Figeac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 12 mars 2020 à 17:35 et modifiée en dernier par CodexBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Figeac
Figeac
Figeac : vue générale.
Blason de Figeac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
(sous-préfecture)
Arrondissement Figeac
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
(siège)
Maire
Mandat
André Mellinger
2014-2020
Code postal 46100
Code commune 46102
Démographie
Gentilé Figeacois
Population
municipale
9 770 hab. (2021 en diminution de 0,57 % par rapport à 2015)
Densité 278 hab./km2
Population
agglomération
25 857 hab. (2015 en augmentation [1])
Géographie
Coordonnées 44° 36′ 31″ nord, 2° 01′ 54″ est
Altitude 311 m
Min. 170 m
Max. 451 m
Superficie 35,16 km2
Élections
Départementales Bureau centralisateur de Figeac-1
Figeac-2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Figeac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Figeac
Géolocalisation sur la carte : Lot
Voir sur la carte topographique du Lot
Figeac
Géolocalisation sur la carte : Lot
Voir sur la carte administrative du Lot
Figeac
Liens
Site web ville-figeac.fr

Figeac est une commune française située dans le département du Lot, en région Occitanie.

Géographie

Figeac vue du monument du Cingle.

Localisation

Commune du Lot située dans le Massif central au débouché de l'Auvergne et du Haut Quercy. Cette commune est proche de l'Aveyron et du Cantal. C'est une des deux sous-préfectures du département, elle est aussi au centre de l'unité urbaine de Figeac et de l'aire urbaine de Figeac.

Communes limitrophes

Relief et géologie

La superficie de la commune est de 3 516 hectares ; son altitude varie de 170 à 451 mètres[3].

Hydrogéologie

La commune est arrosée par le Célé et ses affluents le Ruisseau de Planioles et le Drauzou.

Voies de communication et transports

Lignes de chemin de fer

Gare de Figeac sur les lignes :

Routes

La ville de Figeac est reliée aux villes voisines par plusieurs axes routiers :

Une déviation reliant la D 840 (Rodez - Capdenac) à la D 802 (A20) par le sud de la ville a été récemment mise en service. D'une longueur totale de 7,8 km, elle a nécessité la construction de trois carrefours giratoires et sept ouvrages d'art pour un coût de 39 millions d'euros. Un premier tronçon, à l'est, d'environ deux kilomètres, a été inauguré le 7 mai 2010 entre la D 840 et la D 822 (Montauban - Villefranche-de-Rouergue), il aura coûté près de dix millions d'euros. La partie ouest est terminée depuis 2013[4].

Lignes aériennes

Par avion, aérodrome de Figeac-Livernon.

Transports en commun

En septembre 2003, Figeac s'est dotée d'un service de bus gratuits, dénommé simplement « Le bus ». Il est composé de 10 lignes et de 96 points d'arrêt. Le service est gratuit et assuré par trois minibus de 28 places et un bus de 70 places. En plus, un service à la demande est proposé sur quatre « zones » (s'éloignant légèrement plus de la ville), quatre jours par semaine[5]. La première année, 211 106 voyageurs ont été transportés. L'offre kilométrique du réseau régulier (hors service à la demande) est d'environ 200 000 kilomètres par an. La vitesse moyenne de transport de passagers est d'environ 21 km/h. Cette vitesse est plus élevée que dans la plupart des réseaux de bus (à cause de la petite taille de Figeac), ce qui a la particularité d'y rendre le bus compétitif par rapport au vélo, pour la plupart des voyageurs. Figeac est une des plus petites communes de France à s'être dotée d'un service de transport collectif.

Toponymie

Le toponyme est attesté dès le VIIe siècle sous la forme Figiacus[6]. D'après une charte attribuée à Pépin le Bref, ce lieu était nommé Fiat.[réf. nécessaire]

Une anecdote prétend qu'il aurait été déformé par la suite en Figeac à partir de l'expression latine Fige acum. Elle tente aussi, par cette façon, d'expliquer l'origine des monuments appelés aiguilles. Beaucoup de pèlerins se perdaient dans les forêts aux alentours de Figeac et l'abbé aurait répondu à ceux qui le lui faisaient observer : « Fige acum », qui se traduit par : « Plantez une aiguille »[7]. Selon la légende[8], un vol de colombes, dessinant une croix dans le ciel, sous les yeux de Pépin le Bref, décida de la fondation, en ces lieux, d'un monastère, en 753. Le roi aurait dit « Fiat là ! » (« qu'il [le monastère] soit fait là ! »), cette expression aurait donné le nom Figeac.

Ces légendes étymologiques n'ont pas le moindre fondement linguistique. En effet, la forme *fiat, latin ? ancien français ? occitan ? n'est pas attestée. En outre, le roi était de langue maternelle germanique. De plus, une forme hypothétique *fiat la n'a pas pu donner Figeac, c'est phonétiquement impossible. Quant à *Fige acum, il n'est pas plus attesté que le précédent et ce genre de latinisme érudit est généralement sans objet en toponymie.

