Pierre Rosenberg

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Pierre Rosenberg, historien de l’art, conservateur, Président-directeur honoraire du musée du Louvre, collectionneur et membre de l’Académie française, est né le 13 avril 1936 à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Réfugié durant l’occupation allemande en Lot-et-Garonne, à Auriac-sur-Dropt, et en Gironde, à Cazaugitat, avec ses parents Charles Rosenberg, avocat, et Gertrude Nassauer. Georges Cadapeaud et son épouse Jeanne les ont cachés et leur ont sauvé la vie. Ils sont Justes parmi les Nations.

Pierre Rosenberg est citoyen d’honneur de la commune de Duras en Lot-et-Garonne.

Pierre Rosenberg fait ses études secondaires au lycée Charlemagne à Paris. Licencié en droit (1960) et diplômé de la section supérieure de l’École du Louvre (1961), il a fait depuis 1962 toute sa carrière au musée du Louvre, comme conservateur puis conservateur général, chef du département des Peintures de 1987 à 1994[1],[2], puis président-directeur de 1994 à 2001[3]. Il a participé puis dirigé, à la suite de Michel Laclotte et aux côtés de Ioeh Ming Pei (1994-2001), les travaux de rénovation des salles du musée, la complète mutation du musée. Il a créé le service du mécénat et attacha une importance prioritaire à la politique d’acquisition du musée. Le Dictionnaire amoureux du Louvre paru en 2007 rend compte de son implication quotidienne dans la vie et la transformation du Louvre.

Il a été, de 1981 à 1993, conservateur du musée national de l’Amitié franco-américaine à Blérancourt. Il est président de la maison d’édition Arthena (aux côtés de Christian Volle) et a été président du Festival de l'histoire de l’art de Fontainebleau et de l’Alliance française à Venise. Élu à l’Académie française, le 7 décembre 1995, au fauteuil d’Henri Gouhier (23e fauteuil), il est reçu le 14 novembre 1996 par José Cabanis[4].

Universités et sociétés savantes[modifier | modifier le code]

Boursier Focillon à l’université de Yale en 1961-1962, Pierre Rosenberg a été l’invité de « l’Institute for Advanced Study » à Princeton en 1977 et à l’université de Cambridge, Slade Fellow (1987). Il a occupé la chaire de peinture française à l’École du Louvre en 1970-1971. Président de la Société de l’histoire de l’art français en 1982-1984, il a été élu président du Comité français d’histoire de l’art en 1984. Il fait partie des comités de rédaction de la Revue de l’art depuis sa fondation en 1969, de la revue XVIIe siècle, de Print Quarterly, d’Artibus et Historiae, de la Revue du Louvre et des musées de France, du Burlington Magazine et de Master Drawings.

Il est membre étranger de l’American Academy of Arts and Sciences, de l’American Philosophical Society, de l’Accademia Nazionale dei Lincei et de l’Accademia Nazionale di San Luca (Rome), ainsi que de l’Accademia del Disegno (Florence), de l’Accademia Pietro Vanucci (Pérouse), de l’Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti, l’Ateneo Veneto (Venise) et de l’Accademia Clementina (Bologne), honorary fellow de la Royal Academy (Londres).

Le collectionneur[modifier | modifier le code]

Pierre Rosenberg se définit comme un collectionneur compulsif[5], à la différence de collectionneurs qui choisissent méticuleusement chacune de leur nouvelle acquisition[6]. Une fois une œuvre acquise, il l’accroche au mur ou la classe dans ses cartons et attend la nouvelle.

Il a entretenu tout au long de sa carrière des liens amicaux avec quelques-uns des plus grands collectionneurs de dessins et de tableaux de son temps : Henri Baderou, Jacques Petithory, Mathias Polakovitz, Othon Kauffmann et François Schlageter, Fabrizio Lemme… Leurs collections sont entrées partiellement ou intégralement dans les collections publiques françaises. Il a régulièrement collaboré avec un autre grand collectionneur de dessins, Louis-Antoine Prat.

Le musée du Grand Siècle à Saint-Cloud[modifier | modifier le code]

Le futur musée du Grand Siècle à Saint-Cloud, où sera conservée la donation Rosenberg.

