Conférence Molé-Tocqueville

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Conférence Molé-Tocqueville
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Cadre
Forme juridique Association reconnue d'utilité publique par décret présidentiel du 30 avril 1897[1]
Zone d’influence Universités & Grandes Écoles, monde des affaires, France, Grande-Bretagne, États-Unis
Fondation
Fondation 1832
Fondateurs Le comte Mathieu Molé
Origine Drapeau de la France France
Identité
Siège 22, avenue d'Eylau, 16e arrondissement de Paris (75016)[2]
Président Jean Lequet[3]
Méthode Recherche, formation & tribune étudiante
Publications Le Bulletin
Slogan Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau
Site web Conférence Molé-Toqueville

La Conférence Molé-Tocqueville est la plus ancienne conférence de France ainsi que l'une des plus anciennes sociétés de débat au monde toujours en activité avec l’Oxford Union et la Cambridge Union (en)[4]. Cette conférence a donné naissance au plus important vivier d'hommes politiques de l’histoire de France contemporaine. Cette institution fut souvent le passage obligé pour accéder au sommet de l'État[5].

La conférence est fondée en 1832 par le comte Molé. Après être rentré d'exil lors de la Révolution française, celui-ci a fortement été inspiré par les debating societies alors très en vogue en Angleterre.

Ainsi, son vœu est de créer une structure permettant l'émergence d'une « élite à la connaissance du parlementarisme ainsi qu'aux hautes fonctions de l'État ». Au sein de ce club est alors transmis tout le savoir-faire relatif au bon fonctionnement d'une démocratie.

La Molé tient une place singulière dans le paysage associatif de l’histoire de France, en ce sens où elle a accueilli un grand nombre d’hommes d'affaires, d’avocats mais également d'hommes d'État. En effet, nombreux sont les Présidents de la République qui y ont été formés. En 1852, l'Empereur Napoléon III se voit attribuer par les membres, le titre de président d'honneur de la conférence.

Citons parmi les membres honoraires : Jules Ferry, le comte de Mérode, le baron James de Rothschild[6], le comte Treilhard, le marquis d'HarcourtEmmanuel Arago, le comte de Ségur, le baron de JolivenelTeisserenc de BortPaul TargetTenaille-SalignyAndral, Oscar du Motier de La Fayette Lefèvre-Pon, Timoléon de Cossé-BrissacFerdinand Duval, Léon RenaultCharles FloquetClément de Royer, mais aussi Pierre TaittingerPierre BrossoletteAndré Citroën et Thierry Saussez[7].

La Conférence Molé-Tocqueville est certainement l'institution la plus influente de son temps mais aussi la plus politisée des conférences qui existent depuis la Restauration. Elle est un lieu de réflexion sur les questions de législation, d'économie politique, d'administration et de politique générale. Son mode de fonctionnement inspire bon nombre d'associations reprenant ainsi le terme de « conférence »[8].

« Les noms de ses fondateurs sont pour la plupart restés très attachés à l'histoire de France. Il est peu d'hommes politiques en vue qui n'aient appartenu à la Conférence Molé-Tocqueville et n'y aient fait leurs premières armes. » (Le Gaulois, 1929)[9].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le fondateur[modifier | modifier le code]

« Riche, recevant fastueusement dans son château familial de Champlâtreux, il a l’esprit, les manières, la conversation et le scepticisme d’un grand seigneur du XVIIIe siècle. Napoléon et Louis-Philippe eurent un vif engouement pour ses compétences, ce qui lui vaut bien des jalousies »

— Guy Antonetti, Louis-Philippe, 1994, p. 7.

Reconnaissance du Culte israélite sous l'Empire.

