois à la récupération du matériel du fond, avant que les puits ne soient remblayés. Les chevalements sont détruits en 1979 et 1980.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Dechy nos 1 et 2. Il ne reste de la fosse qu'une partie des murs d'enceinte, ainsi que son entrée. Une partie des cités a été rénovée. Les terrils nos 133 et 242 ont quant à eux quasiment disparu intégralement du paysage.

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Fosse Saint-René

La fosse Saint-René vers 1960.
La fosse Saint-René vers 1960.

La fosse Saint-René, également orthographiée Saint René, de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Guesnain. Le puits est commencé en 1865 ou 1866, et la fosse est productive en 1869 ou 1871. La fosse Roucourt, située à 1 855 mètres au sud-sud-est, lui a toujours servi d'aérage, dès la fin des années 1870, car elle est tombée dans des terrains stériles. Le puits Saint-René no 2 est commencé en 1899, et productif dès 1902. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite, le second puits conserve un chevalement métallique, le puits Saint-René no 1, en revanche, est doté d'un chevalement en béton armé, qui remplace celui en bois. De vastes cités sont établies près de la fosse.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. La fosse Saint-René est concentrée sur la fosse Gayant en 1953, le puits no 2 est approfondi en conséquence, quant au puits no 1, il n'a plus aucune utilité. La fosse ferme en 1964, ses puits sont remblayés cinq ans plus tard, et les chevalements détruits en 1970 et 1971.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Saint-René nos 1 et 2. Il subsiste encore quatre bâtiments de la fosse, ainsi que le portail d'entrée. Les cités ont été rénovées.

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Fosse Bernicourt

La fosse Bernicourt n° 2 vers 1905.
La fosse Bernicourt n° 2 vers 1905.

La fosse Bernicourt de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Waziers. Un premier puits est commencé en 1877, mais de fortes venues d'eau obligent son abandon en . Il est repris en 1872, grâce au procédé Kind-Chaudron, mais des éboulements se produisent, et il est abandonné à la profondeur de 28 mètres. Une second puits, Bernicourt no 2, est entrepris à quelques mètres par le même procédé, et le niveau des eaux est passé. la fosse entre en exploitation en 1877. Elle est très vite reliée aux fosses Gayant et Notre Dame, et effectue, en plus de l'extraction, des travaux de reconnaissance du gisement. Un incendie survient le et détruit les installations de surface, la fosse cesse alors d'extraire après avoir produit 763 850 tonnes de houille. Elle assure alors l'aérage pour les fosses Gayant, Notre Dame et Déjardin.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. La fosse est immédiatement fermée, et son puits remblayé.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Bernicourt no 2, et implante une stèle pour indiquer l'emplacement de l'avaleresse Bernicourt no 1. Le seul vestige d'extraction houillère est le terril no 137, partiellement exploité.

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Fosse Roucourt

La fosse Roucourt vers 1950.
La fosse Roucourt vers 1950.

La fosse Roucourt ou de Roucourt de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Roucourt. Creusée directement avec deux puits, la fosse, qui devait initialement exploiter le gisement découvert par la fosse Saint René et porter la production de la Compagnie à un million de tonnes, tombe dans le conglomérat. Des recherches sont alors menées, en vue de déterminer à quelle distance du puits se trouvent les première veines, et il est découvert qu'elles sont à un kilomètre.

La fosse ne sert alors qu'à l'aérage de la fosse Saint René, puisqu'une exploitation ne serait pas rentable en raison des frais de roulage élevés. La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. la fosse Roucourt cesse l'aérage en 1959, date à laquelle ses puits sont remblayés.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Roucourt nos  1 et 2. Bien que le chevalement ait été démoli peu après la fermeture de la fosse, le bâtiment du puits no 2, ainsi que le bâtiment des pompes, ont été conservés. Des particuliers ont acheté le carreau de fosse qui leur sert de jardin.

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Fosse Vuillemin

La fosse Vuillemin en 1974.
La fosse Vuillemin en 1974.

La fosse Vuillemin ou Émile Vuillemin de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Masny. Elle est baptisée en l'honneur d'Émile Vuillemin, ingénieur-gérant de la Compagnie. le puits est commencé en 1891 dans une partie encore inexploitée de la concession, son centre. L'exploitation débute en 1895. Très rapidement, de vastes cités sont établies à l'est et à l'ouest de la fosse, comprenant une grande diversité dans l'architecture.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. le puis est approfondi à 300 mètres en 1950, et il est un temps question de moderniser le site afin qu'il devienne siège de concentration, mais le projet est annulé, faute d'un gisement convenable, et la fosse cesse d'extraire en 1955. Elle assure alors le retour d'air pour la fosse Delloye qui remonte sa production jusqu'à sa fermeture en 1971. Le puits Vuillemin, profond de 390 mètres, est remblayé la même année, et les installations sont détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Vuillemin. Un centre commercial Intermarché s'installe sur le carreau de fosse, le puits se retrouve dans la zone des livraisons. Les cités minières, en revanche, ont été conservées et réhabilitées.

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Fosse Déjardin

La fosse Déjardin le 5 juin 1986.
La fosse Déjardin le 5 juin 1986.

La fosse Déjardin de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Sin-le-Noble. Le premier puits est commencé en 1901 au nord de la commune, et commence à produire en 1904. Le puits Déjardin no 2 est commencé en 1907. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. La fosse reprend en 1958 le champ d'exploitation de la fosse Bernard, qui vient de fermer. Au milieu des années 1960, la fosse est approfondie, ce qui lui permet d'être concentrée sur la fosse Gayant en 1965. Deux ans plus tard, les installations de surface sont modernisées, le changement le plus visible est le nouveau chevalement à molettes superposées, similaire à celui de Notre Dame no 2, qui équipe le puits no 1.

À la fermeture de la concentration Gayant en 1978, la fosse Déjardin est concentrée sur Barrois, jusque sa fermeture le . Elle assure ensuite la remonte du matériel du fond, et les puits sont remblayés en 1985, les chevalements et les installations détruites l'année suivante.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Déjardin nos 1 et 2. Il ne reste plus rien de la fosse, mais les cités, appartenant également à la fosse Bernard, ont été rénovées. Le golf du Bois des Retz est installé sur une partie du carreau de fosse.

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Fosse De Sessevalle

Photochrome d'une vue aérienne de la fosse De Sessevalle, dans les années 1930.
Photochrome d'une vue aérienne de la fosse De Sessevalle, dans les années 1930.

La fosse De Sessevalle ou Anatole de Sessevalle de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Somain, près de Rieulay. Le premier puits, foncé à partir de 1901 permet de produire en 1904. Un second puits est creusé 70 mètres plus au nord à partir de 1905. À partir de 1908, la fosse peut extraire avec deux puits. Des cités sont bâties à proximité, ainsi que des écoles, une salle des fêtes, un presbytère et une église. Quatre terrils sont édifiés aux alentours de la fosse, dont deux terrils cavaliers et un terril annexe. Détruits pendant la Première Guerre mondiale, les bâtiments de la fosse sont reconstruits à l'identique.

Cette reconstruction permet à la fosse d'augmenter sa production et d'être un des sièges les plus performants de la Compagnie. Durant la Seconde Guerre mondiale, la fosse est occupée par les Allemands mais ne subit aucune destruction. Le charbon extrait est destiné à l'Allemagne. Suite à la Nationalisation des houillères en 1946, la fosse fait partie du Groupe de Douai. Son gisement s'épuisant, elle ferme en 1970, les puits sont remblayés la même année. Les bâtiments et les chevalements sont démolis en 1973. L'exploitation du terril no 144, Rieulay, commence en 1977. L'église Notre-Dame-des-Orages est détruite en 1983. Les terrils cavaliers nos 251, Cavalier du site de Rieulay, et 255, Cavalier Route de Bruille, disparaissent avec la construction de l'autoroute A21 au début des années 1990. Le terril annexe no 254 est relativement préservé. Dans les années 1990, les cités sont rénovées, quelques habitations sont toutefois détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits De Sessevalle nos 1 et 2. Le site, après être resté en friche une trentaine d'année, se transforme peu à peu en une zone industrielle. Les cités forment un ensemble remarquable, composé d'une grande diversité de logements. Les terrils sont devenus des espaces verts. La chapelle Sainte-Barbe est menacée de démolition.

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Fosse Sébastopol

La fosse Sébastopol vers 1960.
La fosse Sébastopol vers 1960.

La fosse Sébastopol de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Erchin. Le puits d'aérage de la fosse Vuillemin est éloigné de près de deux kilomètres. Les travaux commencent en 1904, et la fosse est mise en fonction l'année suivante. Elle est située tout au sud de la concession d'Aniche, à 675 mètres de la fosse no 2 de la Compagnie des mines d'Azincourt. Le puits d'aérage n'est pas relié au réseau ferroviaire. La fosse assure également la circulation du personnel.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. Lorsque l'extraction cesse en 1955 à la fosse Vuillemin, elle assure l'aérage pour les fosses Delloye et Sainte Marie, jusqu'en 1961, date à laquelle le puits profond de 298 mètres est remblayé. Le chevalement est alors détruit.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Sébastopol. En 2004, les bâtiments subsistants sont démolis, il ne reste alors sur le site que des fondations, ainsi que la base du terril no 135, et un sondage de décompression.

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Fosse Bernard

La fosse Bernard en 1926.
La fosse Bernard en 1926.

La fosse Bernard de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Douai, dans le hameau de Frais-Marais. Le fonçage du puits commence en 1911, et l'exploitation débute en 1913. Ce n'est qu'après la reconstruction que l'exploitation est intensive. Lorsque la Compagnie d'Aniche rachète celle de Flines le , la fosse no 2 assure l'aérage de la fosse Bernard, qui n'a toujours compté qu'un puits sur son carreau.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. L'extraction, le service et l'aérage cessent à la fosse Bernard en 1958, ainsi que l'aérage à la fosse no 2, cette dernière voit son puits remblayé l'année suivante, alors que le puits de la fosse Bernard, profond de 433 mètres, est remblayé en 1960.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits Bernard. De nombreux bâtiments sont démolis en 2007, mais quatre subsistent encore.

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Fosse Lemay

La fosse Lemay vers 1930.
La fosse Lemay vers 1930.

La fosse Lemay de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Pecquencourt. Le premier puits est commencé en 1912, le second à partir de l'année suivante. La production peut commencer en , mais la Première Guerre mondiale éclate. Après la reconstruction, le puits no 2 est mis en service en 1921. De vastes cités sont construites.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. De nombreuses habitations sont construites. La concentration sur la fosse Barrois, préméditée depuis la Nationalisation, n'est effective qu'en 1965, date à laquelle le puits Lemay no 1 est approfondi, et l'extraction remontée à la fosse Barrois. la fosse Lemay assure alors le service jusqu'en 1972, et l'aérage jusqu'à la fermeture de la concentration Barrois le .

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Lemay nos 1 et 2. Les cités ont été rénovées, mais les camus ont été détruits, et remplacés par de nouvelles habitations.

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Fosse Bonnel

La fosse Bonnel en 1926.
La fosse Bonnel en 1926.

La fosse Bonnel de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lallaing. Les deux puits sont commencés respectivement en 1913 et 1914, alors que les fosses Bernard et Lemay sont en travaux dans le nord de la concession. La guerre stoppe les travaux, qui ne sont repris qu'à partir de 1921, date à laquelle la fosse est réparée. Le fonçage du puits no 1 se termine le , la fosse commence à produire en 1923, le puits no 2 est mis en service deux ans plus tard. La fosse Barrois est mise en service en 1931, à un peu plus de deux kilomètres à l'est de la fosse.

La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. Le puits no 1 est approfondi pour la concentration sur la fosse Barrois, qui est effective en 1964. Bonnel assure alors le service jusqu'en 1974 et l'aérage jusqu'au , date à laquelle la concentration Barrois ferme. Les puits sont remblayés en 1985, et les installations détruites l'année suivante.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Bonnel nos 1 et 2. Il subsiste quatre bâtiments de la fosse, ainsi que les cités minières, qu'elles aient été construites avant ou après la Nationalisation.

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Fosse Puits du Midi

La fosse Puits du Midi en 1958.
La fosse Puits du Midi en 1958.

La fosse Puits du Midi ou Notre-Dame Sud du Groupe de Douai est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Sin-le-Noble. Il s'agit d'une des rares fosses ouvertes après la Nationalisation. Commencé en 1947, le puits est terminé dès 1950, mais la fosse est mise en sommeil jusque 1957, date à laquelle les installations de surface sont construites, ainsi que des cités.

L'extraction commence en 1958. Toute la production remonte par le puits no 2 de la concentration Gayant. En 1967, le puits est approfondi, et atteint sa profondeur définitive de 662 mètres. Une des particularités de cette fosse est que le cuvelage en béton armé s'étend sur toute la hauteur du puits. La fosse ferme en 1972, après avoir servi pendant seulement quatorze ans. le puits est remblayé l'année suivante, et le chevalement démoli.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits, et y installe un exutoire de grisou. Les bâtiments restant sur le site, la plupart à l'exception du chevalement, sont dans un très bon état de conservation, puisqu'une usine est installée sur le carreau de fosse. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 1 des mines de Vicoigne

La fosse n° 1 vers 1918.
La fosse n° 1 vers 1918.

La fosse no 1 dite Boitelle ou du Prussien de la Compagnie des mines de Vicoigne est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Raismes. Les travaux sont commencés en 1839 par la Compagnie de Cambrai. Celle-ci s'associe avec les Compagnies de l'Escaut et de Bruille pour former la Compagnie de Vicoigne. Un terril plat no 172, Prussien, est édifié à l'ouest de la fosse, de l'autre côté de la route.

La Compagnie des mines de Vicoigne est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. La fosse no 1 continue d'assurer jusque 1955 le retour d'air de la fosse no 3, puis assure celui de la fosse Sabatier des mines d'Anzin jusqu'en 1971, date à laquelle le puits est remblayé. Les installations sont ensuite détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 1. Un sondage de décompression est exécuté près du puits en 2003. Il ne subsiste rien de la fosse, quelques maisons ont été bâties sur son carreau. Le terril plat est entièrement boisé.

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Fosse n° 2 des mines de Vicoigne

La fosse n° 2 en 1976.
La fosse n° 2 en 1976.

La fosse no 2 dite Évrard de la Compagnie des mines de Vicoigne est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Raismes. La fosse Évrard est mise en chantier en même temps que la fosse le Bret par la Compagnie de l'Escaut. Cette dernière s'associe avec les Compagnie de Cambrai et de Bruille pour former la Compagnie de Vicoigne. Le terril no 219, Vicoigne no 2, est édifié au sud-ouest du carreau de fosse. Deux corons sont bâtis de part et d'autre de l'entrée de la fosse. Cette dernière cesse rapidement d'extraire à cause de la proximité des puits entre eux. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale, elle est ensuite reconstruite avec des installations plus modestes.

La Compagnie des mines de Vicoigne est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Elle assure l'aérage de la fosse no 3, puis celui de la fosse Sabatier des mines d'Anzin, jusqu'en 1980, date à laquelle le puits est remblayé. Les installations sont ensuite détruites.

Un sondage de décompression est exécuté près du puits en 1990. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Le terril est un espace vert, les deux corons ont été rénovés. Les seuls vestiges de la fosse sont les deux piliers du portail d'entrée.

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Fosse n° 3 des mines de Vicoigne

La fosse n° 3 en 1976.
La fosse n° 3 en 1976.

La fosse no 3 dite Ewbank de la Compagnie des mines de Vicoigne est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Raismes. La fosse Ewbank est ouverte par la Compagnie de Bruille. Cette dernière s'associe avec les Compagnie de Cambrai et de l'Escaut pour former la Compagnie de Vicoigne. Un terril no 173A, Vicoigne Ouest, est édifié au nord de la fosse, de l'autre côté de la route. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Très peu utilisée jusqu'alors, elle devient, en remplacement de la fosse no 4, le siège de concentration de la concession de Vicoigne. Elle bénéficie alors d'installations modernes bâties en béton armé.

La Compagnie des mines de Vicoigne est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. La fosse no 3 cesse d'extraire en 1955, date à laquelle elle est concentrée sur la fosse Sabatier des mines d'Anzin. Elle assure l'aérage jusqu'en 1980, date à laquelle le puits no 3 est remblayé. Les installations dont le chevalement sont détruites l'année suivante. Le terril est partiellement exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 3. Il subsiste les piliers de l'entrée, ainsi qu'un bâtiment et le logement du garde, reconvertis en habitations. Les cités ont été rénovées. Le terril est entièrement boisé.

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Fosse n° 4 des mines de Vicoigne

La fosse n° 4 vers 1900.
La fosse n° 4 vers 1900.

La fosse no 4 dite Le Bret ou du Mont des Ermites de la Compagnie des mines de Vicoigne est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Raismes. La fosse Le Bret est ouverte en 1839 par la Compagnie de l'Escaut, qui entreprend également la fosse Évrard. Cette dernière s'associe avec les Compagnie de Cambrai et de Bruille pour former la Compagnie de Vicoigne. Un terril no 173, Vicoigne Est, est édifié au nord de la fosse, accolé à celle-ci. La fosse concentre rapidement la quasi-totalité de l'extraction de la Compagnie de Vicoigne, et ce jusqu'en 1914. Elle est détruite durant la Première Guerre mondiale, et n'assure plus que l'aérage au profit de la fosse no 3 après la reconstruction. Le puits no 4 est remblayé en 1936. La Compagnie des mines de Vicoigne est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 4. Le carreau de fosse et le terrils sont entièrement recouverts par la forêt.

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Fosse n° 1 des mines d'Ostricourt

La fosse n° 1 au début du XXe siècle.
La fosse n° 1 au début du XXe siècle.

