Bavinchove

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Bavinchove
Bavinchove
La mairie.
Blason de Bavinchove
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité CC de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Serge Laconte
2020-2026
Code postal 59670
Code commune 59054
Démographie
Gentilé Bavinchovois
Population
municipale
1 046 hab. (2021 en augmentation de 10,22 % par rapport à 2015)
Densité 126 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 47′ 05″ nord, 2° 27′ 18″ est
Altitude Min. 15 m
Max. 93 m
Superficie 8,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Wormhout
Législatives 15e circonscription du Nord
Localisation
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Liens
Site web https://bavinchove.fr/fr/

Bavinchove [bavɛ̃kɔv] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bavinchove se situe à 4 km de Cassel, 26 km de Dunkerque, 11 km d'Hazebrouck et 53 km de Lille.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Bavinchove
Zuytpeene Cassel
Clairmarais
(Pas-de-Calais)
Bavinchove Oxelaëre
Renescure Staple

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La totalité du territoire communal appartient à l'éocène inférieur (tertiaire) appelé également Yprésien (du nom de la ville d'Ypres proche).

La commune s'étend sur 8,31 km2 avec une altitude minimum de 15, maximum de 93 m et moyenne de 35 m. Sa latitude est de 50.785 degrés Nord et sa longitude de 2.455 degrés Est. Elle se situe sur la plaine de Flandre, plaine du nord-ouest de l'Europe, ouverte sur la mer du Nord, entre les collines de l'Artois et l'embouchure de l'Escaut. La partie occidentale, appelée Flandre maritime, est dominée par une butte-témoin, relique de l'ère tertiaire, le Mont Cassel culminant à 176 mètres. L'ensemble est composé d'alluvions marines silico-calcaires qui reposent sur un lit de tourbes.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Peene Becque.

Bavinchove est traversé du sud-est au nord-ouest par la Lyncke Becque, l'un des tronçons affluents référencés de la Peene Becque, affluent de l'Yser. La Lyncke Becque (longueur 6,7 km) prend sa source à Staple et finit sa course à Noordpeene (confluence).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 797 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Steenvoorde à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bavinchove est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Depuis janvier 2014, le projet d'urbanisme de Bavinchove s'inscrit dans le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal, document cadre essentiel pour le développement et l’aménagement de la CCFI et des 50 communes qui la composent en termes d’aménagement, d’équipement, d’urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques, de l’habitat, des transports et des déplacements, du développement des communications numériques, de l’équipement commercial, du développement économique, et des loisirs. Cependant la Communauté de communes de Flandre intérieure se heurte à l'hétérogénéité de l'ensemble. Actuellement[Quand ?] le projet de planification pour Bavinchove est à l'étude dans un des 12 plans d’occupation des sols et des plans locaux d'urbanisme à contenu POS pour Bavinchove, Eecke, Hondeghem, Le Doulieu, Morbecque, Ochtezeele, Pradelles, Sainte-Marie-Cappel, Staple, Steenbecque, Terdeghem et Wallon-Cappel. En principe, le PLUi exprime, dans le cadre d'un projet de développement durable, les priorités intercommunales des communes de la CCFI en matière d'aménagement de l'espace, de développement économique, d'habitat, d'environnement, de mobilité, d'énergie et d'aménagement numérique. L'élaboration du PLUi doit s'inscrire sur plusieurs années et faire l'objet d'une concertation auprès de l'ensemble des personnes et associations locales concernées.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,9 %), zones urbanisées (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 426, alors qu'il était de 403 en 2014 et de 379 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bavinchove en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Bavinchove en 2019.
Typologie Bavinchove[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 93,8 90,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,2 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 5 7,8 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare de Cassel, située sur le territoire communal.

La gare située sur la commune de Bavinchove est appelée gare de Cassel, sur la Ligne d'Arras à Dunkerque-Locale et desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres ou d'Hazebrouck, et de Dunkerque.

Le bâtiment de la gare a été démoli en 1999 mais la SNCF continue d'y assurer la vente de titres de transport par automates ainsi que le parking de bicyclettes et de voitures.

Le territoire communal est également traversé par la LGV Nord, reliée par un raccordement à la Ligne d'Arras à Dunkerque-Locale.

La commune est traversée par la RD 933 (ou rue Nationale), qui commence au rond-point du Fort Rouge à Arques jusqu'à la RD916, route de Lille, à Cassel. Elle emprunte en partie l'itinéraire de l'ancienne RN 42 qui reliait Bailleul à Boulogne-sur-Mer.

