Grand-Fort-Philippe

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Grand-Fort-Philippe
Grand-Fort-Philippe
La mairie, construite en 1898, place Joseph Leprêtre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté urbaine de Dunkerque
Maire
Mandat
Sony Clinquart
2021-2026
Code postal 59153
Code commune 59272
Démographie
Gentilé Grand-Fort-Philippois
Population
municipale
4 977 hab. (2021 en diminution de 3,21 % par rapport à 2015)
Densité 1 590 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 59′ 55″ nord, 2° 06′ 36″ est
Altitude Min. 3 m
Max. 10 m
Superficie 3,13 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Dunkerque
(banlieue)
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grande-Synthe
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
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Grand-Fort-Philippe
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Grand-Fort-Philippe
Liens
Site web www.grandfortphilippe.fr/

Grand-Fort-Philippe (Groot-Filipsfort en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Grand-Fort-Philippe se situe dans le département du Nord à la limite avec le Pas-de-Calais. La commune est située au bord de la mer du Nord et à l'embouchure de l'Aa. Grand-Fort-Philippe est distante de 23 km de Dunkerque et de 20 km de Calais. Les autres villes importantes à proximité sont Saint-Omer (à 36 km) et Boulogne-sur-Mer (à 53 km). Lille est à 93 km et Paris à 311 km.

Communications[modifier | modifier le code]

L'autoroute A16 se trouve à environ 6 km. La gare de Gravelines est située à 3,5 km, la gare TGV la plus proche se trouvant à Dunkerque. La ville est desservie par la ligne 26 de DK'Bus, le service d'autobus de la Communauté urbaine de Dunkerque, à raison d'un bus toutes les 20 minutes en semaine. Grand-Fort-Philippe est également desservie par la ligne 423 reliant Calais à Gravelines du réseau interurbain du Pas-de-Calais.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Vasières de Grand-Fort-Philippe.

La commune est située dans un environnement à hauts enjeux patrimoniaux, avec notamment l'Aa, élément important de la trame bleue et de la trame verte et bleue régionales, son estuaire, ses vasières et la réserve naturelle du Platier d'Oye.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 742 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 12 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Grand-Fort-Philippe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[10] et 166 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

La commune, bordée par la mer du Nord, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (54,4 %), terres arables (16,3 %), zones humides intérieures (16 %), prairies (10 %), zones humides côtières (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune de Grand-Fort-Philippe doit son nom au fort qui avait été construit au XVIe siècle par les troupes espagnoles, qui portait le nom de Philippe II d'Espagne. Un hameau de pêcheurs, baptisé simplement « Fort-Philippe » voit par la suite le jour (voir ci-dessous). Le préfixe « Grand » est apparu au XIXe siècle, pour différencier le village du hameau naissant sur l'autre rive du chenal de l'Aa, alentour de la Ville des Smogglers, qui lui prit le nom de « Petit-Fort-Philippe ». Toutefois, avant l'indépendance de la commune, d'autres appellations furent utilisées pour différencier les deux hameaux, comme « Fort-Philippe-Sud / Nord » ; « Fort-Philippe-Plage »...

Histoire[modifier | modifier le code]

Malgré sa jeunesse communale, l'emplacement de cette petite ville a été très vite occupé, dès lors que les terres ont avancé vers la mer. C'est en 1635/38 que les Espagnols creusent un canal allant de Gravelines vers la mer du Nord. Et, à l'emplacement dit de la « Flaque aux Espagnols », ils construisent à l'ouest un ouvrage fortifié en forme de corne et à l'est un petit bastion, pour protéger l'écluse, l'ensemble prenant le nom de « Fort Saint-Philippe ». Pendant l'hiver 1638, les Français détruisent l'écluse de la mer et la défense du chenal est abandonnée par les forces militaires. La protection naturelle de la digue contre les hautes marées à l'ouest et l'avancée des dunes permet l'apparition de quelques chaumières agricoles. Le fort Philippe est devenu français le , par la signature du traité des Pyrénées, entre la France et l'Espagne.

En 1740, Louis XV décide de reprendre les travaux de creusement du canal. L'ensablement progressif à l'est provoque le départ de quelques marins pêcheurs « des Huttes », pour s'installer à l'ouest de « l'Habe » (comprendre : havre). C'est ainsi que naissent « les Huttes du Fort- Philippe ». Tout au long du XVIIIe siècle, la population croît régulièrement, pour arriver en 1785 à 20 chefs de famille pratiquant la pêche : Agez, Creton, Daubercourt, Dollet (ou Daullé), Dubois, Fournier, Lamour, Lefebvre, Lemaire, Noyel, Plachot, Potier, Wadoux.

