Arthur de Boissieu

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Arthur de Boissieu
Fonctions
Président de la Société des gens de lettres
Président
Conférence Molé-Tocqueville
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Alexandre Arthur de Salvaing de BoissieuVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
ColombineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Edouard de Salvaing de Boissieu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Parti politique
Distinction
Blason

Alexandre-Arthur de Salvaing, baron de Boissieu, dit Arthur de Boissieu, né le à Paris[1] et décédé le à Paris, est un avocat, journaliste et écrivain légitimiste français. Il a tenu une chronique au Figaro sous le pseudonyme de Colombine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Arthur de Salvaing de Boissieu est le fils du baron Louis-Édouard de Salvaing de Boissieu (1802-1870), conseiller à la cour d'appel de Paris, et d'Amélie de Lemon-Le Belin. Marié en 1873 à Isabelle-Caroline-Marie d'Aboville, il est le gendre d'Auguste Ernest d'Aboville[2], il est le père de Guy de Salvaing de Boissieu et le beau-père d'Henry Savary de Beauregard.

Il se lie d'amitié avec Guillaume Guizot, avec qui il fait son collège. Après avoir suivi ses études de droit, il est reçu au barreau comme avocat et devient président de la Conférence Molé en 1862[3].

Il reçut en 1854, pour son poème L'Acropole d'Athènes, le second prix de poésie décerné par l'Académie française, derrière Louise Colet[4].

Il fut rédacteur aux journaux La Gazette de France, au Figaro et au Contemporain. Il crée le pseudonyme de Colombine pour ses chroniques dans Le Figaro. Ce pseudonyme, repris en 1880 par le quotidien Gil Blas et le journaliste Henry Fouquier, donnera lieu à un procès en 1889 entre le journal et Fouquier pour en connaître le « propriétaire » à la suite du départ de ce dernier du journal[5].

Il fonde un couvent pour les orphelins à Clichy[6].

Il devient président du comité de la Société des gens de lettres en 1873[7],[8].

Mort le 29 mars 1873, à l'âge de quarante ans, il est inhumé à Beire-le-Châtel.

Publications[modifier | modifier le code]

  • L'Acropole d'Athènes, 1855
  • Lettres de Colombine, 1864
  • En chasse, 1868
  • Lettres d'un passant, 1868
  • Lettres d'un passant. Deuxième série. Figures contemporaines, 1869
  • Les vivants et les morts: IIIe série des lettres d'un passant, d'août 1868 à mai 1870, 1870
  • Monseigneur le comte de Chambord, Août 1868, 1870
  • Poésies d'un passant, 1870
  • En passant, la première à M. Thiers, 1871
  • De chute en chute : lettres d'un passant, 1872
  • Dernières Lettres d'un passant, 1875

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris, fichier de l’état-civil reconstitué.
  2. Félix Ribeyre, Biographie des représentants à l'Assemblée nationale
  3. Le Figaro, 22 mai 1882
  4. Académie des inscriptions et belles-lettres, Institut de France, Journal des Savants, Éditions Klincksieck, 1854. (Google books)
  5. Le Figaro, 11 janvier 1889
  6. Le Monde illustré 5 avril 1873
  7. Edmond Montagne, Histoire de la Société des gens de lettres, 1889
  8. Les présidents par ordre chronologique, Société des gens de lettres

Sources[modifier | modifier le code]

  • Armand Coulon, Un chroniqueur sous le Second Empire : Arthur de Boissieu, 1912
  • Camille Dreyfus, André Berthelot, La Grande Encyclopédie, Volume 7
  • Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, T. XVI supplémentaire, 1866-1877
  • Bibliographie catholique: revue des ouvrages de religion, de philosophie, d'histoire, de littérature, d'éducation, etc, Volume 41, 1869
  • Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1869
  • Polybiblion: Revue bibliographique universelle, Volume 3, 1869
  • Polybiblion: revue bibliographique universelle, Volumes 9 à 10, 1873
  • Armand de Pontmartin, Revue du monde catholique, Volume 43, 1875
  • L'Artiste: revue de l'art contemporain: Volume 22, 1873

Liens externes[modifier | modifier le code]