Le comte Louis, né le 24 janvier 1781 à Paris et mort le 23 novembre 1855 à Épinay-Champlâtreux, est un homme politique français. Il est ministre de la Justice sous l'Empire, de la Marine sous la Restauration, des Affaires étrangères et président du Conseil, de 1836 à 1839, sous la monarchie de Juillet. Sous l'Empire, le comte fut nommé auditeur au Conseil d'État (18 février 1806) avant d'y être admis comme maître des requêtes (juin 1806). Rapporteur au Conseil d'État de la loi visant à reconnaître le culte israélite en France, Molé trouva le projet compatible avec les principes égalitaires de la Révolution française et préconisa une reconnaissance officielle de la religion juive, à la suite de quoi l'Empereur Napoléon Ier le nomma commissaire impérial au Sanhédrin israélite. Il fut ensuite préfet de la Côte-d'Or (novembre 1806-1809), conseiller d'État (1809), directeur général des Ponts et Chaussées (1809), comte de l'Empire (29 décembre 1809) et commandeur de l'ordre de la Réunion.

La Conférence de l'hôtel Molé[modifier | modifier le code]

En 1832, l'hôtel familial des Molé, dans le quartier de Saint-Germain-des-Près accueille le Conseil d'État. Aussi, durant la même année, le comte y reçoit nombre d'étudiants en droit et d'élèves avocats afin de les préparer à la prise de parole en public.

L'hôtel Molé, dans le quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés abrite désormais le Ministère de l'Écologie.

La finalité de toutes les conférences créées au XIXe siècle est marquée par un souci constant d’entretenir la flamme de la diversité et d’imaginer des mécanismes de plus en plus sophistiqués garantissant la pluralité des opinions.

Historiquement, ces conférences sont apparues à la fin de la Restauration et dans les premières années de la monarchie de Juillet

On considère généralement que l’étape décisive a été franchie en 1832 avec la création de la Conférence dite de l’hôtel Molé, ultérieurement connue sous l’appellation de Conférence Molé. Le point important est que la conférence d’éloquence à la française est un être hybride, né de l’imitation d’un modèle anglo-saxon (la debating society anglaise, qui vit alors ses plus belles heures de gloire) et de la transposition dans la sphère politique d’une formule enracinée dans une tradition, celle de la « conférence particulière » ou « parlote » dans lesquelles les jeunes avocats se familiarisaient avec les techniques de l’argumentation, l'art oratoire et du débat contradictoire[10].

Aujourd'hui, les premiers locaux de la Conférence Molé-Tocqueville sont occupés par le Ministère de l'Écologie.

La conférence et les artistes[modifier | modifier le code]

Le cercle de la rue royale, une œuvre de James Tissot, représentant la première génération dirigeante de la conférence.
Le portrait du comte Louis-Mathieu Molé est actuellement exposé au musée du Louvre.

La conférence fut très tôt l'objet de représentations artistiques. Ainsi, le fondateur : Louis-Mathieu Molé fut lui-même l'objet d'un portrait de Jean-David-Auguste Ingres. Son portrait a été acquis par le musée du Louvre en 2011[11].

Plus tard, c'est au tour de James Tissot de représenter les jeunes de la conférence, dans son œuvre le Cercle de la rue Royale, actuellement exposé au musée d'Orsay.

Organisation[modifier | modifier le code]

La Conférence Molé-Tocqueville opère un brassage entre les élites. Il y a d'abord un brassage des générations, puisque les séances attirent aussi bien de très jeunes étudiants curieux de politique que de grands anciens éventuellement désireux de repérer de nouveaux talents. Il y a ensuite un brassage entre les milieux. La conférence apparaît d'abord comme l'un des piliers de la République des avocats. Mais à côté des représentants du barreau on trouve de très nombreux journalistes, un contingent important de hauts fonctionnaires et un public « parisien », à cheval entre le beau monde et un certain milieu littéraire[12].

École de l'éloquence et de l'apprentissage du pouvoir représentatif, la Conférence Molé-Tocqueville permet la discussion et le débat de sujets divers entre personnes venues de tous horizons politiques. Les personnalités de monde des affaires mais aussi les élus de la Nation qui tiennent une place prépondérante dans les institutions de bienfaisance et de philanthropie.

