Barcus

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Barcus
Barcus
Le fronton de Barcus et l’église de l’Ascension.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Jean-Marc Baranthol
2020-2026
Code postal 64130
Code commune 64093
Démographie
Gentilé Barcusiens
Population
municipale
635 hab. (2021 en diminution de 2,91 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 23″ nord, 0° 46′ 16″ ouest
Altitude Min. 176 m
Max. 793 m
Superficie 46,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Barcus
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Barcus
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Barcus

Barcus (prononcer [baʁkys]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Barcus se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

Elle se situe à 53 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 20 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture, et à 12 km de Mauléon-Licharre[4], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre[1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Esquiule (5,2 km), Roquiague (5,5 km), L'Hôpital-Saint-Blaise (7,0 km), Roquiague (7,7 km), Ance (8,1 km), Aramits (8,4 km), Lanne-en-Barétous (8,5 km), Saint-Goin (8,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Barcus fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[8],[9]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[10]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune, située dans le bassin versant de l'Adour, est traversée par le Joos (qui se jette dans le gave d'Oloron) et par ses affluents, le Bouhatéko erreka, l'arrèc d'Etchanchu, l'Handia, l'erreka Oyhanart, l'arriou de Soulou, l'erreka Sustaris, le ruisseau Ibarra (7 km) et ses tributaires, le ruisseau Ibarra (4,4 km, lui-même accompagné sur la commune par l'Askontchilo erreka et le ruisseau Athaketa) et le ruisseau Lecheguita (ainsi que par le tributaire de ce dernier le ruisseau Ilharra).

Paul Raymond[12] mentionne un autre affluent du Joos traversant le territoire de Barcus, le ruisseau de Guibéléguiet, ainsi que son tributaire, le ruisseau du Paradis.

Des affluents du Lausset (lequel se jette dans le gave d'Oloron) passent également sur les terres de la commune, tels que le ruisseau Ascania et le ruisseau l'Ibarle, ainsi que l'affluent de ce dernier, l'Ambelseko erreka.

Enfin, le ruisseau de Lacoste, sous-affluent de l'arrèc de Bitole, est également présent sur la commune.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales 24, 59, 347, 459 et 859[13].

Hameaux[modifier | modifier le code]

14 quartiers composent la commune de Barcus[14] :

  • Ahargopea
  • Aranbeltz (les Arambeaux sur les cartes IGN)
  • Bürgüa (Burgia sur les cartes IGN, Le Bourg en français)
  • Gaztelondo (Gastellondo sur les cartes IGN)
  • Gaztelondotxipia
  • Jauregiberribarra
  • Kharrika
  • Larraja
  • Larrejazola
  • Maidalenazerra
  • Maisonaba
  • Malta
  • Ollauki
  • Txapela