La fosse no 1 dite Auguste Dupire de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Oignies. La fosse est commencée le ou en et commence à produire en 1858. Mais les terrains sont irréguliers, et l'exploitation n'est pas rentable. Aussi, la fosse no 1 est abandonnée en au profit de la fosse no 2 entrée en production en . La fosse est reprise en 1896 et ses galeries sont dénoyées. Elle peut à nouveau produire en . Elle est, comme les autres fosses de la compagnie, détruite lors de la Première Guerre mondiale. De vastes cités ainsi qu'une église sont bâties au nord de la fosse. Un terril conique est édifié au sud. La concentration de la fosse no 1 sur la fosse no 2 est décidée en 1938, mais à cause de la Seconde Guerre mondiale, la concentration n'est effective qu'en 1949.

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. la fosse no 1 est utilisée dans les années 1950 pour l'aérage des travaux de la concentration, et à partir de 1958, elle est utilisée pour la construction et l'aérage de la fosse no 10 du Groupe d'Oignies. La fosse ferme en 1969, et son puits est immédiatement remblayé. Le chevalement est détruit cinq ans plus tard. Le terril no 118, 1 d'Oignies, est entièrement exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 1. Les cités ont essentiellement été rénovées, bien que des habitions ont été détruites. Le site du terril est devenu un espace vert.

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Fosse n° 2 des mines d'Ostricourt

La fosse n° 2 modernisée.
La fosse n° 2 modernisée.

La fosse no 2 dite Henri Charvet de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Oignies. Les travaux commencent le , et la fosse entre en exploitation en . Le cuvelage en bois est renforcé par une chemise en fonte en 1870, car il fuyait trop. Les berlines sont ensuite utilisées pour remonter le charbon. Le cuvelage est de nouveau consolidé en 1890. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. En 1937, décision est prise que cette fosse deviendrait un siège de concentration pour la compagnie. Le puits est élargi au diamètre de 5,30 mètres. En ce sens, de vastes cités commencent à être bâties dans les années 1940.

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. La Seconde Guerre mondiale a ralenti les travaux de modernisation qui ne sont terminés qu'en 1950. La concentration des fosses nos 1, 3, 5 et 6 de l'ancienne Compagnie des mines d'Ostricourt est effective en à cette date. Les cités sont alors étendues, et une grande variété de logements est construite. Divers lavoirs et usines sont construits sur le carreau de fosse, et les ateliers centraux et les grands bureaux du Groupe d'Oignies sont bâtis à proximité. La fosse cesse d'extraire en 1976, le puits est comblé l'année suivante, et le chevalement est détruit l'année suivante. Le terril no 115 est ensuite partiellement exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Les grands bureaux et les ateliers de la fosse sont respectivement détruits en 2000 et 2003, la passerelle et la lampisterie le sont en 2007. Il subsiste encore de nombreux bâtiments sur le carreau de fosse. En , le bâtiment de la machine d'extraction et la mine-image sont respectivement classé et inscrit aux monuments historiques. Le terril no 115A, 2 d'Oignies, fait partie de l'espace protégé de la mine-image, le terril no 115, 2 du téléphérique, est un espace naturel protégé, le terril cavalier no 247, Cavalier du 2 d'Oignies à A1, a disparu. Au début des années 2010, la cité 1940 est rénovée. Les autres cités l'ont été peu de temps avant.

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Fosse n° 3 des mines d'Ostricourt

La fosse n° 3.
La fosse n° 3.

La fosse no 3 de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Libercourt. Le puits est entrepris en 1883 ou en le long de la ligne de Paris-Nord à Lille avec un diamètre de 2,30 mètres, afin d'assurer l'aérage de la fosse no 2. La fosse est fonctionnelle en 1887. Elle est détruite durant la Première Guerre mondiale. Les déchets sont expédiés sur le terril no 211, 3 d'Oignies, situé de l'autre côté de la voie ferrée. La fosse cesse d'extraire en 1941 après avoir extrait 3 831 633 tonnes de houille, elle assure alors le retour d'air de la fosse no 2.

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. la fosse sert de camp de prisonniers, puis de parc à matériel. Le puits est ravalé à 354 mètres en 1950 et le puits est utilisé comme bure. Il est remblayé en 1964 et le chevalement est détruit deux ans plus tard. Les installations sont détruites, et le terril est par la suite exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 3, le puits est mis en sécurité en 2000. Il ne reste rien de la fosse.

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Fosse n° 4 des mines d'Ostricourt

La fosse n° 4.
La fosse n° 4.

La fosse no 4 dite Maurice Tilloy de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Carvin. Le fonçage du puits no 4 commence en , et la fosse est productive le . La Compagnie des mines de Carvin entreprend également une fosse no 4 en 1902 dans la même commune, à un peu plus de trois kilomètres à l'ouest. Des cités ainsi que des écoles sont construites à proximité de la fosse. Cette dernière est détruite durant la Première Guerre mondiale. Après sa reconstruction, elle devient la seconde fosse de la compagnie en terme d'importance, après la fosse no 2. Les stériles sont envoyés sur le terril no 107. La fosse possède un second terril, bien moindre, le 107A.

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. La fosse no 4 cesse d'extraire en 1961 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 10 du Groupe d'Oignies. En 1965, le puits est approfondi de 300 à 354 mètres de profondeur pour pouvoir continuer l'aérage de la fosse no 2. En 1975, la fosse no 4 remonte du matériel de la fosse no 2 avant sa fermeture. Le puits no 4 est remblayé en 1975, et les installations détruites l'année suivante.

Une partie des cités a été détruite, et le terril no 107A a été exploité, puis remplacé par une zone industrielle. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 4. Le seul vestige de la fosse est son portail d'entrée. Le terril no 107, entièrement boisé, est un des terrils majeurs du bassin minier.

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Fosse n° 5 des mines d'Ostricourt

La fosse n° 5.
La fosse n° 5.

La fosse no 5 dite Henri Buchet de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Libercourt. Les travaux du puits commencent en , et la fosse commence à produire au . Détruite durant la Grande Guerre, elle est reconstruite avec des installations similaire. De vastes cités et des écoles sont construites autour de la fosse. La compagnie projette de concentrer la fosse no 5 sur la fosse no 2 en 1934, mais cette concentration n'est effective qu'en 1951.

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. Le puits no 5 assure l'aérage de la fosse no 2 jusqu'en 1968, date à laquelle il ferme, et est remblayé. Les installations sont détruites peu de temps après. Le terril no 112, 5 d'Oignies, est très vite exploité jusqu'à disparaître, puisque des camus bas ont été construits sur son emprise.

Très vite, l'entreprise Henri Loyez s'installe sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 5. Bien qu'une partie des cités minière a été détruite, l'essentiel a été conservé et rénové.

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Fosse n° 6 des mines d'Ostricourt

La fosse n° 6 dans les années 1930.
La fosse n° 6 dans les années 1930.

La fosse no 6 dite Charles Tilloy de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Ostricourt. Le puits est commencé en , et la fosse est productive à partir du . Elle est détruite durant la Première Guerre mondiale, et reconstruite peu après. Des cités, ainsi qu'une église, des écoles et une salle des fêtes, sont construites à proximité de la fosse. Les terrils nos 119 et 120 sont édifiés au nord de la fosse.

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. Malgré un record de productivité en 1949, la fosse no 6 est concentrée sur la fosse no 2, et ferme en 1954. Le puits est alors remblayé en , le chevalement détruit en 1966, et une dalle définitive coulée en 1972.

Les terrils nos 119 et 120 sont exploités, une partie des cités est détruite, l'autre est rénovée. Des magasins sont construits sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 6.

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Fosse n° 7 - 7 bis des mines d'Ostricourt

La fosse n° 7 - 7 bis dans les années 1930.
La fosse n° 7 - 7 bis dans les années 1930.

La fosse no 7 - 7 bis dite Alphonse Lecocq de la Compagnie des mines d'Ostricourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Ostricourt. Les travaux du puits no 7 commencent en 1914, mais la Première Guerre mondiale les interrompt. Ils sont ensuite repris, et la fosse est opérationnelle à partir de . Entretemps, un puits d'aérage no 7 bis a été foncé à proximité. La fosse no 7 - 7 bis est la seule de la compagnie à être dotée de deux puits, mais seul le puits d'extraction a été doté d'un chevalement. Les cités de la fosse no 6 sont étendues en direction de la fosse no 7 - 7 bis. Un terril conique est édifié à l'ouest de la fosse.

La Compagnie des mines d'Ostricourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Oignies. La fosse no 7 - 7 bis n'est pas concentrée sur la fosse no 2, mais sur la fosse no 8 - 8 bis des mines de Dourges, et à terme, sur la fosse no 10 du Groupe d'Oignies. Elle assure le service et l'aérage, mais située trop au nord du gisement exploité, elle ferme en 1968. Ses puits, respectivement profonds de 481 et 414 mètres, sont remblayés, et les installations détruites deux ans plus tard.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis. Les cités de la fosse no 6 où logeaient les mineurs de la fosse no 7 - 7 bis sont partiellement détruites, l'autre partie est rénovée. Le terril no 108, 7 d'Oignies, a été conservé et est entièrement boisé.

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Fosse n° 1 des mines de Lens

La fosse n° 1 a été reconstruite après la Première Guerre mondiale avec un chevalement en béton armé.
La fosse n° 1 a été reconstruite après la Première Guerre mondiale avec un chevalement en béton armé.

La fosse no 1 dite Sainte-Élisabeth ou Jules Casteleyn de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux commencent le , et la fosse commence à extraire à la fin de l'année 1853. Des cités sont bâties à proximité. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre, le puits est équipé d'un chevalement en béton armé. Les cités sont également reconstruites. La fosse no 1 est rattachée à la fosse no 4 en 1929, cesse d'extraire, mais continue d'assurer le service et l'aérage.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Des habitations supplémentaires sont bâties. La fosse no 1 est concentrée sur la fosse no 11 - 19 en 1960, mais le circuit d'aérage ayant été modifié, elle n'a plus aucune utilité. Le puits est comblé en 1971, mais les installations ne sont détruites que quinze ans plus tard.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 1. Hormis la salle des fêtes, il ne reste rien de la fosse. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 2 - 2 bis des mines de Lens

Cette vue présente en arrière plan les deux puits de la fosse n° 2 - 2 bis, avec à gauche le chevalement en béton armé du puits n° 2, et à droite, le chevalement métallique du puits n° 2 bis.
Cette vue présente en arrière plan les deux puits de la fosse n° 2 - 2 bis, avec à gauche le chevalement en béton armé du puits n° 2, et à droite, le chevalement métallique du puits n° 2 bis.

La fosse no 2 - 2 bis dite Grand Condé de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. La fosse no 2 est commencée en 1857 ou 1858 et entre en exploitation en 1859. Des corons sont construits pour loger les mineurs. La fosse no 2 bis est commencée sur le carreau de la fosse no 2 en 1901 ou le , et entre en exploitation en . On parle ensuite de fosse no 2 - 2 bis. Une fosse d'aérage no 2 ter est entreprise sur un autre carreau situé à l'est-nord-est à Loison-sous-Lens. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De nouvelles cités surtout constituées de corons sont construites.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. De nouvelles cités sont bâties au nord de la fosse. La fosse no 8 - 8 bis est concentrée en 1958 sur la fosse no 2 - 2 bis. Cette dernière cesse d'extraire en 1960, lorsqu'elle est à son tour concentrée sur la fosse no 11 - 19. Elle assure ensuite le service et l'aérage. Le puits d'aérage no 2 ter est comblé en 1976, la fosse no 2 - 2 bis ferme en 1972, date à laquelle le puits no 2 est comblé, l'autre l'étant l'année suivante. Les chevalements sont détruits en 1976.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 2 et 2 bis. Le carreau de fosse est une zone industrielle dont seul le logement du concierge subsiste comme vestige de la fosse. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 2 ter des mines de Lens

Le carreau de la fosse n° 2 ter en 2011.
Le carreau de la fosse n° 2 ter en 2011.

La fosse no 2 ter dite Auguste Descamps de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loison-sous-Lens. Les travaux de ce puits d'aérage de la fosse no 2 - 2 bis commencent au début du XXe siècle. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre, avec un chevalement en béton armé.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits est comblé en 1967, et le chevalement détruit en 1976.

Le site est occupé par un garage automobile. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2 ter, et y installe un exutoire de grisou. Le garage ferme à la fin des années 2000, et l'enseigne Chronodrive ouvre sur le site son premier magasin du Pas-de-Calais.

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Fosse n° 3 - 3 bis des mines de Lens

La fosse n° 3 - 3 bis, à gauche, le chevalement métallique du puits n° 3 bis, toujours existant, à droite, le chevalement en béton armé du puits n° 3, détruit en 1983.
La fosse n° 3 - 3 bis, à gauche, le chevalement métallique du puits n° 3 bis, toujours existant, à droite, le chevalement en béton armé du puits n° 3, détruit en 1983.

La fosse no 3 - 3 bis dite Saint-Amé ou Amé Tilloy de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Les travaux commencent en 1858, et la fosse no 3 commence à extraire en 1860. Un terril cavalier no 233, Cavalier du 3 de Lens, la relie aux autres fosses. Des cités sont bâties près de la fosse, ainsi qu'une église et des écoles. Le puits no 3 bis est ajouté en 1881. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Le puits no 3 est doté d'un chevalement en béton armé, alors que le puits no 3 bis est équipé d'un chevalement métallique. Les cités, les écoles et l'église sont également reconstruites.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Les puits nos 3 et 3 bis sont ravalés, respectivement à 432 et 535 mètres. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 3 - 3 bis concentre la fosse no 16 en 1956 mais cette première est reliée par bowette en 1960 à la fosse no 11 - 19, causant l'arrêt de l'extraction. La fosse no 3 - 3 bis continue d'assurer le service et l'aérage. Le puits no 3 est remblayé en 1972. Quarante-deux mineurs périssent dans une explosion le vendredi . La fosse ferme en 1978, et le puits no 3 bis est comblé. Le chevalement en béton armé du puits no 3 est détruit cinq ans plus tard, alors que le chevalement métallique du puits no 3 bis est conservé.

Il est inscrit aux monuments historiques le . Le carreau de fosse est reconverti en zone industrielle. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3 et 3 bis. Un sondage de décompression S55 est entrepris en 2004 à 600 mètres de la fosse. Une route passe sur le terril no 233. Les cités, les écoles et l'église ont été rénovées.

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Fosse n° 4 des mines de Lens

Le chevalement métallique du puits n° 4.
Le chevalement métallique du puits n° 4.

La fosse no 4 dite Saint-Louis ou Louis Bigo de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Le fonçage commence en 1862, et la fosse commence à extraire à la fin de l'année 1864. De vastes cités sont bâties à l'ouest de la fosse, ainsi que des écoles. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre, avec un chevalement métallique. Il en est de même pour les cités et les écoles. La fosse est endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, à cause de sa proximité avec la gare de Lens.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 4 cesse d'extraire en 1961 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19. Elle assure ensuite le service et l'aérage jusqu'à la la fermeture de la fosse no 11 - 19 en 1986, le puits est comblé en 1987 et les installations de surface détruites en 1989.

Le carreau de fosse est reconverti en zone industrielle. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 4. Il ne reste rien de la fosse. Les cités et les écoles ont été rénovées.

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Fosse n° 5 - 5 bis des mines de Lens

Le chevalement en béton armé du puits n° 5 bis est au premier plan, le chevalement métallique du puits n° 5 est situé juste derrière.
Le chevalement en béton armé du puits n° 5 bis est au premier plan, le chevalement métallique du puits n° 5 est situé juste derrière.

La fosse no 5 - 5 bis dite Saint-Antoine ou Antoine Scrive-Labbe de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Avion. Les travaux de la fosse no 5 commencent en 1872, et sont marqués par les fortes venues d'eau. La fosse commence à extraire en 1875 dans des installations dites luxueuses. Les terrils nos 81 et 81A, 5 de Lens Est et 5 de Lens Ouest, sont édifiés de part et d'autre de la fosse. Un puits no 5 bis est ajouté à une vingtaine de mètres au sud-est en 1898. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Elle est également endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, à cause de sa proximité avec les installations ferroviaires.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le chevalement métallique du puits no 5 est réparé en 1953, alors que le chevalement en béton armé du puits no 5 bis est reconstruit dans un style plus simpliste. Le puits no 5 bis est remblayé en 1967. le puits no 5, en revanche, assure le service et l'aérage de la fosse no 11 - 19 jusqu'à la fermeture de celle-ci en 1986, le puits no 5 est comblé. Les chevalements sont détruits deux ans plus tard. Les terrils coniques ont été exploités avant la fermeture de la fosse.

Le carreau de fosse est repris par Gazonor qui l'exploite pour le grisou. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis. Les terrils sont des espaces verts.

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Fosse n° 6 des mines de Lens

La fosse n° 6 reconstruite après la guerre par la Compagnie de Lens.
La fosse n° 6 reconstruite après la guerre par la Compagnie de Lens.

La fosse no 6 dite Saint-Alfred ou Alfred Descamps de la Compagnie des mines de Douvrin puis de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Haisnes. La Compagnie de Douvrin commence le puits en et la fosse commence à extraire en 1861. Mais l'extraction reste faible et la compagnie est mise en liquidation judiciaire. La Compagnie de Lens rachète la fosse et la concession pour 500 000 francs dans le but de s'en servir pour exploiter sa propre concession. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens, avec un chevalement en béton armé. L'extraction cesse en 1936 mais la fosse est conservée pour assurer l'aérage de la fosse no 13.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Des habitations sont construites à proximité de la fosse. Le puits est comblé en 1959.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 6. Un sondage de décompression S51 est entrepris au nord-est du puits à la fin de l'année 2004. La fosse no 6 est inscrite aux monuments historiques le .