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • anciennement Bavinchova, 1793 : Bavenchove, 1801 : Bavinckove.
  • Bavinkove[13], Bavinkhove en flamand.

Histoire[modifier | modifier le code]

Du fait de sa proximité avec Cassel et de la tumultueuse histoire de celle-ci liée à sa position stratégique en hauteur, l'histoire de Bavinchove est souvent liée à celle de Cassel, et notamment les quatre batailles qui y eurent lieu (1071, 1303, 1328, 1677).

Antiquité[modifier | modifier le code]

Un trépied et un Bacchus en bronze ont été retrouvés à Bavinchove le long de la voie romaine reliant Cassel à Thérouanne[14].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le , lors de la bataille de Cassel qui a lieu près du Mont Cassel, à proximité de Bavinchove ou sur le territoire actuel de la commune, le comte Arnoul III de Flandre, dit Arnoul le Malheureux, est tué. La bataille oppose les piquiers flamands de Robert le Frison aux chevaliers français de Philippe Ier et de Guillaume Fitz Osbern envoyé par Guillaume le Conquérant. Les Flamands, opposés à la régence de Richilde de Hainaut, mère d'Arnoul, sont vainqueurs[Note 2].

L'église de Bavinchove appartient à la cathédrale de Thérouanne avant le XVe siècle, l'Abbaye Saint-Bavon de Gand y détient des dîmes. À la suite de la destruction de Thérouanne par Charles Quint en 1553, et de la disparition du diocèse de Thérouanne en 1657, Bavinchove relève du diocèse d'Ypres[14], doyenné de Cassel[15].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

La bataille de la Peene, appelée aussi troisième bataille de Cassel, est un épisode majeur de la guerre de Hollande (1672-1678).

Louis XIV sûr de son bon droit entend s'emparer de l'héritage de son beau-père Philippe IV d'Espagne qui règne également sur les Provinces-Unies des Pays-Bas et de Flandre. L'année précédant la bataille, Louis XIV s'est emparé des villes de Condé-sur-l'Escaut et de Bouchain avant de regagner Versailles. La guerre s'éternisant, des envoyés des belligérants négocient les conditions de la paix à Nimègue depuis juin. Cependant le , le maréchal de Luxembourg s'empare de Valenciennes et de Cambrai le .

Pendant ce temps, Monsieur, frère du roi, bat Guillaume III d'Orange-Nassau lors de la bataille de la Peene (10 et 11 avril), entre Noordpeene, Zuytpeene et Bavinchove, les trois villages situés sur la rive droite de la rivière Peene Becque, en Flandre.

Il s'empare du bailliage de Saint-Omer, ainsi que des châtellenies de Cassel, Bailleul et Ypres. L'Artois et une partie du comté de Flandre sont aux mains des Français.
Le traité de Nimègue signé le entre les Provinces-Unies et la France mett fin à la guerre de Hollande.

L'Espagne, grand perdant de la guerre, cède à la France les places-fortes flamandes de Cassel, Bailleul, Ypres, Wervik et Warneton, ainsi qu'Aire-sur-la-Lys, Saint-Omer, Cambrai, Bouchain, Condé-sur-l'Escaut, Bavay et la place forte de Valenciennes, dans le Hainaut.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La gare de Cassel et le tramway, au tout début du XXe siècle.

En 1848 est mise en service par la Compagnie des chemins de fer du Nord la gare de Cassel, située sur le territoire de Bavinchove et sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale. Afin de faciliter l'accès à la ville haute de Cassel, le tramway de Cassel relie la gare à la Grand Place de Cassel de 1900 à 1934.

Au cours de la Première Guerre mondiale, entre 1914 et 1918, 48 Bavinchovois sont morts au combat. la Flandre maritime reste libre, bien que Dunkerque soit constamment bombardée. Bavinchove, proche du front, ne fait donc pas partie de la zone occupée par les Allemands. Cassel, distant de moins de quatre kilomètres, est le quartier général de Foch.

Pendant cette période, des troupes passent par Bavinchove qui est située à l'arrière du front; ainsi par exemple, en mai 1917, la commune accueille des troupes d'infanterie venant du front de l'est[16].

Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la bataille de France, la compagnie D du 4e bataillon du Corps expéditionnaire britannique occupe Bavinchove du 27 au 29 mai 1940. Elle faisait partie de la ligne de défense incluant Cassel et Wormhout qui devait retarder l'avance allemande sur Dunkerque et ainsi favoriser l'embarquement des forces alliées vers l'Angleterre. 8 soldats du Commonwealth ont trouvé la mort dans cette opération.

