Moriez

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 octobre 2014 à 19:31 et modifiée en dernier par Azoee (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Moriez
Moriez
Le clocher de l’église
Blason de Moriez
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes du Moyen Verdon
Maire
Mandat
Alain Coullet
2014-2020
Code postal 04170
Code commune 04133
Démographie
Population
municipale
218 hab. (2014)
Densité 5,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 45″ nord, 6° 28′ 17″ est
Altitude Min. 820 m
Max. 1 700 m
Superficie 37,18 km2
Élections
Départementales Saint-André-les-Alpes
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Moriez
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Moriez
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
Moriez
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte administrative des Alpes-de-Haute-Provence
Moriez

Moriez est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Moriézois.

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Moriez et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé sur le versant nord du col des Robines, dans la vallée de l’Asse.

Relief

Cours d’eau

Deux torrents traversent la commune : le torrent d’Hyèges et l’Asse de Moriez[1].

Environnement

La commune compte 1 178 ha de bois et forêts[2].

Hameaux

  • le Castellet
  • Hyèges
  • les Chaillans

Transports

Viaduc de la ligne de Nice à Digne, à la sortie ouest du village

Le train de la ligne de Nice à Digne s’arrête à la gare de Moriez[3].

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-André-les-Alpes auquel appartient Moriez est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[4], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[5]. La commune de Moriez est également exposée à trois autres risques naturels[5] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Asse de Moriez),
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[6].

La commune de Moriez est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[7]. La route nationale 202) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[8].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[7] mais le Dicrim existe depuis 2011[9]. La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2006[5]. En 2008, des travaux ont été menés pour corriger et modérer le cours torrentiel de différents ravins[10]. Le dernier tremblement de terre fortement ressenti dans la commune est celui de Chasteuil, le 30 novembre 1951. Il a atteint une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)[11],[12].

Communes voisines

Toponymie

Le nom du village, tel qu’il apparaît pour la première fois dans les textes vers 1030 (Morierus), est tiré du terme occitan pour mûrier[13].

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Une découverte archéologique exceptionnelle a été faite sur la commune : il s’agit d’un trésor de 140 bijoux et objets datant de l’âge du bronze[14],[15]. Plusieurs autres sites antiques se trouvent sur la commune[1].

Une agglomération protohistorique sous forme d’oppidum a probablement existé sur le plateau du Collet-de-Ville, avant que ce site soit réoccupé à l’époque carolingienne[1]. Auguste fait la conquête de la vallée des Asses en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de la civitas dont Moriez dépendait au Haut-Empire : Eturamina (Thorame), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés[16].

Moyen Âge

À l’époque carolingienne, l’agglomération du plateau de Collet de Ville porte le nom de Menta. L’évêque de Senez en donne l’église à l’abbaye Saint-Victor de Marseille en 993[1]. Le prieuré Notre-Dame-de-Serret relevait lui de l’abbaye de Lérins[1].

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1030 sous le nom de Morierus[17] La communauté du Castellet-des-Robines (Castelletum Robine au XIIIe siècle) et qui comptait 11 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Moriez au XVe siècle[18]. Les deux communautés relevaient de la viguerie de Castellane[1]. L’abbaye Saint-Honorat de Lérins a été propriétaire d’un prieuré à Moriez[19].

Les seigneurs de Moriez sont, au XIVe siècle, les Roquevaire et les Castellane ; au XVe siècle, les Vintimille ; aux XVIe et XVIIe siècles, les Chailans[17]. La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Mais ce dernier, entre les mauvais souvenirs qu'il a laissé lors de sa tentative de conquête en 1368[20] et la confusion des premières années sur la réalité de la mort de Jeanne Ire[21], ne se rallie que peu de communautés. La communauté de Moriez est conquise par le parti angevin au début de la guerre (avant 1385)[22].

Révolution française

Durant la Révolution, la société patriotique des Sans-culottes est créée le 13 octobre 1793. Le prieuré de Lérins est vendu comme bien national à la famille Collomp[1].

Époque contemporaine

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que le cadastre dit napoléonien de Moriez est achevé[23].

Au début du XIXe siècle, la commune connaît un certain essor industriel grâce au tissage de la laine. La fabrique est créée en 1832 par Ailhaud, sur le modèle de la fabrique Honnorat de Saint-André-de-Méouilles[24]. Cette fabrique emploie jusqu’à 15 ouvriers en 1856[25] et se maintient jusque dans les années 1870 avec moins de 10 ouvriers[26]. Elle disparaît dans les années 1880[27].