Au début du XIXe siècle, le problème de l'éducation est posé et Marc Finot ouvre une classe qui est officialisée en 1811. Le revenu des terres étant supprimé en 1864, l'école devient payante. Sur une initiative des maîtres de pêche, une collecte est organisée en pour acquérir une maison permettant l'agrandissement de l'école. C'est aussi, à la suite d'une souscription des Fort-Philippois et grâce à la ténacité du chanoine Jacques Masselis, que la première pierre de l'église est posée le et ouverte au culte deux ans plus tard. Les marins en feront don à la ville en 1865. La population se multiplie par 6 en 75 ans malgré deux épidémies de choléra en 1849 et 1866 qui donneront respectivement 59 et 75 décès.

L'autonomie de Grand-Fort-Philippe est réclamée à trois reprises en 1848 et 1862, mais c'est celle du qui est acceptée par approbation du conseil municipal de Gravelines, alors dirigé par le maire Demarle-Fétel, et par décret en date du , et mis en application le . Le , le conseil municipal, qui a été élu le 13, se réunit pour l'élection du premier maire de la commune ; c'est Charles Eugène Carney qui est désigné, alors que Joseph Leprêtre (1816 - 1900) est élu adjoint au maire. Joseph Leprêtre, chevalier de la légion d'honneur, est pilote du port de Gravelines et patron du canot de sauvetage (133 personnes et 3 équipages lui doivent la vie). La place de l’hôtel de ville porte le nom de celui qui sera maire de 1894 à 1900[19].

Pour ces premiers élus tout est à faire. Les ressources municipales sont les taxes récoltées sur les entrées des marchandises dans le village (octroi), mais le problème le plus grave reste l'insalubrité. En effet, Grand-Fort-Philippe n'a échappé à aucune épidémies de choléra (en 1892 il y a encore 35 décès sur les 80 cas), et il faut attendre 2 à 3 années pour voir l'ouverture de travaux d'assainissement.

C'est à cette époque que l'identité locale de Grand-Fort-Philippe se forge à partir de son patois d'abord, un patois d'origine picarde mâtiné de termes maritimes, qui permet de se différencier des gens "del ville" (de Gravelines, ville flamande) mais aussi de ses coutumes et de ses pratiques alimentaires tournées vers la conservation du poisson.

Pour pallier l'effectif grandissant de l'école publique, l'abbé Haan, curé de la paroisse, convainc quelques personnes charitables d'acheter l'ancienne salle de bal pour en faire deux salles de classe. En septembre 1889, l'école Saint-Paul ouvre ses portes avec à sa direction les Sœurs de Saint Paul de Chartres.

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Toutes les municipalités qui vont se succéder pendant la première moitié du XXe siècle auront comme objectifs de développer la production de pêche, l'éducation des jeunes Philippois et l'assainissement des rues, malgré les différents malheurs qui s'abattent sur ce bourg : 1888 et 1895, années noires pour les pêcheurs, la Grande Guerre qui fait 138 soldats morts pour la France et la crise des années 1930 qui élimine l'activité maritime des Islandais.

Lors d'une terrible tempête de nombreux bateaux de pêche sont en mer. 17 hommes seront sauvés par un pêcheur, le patron Wallecome, et le canot de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés commandé par Alfred Brunet[20]. Cette tempête qui laissera de nombreux orphelins sera appelé Janvier noir par le journal Le Grand Écho du Nord de la France.

Après ces trop nombreux naufrages la population des pêcheurs des Fort Philippe est frappée de plein fouet par le manque de bateau pour survivre. Certains quitteront la côte pour aller travailler dans les mines. Cette multitude de naufrages créera un mouvement de solidarité envers la population. Le département du Nord montrera sa générosité en allouant 5 000 francs à la commune[21].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, Grand-Fort-Philippe est à l'arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser vers les monts des Flandres. En 1916 et 1917, le village placé sous l'autorité du commandement d'étapes (service de l'armée de terre organisant le stationnement et le passage de troupes) de Gravelines, de même que Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, Saint-Pierre-Brouck, Loon-Plage, Grande Synthe, etc. est le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges, de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136 à 143 selon les moments), de décision de fermetures temporaires d'établissements, notamment les cabarets ayant servi à boire aux soldats en dehors des heures règlementaires, etc.[22].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est prise par les Allemands, après une journée de résistance au lieu-dit « Le Cochon Noir ». Grand-Fort-Philippe est libérée le par les troupes canadiennes. Les gens du Grand-Fort ont toujours fait face avec courage et solidarité à toutes ces tourmentes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).