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Fosse n° 7 - 7 bis des mines de Lens

La fosse n° 7 - 7 bis dans les années 1960 ou 1970.
La fosse n° 7 - 7 bis dans les années 1960 ou 1970.

La fosse no 7 - 7 bis dite Saint-Léonard ou Léonard Danel, ou fosse de Wingles, de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Wingles. Deux puits distants l'un de l'autre de dix mètres d'axe en axe sont commencés en 1879. La fosse extrait des charbons demi-gras à partir de 1882. Des cités sont bâties près de la fosse. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De longs corons sont également reconstruits.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 7 - 7 bis est concentrée sur la fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens. Le puits no 7 cesse d'extraire en 1958, le puits no 7 bis deux ans plus tard. La fosse assure le service et l'aérage pour la concentration de la fosse no 18 - 18 bis. Elle ferme en 1972, les puits sont comblés en 1973, et les chevalements détruits en 1977.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis, et installe un exutoire de grisou au puits no 7 bis. Il subsiste de la fosse des pans des murs d'enceinte ainsi que deux bâtiments. Les cités, essentiellement constituées de corons, ont été rénovées.

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Fosse n° 8 - 8 bis des mines de Lens

La fosse n° 8 - 8 bis vers 1927. Les écoles sont au premier plan.
La fosse n° 8 - 8 bis vers 1927. Les écoles sont au premier plan.

La fosse no 8 - 8 bis dite Saint-Auguste ou Auguste Descamps de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vendin-le-Vieil. Les deux puits sont commencés en même temps, mais les travaux du no 8 progressent plus vite que ceux du puits no 8 bis. Des cités, des écoles, et une église sont construites à proximité de la fosse. Les installations sont détruites durant la Première Guerre mondiale. Elles sont reconstruites suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Le puits no 8 bis est équipé notamment d'un chevalement en béton armé.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 8 - 8 bis cesse d'extraire en 1958, suite à sa concentration sur la fosse no 11 - 19. Le puits no 8 bis est comblé en 1962, le puits no 8 l'est sept ans plus tard. Le chevalement du puits no 8 bis est détruit en 1974.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 8 et 8 bis. Il subsiste quelques bâtiments le long de la route. Une partie des cités est détruite, l'autre est rénovée, comme l'ont été l'église et les écoles.

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Fosse n° 9 des mines de Lens

Vue aérienne de la fosse n° 9.
Vue aérienne de la fosse n° 9.

La fosse no 9 dite Saint-Théodore ou Théodore Barrois de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits commencent en , et la fosse commence à extraire le . Les terrils nos 68 et 68A sont édifiés à l'est de la fosse, le second est un cavalier minier permettant le raccordement avec la gare de Lens. Des cités sont construites au nord de la fosse, ainsi que des écoles primaires et maternelles, et une église. Une fosse d'aérage no 9 bis est entreprise à 640 mètres au sud-ouest en 1902 et est opérationnelle en 1904, elle est située sur un autre carreau. La fosse et ses cités sont détruites durant la Première Guerre mondiale. Elles sont reconstruites suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Des cités sont bâties au sud de la fosse. Cette dernière no 9 cesse d'extraire en 1960 suite à sa concentration sur la fosse no 11 - 19. Le puits d'aérage no 9 bis est comblé en 1965. La fosse no 9 est entrée d'air, mais en 1976, de nouveaux ventilateurs en provenance sont installés, et la fosse no 9 devient un puits de retour d'air. Le puits no 9, profond de 605 mètres, est remblayé en 1980 et son chevalement est détruit trois ans plus tard.

Une zone industrielle prend place sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 9. La zone industrielle est détruite et remplacée par le Louvre-Lens. Les cités ont été rénovées, et les terrils subsistent, bien qu'ils soient discrets dans le paysage.

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Fosse n° 9 bis des mines de Lens

Le carreau de la fosse n° 9 bis en 2011.
Le carreau de la fosse n° 9 bis en 2011.

La fosse no 9 bis dite Saint-Anatole ou Anatole Descamps de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin, près des limites avec Lens. Les travaux commencent en 1902 et la fosse d'aérage est fonctionnelle en 1904. Elle est située à 640 mètres de la fosse no 9. La fosse no 9 bis est détruite durant la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits no 9 bis est comblé en 1965, et son chevalement est détruit trois ans plus tard.

Une casse automobile s'installe sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 9 bis, et y installe un exutoire de grisou, qui est détruit lors de la démolition du hangar suite à la fermeture de la casse. Le carreau de fosse est une friche.

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Fosse n° 10 - 10 bis des mines de Lens

Le puits n° 10 de la fosse n° 10 - 10 bis reconstruit.
Le puits n° 10 de la fosse n° 10 - 10 bis reconstruit.

La fosse no 10 - 10 bis dite Saint-Valentin ou Valentin Cazeneuve de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vendin-le-Vieil. Le puits no 10 est commencé en et le puits d'aérage no 10 bis en 1892. La fosse commence à extraire en . Des cités sont bâties près de la fosse, ainsi que des usines. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre : le puits no 10 est équipé d'un chevalement en béton armé alors que le puits d'aérage est doté de ventilateurs.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens, à cette date, la fosse no 10 - 10 bis cesse d'extraire et assure l'aérage de la fosse no 8 - 8 bis. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 10 - 10 bis cesse d'aérer en 1958, date à laquelle ses puits sont remblayés.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 10 et 10 bis. Il ne reste rien de la fosse ni des usines. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 11 bis des mines de Lens

La fosse n° 11 bis reconstruite après la Première Guerre mondiale.
La fosse n° 11 bis reconstruite après la Première Guerre mondiale.

La fosse no 11 bis, dite Saint Albert ou Albert Crespel, est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Il s'agit d'un puits d'aérage qui, au lieu d'être situé sur le même carreau que le puits principal, est localisé sur un site différent. Le fonçage, commencé en 1907, a lieu deux ans avant la mise en fonction du puits. Celui-ci, n'a jamais extrait de houille, puisqu'il ne disposait pas d'installations pour le faire.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Devenu inutile, le puits est fermé et remblayé en 1972, le chevalement en béton armé démoli six ans plus tard.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 11 bis. Le site, longtemps resté un terrain vague, a été reconverti en un lotissement. Le puits trône au milieu d'un espace vert.


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Fosse n° 12 des mines de Lens

Vue générale des installations de la fosse n° 12 reconstruite.
Vue générale des installations de la fosse n° 12 reconstruite.

La fosse no 12 dite Saint-Édouard ou Édouard Bollaert de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle, près des limites avec Lens. Les travaux commencent en 1891, et la fosse commence à produire le . De vastes cités, puis une église et des écoles sont bâties au sud de la fosse, sur le territoire de Lens. Une fosse d'aérage no 12 bis est commencée à 646 mètres au sud de la fosse no 12 au milieu des années 1900. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Il en est de même pour les cités, les écoles, l'église, et les différents logements de fonction. Un monument aux morts est également érigé. La fosse no 15 - 15 bis est rattachée à la fosse no 12 en 1937, les fosses nos 14 et 14 bis le sont l'année suivante.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Le triage et le lavoir de la fosse sont modernisés en 1951. La machine d'extraction est dotée d'un nouveau tambour. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 12 cesse d'extraire en 1967 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19. Les puits nos 12 et 12 bis assurent alors l'aérage. Ce premier cesse l'aérage en 1972, le second en 1976, date à laquelle il est remblayé. Le puits no 12 est quant à lui remblayé en 1980, et son chevalement détruit en 1981.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 12, et y installe un exutoire de grisou. De nombreux bâtiments subsiste de la fosse, une grande partie des cités est rénovée. Le 9 octobre, le 25 novembre et le 1er décembre 2009, le bâtiment de la salle des pendus et des bains-douches, l'église, le logement des Sœurs, le presbytère, les écoles, l'habitation du directeur des écoles, et le monument aux morts sont inscrits aux monuments historiques. Guy Delcourt fait démolir la maison du directeur, abandonnée depuis de nombreuses années, entraînant des poursuites judiciaires, et une forte médiatisation, en août 2010.

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Fosse n° 12 bis des mines de Lens

La fosse n° 12 bis après la guerre.
La fosse n° 12 bis après la guerre.

La fosse no 12 bis dite du docteur Barrois de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. le puits d'aérage no 12 bis est commencé le ou en 1905, une dizaine d'années après la mise en service de la fosse no 12. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite avec un chevalement en béton armé.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 12 bis cesse d'aérer en 1976, date à laquelle son puits est remblayé. Les installations sont détruites huit ans plus tard.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 12 bis. La carreau de fosse est reconverti en une zone industrielle.

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Fosse n° 13 des mines de Lens

La fosse n° 13 reconstruite.
La fosse n° 13 reconstruite.

La fosse no 13 dite Saint-Élie ou Élie Reumaux de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hulluch. Le puits est creusé du au , et la fosse entre en exploitation le . Une fosse d'aérage no 13 bis est commencée le sur un autre carreau, à Bénifontaine. La fosse no 13 est détruite pendant la Première Guerre mondiale, et reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, principalement sur le territoire d'Haisnes.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. La fosse no 18 - 18 bis est commencée en 1947 à quelques centaines de mètres au sud-ouest. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. À la mise en service du siège de concentration, la fosse no 13 cesse d'extraire, et assure l'aérage jusqu'à la fermeture de la concentration en 1976. La fosse est encore utilisée pour le démantèlement des travaux du fond, le puits est comblé en 1978, et le chevalement détruit cinq ans plus tard.

Un sondage de décompression est entrepris sur le carreau de fosse en 1992. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 13. Il subsiste des pans des murs d'enceinte, le logement du concierge, et les bureaux et ateliers. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 13 bis des mines de Lens

La fosse n° 13 bis en 2011.
La fosse n° 13 bis en 2011.

La fosse no 13 bis dite Saint-Félix ou Félix Bollaert de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bénifontaine. Le puits d'aérage est commencé en 1908 ou , peu après la mise en extraction de la fosse no 13. Un terril no 67, 13 bis de Lens, est édifié sur la partie nord du carreau avec les déblais du puits. La fosse no 13 bis commence à aérer en 1910. Elle est détruite durant la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Trois maisons de deux logements sont bâties près du carreau. La fosse no 13 bis assure le retour d'air de la fosse no 18 - 18 bis de 1954, jusqu'à son remblaiement en 1958. Les installations sont conservées.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 13 bis. Les habitations ont été conservées, et le terril est entièrement boisé. Les installations de la fosse no 13 bis ont été inscrites aux monuments historiques le .

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Fosse n° 14 des mines de Lens

La fosse n° 14 après la guerre.
La fosse n° 14 après la guerre.

La fosse no 14 dite Saint-Émile ou Émile Bigo de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits no 14 commencent en 1904 ou en et sont menés de pair avec ceux de la fosse d'aérage no 14. La fosse no 14 commence à extraire le . Elle est détruite pendant la Première Guerre mondiale, et est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, et les modèles d'habitations sont très variés. Des écoles sont également construites. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, lorsqu'elle est rattachée avec son puits d'aérage sur la fosse no 12. Elle est alors affectée au service et à l'aérage.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits d'aérage no 14 bis est remblayé en 1962. La fosse no 14 est quant à elle concentrée sur la fosse no 11 - 19 en 1967, date à laquelle son puits est comblé. Ses installations sont détruites en 1974.

Un stade prend la place du carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 14. L'essentiel des cités a été rénové. Il ne reste rien de la fosse si ce n'est la route pavée en briques qui y mène.

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Fosse n° 14 bis des mines de Lens

La fosse n° 14 bis vers 1960.
La fosse n° 14 bis vers 1960.

La fosse no 14 bis dite Saint-Ernest ou Ernest Cuvelette de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Les travaux du puits d'aérage no 14 bis commencent en 1906, et sont menés de pair avec ceux de la fosse no 14. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural d'après guerre des mines de Lens. Lorsque la fosse no 14 cesse d'extraire et est rattachée à la fosse no 12, la fosse no 14 bis l'est également.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 14 cesse d'aérer en 1962, date à laquelle le puits est remblayé. Les installations sont conservées.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 14 bis. Le chevalement est démonté en 2002. Un sondage de décompression est entrepris en 2005. À l'exception du chevalement, la fosse est intacte, et occupée par une entreprise.

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Fosse n° 15 - 15 bis des mines de Lens

La fosse n° 15 - 15 bis reconstruite après la guerre.
La fosse n° 15 - 15 bis reconstruite après la guerre.

La fosse no 15 - 15 bis dite Saint-Maurice ou Maurice Tilloy de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Les travaux commencent le pour le premier puits, et en 1905 ou le pour le puits no 15 bis, destiné à l'aérage. La fosse commence à extraire en fin d'année 1907. Ses deux chevalements jumeaux, hauts de 75 mètres, sont uniques dans le bassin minier. Des cités sont bâties près de la fosse. Les terrils nos 78 et 78A sont édifiés au sud du carreau de fosse, le second est un cavalier minier situé au nord de la fosse no 12. La fosse no 15 - 15 bis est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Elle est rattachée le à la fosse no 12, et cesse d'extraire, mais continue d'assurer le service et l'aérage.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits no 15 est comblé en 1962, le puits no 15 bis ne l'est que dix ans plus tard, il a entretemps servi à l'entrée d'air pour la fosse no 12 puis pour la fosse no 11 - 19. Les installations de surface, dont les chevalements, sont détruits en 1976. Le terril plat no 78 est exploité.

Toutes les cités sont détruites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 15 et 15 bis. Les terrils sont des espaces verts.

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Fosse n° 16 des mines de Lens

La fosse n° 16 reconstruite. L'habitation au premier plan a été détruite en 2011.
La fosse n° 16 reconstruite. L'habitation au premier plan a été détruite en 2011.

La fosse no 16 dite Saint-Albert ou Albert Motte de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Le fonçage du puits commence le et la fosse est opérationnelle le . La fosse d'aérage no 16 bis est creusée entretemps sur un autre carreau situé à Liévin à un peu plus d'un kilomètre au sud-ouest. Des cités sont bâties au sud de la fosse. Deux terrils coniques nos 79 et 79A sont édifiés au nord de la fosse. Celle-ci est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 16 cesse d'extraire en 1956, sa production remonte par la fosse no 3 - 3 bis. Le puits no 16 est comblé en 1961, son puits d'aérage l'année suivante. Les deux terrils coniques sont exploités.

L'autoroute A21 passe au nord du carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 16. Le carreau de fosse est une friche. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 16 bis des mines de Lens

La fosse n° 16 bis vue depuis le sud.
La fosse n° 16 bis vue depuis le sud.

La fosse no 16 bis dite Saint-Alfred ou Alfred de Montigny de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Liévin. Le puits d'aérage no 16 bis est commencé en 1911, dans le but d'assurer le retour d'air de la fosse no 16. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin.

Un stade est construit sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 16 bis.

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Fosse n° 18 - 18 bis du Groupe de Lens

Le chevalement du puits double compartimenté n° 18 est au premier plan, en arrière plan, le chevalement de fonçage du puits d'aérage n° 18 bis.
Le chevalement du puits double compartimenté n° 18 est au premier plan, en arrière plan, le chevalement de fonçage du puits d'aérage n° 18 bis.

La fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hulluch. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Une nouvelle fosse composée de deux puits est entreprises à quelques centaines mètres de la fosse no 13. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Une cité de Camus-hauts est construite au sud de la fosse, puis une cité d'habitations de plain-pied.

La fosse commence à extraire en 1954. Le puits no 18 assure l'aérage, alors que le puits no 18 bis, qui a conservé son chevalement de fonçage, assure le service et l'aérage. Les déchets sont envoyés sur le terril no 73, le terril no 73B est un cavalier minier. La fosse no 18 - 18 bis concentre l'extraction des fosses nos 3 - 4, 7 - 7 bis, 13 et 8 - 8 bis. La fosse no 18 - 18 bis cesse d'extraire en 1976, son lavoir a été arrêté un an plus tôt. Les puits sont remblayés en 1978 et les installations détruites en partie.

Le terril conique est exploité. Les Camus hauts sont détruits, et de nouvelles habitations construites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 18 et 18 bis. Le site est partiellement occupé par une entreprise, la briqueterie fonctionne toujours.

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École des arts industriels et des mines

Bâtiment historique de l'École des arts industriels et des mines (1854-1871) et de l'Institut industriel du Nord (1872-1875), 2-4 rue du Lombard.
Bâtiment historique de l'École des arts industriels et des mines (1854-1871) et de l'Institut industriel du Nord (1872-1875), 2-4 rue du Lombard.

École des arts industriels et des mines est la dénomination sous le Second Empire de l'école publique de formation d'ingénieurs civils à Lille, créée en 1854 pour répondre aux besoins de l'industrie du Nord de la France.

Elle succède aux chaires municipales de physique expérimentale, de chimie appliquée aux arts industriels et de mécanique créées respectivement en 1817, 1822 et 1826.

L'école assure initialement un enseignement professionnel de type Arts et métiers. Suite à des réformes des études en 1857 et 1860, la formation se transforme en enseignement supérieur industriel sur le modèle de l'École centrale des arts et manufactures ; les élèves-ingénieurs sont alors recrutés au niveau du baccalauréat et l'école délivre un diplôme d'ingénieur industriel. Les principaux domaines de formation des deux premières années d'études et de la troisième année optionnelle sont la construction des machines, la filature et le tissage, la chimie et la métallurgie, ainsi que l'exploitation des mines.

Après la guerre franco-allemande de 1870 et la chute de l'Empire, une réforme des études conduit à l'établissement de l'Institut industriel du Nord dans les locaux de l'école, rue du Lombard à Lille, en 1872. Son héritière au XXIe siècle est l'École centrale de Lille.