Dans le cadre de la Résistance à l'ennemi, 3 agents SNCF de Bavinchove sont morts en déportation, 1 autre à l'hôpital.

Bavinchove a été libérée dès le début de septembre 1944.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Situation administrative[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dunkerque du département du Nord.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Cassel[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Wormhout

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quinzième circonscription du Nord.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Bavinchove était membre de la communauté de communes du Pays de Cassel, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes de Flandre Intérieure (CCFI) dont est désormais membre la commune.

La politique environnementale de la commune s'inscrit, en partie, dans le projet de la CCFI. En effet, outre les compétences obligatoires gouvernées par le Conseil communautaire et pilotées par le Bureau, la Communauté est responsable de la mise en valeur et de la protection de l’environnement, de l'aide à la plantation, à l'entretien des haies et d'arbres d'essences régionales, de l'aide à la création et à la réhabilitation et à l'entretien des mares, de la politique du cadre de vie, de la création, de l'aménagement et de l'entretien de la voirie communautaire[réf. nécessaire].

En outre, le Syndicat mixte Pays Cœur de Flandre, association loi de 1901, créée en mars 2000 a pour objet l’exercice des activités d’étude, d’animation et de coordination nécessaire à la mise en œuvre des projets économiques, sociaux, environnementaux, culturels et touristiques d’intérêt collectif à l’échelle du Pays, prévus par la Charte de développement durable du territoire[réf. nécessaire].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Législatives
16 juin 2002      10 juin 2007      17 juin 2012      18 juin 2017[18]      19 juin 2022[19]
Socialistes 50,6 % UMP 55,3 % DVD 52 % LREM 59,93 % RN 60,95 %
UMP 49,33 % RG 14 % Socialistes 47 % FN 40,07 % NUPES 39,05 %
Présidentielles
5 mai 2002      6 mai 2007      6 mai 2012      7 mai 2017[20]      24 avril 2022[21]
J. Chirac 79,8 % N Sarkozy 52 % N. Sarkozy 51,57 % E. Macron 51,99 % M. Le Pen 54,29 %
JM Le Pen 49,33 % S. Royal 48 % F. Hollande 48,43 % M. Le Pen 48,01 % E. Macron 45,71 %

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est constitué de 15 élus, y compris le maire et ses adjoints[22]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Pierre VANDAELE jusque avril 1813

Pierre DESOOMER (avril 1813 - juin 1816)

Benoît MINNE (juin 1816 - avril 1821)

Pierre VANDAELE (avril 1821 - mars 1826)

Charles VANDENBILCKE (mars 1826 - mai 1828)

François CAMPAGNIE (juillet 1828 - décembre 1831)

Pierre VANDAELE (décembre 1831 - mort en mandat le 19/08/1834 à Bavinchove à l’âge de 84 ans)

Intérim de François VANDEWALLE qui reste adjoint au maire

Ignace BODDAERT (décembre 1834 - juin 1845)

Jacques VANDAELE (fils de Pierre) (juin 1845 - mort en mandat le 04/06/1847 à 63 ans)

Benoît BAELEN (août 1847 - septembre 1865)

Désiré PIERENS (septembre 1865 -

Pierens maire en 1881[23].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1802[24] après 1807[25] Pierre Vandaele    
Les données manquantes sont à compléter.
  1854[26] E. Barlin    
Les données manquantes sont à compléter.
  1883[27] D. Pierens    
1887 1892[28] D. Pierens    
1892 1907[29] Ch. Beudaert    
1907 1914[30] Louis Godderis    
1922 1925[31] F. Blondé    
1925 1929[32] J. Moriaux    
1929 1939[33] F. Campagnie    
1951 1978[34] G. Vanheems    
Les données manquantes sont à compléter.
  1995 Germain Beck    
mars 1995 mai 2020[35] Jean-Luc Fache    
mai 2020[36] En cours
(au 7 avril 2022)
Serge Laconte   Employé

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Bavinchove fait partie de l'académie de Lille. On y trouve :

  • L'école primaire publique du Val de la Peene (maternelle et élémentaire)[37]
  • L'Association des parents d’élèves de l'école du Val de la Peene, créée en 2007

Santé[modifier | modifier le code]

Au 20 août 2015, la commune dispose :

