Cappelle-la-Grande

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Cappelle-la-Grande
Cappelle-la-Grande
La mairie de Cappelle-la-Grande.
Blason de Cappelle-la-Grande
Blason
Cappelle-la-Grande
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté urbaine de Dunkerque
Maire
Mandat
Julien Gokel
2020-2026
Code postal 59180
Code commune 59131
Démographie
Gentilé Cappellois(es)
Population
municipale
7 899 hab. (2021 en diminution de 0,05 % par rapport à 2015)
Densité 1 447 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 59′ 57″ nord, 2° 21′ 53″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 5 m
Superficie 5,46 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Dunkerque
(banlieue)
Aire d'attraction Dunkerque
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Coudekerque-Branche
Législatives Treizième circonscription
Localisation
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Cappelle-la-Grande
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Cappelle-la-Grande
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Cappelle-la-Grande
Liens
Site web http://www.cappellelagrande.fr/

Cappelle-la-Grande (Kapelle en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Cappelle-la-Grande dans son canton et son arrondissement.
Vue panoramique de Cappelle-la-Grande.

Situation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cappelle-la-Grande est desservie par les lignes C6 et 15 du réseau DK'Bus, ainsi que par la ligne de soirée N2.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dunkerque à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].


Statistiques 1991-2020 et records CAPPELLE-EN-PEV (59) - alt : 51m, lat : 50°29'39"N, lon : 3°10'42"E
Records établis sur la période du 01-01-1962 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,5 3,3 5,3 8,6 11,4 13,4 13,2 10,7 7,7 4,4 2 6,9
Température moyenne (°C) 3,8 4,5 7,3 10,4 13,8 16,7 18,8 18,7 15,6 11,6 7,3 4,4 11,1
Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,5 11,3 15,5 18,9 22 24,3 24,3 20,6 15,5 10,1 6,8 15,3
Record de froid (°C)
date du record
−19,5
14.01.1982
−13,5
07.02.1991
−10,5
07.03.1971
−4,1
11.04.03
−1,3
05.05.1996
−3
02.06.1962
3,5
01.07.1984
5
28.08.1978
2
25.09.1979
−4,4
24.10.03
−8,3
26.11.1989
−13
18.12.10
−19,5
1982
Record de chaleur (°C)
date du record
15,4
18.01.07
18,8
26.02.19
23
29.03.1968
28,2
15.04.07
31,3
12.05.1998
35,8
27.06.11
41,9
25.07.19
37,4
10.08.03
34,8
15.09.20
29,2
01.10.11
20,7
12.11.1995
15,6
07.12.00
41,9
2019
Précipitations (mm) 59,5 49,9 52,6 41,4 57 65,7 70,2 71,6 57,6 63,3 72,5 75,3 736,6
Source : « Fiche 59129001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cappelle-la-Grande est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[10] et 166 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,7 %), zones urbanisées (34,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,6 %), prairies (5,2 %), forêts (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Son nom vient du mot chapelle et désigne donc une chapelle établie en ce lieu.

C'est en 1921 que cette ancienne dépendance d'Armbouts-Cappel est devenue une commune indépendante.

L'ajout de l'appellation « La Grande » au toponyme est dans le but de distinguer ce Cappelle des localités homonymes du département[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des origines à la fin des années 1950[modifier | modifier le code]

Capelle dépendait de la châtellenie de Bergues.

Jusqu'au IXe siècle de notre ère, le territoire de Cappelle la Grande sort à peine la tête de l'eau. D'ailleurs, la presque totalité de la Flandre Maritime est constituée d'un vaste espace marécageux, très peu peuplé. À partir du Xe siècle débute le vaste mouvement de reconquête de la mer par les hommes et c'est alors que le territoire cappellois émerge véritablement. Pendant tout le Moyen Âge, Cappelle reste un petit hameau villageois agricole qui évolue au gré de l'histoire de la Flandre, puis de celle de la France. La paroisse est un temps détenue par la famille de Visch, dont un membre a fait partie des seigneurs de Capple.

Le 20 avril 1643, sont données à Madrid, (à l'époque la Flandre maritime était sous la domination de l'Espagne; elle devint progressivement française sous le roi Louis XIV), des lettres de chevalerie pour Jacques Schinckelle, écuyer, seigneur d'Ouderwerse, Gomuy, de Saint-Clément, Cappelle, échevin, bourgmestre et landthouter de la ville et châtellenie de Furnes, fils de Charles, écuyer et de Jeanne de Vos, dont les ancêtres ont rendu de bons et fidèles services au roi et à ses prédécesseurs[17].

En 1658 après la bataille des Dunes remportée par Turenne, Dunkerque devient anglaise. La possession anglaise recouvre non seulement la ville de Dunkerque mais aussi des territoires dont certains jusque là relevaient de la châtellenie de Bergues : Mardyck, Grande Synthe, Petite Synthe, une partie d'Armbouts-Cappel, Cappelle-la-Grande, une partie de Coudekerque, Téteghem, Uxem, Ghyvelde, Leffrinckoucke, Zuydcoote. En 1662, Louis XIV rachète ce territoire aux Anglais[18].

