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Maurice Obréjan

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Maurice Obréjan
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Obréjan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maurice Marcel David ObréjanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Vue de la sépulture.

Maurice Obréjan, né le dans le 12e arrondissement de Paris et mort le dans le 7e arrondissement de Paris. Résistant pendant la guerre, il est déporté à Auschwitz où toute sa famille périra. Après guerre, il devient directeur commercial et parrain de l'élection du Bébé Cadum.

Maurice Obréjan, naît le dans le 12e arrondissement de Paris[1] d'un père roumain et d'une mère polonaise.

Ancienne publicité murale du Savon Cadum sur le boulevard Montmartre à Paris, réprésentant Maurice Obréjan, premier « Bébé Cadum » en 1925.

Il est, en 1925, le premier « Bébé Cadum », gagnant de l'élection du plus beau bébé de France organisée chaque année par une marque de cosmétique[2].

Ce juif français issu d'un milieu pauvre[3] est déchu de sa nationalité pendant la Seconde Guerre mondiale[2]. Il devient résistant à 17 ans et est arrêté en 1942[2].

Sa dernière adresse est celle de sa famille au 61, boulevard de Strasbourg, à Nogent-sur-Marne (Seine)[4]

Il est déporté dans le convoi no 32, en date du de Drancy vers Auschwitz[4] avec toute sa famille, il en est le seul rescapé[2]. Les autres membres de sa famille déportés par le convoi no 32 sont : sa mère Golda Obréjan née Feldon (38 ans) le à Radogoszy, son frère Albert Obréjan (14 ans) né le dans le 4e arrondissement de Paris[4], son frère Jacques Obréjan (12 ans) né le dans le 12e arrondissement de Paris, sa sœur Jeanne Obréjan (7 ans) née le à Paris.

Le père de Maurice Obréjan, Srul Obréjan (44 ans), est né le à Ploiești, en Roumanie. Il est déporté par le convoi no 40, en date du , de Drancy vers Auschwitz. Parti du 61 boulevard de Strasbourg, à Nogent-sur-Marne, il est arrêté à Aunay (Nièvre)[4].

Maurice Obréjan sera après guerre décoré plusieurs fois pour des actes de résistance[2]. Il devient ensuite directeur commercial[3],[2].

Il meurt le dans le 7e arrondissement de Paris[5],[6].

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (88e division) à Paris[2].

  • Un homme trois fois Français (préf. Charles Berenholc), Éditions du Petit Pavé, , 294 p. (ISBN 9782847120714)[7],[8]

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Notice BnF.
  2. a b c d e f et g « Maurice Obréjan, le premier "Bébé Cadum", est mort à l'âge de 92 ans », sur Franceinfo (consulté le )
  3. a et b « Le premier "bébé cadum", c'était lui : le résistant Maurice Obréjan est mort », sur LCI (consulté le )
  4. a b c et d Voir, Klarsfeld, 2012.
  5. AFP, « Décès du premier «Bébé Cadum», Maurice Obréjan, à 92 ans », sur Libération, (consulté le )
  6. « Maurice Obréjan, le premier "Bébé Cadum", est mort à 92 ans », sur France TV Info (consulté le )
  7. « Décès du résistant et "Bébé Cadum" Maurice Obréjan, à 92 ans » (consulté le )
  8. « Un homme trois fois français », sur petitpave.fr (consulté le )

Liens externes

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