Hélène Schapiro

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Hélène Schapiro
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Esther Hélène LichtigVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

Esther Schapiro dite Hélène Schapiro (née Lichtig) (, Varsovie, Pologne - , Saint-Maur-des-Fossés) est une Française juive d'origine polonaise, déportée à Auschwitz le , par le convoi no 72, puis plus tard à Bergen-Belsen qui survit à la Shoah et devient un témoin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Esther Hélène Lichtig naît le à Varsovie en Pologne[1],[2],[3], à Varsovie en Pologne[4],[5],[6],[7],[8].

Son père, Mendel Lichtig s'installe à Paris, quelques années avant la venue de sa famille.

En 1925, Hélène Schapiro a 9 ans quand elle arrive, à Paris, avec sa mère et ses 4 frères et sœurs[8]. Son père, Mendel Lichtig, est né le , à Nowy Korczyn, en Pologne. Sa mère, Dora Lichtig (née Groszinger), est née le à Varsovie, en Pologne[2].

À Paris, Hélène Schapiro se fait appeler Hélène Lichtig. Elle n'a pas encore 15 ans, quand elle quitte l'école, pour travailler avec son père.

Avec son frère, Charles Lichtig, elle est championne d’Europe de danse de salon dans la catégorie amateur[8].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1942, la sœur aînée d'Hélène Schapiro est raflée près de Megève et déportée.

Hélène Schapiro, sa sœur Arlette (Alba) et ses parents quittent Paris et s'installent à Donzenac en Corrèze. Ils s'y cachent jusqu’au début de . Ils sont alors arrêtés et amenés au lycée de Brive-la-Gaillarde et ensuite à la caserne de Périgueux, puis transportés au Camp de Drancy[8].

Déportation[modifier | modifier le code]

Mendel Lichtig (56 ans), Dora Lichtig (65 ans), Alba Lichtig (23 ans) et Esther (Hélène) Schapiro (28 ans) sont déportés dans le même convoi no 72, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz. Leur dernière adresse est à Donzenac, en Corrèze. Alba Lichtig est née le , à Varsovie, en Pologne[2]. Alba avait été arrêtée à Perpignan, les autres à Périgueux[2].

Dès l'arrivée à Birkenau, sa mère, Dora Lichtig, est envoyée à la chambre à gaz. Esther et Alba (Arlette), sont envoyées dans un commando chargé de la construction de routes.

Hélène Schapiro, attrape la scarlatine mais une détenue lui obtient des médicaments d’un médecin.

En , elle participe à la démolition des crématoires. Elle prend le dernier train qui part d’Auschwitz pour Bergen-Belsen, échappant à la marche de la mort.

À Bergen-Belsen, elle est atteinte du typhus et Alba (Arlette) Lichtig du « flectyphus » (scarlatine et typhus)[8].

Libération[modifier | modifier le code]

Le , l'armée britannique et l'armée canadienne libèrent Bergen-Belsen. sa sœur Alba (Arlette) meurt peu de temps après.

Atteint de dysenterie, Hélène Schapiro reçoit de l'aide de prisonniers français qui lui procurent du riz et du pain.

Elle est rapatriée à Paris, fin .

Elle retrouve son frère Sylvain, fait prisonnier de guerre en 1941. Ils sont les seuls survivants de leur famille.

L'Œuvre de secours aux enfants (OSE) s'occupe d'elle. Elle passe plusieurs mois dans la Creuse pour récupérer.

Elle obtient la nationalité française en 1947[8].

Famille[modifier | modifier le code]

Mariée en 1947, elle perd un premier enfant, puis a un fils en 1949 puis un deuxième en 1954[8].

Mort[modifier | modifier le code]

Hélène Schapiro meurt le à Saint-Maur-des-Fossés dans le Val-de-Marne[1],[9]à l'âge de 81 ans.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]