Bagnac-sur-Célé

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Bagnac-sur-Célé
Bagnac-sur-Célé
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Lambert Bru
2020-2026
Code postal 46270
Code commune 46015
Démographie
Gentilé Bagnacois
Population
municipale
1 477 hab. (2021 en diminution de 1,8 % par rapport à 2015)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 40′ 02″ nord, 2° 09′ 33″ est
Altitude Min. 210 m
Max. 478 m
Superficie 22,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Figeac-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.bagnac.fr/

Bagnac-sur-Célé est une commune française située dans l'est du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le Ségala lotois, une région naturelle constituant la frange occidentale de la Châtaigneraie, constituant le parent lotois du Ségala aveyronnais et tarnais.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé, le Veyre, le ruisseau d'Aujou, le ruisseau de Guirande, le ruisseau de Laissalles et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bagnac-sur-Célé est une commune rurale qui compte 1 477 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Bagnacois ou Bagnacoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune située dans le Quercy, sur le Célé près de sa confluence avec la Rance, et sur l'ancienne route nationale 122 entre Figeac et Maurs (Cantal).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune est limitrophe du département du Cantal.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Maurs à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 157,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[8] : « le Célé à Bagnac » (170 ha), couvrant 3 communes dont deux dans le Cantal et une dans le Lot[9] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[8] : le « Ségala lotois : bassin versant du Célé » (12 535 ha), couvrant 28 communes dont six dans le Cantal et 22 dans le Lot[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bagnac-sur-Célé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[I 1],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (61,4 %), forêts (18,9 %), prairies (12,1 %), zones urbanisées (5,1 %), terres arables (1,4 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bagnac-sur-Célé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Célé, le Veyre, le ruisseau d'Aujou et le ruisseau de Guirande. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1999 et 2003[17],[14].

Bagnac-sur-Célé est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bagnac-sur-Célé.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[19].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 44,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 757 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 289 sont en aléa moyen ou fort, soit 38 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bagnac-sur-Célé est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Avant l'adoption de la graphie actuelle, Bagnac, le nom s'écrivait Banhac ou Baniac (cartes de Cassini).

Durant la Révolution et jusqu'en 1813[24], la commune porte le nom de Lacapelle-Bagnac[25].

En 1956, le nom de la commune a été changé de Bagnac en Bagnac-sur-Célé[25].

Selon Gaston Bazalgues, Le toponyme Bagnac est soit[24] :

  • basé sur l'anthroponyme gallo-romain Banius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes et désignerait le domaine de Banius ;
  • ou formé à partir du latin balneus avec la terminaison -acum

Ses habitants sont appelés les Bagnacois[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le , les soldats de la 2e division SS Das Reich envahissent et cernent la ville. Ils cherchent des renseignements sur le maquis. Les hommes de 15 à 65 ans sont conduits sur la grande place. 42 sont chargés sur des camions pour être envoyés à Montauban et être déportés[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1801 Jean-Baptiste Lugan    
1802 1813 Antoine Caupade    
1813 1830 Victor Dufau    
1830 1845 Mage    
1845 1848 Jean-Baptiste Ratie    
1848 1855 Cardonel    
1855 1860 Jules Rozieres    
1860 1870 Auguste Canteloube    
1870 1874 Jules Rozieres    
1874 1875 Cormier    
1875 1876 E.Souquiere    
1876 17 mai 1896 Jules Rozières    
17 mai 1896 18 mars 1902 Gabriel Conort    
18 mars 1902 Jules Rozières    
22 février 1914 Victor Sauvagnac    
22 février 1914 9 mai 1929 Marcel Caussade    
9 mai 1929 5 juillet 1942 Henri Boyssou    
5 juillet 1942 Douheret    
26 octobre 1947 Paul Salissard    
26 octobre 1947 27 mars 1959 Philippe Fiches    
27 mars 1959 11 mars 1960 Joseph Marty    
11 mars 1960 30 mars 1965 Jean Najac    
30 mars 1965 Louis Guidon   Officier
2001 Robert Bories RPR  
2001 2020 Fausto Araqué    
2020 En cours Lambert Bru DVG Exploitant agricole
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

En 2021, la commune comptait 1 477 habitants[Note 5], en diminution de 1,8 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8542 0172 1232 2042 2052 2802 3032 2612 343
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2202 1522 3732 0772 0202 0172 0601 8691 845
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8231 7031 6331 5611 6331 6561 7161 5551 472
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 5801 6701 6911 7241 5821 5191 5511 5511 477
2021 - - - - - - - -
1 477--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

Rugby

Lors de la saison 2013-2014, le Rugby Club Bagnacois[32] a été champion de France de 2e série en battant le RC Ponteilla 31 à 7[33],[34].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 663 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 441 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 470 [I 4] (20 740  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 5,6 % 5,7 % 8,1 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 805 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 556 emplois en 2018, contre 609 en 2013 et 517 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 556, soit un indicateur de concentration d'emploi de 100 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,7 %[I 10].

Sur ces 556 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 237 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

141 établissements[Note 8] sont implantés à Bagnac-sur-Célé au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 141
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
38 27 % (14 %)
Construction 17 12,1 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
37 26,2 % (29,9 %)
Information et communication 1 0,7 % (1,8 %)
Activités immobilières 8 5,7 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
16 11,3 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
15 10,6 % (12 %)
Autres activités de services 9 6,4 % (8,7 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27 % du nombre total d'établissements de la commune (38 sur les 141 entreprises implantées à Bagnac-sur-Célé), contre 14 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :

  • Casiope, supermarchés (3 427 k€)
  • Quercy Entreprise, construction de réseaux pour fluides (1 893 k€)
  • Societe Des Carrieres Du Massif Central - SCMC, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (1 849 k€)
  • ETS R.malaret Et Fils, commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés (1 508 k€)
  • Menuiseries Ganga Bernard, travaux de menuiserie bois et PVC (626 k€)

L'usine Matière, principal employeur de Bagnac, est passée de 30 à 150 salariés, depuis son rachat de l'usine Larive en 1993[36].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 84 61 44 38
SAU[Note 11] (ha) 1 609 1 916 1 901 1 932

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 84 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 61 en 2000 puis à 44 en 2010[39] et enfin à 38 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[40],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 1609 ha en 1988 à 1932 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 51 ha[39].

Culture locale, patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre de Bagnac-sur-Célé des XIIe et XIIIe siècles ; L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[41].
  • Pont médiéval roman du XIe siècle[42]. ;
  • Pont du XIXe siècle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jules Rozières, homme politique, maire de Bagnac-sur-Célé de 1877 à 1903, député du Lot de 1883 à 1885.
  • Joseph Canteloube, pianiste, compositeur et musicologue.
  • Louis Guidon, pionnier de l'Aéropostale.
  • Lucas Tousart, footballeur professionnel et international espoir français, y a grandi.
  • Pierre Laborie, historien spécialiste de la France sous l'occupation, directeur d'études de l'EHESS dès 1998.
  • Raymond Lavigne (1922-2014), natif du Bleymard, résistant, militant communiste, grand reporter, rédacteur en chef adjoint à L'Humanité, écrivain, poète.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Bagnac-sur-Célé » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bagnac-sur-Célé » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bagnac-sur-Célé » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bagnac-sur-Célé » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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