L'Équipe
L'Équipe | |
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Pays | ![]() |
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Zone de diffusion | France |
Langue | Français |
Périodicité | Quotidienne |
Format | Tabloïd (à partir du 18 septembre 2015) |
Genre | Presse sportive |
Prix au numéro | 1,90 euro du dimanche au vendredi 2,90 euros le samedi (avec Le Magazine L'Équipe inclus) |
Diffusion | 243 863 ex. (2018 Diffusion France payée ACPM) |
Fondateur | Jacques Goddet |
Date de fondation | (il y a 74 ans) |
Ville d’édition | Boulogne Billancourt |
Propriétaire | Groupe Amaury |
Directeur de la rédaction | Jérôme Cazadieu |
ISSN | 0153-1069 |
OCLC | 35791866 |
Site web | www.lequipe.fr |
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L’Équipe est un journal quotidien sportif français, propriété du Groupe Amaury. Créé le par Jacques Goddet pour succéder à L’Auto, L’Équipe a notamment été à l'origine de la création de la Coupe d'Europe des clubs champions, et son ancêtre L’Auto avait auparavant créé le Tour de France en 1903. De grands journalistes sportifs tels que Pierre Chany ou Gabriel Hanot ont contribué à la renommée de ce titre.
Au cours du temps, le journal s'est diversifié : à partir de 1980, L’Équipe propose deux suppléments : L'Équipe magazine (hebdomadaire - le samedi) devenu Le Magazine L'Équipe depuis et L'Équipe Sport&Style (mensuel le premier samedi de chaque mois). L’Équipe possède également une chaîne d’informations sportives en continu depuis 1998 (L'Équipe), ainsi que plusieurs sites Internet (lequipe.fr, ilosport.fr, sportetstyle.fr).
Historique[modifier | modifier le code]
Prémices de la presse sportive en France[modifier | modifier le code]
À la fin du XIXe siècle, en France, la presse sportive quotidienne (alors consacrée en grande partie au cyclisme) est dominée par un titre, Le Vélo, fondé par Paul Rousseau en 1892. À compter de 1899, la prise de position de son rédacteur en chef, Pierre Giffard[1], dans l'affaire Dreyfus fait des vagues. Les fabricants de cycles et autres industriels de l'automobile (pour la plupart antidreyfusards) qui financent son journal par la publicité n'apprécient pas. En 1900, leur fer de lance, le comte de Dion, choisit Henri Desgrange[2] pour lancer un journal concurrent, L'Auto-Vélo. Alors que Le Vélo est publié sur papier vert, Desgrange, en collaboration avec le gestionnaire Victor Goddet, choisit d'éditer le sien sur papier jaune (quelques années plus tard, c'est cette couleur qui donnera naissance au maillot jaune du Tour de France).
L'Auto[modifier | modifier le code]
Le premier numéro de L’Auto-Vélo sort le . En 1903, la guerre entre Le Vélo et L’Auto-Vélo se poursuit. Le , de Dion perd un procès que lui a intenté Le Vélo, et se trouve contraint de rebaptiser L’Auto-Vélo qui devient L'Auto. Outre ce changement de titre, intervient l'arrivée de nouvelles publications sportives.
Desgrange, poussé par de Dion, doit alors rapidement trouver un moyen de contrer son principal concurrent. Or, son collaborateur Géo Lefèvre lui a suggéré d'organiser une course cycliste d'envergure : le tour de la France. Le , L’Auto annonce la création de « la plus grande épreuve cycliste jamais organisée ». Ce sera le Tour de France.
L'idée profite aux ventes du journal. Affecté, Le Vélo cesse sa publication l'année suivante.
Après les aléas de la guerre de 1914, L’Auto atteint la prospérité. Les capitaux de L’Auto changent plusieurs fois de mains. La famille Goddet, majoritaire un temps, ne l'est plus lorsque la guerre éclate. Henri Desgrange meurt en 1940. L'Occupant prend la main, laisse Jacques Goddet à la direction, mais utilise une rubrique d'informations générales pour sa propagande. À compter de 1943, la Résistance y est notamment fustigée. Le , L’Auto est frappé d’interdiction de parution.