Fosse Saint-Mathieu des mines de Douchy

La fosse Saint-Mathieu.
La fosse Saint-Mathieu.

La fosse Saint-Mathieu ou no 1 de la Compagnie des mines de Douchy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lourches. La fosse est commencée en 1833 sous l'impulsion de Charles Mathieu. Des corons sont bâtis à proximité de la fosse, ainsi que les grands bureaux, l'église, et la maison du directeur de la compagnie. Un monument est inauguré en l'honneur de ce premier directeur en 1900. La fosse cesse d'extraire en 1924, elle est utilisée pour assurer l'aérage de la fosse Schneider.

La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. L'aérage cesse dans les années 1950 suite à l'abandon de la fosse Schneider, le puits est comblé en 1957, et les installations de surface sont détruites en 1974. Les corons sont tous détruits, seules subsistent deux cités constituées de quelques maisons chacune.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Saint-Mathieu. Le monument à Charles Mathieu a été inscrit aux monuments historiques le 9 octobre 2009 et a été inscrit le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse Gantois

La fosse Gantois.
La fosse Gantois.

La fosse Gantois ou no 3 de la Compagnie des mines de Douchy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lourches. Les travaux commencent en 1835, la même année que ceux de la fosse Beauvois, et de trois puits abandonnés à l'état d'avaleresses. À cause de sa proximité avec les autres fosses de la compagnie dont Saint-Mathieu, elle est arrêtée à l'extraction en 1886, mais continue toutefois d'assurer le service et l'aérage. les mineurs sont logés dans les corons bâtis à proximité. Le puits est comblé en 1944. La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Gantois. Le carreau de fosse est devenu un espace vert.

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Fosse Beauvois

La fosse Beauvois.
La fosse Beauvois.

La fosse Beauvois ou no 2 de la Compagnie des mines de Douchy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lourches. La fosse est ouverte en 1835, et n'est pas très importante. Détruite pendant la Première Guerre mondiale, le puits est comblé en 1920. Les mineurs y travaillant logeaient dans les corons bâtis entre les fosses Saint-Mathieu, Gantois et Beauvois. La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Beauvois. La carreau de fosse est un espace vert, amputé en partie par la construction d'habitations individuelles.

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Fosse l'Éclaireur

La fosse l'Éclaireur.
La fosse l'Éclaireur.

La fosse l'Éclaireur ou no 4 de la Compagnie des mines de Douchy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Rœulx, près des limites avec Lourches. Les travaux de la fosse la plus occidentale de la compagnie commencent en 1837. La fosse connaît un approfondissement et une modernisation au début des années 1880. Deux petites cités sont construites à Rœulx, malgré la proximité des cités de la fosse Schneider avec la fosse l'Éclaireur. Elle cesse d'extraire en 1909 au profit de la fosse Schneider. Détruite pendant la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite et assure l'aérage. Le puits est remblayé en 1956.

La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Le puits est comblé en 1956, la fosse ayant fermé en 1955 suite à l'ennoyage et à l'abandon de la fosse Schneider. Les installations de surface sont entièrement détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits l'Éclaireur. Une habitation et un laboratoire médical occupent les abords du puits.

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Fosse Schneider

La fosse Schneider.
La fosse Schneider.

La fosse Schneider ou Paul Schneider ou no 5 de la Compagnie des mines de Douchy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lourches. Elle ouvre tout d'abord en 1937 sous le nom de fosse Sainte-Barbe, mais elle est abandonnée à l'extraction avant 1886. Un terril est édifié au nord-est du carreau de fosse, et des cités à l'ouest. C'est alors qu'en 1900, le carreau de fosse est repris, et un puits Paul Schneider est entrepris à 110 mètres au sud du puits Sainte-Barbe. La nouvelle fosse est productive en 1907, elle concentre très vite la production des fosses du secteur. Bombardée pendant la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite après-guerre. Elle concentre l'exploitation de la fosse La Naville en 1936 et celle de la fosse de Rœulx de la Compagnie des mines d'Anzin en 1939.

La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. La fosse Schneider est modernisée en 1950, elle concentre ensuite la production de la fosse Boca. Une arrivée brutale d'eau survenue le entraîne l'abandon définitif de la fosse. Le puits est remblayé en 1957, le chevalement est détruit en 1971. Il ne reste rien de la fosse. Le terril conique no 170 est quant à lui exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Schneider. Le carreau de fosse et le terrils sont devenus des espaces verts, les cités ont été rénovées.

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Fosse Désirée

La fosse Désirée.
La fosse Désirée.

La fosse Désirée ou no 6 de la Compagnie des mines de Douchy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lourches. Les travaux commencent en 1839 au sud de la fosse Beauvois. La fosse Désirée n'extrait pas pendant une longue période, elle est très vite affectée à l'aérage. Au XXe siècle, elle assure même l'épuisement des eaux pour l'ensemble des fosses de la compagnie. Des corons et quelques autres habitations sont bâtis près de la fosse, ainsi que des écoles.

La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Le puits est comblé en 1956. En 1987, une station de pompage est construite sur le carreau de fosse après que des sondages ont été exécutés, elle expédie le grisou à la centrale d'Hornaing. Les corons sont tous détruits.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Désirée. Gazonor y exploite le grisou.

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Fosse La Naville

La fosse La Naville.
La fosse La Naville.

La fosse La Naville ou no 7 de la Compagnie des mines de Douchy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lourches. La fonçage commence en 1846 le long de la rivière La Naville. Des corons sont bâtis à proximité de la fosse. La fosse est arrêtée à l'extraction en 1936, elle assure alors l'aérage et le service pour la fosse Schneider.

La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. La fosse La Naville cesse toute activité en 1955, lorsqu'elle est utilisée pour remonter le matériel du fond de la fosse Schneider, suite à l'inondation de celle-ci. Le puits est comblé trois ans plus tard et les installations détruites. Les corons sont tous détruits, et le site rendu à la nature.

La fosse est réutilisée en 1977 par Charbonnages de France qui y installe une station de pompage de grisou. Celui-ci est expédié six ans plus tard à la centrale d'Hornaing. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits La Naville. Gazonor arrête le captage de grisou en 2010, mais ne le reprend pas à cause du vol des installations métalliques.

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Fosse de Douchy

La fosse de Douchy.
La fosse de Douchy.

La fosse de Douchy ou no 8 de la Compagnie des mines de Douchy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Douchy-les-Mines. Les travaux commencent en 1872. Le gisement n'est pas des plus favorables, la fosse est arrêtée à l'extraction en 1934, et assure l'aérage.

La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. La fosse de Douchy assure le retour d'air de la fosse Schneider jusqu'en 1955. Le puits est comblé deux ans plus tard. Les installations de surface sont entièrement détruites, et le terril no 167 est exploité jusqu'à disparaître du paysage.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits de Douchy. Une zone industrielle est créée à l'emplacement du terril.

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Fosse Boca

La fosse Boca.
La fosse Boca.

La fosse Charles Boca ou no 9 de la Compagnie des mines de Douchy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Douchy-les-Mines. Les travaux de fonçage débutent en 1914, mais la Première Guerre mondiale les interrompt. Ils ne reprennent qu'en 1920, et la fosse ne commence à produire qu'en 1932, elle fait alors partie des dernières fosses mises en service dans le bassin minier avant la Nationalisation. Un terril est édifié à l'est du carreau de fosse, et des cités sont bâties à l'ouest, de part et d'autre de l'embranchement ferroviaire.

La Compagnie des mines de Douchy est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Alors que la fosse Boca était pressentie pour être concentrée sur la fosse Renard, le projet est annulé, et la fosse Boca ferme le . Son puits est serrementé puis comblé en 1956, tandis que sa machine d'extraction est déplacée à la fosse Puits du Midi. Les installations de surface sont détruites au début des années 1960, à l'exception de la salle des machines qui a été préservée. Le terril est intégralement exploité jusqu'à disparaître, ses matériaux ayant été utilisés pour la construction de l'autoroute A2, qui passe à la place de l'embranchement ferroviaire.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Boca. Le seul vestige de la fosse est sa salle des machines. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 1 - 1 bis des mines de La Clarence

La fosse n° 1 - 1 bis.
La fosse n° 1 - 1 bis.

La fosse no 1 - 1 bis de la Compagnie des mines de La Clarence est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Divion. Le fonçage des deux puits commence en et la fosse commence à extraire le . Des cités, une école et une église, sont bâties à proximité, et un terril no 33 est édifié à côté du carreau de fosse. Le , un coup de grisou entraîne la mort de 79 mineurs. Pour éviter que ce genre de catastrophe ne se reproduise, une fosse no 2 est commencée à Calonne-Ricouart pour assurer l'aérage de cette fosse grisouteuse.

La Compagnie des mines de La Clarence est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. La production étant jugée trop faible, la fosse est modernisée en 1951, et notamment dotée d'un nouveau chevalement pour le puits no 1. Un nouveau coup de grisou a lieu le , tue dix mineurs et en blesse gravement deux autres, la fosse est mise à l'arrêt, et définitivement fermée le 1er septembre. Les puits sont comblés en 1955, et le nouveau chevalement est réinstallé par dessus le puits no 2 de la fosse Sabatier à Raismes. Le terril est exploité, l'église est détruite.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1 et 1 bis. Il subsiste un assez grand nombre de bâtiments sur le carreau de fosse, les cités ont été rénovées, et le terril est devenu un espace de promenade.

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Fosse n° 2 des mines de La Clarence

La fosse n° 2.
La fosse n° 2.

La fosse no 2 de la Compagnie des mines de La Clarence est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Calonne-Ricouart. Suite à la catastrophe du ayant tué 79 mineurs à la fosse no 1 - 1 bis, un nouveau puits destiné à l'aérage est foncé sur un autre carreau.

La Compagnie des mines de La Clarence est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. La fosse no 1 - 1 bis est définitivement fermée suite à un nouvel accident lié au grisou, et le puits de la fosse no 2 est comblé non sans problèmes en 1955. Un nouveau serrement est effectué en 1992.

En 2005, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 2. Le site est occupé par une entreprise, qui a conservé le bâtiment de la machine d'extraction et y a adjoint plusieurs hangars.

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Fosse n° 1 - 1 bis des mines de Vimy-Fresnoy

La fosse n° 1 - 1 bis.
La fosse n° 1 - 1 bis.

La fosse no 1 - 1 bis de la Compagnie des mines de Vimy-Fresnoy est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vimy. La fosse, commencée en 1912, est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Une cités est bâtie, et deux petits terrils sont édifiés près du carreau de fosse. Malgré le fait qu'un des deux puits fait partie des plus profonds du bassin minier, la fosse mise en service après la fin du fonçage en 1922 est définitivement abandonnée en 1924, et sa concession reprise l'année suivante par la Compagnie des mines de Vicoigne-Nœux-Drocourt

Les puits, au lieu d'être remblayés, sont conservés pour surveiller la remontée des eaux dans le bassin minier. Mis en sécurité en 1992, ils sont définitivement serrementés en 2002. le site est reconverti en espace vert, puis, en 2011, en de nouveaux terrains de sports pour le stade municipal contigu. Les cités ont été rénovés et les sites des terrils renaturés.

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Fosse n° 1 - 1 bis des mines de Gouy-Servins et Fresnicourt Réunis

La fosse n° 1 - 1 bis.
La fosse n° 1 - 1 bis.

La fosse no 1 - 1 bis de la Compagnie des mines de Gouy-Servins et Fresnicourt Réunis est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bouvigny-Boyeffles. Les travaux de fonçage sont menés au début des années 1910, mais sont terminés lorsque la Première Guerre mondiale se déclenche. La fosse est totalement détruite. Des cités sont bâties près de la fosse, mais celle-ci a un gisement très défavorable qui entraîne très vite sa fermeture à la fin des années 1920. Les puits, figurant alors parmi les plus profonds du bassin minier, sont serrementés en 1933, et les installations détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1 et 1 bis, et y installe des exutoires de grisou. Il ne subsiste de la fosse que ses bureaux, son terril no 35, entièrement boisé, et ses cités.

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Fosse n° 1 - 1 bis des mines de Ligny-lès-Aire

La fosse n° 1 - 1 bis.
La fosse n° 1 - 1 bis.

La fosse no 1 - 1 bis de la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Enquin-les-Mines. Son fonçage commence à la fin de l'année 1855 par la Compagnie des mines de la Lys-Supérieure, qui fait faillite en 1884. La fosse est reprise par la Compagnie de Lières qui fait elle aussi faillite en 1894. C'est finalement la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire qui reprend la fosse et y adjoint un puits no 1 bis. Des corons sont bâtis à quelques centaines de mètres de la fosse, et deux terrils sont édifiés. La compagnie abandonne définitivement la fosse no 1 - 1 bis le pour commencer à exploiter en mai 1929 la fosse no 3.

La Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. Le petit terril no 245 est partiellement exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1 et 1 bis, il subsiste plusieurs anciens bâtiments sur le carreau de fosse. Le terril no 244 a été inscrit le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 2 - 2 bis des mines de Ligny-lès-Aire

La fosse n° 2 - 2 bis.
La fosse n° 2 - 2 bis.

La fosse no 2 - 2 bis de la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Ligny-lès-Aire. Les travaux commencent en 1900 et la fosse commence à extraire quatre ans plus tard. Celle-ci est unique de par le chevalement de son puits d'extraction qui constitue une tour dont la machinerie est au sommet. Au fil de l'extraction, trois terrils, dont deux coniques et un plat, sont édifiés au nord de la fosse. Deux cités ont été construites à Estrée-Blanche.

La Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. À cause d'un gisement limité, la fosse ferme en 1950 et ses puits sont serrementés en 1951. Un des terrils a été partiellement exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 2 et 2 bis. Les terrils nos 32 et 31 ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 3 des mines de Ligny-lès-Aire

La fosse n° 3.
La fosse n° 3.

La fosse no 3 de la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Auchy-au-Bois. Le fonçage de ce puits débute le et l'extraction commence en . Pendant les travaux, une ancienne fosse de la Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois est reprise après plus d'un quart de siècle d'abandon et devient le puits d'aérage no 3 bis.

La Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. La production étant trop faible, la fosse est fermée en 1950, en même temps que la fosse no 2 - 2 bis, et le puits comblé.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 3. Il subsiste un seul bâtiment de la fosse. Le terril conique no 34 a été inscrit le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 3 bis des mines de Ligny-lès-Aire

La fosse n° 3 bis.
La fosse n° 3 bis.

La fosse no 3 bis de la Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Auchy-au-Bois. Elle est initialement commencée en 1862 par la Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois, sous le nom de fosse no 2. Un coup de grisou survient le 7 juin 1873 et tue sept mineurs, et touche très sévèrement les installations du puits, la fosse ne rouvre que l'année suivante. Deux terrils sont édifiés près de la fosse. Elle est abandonnée en 1900. Le charbonnage est repris par la Compagnie des mines de Ligny-les-Aire sous le nom de fosse no 3 bis en 1927, et commence à assurer l'aérage de la fosse no 3 à partir de 1929.

La Compagnie des mines de Ligny-lès-Aire est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Auchel. La fosse d'aérage no 3 bis ferme en 1950, en même temps que les fosses nos 2 - 2 bis et 3. Ses installations sont entièrement détruites. Les deux terrils ont été exploités.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 3 bis. Le puits est situé dans un espace vert.

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Fosse n° 1 des mines d'Auchy-au-Bois

Le carreau de la fosse n° 1 en 2012.
Le carreau de la fosse n° 1 en 2012.

La fosse no 1 de la Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lières. Le fonçage du puits commence en et la fosse commence à extraire en 1859. La gisement étant limité, un bure d'une hauteur de 80 mètres est entrepris en 1867 et 1868 à 488 mètres du puits, permettant de créer deux accrochages supplémentaires. Les déchets de l'extraction forment le terril no 203. L'extraction est arrêtée en et le puits serrementé en 1884, deux ans avant la mise en liquidation de la compagnie. Le terril a été exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 1, il ne subsiste rien de la fosse.

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Fosse n° 3 des mines d'Auchy-au-Bois

Le carreau de la fosse n° 3 en 2012.
Le carreau de la fosse n° 3 en 2012.

La fosse no 3 de la Compagnie des mines d'Auchy-au-Bois est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Ames. Les travaux commencent en 1874 et la fosse commence à extraire en 1877. De belles veines y sont exploitées. La fosse est définitivement arrêtée en . La fosse possédait un terril no 204 qui a été intégralement exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 3.

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Fosse Soult n° 1

La fosse Soult n° 1.
La fosse Soult n° 1.

La fosse Soult no 1 ou Jean-de-Dieu Soult no 1 de la Compagnie des mines de Thivencelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Fresnes-sur-Escaut. Les travaux préliminaires débutent le et le fonçage commence en 1839. La fosse est mise en service l'année suivante. Dans la même décennie, la fosse Soult no 2 est mise en service à quelques centaines de mètres. Deux terrils sont édifiés à proximité des carreaux de fosse, et des logements sont bâtis à proximité. La fosse est reconstruite suite à la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Thivencelle est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. La fosse cesse d'extraire en 1947. Deux nouvelles cités, Soult Basse et Soult Haute, sont bâties à proximité des fosses. Soult no 1 sert de fosse de service jusqu'en 1955, puis jusqu'en 1970, assure avec d'autres fosses l'aérage de la fosse Ledoux. Le puits est comblé en 1971 et le chevalement détruit sept ans plus tard. Le terril no 183 est exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Soult no 1. La Soginorpa réutilise les bureaux et les ateliers de la fosse, et les cités sont rénovées. Les Grands bureaux sont inscrits aux monuments historiques par arrêté du 12 janvier 2010. La fosse Soult no 1, les Grands bureaux de la compagnie, et la cité Soult Ancienne ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse Soult n° 2

La fosse Soult n° 2.
La fosse Soult n° 2.

