Coupe du monde de football 2018
Mondial 2018
Sport | Football |
---|---|
Organisateur(s) | FIFA |
Édition | 21e |
Lieu(x) | Russie |
Date |
du au |
Participants |
32 équipes 210 en phases qualificatives |
Matchs joués | 64 rencontres |
Affluence |
3 031 768 (moyenne 47 371) |
Site(s) | 12 stades |
Site web officiel | Site officiel |
Tenant du titre | Allemagne (4) |
---|---|
Vainqueur | France (2) |
Finaliste | Croatie |
Troisième | Belgique |
Buts | 169 (moyenne 2,64) |
Meilleur joueur | Luka Modrić |
Meilleur(s) buteur(s) | Harry Kane (6) |
La Coupe du monde de football 2018 est la 21e édition de la Coupe du monde de football, une compétition organisée par la FIFA et qui réunit les trente-deux sélections nationales masculines issues de la phase qualificative. Elle se déroule en Russie du 14 juin au et est remportée par l'équipe de France.
Le tirage au sort des qualifications a lieu le à Saint-Pétersbourg. Le tirage au sort du tournoi prend place le au Kremlin à Moscou. Outre la Russie, qualifiée d'office en tant que pays organisateur, le Brésil est la première équipe qualifiée sur le terrain en s'assurant dès le de figurer parmi les quatre premiers de la zone Amérique du Sud. Le Brésil reste ainsi la seule équipe à n'avoir jamais manqué une édition de la Coupe du monde (21e participation).
La phase qualificative voit un renouvellement important des participants par rapport aux dernières éditions. Elle est notamment ponctuée par la première participation à une phase finale de l'Islande et du Panama et par l'absence des Pays-Bas (finalistes en 1974, 1978 et 2010 et troisièmes en 2014), ainsi que de l'Italie, l'un des pays les plus titrés avec quatre trophées (1934, 1938, 1982 et 2006), qui n'avait manqué aucune édition du Mondial depuis 1958.
Le premier tour de la compétition est marqué par l'élimination de l'Allemagne qui restait sur quatre présences consécutives en demi-finales du Mondial et avait toujours atteint au moins les quarts de finale depuis 1954. La formation quadruple championne du monde et tenante du titre termine dernière de sa poule sur une défaite face à la Corée du Sud et suit le même chemin que la France en 2002, l'Italie en 2010 et l'Espagne en 2014, elles aussi championnes du monde en titre et éliminées prématurément quatre ans plus tard. Par ailleurs, aucune équipe africaine ne réussit à s'extraire du premier tour, pour la première fois depuis 1982.
Dix équipes européennes, cinq sud-américaines et une asiatique (continent représenté par le Japon) sont présentes au stade des huitièmes de finale, ponctués par les éliminations de l'Espagne (aux tirs au but face à la Russie) et de l'Argentine (sortie 4-3 par la France). Les quarts de finale voient les deux dernières équipes sud-américaines, l'Uruguay et le Brésil, tomber respectivement face à la France (2-0) et la Belgique (2-1). Cela conduit à un dernier carré 100 % européen pour la cinquième fois dans l'histoire de la compétition après 1934, 1966, 1982 et 2006 et par conséquent à une quatrième victoire européenne de rang depuis 2006. Par ailleurs, pour la première fois dans l'histoire, ni le Brésil, ni l'Allemagne, ni l'Italie, ni l'Argentine (qui cumulent alors à eux seuls quinze titres sur vingt), ne sont présents en demi-finales. Il faut notamment remonter à la toute première édition, en 1930, pour constater l'absence combinée du Brésil et de l'Allemagne dans le dernier carré.
Le tournoi débouche sur une finale inédite entre la France, qui atteint ce stade de la compétition pour la 3e fois de son histoire après 1998 et 2006, et la Croatie, déjà demi-finaliste vingt ans plus tôt, qui accède pour la première fois à la finale (devenant ainsi historiquement le treizième pays finaliste de la Coupe du monde). Cette finale, très intense, voit la victoire des Bleus qui s'imposent 4 buts à 2 sur l'équipe au damier, décrochant ainsi leur deuxième étoile, vingt ans après leur premier sacre en 1998. Quant à la « petite finale » pour la troisième place, elle est remportée par la Belgique, qui bat l'Angleterre 2-0. Les Diables Rouges montent sur le podium pour la première fois de leur histoire. Luka Modrić reçoit le trophée de meilleur joueur de la compétition, Kylian Mbappé celui de meilleur jeune, Thibaut Courtois celui du meilleur gardien, alors que Harry Kane en est le meilleur buteur avec six réalisations.
Préparation de l'événement
[modifier | modifier le code]Sélection du pays organisateur
[modifier | modifier le code]Fin de la rotation
[modifier | modifier le code]Le principe de rotation continentale institué par Sepp Blatter aurait dû amener à une organisation en Amérique du Nord, ainsi qu'il l'explique le à Londres lors d'une rencontre avec des officiels anglais :
« Si le comité exécutif de la FIFA décide plus tard que la politique de rotation est maintenue, selon la stricte procédure, elle devra être en Amérique du Nord en 2018 et ainsi trois pays peuvent l'organiser — les États-Unis, le Mexique et le Canada[1]. »
La FIFA a cependant annoncé la fin du principe.
Dépôt des candidatures
[modifier | modifier le code]Début 2008, l'Angleterre et l'association Belgique–Pays-Bas sont les seuls pays officiellement candidats pour l'édition 2018. Une candidature Espagne-Portugal s'ajoute en janvier 2009. Le , l'Égypte, les États-Unis et la Corée du Sud entrent en course pour obtenir l'organisation de la Coupe du monde 2018. Le , ils sont rejoints par l'Australie, qui se porte candidate à l'organisation d'une Coupe du monde en 2018 ou 2022.
Le problème des candidatures conjointes
[modifier | modifier le code]Sepp Blatter a eu plusieurs positions sur les candidatures conjointes.
Le 28 avril 2008, il déclare qu'il souhaite que l'Espagne se porte candidate à l’organisation de la Coupe du monde 2018, peut-être conjointement avec le Portugal. Selon la presse espagnole, le président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), Ángel Maria Villar, n'écarte pas l'idée d'une candidature[2]. Le , Villar annonce officiellement la candidature de l'Espagne conjointement avec le Portugal comme organisateurs de l'événement en 2018.
Le , Gilberto Madail et Ángel María Villar, représentants des fédérations portugaise et espagnole de football, signent un protocole d'accord visant à définir les grandes lignes du dossier de candidature pour l'organisation de la Coupe du monde 2018[3].
Le , Joseph Blatter déclarait que les candidatures conjointes ne seraient plus souhaitées pour l'organisation de la Coupe du monde[4].
Le , l'Espagne et le Portugal se portent officiellement candidats auprès de la FIFA à titre conjoint.
Le , Blatter donne également des précisions quant aux candidatures conjointes, nuançant ses propos tenus un an et demi plus tôt :
« La Coupe du monde en Corée du Sud et au Japon était scindée en deux centres de presse et deux comités d’organisation. C'est pour cette raison que nous avions déclaré que cela ne serait plus jamais le cas. La Belgique et les Pays-Bas ne sont pas dans cette configuration puisque les deux pays possèdent un comité d’organisation unique[5]. »
Les candidatures belgo-néerlandaise et hispano-portugaise conservaient donc leurs chances, jusqu’au vote attendu du qui désigna finalement la Russie comme pays hôte de la compétition[6].
Désignation lors du congrès
[modifier | modifier le code]Fédération | Tour 1 | Tour 2 |
---|---|---|
Russie | 9 | 13 |
Espagne - Portugal | 7 | 7 |
Belgique - Pays-Bas | 4 | 2 |
Angleterre | 2 | - |
Total | 22 | 22 |
La FIFA de Sepp Blatter a décidé de combiner la sélection du pays hôte de la Coupe du monde 2018 à celle pour la Coupe du monde 2022. Pas moins de onze déclarations de candidatures[8] furent émises, dont deux conjointes. Le Mexique, touché par la crise économique, se retire rapidement de la course (annonce le ) tout comme l'Indonésie. Puis le Qatar, la Corée du Sud, le Japon, l'Australie et les États-Unis décident de ne rester candidats que pour la Coupe du monde 2022 devant la certitude que l'Europe accueillerait l'événement en 2018. Joseph Blatter avait finalement annoncé le ne vouloir que des candidatures européennes pour cette édition[9].
Il ne restait donc plus, pour 2018, que l'Angleterre, la Russie et deux candidatures conjointes, respectivement de l'Espagne et du Portugal et de la Belgique et des Pays-Bas.
Le , la Russie se retire de la candidature à l'organisation de la Coupe du monde 2022 pour se concentrer sur celle de 2018, pour laquelle elle finit par être désignée[10].
Arbitrage vidéo
[modifier | modifier le code]Cette édition de 2018 est la première où est fait usage de l'assistance vidéo, qui était à l'essai depuis 2016 et déjà utilisée dans quelques compétitions comme la Coupe des confédérations 2017 ou encore le championnat allemand. C'est lors de la réunion du Board du que la décision est prise à l'unanimité des huit voix. L'utilisation de l'arbitrage vidéo s'applique dans quatre cas : valider ou non un but, attribuer ou non un carton rouge direct, analyser une action pouvant valoir pénalty et corriger une erreur d'identification d'un joueur[11].
Lors de tous les matches, le trio arbitral est assisté par un arbitre assistant vidéo et trois adjoints, dont un dédié aux hors-jeux[12], tous arbitres FIFA, et quatre techniciens vidéo[12] (au total pour la coupe du monde, 13 arbitres FIFA ont été sélectionnés pour l'assistance vidéo[12]). Cette équipe opère depuis une salle de régie vidéo située à Moscou et dispose de l'accès aux images de toutes les caméras des diffuseurs, plus deux caméras consacrées spécifiquement aux hors-jeu, transmises par un réseau en fibres optiques[12]. Elle comprend en outre, un représentant de la FIFA chargé d'informer les diffuseurs et commentateurs de la raison du recours à la vidéo et de son résultat[12].