En revanche, les toponymistes se basent sur la forme la plus ancienne du nom attestée dès le VIIe siècle sous la forme Figiacus et y voient un type toponymique gallo-roman en -acum, suffixe localisant et de propriété d'origine gauloise -acon (celtique *-āko) qui a généralement abouti à -ac dans le domaine linguistique occitan, parfois à -at (Auvergne, Limousin). Il est précédé de l'anthroponyme gallo-roman Fidius[9],[10] ou *Fibius, variation possible de Fabius, que l'on retrouverait dans Fiac (Tarn) et Fyé (Yonne, Fiacus, 830)[11].

En occitan, la ville se nomme Fitsat, écrit Fijac.

Histoire

Les temps anciens

Une voie romaine franchissait le Célé à gué et l'on a trouvé des restes de murailles et des sarcophages gallo-romains.

Selon la légende[8], un vol de colombes, dessinant une croix dans le ciel, sous les yeux de Pépin le Bref, décida de la fondation, en ces lieux, d'un monastère, en 753. En 755, le pape Étienne II, venu bénir l'église, vit Jésus lui-même escorté par des anges, venir consacrer le monastère. Quoi qu'il en soit, le lieu était déjà habité dans l'Antiquité.

Au Moyen Âge, la féodalité

Selon Malte-Brun[12], une abbaye aurait été fondée dans la première moitié du VIIIe siècle. En 861, les Vikings y auraient tué soixante moines après avoir massacré les habitants réfugiés dans l'église.

Une abbaye, fut fondée en 838, après le pillage du monastère par les Vikings. Bien située sur les chemins de Compostelle et de Rocamadour, elle prospéra et entraina rapidement le développement d'une agglomération. À la suite de tensions croissantes, à partir de 1244, entre les consuls, représentants des principales familles marchandes, et l'abbé, Figeac, à l'issue d'une négociation menée par Guillaume de Nogaret et moyennant rachat par la couronne des droits abbatiaux, passa sous la dépendance directe de Philippe le Bel en 1302. Le roi lui accorda le rare privilège de battre la monnaie. Grâce à un artisanat prospère, la ville s'enrichit.

Selon Malte-Brun[12], en 1318, Philippe le Long, satisfait des habitants de Figeac qui l'auraient promptement reconnu roi de France, confirma les prérogatives, libertés, franchises déjà obtenues. Il accorda une charte particulièrement favorable : sceaux, drapeaux, consuls choisis parmi les habitants. Ils possédaient les murs, tours, remparts et fossés. Ces privilèges furent confirmés par Philippe de Valois (1334) et Louis XI, à l'occasion de sa visite en 1463.

Au service des Anglais, Bernardon de la Salle s'empara de la ville de Figeac le [13], mais l'abandonna l'année suivante contre versement d'une indemnité.

Les guerres de religion

Les guerres de Religion trouvèrent la ville divisée. Jeanne de Genouillac, fille de Galiot, seigneur d'Assier, travailla à gagner la population à la foi nouvelle. Les protestants tentèrent, à partir de Capdenac, devenue protestante en 1563, de s'emparer de Figeac à deux reprises en 1564, puis le 28 décembre 1568, avant d'y parvenir finalement en 1576 lorsque les calvinistes à l'intérieur de la ville ouvrirent les portes à ceux de dehors. Les armées protestantes s'emparèrent de la ville, se livrèrent à un massacre et brûlèrent une partie de la ville. La colline du Puy fut transformée en place forte[12]. Le 10e synode national protestant se tint à Figeac le 2 août 1579. L'édit de Nantes laissa la ville aux protestants et ce n'est qu'après la chute de Montauban, en 1622, que Louis XIII fit démanteler la citadelle.

Le Grand Siècle

Le 8 juin 1624, un des chefs de la jacquerie des Croquants de 1624, Doüat est écartelé à Figeac, après l'échec de la révolte paysanne qui a suivi l'annulation de l'exemption de gabelle dont bénéficiait le Quercy.

Révolution française et Empire

Le XVIIIe siècle fut une période de prospérité au cours de laquelle les murailles défensives ainsi que les fossés disparurent. La Révolution vit la guillotine faire tomber cinq têtes, place de la Raison. Le maréchal Ney se cacha à Figeac, peu avant son arrestation.

Époque contemporaine

Figeac est reliée au chemin de fer le 10 novembre 1862, date d'inauguration de l'axe Brive-Toulouse par la gare de Figeac. En 1864, l'ouverture de la ligne de chemin de fer vers Aurillac, au titre de la concession de Clermont au Lot, permet également une liaison ferroviaire avec le Cantal. Les voies forment alors un « Y » caractéristique à la gare de Figeac[14].

Dans la nuit du 25 août 1892, les habitants de Figeac ressentirent un léger tremblement de terre, relaté dans un article de la Dépêche du Midi du 28 août 1892[15].

Seconde Guerre mondiale

Résistance à l'occupant

Après que les Allemands ont envahi la Zone libre en , la résistance s'établit dans l'arrondissement de Figeac et les lieux boisés propices situés au Nord. De nombreux jeunes réfractaires au service du travail obligatoire s'y rallient, les gendarmes se montrent indulgents voire complices[16].