La fosse Soult no 2 ou Jean-de-Dieu Soult no 2 de la Compagnie des mines de Thivencelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Fresnes-sur-Escaut. Bien qu'elle soit symboliquement ouverte en 1838 à quelques centaines de mètres de la fosse Soult no 1, ce n'est qu'en 1845 que débute le fonçage, près du vieil Escaut. Un terril no 183 est édifié à l'ouest du carreau de fosse, et des logements sont bâtis pour les mineurs des fosses Soult. la fosse est reconstruite à l'issue de la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Thivencelle est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Des cités nouvelles sont bâtis à proximité des fosses Soult. Le puits est comblé en 1970 et le chevalement détruit quatre ans plus tard. Toutes les installations de la fosse ont été détruites, et le terril a été exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Soult no 2. Les cités ont été rénovées, et le carreau de fosse et son terril sont une friche reconquise par la nature.

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Fosse Saint-Pierre des mines de Thivencelle

La fosse Saint-Pierre.
La fosse Saint-Pierre.

La fosse Saint-Pierre de la Compagnie des mines de Thivencelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Thivencelle. Deux puits, dénommés Saint-Pierre grand puits et petit puits sont commencés en 1861, mais le gisement s'avère mauvais, et ce n'est qu'à la fin des années 1870 que la compagnie décide de reprendre la fosse en l'approfondissant. Un terril plat est établi à l'ouest de la fosse, et cinq cités sont bâties à l'est du village de Thivencelle. La fosse est reconstruite après avoir été bombardée durant la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Thivencelle est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Tandis que le petit puits est détruit est comblé en 1955, le grand puits se voit reconstruire un chevalement en béton armé dans le but de servir à l'aérage de la fosse Ledoux à Condé-sur-l'Escaut, et ce, jusqu'à son arrêt en 1989. Devenu inutile, Saint-Pierre grand puits est comblé puis détruit.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Saint-Pierre. Le terril no 197 est entièrement boisé et les cités ont été rénovées. Le seul vestige de la fosse est une route d'accès en pavés.

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Fosse Saint-Aybert

La fosse Saint-Aybert.
La fosse Saint-Aybert.

La fosse Saint-Aybert de la Compagnie des mines de Thivencelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Thivencelle. Commencée en 1925 et ouverte en 1930, c'est une simple fosse d'aérage aux installations minimalistes. Une cité comprenant quelques logements est bâtie à proximité.

La Compagnie des mines de Thivencelle est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Valenciennes. Elle est alors utilisée pour l'aérage et comme puits de secours pour la concentration de la fosse Ledoux, et ce, jusqu'en 1956. Le puits est comblé en 1973 et les installations sont détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Saint-Aybert. La cité est rénovée. Le carreau de fosse est devenue une friche boisée.

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Avaleresses Point du jour

Le carreau de fosse d'une des deux avaleresses, en 2011. L'autre est située de l'autre côté de la rue, mais n'est pas indiquée.
Le carreau de fosse d'une des deux avaleresses, en 2011. L'autre est située de l'autre côté de la rue, mais n'est pas indiquée.

Les avaleresses Point du jour de la Société Desaubois sont un ancien charbonnage non exploité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Fresnes-sur-Escaut. Les travaux commencent en 1716, la même année que les fosses du Moulin et Ponchelet, et toutes trois sont abandonnées l'année suivante à cause des venues d'eau qui n'ont pas pu être épuisées. La société creuse la fosse Jeanne Colard en 1718, et celle-ci permettra de découvrir la houille le 3 février 1720. Les avaleresses sont la première fosse du bassin minier, en dehors du Boulonnais.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France ne matérialise pas les têtes des avaleresses, mais installe une borne pour l'une des deux. Leur emplacement est approximatif. L'une d'elles est située sur le parking d'un garage automobile.

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Avaleresses du Moulin

Les avaleresses du Moulin de la Compagnie des mines d'Anzin sont un ancien charbonnage non exploité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Escautpont. Les travaux commencent en 1716, la même année que les fosses Point du jour et Ponchelet, et toutes trois sont abandonnées l'année suivante à cause des venues d'eau qui n'ont pas pu être épuisées. La société creuse la fosse Jeanne Colard en 1718, et celle-ci permettra de découvrir la houille le 3 février 1720.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France ne matérialise les têtes des puits du Moulin, mais installe sur un mur une borne permettant d'en situer un des deux. Ces deux puits sont située à peu de distance de la ligne de Somain à Péruwelz qui a été ouverte plus d'un siècle plus tard par la Compagnie des mines d'Anzin.

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Avaleresses Ponchelet

Vue de la pâture en 2012 dans laquelle les deux avaleresses ont été creusées près de trois siècles plus tôt. Au premier plan, la borne Ponchelet n° 2.
Vue de la pâture en 2012 dans laquelle les deux avaleresses ont été creusées près de trois siècles plus tôt. Au premier plan, la borne Ponchelet n° 2.

Les avaleresses Ponchelet de la Société Desaubois sont un ancien charbonnage non exploité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Escautpont. Les travaux commencent en 1716, la même année que les fosses Point du jour et du Moulin, et toutes trois sont abandonnées l'année suivante à cause des venues d'eau qui n'ont pas pu être épuisées. La société creuse la fosse Jeanne Colard en 1718, et celle-ci permettra de découvrir la houille le 3 février 1720.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France ne matérialise pas les têtes des puits Ponchelet nos 1 et 2, mais installe des bornes le long de la route qui accueille la ligne B du tramway de Valenciennes.

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Fosse Jeanne Colard

Pâté de maisons à l'intérieur duquel ont été creusés les puits Jeanne Colard n° 1, 2 et 3.
Pâté de maisons à l'intérieur duquel ont été creusés les puits Jeanne Colard n° 1, 2 et 3.

La fosse Jeanne Colard de la Société Desaubois puis de la Société Desandrouin-Taffin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Fresnes-sur-Escaut. Commencée en 1718, la houille y est découverte le après dix-huit mois de travaux, pour la première fois dans le bassin minier hors Boulonnais. Mais le 24 décembre 1720, une pièce du cuvelage rompt et entraîne l'inondation du puits. Ceci entraîne la disparition de la Société Desaubois.

Une nouvelle compagnie est fondée par Jean-Jacques Desandrouin et Pierre Taffin : la Société Desandrouin-Taffin. Celle-ci ouvre deux nouveaux puits, Jeanne Colard nos 2 et 3, sur le carreau de fosse, mais les abandonne en 1732 à cause de venues d'eau. De nombreuses fosses sont ensuite ouvertes dans le secteur.

Des habitations sont bâties sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Jeanne Colard no 2, y installe un exutoire de grisou, pose une borne pour le puits no 1 et une simple plaque d'identification pour le puits no 3. Le monument à la découverte du charbon a été inscrit le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse du Moulin

Le carreau de la fosse du Moulin en 2012.
Le carreau de la fosse du Moulin en 2012.

La fosse du Moulin de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Anzin. Les travaux commencent en 1798 à quelques centaines de mètres de la fosse Bleuse Borne dont les travaux ont débuté quinze ans plus tôt. Ses deux puits sont distants l'un de l'autre de vingt-cinq mètres, et ont compté chacun quatorze accrochages. Longtemps cantonnés à l'aérage, les puits de la fosse sont serrementés puis comblés en 1903.

En 1947, le carreau de fosse et ses alentours sont utilisés par la Groupe de Valenciennes pour y construire des maisons de plain-pied. Les deux puits sont mis en sécurité en 1991 et, au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits du Moulin. Le puits Sud est équipé d'un exutoire de grisou. La cité du Moulin a été inscrite le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse Sophie

La fosse Sophie.
La fosse Sophie.

La fosse Sophie de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hergnies. La fosse est commencé le et commence à extraire en 1837. Elle est arrêtée à l'extraction le et le puits est remblayé en . Contrairement aux autres fosses du secteur, le bâtiment d'extraction faisant office de chevalement halle a été conservé. Il s'agit d'un modèle proche de celui qui existe à la fosse Mathilde.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Sophie. La fosse Sophie a été inscrite le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse du Sarteau

La fosse du Sarteau.
La fosse du Sarteau.

La fosse du Sarteau de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Fresnes-sur-Escaut. Le puits d'extraction est commencé le et extrait l'année suivante après sept mois de travaux. Le 8 août 1823 un puits d'épuisement est commencé, quatre jours plus tard, le puits d'extraction est noyé par une venue d'eau brutale. La fosse aura tout au long de sa carrière à subir les venues d'eau causées par la proximité de l'Escaut. La fosse est arrêtée en 1860. Le puits d'épuisement est abandonné, mais le puits d'extraction est conservé pour l'aérage des travaux de la fosse d'Outre Wez jusqu'en 1867. Le puits d'épuisement est comblé en 1883, mais sa tour en briques n'a jamais été détruite.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits du Sarteau. Le chevalement et ses installations militaires sont classés aux monuments historiques le 9 mars 1999, ce décret annule le précédent du 8 octobre 1984 qui inscrivait ces mêmes installations. La fosse du Sarteau a été inscrite le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse La Sentinelle

La fosse La Sentinelle.
La fosse La Sentinelle.

La fosse La Sentinelle de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à La Sentinelle. Commencée en 1818 et productive peu après, la fosse est arrêtée à l'extraction en 1830. Le puits est serrementé en 1852 et la fosse est reconvertie en église. Des cités de corons ont été bâties autour de la fosse. Le site a une certaine notoriété non pas par rapport à l'extraction qu'il y a eu, mais par rapport à sa reconversion.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits d'extraction La Sentinelle. L'église et son annexe sont classées aux monuments historiques par le décret du 23 novembre 2009. Les façades et les toitures du Coron de l'Église sont inscrits aux monuments historiques depuis le 1er décembre de la même année. La fosse La Sentinelle, le coron de l'Êglise, le coron Carré et le dispensaire de la Société de Secours Minière ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse Turenne

La fosse Turenne.
La fosse Turenne.

La fosse Turenne de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Denain. Commencée le , elle est baptisée en l'honneur de Henri Amédée Mercure de Turenne d'Aynac. La fosse, bientôt reliée aux autres, devient une des plus productives de la commune. Un terril no 156, Turenne, est édifié à l'ouest du carreau de fosse. Deux coups de grisou mortels se sont produits, en 1865 et 1883. La fosse, qui exploite dans des conditions désavantageuses dans les années 1890, est définitivement abandonnée en 1889.

Le terril a été conservé. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Turenne. le carreau de fosse est un espace vert.

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Fosse Villars

La fosse Villars.
La fosse Villars.

La fosse Claude Louis Hector de Villars dite fosse Villars de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Denain. Commencée en 1826, elle est la première fosse ouverte sur la commune, et commence à produire dès 1828. Un puits d'épuisement est ajouté l'année suivante. Dans la décennie qui suit, de nombreuses autres fosses sont ouvertes. La fosse Villars commence à être bien productive à partir de 1855, produisant même 139 105 tonnes de houille en 1868. La fosse cesse d'extraire le , mais ses installations sont conservés car le puits d'épuisement n'est arrêté qu'en 1887, puis serrementé et remblayé l'année suivante, quant au puits d'extraction, il assure l'épuisement pour la fosse Renard jusqu'en 1894 et est remblayé en 1895.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Villars Extraction et Épuisement. Le carreau de fosse est un espace vert, la ligne A du tramway de Valenciennes passe au nord du carreau de fosse.

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Fosse Jean Bart

La fosse Jean Bart et ses corons dans les années 1850.
La fosse Jean Bart et ses corons dans les années 1850.

La fosse Jean Bart de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Denain. La fosse a été commencée en 1831 à quelques centaines de mètres à l'est de la fosse Villars, et mise en service dans les années 1830, sans plus de précisions. Elle est arrêtée à l'extraction en 1859, mais est encore utilisée pour l'aérage et le service jusqu'en 1881, date à laquelle la fosse est définitivement abandonnée. La fosse en elle-même n'a rien de particulier, ce sont ses corons, bâtis dans les années 1830 et 1851 qui sont d'un grand intérêt.

Tous les corons, sauf celui dans lequel a vécu Jules Mousseron, sont détruits en 1976. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Jean Bart, située sous le centre commercial Carrefour, et y installe un exutoire de grisou. Le parking du centre commercial occupe la place des corons.

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Fosse Mathilde

La fosse Mathilde.
La fosse Mathilde.

La fosse Mathilde ou Mathilde Bonaparte de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Denain. Le fonçage débute le , soit cinq ans après celui de la fosse Villars, la première de la commune. La fosse est nommée en l'honneur de Mathilde Bonaparte, la nièce de Napoléon Ier. La fosse est rapidement la plus productive de Denain, mais dans les années 1850, malgré une modernisation, la production n'augmente pas à cause d'un gisement pauvre, et la fosse, déficitaire, est arrêtée à l'extraction en 1862. Conservée pour l'aérage grâce à sa proximité avec la fosse Bayard, le puits est comblé et serrementé l'année suivante. Les installations de surface ont été conservées, et converties en logements.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Mathilde. La fosse Mathilde est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 22 septembre 2010. Elle a été inscrite le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse Napoléon

La fosse Napoléon.
La fosse Napoléon.

La fosse Napoléon de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Denain. Commencée en à quelques centaines de mètres de la fosse Turenne, elle commence à extraire en 1835. Bien que souffrant périodiquement du manque de main-d'œuvre, elle connaît à certaines périodes une exploitation importante, et très rentable. La liaison des fosses entre elles avec un aérage assuré par la fosse Bayard entraîne une concentration des fosses entre elles, ce qui vaut à la fosse Napoléon d'être définitivement abandonnée le .

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Napoléon.

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Fosse Bellevue

Le carreau de fosse après sa fermeture et les premiers corons.
Le carreau de fosse après sa fermeture et les premiers corons.

La fosse Bellevue de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Denain. La fosse, commencée en 1834 au nord de la commune commence à extraire dès l'année suivante, mais la production reste faible, et lors de son arrêt en 1843, la fosse n'a produit que 1 462 tonnes de houille. En revanche, des cités ont été bâties près de la fosse, ainsi qu'une école, et elles ont été agrandies au fur et à mesure des décennies, les mineurs étant employés dans les fosses des alentours.

Les corons sont détruits en 1988, les autres habitations sont en revanches rénovées pour la plupart. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Bellevue. Il subsiste un des bâtiments de la fosse.

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Fosse Joseph Périer

La fosse Joseph Périer et ses corons.
La fosse Joseph Périer et ses corons.

La fosse Périer, Joseph Périer ou André-Jean-Joseph Périer, voire Joseph Perrier, de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Denain. Commencée en 1841 à quelques centaines de mètres des fosses Villars et Jean Bart, la fosse Joseph n'est mise en extraction qu'en 1859. Elle a pour particularité d'être située au milieu de deux petites cités de corons : le Grand Périer à l'est et le Petit Périer à l'ouest. La fosse est définitivement arrêtée à l'extraction en 1918.

Les corons sont détruits en 1996, ils étaient dans un état de délabrement très avancé. De nouvelles habitations ont été bâties. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Joseph Périer. Un petit espace vert est établi autour du puits.

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Fosse Chabaud-Latour (Denain)

Plan du carreau de la fosse Chabaud-Latour.
Plan du carreau de la fosse Chabaud-Latour.

La fosse François de Chabaud-Latour ou Chabaud-Latour de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Denain. Commencée en 1842, elle commence à extraire en 1847, mais est abandonnée en 1853 après une venue d'eau qu'il n'a pas été possible d'épuiser, alors qu'elle n'avait extrait que 595 tonnes, sans extraire de 1849 à 1952. La cité Chabaud-Latour Ancienne est construite en 1870 et agrandie en 1875, elle est essentiellement composée de corons. Les installations de surface sont détruites en 1877 et les puits remblayés. La cité Chabaud-Latour Nouvelle est construite en 1924 à l'est du carreau de fosse, elle est composée d'habitations groupées par deux ou par quatre, et loge les mineurs des fosses environnantes.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Chabaud-Latour, localisées sur un espace vert. Les cités Chabaud-Latour Ancienne et Chabaud-Latour Nouvelle ont été inscrites le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse de la Cuvette

Le carreau de la fosse de la Cuvette en 2011.
Le carreau de la fosse de la Cuvette en 2011.

La fosse de la Cuvette de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Escaudain. La fonçage commence en 1886. Dotée d'installations modestes et n'étant pas reliée au rail, la fosse n'assure que le service et l'aérage. Une cité a été bâtie près de ses installations de surface. Le puits est définitivement abandonné en 1941, puis les installations sont détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits de la Cuvette. La carreau de fosse est devenu un espace vert, et les cités ont été rénovées.

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Fosse Étrœungt

La fosse Étrœungt.
La fosse Étrœungt.

La fosse Étrœungt ou d'Étrœungt de la Compagnie d'Étrœungt, future constituante de la Compagnie des mines d'Azincourt, est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Les travaux de cette fosse de recherches commencent en 1838 sur les hauteurs de la commune, et le diamètre du puits, 1,40 mètre, en fait l'un des plus étroits du bassin minier. Le puits, effectué dans des terrains pauvres en charbon, est abandonné en 1840, avant la fondation de la Compagnie des mines d'Azincourt.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Étrœungt, située près d'une habitation, au fond d'une impasse.

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Fosse Saint-Édouard

La fosse Saint-Édouard.
La fosse Saint-Édouard.