Pierre Rosenberg a fait don de sa collection de peintures (694 tableaux), de dessins (3 500 feuilles) et d’animaux en verre de Murano (680) ainsi que de sa documentation (45 000 livres de sa bibliothèque et 1 500 boîtes d'archives) au musée du Grand Siècle[7], dirigé par Alexandre Gady[8], qui ouvrira ses portes à l’automne 2026 dans l’ancienne caserne Sully à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

Un projet aux Andelys devait voir le jour, mais celui-ci n'a pas pu aboutir[9].

Travaux de recherches[modifier | modifier le code]

Ses travaux d’historien de l’art portent essentiellement sur le dessin et la peinture française et italienne des XVIIe et XVIIIe siècles ainsi que sur l’histoire du collectionnisme. Il a rédigé plus de deux cents articles dans les principales revues spécialisées, a collaboré aux Mélanges dédiés aux principaux historiens d’art français et étrangers de notre temps (R. Bacou, J. Bialostocki, F. Bologna, R. Bossaglia, G. Briganti, R. Causa, A. Chastel, B. Foucart, M. Gregori, W. Hoffmann, M. Laclotte, H. Marx, A. Mérot, K. Oberhuber, C. Pietrangeli, A. Popham, G. Previtali, M. Rœthlisberger, A. Schnapper, S. Slive, Ch. Sterling, Ch. Thiem, M. Winner, P. Zampetti, F. Zeri,...) et a participé à quelques-uns des principaux colloques français et internationaux d’histoire de l’art de ces dernières années (Watteau, Vouet, David, Callot, La Tour, Poussin, Caravage, Tintoret,...).

Pierre Rosenberg a organisé un grand nombre d’expositions en France, en Italie, en Allemagne, en Angleterre, aux États-Unis, au Canada, en Espagne et au Japon et en a rédigé, parfois intégralement, les catalogues. Il a par ailleurs milité pour la création de l’Institut national d’histoire de l’art, et en faveur de l’enseignement de l’histoire de l’art dans les établissements d’enseignement secondaire. Il a rédigé les catalogues raisonnés des dessins de Poussin, de Watteau et de David, en collaboration avec Louis-Antoine Prat et ceux des tableaux des Le Nain, de Chardin et de Fragonard. Le catalogue de la collection de dessins de Pierre-Jean Mariette (1694-1774) est paru en huit volumes entre 2011 et 2022. Il a prononcé, en avril et mai 1996, à la National Gallery de Washington, les Mellon Lectures.

Depuis l’exposition Poussin et son temps à Rouen en 1961 jusqu’à la publication du catalogue raisonné des tableaux de Nicolas Poussin (quatre volumes) dont la parution est prévue pour 2024, Pierre Rosenberg a toujours accordé sa préférence à Nicolas Poussin[10] (1594-1665) qu’il considère comme le plus grand peintre français de tous les siècles[11]. Artiste difficile d’accès, aimé de tous temps par les artistes et les historiens de l’art de tous pays. Poussin est peu populaire, en comparaison avec ses égaux du XVIIe siècle (Caravage, Rembrandt, Rubens, Vélasquez, Vermeer…). Pierre Rosenberg par ses publications, ses expositions et ses conférences, a mis ses efforts à faciliter l’accès à son œuvre. L’Hiver, dit aussi Le Déluge, est son tableau préféré.

Nicolas Poussin[modifier | modifier le code]

Grand connaisseur de la peinture européenne des Temps modernes, il est reconnu comme l’un des spécialistes de Nicolas Poussin[12]. Il en a publié le catalogue des dessins[13], et va en publier le catalogue raisonné des peintures. Il est à ce titre intervenu dans plusieurs affaires dont la presse s'est fait l'écho.

Jeune conservateur, Pierre Rosenberg identifie un tableau de Poussin non attribué au peintre, dans une vente aux enchères. Ce tableau a été redécouvert en 1969, acheté par le musée du Louvre puis rendu à ses propriétaires à la suite d'une procédure judiciaire en 1978, pour erreur sur le consentement[14]. Le tableau a été remis en vente et adjugé avec les frais pour 8 142 500 francs le . Cette affaire judiciaire va profondément marquer le jeune conservateur. En effet, ce jugement ne récompense pas l'étude, le savoir et l'œil de l'expert, mais au contraire la propriété des vendeurs, qui n'ont fait aucun effort pour valoriser leur œuvre.

Le Déluge, de Nicolas Poussin, musée du Louvre. Il s'agit du tableau préféré de Pierre Rosenberg. L'œuvre parle de la mort, des bienheureux sauvés dans l'Arche de Noé et de tous les autres êtres sur terre, qui seront engloutis par la montée des eaux. L'Arche échouera sur le mont Ararat, en Arménie.
La Fuite en Égypte découverte par les frères Pardo, musée de Lyon.
Olympos et Marsyas de Nicolas Poussin.