Les résistants du département du Lot sont très actifs, soutenus par la population et visibles. Ils réalisent de nombreuses actions : occupation de lieux publics comme la gare de Figeac, récupération d'armes par attaque des forces de l'ordre le , exécution de collaborateurs à Cajarc le , détournement d'un wagon de riz destiné aux Allemands, raids sur les banques, postes, gros commerçants et enfin accrochage avec l'occupant à Larnagol[16]...

Le à 9 heures du soir, les habitants de Figeac entendent cinq explosions provenant des usines Ratier qui travaillaient sous la contrainte pour l'aviation du Troisième Reich. La résistance a fait exploser trois machines à reproduire les hélices, un four à cémenter et une presse de trente tonnes pour faire chuter la production destinée à l'occupant[16].

Réactions allemandes

Selon Gilbert Lacan, les réactions des Allemands se répartissent sur trois périodes et ne doivent rien au hasard[16] :

  • de 1942 à début avril 1944, une phase de préparation, sans réaction apparente, pendant laquelle la police allemande collecte des renseignements et établit des fichiers grâce à des informateurs ;
  • d'avril à fin mai 1944 auront lieu les déportations ;
  • enfin, du débarquement à la fuite des occupants, les populations subissent des représailles.

Le , quelques soldats allemands, venus en voiture de tourisme, procèdent à l'arrestation ciblée de trois Figeacois. Les Allemands ont connaissance de parachutages d'armes qui ont eu lieu sur le plateau de Lascamps entre Béduer et Faycelles. Le 23 avril, cent soldats contrôlent les carrefours avec des fusils mitrailleurs et cernent quelques maisons dont ils arrêtent les occupants. André Aigueperse, Louis Bergman et Pierre Prokusky sont abattus sans raison devant leur domicile. Beaucoup de jeunes prennent alors le maquis[16].

Dans la nuit du 10 au , une partie de la 2e division SS Das Reich traverse la ville de Figeac sans s'arrêter. La population se rassure à tort car c'est le début d'une énorme opération de police. À chaque carrefour après la côte de Planioles, la colonne se divise en deux pour ratisser tout le nord du Lot. Le 12 mai vers 6 heures du soir quelques voitures reviennent vers Figeac et occupent la poste, la gare et les différents carrefours. Les premières arrestations débutent et au matin quarante personnes sont regroupées à l'hôtel Tillet (place des Carmes). Le 13 mai à 7 heures du matin, la ville est encerclée et tous les hommes de Figeac sont convoqués à la gendarmerie pour une vérification de papiers. Après un premier tri où sont écartés les plus de 60 ans et les employés des services publics, ils sont regroupés au soleil dans la cour de l'école primaire voisine et subissent des brutalités. Les Allemands chargent 800 Figeacois debout dans 32 camions qui, vers 18 heures, démarrent vers Cahors[16]. Après des interrogatoires à la caserne de dragons de Montauban, 540 d'entre eux sont déportés vers les camps de Neuengamme et de Dachau. Huit femmes de Figeac sont envoyées au camp de Ravensbrück.

Le , la 2e division SS Das Reich passe par Figeac. Ses derniers éléments sont attaqués par les maquisards dans la côte de Planioles. En représailles, des habitants sont tués et des maisons incendiées[16].

Citation de la ville de Figeac

Le , la ville de Figeac a reçu la Croix de Guerre avec étoile de vermeil[17].

Fin du XXe et début du XXIe siècle

Le , la gare de Figeac est ravagée par un violent incendie qui se déroule vers quatre heures du matin. Le bâtiment est partiellement détruit[18]. La piste accidentelle est privilégiée malgré le peu d'indices disponibles. Datant de 1862 et apprécié des figeacois, il ne reste de l'édifice que la façade et les murs. Il faut attendre la mi-décembre pour voir un retour à la normale de la circulation des trains[19].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Politique environnementale

Finances locales

Cette section est consacrée aux finances locales de Figeac de 2000 à 2018[Note 1].

Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 10 000 à 20 000 habitants de 10 000 à 20 000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Figeac s'établit à 17 485 430  en dépenses et 17 472 630  en recettes :

  • les dépenses se répartissent en 12 937 680  de charges de fonctionnement et 4 547 750  d'emplois d'investissement ;
  • les recettes proviennent des 13 960 580  de produits de fonctionnement et de 3 512 050  de ressources d'investissement.

Pour Figeac en 2018, la section de fonctionnement[Note 2] se répartit en 12 937 680  de charges (1 229  par habitant) pour 13 960 580  de produits (1 326  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 1 022 900  (97  par habitant) :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 3] pour une valeur totale de 6 789 000  (52 %), soit 645  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 631  par habitant en 2016 et un maximum de 677  par habitant en 2014. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 4] pour 25 %, des subventions versées[Note 5] pour 7 %, des charges financières[Note 6] pour 1 % et finalement celui des contingents[Note 7] pour des sommes inférieures à 1 % ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 8] pour un montant de 5 744 000  (41 %), soit 546  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 501  par habitant en 2014 et un maximum de 545  par habitant en 2018. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 9] pour 7 % et des autres impôts[Note 10] pour 7 %.

La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Figeac. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :

La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette[20].

Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

  • des dépenses d'équipement[Note 11] pour un montant de 3 317 000  (73 %), soit 315  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 158  par habitant en 2015 et un maximum de 315  par habitant en 2018 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 12] pour 709 000  (16 %), soit 67  par habitant, ratio inférieur de 23 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (87  par habitant).

Les ressources en investissement de Figeac se répartissent principalement en :

  • subventions reçues pour un montant de 744 000  (21 %), soit 71  par habitant, ratio supérieur de 16 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (61  par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 16  par habitant en 2016 et un maximum de 103  par habitant en 2014 ;
  • fonds de Compensation pour la TVA pour 426 000  (12 %), soit 40  par habitant, ratio supérieur de 11 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (36  par habitant).

L'endettement de Figeac au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 13], l'annuité de la dette[Note 14] et sa capacité de désendettement[Note 15] :

  • l'encours de la dette pour une valeur de 4 779 000 , soit 454  par habitant, ratio inférieur de 47 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (864  par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio diminue de façon continue de 618  à 453  par habitant ;
  • l'annuité de la dette pour une valeur de 851 000 , soit 81  par habitant, ratio inférieur de 28 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (112  par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 59  par habitant en 2015 et un maximum de 83  par habitant en 2014 ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 1 723 000 , soit 164  par habitant, ratio inférieur de 13 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (189  par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 138  par habitant en 2017 et un maximum de 189  par habitant en 2015. La capacité de désendettement est d'environ 2 années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans)

Jumelages

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Figeacois.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 9 770 habitants[Note 16], en diminution de 0,57 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 0006 4526 6406 1536 3906 2366 1717 2307 433
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 8208 3217 6107 3337 3337 2057 3966 6806 310
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 8615 8705 8085 4875 5835 7285 8896 8777 062
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 3389 59310 0779 6679 5499 6069 9439 7739 833
2021 - - - - - - - -
9 770--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[25] 1975[25] 1982[25] 1990[25] 1999[25] 2006[26] 2009[27] 2013[28]
Rang de la commune dans le département 2 2 2 2 2 2 2 2
Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

Enseignement

Collège-lycée Jeanne-d'Arc

Cet établissement est un établissement privé catholique, proposant des filières générales, technologiques et professionnelles. Ce collège-lycée est jumelé avec le lycée de Bielefeld (Allemagne). Les bâtiments sont au cœur des vieux remparts de la ville ; certains faisaient partie du pensionnat de la Sainte-Famille fondé par Émilie de Rodat. En 2015, le lycée se classe 2e sur 9 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 462e au niveau national[29].

Collège Marcel Masbou

Le collège Masbou de Figeac est un établissement public accueillant des élèves de la sixième à la troisième, notamment grâce à l'existence d'une branche de classes Segpa et Ulis (unité localisée pour l'inclusion scolaire). Une multitude d'options est proposée dont des classes bilangues, des classes d'option latin, musique (classe à horaires aménagés), et langues régionales (occitan).

Lycée Champollion

L'entrée du lycée Champollion.

Le lycée Champollion de Figeac est un établissement public proposant plusieurs enseignements : général, technologique, professionnel et en alternance. En 2009, 622 élèves sont scolarisés au lycée général[30], 291 au lycée professionnel[31] et 150 professeurs y enseignent.

En 2015, le lycée se classe 1er sur 9 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 146e au niveau national[32]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au baccalauréat, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[33].

IUT

Avec l'Institut universitaire de technologie de Figeac depuis 1995, grâce au soutien du président du conseil régional, Martin Malvy, la ville de Figeac dispose d'un établissement d'enseignement supérieur universitaire. Ce qui fait de Figeac la plus petite ville universitaire de France[34]. L'Institut universitaire de technologie est rattaché à l'université de Toulouse II le Mirail. À la rentrée de septembre 2008, 347 étudiants étaient inscrits dans l'établissement. Le département génie mécanique et productique (GMP) a été le premier à ouvrir en 1995. Il forme des étudiants appelés tout naturellement à s'intégrer dans le tissu industriel de la Mechanic Valley qui va de Rodez à Brive et dont Figeac est l'un des pivots. Beaucoup poursuivent leurs études, pour les meilleurs, en école d'ingénieur. Le département technique de commercialisation (TC) a complété l'offre de formation en 1997. Ils sont de plus en plus nombreux à poursuivre leurs études en licence professionnelle, IUT ou école d'ingénieur. Enfin, depuis la rentrée 2000, un troisième département est venu se rajouter, celui des carrières sociales (CS), option animation sociale et socioculturelle. Cette formation dispensée par quelques rares IUT (13 au total), attire un grand nombre d'étudiants de tous les coins de la France. À la suite de son succès grandissant, l'IUT de Figeac s'est agrandi en 2006, afin d'accueillir un plus grand nombre d'étudiants.

Lycée agricole « la Vinadie »

Lycée agricole public se situant sur la route de Villefranche de Rouergue créé en 1979 : il offre une formation agricole, services, éducateur canin et de vente en animalerie.