4e remplacement
[modifier | modifier le code]Lors de la réunion du board le , outre l'arbitrage vidéo, a également été adopté le 4e changement de joueurs, possible seulement en cas de prolongation après les 90 minutes[13].
Logo
[modifier | modifier le code]Le logo officiel de la compétition est révélé le depuis la Station spatiale internationale par les trois cosmonautes russes : Elena Serova, Aleksandr Samokoutiaïev et Maxime Souraïev. Il est imaginé par Brandia Central (de), une agence de conseil en stratégie de marque basée au Portugal, dans le cadre d’un appel d’offres auquel ont pris part huit agences russes et internationales[14]. Le design « se fonde sur les lignes universellement reconnaissables du trophée de la compétition, tandis que l’utilisation du rouge, du doré, du noir et du bleu dans sa palette de couleurs s’est inspirée des techniques ancestrales de l’art russe depuis les premières peintures d’icônes »[15].
Ballon officiel
[modifier | modifier le code]Le , Adidas dévoile le ballon de la compétition qui se nomme Telstar 18[16],[17]. À partir de la phase à élimination directe, il est remplacé par le Telstar Mechta, identique techniquement, mais de couleur rouge[18].
Mascotte
[modifier | modifier le code]La mascotte officielle de la Coupe du monde 2018 est Zabivaka, un loup. En langue russe, Zabivaka signifie « celui qui marque »[19]. Les couleurs de son équipement : bleu, rouge et blanc, font référence aux couleurs du drapeau russe.
Musique officielle
[modifier | modifier le code]Le chanteur Jason Derulo a été choisi pour interpréter l'hymne officiel de Coca-Cola pour la compétition. Il s'intitule Colors et a été dévoilé le 8 mars 2018[20].
La chanson officielle est confiée à Will Smith, accompagné pour l'occasion par le chanteur et compositeur Nicky Jam et de l'artiste albanaise Era Istrefi. La chanson sera produite par Diplo[21]. Il succède ainsi à Shakira et au groupe Freshlyground (2010), et au trio Pitbull, Jennifer Lopez et Claudia Leite (2014).
Bénévoles
[modifier | modifier le code]La réception des demandes des candidats bénévoles du Comité d’organisation Russie-2018 a été commencée le . La campagne de réception des demandes a battu les records des Coupes du Monde de la FIFA de football — vers le 30 décembre, la date finale de cette campagne, les organisateurs ont reçu 177 000 demandes.
Au total, 17 040 bénévoles du Comité d’organisation et plus de 18 000 bénévoles dans les 11 villes organisatrices du tournoi opéreront. Ils ont été instruits dans 15 centres de bénévolat du Comité d’organisation créés à la base de 15 établissements d’enseignement supérieur et dans les villes organisatrices.
Ceux qui parlent des langues étrangères et possèdent l’expérience de bénévolat sont prioritaires. Les bénévoles peuvent être des citoyens russes ou des ressortissants étrangers.
Les bénévoles du Comité d’organisation devaient avoir au moins 18 ans vers le , les bénévoles dans les villes organisatrices au moins 16 ans.
Infrastructures
[modifier | modifier le code]Le plus grand poste de dépense au niveau fédéral a été l’infrastructure aérienne (117,8 milliards de roubles).
Un aspect important du développement de l’infrastructure dans les villes hôtes des matchs de la Coupe du Monde est devenu la construction des hôtels. Tous les hôtels ont été inclus dans une liste unique et publiés sur le site de la FIFA[22].
Pour la première fois dans l’histoire, une marque d’hôtellerie mondialement connue, Sheraton, s’est présentée à Saransk.
À l'aéroport de Rostov-sur-le-Don, l’équipement de gestion automatisée du trafic aérien, des systèmes modernes de surveillance, de gestion, de communication et d’assistance météorologique ont été installés. À l’aéroport Koltsovo d'Iekaterinbourg, l’équipement d’assistance radiotechnique des vols a été installé et la deuxième piste d’atterrissage a été mise en exploitation, ce qui a permis d’augmenter considérablement la capacité de l’aéroport et le flux des passagers. À Saransk, un système de navigation a été construit à l’aéroport. L’aéroport Khrabrovo de Kaliningrad a été muni d'équipement d’assistance radiotechnique et météorologique et le matériel existant a été déplacé vers d’autres emplacements nouveaux. La reconstruction et le réarmement technique des moyens d’assistance radiotechnique des aéroports ont été aussi effectués à Moscou, Saint-Pétersbourg, Volgograd, Samara, Iekaterinbourg, Kazan et Sotchi[23].
Le 27 mars, le ministère de la construction de Russie a annoncé que toutes les voies de communications sous sa responsabilité ont été mises en exploitation. L’installation de traitement des eaux usées est devenue le dernier site mis en exploitation.
Itinéraire des supporteurs
[modifier | modifier le code]Les supporteurs de la Coupe du monde de football FIFA 2018 en Russie possédant un billet d’entrée pour les matches et le « passeport du supporteur » (FAN ID), pourront bénéficier du déplacement gratuit vers les villes-hôtes de la compétition.
Dans cet objectif, des trains supplémentaires spéciaux circulent.
Lors de la compétition sportive, le déplacement gratuit par voie ferrée dans des trains supplémentaires spéciaux à destination des villes-hôtes est proposé aux spectateurs possédant un billet d’entrée pour les matches ou un document donnant le droit d’obtenir un billet d’entrée pour un match, ainsi que le Passeport du supporteur (FAN ID)[24].
Les jours de match, les supporteurs possédant un billet d’entrée pour les matchs et le « passeport du supporteur » peuvent aussi bénéficier du déplacement gratuit utilisant le transport municipal des villes-hôtes.
Villes et stades
[modifier | modifier le code]La Russie propose une liste provisoire de douze enceintes sportives en vue d'être utilisées durant la Coupe du monde. Les stades se situant en Russie européenne sont : Kaliningrad, Kazan, Moscou, Nijni Novgorod, Rostov-sur-le-Don, Saint-Pétersbourg, Samara, Saransk, Sotchi et Volgograd. La seule ville de Russie asiatique participante est celle de Iekaterinbourg[25]. Deux stades sont prévus à Moscou, les autres villes présentant chacune un stade.
Les stades choisis sont répartis en quatre pôles géographiques lors de la phase de poules afin de limiter les déplacements des équipes :
- région nord-ouest : Kaliningrad, Saint-Pétersbourg ;
- région centre : Moscou, Nijni Novgorod ;
- région est : Saransk, Kazan, Samara, Iekaterinbourg ;
- région sud : Volgograd, Rostov-sur-le-Don, Sotchi.
Le , le comité exécutif de la FIFA décide de faire jouer le match d’ouverture, une demi-finale et la finale au stade Loujniki de Moscou et l'autre demi-finale au stade Krestovski à Saint-Pétersbourg[26].
- Samara. Samara Arena (capacité lors de la Coupe du monde : 45 000 spectateurs). Début officiel de la construction : . Fin de la construction : .
- Nijni Novgorod. Le stade de Nijni Novgorod (capacité lors de la Coupe du Monde : 45 000 spectateurs). Les travaux de construction ont été commencés en 2015 et terminés en décembre 2017[39].
- Volgograd. Volgograd Arena (capacité lors de la Coupe du monde : 45 000 spectateurs). Il a été bâti sur le site de l’ancien stade Central et se situe au pied du kourgane Mamaïev. La mise en exploitation a eu lieu le [40].
- Iekaterinbourg. Iekaterinbourg Arena (capacité lors de la Coupe du monde : 35 000 spectateurs). Le stade central d'Iekaterinbourg a été reconstruit pour la Coupe du monde 2018. La capacité des tribunes est de 35 000 spectateurs. La reconstruction a été terminée en décembre 2017.
- Saransk. Mordovia Arena (capacité lors de la Coupe du monde : 44 000 spectateurs). Le stade de Saransk a dû être mis en exploitation en 2012 de manière que la fin des travaux coïncide avec l'ouverture de la Spartakiade. La mise en exploitation a ensuite été reportée jusqu'en 2017. Le premier match a eu lieu le .
- Rostov-sur-le-Don. Rostov Arena (capacité lors de la Coupe du monde : 45 000 spectateurs). Le site du stade se trouve sur la rive gauche du fleuve Don. Le , la construction du stade a été terminée.
- Kaliningrad. Le stade de Kaliningrad (capacité lors de la Coupe du monde : 35 000 spectateurs). Le premier pieu a été enfoncé en septembre 2015. Le premier match dans le nouveau stade a eu lieu le .
- Kazan. Kazan Arena (capacité lors de la Coupe du monde : 45 000 spectateurs). Le stade a été construit à l'occasion de l’Universiade d'été de 2013. Il a déjà accueilli les Championnats du monde de natation FINA et la Coupe des Confédérations de la FIFA 2017. En outre, c'est le stade à domicile du club de football du Roubine.
- Moscou. Le stade du Spartak (capacité lors de la Coupe du monde : 45 000 spectateurs). C'est le stade à domicile du club de football portant le même nom. Selon les exigences de la FIFA lors de la Coupe du monde 2018, le stade portera le nom Spartak au lieu d'Otkrytie Arena. Le match d'ouverture a eu lieu le .
- Sotchi. Le stade Ficht (capacité lors de la Coupe du monde : 45 000 spectateurs). Il est l'un des 22 stades qui, dans l'histoire mondiale, ont accueilli des cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques d’hiver. Après les Jeux olympiques de Sotchi en 2014, le stade a été reconstruit pour la Coupe des Confédérations de la FIFA 2017 et la Coupe du monde 2018.
- Saint-Pétersbourg. Le stade de Saint-Pétersbourg (capacité lors de la Coupe du monde : 67 000 spectateurs). La construction du stade a débuté en 2007 et s'est achevée le [41]. Le stade a accueilli des matchs de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2017 et il accueillera des matchs de la Coupe du monde 2018 et du Championnat d'Europe UEFA de football 2020.
- Moscou. Le stade Loujniki (capacité lors de la Coupe du monde : 80 000 spectateurs). La reconstruction du plus grand stade a débuté en 2013. Le stade a été mis en exploitation en novembre 2017.
