Clichy

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Clichy
Clichy
L'église Saint-Vincent-de-Paul.
Blason de Clichy
Blason
Clichy
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Arrondissement de Nanterre
Intercommunalité Paris Métropole
Maire
Mandat
Gilles Catoire
2014-11 mai 2015
Code postal 92110
Code commune 92024
Démographie
Gentilé Clichois
Population
municipale
60 819 hab. (2015)
Densité 19 746 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 16″ nord, 2° 18′ 23″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 35 m
Superficie 3,08 km2
Élections
Départementales Clichy
Localisation
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Liens
Site web ville-clichy.fr

Clichy, également nommée localement Clichy-la-Garenne, est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, chef-lieu de canton, située au nord-ouest de Paris dans sa première couronne.

Géographie

Localisation

Clichy est une commune limitrophe de Paris, limitée au sud-ouest par Levallois-Perret, au nord-est par Saint-Ouen, au nord-ouest par la Seine (en face d’Asnières-sur-Seine) et enfin au sud par les 17e et 18e arrondissements de Paris.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 308 hectares ; l'altitude varie entre 23 et 35 mètres[1].

Climat

Voir Climat Paris

Voies de communication et transports

Voies routières

Clichy contient sept routes départementales (D17/D19/D911/D912/D1/D110/D17b). La RD1 est constituée des quais de Clichy, les deux principales sont la RD911 et RD19. Ces deux routes sont à sens unique. La RD911 (boulevard Jean-Jaurès) va en direction de Paris et la RD19 (rue Martre) en direction des communes d'Asnières et de Gennevilliers. La RD17 traverse la ville de Clichy d'est en ouest et va de la gare de Clichy - Levallois à la place de la République-François Mitterrand, suivie de la D17B jusqu'à Saint-Ouen.

La RD912 (boulevard Victor-Hugo) entre la Porte de Clichy et Saint-Denis constitue la Route de la Révolte pendant la révolution française.

La ville est desservie par le boulevard périphérique de Paris et est raccordée à la capitale par la Porte de Clichy et la Porte Pouchet.

Voies de communication et transports

  • Gare SNCF de Clichy - Levallois
  • Ligne 13 du métro de Paris avec 2 Stations « Porte de Clichy » et « Mairie de Clichy »
  • Gare RER C avec la station « Clichy-St Ouen »
  • Future Ligne 14 dans le cadre du Grand Paris (projet en 2017) avec 2 stations « Porte de Clichy » et « Clichy-RER St Ouen »

Urbanisme

Morphologie urbaine

L’Insee découpe la commune en six « grands quartiers » soit Centre ville, Bac d’Asnières – Valiton – Fournier, Berges de Seine – Quartier Nord, Victor-Hugo – République, Entrée de ville, Moreuil - Gambetta, eux-mêmes découpés en 24 îlots regroupés pour l'information statistique[2].

Logement

Avec 19 129 habitants/km2 au dernier recensement, Clichy est une commune urbanisée, qui connait une hausse importante de sa population.

Projets d'aménagements

La ville possède sur son territoire une zone urbaine sensible : Entrée de Ville - Victor Hugo[3]. Ce quartier proche de la porte de Clichy dans lequel 18 % de la population de la commune habite est composé de nombreux immeubles insalubres en cours[Quand ?] de réhabilitation.

Toponymie

Clipiacum en 652[4], Clippicum superius en 635[4], Clichy en l’Aunois[4], Clippiaco en 717[5], Clichiaci in Garenna ( Clichy la Garenne )[6].

La localité est citée sous le nom de Clippiaco dans le cartulaire général de Paris (717), Clipiacum dans une donation de Louis le Gros de... Au Moyen Âge, le bourg s'est ensuite appelé Clichiaci in Garenna (Clichy la Garenne) dans un écrit de 1625 en raison du fait que le lieu était prisé par les Chasses royales (une garenne désignant à l'origine un espace réservé à certaines espèces de gibier)[7],[8],[9]. Il faut cependant se méfier de ce type de toponyme, car le terme de « garenne » a parfois été utilisé comme synonyme de « varenne » qui désigne aussi bien une terre inculte que arable et limoneuse[10].