Sports

Le Groupe sportif figeacois, club de rugby à XV qui évolue en Championnat de France de rugby de 2e division fédérale

  • Cercle des Nageurs Figeacois
  • Figeac Athlétisme Club
  • AROC Pays de Figeac
  • Centre d'aïkido quercynois
  • Aveyron Lot Basket Association
  • Club de Badminton Figeacois
  • La Boule Figeacoise
  • École de Bushido
  • Ring Figeacois
  • Figeac Eau Vive
  • Boxe Française Canne de combat Figeac
  • Figeac Nature Orientation
  • Tai Chi Chuan
  • Vélo Club Figeacois
  • Association Cyclotourisme Figeacois
  • Danse Passion
  • Centre des Ateliers de Danse d'Enseignement Pédagogique et Chorégraphique du Quercy de Rouergue
  • Association Entre-Chats
  • Association Modern'Jazz
  • Rythme Danse
  • Atout Danse
  • Salsa Caliente
  • Texas Country Célé
  • Cheval Sport Figeac
  • Club Figeacois du Poney et du Cheval
  • Club Alpin Français de Figeac
  • Figeac Speleo Club
  • Figeac Quercy Foot
  • Bleuets Figeac Gym
  • Figeac Forme
  • Gymnastique et Détente
  • Retraite Sportive Figeac
  • Haltéro Club Figeacois
  • Figeac Judo
  • École de Judo Figeacoise
  • Karaté Club Figeac
  • Figeac Padel
  • AAPPMA Figeac
  • Pétanque Figeacoise
  • Randopattes
  • Groupe Sportif Figeacois[35].

Activités et références culturelles

Le film de Louis Malle intitulé Lacombe Lucien, a été tourné à Figeac (dont une partie à l'hôtel du Viguier du Roi). Il traite de la résistance et de la collaboration en 1944. Le film Nés en 68 a également été tourné à Figeac et dans ses environs.

Des festivals ont lieu chaque année, le Chaînon manquant festival « pluridisciplinaire d’artistes en découverte » qui a lieu au printemps, puis le Festival théâtral de Figeac dirigé par Marcel Maréchal en juillet, et les Rencontres musicales de Figeac au mois d’août.

Santé

La ville de Figeac dispose d'un centre hospitalier, dotée d'un service d'urgences. Elle dispose en parallèle d'une clinique (clinique Font-Redonde) qui travaille en collaboration avec le centre hospitalier[36].

Cultes

Trois églises catholiques sont recensées à Figeac : L'église Saint Sauveur, l'église du Puy, l'église des Carmes. Il existe également un carmel accueillant les pèlerins de Saint-Jacques.

Un temple protestant est situé rue du 11-Novembre.

Une salle de prière dédiée aux musulmans est située impasse Thomfort.

Économie

Fondée en 1985, la coopérative de territoire Les Fermes de Figeac emploie 160 salariés autour de la commune dans les secteurs de l'élevage et des énergies renouvelables[37].

Industrie aéronautique

Vue aérienne de la zone industrielle autour de Ratier.

À Figeac sont implantés deux sous-traitants aéronautiques de rang international : Ratier-Figeac et Figeac Aero.

Fondée en 1904, fabrique des hélices depuis 1908 et est devenue le premier hélicier mondial, grâce notamment au transfert de fabrications réalisées aux États-Unis par Hamilton Sundstrand (ancien actionnaire à 100 %) et destinées entre autres à l'US Navy, et à sa sélection pour la conception et la fabrication de l'hélice de l'Airbus A400M. L'activité hélice connaît une forte croissance depuis quelques années à la suite de l'augmentation du prix du kérosène, ce type de moteurs étant plus économe. Elle représente environ 40 % du chiffre d'affaires.

Depuis le rachat de l'équipementier Goodrich par UTC (United Technologies Corporation), l'organigramme du groupe, et, par conséquent, l'actionnariat ont changé. Hamilton Sundstrand a été fusionné avec Goodrich, la nouvelle entité prenant le nom d’UTC Aerospace Systems (Utas), nouvel actionnaire majoritaire de Ratier Figeac[38].

Ratier-Figeac fabrique aussi des actionneurs de plan horizontal arrière, des vérins de portes et des équipements de cockpit (mini-manches pilote et copilote) pour divers avions de la gamme Airbus (A300/A310, A320, A330/A340, A380) et Bombardier (CRJ-200, CRJ-700…), ainsi que des pièces d'hélicoptères. En 2012, elle employait directement plus de 1 000 salariés pour un chiffre d'affaires de 222 millions d'euros[39].

  • Figeac Aero

Fondée en 1989, l'entreprise est spécialisée dans la fabrication de pièces usinées de structure et de moteurs, ainsi que l'assemblage de sous-ensembles pour les grands constructeurs aéronautiques. L'entreprise a connu une croissance ces dernières années en obtenant notamment des contrats outre-Atlantique. En 2012, l'entreprise employait 680 salariés pour un chiffre d'affaires de 96 millions d'euros. En décembre 2013 l'entreprise fait son entrée en bourse sur le marché Alternext. Le chiffre d'affaires progresse fortement : il a atteint 137 M€[40] en 2013 et 252 M€[41] en 2015.

  • FEM Aero

Fondée en 1990, la société FEM Aero, connue aussi sous sa marque commerciale FEM Technologies, a développé un savoir-faire reconnu[non neutre] dans le câblage électrique, électronique et électrotechnique. Initialement axée sur le domaine aéronautique, elle s'est diversifiée et est présente sur l'ensemble des secteurs (aéronautique, ferroviaire, machine outils, médical, militaire, automobile, distribution d'énergie, transmissions....).