Procédure d'entrée en Russie
[modifier | modifier le code]Selon la loi du promulguée par Vladimir Poutine, la Fan-ID ou « passeport du supporteur », est valide dix jours avant le début du tournoi et expirera dix jours après le dernier match de la compétition. Les supporteurs étrangers doivent également présenter une pièce d'identité approuvée par la Russie et le billet pour l'événement sportif auquel ils vont assister.
Cette loi dispose que les membres des délégations officielles, les sportifs, les personnes incluses dans les listes de FIFA, les supporteurs munis du laissez-passer[42] et les volontaires peuvent utiliser gratuitement les moyens de transport urbains et suburbains, y compris les trains de banlieue et le métro en fonction de l'itinéraire des compétitions sportives.
Acteurs de la Coupe du monde
[modifier | modifier le code]Arbitres
[modifier | modifier le code]Le , le comité des arbitres de la FIFA publie le choix des 36 arbitres et 63 arbitres assistants venant de 43 pays différents[43]. Le 30 avril, la FIFA publie une liste de 13 arbitres présents pour l'assistance vidéo[44]. Le , le comité des arbitres de la FIFA publie une nouvelle liste à la suite du retrait des arbitres saoudiens (tentative de corruption de Fahad Al-Mirdasi en finale de la coupe du Roi d'Arabie saoudite)[45].
Confédération | Arbitres | Arbitres assistants |
---|---|---|
AFC | Alireza Faghani Ravshan Irmatov Mohammed Abdulla Ryūji Satō Nawaf Shukralla |
Yaser Khalil Tulefat Hasan Almahri Taled Al Marri Mohamed Al Hammadi Hiroshi Yamauchi Mohammadreza Mansouri Abduxamidullo Rasulov Toru Sagara Jakhongir Saidov Reza Sokhandan Abdulrahman Al-Jassim (VAR) |
CAF | Mehdi Abid Charef Malang Diedhiou Bakary Gassama Gehad Grisha Janny Sikazwe Bamlak Tessema Weyesa |
Redouane Achik Waleed Ahmed Jean-Claude Birumushahu Djibril Camara Jerson Emiliano Dos Santos Abdelhak Etchiali Anouar Hmila Marwa Range Hadji Malick Samba Ei Zakhele Thusi Siwela |
Confédération | Arbitres | Arbitres assistants |
---|---|---|
CONCACAF | Joel Aguilar Mark Geiger Jair Marrufo Ricardo Montero John Pitti César Arturo Ramos |
Frank Anderson Joe Fletcher Miguel Angel Hernandez Paredes Juan Carlos Mora Araya Corey Rockwell Marvin Torrentera Gabriel Victoria Juan Zumba |
CONMEBOL | Julio Bascuñán Enrique Cáceres Andrés Cunha Néstor Pitana Sandro Ricci Wilmar Roldán |
Carlos Astroza Juan Pablo Belatti Eduardo Cardozo Emerson De Carvalho Cristian De La Cruz Mauricio Espinosa Alexander Guzman Hernan Maidana Christian Schiemann Nicolas Taran Marcelo Van Gasse Juan Zorrilla Wilton Sampaio (VAR) Gery Vargas (VAR) Mauro Vigliano (VAR) |
Confédération | Arbitres | Arbitres assistants |
---|---|---|
OFC | Matthew Conger Norbert Hauata |
Bertrand Brial Simon Lount Tevita Makasini |
UEFA | Felix Brych Cüneyt Çakır Sergei Karasev Björn Kuipers Szymon Marciniak Clément Turpin Antonio Mateu Lahoz Milorad Mažić Gianluca Rocchi Damir Skomina |
Anton Averianov Mark Borsch Pau Cebrián Devís Nicolas Danos Elenito Di Liberatore Roberto Diaz Perez Dalibor Đurđević Bahattin Duran Cyril Gringore Tikhon Kalugin Tomasz Listkiewicz Stefan Lupp Tarik Ongun Jure Praprotnik Milovan Ristic Pawel Sokolnicki Sander Van Roekel Robert Vulkan Erwin Zeinstra Bastian Dankert (VAR) Artur Soares Dias (VAR) Paweł Gil (VAR) Massimiliano Irrati (VAR) Tiago Bruno Lopes Martins (VAR) Danny Makkelie (VAR) Daniele Orsato (VAR) Paolo Valeri (VAR) Felix Zwayer (VAR) |
Suspensions
[modifier | modifier le code]Si un joueur reçoit deux avertissements dans deux matches différents, il est suspendu pour le match suivant.
Si un joueur est exclu pour un carton rouge direct ou deux cartons jaunes dans un même match, il est suspendu pour le match suivant de son équipe. Mais une sanction supplémentaire (suspension de plus d'un match) peut être prononcée par la commission de discipline.
Le carton rouge obtenu à la suite de deux avertissements dans un match annule ces deux avertissements. Si le joueur est averti lors du match 1, puis reçoit deux jaunes lors du match 2, il sera suspendu pour le match 3 mais pourra rejouer au match 4 (avec toutefois toujours un avertissement dans son casier). En revanche un joueur averti au match 1, qui prend un jaune lors du match 2 et commet ensuite une faute passible d'une expulsion directe sera bien suspendu pour deux matchs. Il pourra rejouer avec un compteur vierge au match 5.
Les joueurs ayant reçu un seul carton jaune au cours des cinq premiers matchs verront leur compteur remis à zéro après les quarts de finale. Ceci évite qu'un joueur averti en demis ne soit suspendu pour la finale.
Si un joueur ne peut purger sa suspension lors de la Coupe du monde car son équipe est éliminée, la sanction sera applicable au prochain match officiel de sa sélection.
Équipes qualifiées
[modifier | modifier le code]Carte | Europe (UEFA) 14 places dont une au pays hôte |
Amérique du Sud (CONMEBOL) 5 places[a] |
Afrique (CAF) 5 places |
---|---|---|---|
Russie PO : 4e phase finale[b] Allemagne T : 19e phase finale Angleterre : 15e phase finale Espagne : 15e phase finale France : 15e phase finale Belgique : 13e phase finale Suède : 12e phase finale Suisse : 11e phase finale Pologne : 8e phase finale Portugal : 7e phase finale Danemark : 5e phase finale Croatie : 5e phase finale Islande : 1re phase finale |
Brésil : 21e phase finale Argentine : 17e phase finale Uruguay : 13e phase finale Colombie : 6e phase finale Pérou : 5e phase finale |
Nigeria : 6e phase finale Maroc : 5e phase finale Tunisie : 5e phase finale Égypte : 3e phase finale Sénégal : 2e phase finale | |
Océanie (OFC) 0 place[a] |
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes | Asie (AFC) 5 places[a] | |
Mexique : 16e phase finale Costa Rica : 5e phase finale Panama : 1re phase finale |
Corée du Sud : 10e phase finale Japon : 6e phase finale Arabie saoudite : 5e phase finale Australie : 5e phase finale Iran : 5e phase finale |
La phase qualificative voit un renouvellement important des participants par rapport aux dernières éditions. Si le Brésil (21e participation consécutive), l’Allemagne (17e participation consécutive), l’Argentine (12e participation consécutive), l’Espagne (11e participation consécutive) et la Corée du Sud (9e participation consécutive) se sont à nouveau qualifiés, de nombreux absents des précédentes compétitions reviennent. C’est notamment le cas du Pérou, dont la dernière participation remontait à 1982, soit huit absences à la suite, mais aussi de l’Arabie saoudite, de la Pologne, de la Tunisie et de la Suède, toutes absentes depuis 2006, et également de la Serbie et du Danemark, absents en 2014. La France, l’Angleterre, le Mexique, le Japon et le Portugal, régulièrement présents en phase finale ces vingt dernières années, se sont également qualifiés. Alors que l’Afrique avait envoyé les cinq mêmes participants en 2010 et 2014, l’édition 2018 voit le retour du Sénégal (dernière participation en 2002), du Maroc (dernière participation en 1998) et de l’Égypte (dernière participation en 1990).
Comme lors de toutes les précédentes Coupes du Monde, au moins un pays fête sa première participation ; en 2018, ils sont deux : Islande et Panama. Ces deux pays étaient passés près de la qualification quatre ans plus tôt.
En revanche, les éliminatoires sont ponctués par les nombreuses difficultés rencontrées par l’Italie et les champions continentaux. L’Italie est la grande absente de ce Mondial, quatre fois championne du monde mais éliminée en barrages par la Suède, elle est d’ailleurs la seule nation déjà championne à ne pas se qualifier pour ce Mondial. Sa dernière absence à une Coupe du monde remontait à 1958. Le Chili, double tenant du titre de la Copa América (2015 et 2016), les États-Unis, champions de la CONCACAF, le Cameroun, champion d’Afrique, et la Nouvelle-Zélande, championne d’Océanie, échouent tous à se qualifier. L’Australie, championne d’Asie[46], n’a terminé que troisième de son groupe et ne s’est qualifiée qu’après deux barrages difficilement remportés contre la Syrie et le Honduras. Les Pays-Bas, demi-finalistes de l’édition précédente et 3es de leur groupe derrière la France et la Suède, sont un autre absent de marque. La Coupe du monde s’est disputée également en l’absence de plusieurs habitués comme le Paraguay pour la deuxième fois consécutive, la Côte d’Ivoire, l’Algérie et le Ghana.
Listes de joueurs
[modifier | modifier le code]Chaque association nationale doit soumettre au plus tard le , soit 30 jours avant le match d'ouverture, une liste préliminaire de 35 joueurs. La liste définitive de 23 joueurs dont trois gardiens de but, qui doivent être choisis parmi ceux de la liste préliminaire, doit être transmise au plus tard le 4 juin, 10 jours avant le match d'ouverture. Un joueur de cette liste ne peut être remplacé qu'en cas de blessure grave survenue au plus tard 24 heures avant le premier match de son équipe, et sur approbation de la Commission médicale de la FIFA[47].