La commune fut nommée officiellement Clichy-la-Garenne au moins jusqu'en 1818[11].

La commune a également porté le nom révolutionnaire de Clichy-sur-Seine durant la Révolution, puis Clichy-la-Patriote de 1793 à 1795[réf. nécessaire]. Elle est encore parfois appelée Clichy-la-Garenne[8],[9] de façon non officielle afin d'éviter une éventuelle confusion avec la commune de Clichy-sous-Bois dans le département de la Seine-Saint-Denis.

Histoire

Moyen Âge

Au VIe siècle, le territoire s'étendait :

Toujours au VIe siècle, il apparait clairement dans une charte de Chilpéric Ier (roi des Francs), la mention d'un palacio Clippiaco.

Dagobert Ier : roi des Francs et seigneur de Clippiacum
Solidus de Dagobert Ier et saint Éloi frappé à Marseille. Cabinet des Médailles, Paris. Buste diadémé à droite.
Solidus de Dagobert Ier et saint Éloi frappé à Marseille. Cabinet des Médailles, Paris. Buste diadémé à droite. Roi des Francs
Clotaire II, Dagobert Ier et saint Arnoul. Grandes chroniques de France. Paris, XIVe ou XVe siècle.

625 : premières traces dans les chroniques du palais royal de Clippiacum (Clichy). Clotaire II, père de Dagobert Ier, y a en fait installé sa résidence principale et sa cour depuis 614. L'École du Palais, qui se répartit entre le quartier latin de Paris et la plaine de Clichy-Levallois, forme tous les enfants des grands dignitaires du royaume (saint Éloi, saint Ouen, saint Didier…). C'est dans cette école, sorte de préfiguration de l'ENA, que le prince Dagobert fait la rencontre de tous ces saints qui administreront avec talent quelques années plus tard le royaume des Francs.

Clichy fut un temps lieu de résidence des rois Mérovingiens et domaine de Dagobert Ier (il y épouse Gomatrude en 626), elle se nommait à l'époque Clippiacum. Son territoire devint ensuite chasse royale.

En 626, le concile de Clichy défend aux clercs et aux laïcs de pratiquer l’usure. Il en résulte dans tout le royaume une explosion des taux d'intérêt.

630 : naissance de saint Sigisbert (Sigebert III), fils du roi Dagobert Ier, au palais de Clichy.

Au terme d'une assemblée exceptionnelle, se déroulant en 633, des laïcs et des ecclésiastiques, Sigebert III est nommé roi d’Austrasie (Francie orientale), d'Aquitaine et de Provence.

636 : La bonne réputation de Gaël provenant aux oreilles de saint Ouen et par l’intermédiaire d'Éloi, conseiller de Dagobert, la paix est négocié à Clichy en 636 entre Dagobert et Gaël roi de Domnonée, au nord de la Bretagne. La Bretagne est alors pacifiée.

Quelques années après avoir habilement négocié la paix entre la Neustrie (France-Occidentale) et l'Austrasie (France-Orientale) à Cologne, le diplomate saint Ouen se retire dans la villa royale de Clichy, où il s'éteint en 684. Le palais se trouvait vraisemblablement sur le monticule où est toujours située l'église du Vieux-Saint-Ouen[12].

En 717, Chilpéric II fait donation à l'abbaye de Saint-Denis de la forêt de Rouvray (l'unique vestige de cette forêt est le bois de Boulogne) qui s'étend de Neuilly-sur-Seine (aujourd'hui Saint-Cloud) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)[13].

Dans une charte signée en 741 à Clichy, dans le palais public (expression rencontrée pour la première fois), Charles Martel renouvelle la donation à l'abbaye de Saint-Denis de « tout le village de Clichy, avec ses terres, ses édifices, ses maisons, ses laboureurs, ses esclaves, ses vignes, ses près, ses cours d'eau, possédés par les personnes de l'un ou l'autre sexe ».