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et basque[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 511 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie à 13 km à vol d'oiseau[18], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 491,4 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[23], d'une superficie de 2 547 ha, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches[24],[Carte 1].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[25],[Carte 2] : le « Lausset amont et zones tourbeuses associées » (190,06 ha), couvrant 11 communes du département[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[25],[Carte 3] : le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du département[27].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Barcus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[28],[29],[30].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (28 %), prairies (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,3 %), zones urbanisées (0,6 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Agaras
  • Agor (border)
  • Agorria
  • Aguerborda
  • Aguerret
  • Aistor
  • Alkkatia
  • Ahargo (mont)
  • Ainus
  • Alhorchar
  • Arambeaux
  • Aramburu
  • Aranéder
  • Arangaray
  • Arhanchet
  • Arthaxet
  • Artheguiet
  • Artzanüthürry
  • Askain
  • Askonobiet
  • Askoz
  • Askozborda
  • Athaket
  • Athakéta
  • Ayscar
  • Bagardikoborda
  • Baralegne
  • Barbieborda
  • Barbieko Eyhéra
  • Barcardats
  • Barcochbide
  • Barnetche
  • Barrenkia
  • Belloya
  • Beltchun
  • Beltzantzuburu
  • Berhaburu
  • Berho
  • Bermaillou
  • Betan
  • Beteria
  • Bidau
  • Bigne
  • Biscay
  • Bohogu
  • Bordabegoïty
  • Bordaburia
  • Bordacharia
  • Bordagay
  • Bordagoyhen
  • Bordetta
  • Burgia
  • Cabana
  • Cachau
  • Chiloua
  • Choko
  • Chourikoborro
  • Cocutchia
  • Cotabaren
  • Cotiart
  • Coyos
  • Coyosborda
  • La Croix Blanche
  • Curutchiga
  • Doronda
  • Duque
  • Eihartzéta
  • Elhar
  • Elhurdoy
  • Eperrape
  • Eperregagne
  • Erguillota
  • Errande
  • Errékartéa
  • Espel
  • Espelia
  • Estecondo
  • Etchahoun
  • Etchanchu
  • Etchandy
  • Etchartéa
  • Etchebarne
  • Etcheberriborda
  • Etcheberry (2 places)
  • Etchecopaberria
  • Etchegoren
  • Eyharche
  • Eyhartzet
  • Eyheregaray (2 places)
  • Eyhéramendy
  • Fabiania
  • Gagnéko Borda
  • Galharetborda
  • Garay
  • Garrat
  • Gastellondo
  • Gorostordoy
  • Gorrostibar
  • Goyheneix
  • Goyheski
  • Goyhetsia
  • Goytolia
  • Guibelhéguiet
  • Haritchast
  • Haritchelhar
  • Harritchilondo
  • Haubiga
  • Hégoburu
  • Héguiapal
  • Héguilla
  • Héguitchoussy
  • Ibar
  • Ibarrondo
  • Idiart
  • Ihitzaga
  • Ilharra
  • Itchal
  • Jacobia
  • Jaureguiberry
  • Lagune
  • Lapitz
  • Lapitzia
  • Larragorry
  • Larranda
  • Larrandabuia
  • Larrasquet
  • Larrorry
  • Laxague
  • Laxagueborda
  • Lecheguita
  • Legegaray
  • Lépazka
  • Lescarpé
  • Logeborde
  • Lohidoy
  • Lohidoyborda
  • Lojaborda
  • Malobra
  • Maysonnave
  • Menusketa
  • Mercaptpide
  • Mercaptpide Borda
  • Mignaborda
  • Miranda
  • Mocho
  • Montokoaltéa
  • Muskogorry
  • Nissibart
  • Oholéguy
  • Oilher
  • Ondarzuhia
  • Ordanoulet
  • Ostallaborda
  • Oyhanart
  • Paradis
  • Pelento
  • Pellen
  • Perkain
  • Petchia
  • Petillon
  • Picochet
  • Pinka
  • Pordoy
  • Potho
  • Princi
  • Princiborda
  • Puchulu
  • Restoy
  • Sagardoyhégui
  • Salaber
  • Salazar
  • Salazarborda
  • Salhanka
  • Sapiula
  • Sardo
  • Saruborda
  • Seceneguiet
  • Sinto
  • Sorhotus
  • Suhatsola
  • Thias
  • Topet
  • Udoy
  • Uhalt
  • Uhaltborda
  • Uhart
  • Urrustoy
  • Urruty
  • Uthuère
  • Uthurralt
  • Uthurry
  • Zatzoury

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Barcus est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Joz erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 2008, 2009, 2014 et 2021[36],[34].

Barcus est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[37]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[38],[39].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Barcus.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[41].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le toponyme Barcus apparaît sous les formes Barcuys (1384[12], notaires de Navarrenx[42]), Barcuix (1462[12], notaires d'Oloron[43]), Sent-Saubador de Barcuix (vers 1470[12], contrats d'Ohix[44]), Barcoys (1520[12], coutume de Soule[45]), Barcois (1520[46]), Barcux (1580[12], titres de Luxe[47]), Barcinx (1650[12], carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), barcuix (1690[46]) et Bareus (1801[48], Bulletin des lois).

Étymologie[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Orpustan[46] propose une construction étymologique basque en deux parties. D’une part l’élément barr, signifiant « situé à l’intérieur, au fond », est complété, d’autre part, de -koiz, à rapprocher du basque goiz, « matin, est ». Barcus s’est développé dans une basse vallée, à l’est, justifiant l’analyse d’Orpustan.

