Fabien Albertin
Fabien Albertin | |
Fabien Albertin en 1932. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (13 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 29 avril 1928 |
Réélection | 8 mai 1932 3 mai 1936 |
Circonscription | Bouches-du-Rhône |
Législature | XIVe, XVe et XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | SOC |
Sous-secrétaire d’État aux Travaux publics | |
– (1 mois et 19 jours) |
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Président | Albert Lebrun |
Président du Conseil | Paul Reynaud |
Gouvernement | Reynaud |
Prédécesseur | Anatole de Monzie (ministre) |
Successeur | André Février |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Martigues |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Salon-de-Provence |
Résidence | Bouches-du-Rhône |
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Fabien Albertin est un homme politique français né le à Martigues (Bouches-du-Rhône) et mort le à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]Fabien Joseph Albertin naît d'un père receveur des douanes. Il grandit dans la caserne de la douane où travaille son père. Il fait d'excellences études secondaires, et est reçu au baccalauréat. Il obtient une licence de droit qui le mène jusqu'au doctorat en droit[1].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Avant la première guerre mondiale, tout en militant au parti socialiste, il est surtout actif au sein des organisations pré-syndicales des fonctionnaires des douanes. Profitant de son inscription au barreau, il défend à plusieurs reprises des syndicalistes poursuivis, tout en étant directeur du journal corporatif L'Action douanière.
Il réorienta son action dans le domaine politique juste avant la guerre. Lors des législatives de 1914, il est ainsi candidat contre Paul Painlevé.
Démobilisé avec la légion d'honneur et la croix de guerre, il est élu en 1928 député des Bouches-du-Rhône. Il appartient alors au courant animé par Pierre Renaudel.
Réélu à toutes les élections suivantes, il intervient à de nombreuses reprises, par exemple en révélant le 10 novembre 1932 la liste de personnalités françaises pratiquant l'évasion fiscale en Suisse[2]. Son interpellation au gouvernement ouvre la phase politique de l'affaire de la Banque commerciale de Bâle.
Le 21 mars 1940, il est nommé sous-secrétaire d'État aux Travaux publics et aux Transports, dans le cabinet Paul Reynaud, mais n'occupe cette fonction que jusqu'au remaniement du 10 mai.
Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il entre ensuite dans la résistance, mais en raison de son vote du 10 juillet 1940, il est déclaré inéligible en 1945 et quitte la vie politique.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Fabien Albertin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Fabien, Joseph Albertin - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- Christian Chavagneux, « Secret bancaire : une légende helvétique », sur Alternatives économiques, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christian Chavagneux, Alternatives Économiques, no 188, janvier 2001.
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Ministre de la Troisième République
- Ministre français des Travaux Publics
- Député des Bouches-du-Rhône (Troisième République)
- Député de la quatorzième législature de la Troisième République
- Député de la quinzième législature de la Troisième République
- Député de la seizième législature de la Troisième République
- Député membre de la Section française de l'Internationale ouvrière
- Naissance en novembre 1879
- Naissance à Martigues
- Décès en octobre 1950
- Décès à 70 ans
- Décès à Salon-de-Provence
- Sous-secrétaire d'État français
- Parlementaire ayant voté en faveur des pleins pouvoirs à Philippe Pétain