Liste des présidents[modifier | modifier le code]

Conférence Molé[modifier | modifier le code]

Conférence Tocqueville[modifier | modifier le code]

Conférence Molé-Tocqueville[modifier | modifier le code]

Activités[modifier | modifier le code]

Partenariats internationaux universitaires passés :

Société des Nations en 1920.

La Conférence Molé-Tocqueville vit ses membres participer au Groupement universitaire pour la Société des Nations (G.U.S.N.), ainsi certains d'entre eux en furent membres fondateurs. Ce qui valut au journaliste James Donnadieu dans le quotidien national Le Figaro, de comparer le samedi 4 février 1935, la rencontre internationale à Genève du 3 février comme étant la « Conférence Molé-Tocqueville des nations » : « des réputations s'y forment, des talents s'y affirment, mais ce n'est n'y un centre d'action, ni un poste de commandement »[13].

Admission[modifier | modifier le code]

Pour intégrer la Conférence Molé-Tocqueville, le candidat doit soumettre sa demande au bureau de la conférence. Le dossier ainsi transmis est ensuite observé par la commission d’admission, un avis est rendu dans un délai de deux semaines[14].

Quelques membres célèbres[modifier | modifier le code]

Présidents de la République[15][modifier | modifier le code]

Chefs de gouvernement[modifier | modifier le code]

  • François Arago : chef de l'État français ;
  • Louis Buffet : 4e vice-président du Conseil des ministres français ;
  • Jules Simon : 29e président du Conseil des ministres français ;
  • Jules Ferry : 35e et 40e président du Conseil des ministres français. Considéré comme étant le père fondateur de l'identité républicaine, auteur des lois scolaires relatives à « l'école publique gratuite et obligatoire » ;
  • Léon Gambetta : 36e président du Conseil des ministres français ;
  • Alexandre Ribot : 50e président du Conseil des ministres français ;
  • Pierre Waldeck-Rousseau : 59e président du Conseil des ministres français, ministre de l'Intérieur. Auteur de la loi relative à la création des syndicats professionnels. Auteur de la loi instaurant la relégation des récidivistes. Auteur de la loi relative au contrat d'association (dite loi de 1901) ;
  • Émile Combes : 60e président du Conseil des ministres français ;
  • Aristide Briand : 64e et 68e président du Conseil des ministres français ;
  • René Viviani : 72e président du Conseil des ministres français. Avocat, cofondateur du journal L'Humanité ;
  • Georges Clemenceau : 76e président du Conseil des ministres français ;
  • André Tardieu : 88e et 90e président du Conseil des ministres français ;
  • René Pleven : 119e et 121e président du Conseil des ministres français ;
  • Pierre Mendès France : 126e président du Conseil des ministres français.

Avocats[modifier | modifier le code]

Plaque en l'honneur de Georges Mandel, au 3e fauteuil de l'Assemblée nationale.

Hommes d'affaires[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Autres membres ayant marqué l'histoire de la conférence :

Membres de l'Académie française :

Curiosités[modifier | modifier le code]

Le 27 mai 2015, le président de la République accueille la dépouille de Pierre Brossolette au Panthéon. Pierre Brossolette fut membre de la conférence à partir de 1927; par son intermédiaire, de nombreux membres de la conférence furent mis en relation avec les réseaux de la résistance.

En 2013, l'historienne Mona Ozouf préside un comité dont l'objectif est le transfert des cendres de Pierre Brossolette au Panthéon. Le 21 février 2014, le président de la République François Hollande annonce le transfert de ses cendres au Panthéon aux côtés des résistantes Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion ainsi que de l'ex-ministre Jean Zay en tant que « grandes figures qui évoquent l’esprit de résistance ». Le président de la République signe le décret, en date du 7 janvier 2015. Le vendredi 15 mai 2015, les cendres de Pierre Brossolette sont exhumées en présence de sa famille proche et de l'association Navarre, des anciens du 5e régiment d'infanterie. L'entrée au Panthéon se déroule le 27 mai 2015. À cette occasion les membres de la conférence furent conviés par la présidence de la République[19].