Tirage au sort
[modifier | modifier le code]Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde 2018 a lieu le à 18 h (heure de Moscou) au Kremlin, à Moscou. Le maître de cérémonie est l'Anglais Gary Lineker[48]. L'ambassadrice de la Coupe du monde en Russie est Victoria Lopyreva[49]. Les footballeurs qui tirèrent au sort représentent les pays ayant gagné au moins une fois la coupe du monde : Diego Maradona, Gordon Banks, Laurent Blanc, Cafu, Carles Puyol, Diego Forlán et Fabio Cannavaro. Nikita Simonian y participe en représentant le pays-hôte[50].
La répartition des équipes qualifiées dans chacun des quatre chapeaux a été décidée le par la FIFA[51]. Pour le Mondial en Russie, sauf pour le pays organisateur, la fédération internationale a constitué pour la première fois de son histoire ses quatre chapeaux en se basant uniquement sur le classement FIFA. Cependant les critères géographiques n'ont pas disparu pour le tirage ; c’est-à-dire qu'il n'a pu y avoir plus d'une sélection par confédération dans un même groupe à l’exception de l’UEFA autorisée à placer deux de ses équipes dans un même groupe car il y a plus d’équipes qualifiées (14) pour cette confédération que de groupes (8). Il y a donc six groupes du premier tour avec deux nations UEFA. Le tirage au sort n'est donc pas intégral puisqu'il a fallu jongler avec ces critères géographiques.
Les sept nations qualifiées les mieux placées au classement FIFA d’octobre 2017 (publié le 16 octobre) et la Russie, pays le moins bien classé au moment du tirage[50], sont donc dans le premier chapeau. C’est le classement d’octobre qui est pris en compte et non celui de novembre, pourtant en vigueur lors du tirage, pour ne pas favoriser les équipes ayant dû passer par les barrages.
Chapeau 1 | Chapeau 2 | Chapeau 3 | Chapeau 4 |
---|---|---|---|
Russie (pays hôte) (65) |
Espagne (8) |
Danemark (19) |
Serbie (38) |
Groupe A | Groupe B | Groupe C | Groupe D |
---|---|---|---|
Russie (70) | Portugal (4) | France (7) | Argentine (5) |
Arabie saoudite (67) | Espagne (10) | Australie (36) | Islande (22) |
Égypte (45) | Maroc (41) | Pérou (11) | Croatie (20) |
Uruguay (14) | Iran (37) | Danemark (12)[d] | Nigeria (48) |
Groupe E | Groupe F | Groupe G | Groupe H |
Brésil (2) | Allemagne (1) | Belgique (3) | Pologne (8) |
Suisse (6) | Mexique (15) | Panama (55) | Sénégal (27) |
Costa Rica (23) | Suède (24) | Tunisie (21) | Colombie (16) |
Serbie (34) | Corée du Sud (57) | Angleterre (12)[d] | Japon (61) |
Déroulement de la phase finale
[modifier | modifier le code]Cérémonie d'ouverture
[modifier | modifier le code]La cérémonie d'ouverture a eu lieu le au Stade Loujniki de Moscou, une demi-heure avant le match d'ouverture Russie-Arabie Saoudite[54].
Les artistes invités sont le chanteur britannique Robbie Williams et la soprano russe Aida Garifullina. À noter la présence de l'ancien attaquant du Brésil Ronaldo.
1er tour - phase de groupes
[modifier | modifier le code]Au premier tour les équipes sont réparties dans 8 groupes de 4 équipes. Le format est celui d'un tournoi toutes rondes simple : chaque équipe joue un match contre toutes les autres équipes de son groupe. Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les huitièmes de finale.
Le système suivant d'attribution de points est appliqué :
3 points pour un match gagné; 1 point pour un match nul; 0 point pour un match perdu.
Dans un groupe, lorsque des équipes se retrouvent à égalité de points, elles sont classées et départagées suivant :
- la meilleure différence de buts ;
- le plus grand nombre de buts marqués ;
- le plus grand nombre de points obtenus dans les matchs entre équipes concernées ;
- la meilleure différence de buts dans les matchs entre équipes concernées ;
- le plus grand nombre de buts marqués dans les matchs entre équipes concernées ;
- le plus petit nombre de points disciplinaires sur l'ensemble des matchs du groupe suivant le barème : 1 point pour un avertissement reçu par un joueur non suivi d'une expulsion, 3 pts pour le second avertissement dans un match reçu par le même joueur entraînant une expulsion, 4 pts pour une expulsion directe, 5 pts pour une expulsion directe d'un joueur déjà averti dans le match ;
Si, à l'issue de la dernière journée, le départage des équipes à égalité dans un groupe est impossible suivant les critères ci-dessus et qu'une place qualificative ou le placement dans le tableau final est en jeu, alors un tirage au sort est effectué par la commission d'organisation de la FIFA.
Pour la suite de la compétition :
- En huitièmes de finale, le premier d'un groupe affronte le deuxième du groupe voisin : 1er du groupe A contre 2e du groupe B, 1er du groupe B contre 2e du groupe A, idem entre les groupes C/D, E/F et G/H.
- Le tableau de la phase à élimination directe est établi de sorte que deux équipes issues d'un même groupe ne peuvent s'affronter à nouveau avant la finale ou le match pour la 3e place.
- Abréviations
- Pts : nombre de points
- J : nombre de matchs joués
- G : nombre de matchs gagnés
- N : nombre de matchs nuls
- P : nombre de matchs perdus
- BP : nombre de buts marqués (« buts “pour” »)
- BC : nombre de buts encaissés (« buts “contre” »)
- Diff : différence de buts (BP-BC)
- Classement :
- Équipe qualifiée
- Équipe éliminée
- Rencontre :
- Équipe en caractère gras = équipe victorieuse
- Équipe sans caractère gras = équipe non-victorieuse
Groupe A
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Uruguay | 9 | 3 | 0 | +5 |
2 | Russie | 6 | 3 | 1 | +4 |
3 | Arabie saoudite | 3 | 3 | 2 | -5 |
4 | Égypte | 0 | 3 | 3 | -4 |
1re journée
Match d'ouverture | Russie | 5 - 0 | Arabie saoudite | Stade Loujniki, Moscou | |
18 h heure locale |
( Golovine) Gazinski 12e ( Zobnine) Cheryshev 43e ( Golovine) Dziouba 71e ( Dziouba) Cheryshev 90+1e Golovine 90+4e |
(2 - 0) | Spectateurs : 78 011 Arbitrage : Néstor Pitana Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | ||
Rapport |
Match 2 | Égypte | 0 - 1 | Uruguay | Iekaterinbourg Arena, Iekaterinbourg | |
17 h heure locale |
(0 - 0) | 89e Giménez (Sánchez ) | Spectateurs : 27 015 Arbitrage : Björn Kuipers Arbitre vidéo : Danny Makkelie | ||
Rapport |
2e journée
Match 17 | Russie | 3 - 1 | Égypte | Stade Krestovski, Saint-Pétersbourg | |
21 h heure locale |
Fathi 47e (csc) ( Fernandes) Cheryshev 59e ( Koutepov) Dziouba 62e |
(0 - 0) | 73e (pen.) Salah | Spectateurs : 64 468 Arbitrage : Enrique Cáceres Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | |
Rapport |
Match 18 | Uruguay | 1 - 0 | Arabie saoudite | Rostov Arena, Rostov-sur-le-Don | |
18 h heure locale |
( Sánchez) Suárez 23e | (1 - 0) | Spectateurs : 42 678 Arbitrage : Clément Turpin Arbitre vidéo : Szymon Marciniak | ||
Rapport |
3e journée
Match 33 | Uruguay | 3 - 0 | Russie | Samara Arena, Samara | |
17 h heure locale |
Suárez 10e Cheryshev 23e (csc) Cavani 90e |
(2 - 0) | Spectateurs : 41 970 Arbitrage : Malang Diedhiou Arbitre vidéo : Clément Turpin | ||
Rapport |
Match 34 | Arabie saoudite | 2 - 1 | Égypte | Volgograd Arena, Volgograd | |
17 h heure locale |
Al-Faraj 45+6e (pen.) ( Otayf) Al-Dawsari 90+5e |
(1 - 1) | 22e Salah (Saïd ) | Spectateurs : 36 823 Arbitrage : Wilmar Roldán Arbitre vidéo : Artur Soares Dias | |
Rapport |
Ce groupe est largement dominé par l'Uruguay qui remporte ses trois matches et termine donc à la première place. La Russie part fort en obtenant sa qualification pour les huitièmes de finale grâce à deux larges victoires face à l'Arabie Saoudite et à l'Égypte. Ainsi, ces deux équipes sont déjà éliminées au départ de la troisième journée, tandis que Russes et Uruguayens s'affrontent pour terminer en tête du groupe. Le match se solde par une victoire 3-0 de la Céleste, alors que les Saoudiens viennent à bout de l'Égypte, qui quitte le mondial en ayant concédé trois défaites.