Autres toponymes[modifier | modifier le code]

Agaras, ferme de la commune, est mentionnée sous la forme Agarassi en 1479[12] (contrats d'Ohix[44]).

Le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[12] mentionne les fermes Alicq, Bilapu et Charritet (les deux dernières étant déjà citées en 1520[12] dans la coutume de Soule[45]).

La ferme Biscay est citée en 1479[12] (Biscaya, contrats d'Ohix[44]).

Gastellondo est un hameau de Barcus, mentionné sous la graphie Gastélondo en 1863[12].

Guibelhéguiet était également un écart de Barcus qui apparaît sous les formes Guibelleguiet (1479[12], contrats d'Ohix[44]) et Guibéléguiet-Ibarra (1863[12], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

Hégoburu est le nom d’une ferme, connue en 1479[12] (Hégoaburu, contrats d'Ohix[44]) et 1863[12] (Hégobure).

La ferme Iriard apparaît en 1520[12] dans la coutume de Soule[45].

Le hameau Jaureguiberry apparaît dans le dictionnaire de 1863[12] sous la graphie Jauréguiberry-Harra, tout comme l’écart Larréja.

La chapelle le Paradis est également mentionnée par le même dictionnaire.

La ferme Udoy fait l’objet d’une mention en 1479[12] dans les contrats d’Ohix[44].

Le toponyme Uhart est le nom d'une ferme citée en 1520[12] (coutume de Soule[45]).

Graphie basque[modifier | modifier le code]

Son nom basque actuel est Barkoxe[49].

Histoire[modifier | modifier le code]

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Trésor de Barcus[modifier | modifier le code]

Ce trésor de Barcus est un ensemble d'environ 1 750 pièces en argent ibériques trouvées en 1879. Il a été minutieusement publié par Émile Taillebois[50]. J.-B. Daranatz reprend ensuite les données de Taillebois mais y ajoute la première illustration de l'une des monnaies : le revers d'un denier de Turiasu[51]. En 1957 J. Babelon publie une nouvelle étude sur le trésor[52], dans lequel il donne les reproductions des moulages de 46 pièces. Plusieurs publications citent le trésor, sans apporter de nouveauté. En 1997 Gozalbes et Ripollès publient cinq pièces inédites de la collection du musée des antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye[53].

Cet important pécule est considéré comme celui d'un corps de troupe fuyant l'armée de Pompée au temps de la guerre de Sertorius (-80 à -72)[54],[55].

En 1997 c'est encore le seul ensemble de monnaies ibériques trouvé hors de la péninsule Ibérique[56],[57] et, avec les inscriptions sur phiales du tumulus de Vielle-Aubagnan (Landes), les seuls témoignages connus de l'utilisation de caractères celtibériens en Aquitaine (le pays Basque a fourni deux petits trésors monétaires)[54].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Paul Raymond[12] note que la commune était le siège d'un bailliage royal dont les appels étaient portés à la cour de Licharre.

Elle accueillait également une abbaye laïque vassale de la vicomté de Soule.

En 1790, Barcus était le chef-lieu d'un canton dépendant du district de Mauléon-Licharre et comprenant Barcus, L'Hôpital-Saint-Blaise et Roquiague.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

On appelait messagerie" des Arbailles[58] la partie centrale de la Soule, entre Haute et Basse-Soule (région de Sauguis-Saint-Étienne, Aussurucq et Barcus).

En 1844, Léon Iturburu, marchand originaire de Barcus et diplomate en Équateur, proposa au roi des français Louis-Philippe Ier d'acheter les Îles Galagos à l'Équateur, alors en manque de financement. La proposition fut rejetée, mais le général Villamil céda la Isla Floreana à Iturburu, qui lui même céda tous ses biens dont l'île (surnommée île des pauvres de Barcus) à la commune, ainsi l'île Floreana est toujours revendiquée à chaque renouvellement des mandats des maires de la commune.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1935 1954 Ambroise Bethular    
1954 1989 Jean Baptiste Jaureguiberry    
1989 1995 François Uthurry    
1995 2001 Jean Barneix    
2001 En cours
(au avril 2014)
Jean-Marc Baranthol DVD[59]  

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Barcus appartient à cinq structures intercommunales[60] :

  • la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
  • le syndicat AEP du Pays de Soule ;
  • le syndicat d'assainissement du Pays de Soule ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Le gentilé est Barcusien[61] (ou barkoxtar[49] en basque).