Élection présidentielle de 2007[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle de 2007 (1er tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Olivier Besancenot 251 7,02 Nouveau Parti Anticapitaliste
Marie-George Buffet 56 1,57 Parti Communiste Français
Gérard Schivardi 14 0,39 Parti Ouvrier Indépendant
François Bayrou 359 10,04 Mouvement Démocrate
José Bové 24 0,67 Les Verts
Dominique Voynet 44 1,23 Ecologiste
Philippe De Villiers 86 2,41 Mouvement pour la France
Ségolène Royal 866 24,22 Parti Socialiste
Frédéric Nihous 231 6,46 Chasse, Pêche, nature et traditions
Jean-Marie Le Pen 756 21,15 Front National
Arlette Laguiller 91 2,55 Lutte Ouvrière
Nicolas Sarkozy 797 22,29 Union pour un Mouvement Populaire
Élection présidentielle de 2007 (2nd tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Nicolas Sarkozy 1655 47,49 Union pour un Mouvement Populaire
Ségolène Royal 1830 52,51 Parti Socialiste

Élections législatives de 2007[modifier | modifier le code]

Élections législatives de 2007 (1er tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Gilles Willeman 74 3,01 Communiste
Léon Panier 701 28,53 Divers Gauche
Maurice Hernoult 30 1,22 Ecologiste
Martine Beuraert 35 1,42 Les Verts
Christian Hutin 629 25,60 Parti Socialiste
Roger Cuvelier 20 0,81 Extrême droite
Sylvain Madacsi 41 1,67 Ligue communiste révolutionnaire
Patrick Lebrun 104 4,23 Chasse, Pêche, Nature et Traditions
Laure Bourel 34 1,38 Lutte ouvrière
Pilar Surgers 57 2,32 Mouvement Démocrate
Yannick Le Floc'h 141 5,74 Front National
Jacqueline Gabant 566 23,04 Union pour un Mouvement Populaire
Jeannine Gall 8 0,33 Divers
Élections législatives de 2007 (2nd tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Christian Hutin 1295 57,79 Parti Socialiste
Jacqueline Gabant 946 42,21 Union pour un Mouvement Populaire

Élections municipales de 2008[modifier | modifier le code]

Élections municipales de 2008 (1er tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Joël Demazières 1787 56,32 Divers Gauche
Yves Leprêtre 1396 43,68 Parti Socialiste

Élections européennes de 2009[modifier | modifier le code]

Candidats (ou liste) Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Thierry Grégoire 37 2,61 Divers Droite
Bernard Frau 42 2,96 Divers
Jacky Hénin 83 5,85 Parti Communiste Français
Hélène Flautre 92 6,48 Europe Écologie Les Verts
Louis Daniel Gourmelen 0 0,00 Extrême gauche
Marine Le Pen 203 14,31 Front National
Gilles Pargneaux 368 25,93 Parti Socialiste
Frédéric Nihous 127 8,95 Divers Droite
Virginie Verhassel 0 0,00 Divers Gauche
Martine Audo 0 0,00 Divers
Christine Poupin 107 7,54 Nouveau Parti anticapitaliste
Dominique Riquet 221 15,57 Union pour un Mouvement Populaire
Éric Pecqueur 40 2,82 Lutte Ouvrière
Dominique Fachon 0 0,00 Divers Droite
Carl Lang 20 1,41 Extrême Droite
Jean-Michel Vernochet 0 0,00 Divers
Jacques Borie 1 0,07 Divers
Corinne Lepage 78 5,50 Mouvement Démocrate

Élection présidentielle de 2012[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle de 2012 (1er tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Eva Joly 26 0,78 Europe Écologie Les Verts
Marine Le Pen 1039 31,08 Front National
Nicolas Sarkozy 567 16,96 Union pour un Mouvement Populaire
Jean-Luc Mélenchon 288 8,62 Front de Gauche, Parti Communiste Français
Philippe Poutou 41 1,23 Nouveau Parti Anticapitaliste
Nathalie Arthaud 25 0,75 Lutte ouvrière
Jacques Cheminade 14 0,42 Solidarité et Progrès
François Bayrou 152 4,55 Mouvement Démocrate
Nicolas Dupont-Aignan 55 1,65 Debout La France
François Hollande 1136 33,98 Parti Socialiste
Élection présidentielle de 2012 (2nd tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Nicolas Sarkozy 1244 40,13 Union pour un Mouvement Populaire
François Hollande 1856 59,87 Parti Socialiste