Groupe B
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Espagne | 5 | 3 | 0 | +1 |
2 | Portugal | 5 | 3 | 0 | +1 |
3 | Iran | 4 | 3 | 1 | 0 |
4 | Maroc | 1 | 3 | 2 | -2 |
1re journée
Match 4 | Maroc | 0 - 1 | Iran | Stade Krestovski, Saint-Pétersbourg | |
18 h heure locale |
(0 - 0) | 90+5e (csc) Bouhaddouz | Spectateurs : 62 548 Arbitrage : Cüneyt Çakır Arbitre vidéo : Felix Zwayer | ||
Rapport |
Match 3 | Portugal | 3 - 3 | Espagne | Stade Ficht, Sotchi | |
21 h heure locale |
Ronaldo 4e (pen.) ( Guedes) Ronaldo 44e Ronaldo 88e |
(2 - 1) | 24e Costa 55e Costa (Busquets ) 58e Nacho |
Spectateurs : 43 866 Arbitrage : Gianluca Rocchi Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | |
Rapport |
2e journée
Match 19 | Portugal | 1 - 0 | Maroc | Stade Loujniki, Moscou | |
15 h heure locale |
( Moutinho) Ronaldo 4e | (1 - 0) | Spectateurs : 78 011 Arbitrage : Mark Geiger Arbitre vidéo : Felix Zwayer | ||
Rapport |
Match 20 | Iran | 0 - 1 | Espagne | Kazan Arena, Kazan | |
21 h heure locale |
(0 - 0) | 54e Costa | Spectateurs : 42 718 Arbitrage : Andrés Cunha Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | ||
Rapport |
3e journée
Match 35 | Iran | 1 - 1 | Portugal | Stade de Mordovie, Saransk | |
21 h heure locale |
Ansarifard 90+3e (pen.) | (0 - 1) | 45e Quaresma (Silva ) | Spectateurs : 41 685 Arbitrage : Enrique Cáceres Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | |
Rapport |
Match 36 | Espagne | 2 - 2 | Maroc | Baltika Arena, Kaliningrad | |
20 h heure locale |
( Iniesta) Isco 18e ( Carvajal) Aspas 90+1e |
(1 - 1) | 14e Boutaïb 81e En-Nesyri (Fajr ) |
Spectateurs : 33 973 Arbitrage : Ravshan Irmatov Arbitre vidéo : Felix Zwayer | |
Rapport |
L'Espagne et le Portugal ouvrent leur compétition en s'affrontant dans un match spectaculaire, qui se conclut sur un 3-3 avec du côté des champions d'Europe 2016, un triplé de Cristiano Ronaldo. En battant le Maroc 1-0 (but contre son camp de Bouhaddouz sur un coup franc tiré par Ehsan Hajsafi dans le temps additionnel de la rencontre), l'Iran préserve ses chances jusqu'au bout. Les deux favoris du groupe enregistrent ensuite chacun une victoire : le Portugal bat le Maroc 1-0 avec un nouveau but de Ronaldo tandis que l'Espagne se défait de l'Iran sur le même score, grâce à un but de Diego Costa sur un mauvais dégagement de Ramin Rezaeian. À noter que Ezatolahi a égalisé pour l'Iran huit minutes après l'ouverture du score, mais ce but initialement validé par l'arbitre a finalement été refusé après l'intervention de la VAR en raison d'une position de hors-jeu. La victoire du Portugal face au Maroc est très controversée, car le seul but de la rencontre, marqué sur corner, a été facilité par une faute, non sifflée par l'arbitre, du défenseur Pepe sur Boutaïb au premier poteau. Enfin, selon certains observateurs comme Arsène Wenger, le Maroc aurait pu bénéficier de deux penaltys, pour une faute de Fonte sur Boutaïb à la 30e minute et une main de Pepe dans la surface à la 81e minute. La dernière journée se conclut sur deux matches nuls, 2-2 entre l'Espagne et le Maroc, 1-1 entre le Portugal et l'Iran. Les deux rencontres font l'objet de controverses, liées, entre autres, à la VAR. Finalement, c'est la Roja qui prend la première place de la poule devant la formation lusitanienne grâce à une meilleure attaque, les deux équipes étant à égalité de points et ayant la même différence de buts.
Groupe C
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 7 | 3 | 0 | +2 |
2 | Danemark | 5 | 3 | 0 | +1 |
3 | Pérou | 3 | 3 | 2 | 0 |
4 | Australie | 1 | 3 | 2 | -3 |
1re journée
Match 5 | France | 2 - 1 | Australie | Kazan Arena, Kazan | |
13 h heure locale |
Griezmann 58e (pen.) Behich 81e (csc) |
(0 - 0) | 62e (pen.) Jedinak | Spectateurs : 41 279 Arbitrage : Andrés Cunha Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | |
Rapport |
Match 6 | Pérou | 0 - 1 | Danemark | Stade de Mordovie, Saransk | |
19 h heure locale |
(0 - 0) | 59e Poulsen (Eriksen ) | Spectateurs : 40 502 Arbitrage : Bakary Gassama Arbitre vidéo : Felix Zwayer | ||
Rapport |
2e journée
Match 22 | Danemark | 1 - 1 | Australie | Samara Arena, Samara | |
16 h heure locale |
( Jørgensen) Eriksen 7e | (1 - 1) | 38e (pen.) Jedinak | Spectateurs : 40 727 Arbitrage : Antonio Mateu Lahoz Arbitre vidéo : Mark Geiger | |
Rapport |
Match 21 | France | 1 - 0 | Pérou | Iekaterinbourg Arena, Iekaterinbourg | |
20 h heure locale |
Mbappé 34e | (1 - 0) | Spectateurs : 32 789 Arbitrage : Mohammed Abdulla Hassan Mohamed Arbitre vidéo : Daniele Orsato | ||
Rapport |
3e journée
Match 37 | Danemark | 0 - 0 | France | Stade Loujniki, Moscou | |
17 h heure locale |
(0 - 0) | Spectateurs : 78 011 Arbitrage : Sandro Ricci Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | |||
Rapport |
Match 38 | Australie | 0 - 2 | Pérou | Stade Ficht, Sotchi | |
17 h heure locale |
(0 - 1) | 18e Carrillo (Guerrero ) 50e Guerrero |
Spectateurs : 44 073 Arbitrage : Sergei Karasev Arbitre vidéo : Danny Makkelie | ||
Rapport |
En s'imposant dans ses deux premiers matches, 2-1 face à l'Australie, et 1-0 contre le Pérou, l'Équipe de France assure sa place en huitièmes de finale avant la dernière journée. Le Danemark prend le meilleur sur le Pérou mais concède un nul 1-1 face à l'Australie. Lors de la dernière journée, le Pérou déjà éliminé se rachète en dominant la formation australienne 2-0. Lors de la « finale du groupe », le match nul fait les affaires aussi bien de la France (assurée ainsi de la première place), que du Danemark (assuré ainsi de la qualification). C'est la seule rencontre du Mondial russe qui reste sans but (0-0), elle s'achève sous les sifflets du public du Stade Loujniki de Moscou[55]. Ce groupe C est d'ailleurs le moins prolifique du tournoi en termes de buts inscrits, avec seulement 9 buts marqués par les 4 équipes en six matchs. La France jouera son huitième de finale face à l'Argentine, alors que le Danemark affrontera la Croatie. Avec seulement deux buts inscrits, le Danemark présente l'attaque la moins efficace parmi les équipes qualifiées pour le second tour.
Groupe D
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Croatie | 9 | 3 | 0 | +6 |
2 | Argentine | 4 | 3 | 1 | -2 |
3 | Nigeria | 3 | 3 | 2 | -1 |
4 | Islande | 1 | 3 | 2 | -3 |
1re journée
Match 7 | Argentine | 1 - 1 | Islande | Stade du Spartak, Moscou | |
16 h heure locale |
( Rojo) Agüero 19e | (1 - 1) | 23e Finnbogason | Spectateurs : 44 109 Arbitrage : Szymon Marciniak Arbitre vidéo : Mark Geiger | |
Rapport |
Match 8 | Croatie | 2 - 0 | Nigeria | Baltika Arena, Kaliningrad | |
21 h heure locale |
Etebo 32e (csc) Modrić 72e (pen.) |
(1 - 0) | Spectateurs : 31 136 Arbitrage : Sandro Ricci Arbitre vidéo : Daniele Orsato | ||
Rapport |
2e journée
Match 23 | Argentine | 0 - 3 | Croatie | Stade de Nijni Novgorod, Nijni Novgorod | |
21 h heure locale |
(0 - 0) | 53e Rebić 80e Modrić (Brozović ) 90+1e Rakitić (Kovačić ) |
Spectateurs : 43 319 Arbitrage : Ravshan Irmatov Arbitre vidéo : Felix Zwayer | ||
Rapport |
Match 24 | Nigeria | 2 - 0 | Islande | Volgograd Arena, Volgograd | |
18 h heure locale |
( Moses) Musa 49e ( Omeruo) Musa 75e |
(0 - 0) | Spectateurs : 40 904 Arbitrage : Matthew Conger Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | ||
Rapport |
3e journée
Match 39 | Nigeria | 1 - 2 | Argentine | Stade Krestovski, Saint-Pétersbourg | |
21 h heure locale |
Moses 51e (pen.) | (0 - 1) | 14e Messi (Banega ) 86e Rojo (Mercado ) |
Spectateurs : 64 468 Arbitrage : Cüneyt Çakır Arbitre vidéo : Daniele Orsato | |
Rapport |
Match 40 | Islande | 1 - 2 | Croatie | Rostov Arena, Rostov-sur-le-Don | |
21 h heure locale |
Sigurðsson 76e (pen.) | (0 - 0) | 53e Badelj (Pivarić ) 90e Perišić (Badelj ) |
Spectateurs : 43 472 Arbitrage : Antonio Mateu Lahoz Arbitre vidéo : Paolo Valeri | |
Rapport |
Après 85 minutes de jeu dans son dernier match de poule face au Nigéria, l'Argentine, tenue en échec 1-1, est virtuellement éliminée de la Coupe du monde. Mais le défenseur Marcos Rojo parvient à marquer d'une reprise de volée du pied droit pour donner la victoire et la qualification à son équipe. L'Argentine avait commencé le tournoi par un match nul face à l'Islande 1-1, avant de sombrer devant la Croatie 3-0. L'équipe de Luka Modrić fait forte impression en gagnant ses trois matchs. Avant la dernière journée, tout restait ouvert derrière la Croatie. L'Islande (1 point comme l'Argentine) conservait une petite chance tandis le Nigeria (vainqueur de l'Islande 2-0, 3 points) était le mieux placé, un match nul pouvant lui suffire contre les Sud-Américains. Le dos au mur, l'Argentine réussit donc a battre sur le fil une solide équipe africaine qui croyait tenir sa qualification, en profitant dans le même temps de la défaite islandaise contre la Croatie.