L'Équipe[modifier | modifier le code]
Jacques Goddet, directeur de L’Auto durant l'Occupation, excipe de ses relations avec la Résistance pour réhabiliter le journal sous un autre titre. L’Équipe paraît à partir du , trois fois par semaine, avec comme sous-titre : « le stade, l'air, la route ». Il devient quotidien le . En , il absorbe son concurrent Élans. Sports, autre quotidien né en 1946, issu de Sport Libre dans la clandestinité, devenu bihebdomadaire en 1947 (sauf pendant le Tour de France), puis hebdomadaire, disparaît en 1948.
Dans cette période, L'Équipe achète le journal officiel de la Fédération française de football (FFF), France Football, et le transforme en un hebdomadaire populaire.
L’Équipe et Le Parisien, déjà coorganisateurs du Tour de France, se rapprochent en 1956 pour le gérer ensemble. Création en 1959 des Cahiers de l'équipe (1959 à 2007). En 1964, c'est la fusion avec les Éditions Émilien Amaury, éditrices du Parisien libéré.
Depuis 1980, L'Équipe propose un supplément hebdomadaire tous les samedis : L’Équipe magazine. Il est complété depuis 2005 par un magazine lifestyle, Sport & Style. D’abord trimestriel, il devient mensuel en . De nombreuses figures du sport se sont retrouvées en couverture de Sport & Style, comme Thierry Henry, Roger Federer, Rafael Nadal, Zinédine Zidane.
Depuis le , il existe la version TV de L’Équipe : L'Équipe TV. Sous la direction de Jean Hornain
Le est lancé le site L'Équipe.fr[3]
Après la disparition de Philippe Amaury en 2006, le groupe est repris en main par son épouse, Marie-Odile, et leurs enfants. L’Équipe rachète en 2006 le mensuel gratuit Journal du golf[4].
En plus de son site internet L'Équipe.fr, L’Équipe crée début 2007 un autre site spécialement destiné aux jeunes : L'Équipe junior. Parution tous les mercredis et samedis[5] jusqu'au .
En , L'Équipe crée la radio web RTL-L'Équipe. Cette radio naît de la collaboration entre RTL, première radio de France et L’Équipe, premier quotidien sportif de France. Elle obtient le l'autorisation d'émettre en numérique dans trois villes de France : Paris, Marseille et Nice[6]. Le CSA prévoit cependant de diffuser une nouvelle liste de villes concernées par le projet de la radio numérique terrestre, l'équivalent radio de la TNT qui devait être mis en place au . Teddy Riner, six fois champion du monde et d'Europe de judo, médaillé de bronze lors des Jeux olympiques de Pékin et champion olympique lors des Jeux de 2012 à Londres, est le parrain de la radio.
En , L’Équipe voit arriver deux concurrents pour la première fois depuis 1988 : Le 10 Sport (créé par Michel Moulin en partenariat avec NextRadioTV) et Aujourd'hui Sport (projet créé en réponse par le groupe Amaury)[7]. Mais le premier devient vite hebdomadaire et le second cesse rapidement de paraître.
En 2012, L'Équipe tente de profiter du phénomène pourtant fragile des mooks en lançant Hobo, un magazine trimestriel de photojournalisme avec une reliure plus large que haute dite « à l’italienne »[8],[9],. Les ventes sont médiocres, le magazine ne fait paraître finalement qu'un seul numéro[10].
Grâce au principe de protection des sources d'information des journalistes auquel est attachée la rédaction du journal, L'Équipe a produit de nombreuses révélations importantes dans le monde du sport, avec plusieurs scoops du journaliste Damien Ressiot sur Lance Armstrong.
Le , L'Équipe connaît une transformation avec un changement de format afin de relancer les ventes[11]. Le quotidien paraît dorénavant au format tabloïd[11]. Ce changement est accompagné d'une augmentation du nombre de pages et de la disparition du sous-titre « le quotidien du sport et de l'automobile » présent depuis la création du journal[11].
En 2018, grâce à la coupe du monde de football, le quotidien bat des records dans les kiosques et sur son site[12].
Le , L'Équipe, associé depuis des années à RTL, annonce avoir signé un partenariat avec Radio France qui durera jusqu'en 2024[13].
Touché par la crise liée au Covid-19 et l'arrêt des compétitions sportives, l'Équipe doit faire face à une crise économique [14] sans précédent.[15] La direction de l'Équipe propose dans ce contexte un projet d'accord de performance collective [16] qui a été rejeté par les syndicats et les salariés. La direction de l'Équipe a annoncé le la mise en place d'un plan d'économie alternatif qui sera effectif début 2021[17].