  • d'un médecin généraliste
  • d'une kinésithérapeute
  • de deux infirmières

En outre, on comptait au 8 avril 2015 11 assistantes maternelles agréées en accueil non permanent.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 1 046 habitants[Note 3], en augmentation de 10,22 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9038989209311 0561 003960983970
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
910885863880864900860873839
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
809821832807786815816781749
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
765745741747848955939935935
2018 2021 - - - - - - -
9831 046-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 470 hommes pour 513 femmes, soit un taux de 52,19 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,0 
6,8 
75-89 ans
6,8 
15,1 
60-74 ans
16,2 
20,9 
45-59 ans
18,7 
23,2 
30-44 ans
20,1 
15,7 
15-29 ans
14,8 
18,3 
0-14 ans
22,4 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La fête communale de Bavinchove a lieu le dimanche qui précède la Saint-Jean, elle-même située autour du 20-24 juin (fête de la Saint-Jean). Le Festival International Albert-Roussel se déroule annuellement à l'automne.

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

  • U.S. Bavinchove-Cassel
  • Les écuries du pays de Cassel (équitation)
  • Bavinchove et sa pétanque
  • Société de tir à l'arc st Sébastien
  • Les Chtis Coureurs Flamands

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Les catégories suivantes y sont représentées :

  • Restauration, bars, chambres d'hôtes
  • Commerces
  • Artisanat, industries, entreprises
  • Agriculture

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Seigneurs de Bavinchove[modifier | modifier le code]

Le nom de certains seigneurs de Bachinchove nous est parvenu :

