Armand Steinberg

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Armand Steinberg
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 103 ans)
DieppeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Armand Alexandre SteinbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Lieux de détention

Armand Steinberg, né le dans le 3e arrondissement de Paris et mort le à Dieppe[1], est un des trois survivants de la rafle de la rue Sainte-Catherine, dont le témoignage est lu au procès de Klaus Barbie. Survivant d'Auschwitz, il est libéré à Dachau en mai 1945. Ce médecin français, centenaire, longtemps silencieux, fait l'objet d'un documentaire : Le Témoin impossible[2],[3],[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Armand Steinberg est né le , dans le 3e arrondissement de Paris[5]. Son père, Moritz Steinberg, est né à Iași (Roumanie) le et sa mère, Johanna Bender, à Lohnsfeld (Empire allemand) le . De confession juive, ils se marient en 1908 à Paris, où ils exercent la profession de bijoutiers-horlogers[6]. Armand à un frère cadet, Robert Steinberg, né à Paris le .

Rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon[modifier | modifier le code]

Seules 3 personnes sur 84 survivent à la rafle au siège de l'Union générale des israélites de France (UGIF), rue Sainte-Catherine du  : Armand Steinberg, Aron Luxemburg et Siegfried Driller. Le premier est déporté et survit à la Shoah. Les deux autres, Luxenburg (né le , à Łódź, en Pologne) et Driller (né le , à Vienne, parviennent à s'évader.

La rafle à l'UGIF est un des 17 chefs d'accusation retenus contre Klaus Barbie comme crime contre l'humanité[7].

Déportation[modifier | modifier le code]

Armand Steinberg est emmené à la prison Montluc, puis transféré au camp de Drancy, et déporté à Auschwitz, par le convoi no 57, en date du , d'où il sera déporté au camp de concentration de Dachau et libéré en .

Témoignage au procès Barbie[modifier | modifier le code]

Le témoignage du docteur Armand Steinberg, enregistré le , est lu le , le 8e jour du procès de Klaus Barbie[8] à 16:54. Il décrit la rafle à l'UGIF, son passage à la prison Montluc, le camp de Drancy, Auschwitz, et finalement le camp de concentration de Dachau, où il est libéré en .

Depuis 1945[modifier | modifier le code]

En 2014, il reçoit Bochurberg et Klarsfeld, les réalisateurs du film Les Témoins impossibles[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]