À partir du , les salariés de L'Équipe décident d'une grève massive qui s'étale sur plusieurs jours, afin de protester contre le plan d'économie prévu par la direction[18]. Les salariés ont embrayé après l'annonce de la suppression de 36 postes au sein de la rédaction[19]. C'est la première fois de son histoire que le quotidien sportif français subit une grève aussi longue et qui l'empêche de pouvoir éditer le journal.
Le 18 janvier 2021, après une contre-proposition de la direction qui propose d'ouvrir un plan de départs volontaires plutôt que de supprimer des postes, l'inter-syndicale représentant les salariés annonce la reconduction de la grève, pour le onzième jour consécutif[20]. Au total, 15 jours de grève sont observés et le quotidien paraît de nouveau le 23 janvier 2021, malgré une volonté de poursuite du mouvement de contestation qui se met en pause, faute de satisfaction obtenue de la part des salariés[21]. Jean-Etienne Amaury, le directeur général du Groupe Amaury, écrit le 14 janvier aux salariés que le mouvement de grève est « en complet décalage avec la réalité économique de l'entreprise »[22].
Organisation[modifier | modifier le code]
Directeurs[modifier | modifier le code]
- 1946-1984 : Jacques Goddet
- 1984-1993 : Jean-Pierre Courcol
- 1993-2002 : Paul Roussel
- 2003-2008 : Christophe Chenut
- 2008-2014 : François Morinière
- 2014-2015 : Philippe Carli
- 2015-2018 : Cyril Linette
- depuis 2018 : Jean-Louis Pelé
Directeurs des rédactions[modifier | modifier le code]
- 1946-1954 : Marcel Oger
- 1954-1970 : Gaston Meyer
- 1970-1980 : Édouard Seidler
- 1980-1987 : Robert Parienté
- 1987-1989 : Henri Garcia
- 1989-1990 : Noël Couëdel
- 1990-1992 : Gérard Ernault
- 1993-2003 : Jérôme Bureau
- 2003-2008 : Claude Droussent
- 2008-2009 : Remy Dessarts
- 2009-2015 : Fabrice Jouhaud
- depuis 2015 : Jérôme Cazadieu
Journalistes célèbres[modifier | modifier le code]
- Gérard Ernault
- Jérôme Touboul
- Alain Lunzenfichter
- Georges Peeters
- Jacques Ferran
- Guy Lagorce
- Robert Parienté
- Geoffroy Garétier
- Thierry Bretagne
- Pierre Chany
- Gabriel Hanot
- Victor Sinet
- Henri Garcia
- Marcel Hansenne
- Denis Lalanne
- Jacques Carducci
- Jean-Philippe Réthacker
- Jacques Marchand
- Jacques Augendre
- Bernard Chenez
- Pierre Ballester
- Johnny Rives
- Christian Montaignac
- Pierre-Michel Bonnot
- Vincent Duluc
- Pierre Ménès
- Philippe Bouin
- Anne Giuntini
- Jean-Michel Rouet
- Olivier Margot
- Philippe Brunel
- Philippe Bouvet
- Didier Braun
- Gérard Ejnès
- Max Urbini
- Antoine Blondin
- Serge Lang
- Damien Ressiot
- Bernard Chevallier
- Marc Chevrier
Unes célèbres[modifier | modifier le code]
- : « Fabuleux ! » au lendemain de la défaite de l'Équipe de France de football face à l'Allemagne de l'Ouest (3-3, t.a.b 5-4) lors de la demi-finale de la Coupe du monde de football 1982. Il s'agit de l'une des rares unes positives du journal L'Équipe pour une défaite de l'équipe de France, la une ayant été décidée alors que les bleus menaient la rencontre pour des raisons d'impression[23].
- : « Une étoile est née ! » : après la victoire de Yannick Noah dans le tournoi de Roland Garros.
- : « Le Football assassiné » au lendemain du Drame du Heysel lors de la finale de Coupe d'Europe des clubs champions 1985 entre Liverpool et la Juventus.
- : « Foot de bonheur » au lendemain de la victoire des Bleus face au Brésil en quart de finale de la Coupe du monde 1986 au Mexique lors de la séance de tirs au but (1-1, t.a.b. 5-4).
- : « Inoubliable ! » après la victoire de Greg Lemond dans le Tour de France pour 8 secondes d'avance au classement général sur Laurent Fignon à l'issue du contre-la-montre final.