Comme de nombreuses communes du département, celle de Moriez se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en compte deux, installées au chef-lieu et à Hyèges, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[28]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ne concernent pas Moriez[29]. La première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, n’est pas appliquée par la municipalité[30]. La commune profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour reconstruire ses deux écoles[31], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

Le tronçon de la ligne des chemins de fer de Provence, allant de Digne à Saint-André-les-Alpes est inauguré le 15 mai 1892[32]. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[32].

Dans le deuxième tiers du XXe siècle, deux alambics distillaient la lavande (un à Hyège, un à Moriez)[33].

Juin 2009, l'école communale ferme définitivement ses portes[34].

Héraldique

Blasonnement :
D'azur à une bande d'or, chargée de trois trèfles de sinople[35].

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 68 personnes, dont 8 chômeurs[36] (chiffre inchangé fin 2011[37]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (40 sur 21)[38] et travaillent majoritairement hors de la commune (38 actifs sur 61)[38].

Agriculture

Terroir agricole de Moriez

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 14 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[39].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 10 en 2010. Il était de 11 en 2000[40], de 17 en 1988[41]. Actuellement, ces exploitants sont partagés à parts égales entre éleveurs ovins et fermes pratiquant les grandes cultures[40]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé, de 1258 à 997 ha, la surface moyenne des exploitations augmentant de 74 à 90 ha[41]. La SAU a fortement diminué lors de la dernière décennie, à 577 ha[40].

Industrie-Construction

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait sept établissements, employant trois salariés[39].

Activités de services

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 18 établissements (avec deux emplois salariés), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant trois personnes[39].

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[42] et une capacité d'hébergement faible et essentiellement non-marchande[43]. Les structures d’hébergement à finalité touristique de Moriez sont une aire naturelle de camping[44] et des meublés labellisés[45] et des meublés non-labellisés[46].

Les résidences secondaires apportent un complément important à la capacité d’accueil[47] : au nombre de 116, elles représentent 51 % des logements[48],[49].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Camille Liautaud[50]    
         
avant 2005 En cours
(au 21 octobre 2014)
Alain Coullet[51],[52]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

En 2014, Moriez comptait 218 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Moriez). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Évolution démographique
1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841
75 feux26 feux689886639644850723700637
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
646563575571535501466463460659
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
415380373358299284258256240203
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2014 - -
195188168170160178188218--
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[17], EHESS[53], base Insee à partir de 1968[54],[55],[56])

L’histoire démographique de Moriez, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1921, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique[57]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1990. Depuis, la croissance de la population de Moriez a repris.

Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

La source salée de Beaumenière a été aménagée en puits au XVIIe siècle. Elle est exploitée par la commune depuis 1672. À proximité, se trouvent deux tables salantes, servant à faire évaporer l’eau pour recueillir le sel. L’ensemble est inscrit aux monuments historiques[58].

Le château est orné de quelques gypseries en bon état : voûtes de l’escalier (fin XVIe siècle), manteau de la cheminée (plus récente)[59]. Quelques maisons anciennes du village sont à signaler : sur trois d’entre elles, la porte cintrée porte des dates allant de 1724 à 1790 ; trois autres, qui ont des fenêtres cintrées et qui sont voisines, sont probablement la division d’une maison unique de la même époque[60].

Une fontaine du village date de 1644 ; son pilier central est orné de quatre visages[61].

L’église paroissiale Saint-Barthélemy date du XVe siècle avec une abside XIIe siècle[62]. L’autel et son retable de la Vierge en bois doré, datés de 1640[63], sont classés monument historique[64]. Les neuf santons de carton-pâte de la crèche datent de 1848, et sont classés au titre objet[65], ainsi que le tableau de sainte Madeleine, saint Barthélemy et saint Antoine, peint par François Mimault en 1609[66].

La chapelle Notre-Dame-du-Serret est un ancien prieuré de l’abbaye de Lérins, dont le bas des murs, en appareil régulier, est du XIIIe siècle. La partie supérieure, la voûte, le décor, sont du XVIIIe siècle[67],[17]. L’oratoire Saint-Raymond est construit en pierre de taille en 1689[68].

L’église Saint-Gérard du Castellet est abandonné depuis le début du XXe siècle, et est actuellement en ruines[1].

L’église Saint-Claude à Hyèges est une ancienne paroisse du XIXe siècle, dont dépendaient les chapelles du Castellet et de Chaillans[1]. La chapelle des Chaillans est sous l’invocation de saint Jacques[1].