En 885, les Normands détruisent le palais royal et les villages environnants.

En 1193, Philippe-Auguste détache Clichy du domaine royal pour en faire une seigneurie féodale, en échange du château de Pierrefonds, au profit de Gaucher de Châtillon (il en sera le premier seigneur), allié de la famille royale (il était petit-fils de Robert de France). Par mariages successifs, la seigneurie passe, par les « dames de Clichy », de familles nobles en familles nobles.

Philippe Auguste: dernier roi de France à s'être établi au palais royal de Clichy

Au XIIe siècle, la paroisse de Clichy englobe Monceau, Courcelles, les Ternes, Levallois, le Roule, la ville L'Évêque et s'étend jusqu'aux portes du Louvre (porte Saint-Honoré).

La partie « levalloisienne » de la seigneurie de Clichy se spécialise dans la viticulture (1215). Elle doit approvisionner en vins de messe l'abbaye de Saint-Denis dont elle dépend. Levallois s'identifie alors au site de « la Vigne aux prêtres ».

En 1334, le sire de Ferrières est seigneur de Clichy. Un conflit l'oppose à l'abbaye de Saint-Denis sur le « droit d'épave », droit lucratif puisque la Seine était une grande voie de communication de l'époque (cet épisode ne fait-il pas penser à l'île des Ravageurs dont Eugène Sue parle dans les Mystères de Paris).

Vers 1400, apparaît le premier « maire ». Ce n'est pas un magistrat élu, mais un simple intendant chargé d'administrer le territoire au nom du seigneur. Puis apparait un nouveau seigneur ; Pierre de Giac, seigneur de Soupy, de Josserand, de Saint-Germain-du-Bois-Remy, de Châteaugay, etc., premier grand chambellan de France, chancelier du duc de Berry, puis chancelier de France, il mourut en 1427.

La guerre de Cent Ans apporte son lot de combat, Jeanne d'Arc, lors du siège de Paris en 1429, vint camper à Monceau avant d'attaquer la porte Saint-Honoré. Jeanne d'Arc rassemble son armée sur la plaine de Clichy pour la levée des armées au son de « Mont-Joye-Saint-Denis[14] » (cri de ralliement des armées féodales). Cet épisode précède la conquête infructueuse de Paris par Charles VII en 1429.

Au Moyen Âge, la plaine de Clichy, lieu résidentiel recherché de par son état de remises de garenne pour les chasses royales, prend le nom de Clichy-la-Garenne.

De la Renaissance à la Révolution

Clichy dans l'ombre de Saint Vincent de Paul : selon l’abbé Lecanu, historien de Clichy, il existerait une très grande proximité entre saint Vincent de Paul, curé de Clichy entre 1612 et 1625, sainte Louise de Marillac, Antoine Portail et la paroisse de Clichy.

« La Providence ménagea à saint Vincent de Paul l'occasion de connaître à Clichy, Mademoiselle Le Gras. Elle avait des liens intimes avec le château de Clichy et y passait souvent. En 1595, son père Louis de Marillac était tuteur d’Alexandre Hennequin et du sieur de la Bazinière, co-seigneurs de Clichy. Il résida souvent au château de Clichy avec sa jeune fille »

— Abbé Lecanu, membre de la Société des Antiquaires de Normandie et plusieurs autres Sociétés Savantes, Histoire de Clichy-la-Garenne, Éditions Poussielgue[15]