- : « Et ce fut l'Horreur ! » à la suite de l'effondrement de la tribune provisoire du Stade Armand-Cesari en demi-finale de Coupe de France face à l'Olympique de Marseille.
- : « Le jour de gloire » au lendemain de la victoire de l'Olympique de Marseille face à l'AC Milan en finale de la Ligue des Champions sur le score de 1-0 sur une tête de Basile Boli sur un corner qui sera la photo de la une du journal.
- : « Inqualifiable » au lendemain de la non-qualification des Bleus pour la Coupe du monde de football 1994 après sa défaite contre la Bulgarie (1-2).
- : « La mort au tournant » au lendemain de la mort d'Ayrton Senna à Imola en Formule 1.
- : « Et on joue à 13 ? » au lendemain de l'annonce des joueurs sélectionnés par Aimé Jacquet pour disputer la Coupe du monde 1998, car il a retenu 28 joueurs au lieu des 22 attendus.
- : « Pour l'Éternité »[24] au lendemain de la victoire de l'Équipe de France de football face au Brésil (3-0) en finale de la Coupe du monde 1998. C'est aussi l'édition du journal L'Équipe la plus vendue.
- : « Énorme ! »[25] au lendemain de la victoire du XV de France en demi-finale du Mondial de Rugby face au All Blacks sur le score de 43-31. Ce match reste considéré comme la plus grande victoire de l'histoire du XV de France.
- : " Comme dans un rêve", au lendemain de la victoire de Mary Pierce en finale des Internationaux de France de tennis. Première française a remporté le tournoi depuis Françoise Durr en 1967.
- : « Monumental »[26] au lendemain de la victoire de l'équipe de France de football face à l'Italie (2-1) en Finale de l'Euro 2000.
- : « Le temps du recueillement », hommage face aux attentats du 11 septembre. La une de la veille était purement sportive et n'évoquait pas les attaques, ce qui fut très décrié[27],[28].
- : « La Course d'une vie » après la victoire de Carole Montillet, championne olympique de descente aux JO 2002.
- « Phénoménal », après la victoire de Montpellier en Ligue des Champions de Handball.
- : « C'est incroyable ! », au lendemain de la victoire de l'Équipe de France face à l'Angleterre sur le score de 2-1 en phase de groupe de l'Euro 2004. Zinedine Zidane marque les deux buts dans le temps additionnel dont un sur penalty.
- : « Un géant de la route » après la nouvelle victoire de Sébastien Loeb en rallye.
- : « Magique ! »[29] au lendemain de la victoire de l'Équipe de France de football face au Brésil en quart-de-finale de la Coupe du monde 2006.
- : « Regrets éternels »[30] au lendemain de la défaite de l'Équipe de France de football face à l'Italie (1-1, t.a.b 3-5) en finale de la Coupe du monde 2006.
- : « C'est immense » au lendemain de la victoire du XV de France en quart de finale du Mondial de Rugby face au All Blacks sur le score de 20-18 au Millenium Stadium de Cardiff.
- : « Dehors ! » au lendemain de la finale de la Coupe de la Ligue entre le Paris Saint-Germain et le Racing Club de Lens marquée par la banderole « Pédophiles, chômeurs, consanguins : Bienvenue chez les Ch'tis ») envers les supporters de Lens.
- : « Maitre du monde » après la victoire de l'Equipe de France de Handball à la Coupe du Monde 2009.
- : « Va te faire enculer sale fils de pute ! »[31] au lendemain de la défaite de l'Équipe de France de football face au Mexique (2-0) lors de la Coupe du monde 2010 et en référence aux propos qui auraient été tenus par Nicolas Anelka à l'encontre du sélectionneur Raymond Domenech.
- : « Campeon del Mondo ! » (Champion du monde en espagnol) fait référence au lendemain du sacre de l'Espagne en finale de la Coupe du monde 2010 face aux Pays-Bas en Afrique du Sud sur le score de 1-0 en prolongation.
- « Debout » après la défaite de l'Equipe de France de Rugby 8-7 en finale de la Coupe du Monde, face à la Nouvelle-Zélande.
- : « Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonsoir » au lendemain du décès du journaliste Thierry Roland à l'âge de 74 ans. La une fait référence à sa phrase culte au début des retransmissions sportive.