La chapelle Saint-Pierre, sur une colline qui domine le village, est en ruines[1].

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

Sources

Bibliographie

Notes

  1. a b c d e f g h i j et k Daniel Thiery, « Moriez », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2010, mis à jour le 11 décembre 2011, consulté le 5 août 2012
  2. Roger Brunet, « Canton de Saint-André-les-Alpes », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
  3. Chemins de fer de Provence, Horaires Nice - Annot- Digne-les-Bains, consulté le 22 juin 2012
  4. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
  5. a b et c Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 5 août 2012
  6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
  7. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
  8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
  9. Document, base Dicrim, consultée le 5 août 2011
  10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 27
  11. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Moriez », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 5 août 2012
  12. BRGM, « fiche 40099 », Sisfrance, consultée le 5 août 2012
  13. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 23342, p 1252
  14. Jean Gagnepain (préf. Jean Courtin), Préhistoire du Verdon, Alpes-de-Haute-Provence et Var : des origines à la conquête romaine, Aix-en-Provence, Édisud, 2002 ( (ISBN 2-7449-0347-7)), p. 80.
  15. Hélène Barge, « Le dépôt de bronzes de Moriez (Alpes-de-Haute-Provence) », Documents d’archéologie méridionale, (no) 27, 2004, mis en ligne le 14 décembre 2006.
  16. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22-23
  17. a b c et d Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 186.
  18. Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 169.
  19. Jean-François Boué, « Implantation des ordres réguliers au Moyen Âge », CG 06.
  20. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 405.
  21. Alain Venturini, « Vérité refusée, vérité cachée : du sort de quelques nouvelles avant et pendant la Guerre d'Union d'Aix (1382- 1388) », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public. 24e congrès, Avignon, 1993. p. 183-185.
  22. G. Xhayet, op. cit., p. 416.
  23. Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe-XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
  24. Mireille Mistral, L’industrie Drapière dans la Vallée du Verdon, thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence, Nice, 1951, 231 p., p. 119.
  25. Mireille Mistral, op. cit., p. 139.
  26. Mireille Mistral, op. cit., p. 145.
  27. Mireille Mistral, op. cit., p. 191.
  28. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
  29. Labadie, op. cit., p. 16.
  30. Labadie, op. cit., p. 18.
  31. Labadie, op. cit., p. 11.
  32. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
  33. Véronique Blanc, « L’or bleu d’Argens », Verdons, no 26-27, décembre 2008, p. 139.
  34. « Un village, une école, la gaité, la vie, Moriez n'est plus. », sur www.verdon-info.net (consulté le )
  35. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
  36. Insee, Dossier local - Commune : , p. 5 (mis à jour le 28 juin 2012)
  37. Insee, Dossier local, p. 8
  38. a et b Insee, Dossier local, p. 7
  39. a b et c Insee, Dossier local, p. 16
  40. a b et c Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
  41. a et b Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
  42. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008, p. 6
  43. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 7
  44. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 21 et 22
  45. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 32
  46. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 36
  47. Atlas de l'hébergement..., op. cit., p. 44
  48. Insee, Dossier local, op. cit., p. 17
  49. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
  50. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
  51. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Montfuron à Puimichel (liste 5), consulté le 8 mars 2013
  52. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
  53. EHESS, notice communale de Moriez sur le site Cassini, consultée le 19 juillet 2009
  54. « Résultats du recensement de la population - Moriez », sur le site de l'Insee (consulté le )
  55. « Recensement de la population au 1er janvier 2006 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  56. « Populations légales 2010 en vigueur le 1er janvier 2013 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  57. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du XIX' siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 287.
  58. Arrêté du 1er janvier 1993, notice de la Base Mérimée, consultée le 26 novembre 2008
  59. Comtesse du Chaffaut, Gypseries en Haute-Provence : cheminées et escaliers (XVIe – XVIIe siècles), Turriers, Naturalia publications, (ISBN 2-909717-22-4), p 88
  60. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 368-369
  61. Raymond Collier, op. cit., p 427
  62. Raymond Collier, op. cit., p 100
  63. Raymond Collier, op. cit., p 471
  64. Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 26 novembre 2008
  65. Arrêté du 13 juin 1988, notice de la Base Palissy, consultée le 26 novembre 2008
  66. Arrêté du 7 septembre 1988, notice de la Base Palissy, consultée le 26 novembre 2008
  67. Raymond Collier, op. cit., p 142
  68. Raymond Collier, op. cit., p 449

Modèle:Palette Moyen Verdon