Numérique

L'un des trois bâtiments du siège de la société Lomaco à Figeac.

Fondée en 1966, la société Lomaco, dont le siège se situe à Figeac, est une entreprise de services numériques, spécialiste des logiciels de gestion d'activité dans les domaines du transport sanitaire, des pompes funèbres et du matériel médical[42]. Cette dernière regroupe 105 salariés en 2014[43]. L'entreprise est détenue en majorité par le Groupe Fidéciel dont le siège est également situé à Figeac. Ce groupe détient quatre sociétés françaises principalement dans le domaine du numérique.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Figeac est classée ville d'art et d'histoire et a été reconnue par le conseil Régional Midi-Pyrénées comme l'un des 18 Grands Sites de Midi-Pyrénées. La vieille ville a gardé son plan et ses ruelles tortueuses du Moyen Âge et l'on peut y voir de nombreuses maisons anciennes en grès.

Religieux

L’église Saint-Sauveur
L'église Saint-Sauveur.

Cette église[44], reste de l'abbaye qui se rattacha à Cluny à la fin du XIe siècle, fut consacrée en 1092. Saint Hugues en fut l'abbé. Bien que très modifiée au cours des siècles, soit du fait d'embellissements, soit à cause des dégâts causés par les guerres de Cent Ans ou les guerres de religion, elle conserve néanmoins fière allure.

C'est une église de pèlerinage, semblable par ses dimensions à Saint-Cernin de Toulouse ou Sainte-Foy de Conques, dotée d'une triple nef, d'un vaste transept, d'un déambulatoire et d'une abside à chapelles rayonnantes. L'ancienne salle capitulaire est décorée de bois polychrome du XVIIe siècle.

Un chapiteau, retaillé en bénitier, provenant de cette église est exposé à New York aux Cloisters (Metropolitan Museum of Art)[45]

L'église des Carmes

L'église des Carmes.

Ancienne église Saint-Thomas, il s'agit de l'église la plus modeste en dimension de la ville. Située à proximité de l'hôpital, à l'entrée de Figeac, elle est le dernier témoin de l'ancien couvent Carmélite qui fut jadis établi à cet endroit.

L’église Notre-Dame-du-Puy

L'église Notre-Dame-du-Puy.

La bien nommée, puisqu'elle domine tout Figeac, sur la place du Foirail. Cette église d'origine romane fut plusieurs fois remaniée, notamment aux XIVe et XVIIe siècles, lorsque les trois travées centrales furent réunies en une seule ; le chœur renferme de beaux chapiteaux romans sculptés et un grand retable en noyer sculpté, daté de 1696. C'est pourtant la plus ancienne paroisse de Figeac, née, selon la tradition, d'un miracle : La Vierge y aurait fait fleurir une aubépine en hiver.

C’était le siège d’une confrérie Saint-Jacques.

Musées

La ville abrite le musée Champollion « les écritures du monde »[46]. Plus de 40 000 visiteurs par an peuvent découvrir à travers les collections comment l'écriture est apparue dans le monde depuis 5 000 ans.

Si le musée Champollion est le musée-phare de la ville, il existe d'autres musées à Figeac : le musée Paulin-Ratier, le musée de la Résistance et enfin le musée d'histoire de Figeac. Ce dernier a été réaménagé en 2012 dans l'esprit des cabinets de curiosités, dans des salles appartenant à l'ancien séminaire, derrière l'église Notre-Dame-du-Puy.

La place des Écritures

La place des Écritures.

Enchâssée dans un ensemble architectural médiéval, son sol est couvert d'une reproduction monumentale de la pierre de Rosette (14 x 7 m), sculptée dans du granite noir du Zimbabwe par l'artiste conceptuel américain Joseph Kosuth. Inaugurée en avril 1991, cette importante œuvre contemporaine demande également à être contemplée depuis le jardin suspendu du musée qui domine la place. Dans une courette attenante, la traduction en français des inscriptions est gravée sur une plaque de verre.

La place Carnot

Ancienne place de la Halle, elle est entourée de maisons imposantes, certaines en torchis, aux balcons de fer forgé, sous les toits desquelles s'ouvrent des galeries couvertes, les soleilhos, qui servaient jadis au séchage du linge ou des peaux, ou encore de refuge pour prendre l’air pendant les chaudes soirées d’été.

Les aiguilles

L'aiguille de Lissac ou de Nayrac.
L'aiguille du Cingle.

Les deux « aiguilles » des environs de Figeac sont de grands obélisques de pierre de forme octogonale reposant chacun sur un piédestal de quatre marches. Elles sont faites de pierres de taille cimentées. L'aiguille du Cingle, dressée au sud de la ville mesure 14,50 mètres. L'aiguille de Lissac ou de Nayrac, dressée à l'ouest, mesure 11,50 mètres.

On pense qu'il y en avait jadis quatre : une aiguille à chacun des quatre points cardinaux, mais on ne connaît toujours pas leur utilité exacte. Étaient-elles des repères pour les voyageurs sur la route de Saint Jacques de Compostelle, ou des bornes limitant les terres du monastère de Figeac ?