Son expertise est en revanche critiquée dans l'affaire du tableau de Nicolas Poussin La Madone à l'escalier. Alors que la conservation du Louvre évitait délibérément la donation proposée par le propriétaire français, il est tenu pour responsable de la dévalorisation du tableau en doutant de son authenticité[15]. Celui-ci est finalement vendu au musée de Cleveland et reconnu comme l'œuvre originale[16].

Le sociologue Bernard Lahire a étudié la sociologie du monde de l'art, et notamment les démarches visant à la découverte puis la cession du tableau de Nicolas Poussin La Fuite en Égypte, acquise par le musée des Beaux-Arts de Lyon. Dans son étude Ceci n'est pas qu'un tableau, il indique que Pierre Rosenberg a fait mine de douter de l'attribution à Poussin lors de la vente aux enchères de Versailles. La vente aux enchères sera finalement annulée pour erreur sur la substance, ruinant la galerie des frères Pardo, et le tableau cédé au musée des Beaux-Arts de Lyon en 2007 pour une somme de 17 millions d'euros[17].

Affaire Murillo - Suzanne de Canson[modifier | modifier le code]

De 1985 à 1988, il est impliqué dans l'affaire de l'acquisition contestée d'une œuvre de Murillo, en lien avec l'affaire judiciaire Suzanne de Canson. Pierre Rosenberg connaissait bien cette toile, qu'il avait examiné dix ans plus tôt. En 1981, il avait fait connaître le vœu du musée de l'acquérir. Entre-temps, la toile avait été sortie en fraude de France et mise en vente par Christie's à Londres[18],[19]. Le Louvre déclare alors à Christie's que le tableau avait été sorti illégalement du pays, mais du fait de l'impossibilité d'un recours légal contre Christie's, accepte de ne pas alerter le bureau des douanes s'il pouvait acheter le tableau pour un million de dollars, soit environ la moitié de sa valeur[20].

Le « scandale devint énorme » quand il fut révélé que le Louvre avait acheté, en 1985, le tableau de Murillo, Le Gentilhomme sévillan, vendu par Joëlle Pesnel, principale inculpée de ce dossier, alors qu'il appartenait en réalité à Suzanne de Canson, qui séquestrée, était décédée en 1986 dans « une mort atroce »[18]. Chef du département des peintures du musée du Louvre, Pierre Rosenberg est inculpé, le , de recel par Jean-Pierre Bernard, juge d'instruction à Toulon, chargé de l'affaire de cette succession. La décision du magistrat instructeur se fondait sur le soupçon que, lors de cette transaction, Pierre Rosenberg ne pouvait ignorer le caractère douteux du titre de propriété de Joëlle Pesnel, qui est notamment inculpée de vol[21],[22].

Les accusations sont abandonnées par la suite[20]. Au terme d'une longue procédure, la justice finit par délivrer un quitus au musée[18].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Pierre Rosenberg a épousé en premières noces Françoise Viatte, conservateur au département des Arts graphiques au musée du Louvre[23]. Depuis 1981[24], il est le mari de Béatrice de Rothschild, fille du baron Alain de Rothschild et de Mary Chauvin du Treuil[25]. Il a adopté Marie Brandolini d’Adda (1963-2013), fille d’Armand Angliviel de La Beaumelle (1929-1964) et mère de Guido, Marcantonio et Gioacchino Brandolini d'Adda. Pierre Rosenberg se rend une semaine par mois à Venise. Il habite la maison où Richard Wagner a composé le second acte de Tristan. Pierre Rosenberg adore les chats (Tristan à l’heure présente). Le chat et la palette[26],[27](1987) illustre cette passion.