Le Journal[62] de Pierre Casalivetery, notaire à Mauléon, dénombre pour les années 1460-1481 26 feux à Barcus, et 210 pour les années 1540-1548, signe d'une démographie en forte croissance. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[64].

En 2021, la commune comptait 635 habitants[Note 10], en diminution de 2,91 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2992 2292 3701 9212 4972 4722 3722 3032 341
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1192 0912 0071 8071 7401 7811 7401 6921 614
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5911 5491 6021 3501 3651 3221 3401 2001 113
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 101990957916788774741732673
2018 2021 - - - - - - -
636635-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école, l'école élémentaire publique Bourg[66]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[67].

Économie[modifier | modifier le code]

L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (polyculture et élevage d'ovins). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Sports[modifier | modifier le code]

Rugby à XV[modifier | modifier le code]

L'Avenir de Barcus engagé en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2017-2018

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Représentation de la mascarade 2009 à Barcus sur le fronton du village.

Il existe à Barcus le Lamiñen ziloa (« la grotte des lamiñak » en basque, petits lutins de la mythologie basque).

En 2009, Barcus organise la mascarade[68], spectacle traditionnel souletin mélangeant théâtre, danses et chants. Durant tout l'hiver jusqu'en avril, la mascarade est représentée le dimanche dans les autres villages de Soule.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Un trésor de monnaies celtibériennes (400-100 av. J.-C.) fut découvert en 1879[69]. Composé de 1 750 deniers d'argent provenant de différentes cités de Navarre et d'Aragon, leur présence à Barcus reste discutée.

Un gaztelu zahar se dresse à 440 mètres d'altitude au lieu-dit Haitzhandia.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

La commune possède une église (église de l'Ascension) dont l'origine remonte au Moyen Âge, qui a été en grande partie reconstruite au XIXe siècle et restaurée au XXe siècle[70]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Elle recèle une cloche[71] datant de la fin du XVIIe siècle, classée à titre d'objet par les monuments historiques.

Le village de Barcus.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Beñat Mardo, écrivain et bertsolari du XVIIIe siècle, né et mort à Barcus.
  • Léon Urthuburu, vice-consul de France à Guayaquil en Équateur, originaire de Barcus, légua à la commune, en 1860, l'île Floreana dans les Galapagos. Malgré ses efforts, elle n'en prit jamais possession[72].
  • Pierre Topet, dit « Etxahun », né à Barcus (1786-1862), un poète basque.
  • Jean Touan, né en 1817 à Barcus, est le fondateur du café Tortoni à Buenos Aires. Ce café sera légué en 1872 à Célestin Curutchet, autre natif de Barcus.
  • André Chilo, joueur français de rugby à XV, né le à Bordeaux et décédé le à Barcus.
  • Jean-Michel Larrasquet, ingénieur et professeur d'université (1950-2018), dont la famille est originaire de Barcus[73].
  • Stéphanie Barneix, sportive landaise ayant traversé l'Atlantique en paddle board. Elle a d'ailleurs relié Cap Breton (Canada) à Capbreton (Landes, France) à la force de ses bras. Elle est aussi championne du monde de sauvetage côtier et responsable de la Sécurité des Plages des Landes. Toute sa famille est originaire de Barcus. Elle est très attachée à ses racines. Son oncle, Jean Barneix a été maire du village dans les années 90.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références[modifier | modifier le code]

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  7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
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  66. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Barcus%20%2864%29}}.
  67. {{http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=55&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0}}.
  68. Programme 2009 de la mascarade sur eke.org
  69. Vincent Mistrot et Christophe Sirieix (préf. Alain Juppé), Au temps des Gaulois : L'Aquitaine avant César, éditions errance, , p. 76-77 (catalogue de l'exposition).
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  72. Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud, 20 décembre 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), p. 76.
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