- : « Géant »[32] à la veille du jour de l'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2012 à Londres où la couverture est dédiée à Usain Bolt. Avec 96,5 cm de diagonale, deux fois plus long et deux fois plus large que d'habitude, il rend hommage aux « géants » de ces Jeux olympiques et fait par la même occasion son entrée dans le Livre Guinness des records.
- : « Alerte rouge » après la défaite de l'équipe de France 2-0 face à l'Ukraine au match aller des barrages qualificatifs a la Coupe du monde 2014.
- : « Respect » après la victoire de l'équipe de France 3-0 face à l'Ukraine au match retour des barrages qualificatifs a la Coupe du monde 2014.
- : « Perché » alors que Renaud Lavillenie bat le record du monde du saut à la perche.
- : « Liberté 0 – Barbarie 12 », représenté par un dessin de Thibaut Soulcié au lendemain de la Fusillade au siège de Charlie Hebdo.
- Le journal mit en unes jusqu'au des dessins de Faro, Lasserpe, Hugot et Soulcié en lien avec Charlie Hebdo et la mobilisation exceptionnelle en soutien.
- : « Merveilleux » au lendemain de la victoire de l'Équipe de France de handball masculin en finale de la Coupe du monde de handball 2015. C'est leur 5e titre mondial.
- : « Cruel » : pour la première fois, l'Equipe se présente en format tabloid, alors que l'Equipe de France de Basket est éliminée par l'Espagne.
- : « L'horreur » au lendemain des Attentats du 13 novembre 2015 en France.
- : « L'Extase » après la victoire de l'Equipe de France face à l'Allemagne 2-0 en demi-finale de l'Euro 2016
- : « Accablés » au lendemain de la défaite de l'Équipe de France de football face au Portugal (1-0) en finale de l'Euro 2016.
- : « Les maîtres du temps » au lendemain de la victoire du suisse Roger Federer à l'Open d'Australie et de la victoire de l'Équipe de France de handball masculin en finale du championnat du monde. C'est leur 6e titre mondial.
- : « Prodigieux » au lendemain de la victoire 4-0 du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone en huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions.
- : « Inqualifiable » au lendemain de la défaite 6-1 du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone en huitièmes de finale retour de Ligue des Champions. C'est la première fois dans l'histoire des Coupes d'Europe qu'une équipe ne se qualifie pas après avoir gagné 4-0 au match aller.
- : « La joie est libre » jeu de mots à partir de « la voie est libre » pour l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2024 à Paris.
- : « Un roi à Paris » au lendemain du transfert de Neymar au Paris Saint-Germain.
- : « Quel pied ! » au lendemain de la 4e médaille d'or de Martin Fourcade remportée aux Jeux olympiques de Pyeongchang dans l'épreuve du mass start, il devient le sportif français le plus médaillé de l'histoire des Jeux olympiques.
- : « Un bonheur éternel » au lendemain de la victoire finale de l'équipe de France lors de la Coupe du monde 2018. Avec 1 115 200 exemplaires, il s'agit de la 3e meilleure vente dans l'histoire du journal après celles du (« Pour l'éternité ») et du (« Monumental »).
- : « Encore Pire » au lendemain du match retour et de l'élimination du Paris Saint-Germain face à Manchester United en huitièmes de finale retour de Ligue des Champions. C'est également la première fois dans l'histoire des Coupes d'Europe qu'une équipe ne se qualifie pas après avoir gagné 2-0 à l'extérieur au match aller.
- : « Super-héros» au lendemain de la victoire de Novak Djokovic contre Roger Federer en finale de Wimbledon. Cette rencontre fut notamment marqué par les 2 balles de match obtenu par Federer sur son service dans le tout nouveau Tie-Break du 5e set jusqu’à 12-12 sur le gazon londonien avant que Djokovic ne s’impose par la suite, ce qui en fait l’un des matchs les plus mythiques de l’histoire du tennis.
- : « Givré » au lendemain de l’étape la plus rocambolesque de l'histoire du Tour de France, marqué par l'abandon de Thibault Pinot, la perte du maillot jaune pour Julian Alaphilippe (à 48 heures de l'arrivée sur les Champs-Elysées), et l'arrêt de la 19ème étape du Tour au col de l'Iseran, car la route étant impraticable dans la descente à cause d'un orage de grêle. C'est la première fois qu'une étape est arrêtée complètement à cause de la météo.