En septembre 2015, Gilles Le Béguec : professeur d'histoire de France contemporaine (Sciences Po. Paris, université Paris X Nanterre) et président du comité scientifique de la Fondation Charles-de-Gaulle, est nommé président d'honneur de la Conférence.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  • ↑ [lire en ligne].
  • ↑ Le Gaulois, dimanche 18 novembre 1929. Provenance : bnf.fr / Thème : 07.
  • ↑ Gilles le Beguec, « Les conférences d'éloquence parlementaire à la belle époque : déclin ou renouveau ? », parlements.org.
  • ↑ [lire en ligne].
  • ↑ Archives de l'Ordre des avocats auprès de la cour d'appel de Paris, Dossier Wertheimer. Avocat-stagiaire (1900), inscrit au Tableau en 1905, René Wertheimer quitta le barreau en 1908 pour entrer dans les affaires. Il acheta le journal L'Éclair en mars 1918 et en assura la direction jusqu'au début de l'été 1919. On repère ultérieurement sa trace dans différentes opérations de presse. On se reportera également au numéro en date du 12/3/1918 du quotidien L'Éclair. Devenu maître des lieux, René Wertheimer prit soin en effet d'avertir les lecteurs du changement survenu et de décliner son identité. Dans ce texte — intitulé « Présentation » — Wertheimer dit aussi un mot de ses deux principaux collaborateurs. Robert de Jouvenel est qualifié rien moins que d'« héritier de Montesquieu » et de « proche parent de Paul-Lous Courier ».
  • ↑ Selon Emanuele Bruzzone, intervenant au présent colloque et excellent connaisseur de l'œuvre de Robert de Jouvenel, l'auteur de La République des camarades avait conçu le projet, sans doute vers la fin de la guerre de 1914-1918, de rédiger un essai sur « L'Empire des vieillards », travail qui aurait pu, à la manière de l'auteur, revêtir l'aspect d'un petit traité sur la gérontocratie politique. Dans la citation mentionnée ici, l'important est l'adjectif « sacré », le choix du mot renvoyant, de manière explicite, à un rejet des discours et des pratiques de l'« Union sacrée », ou plutôt de la pérennisation de ces discours et de ces pratiques une fois la guerre terminée.
  • ↑ En fait, il est légitime de se poser la question de savoir si l'équipe de la Conférence Molé-Tocqueville n'a pas suivi ici l'exemple donné par Léo Poldès et l'équipe du Club du Faubourg. On notera toutefois que Léo Poldès a lui-même fréquenté la doyenne des conférences politique et que le Club du Faubourg a initialement recruté dans le milieu, beaucoup plus étroit, de la gauche pacifiste et contestataire. Sur le Club du Faubourg, on se reportera au mémoire présenté à l'Institut études politique, sous la direction de Nicolas Offenstadt, par Claire Lermercier : « Le Club du Faubourg », Tribune libre de Paris. 1918-1939, 1995, 175 p. et annexes documentaires.
  • ↑ Robert de Jouvenel a pensé très tôt que les méthodes choisies pour régler les problèmes nés du conflit de 1914-1918 n'étaient pas les bonnes. On se reportera ici essentiellement aux articles publiés dans Bonsoir, en particulier à l'article du 17/6/1919 concluant : « le traité de paix raté ». La Conférence Molé discuta longuement de la question au cours de différentes séances échelonnées du 11 avril au 16 mai 1919. La discussion s'ouvrit à l'occasion du dépôt d'une motion présentée par Henri Javal.
  • ↑ Gilles le Beguec, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1992.
  • ↑ Le Gaulois, dimanche 18 novembre 1868.
  • ↑ James Donnadieu, Quotidien, 4 février 1935 (ISSN 0182-5852).
  • ↑ Annuaires des membres de la Conférence Molé-Tocqueville.