Élections législatives de 2012[modifier | modifier le code]

Élections législatives de 2012 (1er tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Jean-Pierre Decool 378 17,30 Union pour un Mouvement Populaire
Martine Beuraert 22 1,01 Mouvement Démocrate
José Szymaniak 27 1,24 Europe Écologie Les Verts
Delphine Castelli 89 4,07 Front de Gauche
David Haillant 23 1,05 Extrême Gauche
Jean Schepman 1153 52,77 Parti Socialiste
Claire Raimbault 11 0,50 Extrême Gauche
Jean-François Vendeville 482 22,06 Front National
Élections législatives de 2012 (2nd tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Jean-Pierre Decool 650 31,85 Union pour un Mouvement Populaire
Jean Schepman 1391 68,15 Parti Socialiste

Élections municipales de 2014[modifier | modifier le code]

Élections municipales de 2014 (1er tour)
Liste Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
VivrEnsembre 1097 38,68 Divers Gauche
Grand-Fort Autrement 1134 37,92 Divers Gauche
Un nouveau cap pour Grand-Fort-Philippe 759 25,38 Divers Gauche
Élections municipales de 2014 (2nd tour)
Listes Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
VivrEnsemble 1318 41,34 Divers Gauche
Grand-Fort Autrement 1287 40,37 Divers Gauche
Un nouveau cap pour Grand-Fort-Philippe 583 18,28 Divers Gauche

Élections européennes de 2014[modifier | modifier le code]

Élections européennes (tour unique)
Listes Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Lutte Ouvrière faire entendre le camp des travailleurs 43 2,75 Lutte Ouvrière
Liste Europe Écologie 52 3,33 Europe Écologie Les Verts
Féministes pour une Europe Solidaire 0 0,00 Divers
Radicalement Citoyen 0 0,00 Divers
Citoyen du vote blanc 12 0,77 Divers
Pour une Europe des travailleurs et des peuples,

envoyons valser l'austérité et le gouvernement

7 0,45 Nouveau Parti Anticapitaliste
Europe Décroissance Nord-Ouest 0 0,00 Divers
UPR Nord-Ouest 6 0,38 Union populaire républicaine
Non à l'austérité, pour l'Humain d'Abord,

liste du Front de Gauche

92 5,89 Front de Gauche
Nous Citoyens 9 0,58 Nous Citoyens
UDI MODEM Les Européens, liste soutenue par

François

77 4,93 Union des Démocrates et Indépendants,

Mouvement Démocrate

Choisir notre Europe 234 14,99 Parti Socialiste, Parti Socialiste Européen,

Parti Radical de Gauche

Nouvelle Donne 27 1,73 Nouvelle Donne
Espéranto, langue commune et équitable pour l'Europe 1 0,06 Espéranto
Pour la France, agir en Europe. Avec Jérome Lavrilleux 161 10,31 Union pour un Mouvement Populaire
Liste Bleu Marine, OUI à la France, NON à Bruxelles 754 48,30 Front National, Rassemblement Bleu Marine
Europe Citoyenne 3 0,19 Divers
Parti Fédéraliste Européen 3 0,19 Parti Fédéraliste Européen
Debout La France ! Ni Système, ni Extrême !

Avec Nicolas Dupont-Aignan

65 4,16 Debout La France
Communistes 0 0,00 Extrême Gauche
Les pirates pour une Europe des Citoyens 4 0,26 Parti Pirate
Force Vie Nord-Ouest 11 0,70 Divers Droite
Grands groupes politiques Nombre de listes Effectifs en

nombres de voix

Effectifs en %Exprimés
Droite - Centre 5 323 20,68
Extrême droite 1 754 48,30
Extrême gauche 4 142 9,09
Gauche 3 313 20,05
Divers 9 29 1,85

Élections départementales de 2015[modifier | modifier le code]

Élections départementales de 2015 (1er tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
François Rosseel et

Sophie Coudevylle

230 12,27 Union pour un Mouvement Populaire
Bertrand Ringot et

Isabelle Fernandez

878 46,83 Parti Socialiste, Parti Radical de Gauche
Chantal Denis et

Laurent Renaudin

706 37,65 Front National
Najate Belkala et

Dany Wallyn

61 3,25 Parti Communiste Français, Front de Gauche,

Europe Écologie Les Verts, Divers Gauche

Élections départementales de 2015 (2nd tour)
Candidats Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Bertrand Ringot et