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Inventaire des collections publiques françaises - Rouen. Tableaux français et italiens des XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, 1966
  • Jean Restout (1692-1768): Musée des Beaux-arts de Rouen, juin-, avec Antoine Schnapper, Rouen, 1970
  • Il Seicento francese - (I Maestri del Disegno), Milan, 1970
  • Georges de La Tour - Fribourg (en collaboration), 1973
  • Le XVIIe siècle français, Paris, éditions Princesse, 1976 (OCLC 26908615)
  • La Donation Baderou au musée de Rouen – (Cahiers de la Revue du Louvre), 1980
  • Chardin - Tout l’œuvre peint, Paris (Skira), 1983
  • Peyron - Paris (en collaboration) (Arthena), 1983
  • Saint-Non. Fragonard. Panopticon italiano. Un diario di viaggio ritrovato. 1759-1761 - Rome (en collaboration), 1986
  • Le Chat et la Palette : le chat dans la peinture occidentale du XVe au XXe siècle, avec Élisabeth Foucart-Walter, Paris, Biro, 1987
  • Fragonard - Tout l’œuvre peint, Paris (Flammarion), 1989
  • Les Frères Le Nain - Tout l’œuvre peint, Paris (Flammarion), 1993
  • Poussin : « Je n'ai rien négligé », avec Renaud Temperini, coll. « Découvertes Gallimard / Arts » (no 233), Paris, Gallimard, 1994
  • Nicolas Poussin. 1594-1665 - Catalogue raisonné des dessins, Milan (en collaboration ; Prix de la Société d’étude du XVIIe siècle), 1994
  • Antoine Watteau - Catalogue raisonné des dessins, Milan (en collaboration), 1996
  • Julien de Parme, 1736-1799 - Parme, 1998
  • Chardin : La nature silencieuse, avec Hélène Prigent, coll. « Découvertes Gallimard / Arts » (no 377), Paris, Gallimard, 1999
  • Michel-François Dandré-Bardon, 1700-1783 (Cahiers du Dessin français), 2001
  • Du dessin au tableau : Poussin, Watteau, Fragonard, David et Ingres, Paris, Flammarion, 2001 (OCLC 48449212)
  • Jacques-Louis David 1748-1825. Catalogue raisonné des dessins, avec Louis-Antoine Prat, Milan, éditions Leonardo Arte, 2002, 2 vol. (OCLC 51105812)
  • De Raphaël à la Révolution. Les relations artistiques entre la France et l’Italie, Milan, Skira, 2005 (ISBN 88-7624-006-3)
  • En Amérique seulement (Skira), 2006
  • (en) Neil Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800 (préface de de Pierre Rosenberg), Unicorn Press, , 758 p. (ISBN 9780906290866), voir page de couverture sur Google Livres: [1]. Une édition de l’ouvrage (Online edition) est accessible et téléchargeable gratuitement en ligne Dictionary of pastellists before 1800.
  • Dictionnaire amoureux du Louvre, Paris, Plon, 2007 (ISBN 978-2-286-04003-1)
  • Venise, Arles, Actes Sud, 2011 (ISBN 978-2-7427-9660-1)
  • avec Nicolas Lesur : Pierre Subleyras 1699-1749, Cahier du dessin français - galerie de Bayser, 2013
  • Catalogue de la collection de dessins de Pierre-Jean Mariette (1694-1774) – 8 volumes, 2011-2022
  • Le cardinal Fesch, Poussin et Midas (IAC Éditions d’Art), 2012
  • Nicolas Poussin : les tableaux du Louvre : catalogue raisonné (musée du Louvre), 2015

Expositions (seul ou en collaboration)[modifier | modifier le code]

  • 1961 Nicolas Poussin et son temps, Rouen
  • 1972-1973 Dessins français des XVIIe et XVIIIe siècles des collections américaines, Toronto, Ottawa, San Francisco, New York
  • 1974-1975 De David à Delacroix. La peinture française de 1774 à 1830, Paris, Detroit, New York (en collaboration)
  • 1975-1976 Le Siècle de Louis XV, Toledo, Chicago, Ottawa
  • 1977-1978 Poussin, Rome, Düsseldorf
  • 1979 Chardin, Paris, Boston, Cleveland
  • 1982 La Peinture française du XVIIe siècle dans les collections américaines, Paris, New York, Chicago
  • 1984-1985 Watteau, Washington, Paris, Berlin (en collaboration)
  • 1987 Fragonard, Paris, New York
  • 1987 Subleyras, Paris, Rome (en collaboration)
  • 1988 La Hyre, Grenoble, Rennes, Bordeaux (en collaboration)
  • 1990-1991 La Collection Prat, New York, Fort Worth, Pittsburgh et Ottawa
  • 1994-1995 Nicolas Poussin, 1594-1665, Paris (et aussi Bayonne et Chantilly)
  • 1999-2000 Chardin, Paris, Düsseldorf, Londres, New York
  • 1999-2000 Dominique-Vivant Denon. L’œil de Napoléon, musée du Louvre (en collaboration)
  • 2005 Poussin, Watteau, Chardin, David : Peintures françaises des XVIIe et XVIIIe siècles dans les collections allemandes, Paris
  • 2007 Poussin et la nature, Bilbao, New York
  • 2010-2011 Louis Cretey. Un visionnaire entre Lyon et Rome, Lyon (en collaboration)
  • 2010-2011 Chardin : le peintre du silence, Ferrare, Madrid
  • 2011 Watteau dessinateur, Londres (en collaboration)
  • 2011-2012 Chardin (1699-1779), Tokyo
  • 2017 Le Massacre des Innocents : Poussin, Picasso, Bacon, Chantilly
  • 2021 L’arca di vetro. La collezione di animali di Pierre Rosenberg, Venise (prêteur)