Les ponts sur le Célé

Le pont du Pin.

De l'amont vers l'aval, on trouve quatre ouvrages pour franchir le Célé[47].

  • Le pont du Pin : c'est un pont médiéval comprenant deux voûtes construites au XIIIe siècle et une troisième au XVe siècle. Cette dernière enjambait le bief amont du moulin de Paramelle. Ce pont devait son nom à un grand pin disparu à la Révolution.
  • Le pont Gambetta : auparavant, à cet endroit, un ouvrage médiéval s'appelait le pont du Griffoul car les sources voisines de Fonts-Redonde étaient canalisées vers une fontaine située sur un avant bec du pont. Il fut reconstruit en 1883 et permet aujourd'hui le passage de la route de Villefranche-de-Rouergue et Rodez.
  • La passerelle sur le Célé : cette voie piétonne, située en face du Palais de Justice, fut conçue en 2003 par l'ingénieur Marc Mimram.
  • Le pont du Gua : Il doit son nom à un gué autrefois situé à cet emplacement. Un pont fut construit à cet endroit au XVe siècle par les consuls. Ce pont fut reconstruit et inauguré en 2001. Il mesure 46,5 mètres de long et 10 de large.

Les maisons médiévales

La mise en place d'un secteur sauvegardé a permis de mettre en valeur un riche patrimoine architectural de bâtiments civils datant du Moyen Âge, du XIIe siècle au XIVe siècle[48] :

  • hôtel dit du Viguier du Roi ou La Viguerie, rue Delzens, ancienne demeure du viguier, où furent tournées quelques scènes du film de Louis Malle Lacombe Lucien.
  • maison dite des Templiers, place Champollion ;
  • l'Hôtel de la Monnaie (Oustal dé lo Mounédo) du XIIIe siècle, place Vival, converti en musée. Selon Gaston Bazalgues, son nom n'aurait rien à voir avec la monnaie royale. En effet, Via Munita désigne en latin une voie pavée. L'expression occitane Camin de la Moneda se traduit en français par chemin de la monnaie. L' Ostal de la Moneda désignerait une maison remarquable au bord d'une voie pavée ou romaine[49]. ;
  • le château de Balène, rue Balène, forteresse médiévale, et aujourd'hui centre d'art contemporain. Son nom vient d'une famille puissante : les seigneurs de Balène. Un membre de cette famille ayant tué un frère du roi Édouard III d'Angleterre, ce dernier confisqua puis vendit le château aux consuls de Figeac. Il servit de palais de justice vers 1800[7] ;
  • l'Hôtel d'Auglanat du XVe siècle, rue Gambetta
    Hôtel d' Auglanat
  • Hôtel de Lostanges (Maison Gironde), place Barthal
  • Hôtel Dumont de Sournac, angle des rues Clermont et Tomfort
  • Hôtel Galiot de Genouillac, rue Roquefort.

Sentiers de grande randonnée

Deux sentier de grande randonnée passent par Figeac :

Espaces verts

Domaine du Surgié

Vue du domaine du Surgié.

Le domaine de Surgié est un village de vacances situé au bord du Célé en amont de Figeac. Composé d'une résidence et d'un camping, il offre de nombreuses activités aquatiques et un parc de loisirs. Le domaine a été restructuré au cours de l'année 2010[50].

Autres

Galerie de photos

Modèle:Message galerie

Personnalités liées à la commune

Maison Caumont

l'université de Kazan, médecin personnel du prince Grouzinsky.

  • Joseph-Martial Mouly, (1807-1868), missionnaire, évêque en Chine
  • Edmond Albe (1861-1926), prêtre catholique, chanoine, historien et spéléologue, né à Figeac
  • Emmanuel Delmas (1954), évêque d'Angers, né à Figeac.
  • Louis-Jean Malvy (1875-1949), homme politique radical, grand-père de Martin Malvy.
  • Charles Boyer (1899-1978), acteur.
  • Lucien Bonnafé (1912-2003), psychiatre désaliéniste.
  • Yvette Frontenac (1925-1998), poète écrivain, a habité Figeac de nombreuses années et y a situé l'action de son roman Rue des Nèfles.
  • François Furet (1927-1997), historien.
  • Martin Malvy (1936), président du conseil régional Midi-Pyrénées, ancien ministre et ancien maire de Figeac.
  • Joël Bouzou (1955), champion du monde en 1987 de pentathlon moderne, né à Figeac.

Héraldique

Blason de Figeac

Les armes de Figeac se blasonnent ainsi : d'azur à la croix d'argent [12]

Pèlerinage de Compostelle

Figeac est une étape sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On vient de Saint Félix ou de Saint-Jean-Mirabel, et de l'autre de Béduer ;

Figeac a un hôpital Saint-Jacques, inscrit au patrimoine de l'UNESCO.