Vincent de Paul
Vincent de Paul

Âgé de 31 ans, il devient donc le curé de Saint-Sauveur-Saint-Médard à Clichy, ville appelée par la suite Clichy-La-Garenne où il fait ses débuts en pastorale paroissiale. Il reconstruit l'église qui tombait en ruine avec les deniers du culte, des paroissiens et des notables de 1622 à 1630. Cette église existe toujours. Le cardinal de Bérulle le fait nommer curé fin 1611. Il prend possession de la cure le 2 mai 1612. En 1613, saint Vincent de Paul entre comme récepteur, dans l'illustre famille des Gondi. Pendant son séjour dans la maison de Gondi, ou il devait « faire sa résidence continuelle et actuelle », il pouvait aussi retourner aisément dans sa paroisse, surtout lorsque les Gondi séjournaient à Paris dans leur hôtel de la rue Pavée Saint-Sauveur. En 1617, il fonde, avec les dames aisées de la ville, les « Dames de la Charité » pour venir en aide aux pauvres. En 1623, il créa la « Compagnie des Filles de la Charité ». Elle prirent ensuite le nom de « Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul ». Leur nombre se multiplia rapidement. Cet ordre eut à Clichy sa maison mère depuis le début du XVIIe siècle jusqu'aux années 1970. Il quitta la paroisse en 1627.

C'est également à Clichy que « monsieur Vincent » fit la rencontre d’Antoine Portail, son plus cher et plus ancien compagnon à la Congrégation de la Mission[16]. Après avoir été son élève en cours de catéchisme, l'abbé Portail fut son premier assistant, le premier secrétaire de la Congrégation et le premier directeur des Filles de la Charité. Il mourut en 1660, la même année que deux autres Clichois : Louise de Marillac et Vincent de Paul.

Saint Vincent de Paul, devient le patron de Clichy.

1690 : le quartier du Roule est détaché de Clichy. Il est bientôt érigé en paroisse indépendante (1697) et, en 1722, il devient partie intégrante de Paris.

La « fin de la seigneurie » d'Asnières est proche, celle-ci échoit par mariage à Guillaume Bautru qui à sa mort laisse deux filles : l'une mariée au marquis de Vaubrun, l'autre au comte de Maulevrier, frère du célèbre Jean-Baptiste Colbert, ministre du roi Louis XIV. Ces deux personnalités gèrent en commun le patrimoine de leurs femmes, mais ils meurent prématurément au service du roi, car ils exercent tous les deux le métier militaire. Marguerite Bautru, marquise de Vaubrun devient l'unique propriétaire. Elle occupe réellement le château seigneurial et se livre à de multiples travaux d'agrandissement et d'embellissement portant notamment sur la réfection du parc du château. Elle fait planter des arbres tout le long des grands axes de sa propriété (la largeur de la rue de Clichy, près de la place Clichy, souligne la fin de cette seigneurie).

En 1784, Clichy perd un tiers de son territoire. Louis XVI accorde aux fermiers généraux, la construction d'une enceinte absorbant les terrains clichois situés au-delà de l'actuelle place de Clichy. Le mur se construit à la limite des actuels boulevard de Clichy, des Batignolles, de Courcelles et de Monceau.

Période contemporaine

Le premier conseil municipal se réunit le 3 février 1790 et élit Georges Soret en qualité de premier maire de la commune. De 1790 à 1795 Clichy était un canton du district de Franciade (Saint-Denis).
À la même époque, l'activité clichoise principale est la blanchisserie (elle principalement établie au bord de la Seine). En 1793, Bernardin, ancien religieux, demande et obtient le changement de nom de Clichy-la-Garenne en « Clichy-la-Patriote » avant de reprendre son nom en 1795.[réf. nécessaire]

Au début du XIXe siècle, la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Saint-Germain va isoler la moitié sud-ouest de Clichy, qui dès lors va se développer plus tardivement et très différemment du reste de la ville (à l’instar d’autres communes telles que Colombes et l’écart de Bois-de-Colombes, future Bois-Colombes).

1814 : Durant La campagne de France défense de Paris devant les Russes. Le général Moncey établit son quartier général à la barrière de Clichy.

Scène de la campagne de France, toile d'Horace Vernet.