- 12 août 2020 : « Dément » au lendemain de la qualification du Paris Saint-Germain en 1/2 finale de Ligue des Champions contre l'Atalanta Bergame. C'est la première fois depuis 1995 que le club atteint ce stade de la compétition, la première sous l'ère QSI. Avec un scénario incroyable, où les parisiens étaient menés 1-0 à 1 minute de la fin du match avant qu'ils ne renversent la situation pour finalement s'imposer 2 buts à 1.
- : « Inconsolable » après la défaite du Paris Saint-Germain en finale de Ligue des Champions face au Bayern Munich.
- : « La Magie Gasly » au lendemain de la victoire de Pierre Gasly au Grand Prix d'Italie à Monza. C'est la première victoire française en Formule 1 depuis Olivier Panis au Grand Prix de Monaco en 1996.
- : « The Crown » suite au septième titre acquis par Lewis Hamilton, le journal fait référence à la serie Netflix, reprenant son logo en une.
Diffusion[modifier | modifier le code]
La diffusion France payée de L’Équipe. Sources : OJD[33],[34],[35].
Titre | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Édition générale | 386 189 | 386 601 | 455 598 | 321 153 | 339 627 | 369 428 | 365 654 | 365 411 | 327 168 | 298 949 | 303 106 | 302 158 | 285 407 | 274 828 | 243 580 | 219 810 | 223 675 | 232 227 | 234 899 | 249 794 |
Édition du dimanche | – | – | – | – | – | – | – | – | – | – | 321 251 | 306 333 | 283 321 | 258 137 | 233 219 | 219 389 | 227 626 | 220 342 | 220 663 | 244 612 |
Pour comparer avec la diffusion des autres quotidiens nationaux français : Presse en France.
Sur un numéro, le record contrôlé par l'OJD a été enregistré le , au lendemain de la victoire des Bleus lors de la Coupe du monde de football : 1 645 907 exemplaires vendus, devant le numéro publié le , au lendemain de la victoire des Bleus à l'Euro 2000 : 1 255 633 exemplaires vendus.
Longtemps quotidien français le plus lu, L'Équipe a été dépassé par les journaux gratuits 20 minutes et Metro. En 2011, 2 759 000 personnes en France lisent 20 minutes chaque jour, contre 2 347 000 pour L'Équipe, selon la dernière Étude de la Presse d'Information Quotidienne (EPIQ) de TNS Sofres publiée en [36].
Site internet[modifier | modifier le code]
Le site L'Équipe interactif, lancé en 2010, est le premier site d'informations sportives français avec plus de 2,3 M de visiteurs uniques en et 230 M de pages vues[réf. nécessaire].
On y retrouve l'ensemble de l'information sportive en temps réel sous forme de textes, de photographies et de vidéos.
Toutes les disciplines sportives sont traitées et la base de données associée est composée de plus de 300 000 pages[réf. nécessaire].
Régulièrement le site propose des informations exclusives. C'est ainsi que l'annonce du dopage de Lance Armstrong, accompagnée des arguments et des premières réactions, y était lisible dès la veille au soir de ce scoop.
Depuis le , L'Équipe ainsi que 7 autres éditeurs de presse français (Paris Match, Melty, Cosmopolitan, Vice, Konbini et Tastemade) diffuse tous les jours des contenus exclusifs et une expérience visuelle inédite sur Discover, l'espace réservé aux médias de l'application Snapchat[37].
En 2020, le site fête ses 20 ans avec une série d'articles spéciaux [38]
Trophées décernés par L'Équipe[modifier | modifier le code]
- Challenge de la ville la plus sportive de France
- Champion des champions de L'Équipe (France et Monde)
Résultats financiers[modifier | modifier le code]
L'Equipe a réalisé en 2017 un chiffre d'affaires de 160 705 000 € avec une perte de 7 675 700 € et un effectif (moyen) de 478 collaborateurs[39].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Pierre Giffard, précurseur du journalisme moderne, par Jacques Seray. Éditions Le Pas d'oiseau, 2008.
- Henri Desgrange, père du Tour de France, par Jacques Seray et Jacques Lablaine. Éditions Cristel, 2006.
- « Joyeux anniversaire « Point-Éfère » ! - 20 ans du site L'Équipe », sur L'Équipe (consulté le 9 juin 2020)
- (fr) « L'Équipe rachète le Journal du Golf », sur http://strategies.fr, 13 janvier 2006 ..