Isabelle Fernandez

1054 57,07 Parti Socialiste
Chantal Denis et

Laurent Renaudin

793 42,93 Front National

Élections régionales de 2015[modifier | modifier le code]

Élections régionales de 2015 (1er tour)
Tête de liste Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Marine Le Pen 1247 55,35 Front National
Pierre de Saintignon 468 20,77 Parti Socialiste
Xavier Bertrand 288 12,78 Les Républicains
Fabien Roussel 72 3,20 Front de Gauche
Sandrine Rousseau 59 2,62 Europe Écologie Les Verts
Éric Pecquer 53 2,35 Lutte Ouvrière
Jean-Philippe Tanguy 36 1,60 Debout La France
Sylvain Blondel 21 0,93 Nous Citoyens
Éric Mascaro 9 0,40 Union populaire républicaine
Élections régionales de 2015 (2nd tour)
Tête de liste Nombre de voix %Exprimés Parti Politique
Xavier Bertrand 1295 54,41 Les Républicains
Marine Le Pen 1095 45,59 Front National

Source : interieur.gouv.fr[23]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1884 1892 Charles-Eugène Carney    
1892 1894 Léon Corne    
1894 1900 Joseph Leprêtre    Pilote du port de Gravelines, Patron du canot de sauvetage
1900 1908 Jules-Eugène Merlin-Muchery    
1908 1917 Jules-Pierre-Édouard Merlen-Lavallée    
1917 1925 Eugène Dumon    
1925 1935 Mary-Léon Marchal    
1935 1941 Jules Talleux    
1941 1944 Jules Merlen    
1944 1959 Henri Bodot SFIO  
1959 1965 Henri Hayotte SFIO  
1965 1983 Pierre Pleuvret RI Expert Comptable
1983 2008 Yves Leprêtre PS Vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque de 1989 à 2008.
2008 2014 Joël Demazières DVG  
2014 2020 Sony Clinquart
Réélu pour le mandat 2020-2026[24]
DVG Cadre du secteur privé
Vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque[25].
Délégation spéciale    
En cours Sony Clinquart DVG Cadre du secteur privé
Vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque
Réélu lors de l'élection municipale partielle des 24 et 31 janvier 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 4 977 habitants[Note 3], en diminution de 3,21 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
2 6412 8423 0293 2593 5023 5503 3873 5353 688
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
3 7303 7924 1404 6624 7125 8806 6116 4776 078
2006 2011 2016 2021 - - - - -
5 5825 3775 0814 977-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 450 hommes pour 2 671 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,9 
5,6 
75-89 ans
9,7 
19,0 
60-74 ans
19,7 
21,6 
45-59 ans
20,6 
18,2 
30-44 ans
17,1 
17,0 
15-29 ans
16,4 
18,3 
0-14 ans
15,6 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il y a à Grand-Fort-Philippe:

  • 2 écoles maternelles publiques;
  • 1 école primaire publique (Georges Manier)
  • 1 collège (Jean Monnet)
  • 1 école maternelle et primaire privée (Saint-Paul), affiliée au réseau Janssoone

Sports[modifier | modifier le code]

Le ministère des sports a décompté 17 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[32].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le calvaire des marins
La maison du sauvetage
  • Église Notre-Dame de Grâce, construite en 1860
  • Maison du sauvetage, construite en 1937
  • Musée de la mer
  • Le calvaire des marins, une plaque commémorative y est apposée, voici le texte de celle-ci : « Le son Eminence Le Cardinal Liénart Évêque de Lille a inauguré et béni solennellement ce Calvaire des Marins et cette Grotte de N.D. de LOURDES érigés par souscription publique par la piété des habitants de Grand-Fort-Philippe en souvenir de leurs morts et en reconnaissance de la protection de leur patronne Notre Dame de Grâce durant la guerre 1939-1944. Passants respectez ce monument. Ne le dégradez pas. Architectes M.M. Delcourt Bruyant Entrepreneurs M.M. A Cuisiniers Fils».

