L'Union (journal français)
L'union | |
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Pays | ![]()
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Zone de diffusion | Grand Est |
Langue | français |
Périodicité | Quotidienne |
Format | Tabloïd |
Genre | Presse régionale |
Prix au numéro | Lundi au vendredi et dimanche : 1,50 € Samedi : 2,00 € |
Diffusion | 72 495 ex. (2021) |
Date de fondation | 1944 |
Ville d’édition | Reims |
Propriétaire | Groupe Rossel[1] |
Directeur de publication | Daniel Picault |
Rédactrice en chef | Géraldine Baehr & Carole Lardot |
ISSN | 2110-5952 |
Site web | www.lunion.fr |
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L’union est un quotidien régional français fondé en 1944. Il est diffusé dans les départements de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes. Le siège du journal se trouve à Reims.
Il est détenu par le groupe Rossel.
Historique[modifier | modifier le code]
Le journal L'union a été fondé par les résistants Michel Sicre et Henri Kinet, assistés d'Edmond Forboteaux et de Robert Duterque du groupe Libération-Nord. Ces deux derniers furent déportés en 1944 au camp de concentration de Neuengamme en Allemagne et assassinés le . À l'instar du Monde qui bénéficiait des presses du Temps, le quotidien put commencer sa carrière avec les presses du ci-devant Éclaireur de l'Est, du député-maire radical Paul Marchandeau, quotidien dissous en 1944 pour avoir paru après le . Le premier numéro du journal L'union s'appelait "L'union champenoise" et est paru le . Le journal a pour secrétaire général le leader des résistants dans la Marne Léon Borgniet, ami proche du scientifique Marcel Prenant[2], ex-dirigeant national des FTP et député de la Marne[3], qui dirige aussi l’hebdomadaire communiste de la Marne, La Champagne et qui en est écarté en 1950[2],[3].
Le journal a été dirigé jusqu'aux début des années 1980 par un conseil de gérance composé de six membres nommés par les associations d'anciens résistants ou d'anciens combattants ayant présidé à sa création. Le quotidien régional était présent sur six départements : l'Aube, la Marne, l'Aisne, les Ardennes, la Haute-Marne et la Seine et Marne, et publiait douze éditions différentes. Il possédait des agences à Provins, Romilly-sur-Seine, Troyes, Saint-Dizier, Chaumont, Vitry-le-François, Château-Thierry, Laon, Saint-Quentin, Hirson, Epernay, Châlons en Champagne, Reims, Charleville-Mézières, Sedan et Carignan. Jusqu’à sa prise de contrôle par le groupe Hersant Media (alors France-Antilles) de Philippe Hersant, son bandeau le définissait comme un « Grand quotidien d'information issu de la Résistance ». Après avoir réduit sa zone de diffusion (fermeture des éditions et agences de Provins, Romilly-sur-Seine, Saint-Dizier, Chaumont et Troyes), il la redéploya à partir des années 1990, alors que la concurrence de L’Est républicain, qui avait implanté une agence à Châlons-sur-Marne (actuellement Châlons-en-Champagne) au début des années 1980, avait échoué à le supplanter.
Le journal est dirigé actuellement par Daniel Picault[4], qui travaille au siège du journal à Reims.
Vie organisationnelle[modifier | modifier le code]
Le journal emploie 226 personnes — dont 97 femmes —, parmi lesquelles 33 cadres, 18 employés (comptabilité, archives, entretien), 43 ouvriers, (ceux qui impriment, notamment) et 132 journalistes (photographes, reporters, et secrétaires de rédaction).
Depuis le , les journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie (CAP), sont désormais officiellement contrôlés par le groupe de presse belge Rossel[5].
L'ensemble de la production est désormais imprimé sur le site de production de Reims.
En 2006, L'Union tenta de s'implanter à Amiens (Somme), d'abord sous le nom de Planète Amiens, puis L'Union édition d'Amiens, arrêtée à l'été 2008.
En 2017, l'Association des journalistes LGBT lui décerne le Out d'Or de la rédaction engagée pour le travail réalisé par celle de Châlons-en-Champagne.
Rédacteurs en chef[modifier | modifier le code]
- Aldo Ferrini (1945-1982) Secrétaire Général de la rédaction
- Pascal Sellier (1982-1986)
- Jacques Richard (1986-1991)
- Michel Grenouilloux (1991-2000)
- Thierry de Cabarrus (2000-2006) Directeur de la rédaction
- Guilhem Beauquier (2006-2013) Directeur de la rédaction
- Didier Louis (2013-2020)
- Géraldine Baehr & Carole Lardot (2021-actuel)
Directeurs[modifier | modifier le code]
- Arnaud de Beauregard (1986-1987)
- Pierre-Jean Bozo (1987-1992)
- Daniel Hutier (1992-2004)
- Christian Hervé + Bernard Pruvost (2004-2005)
- Bruno Franceschi (2005-2008)
- Jacques Tillier (2008-2012)
- Daniel Hutier (2012-2013)
- Pascal Dejean (2013-2017)
- Daniel Picault (2017-actuel)
Audience web (sites + application)[modifier | modifier le code]
Année | Audience totale |
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2019 | 120 818 |
2018 | 107 740 |
2017 | 99 363 |
2016 | 87 757 |
2015 | 65 181 |
2014 | 60 976 |
En parallèle de l'audience web, la diffusion papier est passée de 83 147 exemplaires en moyenne en 2015 à 73 121 en 2019[6].
Diffusion[modifier | modifier le code]
- L'Union - L'Ardennais[7]
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |
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Totale | 84 740 | 81 706 | 78 867 | 77 642 | 74 622 | 73 453 | 72 495 |
Payée | 83 147 | 80 155 | 77 276 | 75 884 | 73 121 | 71 539 | 71 076 |
Éditions locales[modifier | modifier le code]
- 02 Aisne
- Château-Thierry
- Chauny - La Fère et Tergnier
- Hirson
- Laon
- Saint-Quentin
- Soissons
- 08 Ardennes sous les titres « L'Union » et « L'Ardennais »
- 10 Aube
- 51 Marne
- 77 Ile de France
- Provins
- 80 Somme
- Amiens de 2006 à l'été 2008.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Nouvelle gouvernance dans les sociétés du pôle Champagne-Ardennes-Picardie », Groupe Rossel, (consulté le )
- "L'affaire Tito - Borgniet dans la Marne", par Anette Merle-Borgniet[1].
- Biographie Le Maitron de Léon Borgniet [2].
- « lunion.presse.fr/Mentions-lega… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Rossel prend le contrôle des journaux du pôle Champagne-Ardenne-Picardie », Télérama, (consulté le ).
- « L'Union - L'Ardennais - ACPM », sur www.acpm.fr (consulté le )
- « L'Union - L'Ardennais - ACPM », sur www.acpm.fr (consulté le )