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis d'Alauzier, « Les Templiers à Figeac », Bulletin de la société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, t. 100, no 4,‎ , p. 317, lire en ligne sur Gallica[Note 17]

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tabeaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Figeac. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  2. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
  3. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  4. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
  5. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
  6. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
  7. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
  8. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  9. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
  10. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
  11. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  12. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  13. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  14. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  15. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Figeac.
  16. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  17. L'auteur rectifie son point du vue sur l'absence des templiers à Figeac publié en 1950. Après avoir été dévolue aux hospitaliers, on trouve en 1342 un commandeur de la maison de Saint-Jean de Jérusalem de Figeac puis cette dernière devient un membre de Latronquière à partir de 1371.

Références

  1. Aire urbaine de Figeac (223) - Dossier complet, insee.fr, consulté le .
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  4. Conseil général du Lot, « Ouverture - Le premier tronçon de la déviation de Figeac », Contact lotois, no 73,‎ , p. 11 (ISSN 1147-9000, lire en ligne [PDF]).
  5. Ville de Figeac, « Figeac - Le Bus Figeac », sur http://www.ville-figeac.fr, (consulté le ) Réseau bus Figeac.
  6. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 289a.
  7. a et b Jacques-Antoine Delpon, Statistique du département du Lot, t. 1, Cahors, Bachelier, (réimpr. 1979), 554 p. (ISBN 2-902422-00-8), p. 445-447.
  8. a et b La naissance d'une cité lotoise : Figeac, conte sur le site Quercy.net.
  9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
  10. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 111.
  11. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit. p. 188b et 189a.
  12. a b c et d Victor Adolphe Malte-Brun, Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, Les éditions du Bastion, (réimpr. 1980), 58 p., p. 41-45.
  13. Paul Durieu, Les Gascons en Italie : Études historique, Auch, , 281 p. (lire en ligne), p. 110.
  14. « Figeac - Une particularité unique en France et en Europe », sur https://www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  15. « En 1892, un tremblement de terre secouait Figeac », sur https://www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  16. a b c d e f et g Gilbert Lacan, Figeac en Quercy : sous la terreur allemande, Paris, Union Amicale des Enfants de l'Arrondissement de Figeac, , 99 p.
  17. « Le Relais du Segala - ONAC », sur http://www.onac-vg.fr (consulté le )
  18. « Figeac : la gare SNCF détruite par un incendie, la circulation des trains pertubée », sur france3-regions.francetvinfo.fr,
  19. Audrey Lecomte, « Trois semaines après l'incendie de la gare, Figeac revoit passer les trains », sur ladepeche.fr, La Dépêche,
  20. réalisés par la commune de Figeac.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  27. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  29. « Classement département et national du lycée Jeanne-d'Arc - Figeac », sur L'Express, (consulté le )
  30. « LGT LYCEE DES METIERS CHAMPOLLION - 0460010L », sur http://web4.ac-toulouse.fr, Académie de Toulouse, (consulté le ).
  31. « LP LYCEE DES METIERS CHAMPOLLION - 0460032K », sur http://web4.ac-toulouse.fr, Académie de Toulouse (consulté le ).
  32. « Classement département et national du lycée Champollion - Figeac », sur L'Express, (consulté le )
  33. « Méthodologie du classement 2015 des lycées français », sur L'Express, (consulté le )
  34. « Ce petit IUT a tout d'un grand », sur le site du quotidien La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  35. « L'histoire du GSF », sur http://www.gsf-figeac.com, (consulté le ).
  36. « Figeac. Clinique et hôpital sont enfin unis. », sur https://www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  37. Propos recueillis par Claire Le Nestour, « Aux Fermes de Figeac, « nous disposons aussi de soleil et de vent ! » », CLER Infos, no 114 – Transition énergétique : changer de société pour vivre mieux,‎ (lire en ligne).
  38. Air et Cosmos no 2333 du 2 novembre 2012.
  39. http://economie.lot.fr/ratier_figeac_222_m_de_ca_2012_en_augmentation_de_13.html.
  40. Air et Cosmos no 2388 10 janvier 2014.
  41. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/figeac-aero-l-ascension-fulgurante-d-un-sous-traitant-aeronautique-francais-584620.html
  42. https://www.ladepeche.fr/article/2004/12/17/254870-la-lomaco-fabrique-des-logiciels-innovants.html.
  43. http://www.societe.com/societe/societe-de-location-de-materiel-comptable-661650218.html.
  44. Anne-Marie êcheur, Henri Pradelier - Saint-Sauveur de Figeac - pp.267-290 dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993.
  45. ref 25.120.246a, b dans l'intentaire du Met.
  46. Journal « La Semaine du Lot » - Article : Figeac, musée Champollion, « Et c'est parti… Le 3 octobre 2005 » - n° 478 - du 6 au 12 octobre 2005 - p.11.
  47. Panneau d'information situé en aval du pont du Gua en rive gauche.
  48. Anne-Laure Napoleone, Figeac au Moyen Âge : Les maisons du XIIe au XIVe siècle, Camburat, Association de Sauvegarde de Figeac et de ses Environs, , 848 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
  49. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 43.
  50. annonce sur https://www.ladepeche.fr.
  51. « Les villes et villages fleuris - Figeac » (consulté le ).
  52. Guy Chassagnard, « Chroniques Figeacoises : Des Enfants Oubliés », Dire Lot, no 157,‎ , p. 20-21 (ISSN 0988-9795).
  53. Base Mérimée.