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Traditions locales[modifier | modifier le code]

La fête de la Matelote à Grand-Fort-Philippe (géants la Matelote, Fiu, Gut et Soeur) *
Domaine Pratiques festives
Lieu d'inventaire Grand-Fort-Philippe
* Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)
  • Le carnaval, qui a lieu le jour du Mardi Gras, existe dans le cadre du Carnaval de Dunkerque. Il est basé sur les mêmes principes, à l'exception près qu'à la fin de la bande, on ne jette pas de harengs, mais on brûle un géant confectionné par la municipalité. Autour de cette date, plusieurs bals sont organisés à la salle des fêtes.
  • Comme beaucoup de villes et villages du Nord de la France, Grand-Fort-Philippe possède ses géants : La Matelote (1995), Fiu (2003), Gut (2009), Sœur (2013) et Bergur le Géant musicien de l'Harmonie Sainte-Cécile.

La première représente une femme de pêcheur du siècle dernier, en costume traditionnel. Elle a "épousé" l'Islandais, de Gravelines, en 2000. Ils ont quatre enfants: Fiu (matelot), Nette (vérotière), Gut (marin à Seafrance) et Sœur (plaisancière). Bergur est le neveu islandais de la Matelote, fils du frère décédé en mer il y a très longtemps. Musicien de formation, il intègre l'harmonie fin 2013. Les géants de Grand-Fort-Philippe sortent traditionnellement dans la commune le premier dimanche d'avril. La fête de la Matelote est inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France depuis 2013[33].

  • La célébration du est un des évènements majeurs à Grand-Fort-Philippe. À l'issue de la messe, une procession part en direction du calvaire des marins, où le curé prononce sa bénédiction, devant une foule immense massée sur les deux rives du chenal. Les bateaux pavoisés sortent du port avec en tête la vedette de sauvetage de la SNSM, "La Philippoise", pour jeter à la mer une gerbe de fleurs, en mémoire de tous les marins disparus. L'église et les maisons sont pour l'occasion parées d'attributs maritimes (filets de pêche...) et religieux (représentations de la Sainte-Vierge...).
  • La ducasse est également une fête traditionnelle du Nord de la France. À Grand-Fort-Philippe, elle a lieu la dernière semaine d'août (du samedi au mercredi, avec possibilité de raccroc jusqu'au dimanche), et symbolise le retour des pêcheurs à Islande.
  • Aux alentours du est célébrée la fête séculaire de la Saint-Martin. Les enfants défilent dans les rues, munis de lanternes, à la recherche de l'âne de Saint-Martin. Un concours de betteraves sculptées est organisé.
  • Un marché hebdomadaire a lieu le lundi matin.

Spécialité culinaire[modifier | modifier le code]

Grand-Fort-Philippe est célèbre pour son « cululutte », grosse brioche truffée de raisins, à manger avec une sauce aromatisée au rhum. Il doit son nom à Ernest Clercq, surnommé « Lulutte », ouvrier-boulanger qui l'inventa vers 1900. L'histoire dit que les marins allaient dans une boulangerie, et criaient « Un Cul, Lulutte » pour demander cette brioche ayant une forme très ronde, inventée par le boulanger surnommé Lulutte. L'expression est devenu un mot, par l'association des mots cul et Lulutte.

Cette brioche servait autrefois aux marins pêcheurs de la ville, ils prenaient des cululuttes en mer qu'ils plongeaient dans du rhum ou du vin chaud avant de les manger, pour se réchauffer longtemps lors des grosses tempêtes en mer.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Grand-Fort-Philippe se blasonnent ainsi : D'or au lion de sable, à la bordure de gueules, orné d'une ancre de sable, la trabe et le stangue du même et la gumène d'argent.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Somers, Les Encerclés de Grand-Fort-Philippe, Mai-. Sous-titré : 1940 Bataille de Gravelines " Au Cochon Noir", Terre d'Enfer, Grand-Fort-Philippe (Nord) du au , 1943. (épuisé)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Grand-Fort-Philippe et Marck », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Dunkerque », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Philippe Boutelier, « Pierre Joseph Leprêtre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sauveteurdudunkerquois.fr.
  20. Philippe Boutelier, « Naufrage de l'Alexandre »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sauveteurdudunkerquois.fr.
  21. Philippe Boutelier, « Janvier noir à Grand-Fort-Philippe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sauveteurdudunkerquois.fr.
  22. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Accueil », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21599233
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  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Grand-Fort-Philippe (59272) », (consulté le ).
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  32. « Recensement des équipements sportifs, espace et sites de pratiques - détail par communes - », sur Site ministériel du recensement des équipements sportifs (consulté le ).
  33. « La fête de la Matelote à Grand-Fort-Philippe ».