  • ↑ Robert Badinter, Alain Bergounioux, Jean-Denis Bredin, Jean-Claude Casanova, Edmonde Charles-Roux, Jean-Pierre Chevènement, Jean Daniel, Alain Decaux, Alain Finkielkraut, Max Gallo, François Jacob, Jean-Noël Jeanneney, Lionel Jospin, Jacques Julliard, Jean-François Kahn, Denis Olivennes, Jean d’Ormesson, Mona Ozouf, Claude Pierre-Brossolette, Jean-Pierre Rioux, Michel Rocard, Éric Roussel, Michel Winock, Le Monde, 17 avril 2013.
  • ↑ La philanthropie a le cœur grand et la main souvent ouverte aux infortunes; mais, du jour où elle devient dogme et, ce qui est pire encore, fonction, elle dépasse, les bornes. Le besoin de protéger lui donne des regains de sagesses superbes en théorie, impossibles en pratique. Voici que la conférence Molé-Toqueville met à l'étude un projet de loi concernant les enfants employés au théâtre comme petits sujets ou simplement comme figurants. Cette question de l'enfance exploitée avait déjà sollicité l'attention des « législateurs », ainsi que dirait l'époux de Virginie Graindorge. Une loi a passé, il y a quelques années, à la Chambre, pour protéger l'enfance contre les saltimbanques. On ne parla, à l'époque, que de mutilations, de membres disloqués, de désarticulations effroyables, et il fut interdit aux petits des trapézistes et des danseurs de corda de s'exhiber, de risquer leur vie pour là plus grande joie des spectateurs des Folies Bergère ou du Cirque… Bloc note parisien, Quotidienno 1768, 2 juillet 1887  (ISSN 1160-8404).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Recueil de lois, ordonnances, décrets, réglements et circulaires concernant les différents services du Ministère des travaux publics : ancien Recueil Potiquet / dressé par les soins de l'Administration centrale », sur Gallica, (consulté le ).
  2. « Nous Contacter », sur conferencemoletocqueville.fr via Wikiwix (consulté le ).
  3. « Bureau », sur conferencemoletocqueville.fr via Wikiwix (consulté le ).
  4. (en) Julian Wright, « After the Affair: The Congrès de la jeunesse and intellectual Reconciliation in 1900 », journal, article,‎ (ISSN 0269-1191)
  5. http://memoiredudroit.fr/upload/catalogue-44.pdf
  6. Molé-Tocqueville Conférence Annuaire, Paris, 1875-1877
  7. a et b « Biographie | Thierry Saussez », sur www.thierry-saussez.com (consulté le )
  8. « Les conférences d'éloquence parlementaire à la belle époque. »,
  9. Le Gaulois, dimanche 18 novembre 1929. Provenance : bnf.fr / Thème : 07.
  10. Gilles Le Béguec, « Les conférences d'éloquence parlementaire à la belle époque. », Revue scientifique,‎
  11. « Le portrait du comte Louis-Mathieu Molé est introduit au Louvre. »
  12. Société d'histoire moderne et contemporaine (France), « Bulletin de la Société d'histoire moderne », Revue scientifique, no 2,‎ (ISSN 0991-1367)
  13. James Donnadieu, « Le Figaro », Quotidien,‎ (ISSN 0182-5852)
  14. « Nous contacter », sur conferencemoletocqueville.fr
  15. Société d'histoire moderne et contemporaine (France), « Bulletin de la Société d'histoire moderne », Revue scientifique,‎ (ISSN 0991-1367)
  16. « Deuil », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852)
  17. « Inventer une élite, Pierre de Coubertin et la chevalerie sportive. »
  18. « Who's who, biographie de Jacques Dauer. »
  19. « La Conférence Molé-Tocqueville assiste à la cérémonie panthéonisation de son ancien secrétaire-général. »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Plusieurs auteurs ont entrepris la tâche de décrire la vie de la Conférence Molé-Tocqueville . Parmi eux, le travail le plus complet :

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Gilles Le Beguec, « La conférence Molé-tocqueville à la fin de la Troisième République », Bulletin de la Société d'histoire moderne, seizième série, no 22, 83e année, (supplément à la RHMCno 2, 1980) [lire en ligne].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]