Au moment de la Révolution française, un ancien moine frère mineur capucin de Bourbourg, Joseph Augustin Vanuxem, accepte de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et devient prêtre constitutionnel de Capelle[19].

Avec le XXe siècle, sa révolution industrielle et ses nombreuses mutations, la cité entre dans l'ère de la modernité du progrès. De 135 habitants en 1789, Cappelle compte 1 000 administrés un peu plus d'un siècle plus tard en 1908. L'implantation de l'usine de Georges Lesieur en 1910 permet d'augmenter les besoins en main-d'œuvre.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En 1916, pendant la Première Guerre mondiale, Cappelle a relevé du commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front, de Grand-Millebrugghe[20].

Capelle fait partie des communes du commandement d'étapes de Spycker de janvier à juillet 1917 et a donc accueilli des troupes de passage, comme des zouaves en janvier 1917[20].

Elle a également été située en 1917-1918 dans le périmètre dirigé par le commandement d'étapes de Petite-Synthe et celui de Téteghem[20].

Le 26 mars 1917, au matin, 3 obus allemands sont tombés sur le territoire de la commune, le premier sur une route, le second au passage à niveau des 7 Planètes et le troisième à 200 m de l'église. Il n'y a eu ni victimes ni dégâts[21].

C'est en 1920 que la commune prend son nom actuel de « Cappelle la Grande ». Au même moment se développe la cité des cheminots, « véritable ville dans la ville » et pépinière du mouvement associatif cappellois naissant.

Comme toute la région du Nord occupée, la ville souffre des deux guerres mondiales de 1914-1918 et 1939-1945. La période de reconstruction et les « Trente Glorieuses » font passer la commune du statut de village agricole à celui de ville périurbaine.

Depuis les années 1960, une expansion rapide de la cité[modifier | modifier le code]

Profitant du développement de l'industrie dans la région dunkerquoise au début des années 1960, Cappelle la Grande connaît une explosion démographique très rapide. La ville passe de 4 500 habitants en 1960 à presque 8 000 âmes dès 1975. Près de 1 200 logements sont construits en moins de quinze ans. De nouveaux équipements vont être proposés à la population dont un collège en 1968, un jardin public en 1977, une piscine, une MJC... Avec les années 1980, un centre-ville moderne est créé qui permet de relier les différents quartiers de la cité. Le symbole en est le Palais des Arts et des Loisirs inauguré en 1980. Ont suivi un beffroi de style flamand, une poste moderne, un planétarium en 1989 et le Palais de l'Univers en 1997 qui marquent l'ouverture de Cappelle la Grande au tourisme scientifique.

À l'aube du nouveau siècle, notre ville n’a cessé de se moderniser par les installations sportives avec, en 2002, la construction entre autres, du complexe sportif Roger Gouvart donnant l’opportunité à la population de s'initier à de nouvelles activités sportives, ce qui a impliqué l’agrandissement du Palais des Arts en 2005 afin de pouvoir accueillir dans de meilleures conditions de nombreuses associations comme l’école des Beaux-Arts, la chorale. Dans cette même période, la ville a vu l'apparition de nouveaux logements sociaux du centre-ville, le Hameau des sept planètes, les logements de la cité des Cheminots (rue Vatel) ainsi que le béguinage Marthe Marchyllie aménagé pour les anciens.

L'implantation de nombreuses sociétés a permis le développement de la zone économique de la Grande Porte. Depuis 1997, l'ampleur du Palais de l’Univers et de son planétarium a donné le jour au P.L.U.S. « Palais de l'Univers et des Sciences » inauguré en octobre 2009. Ce nouvel espace consacré à la culture et aux loisirs scientifiques montre une ville ouverte au monde.

Aujourd’hui, la ville compte 7 899 habitants. Elle fait partie de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).

Les autres dénominations de Cappelle-la-Grande ont été Arembouts-Capple-Cappelle en 1469, Cappelle en 1814, Arembouts-Cappel-Cappelle en 1819, Cappelle-lez-Dunkerque en 1920 et Cappelle-la-Grande par décret le 19 décembre 1920. (source, livre de l'histoire de Cappelle-la-Grande 1981)

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de la ville

Les armes de Cappelle-la-Grande se blasonnent ainsi, telles qu'elles sont décrites dans l'Armoriale des communes du département du Nord de T. Leuridan : « D'argent semé de croisettes recroisetée de sable, à deux bars adossés du même, et en chef un écusson d'or au chevron de sable. », mais les armoiries actuelles sont celles de Martin De Visch et se lisent ainsi : « D'argent à deux poissons pâmés, adossés en pal, de sable, l'écu semé de croisettes recroisetées, au pied fiché de même et en chef un écusson d'or au chevron de sable. »

Drapeau[modifier | modifier le code]