Conférences[modifier | modifier le code]

  • Enseigner l’histoire de l’art ?, colloque sur « L’enseignement de l’histoire de l’art à l’école », Paris, La Sorbonne, (en ligne).

Articles[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. À l'époque, on ne disait pas directeur.
  2. Journal des arts, Pierre Rosenberg est à la fois admiré et redouté.
  3. « Pierre Rosenberg, de l’Académie française, et son Dictionnaire amoureux du Louvre » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  4. « Réponse au discours de réception de Pierre Rosenberg », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  5. (en) Carole Blumenfeld, « Pierre Rosenberg : « Je suis plutôt un brocanteur, un boulimique » », sur artnewspaper.fr, The Art Newspaper, (consulté le ).
  6. https://www.gazette-drouot.com/article/pierre-rosenberg-collectionneur/19767
  7. « De la collection Pierre Rosenberg au "musée du Grand Siècle". Une vision pour l'art et l'histoire », sur Canal-U (consulté le ).
  8. « Alexandre GADY », sur paris-sorbonne.fr (consulté le ).
  9. https://www.connaissancedesarts.com/musees/musee-louvre/le-musee-pierre-rosenberg-des-andelys-saint-cloud-11121828/
  10. « Pierre Rosenberg et Marc Fumaroli à propos du peintre Poussin » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  11. Bernard Lahire, Ceci n'est pas qu'un tableau, éditions la découverte 2015 p. 504.
  12. « Nicolas Poussin, par Pierre Rosenberg, de l'Académie française » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  13. « Nicolas poussin le catalogue raisonne des dessins, Edition originale », sur abebooks.fr (consulté le ).
  14. https://www.jstor.org/stable/40766478
  15. A. Crex, « L’exemplaire histoire de l’attribution de “La Madone à l’escalier” », Valeurs de l’Art, n° 52, mars-avril 1998, p. 49-56.
  16. Prise de bec autour d'un tableau de Poussin. La cour d'appel de Versailles a donné en partie raison à l'ancien propriétaire du «faux-vrai» Poussin, liberation.fr, 7 juin 1995.
  17. « Acquisitions 2007 - Musée des Beaux Arts », sur mba-lyon.fr (consulté le ).
  18. a b et c Vincent Noce, Christie's rattrapé par le scandale Murillo., liberation.fr, 28 septembre 2001
  19. Le destin de Suzanne, lexpress.fr, 1er mars 1995.
  20. a et b (en) Sharon Waxman, TOUGH LOUVRE, washingtonpost.com, 21 mai 1995.
  21. « JUSTICE L'acquisition du Murillo de Suzanne de Canson mise en question Chef du département des peintures du Louvre, M. Pierre Rosenberg est inculpé de recel », lemonde.fr, 15 décembre 1988.
  22. Affaire Canson: le Louvre veut garder le « gentilhomme »., liberation.fr, 27 septembre 1995.
  23. « Françoise Viatte - Auteur », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  24. « Béatrice-de-Rothschild », sur ajpn.org (consulté le ).
  25. Béatrice de Rothschild.
  26. « Catalogue SUDOC », sur abes.fr (consulté le ).
  27. « France Huser et Pierre Rosenberg » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  28. Décret du 14 avril 1995 portant promotion et nomination
  29. Décret du 31 décembre 2004 portant promotion et nomination
  30. Décret du 11 juillet 2014 portant promotion
  31. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2008 », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Ordonnance Souveraine n° 5.048 du 18 novembre 2014 portant promotions ou nominations dans l’Ordre du Mérite Culturel », sur Journal de Monaco (consulté le ).

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]