La fosse Saint-Édouard ou d'Azincourt de la Compagnie des mines d'Azincourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Les travaux sont commencés en 1838 par la Compagnie d'Azincourt, et la fosse commence à produire en 1839. Deux ans plus tard, la Compagnie fusionne avec trois autres sociétés pour former la Compagnie des mines d'Azincourt. La fosse devient la plus importante de la compagnie, et elle est très productive. Mais en 1882, une veine est déhouillée jusque la maçonnerie du puits, et celui-ci s'est éboulé vers la profondeur de 560 mètres. Il a été remblayé avec des terres de fosse, et la fosse Sainte-Marie a été définitivement abandonnée. Dès lors, la seule fosse de la compagnie est la fosse Saint-Roch à Monchecourt.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Saint-Édouard, celui-ci étant situé à l'arrière d'une habitation, et à une vingtaine de mètres du lycée professionnel qui porte le nom de Pierre-Joseph Laurent.

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Fosse Sainte-Marie des mines d'Azincourt

La tête de puits matérialisée Sainte-Marie dans son environnement, en 2011.
La tête de puits matérialisée Sainte-Marie dans son environnement, en 2011.

La fosse Sainte-Marie de la Compagnie des mines d'Azincourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Les travaux commencent en 1841 au sud-est de la fosse Saint-Édouard. Cette fosse extrait relativement peu, elle est surtout utilisée pour assurer l'aérage des fosses Saint-Édouard et Saint-Auguste. Elle est abandonnée en même temps que cette première fosse, un lavoir à charbon est installé dans ses bâtiments et les déchets sont déversés dans le puits. La Compagnie des mines d'Aniche à ouvert à la fin des années 1850 une fosse du même nom à Auberchicourt.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Sainte-Marie, qui est située dans un espace vert.

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Fosse Saint-Auguste

La tête de puits matérialisée Saint-Auguste et le carreau de fosse, en 2011.
La tête de puits matérialisée Saint-Auguste et le carreau de fosse, en 2011.

La fosse Saint-Auguste de la Compagnie des mines d'Azincourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Abscon. Ouverte en 1846 après les fosses Saint-Édouard et Sainte-Marie, elle est la fosse la plus orientale de la compagnie. Les veines qu'elle exploite sont aléatoirement productives. La fosse est abandonnée au début de l'année 1876, l'exhaure est donc stoppé, et les niveaux inférieurs sont inondés. Mais les dirigeants reviennent cette décision quelques mois plus tard, et le puits est vidé, mais alors que l'accrochage de 330 mètres venait d'être rendu praticable, un éboulement suivi de plusieurs autres bouche le puits. Celui-ci devait alors être réutilisé au-dessus de 310 mètres, mais la fosse a été définitivement abandonnée.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits Saint-Auguste.

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Fosse n° 1 - 3 des mines d'Azincourt

La fosse n° 1 vers 1900, avant la construction de la fosse n° 3.
La fosse n° 1 vers 1900, avant la construction de la fosse n° 3.

La fosse no 1 - 3 de la Compagnie des mines d'Azincourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Monchecourt. La fosse Saint-Roch est commencée en 1858, à plusieurs kilomètres de trois autres fosses exploitées par la compagnie : Saint-Édouard, Sainte-Marie et Saint-Auguste. L'effondrement du puits Saint-Auguste en 1876, puis celui de la fosse Saint-Édouard six ans plus tard fait que la fosse Saint-Roch est la seule active de la compagnie en 1882. Une fosse no 2 pour l'aérage et la remonte des terres est ajoutée sur un autre carreau à Erchin en 1888. Des corons sont construits. Le puits de la fosse no 3 est commencé en 1908 au sud de la fosse no 1 et commence à produire en 1911. Cette dernière assure alors l'aérage. Des cités sont construites, ainsi qu'une église et une école. La fosse ferme en 1936, suite à la faillite de la compagnie, et les puits sont comblés. Bien après la fermeture de la fosse, les deux terrils coniques nos 222 et 227 sont exploités. La cokerie a également survécu à la fosse.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1 et 3. Les bâtiments subsistants sont détruits à la fin des années 2000, à l'exception de la base du château d'eau. Les terrils et le carreau de fosse sont reconvertis en espace vert, les cités, l'église et les écoles ont été rénovées.

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Fosse n° 2 des mines d'Azincourt

Le carreau de la fosse n° 2.
Le carreau de la fosse n° 2.

La fosse no 2 de la Compagnie des mines d'Azincourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Erchin. Le puits est entrepris sur un carreau isolé au milieu des champs, non raccordé au réseau ferré, et situé à un peu plus de 1 200 mètres à l'ouest de la fosse Saint-Roch, nommée dès lors fosse no 1. La fosse no 2 n'a que pour seule utilité de servir à l'aérage et à la remonte des terres, d'où la formation au sud du carreau de fosse d'un terril no 129. La Compagnie des mines d'Aniche ouvre en 1904 à quelques centaines de mètres un puits ayant une situation similaire : la fosse Sébastopol. La fosse no 2 est définitivement arrêtée en suite à la faillite de la compagnie survenue en septembre. le puits est alors remblayé en fin d'année, puis les installations détruites. Le terril est en grande partie exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 2, qui est situé à quelques mètres d'une habitation.

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Fosse n° 2 - 2 bis des mines de Dourges

La fosse n° 2 - 2 bis.
La fosse n° 2 - 2 bis.

La fosse no 2 - 2 bis dite Sainte-Henriette de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hénin-Beaumont. La fosse no 1 est commencée en , par une méthode de fonçage originale, mais des venus d'eau trop forte ont cassé le cuvelage, et le puits a été ensablé. La fosse no 1 est abandonnée à l'état d'avaleresse en . Une fosse no 1 bis, plus tard renommée no 2 est entreprise immédiatement après à quarante mètres à l'ouest, et entre en exploitation en . La Compagnie de Dourges ouvre ensuite d'autres fosses dans la concession. Des habitations sont bâties près de la fosse. Deux terrils nos 87 et 92 sont édifiés au nord de la fosse. Un puits no 2 bis est ajouté à partir de 1901 à 455 mètres à l'est du puits no 2, et opérationnel en . La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Le puits no 2 est reconstruit avec un chevalement en béton armé.

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 2 - 2 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 2 - 2 bis devient un siège de concentration grâce à sa position centrale, et aux usines situées sur le carreau. Elle concentre l'exploitation des fosses nos 7 - 7 bis en 1948, 6 et 6 bis en 1951, 3 - 3 bis en 1955, et 4 - 4 bis en 1957. Les installations du puits no 2 bis sont modernisées. La cokerie ferme en 1958. Le lavoir cesse son activité en 1962. le puits no 2 est remblayé en 1967, la fosse ferme en 1970, et le puits no 2 bis est remblayé l'année suivante. Son chevalement est détruit en 1974, celui du puits no 2 l'est dix ans plus tard. Le sommet du terril no 92 est exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 2 et 2 bis. Les cités ont été rénovées. Les terrils sont des espaces naturels. Les bureaux sont détruits en 2011, il ne subsiste plus que la salle des machines du puits no 2 bis. Le site pourrait accueillir le Réseau Express Grand Lille. L'église et son presbytère sont inscrits aux monuments historiques le 25 novembre 2009. La cité-jardin Foch, les cités-jardins Bruno ancienne et nouvelle, l'église Saint-Stanislas, le presbytère, l'école, la salle des fêtes, ainsi que les terrils nos 87 et 92, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 3 - 3 bis des mines de Dourges

La fosse n° 3 - 3 bis.
La fosse n° 3 - 3 bis.

La fosse no 3 - 3 bis dite Louis-Georges Mulot de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hénin-Beaumont. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. La fosse no 2, ensuite renommée no 3, est commencée en 1857 ou près de la ligne de Lens à Ostricourt alors en construction. La fosse commence à extraire en 1861. Des habitations sont bâties à proximité. Le puits no 3 bis, également nommé Mulot no 2, est commencé en 1892, cent mètres à l'ouest du premier puits. Les terrils nos 85 et 89 sont édifiés au sud-ouest et à l'ouest du carreau de fosse. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est alors reconstruite en utilisant en majorité du béton armé. De nouvelles cités sont construites.

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 3 - 3 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Le criblage est fermé en 1954, et la fosse ferme en 1955 suite à sa concentration sur la fosse no 2 - 2 bis. Les puits sont remblayés deux ans plus tard. Le chevalement en béton armé du puits no 3 bis est détruit en 1983. Le terril conique no 85 est exploité, il n'en subsiste que sa base.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3 et 3 bis. Une partie des cités a été rénovée, l'autre détruite. Les terrils sont devenus des espaces de promenade. Le déménagement en 2007 de l'entreprise Benalu sur le carreau de la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Liévin à Éleu-dit-Leauwette entraîne la démolition en 2008 du bâtiment des ventilateurs, du bâtiment de la machine d'extraction du puits no 3, et des bains-douches. Le carreau de fosse est devenu une friche, il ne reste plus que la salle de paye.

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Fosse n° 4 - 4 bis des mines de Dourges

La fosse n° 4 - 4 bis.
La fosse n° 4 - 4 bis.

La fosse no 4 - 4 bis dite Paul-Frédéric Hély d'Oissel de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Noyelles-Godault. Le puits no 4 est commencé en 1867, mais la guerre de 1870 retarde les travaux qui ne sont repris qu'en 1872. L'extraction ne commence qu'en 1877. Des corons sont bâtis près de la fosse. Un terril no 102, 4 Est de Dourges, est édifié à l'est du carreau de fosse. Il existe également un terril cavalier no 209 Cavalier de Noyelles-Godault. Le puits no 4 bis est ajouté en 1906. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Lorsqu'elle est reconstruite, le puits no 4 est doté d'installations modestes, alors que le puits no 4 devient le puits principal. Des cités remarquables sont construites près de la fosse.

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 4 - 4 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Elle est concentrée en 1957 sur la fosse no 2 - 2 bis et cesse d'extraire, le puits no 4 est utilisé pour la remonte des terres jusqu'à son remblaiement en 1962, le puits no 4 bis est remblayé en 1969, et son chevalement est détruit deux ans plus tard. Le terril no 102, haut de 80 mètres, est en majeure partie exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 4 bis. Ils subsiste plusieurs bâtiments dont le logement du garde, et la salle des machines du puits no 4 bis. Les cités ont été rénovées. Au début des années 2010, une partie du terril est urbanisée, tandis que le reste est un espace vert. La cité-jardin Crombez a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 6 des mines de Dourges

La fosse n° 6.
La fosse n° 6.

La fosse no 6 dite Henriette de Clercq ou fosse du Tonkin de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hénin-Beaumont. Le puits est commencé en et commence à extraire en 1888. Des cités sont bâties à proximité de la fosse. Un terril no 90, 6 Est de Dourges, est édifié à l'est du carreau de fosse. La fosse no 6 bis est ouverte sur un autre carreau au sud-sud-ouest en 1906. La fosse no 6 est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle l'est de nouveau durant la Seconde Guerre mondiale, à cause de sa proximité avec les lignes de Lens à Ostricourt et d'Hénin-Beaumont à Bauvin - Provin.

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 6 intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse cesse d'extraire en 1951, et son puits est remblayé deux ans plus tard. Le terril, alors haut de 22 mètres, est exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 6. Le carreau de fosse et son terril sont devenus des espaces verts. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 6 bis des mines de Dourges

La fosse n° 6 bis.
La fosse n° 6 bis.

La fosse no 6 bis dite Darcy de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hénin-Beaumont. Le puits est commencé en 1906 à 750 mètres au sud-sud-ouest de la fosse no 6. Des cités sont bâties à proximité. Un terril conique no 105, 6 bis de Dourges Est, haut à terme de 46 mètres, est édifié au nord de la fosse. Celle-ci est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est, comme les cités, reconstruite.

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 6 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse cesse d'extraire en 1951. Le terril est aplani afin de servir de bassins de décantations au lavoir. Le puits no 6 bis cesse d'aérer en 1977, date à laquelle il est remblayé.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 6 bis. Les cités ont été rénovées. La cité-jardin Darcy a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 7 - 7 bis des mines de Dourges

La fosse n° 7 - 7 bis.
La fosse n° 7 - 7 bis.

La fosse no 7 - 7 bis dite Dahomey ou Boisgelin de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Montigny-en-Gohelle. Les puits nos 7 et 7 bis sont commencés en , et la fosse commence à extraire en 1898. Le puits no 7 bis est terminé vers 1900. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, et un terril conique no 86, 7 de Dourges, est édifié à l'ouest du carreau. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Durant la Seconde Guerre mondiale, la fosse no 7 - 7 bis est au cœur d'un mouvement de grève contre l'occupant allemand.

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 7 - 7 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Elle cesse d'extraire en 1948 suite à sa concentration sur la fosse no 2 - 2 bis. Le puits no 7 est remblayé en 1952, le puits no 7 bis l'est trois ans plus tard. Le terril no 86, 7 de Dourges, est pour ainsi dire intégralement exploité.

Une partie des corons est détruite. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis. Le site du terril est devenu un espace vert. Il subsiste trois bâtiments de la fosse : les bureaux, les ateliers et les lavabos.

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Fosse n° 8 - 8 bis des mines de Dourges

La fosse n° 8 - 8 bis.
La fosse n° 8 - 8 bis.

La fosse no 8 - 8 bis dite Émile Cornuault de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Évin-Malmaison. Le puits no 8 est commencé le au nord-est de la concession, dans une partie encore inexploitée de celle-ci. Le puits no 8 bis est commencé en 1923. La fosse commence à extraire en 1924. De vastes cités sont bâties au nord. Les terrils nos 109, 113 et 113A sont édifiés au sud et à l'est de la fosse.

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 8 - 8 bis intègre le Groupe d'Oignies. Elle cesse d'extraire en 1961 suite à la mise en service de la fosse no 10 du Groupe d'Oignies. Elle est alors utilisée pour la circulation du personnel et du matériel. Le chevalement du puits no 8 est remplacé par le chevalement post-Nationalisation du puits no 3 ter de la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Marles à Auchel. Le service cesse en 1973, et la fosse no 8 - 8 bis n'est plus utilisée que pour la remonte des schistes et l'exhaure, jusqu'en 1991. Les puits sont alors remblayés, ainsi que les installations du puits no 8 bis. Les terrils sont exploités.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 8 et 8 bis. Les cités ont été rénovées, les terrils sont des espaces verts. Il subsiste de la fosse le chevalement du puits no 8, les bains-douches, la salle de paye, la maison du garde, une partie des bureaux, et des pans des murs d'enceinte. Le chevalement a été inscrit aux monuments historiques le 25 novembre 2009. Le chevalement du puis no 8 et la cité-jardin Cornuault ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 9 - 9 bis des mines de Dourges

La fosse n° 9 - 9 bis.
La fosse n° 9 - 9 bis.

La fosse no 9 - 9 bis dite Declercq-Crombez de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Oignies. Les puits nos 9 et 9 bis sont commencés en 1930, et la fosse commence à extraire quelques années plus tard, elle fait partie des dernières fosses mises en service avant la nationalisation. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, et un terril conique no 110, 9 de Dourges, est édifié à l'ouest du carreau.

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 9 - 9 bis intègre avec la fosse no 8 - 8 bis le Groupe d'Oignies, tandis que les autres fosses de la compagnie, situées plus au sud, intègrent le Groupe d'Hénin-Liétard. Elle est utilisée à partir de la seconde partie des années 1950 pour préparer les travaux de la fosse no 10 située non loin à Dourges. À sa mise en service en 1961, la fosse no 9 - 9 bis assure principalement l'aérage et le service. Elle est modifiée en conséquence, et permet même, à partir de 1966, d'acheminer du matériel à la fosse no 2 creusée dans la même commune par la Compagnie des mines d'Ostricourt. Les personnels des autres fosses sont progressivement mutés à la fosse no 9 - 9 bis au fil des fermetures. La dernière gaillette du Nord-Pas-de-Calais remonte le .

Menacé de destruction, le carreau de fosse est finalement conservé. Le 6 mai 1992, les bâtiments situés dans la partie nord du carreau sont inscrits aux monuments historiques. Moins de deux ans plus tard, le 10 février 1994, les bâtiments et les machines directement liés à l'extraction du charbon, dont les deux chevalements, sont classés aux monuments historiques. Enfin, le 30 juin 2012, le carreau de la fosse no 9 - 9 bis, le terril no 110, la cité-jardin Declercq, un dispensaire de la Société de Secours Minière, et la cité moderne des Bonniers, ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. En parallèle, un projet de reconversion tourné vers la musique est en cours d'établissement sur le carreau de fosse, qui est également le siège de la Mission Bassin Minier.

Avec la fosse Arenberg à Wallers, la fosse Delloye à Lewarde, et la fosse no 11 - 19 à Loos-en-Gohelle, la fosse no 9 - 9 bis fait partie des quatre sites majeurs préservés dans le bassin minier.

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Fosse n° 1 des mines de Drocourt

La fosse n° 1.
La fosse n° 1.

La fosse no 1 dite La Parisienne de la Compagnie des mines de Drocourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hénin-Beaumont. Le fonçage du puits commence en 1879, mais à cause de fortes venues d'eau, et d'un terrain houiller situé plus profondément que dans les autres compagnies, la fosse ne commence à produire qu'en 1883. Des corons sont bâtis au sud de la fosse, à Drocourt, ainsi que des écoles et une église. Le terril no 205, 1 de Drocourt, est entrepris au nord-ouest de la fosse, mais ce n'est qu'à partir de la fin des années 1950, grâce aux usines, qu'il va commencer à prendre de l'importance. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. La Compagnie des mines de Vicoigne-Nœux rachète la Compagnie de Drocourt le .

La Compagnie des mines de Drocourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 1 cesse d'extraire en 1947, et son puits est remblayé cinq ans plus tard.