Groupe E
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Brésil | 7 | 3 | 0 | +4 |
2 | Suisse | 5 | 3 | 0 | +1 |
3 | Serbie | 3 | 3 | 2 | -2 |
4 | Costa Rica | 1 | 3 | 2 | -3 |
1re journée
Match 10 | Costa Rica | 0 - 1 | Serbie | Samara Arena, Samara | |
16 h heure locale |
(0 - 0) | 56e Kolarov | Spectateurs : 41 432 Arbitrage : Malang Diedhiou Arbitre vidéo : Clément Turpin | ||
Rapport |
Match 9 | Brésil | 1 - 1 | Suisse | Rostov Arena, Rostov-sur-le-Don | |
21 h heure locale |
Coutinho 20e | (1 - 0) | 50e Zuber (Shaqiri ) | Spectateurs : 43 109 Arbitrage : César Arturo Ramos Arbitre vidéo : Paolo Valeri | |
Rapport |
2e journée
Match 25 | Brésil | 2 - 0 | Costa Rica | Stade Krestovski, Saint-Pétersbourg | |
15 h heure locale |
( Jesus) Coutinho 90+1e ( Costa) Neymar 90+7e |
(0 - 0) | Spectateurs : 64 468 Arbitrage : Björn Kuipers Arbitre vidéo : Danny Makkelie | ||
Rapport |
Match 26 | Serbie | 1 - 2 | Suisse | Baltika Arena, Kaliningrad | |
20 h heure locale |
( Tadić) Mitrović 5e | (1 - 0) | 52e Xhaka 90e Shaqiri (Gavranović ) |
Spectateurs : 33 167 Arbitrage : Felix Brych Arbitre vidéo : Felix Zwayer | |
Rapport |
3e journée
Match 41 | Serbie | 0 - 2 | Brésil | Stade du Spartak, Moscou | |
21 h heure locale |
(0 - 1) | 36e Paulinho (Coutinho ) 68e Silva (Neymar ) |
Spectateurs : 44 190 Arbitrage : Alireza Faghani Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | ||
Rapport |
Match 42 | Suisse | 2 - 2 | Costa Rica | Stade de Nijni Novgorod, Nijni Novgorod | |
21 h heure locale |
( Embolo) Džemaili 31e ( Zakaria) Drmić 88e |
(1 - 0) | 56e Waston (Campbell ) 90+3e (csc) Sommer |
Spectateurs : 43 319 Arbitrage : Clément Turpin Arbitre vidéo : Felix Zwayer | |
Rapport |
Le Brésil, qui démarre sa compétition par un nul face à la Suisse 1-1, puis bat le Costa Rica 2-0 dans les arrêts de jeu grâce à des réalisations de Philippe Coutinho et de Neymar, n'a aucun problème pour conclure en dominant largement la Serbie, dans un match gagné 2-0 et ponctué par un but de Paulinho sur un service de Coutinho en première mi-temps, et un autre marqué de la tête par Thiago Silva sur un corner tiré par Neymar en deuxième période. L'équipe sud-américaine prend ainsi la première place de la poule pour une affiche qui l'oppose au Mexique en huitièmes de finale. La Suisse ne perd pas un match : après le nul face au Brésil, elle bat la Serbie 2-1[56] (les buteurs Granit Xhaka et Xherdan Shaqiri, tous deux d'origine kosovare, seront sanctionnés financièrement par la FIFA pour avoir fait le signe de l'aigle bicéphale figurant sur le drapeau albanais en fêtant leurs réalisations[57]) puis termine sur un nul 2-2 devant le Costa Rica, prenant ainsi la deuxième place du groupe pour retrouver la Suède en huitièmes.
Groupe F
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Suède | 6 | 3 | 1 | +3 |
2 | Mexique | 6 | 3 | 1 | -1 |
3 | Corée du Sud | 3 | 3 | 2 | 0 |
4 | Allemagne | 3 | 3 | 2 | -2 |
1re journée
Match 11 | Allemagne | 0 - 1 | Mexique | Stade Loujniki, Moscou | |
18 h heure locale |
(0 - 1) | 35e Lozano (Hernández ) | Spectateurs : 78 011 Arbitrage : Alireza Faghani Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | ||
Rapport |
Match 12 | Suède | 1 - 0 | Corée du Sud | Stade de Nijni Novgorod, Nijni Novgorod | |
15 h heure locale |
Granqvist 65e (pen.) | (0 - 0) | Spectateurs : 42 300 Arbitrage : Joel Aguilar Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | ||
Rapport |
2e journée
Match 28 | Corée du Sud | 1 - 2 | Mexique | Rostov Arena, Rostov-sur-le-Don | |
18 h heure locale |
( Lee J.-S.) Son 90+3e | (0 - 1) | 26e (pen.) Vela 66e Hernández (Lozano ) |
Spectateurs : 43 472 Arbitrage : Milorad Mažić Arbitre vidéo : Daniele Orsato | |
Rapport |
Match 27 | Allemagne | 2 - 1 | Suède | Stade Ficht, Sotchi | |
21 h heure locale |
( Gómez) Reus 48e ( Reus) Kroos 90+5e |
(0 - 1) | 32e Toivonen | Spectateurs : 44 287 Arbitrage : Szymon Marciniak Arbitre vidéo : Clément Turpin | |
Rapport |
3e journée
Match 43 | Corée du Sud | 2 - 0 | Allemagne | Kazan Arena, Kazan | |
17 h heure locale |
Kim Y.-G. 90+4e ( Ju) Son 90+6e |
(0 - 0) | Spectateurs : 41 835 Arbitrage : Mark Geiger Arbitre vidéo : Danny Makkelie | ||
Rapport |
Match 44 | Mexique | 0 - 3 | Suède | Iekaterinbourg Arena, Iekaterinbourg | |
19 h heure locale |
(0 - 0) | 50e Augustinsson (Claesson ) 62e (pen.) Granqvist 74e (csc) Álvarez |
Spectateurs : 33 061 Arbitrage : Néstor Pitana Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | ||
Rapport |
Les événements de la dernière journée du groupe sont décrites comme un « coup de tonnerre[58],[59] ». Non seulement l'Allemagne, tenante du titre, ne parvient pas à marquer face à des Coréens héroïques en défense (leur gardien, Jo Hyeon-woo, auteur de six arrêts impressionnants, est d'ailleurs élu homme du match), mais ces derniers inscrivent deux buts dans les arrêts de jeu, le deuxième en prenant le ballon dans les pieds du gardien Manuel Neuer, monté dans la moitié adverse pour tenter de créer le surnombre. L'équipe de Joachim Löw, qui était parvenue en demi-finale de tous les Mondiaux depuis 2002, avait toujours atteint au moins les quarts de finale depuis 1954, sort de la compétition dès la phase de poules, comme la France en 2002, l'Italie en 2010 et l'Espagne en 2014 qui étaient elles aussi tenantes du titre. La Suède, battue lors du match précédent à la 90+5e minute par l'Allemagne sur un coup franc joué en deux temps par Toni Kroos, termine première du groupe en dominant le Mexique 3-0 au moment même où la Corée du Sud crée un exploit en battant l'Allemagne 2-0. L'Allemagne ne s’était jamais arrêtée dès le 1er tour depuis 1938 et n'avait jamais été battue par une équipe asiatique en Coupe du monde. Malgré son coup d'éclat lors de la dernière journée, la Corée du Sud est également éliminée. Le Mexique, qui avait gagné ses deux premiers matches (1-0 contre l'Allemagne puis 2-1 contre la Corée du Sud), empoche en effet la deuxième place qualificative du groupe.
Groupe G
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Belgique | 9 | 3 | 0 | +7 |
2 | Angleterre | 6 | 3 | 1 | +5 |
3 | Tunisie | 3 | 3 | 2 | -3 |
4 | Panama | 0 | 3 | 3 | -9 |
1re journée
Match 13 | Belgique | 3 - 0 | Panama | Stade Ficht, Sotchi | |
18 h heure locale |
Mertens 47e ( De Bruyne) Lukaku 69e ( E. Hazard) Lukaku 75e |
(0 - 0) | Spectateurs : 43 257 Arbitrage : Janny Sikazwe Arbitre vidéo : Bastian Dankert | ||
Rapport |
Match 14 | Tunisie | 1 - 2 | Angleterre | Volgograd Arena, Volgograd | |
21 h heure locale |
Sassi 35e (pen.) | (1 - 1) | 11e Kane 90+1e Kane (Maguire ) |
Spectateurs : 41 064 Arbitrage : Wilmar Roldán Arbitre vidéo : Sandro Ricci | |
Rapport |
2e journée
Match 29 | Belgique | 5 - 2 | Tunisie | Stade du Spartak, Moscou | |
15 h heure locale |
E. Hazard 6e (pen.) ( Mertens) Lukaku 16e ( Meunier) Lukaku 45+3e ( Alderweireld) E. Hazard 51e ( Tielemans) Batshuayi 90e |
(3 - 1) | 18e Bronn (Khazri ) 90+3e Khazri (Nagguez ) |
Spectateurs : 44 190 Arbitrage : Jair Marrufo Arbitre vidéo : Mark Geiger | |
Rapport |
Match 30 | Angleterre | 6 - 1 | Panama | Stade de Nijni Novgorod, Nijni Novgorod | |
15 h heure locale |
( Trippier) Stones 8e Kane 22e (pen.) ( Sterling) Lingard 36e Stones 40e Kane 45+1e (pen.) Kane 62e |
(5 - 0) | 78e Baloy (Ávila ) | Spectateurs : 43 319 Arbitrage : Gehad Grisha Arbitre vidéo : Danny Makkelie | |
Rapport |
3e journée
Match 45 | Angleterre | 0 - 1 | Belgique | Baltika Arena, Kaliningrad | |
20 h heure locale |
(0 - 0) | 51e Januzaj (Tielemans ) | Spectateurs : 33 973 Arbitrage : Damir Skomina Arbitre vidéo : Artur Soares Dias | ||
Rapport |
Match 46 | Panama | 1 - 2 | Tunisie | Stade de Mordovie, Saransk | |
21 h heure locale |
Meriah 33e (csc) | (1 - 0) | 51e Ben Youssef (Khazri ) 66e Khazri (Haddadi ) |
Spectateurs : 37 168 Arbitrage : Nawaf Shukralla Arbitre vidéo : Tiago Martins | |
Rapport |
Les attaquants belges et anglais se montrent prolifiques dans leurs deux premiers matches, Harry Kane est le meilleur buteur du premier tour (5 buts), Romelu Lukaku envoie quatre fois le ballon au fond des filets. Les deux équipes favorites du groupe obtiennent ainsi leur qualification pour les huitièmes de finale avant de s'affronter dans la dernière rencontre du premier tour, avec des effectifs largement renouvelés, et c'est la Belgique qui l'emporte sur un exploit personnel de Adnan Januzaj[60]. Quant à la Tunisie, elle met fin à 40 années sans victoire en Coupe du monde (depuis son succès face au Mexique dans son premier match en 1978) et à sa cinquième participation, parvient à dominer le Panama 2-1 pour quitter la compétition sur une bonne note[61].