  • Au XIIIe siècle, la seigneurie de Bavinchove appartient à une famille qui porte le nom du village[14].
  • Jeanne, dame de Bavinchove et d'Eecke, épouse en 1289 Baudouin de Créquy (famille de Créquy), seigneur de Rimboval[45], Bazinghem, Avelines, Sains. Ils sont les parents de Arnoul de Créquy, seigneur de Rimboval, Sains, Bavinchove, Eecke, des Planques et des Granges, qui meurt en 1384. Il avait pris alliance en 1347 avec Marie d'Auxy, fille de Jean II d'Auxy, (famille d'Auxy), sire et ber d'Auxy et de Marie d'Encre, dame de Lully. Leur fils Pierre de Créquy, seigneur de Rimboval, Bavinchove, Eecke, etc., meurt en 1418 sans avoir été marié. Il a dissipé presque tout son bien, vendant les terres de Sains, Bavinchove, Eecke. Sa sœur Jeanne de Créquy, épouse de Pierre II de Bailleul, seigneur de Doulieu, maréchal héréditaire de Flandre, chevalier, se qualifiait de dame de Bavinchove et d'Eecke, où elle fonde une chapelle en 1405[46].
  • Vers 1484, Jean de Bavinchove est l'époux de Catherine de Visscher dont une sœur Marie est abbesse de l'abbaye des filles de Saint-Victor à Bergues et une autre sœur Marguerite est l'épouse d'André de Bieren, (sans doute Bierne), écuyer, bailli de la comté du Vieuxbourg à Bergues[47].
  • Le 19 mai 1604, est rendue une sentence de noblesse pour François de Hanon (Hasnon?) seigneur de Bavincove, domicilié à Saint-Omer. Il choisit pour armes « Aux 1 et 4 de gueules à 3 coquilles d'argent posées 2 et 1, aux 2 et 3 d'argent à la croix ancrée de gueules ». Ces armes sont celles des Courtheuse[48].
  • En 1621, Charles de Bryaerde ou de Briaerde est seigneur de Bavinchove et de Crombecque (fief dans la châtellenie de Bourbourg). Il est l'époux d'Adrienne de la Douve, dame d'Hardoye et Vroyland[49]. Le fief de Vroyland, situé dans la même châtellenie représente un ensemble de 657 mesures (de l'ordre de 300 hectares, dont environ 50 de marais) dans différentes localités à travers la châtellenie, et relevait en partie de la seigneurie de Nieurlet située à Lederzelle. Adrienne de la Douve avait hérité Vroyland de sa famille qui le détient dès 1518[50]. Charles de Bryarde et son épouse donnent en 1620 des biens situés à Bourbourg pour que puisse y être implanté le couvent des Capucins de Bourbourg[51]. Il meurt le [52].
  • Après eux, la possession passera en 1641 à leur fille Catherine de Briaerde, fille de Charles de Bryarde, dame de Bavinchove en 1641. Veuve de Denis de Massiet, baron de Ravensberghe, seigneur de Staple, Catherine de Briarde a une sœur Éléonore de Briarde dont il sera question ci-dessous[50].
  • Adrien de Massiet, héritier des précédents, est seigneur de Staple, de Bavinchove et de Vroyland en 1678.
  • En 1709-1711, les fiefs de Bavinchove et Vroyland sont arrivés par le jeu des mariages dans la famille de la Viesville, notamment Philippe Adrien de la Viesville, lequel sans doute mort sans héritier, les transmet à son neveu, Joseph Guislain Baudry de la Tramerie, baron de Roisin, seigneur de Bavinchove et de Vroyland, via ses parents Guislain François Baudry, baron de Sassignies et Claudine Françoise de la Viesville. Joseph Guislain en est le détenteur en 1728. Il meurt lui aussi sans postérité et les biens passent alors à une arrière-petite-fille d'Éléonore de Briarde, sœur de Catherine Briarde citée ci-dessus en 1641. Il s'agit de Isabelle Caroline de Maulde, dame de Bavinchove en 1755, puis en 1766 à l'héritier féodal de celle-ci, Dominique Jean Baptiste Coppens, seigneur de Wintsvelde, et enfin en 1768 à sa sœur Françoise Suzanne Coppens, dame de Wintsvelde, Bavinchove et Vroyland[50].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bavinchove Blason
Burelé d'or et d'azur de douze pièces.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Selon la légende, Arnoul aurait été tué par son homme lige, Gerbodon, qui, en expiation de sa faute, aurait demandé au pape qu'on lui coupât les mains. Le cuisinier chargé d'exécuter la sentence constata que les mains d'Arnoul ne tremblaient pas ce qui, sur ordre du pape, devait mettre fin au supplice. Gerbodon devint moine de Cluny et finit son existence en odeur de sainteté
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Bavinchove » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Bavinchove - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Bavinchove - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Nord » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Bavinchove et Steenvoorde », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Steenvoorde » (commune de Steenvoorde) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  14. a b et c Annuaire Ravet Anceau Département du Nord, Année 1979 Tome III p. 9514
  15. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
  16. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « Commune de Bavinchove - 15e circonscription », Résultats des élections législatives 2017, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  19. « Commune de Bavinchove - 15e circonscription », Résultats des élections législatives 2022, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  20. « Commune de Bavinchove », Résultats de l'élection présidentielle 2017, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  21. « Commune de Bavinchove », Résultats de l'élection présidentielle 2022, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  22. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  23. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
  24. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 272, lire en ligne.
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  26. Almanach du commerce du Nord Année 1854
  27. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Année 1883
  28. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1887 à 1892
  29. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1893 à 1907
  30. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1908 à 1914
  31. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1922 à 1925
  32. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1926 à 1929
  33. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1930 à 1939
  34. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1952 à 1979
  35. « Jean-Luc Fache ne se représentera pas pour un cinquième mandat à Bavinchove : Jean-Luc Fache, maire depuis 1995, n'a pas l'intention de se représenter aux municipales de 2020. Sa décision est prise depuis plusiuers mois », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Serge Laconte est le nouveau maire de Bavinchove : Jeudi soir, Serge Laconte a été élu maire de Bavinchove à l'unanimité des votes. Il remplace Jean-Luc Fache, présent à la réunion d'installation », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « L’école du val de la Peene », Vie pratique, sur bavinchove.fr (consulté le ).
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bavinchove (59054) », (consulté le ).
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  43. « Dalle funéraire de Jean van Cappel mort en 1537 », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  44. Alain Choubard, « Bavinchove (59670) », sur monumentsmorts.univ-lille.fr, Les monuments aux morts - France-Belgique-Autres pays, (consulté le ).
  45. Anselme de Sainte Marie (Père Anselme), Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, 9 volumes, Paris, 1725 et années suivantes, Tome VIII, p. 105., lire en ligne.
  46. Père Anselme, op. cit., Tome VI, p. 794-795.
  47. M.A. Bonvarlet, « Chronique de l'abbaye des dames de Saint-Victor, dite du nouveau cloître à Bergues », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1857, publié en 1858, p. 265-266, lire en ligne
  48. Amédée le Boucq de Ternois, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 20, lire en ligne
  49. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 110.
  50. a b et c Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 267.
  51. Georges Dupas, Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad, 2000, p.63.
  52. Georges Dupas, Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad, 2000, p.64.