- lequipejunior.fr.
- (fr) « Le CSA choisit Paris, Nice et Marseille pour lancer la radio numérique », sur http://radionumerique.biz, 7 juillet 2009 ..
- (fr) « Deux nouveaux quotidiens sportifs en kiosque », sur http://france-info.com, 3 novembre 2008 ..
- Solange Brousse, « L'Equipe explore le photojournalisme sportif avec Hobo », sur strategies.fr, (consulté le 1er mars 2020).
- « Hobo et ses images vagabondes », sur Le Monde Blog, .
- « Les mooks: Une jungle où la survie est périlleuse », sur 20 minutes, .
- B.W, « Le journal L'Équipe change de format », sur europe1.fr, (consulté le 21 mars 2018).
- [1].
- Technic2radio, « Radio France et L'Équipe signent un partenariat », sur www.technic2radio.fr, (consulté le 21 octobre 2019).
- « Le journal « L'Equipe » se prépare à se serrer la ceinture », sur Les Echos, (consulté le 2 août 2020)
- « Le plan de sauvetage du journal « L’Equipe » », sur www.20minutes.fr (consulté le 2 août 2020)
- « L’accord de performance collective se précise à « L’Équipe » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le 2 août 2020)
- Le Figaro avec AFP, « L'Équipe : la direction va présenter un plan « alternatif » après le refus des syndicats », sur Le Figaro.fr, (consulté le 2 août 2020)
- « La grève se poursuit au sein du groupe L’Équipe », sur La lettre de l'audiovisuel (consulté le 12 janvier 2021)
- Olivier Ubertalli, « La vie sans « L’Équipe » », sur Le Point, (consulté le 12 janvier 2021)
- « « L’Equipe » s’enfonce dans la crise », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le 19 janvier 2021)
- « Le journal « L’Equipe » retrouve le chemin des kiosques après quatorze jours de grève », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le 24 janvier 2021)
- « Fin de la grève historique à L'Equipe: colère et lassitude de salariés », sur Challenges (consulté le 24 janvier 2021)
- « Tous sports - Top 22 des Unes de L'EQUIPE », sur www.lequipe.fr (consulté le 27 septembre 2017).
- http://www.lequipemag.fr/EquipeMag/Reportages/PORTFOLIO_les-unes-historiques-des-bleus_10.html.
- « L'Equipe - Boutique photos », sur L'Équipe (consulté le 9 juin 2020).
- « Les Unes de l'Equipe », sur Club.caradisiac.com (consulté le 9 juin 2020).
- « 11 septembre 2001 : un jour de foot », sur So Foot, .
- « Doit-on parler autant de football en période de catastrophe ? », sur Slate, .
- http://www.lequipemag.fr/EquipeMag/Reportages/Portfolio_les-unes-historiques-des-bleus_14.html#scroll.
- http://www.lequipemag.fr/EquipeMag/Reportages/Portfolio_les-unes-historiques-des-bleus_15.html#scroll
- « Le gros clash Anelka-Domenech », L'Équipe, 19 juin 2012.
- « Un numéro géant spécial JO de L'Équipe », sur Télérama, .
- « L'Équipe édition générale », sur ojd.com.
- « L'Equipe Dimanche », sur ojd.com.
- « L'Équipe » (consulté le 14 février 2019).
- (fr) « 20 Minutes domine le classement des quotidiens », sur http://lepoint.fr, .
- Alexis Delcambre, « Snapchat lance une offre d’information en français sur Discover », Le Monde, (lire en ligne).
- « Les 20 ans du site L'Équipe », sur L'Équipe (consulté le 9 juin 2020)
- « identité, chiffre d'affaires, résultat, bilans. », sur www.societe.com (consulté le 29 juin 2019)
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « L'Équipe interactif » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Gérard Ejnès et al. (eds.), 60 ans L'Équipe. 1946-2006 : Soixante ans de la vie d'un journal, Issy-les-Moulineaux : SNC L'Équipe 2006.
- David Garcia, La face cachée de L'Équipe, Paris : Danger public 2008.
- L'équipe raconte L'Équipe, éditions Robert Laffont, 2015
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Site corporate
- Ressource relative aux organisations :
- « Le journaliste de L'Equipe Jérôme Touboul nommé directeur de la communication du PSG », sur Eurosport.fr, (consulté le 9 juin 2020)