Groupe H
[modifier | modifier le code]Équipe | Pts | J | P | Diff | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Colombie | 6 | 3 | 1 | +3 |
2 | Japon[e] | 4 | 3 | 1 | 0 |
3 | Sénégal[e] | 4 | 3 | 1 | 0 |
4 | Pologne | 3 | 3 | 2 | -3 |
1re journée
Match 16 | Colombie | 1 - 2 | Japon | Stade de Mordovie, Saransk | |
15 h heure locale |
Quintero 39e | (1 - 1) | 6e (pen.) Kagawa 73e Osako (Honda ) |
Spectateurs : 40 842 Arbitrage : Damir Skomina Arbitre vidéo : Danny Makkelie | |
Rapport |
Match 15 | Pologne | 1 - 2 | Sénégal | Stade du Spartak, Moscou | |
18 h heure locale |
( Grosicki) Krychowiak 86e | (0 - 1) | 37e (csc) Cionek 60e Niang |
Spectateurs : 44 190 Arbitrage : Nawaf Shukralla Arbitre vidéo : Artur Soares Dias | |
Rapport |
2e journée
Match 32 | Japon | 2 - 2 | Sénégal | Iekaterinbourg Arena, Iekaterinbourg | |
20 h heure locale |
( Nagatomo) Inui 34e ( Inui) Honda 78e |
(1 - 1) | 11e Mané 71e Wagué (Niang ) |
Spectateurs : 32 572 Arbitrage : Gianluca Rocchi Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | |
Rapport |
Match 31 | Pologne | 0 - 3 | Colombie | Kazan Arena, Kazan | |
21 h heure locale |
(0 - 1) | 40e Mina (Rodríguez ) 70e Falcao (Quintero ) 75e J. Cuadrado (Rodríguez ) |
Spectateurs : 42 873 Arbitrage : César Arturo Ramos Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | ||
Rapport |
3e journée
Match 47 | Japon | 0 - 1 | Pologne | Volgograd Arena, Volgograd | |
18 h heure locale |
(0 - 0) | 59e Bednarek (Kurzawa ) | Spectateurs : 42 189 Arbitrage : Janny Sikazwe Arbitre vidéo : Daniele Orsato | ||
Rapport |
Match 48 | Sénégal | 0 - 1 | Colombie | Samara Arena, Samara | |
18 h heure locale |
(0 - 0) | 74e Mina (Quintero ) | Spectateurs : 41 970 Arbitrage : Milorad Mazic Arbitre vidéo : Danny Makkelie | ||
Rapport |
À l'issue de la dernière journée qui voit les victoires de la Colombie 1-0 face au Sénégal, et de la Pologne (déjà éliminée) sur le même score devant le Japon, les Lions de la Teranga et les Samuraï Blues se retrouvent à égalité parfaite à la deuxième place derrière la Colombie : même nombre de points, même différence de buts, autant de buts marqués (4) et match nul 2-2 entre les deux équipes. C'est le critère disciplinaire qui est utilisé pour les départager : le nombre de cartons jaunes reçus, six pour le Sénégal contre quatre pour le Japon, est favorable à l'équipe asiatique qui gagne sa place en huitièmes de finale[62]. C'est une situation inédite, puisque pour la première fois deux équipes sont départagées de la sorte[63]. La règle disciplinaire qui a fait son entrée lors de ce mondial 2018 a ainsi permis d'éviter un tirage au sort. Aucune équipe africaine ne parvient donc à franchir le premier tour de ce Mondial, il faut remonter à 1982 pour constater l'absence totale des équipes africaines au second tour de la compétition.
Tableau final
[modifier | modifier le code]Toutes les rencontres sont à élimination directe, du stade des huitièmes de finale jusqu'à celui de la finale.
Si les deux équipes qui s'affrontent sont à égalité à la fin du temps règlementaire de 90 minutes, une prolongation (ap) de deux fois 15 minutes est jouée. Si les deux équipes sont toujours à égalité à la fin de la prolongation, une épreuve de tirs au but (tab) est disputée afin de décider de la qualification pour le tour suivant, ou de l'obtention du titre s'il s'agit de la finale.
En plus des trois changements de joueurs autorisés pendant le temps réglementaire, un quatrième changement est désormais possible lors de la prolongation.
Huitièmes de finale | Quarts de finale | Demi-finales | Finale | |||||||||||
30 juin à Sotchi | 6 juillet à Nijni Novgorod | 10 juillet à Saint-Pétersbourg | 15 juillet à Moscou (Stade Loujniki) | |||||||||||
Uruguay | 2 | |||||||||||||
Portugal | 1 | |||||||||||||
Uruguay | 0 | |||||||||||||
30 juin à Kazan | ||||||||||||||
France | 2 | |||||||||||||
France | 4 | |||||||||||||
6 juillet à Kazan | ||||||||||||||
Argentine | 3 | |||||||||||||
France | 1 | |||||||||||||
2 juillet à Samara | ||||||||||||||
Belgique | 0 | |||||||||||||
Brésil | 2 | |||||||||||||
11 juillet à Moscou (Stade Loujniki) | ||||||||||||||
Mexique | 0 | |||||||||||||
Brésil | 1 | |||||||||||||
2 juillet à Rostov-sur-le-Don | ||||||||||||||
Belgique | 2 | |||||||||||||
Belgique | 3 | |||||||||||||
7 juillet à Sotchi | ||||||||||||||
Japon | 2 | |||||||||||||
France | 4 | |||||||||||||
1er juillet à Moscou (Stade Loujniki) | ||||||||||||||
Croatie | 2 | |||||||||||||
Espagne | 1ap (3) | |||||||||||||
Russie | 1 tab(4) | |||||||||||||
Russie | 2ap (3) | |||||||||||||
1er juillet à Nijni Novgorod | ||||||||||||||
Croatie | 2 tab(4) | |||||||||||||
Croatie | 1ap (3) | |||||||||||||
7 juillet à Samara | ||||||||||||||
Danemark | 1 tab(2) | |||||||||||||
Croatie | 2 ap | |||||||||||||
3 juillet à Saint-Pétersbourg | ||||||||||||||
Angleterre | 1 | |||||||||||||
Suède | 1 | |||||||||||||
Suisse | 0 | Match pour la 3e place | ||||||||||||
Suède | 0 | |||||||||||||
3 juillet à Moscou (Stade du Spartak) | 14 juillet à Saint-Pétersbourg | |||||||||||||
Angleterre | 2 | |||||||||||||
Colombie | 1ap (3) | Belgique | 2 | |||||||||||
Angleterre | 1 tab(4) | Angleterre | 0 | |||||||||||
Huitièmes de finale
[modifier | modifier le code]Match 50 | France | 4 - 3 | Argentine | Kazan Arena, Kazan | |
17 h heure locale |
Griezmann 13e (pen.) ( Hernandez) Pavard 57e Mbappé 64e ( Giroud) Mbappé 68e |
(1 - 1) | 41e Di María (Banega ) 48e Mercado (Messi ) 90+3e Agüero (Messi ) |
Spectateurs : 42 873 Arbitrage : Alireza Faghani Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | |
Rapport |
Dans ce premier huitième de finale, la France affronte l'Argentine qui est sortie in extremis de son groupe grâce à une victoire face au Nigeria obtenue dans les derniers instants. Le début du match est à l'avantage des Français qui se veulent très pragmatiques et opèrent en contre-attaque grâce, notamment, à la vitesse de Kylian Mbappé qui provoque en première mi-temps trois coups francs dangereux et un pénalty transformé par Antoine Griezmann[64]. Néanmoins, l'Albiceleste parvient à renverser la situation en menant 2-1 au bout de 50 minutes grâce à Ángel Di María (d'un tir des 25 m) et Gabriel Mercado (qui dévie une frappe de Lionel Messi et prend Hugo Lloris à contre-pied), sur un manque d'attention de la défense tricolore. Finalement les Bleus remontent au score : Benjamin Pavard égalise d'une reprise en demi-volée aux 20 m de l'extérieur du pied droit sur un centre de Lucas Hernandez[65], qui sera à l'issue de la compétition élu le meilleur but de la Coupe du monde 2018[66], puis Mbappé marque deux buts en l'espace de quatre minutes, le premier en crochetant dans la surface pour se dégager un angle de tir, le deuxième à l'arrivée d'une action collective partant d'une relance de Hugo Lloris pour aboutir à une passe décisive d'Olivier Giroud[67]. Kylian Mbappé est le plus jeune joueur à inscrire un doublé en match éliminatoire de la Coupe du monde depuis Pelé en 1958[68]. L'équipe de France sort ainsi vainqueur de la confrontation, malgré une tête victorieuse de Sergio Agüero dans le temps additionnel sur un centre de Lionel Messi. La France est donc qualifiée pour les quarts de finale, mais encaisse trois buts dans un match de coupe du monde pour la première fois depuis 1982.
Match 49 | Uruguay | 2 - 1 | Portugal | Stade Ficht, Sotchi | |
21 h heure locale |
( Suárez) Cavani 7e ( Bentancur) Cavani 62e |
(1 - 0) | 55e Pepe (Guerreiro ) | Spectateurs : 44 287 Arbitrage : César Arturo Ramos Arbitre vidéo : Mark Geiger | |
Rapport |
L'Uruguay ouvre le score sur un long une-deux entre ses deux attaquants : Edinson Cavani d'un coté du terrain, adresse une transversale à Luis Suárez situé de l'autre coté, et ce dernier effectue le même geste pour lui déposer le ballon sur la tête dans sa course, au second poteau[69]. Le Portugal égalise en deuxième mi-temps sur un corner joué à deux et une reprise de la tête de Pepe qui s'élève plus haut que tout le monde[69], mettant ainsi fin à la période d'invincibilité de Muslera, la plus longue du tournoi. Enfin, à la 62e minute, un dégagement du gardien Fernando Muslera trouve Rodrigo Bentancur qui décale Cavani sur sa gauche[70], l'avant-centre parisien enroulant sa frappe pour tromper une nouvelle fois Rui Patrício[69]. Le score en reste à 2-1 et l'Uruguay se qualifie pour affronter la France en quart de finale[70].