Le carreau de fosse devient le siège du Service Géologie. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 1. Des ateliers et les bains-douches sont détruits durant l'été 2009, il ne reste plus de la fosse que le bâtiment de la machine d'extraction. Le terril est un espace vert. Les corons ont essentiellement été préservés et rénovées, ainsi que l'église et les écoles. Le terril no 205, la cité de corons de la Parisienne, l'école, et l'église Sainte-Barbe, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 2 des mines de Drocourt

La fosse n° 2 après la Première Guerre mondiale.
La fosse n° 2 après la Première Guerre mondiale.

La fosse no 2 dite Nouméa de la Compagnie des mines de Drocourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Rouvroy. Le puits est commencé en 1891, et la fosse commence à produire en 1894. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, ainsi que des écoles, une église, et deux presbytères. Un terril conique no 84, 2 Sud de Drocourt, est édifié au nord-est du carreau de fosse. La Compagnie des mines de Vicoigne-Nœux rachète la Compagnie de Drocourt le .

La Compagnie des mines de Drocourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 2 cesse d'extraire en 1955, suite à sa concentration sur la fosse no 4 - 5. Elle assure ensuite jusque 1979 le retour d'air des fosses nos 4 - 5 et 3 - 15. Le puits est comblé en 1979 et le chevalement détruit trois ans plus tard.

Les corons les plus anciens, situés près de la fosse, sont détruits, et remplacés par de nouvelles constructions, mais le reste des cités a été rénové. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 2. Le terril no 84, haut de 80 mètres, est un des terrils les plus connus du bassin minier. Un lotissement est construit sur le carreau de fosse. En 2009 et 2010, l'église Saint-Louis, ses presbytères français et polonais, et son école des filles, sont inscrits aux monuments historiques. Le terril conique no 84, 2 Sud de Drocourt, la cité Nouméa, l'église Saint-Louis et ses presbytères français et polonais, l'école des filles et celle des garçons, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 3 des mines de Drocourt

La fosse n° 3.
La fosse n° 3.

La fosse no 3 dite Congo de la Compagnie des mines de Drocourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hénin-Beaumont. Le fonçage d'un troisième puits destiné à l'aérage est décidé en et commencé en 1895. La fosse est située entre les fosses nos 1 et 2. Un coup de grisou cause la mort de sept mineurs en 1901. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. La Compagnie des mines de Vicoigne-Nœux rachète la Compagnie de Drocourt le .

La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse cesse d'aérer en 1958, date à laquelle son puits est remblayé, et les installations détruites. Le terril no 205, 1 de Drocourt, est ensuite étendu sur le carreau de fosse, jusqu'à ne plus laisser qu'un entonnoir pour ne pas recouvrir la tête de puits.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 3.

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Fosse n° 4 - 5 des mines de Drocourt

La fosse n° 4 - 5.
La fosse n° 4 - 5.

La fosse no 4 - 5 dite Maroc de la Compagnie des mines de Drocourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Méricourt. Les puits nos 4 et 5 sont commencés en 1909, la ligne de Lens à Corbehem qui traverse le carreau de fosse est construite à la même période. La fosse commence à extraire en 1911. Elle est détruite durant la Première Guerre mondiale. De vastes cités sont bâties au nord de la fosse. Un terril conique no 97, 4 - 5 Sud de Drocourt, est édifié au nord-ouest du carreau de fosse. La Compagnie des mines de Vicoigne-Nœux rachète la Compagnie de Drocourt le .

La Compagnie des mines de Drocourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Très grisouteuse, la fosse est équipée d'un captage de grisou, ce dernier est expédié à la cokerie de Drocourt pour alimenter en énergie les fours à coke. En 1954, le puits no 5 est équipé d'un chevalement à molettes superposées, et d'une machine d'extraction à poulie Koepe de 3 500 chevaux. La modernisation vise aussi les cages qui peuvent désormais recevoir des berlines de 2 800 litres. L'année suivante, la fosse du Maroc concentre la fosse no 2. Une cage de bure s'écrase le 11 février 1958, causant la mort de onze mineurs. La fosse no 4 - 5 est rattachée administrativement à la fosse no 3 - 15 en 1975. L'extraction cesse alors à l'étage de 915 mètres mais se poursuit au delà des mille mètres. L'exploitation du stot de sécurité de la fosse no 3 - 15 cause l'arrêt de son exploitation en 1983, dès lors, la fosse no 4 - 5 concentre toute l'exploitation des charbons gras. Elle cesse d'extraire le , et les puits sont remblayés, les chevalements sont détruits en 1990.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 5. Il ne reste rien de la fosse, son site est devenu un espace vert. Les cités ont été rénovées, et le terril no 97, haut de 85 mètres, est un des plus connus du bassin minier. La cité-jardin Résidence du Parc a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 6 - 7 des mines de Drocourt

Le carreau de la fosse n° 6 - 7 en 2012, le puits n° 7 est au premier plan.
Le carreau de la fosse n° 6 - 7 en 2012, le puits n° 7 est au premier plan.

La fosse no 6 - 7 de la Compagnie des mines de Drocourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Beaumont-en-Artois, devenu Hénin-Beaumont en 1970 suite à la fusion avec Hénin-Liétard. La Compagnie des mines de Vicoigne-Nœux rachète la Compagnie de Drocourt le . Le puits no 7 est commencé en 1930, le puits no 6 en 1931. Un terril plat no 91, 6 - 7 de Drocourt, est entrepris à l'ouest de la fosse. Des habitations sont construites à l'ouest de la fosse. Les puits sont noyés durant la Seconde Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Des logements sont rajoutés dans la cité déjà établie. Les puits sont dénoyés en 1958 grâce à une bowette en provenance de la fosse no 2 - 2 bis des mines de Dourges. La fosse no 6 - 7 est alors affectée à l'aérage jusqu'en 1968, date à laquelle les puits sont remblayés. Les installations sont ensuite détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 6 et 7. Le terril est un espace vert. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 1 - 1 bis des mines de Nœux

La fosse n° 1 - 1 bis.
La fosse n° 1 - 1 bis.

La fosse no 1 - 1 bis dite Adrien Aubé de Bracquemont ou fosse de Nœux de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Nœux-les-Mines. Les travaux de la fosse no 1 commencent le . Grâce à un fonçage sans problèmes, la fosse commence à produire en 1852, et devient très rapidement bien productive, puisque des innovations technologiques y ont été appliquées. Le puits no 1 bis est commencé en . Doté d'installations modernes et plus importantes, il devient rapidement le seul à extraire, le puits no 1 assurant l'aérage. En parallèle, les grands bureaux et les ateliers centraux de la compagnie sont bâtis à côté de la fosse. Des cités, puis une église ont été bâtis pour les mineurs. Un terril no 36, 1 de Nœux, est édifié au nord de la fosse. Une coopérative des ouvriers mineurs et une pharmacie centrale sont construites près de la fosse. Le puits no 1 est comblé en 1936 ou 1938, ses installations sont détruites.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Les installations de la fosse no 1 bis sont modernisées en 1948. Des habitations nouvelles sont bâties au nord-est de la fosse. La fosse ferme en 1968, date à laquelle le puits est remblayé, une partie des installations détruites, et le carreau de fosse reconverti immédiatement en zone industrielle.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 1 et 1 bis. Un sondage de décompression S53 est installé au nord du puits no 1. Les cités ont été rénovées, et le terril, entièrement boisé, est un espace vert. En 2009 et 2010, les installations restantes de la fosse, les ateliers centraux, les grands bureaux, l'église Sainte-Barbe, la coopérative des ouvriers mineurs, et la pharmacie centrale sont inscrits aux monuments historiques.

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Fosse n° 2 - 2 bis des mines de Nœux

La fosse n° 2 - 2 bis.
La fosse n° 2 - 2 bis.

La fosse no 2 - 2 bis dite Dupont ou fosse d'Hersin de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hersin-Coupigny. Le puits no 2 est commencé en ou le , et entre en exploitation en 1856, très rapidement puisque le fonçage n'a pas posé de problème particulier. La fosse devient vite très productive. Un puits no 2 bis lui est adjoint en ou en 1877. Les déchets sont expédiés sur le terril no 60, 2 de Nœux, situé à l'est du carreau de fosse. Des corons sont construits au nord de la fosse. La fosse no 2 est bombardée durant la Première Guerre mondiale.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 2 - 2 bis est utilisée préparer les galeries du fond de la fosse no 13 - 13 bis du Groupe de Béthune, alors en construction à moins d'un kilomètre. Elle cesse d'extraire en 1956, et assure l'aérage et le service jusqu'en 1962, date à laquelle les deux puits sont remblayés. Le terril est presque intégralement exploité.

Un sondage de décompression S25 est entrepris au sud de la fosse en 1993. Le carreau de fosse et le terril sont devenus un espace vert. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 2 et 2 bis. Les corons ont été rénovés.

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Fosse n° 3 - 3 bis des mines de Nœux

La fosse n° 3 - 3 bis.
La fosse n° 3 - 3 bis.

La fosse no 3 - 3 bis dite Édouard Parsy ou de la station de Nœux de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Nœux-les-Mines. Le puits no 3 est commencé près de la gare de Nœux-les-Mines le , et commence à extraire en 1864 ou 1965. Un puits no 3 bis est ajouté en 1897 ou 1900. En parallèle, des corons sont établis à proximité de la fosse, puis des habitations groupées par deux. Les installations du puits no 3 sont modernisées en 1925.

La fosse ferme en 1961, les puits sont remblayés la même année. Bien que les chevalements aient été détruits, la plupart des autres bâtiments ont été conservés. Les terrils nos 42A, 43, 43A, 43B, 43C et 44 ont été intégralement exploités ou presque, en revanche, le terril no 42 est devenu une piste de ski synthétique.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3 et 3 bis. Un exutoire de grisou est installé sur le puits no 3 bis. Bien que certains corons et logements ont été détruits, l'essentiel a été conservé et rénové.

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Fosse n° 4 - 4 bis des mines de Nœux

La fosse n° 4 - 4 bis.
La fosse n° 4 - 4 bis.

La fosse no 4 - 4 bis dite De Comines de Marsilly de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hersin-Coupigny. La fosse no 4 est commencée le , près de la ligne de Bully - Grenay à Brias. Le fonçage se déroule sans problèmes, et la fosse commence à produire en 1868. Le puits no 4 bis est ajouté en 1898. La fosse no 10 est commencée le sur un autre carreau afin d'assurer l'aérage. La fosse no 10 bis l'est le à Bouvigny-Boyeffles, mais suite à la mobilisation, les travaux n'ont jamais été repris. De nombreuses cités ont été édifiées tout autour de la fosse. Deux terrils coniques nos 40 et 41 sont édifiés à l'est de la fosse.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Le puits no 4 est arrêté à l'extraction en 1948 afin d'être équipé d'un nouveau chevalement métallique et d'une machine d'extraction à poulie Koepe. La fosse no 4 - 4 bis cesse d'extraire en 1962, ses puits sont remblayés l'année suivante. En 1964, la récente machine d'extraction sont réinstallés à la fosse Notre Dame. Les installations de la fosse sont ensuite détruites. Les deux terrils coniques sont exploités.

Un hard-discount Dia s'installe sur le carreau de fosse. Quelques maisons sont détruites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 4 bis. Un sondage de décompression S58 est foré près de la fosse en 2004. Il subsiste les ateliers, les hangars, les écuries, les bureaux et le poste des transformateurs, ainsi qu'un château d'eau. À la fosse Notre Dame, le bâtiment de la machine d'extraction existe encore. La plupart des cités ont été rénovées, d'autres sont destinées à la démolition. Les terrils sont devenus des espaces verts.

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Fosse n° 5 - 5 bis des mines de Nœux

La fosse n° 5 - 5 bis.
La fosse n° 5 - 5 bis.

La fosse no 5 - 5 bis dite Louis Wallerand ou fosse de Barlin de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Barlin. Les deux puits sont commencés en même temps en , près des limites avec Hersin-Coupigny, et la fosse entre rapidement en exploitation en 1875, après un fonçage sans problèmes. De vastes cités sont bâties aux abords de la fosse, et le terril no 39 est édifié au sud de la fosse. En 1939, il s'avère que l'étendue du gisement est limitée par le calcaire carbonifère.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse ferme en 1951, et ses puits sont remblayés l'année suivante. La machine d'extraction du puits no 5 bis est démontée et réinstallée au puits no 8 de la fosse no 8 - 8 bis. Le terril, haut de 56 mètres, est en très grande partie exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 5 bis. Quelques habitations sont détruites, mais l'essentiel est rénové, le terril est un espace vert. Il subsiste de la fosse le château d'eau, un atelier, et la salle des machines d'extraction.

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Fosse n° 6 - 6 bis des mines de Nœux

La fosse n° 6 - 6 bis.
La fosse n° 6 - 6 bis.

La fosse no 6 - 6 bis dite Louis Davaine de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Labourse. La fosse no 6 est commencée le ou en , et entre en exploitation après des travaux de fonçage complexes dus aux fortes venues d'eau et aux terrains inconsistants. Le puits no 6 bis est ajouté au nord du puits no 6 en 1898. Ce puits no 6 bis, lorsqu'il est modernisé, a une machine d'extraction établie de l'autre côté de la route. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, et les terrils nos 46 et 57 sont édifiés à l'ouest de la fosse.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Les chantiers sont mécanisés, ce qui permet de poursuivre l'extraction jusqu'en 1965, malgré un gisement médiocre. Les puits nos 6 et 6 bis sont remblayés l'année suivante, les installations sont ensuite détruites. Les terrils sont exploités, le 6 de Nœux Nord l'est partiellement, mais le 6 de Nœux Sud l'est intégralement.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 6 et 6 bis. La salle des machines du puits no 6 bis est détruite en 2001, il ne reste plus rien de la fosse. Une partie des cités a été détruite, l'autre rénovée. Les terrils sont des espaces de promenade.

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Fosse n° 7 - 7 bis des mines de Nœux

La fosse n° 7 - 7 bis.
La fosse n° 7 - 7 bis.

La fosse no 7 - 7 bis dite Bonnel ou du Maisnil de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Barlin. Le puits no 7, commencé en , est productif en 1888. Un puits no 7 bis est ajouté en 1891. Un puits no 7 ter est foncé sur un autre carreau à Ruitz. Des cités sont construites autour de la fosse, et quatre terrils, nos 38, 38A, 38B et 238, sont édifiés, le dernier est un cavalier minier.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Les installations de la fosse sont modernisées en 1950 et 1951. La fosse no 7 - 7 bis cesse d'extraire en 1967, et son champ d'exploitation est repris l'année suivante par la fosse n° 6 - 6 bis - 6 ter des mines de Bruay, date à laquelle le puits no 7 bis est remblayé. Le puits no 7 est conservé pour l'aérage du siège de concentration jusqu'à sa fermeture et est remblayé en 1979. Son chevalement est détruit deux ans plus tard. Les terrils sont exploités, le no 38B, 7 de Nœux Nord l'est en intégralité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis. Les cités ont été rénovées, et les terrils sont devenus des espaces de promenade. Les bains-douches et les ateliers sont inscrits aux monuments historiques depuis le 24 mars 2010. La fosse no 7 - 7 bis ainsi que la cité pavillonnaire no 7 ont été inscrites le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 8 - 8 bis des mines de Nœux

La fosse n° 8 - 8 bis.
La fosse n° 8 - 8 bis.

La fosse no 8 - 8 bis dite Léon Renard de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Verquin. les deux puits sont commencés en même temps le , et la fosse commence à produire en 1902. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, et trois terrils, nos 37, 56 et 237, sont édifiés, le dernier étant un cavalier minier. Un puits no 8 ter est entreprise en à Béthune, mais lorsque la fosse no 11 est commencée sur un autre carreau, la fosse no 8 ter devient la fosse no 11 bis.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La machine d'extraction du puits no 5 bis de la fosse no 5 - 5 bis vient remplacer le treuil du puits no 8 bis en 1952, et le criblage, le moulinage et la mise à terril, sont modernisés en 1952 et 1953. La fosse no 8 - 8 bis ferme en 1967, provoquant également la fermeture de la fosse no 11 bis. Les puits nos 8 et 8 bis sont remblayés en 1968. Le terril conique no 56, initialement haut de 87 mètres, est en très grande partie exploité.

L'entreprise Forclum s'installe sur le carreau de fosse. Une partie des cités est détruite. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 8 et 8 bis. Le reste des habitations est rénové. Les terrils sont devenus des espaces verts.

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Fosse n° 9 - 9 bis des mines de Nœux

La fosse n° 9 - 9 bis.
La fosse n° 9 - 9 bis.

La fosse no 9 - 9 bis dite Warenghien de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hersin-Coupigny. le puits no 9 est commencé en , le puits no 9 bis le , et la fosse commence à extraire en 1908. Des cités sont bâties au nord de la fosse, et un terril est édifié à l'est du carreau de fosse. Une explosion de grisou le tue 42 mineurs et en blesse onze. La fosse no 9 - 9 bis cesse d'extraire en 1921 et assure ensuite l'aérage de la fosse no 7 - 7 bis sise à Barlin.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 9 - 9 bis cesse l'aérage en 1957, et ses deux puits sont remblayés en . Les installations sont ensuite détruites, et le terril disparaît avant l'inventaire de 1969.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 9 et 9 bis. Le seul vestige de la fosse est le bâtiment de la salle des machines du puits no 9 bis. Une stèle en hommage aux mineurs décédés lors de la catastrophe est installée au cimetière de Barlin. Les cités sont en grande partie rénovées.

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Fosse n° 10 des mines de Nœux

La fosse n° 10.
La fosse n° 10.