Le drapeau de la ville au sommet du beffroi

La ville de Cappelle-la-Grande dispose de son propre drapeau qui se décrit comme suit : fascé de huit pièces d'azur et d'or avec en son centre le blason de la ville avec à dextre et à senestre le lion des Flandres[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 André Tanchon PCF Agent SNCF
1947 1951 Marceau Crandal
(1897-1975)
SFIO Agent SNCF
1951 Marius Rubbens
(1914-1984)
SFIO
puis PS
Agent SNCF
Officier des Palmes académiques
Roger Gouvart[24]
(1928-2013)
PCF Docker retraité, délégué syndical portuaire
Vice-président de la CUD (1971 → 2013)
Décédé en fonction
Anne-Marie Deneckère SE Institutrice
Première adjointe, maire par intérim
Léon Devloies DVG Professeur de mathématiques, maire honoraire
7e vice-président de la CUD
Président d'honneur du Basket Club Cappellois
En cours
(au 22 février 2022)
Julien Gokel PS Fonctionnaire territorial en disponibilité
Premier adjoint au maire (2013 → 2020)
Conseiller départemental de Coudekerque-Branche (2021 → )
Vice-président de la CUD (2020 → )
Vice-président du SIVU (2014 → )

Les élections municipales du 15 mars 2020 ont vu la liste « Pour Cappelle et pour vous » menée par Julien Gokel l'emporter avec 75,95 % des suffrages devant la liste « Vivons Cappelle autrement » menée par Stéphane Gouvart avec 24,05 %.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

En 2021, la commune comptait 7 899 habitants[Note 3], en diminution de 0,05 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
191304257286279303297311291
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
310344497461537641627687658
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6887861 1151 4942 1422 3172 5592 1573 156
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 7815 7237 9629 1868 9088 6138 3298 1318 141
2014 2019 2021 - - - - - -
7 8747 9207 899------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 789 hommes pour 4 120 femmes, soit un taux de 52,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,7 
5,6 
75-89 ans
8,3 
14,1 
60-74 ans
16,4 
21,4 
45-59 ans
19,5 
19,5 
30-44 ans
17,9 
19,4 
15-29 ans
17,6 
19,8 
0-14 ans
19,5 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Energie[modifier | modifier le code]

La commune a été choisie pour accueillir le démonstrateur du projet de Power-to-gas dénommé GRHYD mis en place dans la communauté urbaine de Dunkerque, inauguré en juin 2018 après 6 ans d'études et de préparation[32]. Il vise à tester la « transformation » en hydrogène d’électricité non consommée au moment de sa production, avec injection de cet hydrogène dans le réseau de gaz naturel. Un nouveau quartier et le réseau de bus vont ainsi pouvoir bénéficier de la production d'hythane® (mélange d’hydrogène et de gaz naturel) et le système facilitera l'intégration des énergies renouvelables intermittentes dans le mix énergétique. Le potentiel du Power-to-Gas est estimé par l'Ademe à 30 TWh par an, pour la France métropolitaine à horizon 2035[33]. Les partenaires français de ce projet coordonnés par Engie (ex-GDF Suez), dont le CEA, le Centre technique des industries aérauliques et thermiques (CETIAT), l’Ineris, Areva H2Gen (qui produit les électrolyseurs), McPhy (spécialiste des équipements utilisant l'hydrogène), Engie Inéo (pour la connectivité), GNVert (filiale d'Engie commercialisant du gaz naturel véhicule), GRDF, la communauté urbaine de Dunkerque et la STDE (Société des transports de Dunkerque et extensions)[33].
Trois containers sont respectivement dédiés à l’étape d’électrolyse, au stockage et à l'injection dans le réseau. Ici l'hydrogène alimentera la chaufferie d’un centre de soins durant deux ans ainsi qu'environ 200 logements si tout se passe bien [33].

Divers[modifier | modifier le code]

Forte de la richesse de ses associations, la ville s'est construite et développée autour du Palais des arts et des Loisirs un centre-ville de style flamand pour dynamiser la commune au début des années 1980 ainsi que par la construction d'un beffroi. La ville se caractérise dans le tourisme scientifique avec le planétarium, le seul au nord de Paris et la construction du Palais de l'univers et des sciences (PLUS) ouvert depuis 2009, qui est devenu un équipement touristique et scientifique majeur appartenant à la Communauté Urbaine de Dunkerque.

Un marché hebdomadaire a lieu dans la commune le samedi matin.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Palais de l'Univers et des Sciences.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Clubs sportifs nationaux et évènements sportifs internationaux[modifier | modifier le code]

Le ministère des sports a décompté 29 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[34].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Cappelle-la-Grande et Dunkerque », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Dunkerque » (commune de Dunkerque) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Dunkerque » (commune de Dunkerque) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Dunkerque », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak -Origine des noms de villes et villages du Nord - Page 67 - (ISBN 2916344454).
  17. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 266, lire en ligne.
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