Match 51 | Espagne | 1 - 1 a. p. | Russie | Stade Loujniki, Moscou | |
17 h heure locale |
Ignachevitch 12e (csc) | (1 - 1, 1 - 1, 1 - 1) | 41e (pen.) Dziouba | Spectateurs : 78 011 Arbitrage : Björn Kuipers Arbitre vidéo : Danny Makkelie | |
Rapport | |||||
Iniesta Piqué Koke Ramos Aspas |
Tirs au but 3 - 4 |
Smolov Ignachevitch Golovine Tcherychev |
Les Espagnols pratiquent leur fameux tiki-taka jusqu'à la caricature[71], avec 85 % de possession de balle et un double record de 1 029 passes en tout, dont 141 pour le seul Sergio Ramos[72]. Mais ce style de jeu qui a valu tant de succès à la Roja est impuissant face à la défense renforcée des Russes. Ainsi, après un malheureux but contre son camp de Sergueï Ignachevitch à la lutte avec Sergio Ramos devant la cage d'Igor Akinfeïev et une égalisation en fin de première mi-temps d'Artyom Dziouba sur un pénalty sifflé pour une main de Gerard Piqué, le jeu espagnol reste improductif jusqu'à la fin de la prolongation. Les quatre tireurs russes réussissent leurs tirs au but, Akinfeïev repousse ceux de Koke et d'Iago Aspas (en déviant ce dernier du bout du pied), et il qualifie la Russie pour les quarts de finale. La presse espagnole est quasi unanime à estimer que le limogeage de l'entraîneur Julen Lopetegui à deux jours du début de la compétition (à la suite de l'annonce de son arrivée au Real Madrid), et son remplacement au pied levé par Fernando Hierro sont largement responsables de ce fiasco[73]. À noter également que lors de ce match, le Russe Alexandre Ierokhine devient le premier joueur de l’histoire de la Coupe du monde à bénéficier de la nouvelle règle de la FIFA autorisant un quatrième changement lors des prolongations d’un match[74].
Match 52 | Croatie | 1 - 1 a. p. | Danemark | Stade de Nijni Novgorod, Nijni Novgorod | |
21 h heure locale |
Mandžukić 4e | (1 - 1, 1 - 1, 1 - 1) | 1re M. Jørgensen (Delaney ) | Spectateurs : 40 851 Arbitrage : Néstor Pitana Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | |
Rapport | |||||
Badelj Kramarić Modrić Pivarić Rakitić |
Tirs au but 3 - 2 |
Eriksen Kjær Krohn-Dehli Schöne N. Jørgensen |
Les deux gardiens de but, Kasper Schmeichel et Danijel Subašić, se mettent particulièrement en valeur dans ce huitième de finale qui s'achève aux tirs au but. Les deux seuls buts du match sont inscrits dans les quatre premières minutes, par le Danois Mathias Jørgensen puis le Croate Mario Mandžukić, tous deux marquant de près dans une surface embouteillée. L'organisation danoise annihile ensuite les intentions croates. À quatre minutes de la fin de la prolongation, Ante Rebić est fauché dans les 6 mètres. Luka Modrić tire le pénalty et Schmeichel l'arrête[75]. Lors de la séance de tirs au but, le fils de Peter Schmeichel arrête deux tirs, mais Danijel Subašić en arrête trois, exploit rarissime[75], et délivre l'équipe croate, prête à défier la Russie en quart de finale.
Match 53 | Brésil | 2 - 0 | Mexique | Stade de Samara, Samara | |
18 h heure locale |
( Willian) Neymar 51e Firmino 88e |
(0 - 0) | Spectateurs : 41 970 Arbitrage : Gianluca Rocchi Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | ||
Rapport |
Le Mexique subit sa septième élimination consécutive en huitièmes de finale de la Coupe du monde, tandis que le Brésil redevient la seule équipe ayant marqué le plus de buts depuis 1930, avec 228 réalisations[76]. Neymar est l'acteur principal de la victoire 2-0 du Brésil qui n'a jamais vraiment tremblé face à El Tri. Par les nombreuses fautes dont il est victime, en rajoutant par moments[77], puis en étant au départ (une talonnade pour Willian) et à l'arrivée (reprise du bout du pied du centre à ras de terre de ce dernier) du premier but, avant d'être impliqué dans le deuxième : débordement, centre dévié par le gardien Guillermo Ochoa dans les pieds de Roberto Firmino qui scelle le score à la 88e minute.
Match 54 | Belgique | 3 - 2 | Japon | Rostov Arena, Rostov-sur-le-Don | |
21 h heure locale |
Vertonghen 69e ( E. Hazard) Fellaini 74e ( Meunier) Chadli 90+4e |
(0 - 0) | 48e Haraguchi (Shibasaki ) 52e Inui (Kagawa ) |
Spectateurs : 41 466 Arbitrage : Malang Diedhiou Arbitre vidéo : Felix Zwayer | |
Rapport |
Les Diables Rouges sont cueillis à froid par les Samurai Blues en début de deuxième mi-temps : deux buts marqués en l'espace de quatre minutes par Genki Haraguchi qui bat Thibaut Courtois d'une frappe croisée après un contre et une intervention ratée de Jan Vertonghen, puis par Takashi Inui, laissé libre d'armer un tir puissant devant la surface[78]. En Coupe du monde, aucune équipe n'avait réussi au cours d'un match à élimination directe à remonter 2 buts de handicap pour l'emporter depuis l'Allemagne de l'Ouest en 1970 (victoire 3-2 contre l'Angleterre). Plus récemment, en 1982, l'Allemagne de l'Ouest avait également comblé un déficit de deux buts face à la France mais n'avait obtenu sa qualification qu'aux tirs au but (sans gagner le match donc)[79]. Et les Belges vont à leur tour réaliser cette performance rare en renversant le score : tout d'abord sur une tête envoyée du bord de la surface par Vertonghen qui atterrit dans la lucarne, sans que l'on sache si l'intention du joueur était de marquer ou de remettre la balle dans le paquet. Juste avant ce premier but belge, l'entraîneur Roberto Martinez a fait entrer les remplaçants Marouane Fellaini et Nacer Chadli sur le terrain : le premier égalise d'une tête puissante sur un centre d'Eden Hazard, le second délivre les siens à la dernière minute des arrêts de jeu : après un corner japonais, Courtois relance rapidement à la main sur Kevin De Bruyne, ce dernier transmet à Thomas Meunier à droite du terrain, il centre, Romelu Lukaku mystifie son défenseur[80] en laissant passer la balle pour Chadli qui n'a plus qu'à la pousser dans le but[81].
Match 55 | Suède | 1 - 0 | Suisse | Stade Krestovski, Saint-Pétersbourg | |
17 h heure locale |
( Toivonen) Forsberg 66e | (0 - 0) | Spectateurs : 64 042 Arbitrage : Damir Skomina Arbitre vidéo : Daniele Orsato | ||
Rapport |
Un but marqué par Emil Forsberg et la Suède, très bien organisée, retrouve les quarts de finale pour la première fois depuis la Coupe du monde 1994. Passée l'heure de jeu, l'attaquant suédois laisse en effet le gardien Yann Sommer sans réaction sur son tir dévié par le défenseur suisse Manuel Akanji. Quant à la Suisse, elle est éliminée en huitièmes de finale d'un tournoi majeur pour la cinquième fois depuis 1994[82]. Le match est pauvre en occasions, la Suisse manque cruellement de créativité et ne parvient que trop rarement à mettre en danger une formation scandinave elle aussi attentiste[82]. En fin de match, dans le temps additionnel, l'arbitre siffle un pénalty pour une faute de Michael Lang sur le Suédois Martin Olsson, qui filait au but, et expulse Lang car celui-ci était en position de dernier défenseur. Mais il apparait après consultation de la VAR que la faute a été commise juste en dehors de la surface : le pénalty est donc annulé et laisse place à un coup franc qui ne donne rien[83].
Match 56 | Colombie | 1 - 1 a. p. | Angleterre | Stade du Spartak, Moscou | |
21 h heure locale |
( J. Cuadrado) Mina 90+3e | (0 - 0, 1 - 1, 1 - 1) | 57e (pen.) Kane | Spectateurs : 44 190 Arbitrage : Mark Geiger Arbitre vidéo : Danny Makkelie | |
Rapport | |||||
Falcao Cuadrado Muriel Uribe Bacca |
Tirs au but 3 - 4 |
Kane Rashford Henderson Trippier Dier |
Privés de leur meneur de jeu et créateur James Rodríguez, blessé, les Cafeteros n'arrivent pas à développer le jeu qui leur a permis de passer le premier tour, face à des Anglais fébriles. Le match est ainsi fermé et haché par les fautes, avec huit cartons jaunes distribués dont six pour les Colombiens[84]. Finalement, les Three Lions obtiennent un pénalty à la 57e minute, pour une faute de Carlos Sánchez sur Harry Kane. Ce dernier marque son 6e et dernier but de la compétition (dont il est le meilleur buteur), le troisième sur pénalty. Dans les arrêts de jeu, sur leur seul corner de la partie, les Colombiens égalisent grâce à une tête piquée du défenseur Yerry Mina qui inscrit son 3e but de la tête dans ce Mondial[84]. La prolongation ne donnant rien, l'Angleterre gagne sa place en quarts de finale aux tirs au but, sur une tentative de Carlos Bacca stoppée par Jordan Pickford et une ultime transformation de Eric Dier. L'équipe anglaise a ainsi vaincu la « malédiction », puisqu'elle n'avait jusqu'alors jamais remporté une séance de tirs au but en Coupe du monde, et restait sur cinq échecs d'affilée dans cet exercice lors des grandes compétitions internationales[84],[85],[86].
Quarts de finale
[modifier | modifier le code]Match 57 | Uruguay | 0 - 2 | France | Stade de Nijni Novgorod, Nijni Novgorod |
17 h heure locale |
(0 - 1) | 40e Varane (Griezmann ) |