La fosse no 10 de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hersin-Coupigny. Elle est commencée le et entre en service vers 1914, avec un puits déjà profond de 723,50 mètres au 31 décembre 1913. Elle assure l'aérage de la fosse no 4 - 4 bis, sise dans la même commune. Une fosse no 10 bis est mise en chantier en 1914.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Le puits no 10 est comblé en 1962, les installations de la fosse sont ensuite détruites.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 10, celui-ci se trouve au milieu d'une pâture. Le seul vestige de la fosse est son château d'eau.

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Avaleresse n° 10 bis des mines de Nœux

L'avaleresse n° 10.
L'avaleresse n° 10.

L'avaleresse no 10 bis de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage non exploité du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Bouvigny-Boyeffles. Les travaux commencent le , peu après la mise en service de la fosse d'aérage no 10, commencée un peu moins de trois ans plus tôt. Elle doit alors, comme la précédente, assurer l'aérage de la fosse no 4 - 4 bis. La Première Guerre mondiale cause l'interruption des travaux, qui n'ont jamais été repris. La fosse est abandonnée à l'état d'avaleresse. Le chevalement est détruit en 1942.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Le puits, profond de 97,25 mètres, est comblé en 1971.

Un institut médico-éducatif est construit sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 10 bis.

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Fosse n° 11 des mines de Nœux

La fosse n° 11.
La fosse n° 11.

La fosse no 11 de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Fouquières-lès-Béthune. Le fonçage commence le . La fosse no 8 ter, devant initialement aérer les travaux de la fosse no 8 - 8 bis, est renommée fosse no 11 bis. La Première Guerre mondiale interrompt les travaux, la fosse ne commence à produire en 1920. Des cités sont bâties à proximité, et un terril conique no 66 est édifié. L'extraction y cesse le comme au puits no 11 bis, la fosse est ensuite conservée pour l'aérage des travaux du nord de la concession.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. L'aérage cesse en 1957, date à laquelle le puits est remblayé. Les installations de surface sont ensuite détruites, et le terril complètement exploité.

Un lotissement est construit sur le site du terril et un magasin BUT sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 11. Les cités sont rénovées.

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Fosse n° 11 bis des mines de Nœux

Le carreau de la fosse n° 11 bis en 2011, la tête de puits matérialisée est en avant-plan.
Le carreau de la fosse n° 11 bis en 2011, la tête de puits matérialisée est en avant-plan.

La fosse no 11 bis de la Compagnie des mines de Nœux est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Béthune. La fosse no 8 ter est commencée en . Lorsque la fosse no 11 est entreprise, le puits no 8 ter est renommé 11 bis. Les travaux sont interrompus pendant la Première Guerre mondiale, et les deux puits ne commencent à produire qu'en 1920. Des cités sont bâties à proximité de la fosse no 11 bis. L'extraction cesse le , mais ils continuent d'aérer les travaux du nord de la concession.

La Compagnie des mines de Nœux est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. Le puits no 11 bis cesse d'aérer en 1967, lors de l'arrêt de la fosse no 8 - 8 bis, et est remblayé en 1970. Toutes ses installations sont alors détruites

Une résidence est construite sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 11 bis. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 1 des mines de l'Escarpelle

La fosse n° 1 vers 1900.
La fosse n° 1 vers 1900.

La fosse no 1 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Roost-Warendin. Les travaux commencent en 1847 à environ 400 mètres à l'ouest de la Scarpe, la proximité du cours d'eau s'avère problématique lors du fonçage, puisqu'il entraîne des venues d'eau. Le , la houille est officiellement constatée à la profondeur de 159 mètres. L'extraction commence l'année suivante. Grâce à cette fosse, la Compagnie obtient le une concession de 4 721 hectares, la première du nouveau bassin du Pas-de-Calais.

La productivité de cette fosse n'étant pas excellente, d'autres fosses sont ouvertes. En 1890, le chevalement en bois est remplacé par un nouveau, toujours en bois. Après la Première Guerre mondiale, il est remplacé par le chevalement métallique de la fosse no 6. À partir de 1923, l'extraction cesse à la fosse no 1, elle assure désormais le service de la fosse no 9. Après la Nationalisation, la fosse assure l'aérage des fosses nos 5 et 9 jusqu'en 1954, date à laquelle le puits est remblayé.

Le chevalement est abattu en 1958. De la fosse il ne reste plus rien. En revanche, ses trois terrils, nos 123, 139 et 141, existent toujours. Ils n'ont pas été exploités, et sont entièrement boisés. Ils ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 2 des mines de l'Escarpelle

La fosse n° 2 vers 1920.
La fosse n° 2 vers 1920.

La fosse no 2 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle, dite Douay ou Douai, est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Leforest. Les travaux de fonçage commencent en 1850, près de la gare, et de la ligne Paris-Nord - Lille, à plus de quatre kilomètres de la fosse no 1. Le fonçage s'avère assez compliqué, à cause des venues d'eau, mais la fosse commence à extraire fin 1853. Son ouverture permet d'augmenter la production de la Compagnie, mais ce n'est qu'à partir de 1872, et la mise en service de la fosse no 4 - 4 bis, que celle-ci prendra un véritable essor.

Dans les années 1880, la fosse est victime de nombreux coups de grisou. La fosse no 6 est mise en service, enfin, un lavoir est installé sur le site de la fosse no 2. La fosse cesse d'extraire en 1914, et est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite avec des installations plus modestes en 1919, et assure l'aérage de la fosse no 6, distante de 650 mètres.

Après la Nationalisation, elle assure le retour d'air de la fosse no 8, jusqu'à la fermeture de celle-ci en 1968. Les puits est remblayé en 1970, et les installations sont détruites. Seul reste sur le site la tête de puits matérialisée.

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Fosse n° 3 des mines de l'Escarpelle

La fosse n° 3 en 1970.
La fosse n° 3 en 1970.

La fosse no 3 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Flers-en-Escrebieux. Le fonçage commence dans le hameau de Pont-de-la-Deûle en 1956, six ans après le début des travaux à la fosse no 2 et neuf ans après ceux de la première fosse. La fosse no 3 bénéficie d'une situation exceptionnelle pour l'expédition de ses produits, elle est située à proximité immédiate du canal de la Deûle et de la ligne de Paris-Nord à Lille. Mais cette proximité a également entraîné d’énormes venues d'eau lors du fonçage du puits. La fosse entre en exploitation en .

Le cuvelage en bois laissant passer trop d'eau, une chemise en fonte est mise en place en 1876. La fosse, détruite pendant la Première Guerre mondiale est reconstruite, mais en 1922, elle cesse d'extraire et assure l'aérage des fosses nos 5 et 9 jusqu'en 1972, date à laquelle la fosse ferme, le puits est remblayé en 1975 et le chevalement abattu la même année.

Bien que la fosse ait été détruite, il reste les bâtiments des ateliers centraux, installés sur le carreau de fosse. Le canal construit par la Compagnie a été remblayé lors de la construction de l'autoroute A21.

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Fosse n° 4 - 4 bis des mines de l'Escarpelle

La fosse n° 4 - 4 bis en 1977.
La fosse n° 4 - 4 bis en 1977.

La fosse no 4 - 4 bis de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Douai, dans le hameau de Dorignies. Les travaux commencent en 1865, à 300 mètres à l'ouest de la ligne Paris-Nord - Lille, en bordure de la Deûle. Cette situation, aux premier abord idéale, s'avère être problématique puisque les terrains sont gorgés d'eau et désagrégés. Pour la première fois dans le Nord, le procédé Kind-Chaudron est utilisé pour le fonçage du puits. En 1867, un second, le no 4 bis est creusé, à 90 mètres du premier. Comparé aux autres fosses de la Compagnie, le fonçage est plus long et coûteux.

Bien que la construction de la fosse ait coûté 1 618 897,67 francs, sa productivité est telle que peu après son ouverture en 1872, elle produit plus que les trois autres fosses réunies. Son ouverture a été une très bonne affaire pour la Compagnie, qui commence en 1875 les travaux de la fosse no 5, quelques centaines de mètres à l'ouest. Ces deux fosses exploitent le même gisement que la fosse Gayant de la Compagnie des mines d'Aniche.

La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite avec des installations plus modestes, et ne sert plus qu'à l'aérage de la fosse no 5. Le puits no 4 bis et 4 sont respectivement remblayés en 1952 et 1954. Les installations sont détruites en , puis un lotissement est construit sur le carreau de la fosse. De la fosse, plus rien ne subsiste. Depuis le début du XXIe siècle siècle, les têtes de puits sont matérialisées, et équipées d'exutoire de grisou.

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Fosse n° 5 des mines de l'Escarpelle

La fosse n° 5 vers 1950.
La fosse n° 5 vers 1950.

La fosse no 5 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Douai. Trois ans après la mise en service de la fosse no 4 - 4 bis, la Compagnie commence à quelques centaines de mètres un nouveau puits, également destiné à exploiter le gisement de charbon gras, découvert une vingtaine d'années plus tôt par la Compagnie des mines d'Aniche à la fosse Gayant.

Le puits est foncé par le procédé Kind-Chaudron, et la fosse commence à extraire en 1879. Des corons sont construits aux abords de la fosse. Les installations sont détruites durant la Première Guerre mondiale, mais la fosse est reconstruite. À la Nationalisation, les installations sont vieillissantes, la fosse produit peu. Elle est concentrée en 1951 sur la fosse Gayant et modernisée en 1953. Elle cesse d'assurer le service en 1960, et l'aérage en 1970, date à laquelle le puits est remblayé, et les installations détruites. Au début du XXIe siècle, il subsiste encore sur le carreau de fosse les bâtiments annexes, ainsi que les corons, et les habitations construites après la Nationalisation.

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Fosse n° 6 des mines de l'Escarpelle

La fosse n° 6 vers 1930.
La fosse n° 6 vers 1930.

La fosse no 6 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Leforest. Mise en chantier en 1884, neuf ans après la fosse no 5, elle est située à quelques centaines de mètres de la fosse no 2, et jouit comme elle d'une très bonne localisation à proximité de la ligne Paris-Nord - Lille. Mise en service en 1886, elle est détruite après la Première Guerre mondiale, et cesse d'extraire en 1936, après avoir extrait 4 533 337 tonnes de houille.

Elle assure ensuite le service et l'aérage des fosses nos 9 et 10. Le puits, jugé trop vétuste, est remblayé en 1983, et les installations détruites. De la fosse, il subsiste les terrils nos 130 et 130A, partiellement exploités, et reconvertis en espaces verts, ainsi que les habitations construites par la Compagnie, puis par le Groupe de Douai.

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Fosse n° 7 - 7 bis des mines de l'Escarpelle

La fosse n° 7 - 7 bis vers 1930.
La fosse n° 7 - 7 bis vers 1930.

La fosse no 7 - 7 bis de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Courcelles-lès-Lens. La fosse, dite no 1, commencée en n'a commencé à produire qu'en 1877, non pas à cause de venues d'eau, mais à cause de divisions entre les personnes et d'actions juridiques. La Société du Midi de l'Escarpelle ouvre la fosse, mais M. Lebreton et son conseil d'administration se fâchent, le premier nomme un nouveau conseil d'administration, l'ancien porte l'affaire devant les tribunaux et obtient raison. M. Lebreton fonde donc la Société du Couchant d'Aniche en 1863, et entreprend une fosse no 2 quelques centaines de mètres plus au sud en 1866, qu'il abandonne en 1867 quand la Société du Midi de l'Escarpelle fait faillite, et que la fosse no 1 est jugée mieux avancée. Des assemblées générales ont lieu en 1868 contre M. Lebreton, qui s'avère être un mauvais gestionnaire. La société est mise en faillite. En 1869, les actionnaires de la Société du Couchant d'Aniche fondent la Société de Courcelles-lez-Lens. Les travaux de la fosse no 1 progressent enfin. En 1875, Abel Lebreton intente un procès contre la société, il souhaite conserver ses avantages d'administrateur. La Cour de Douai, sur appel de la Société, rend le 13 juillet 1877 un arrêt qui confirme la révocation du sieur Lebreton, et annule, comme résultant d'un apport purement fictif, sa prétention à 7 % des bénéfices. Le 18 septembre 1877, un décret accorde à la Société de Courcelles-lez-Lens une concession de 440 hectares, c'est également en 1877 que la fosse commence à produire, seize ans après le début du fonçage.

Mais la Société fait elle aussi faillite, et la fosse est rachetée en 1880 par la Compagnie des mines de l'Escarpelle qui en fait sa fosse no 7. Elle la raccorde à son réseau ferroviaire, et commence en 1902 le puits no 7 bis qui entre en fonction à partir de 1906. En parallèle, de vastes cités sont construites, et les terrils nos 128 et 145 s'élèvent. La fosse est reconstruite suite à la Première Guerre mondiale, et continue l'extraction. Après la Nationalisation, elle est en 1948 concentrée sur la fosse no 8, et assure l'aérage jusque 1966, date à laquelle les puits sont remblayés. Les installations de surface sont alors détruites, bien que quelques bâtiments subsistent encore au XXIe siècle. Les deux terrils coniques ont été intégralement exploités, et une zone industrielle y a pris place. Les cités ont été rénovées.

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Fosse n° 8 des mines de l'Escarpelle

La fosse n° 8.
La fosse n° 8.

La fosse no 8 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle, dite Port-Arthur, est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Auby. Le fonçage du puits débute en 1906, pour une mise en service en 1910. À cette époque, la Compagnie se met à ouvrir de nouveaux puits, après près de vingt ans sans nouvelles fosses, un puits no 7 bis est rajouté à la fosse no 7, rachetée à une société en faillite, et une fosse no 9 est ouverte pour améliorer l'aérage des fosses nos 1 et 3.

Détruite pendant la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite avec des installations assez similaires. Un terril conique no 142 s'édifie au sud de la fosse, et des cités s'établissent au nord et au sud-est de la fosse. Après la Nationalisation, la fosse no 8 reprend l'extraction de la fosse no 7 - 7 bis en 1948. La fosse est destinée à devenir siège de concentration. Un puits no 8 bis devait être ouvert, mais cette solution a été abandonnée : la fosse no 9 est devenue le siège de concentration, et la fosse no 8 a été modernisée. Un chevalement à molettes superposées a été mis en place en 1958. Mais la fosse cesse d’extraire en 1968, date à laquelle les principales installations sont détruites.

Quelques bâtiments annexes ont été conservés, et sont toujours visibles au XXIe siècle. Le terril a été exploité, il n'en reste plus que la base. En revanche, les cités ont été conservées, et ont toutes été rénovées. La cité pavillonnaire de la Justice et son dispensaire de la Société de Secours Minière, ainsi que la cité-jardin du Moulin, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 9 des mines de l'Escarpelle

La fosse n° 9.
La fosse n° 9.

La fosse no 9 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Roost-Warendin. Les travaux commencent en 1909, la fosse est alors prévue pour l'aérage des fosses nos 1 et 3, mais la Première Guerre mondiale commence alors que les installations ne sont pas encore fonctionnelles.

La fosse est reconstruite après la guerre, et elle assure l'extraction. Des cités sont construites à proximité de la fosse. Après la Nationalisation, la fosse est modernisée à partir de 1955, elle devient alors siège de concentration. Un lavoir est construit en 1955, puis arrêté en 1968, les produits sont alors envoyés vers celui de la fosse Barrois à Pecquencourt. Une seconde modernisation a lieu en 1975, la machine d'extraction est remplacée par une poulie Koepe provenant de la fosse no 13 - 13 bis du Groupe de Béthune, à l'arrêt depuis 1972. Le chevalement du puits no 13 est installé par dessus celui du puits no 9. La fosse cesse d'extraire le , date à laquelle ferme également la fosse no 10, devenue puits d'aérage. La fosse no 9 est la dernière à fermer dans le Nord, après les concentrations d'Arenberg et Ledoux, et l'avant dernière à fermer dans la région.

Le puits est remblayé en 1991, les installations de surfaces détruites la même année. Il ne reste plus que le bâtiment des bureaux, et le chevalement provenant du puits no 13, celui du no 9 ayant été détruit. Le carreau de fosse est au début du XXIe siècle peu à peu reconverti en zone industrielle. Les terrils nos 136, 136A et 138, après avoir été partiellement exploités, ont été ouverts au public et sont devenus des espaces naturels. Les cités ont été rénovées. Le chevalement est inscrit aux monuments historiques le 25 novembre 2009. Le chevalement du puits no 9 et la cité moderne de la Belleforière ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

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Fosse n° 10 des mines de l'Escarpelle

La fosse n° 10.
La fosse n° 10.

La fosse no 10 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Leforest. Il s'agit de la dernière fosse ouverte par la Compagnie, mais aussi de sa fosse la plus septentrionale. Lors de sa mise en service, elle reprend l'exploitation de la fosse no 6. En parallèle, des cités sont construites au nord et au sud du carreau.

Après la Nationalisation, un lavoir est ouvert en 1952, mais il est arrêté en 1968, et détruit six ans plus tard. La fosse cesse d'extraire en 1976. Elle assure alors l'aérage de la fosse no 9, et lui sert également de puits de secours. La fosse ferme en même temps que la fosse no 9 le , un peu moins de deux mois avant la fosse no 10 du Groupe d'Oignies. Le puits est remblayé en 1991.

Le chevalement est détruit le . De la fosse, seuls subsistent les bureaux et le logement du garde. Le terril conique no 122 a été conservé, alors que le terril no 122A, et le cavalier minier qui y mène no 212 ont été exploités, mais subsistent encore. Les terrils cavaliers nos 212A et 212B ont en revanche complètement disparu. Les cités ont été rénovées, des lotissements ont été construits sur la partie ouest du carreau de fosse, alors que la partie est est partiellement occupée par des entreprises.

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