En 1815, Clichy, évacuée, est livrée au pillage des Prussiens et des Anglais qui y campent et y saccagent les habitations. La reddition de Paris, et le refus de combattre des généraux qui l'accompagnent, décident Napoléon à abdiquer à Fontainebleau le 6 avril. Beaucoup de stratèges considèrent la campagne de France comme la meilleure des campagnes de Napoléon, avec la première campagne d’Italie.

Dès 1822, Jean-Jacques Perret lance sur ce territoire une opération d’envergure. Il lance la construction de lotissements, mais son opération échoue, ce qui a pour conséquence de l’entraîner dans une fulgurante faillite. À la suite de cela, Nicolas Eugène Levallois reprend les lotissements, cette fois-ci l’opération connaît un grand succès. Cela lance réellement le développement, sur une base nettement plus rectiligne, du futur « village Levallois », du nom de son constructeur, d'abord en tant que nouveau quartier de Clichy.

En 1830, une partie au sud-est de la commune de Clichy est érigée en nouvelle commune éphémère : les Batignolles-Monceau, limitrophe de Paris (alors encore plus petite qu'aujourd'hui).

Dans l’obligation de quitter Boulogne ou il avait acheté la verrerie de son beau-père, Louis-Joseph Maës (futur maire de la ville) installe, en 1842, sa nouvelle fabrique dans la commune. Sous l’impulsion de Louis Clémandot, directeur de la cristallerie, Louis-Joseph Maës cherche à développer de nouvelles techniques et à mettre au point des matières originales pour ses futures créations, tant au niveau des compositions qu’au niveau des colorations. Ces innovations vaudront à la Cristallerie de Clichy une renommée internationale. Elles seront récompensées aux Expositions universelles dès 1850. La Cristallerie de Clichy compte plus de 300 ouvriers dans les années 1860 et devient la troisième cristallerie française. La cristallerie cesse toute activité dès 1896.

Carte du réseau de la STCRP de 1925, montrant les cinq anciennes lignes de tramway passant par Clichy.
Le boulevard Victor-Hugo, dans les années 1900.
Clichy dans l'entre-deux-guerres, déjà desservi par des autobus de la STCRP
Façade de La Maison du Peuple de Clichy.

En 1846, Le conseil municipal de Clichy autorise l’appellation de « village Levallois » à ce nouveau quartier au sud-ouest de la ville séparé par la ligne de chemin de fer et en plein développement. La municipalité, représentée par Louis Joseph Maës (maire de 1858 à 1870), contribue par son action à développer le « village Levallois » jusqu'à ce que ses résidents demandent leur indépendance.

En 1860, Clichy reprend une partie de son territoire définitif lors de l'annexion par Paris des territoires des anciennes communes qui se trouvaient à l'intérieur des fortifications de Thiers. La partie nord-ouest de l'ancienne commune de Batignolles-Monceau située à l'extérieur de la ligne de défense fut alors réintégrée à Clichy.

En 1866, Napoléon III promulgue une loi portant création de la commune de Levallois-Perret à partir de l'ancien « village Levallois », celle-ci prenant effet le 1er janvier 1867, la ville de Clichy perdant près de la moitié de son territoire pour obtenir sa délimitation actuelle, le long de la ligne de chemin de fer qui constituera pourtant aussi un moyen de communication important avec Paris commun aux deux communes, qui se partagent alors l'actuelle gare de Clichy - Levallois.

La cité Jouffroy-Renault, édifiée à la fin du Second Empire dans les années 1870-1880, est la première réalisation importante dans le domaine du logement social à Clichy. Cette cité, construite dans une impasse par l’architecte Léon Henri Picard dit Hervey Picard, est composée de 76 pavillons semblables, constitués d’un étage surmonté d’un comble, et d’un jardinet devant. Elle est fondée en 1865 par Mme Thénard, veuve du frère cadet de Louis Jacques Thénard (1777-1857), savant chimiste promu baron de l’Empire par Napoléon Ier. Les pavillons sont alors loués avec promesses de vente, payables en 15 ans par mensualités. Un système qui a beaucoup prospéré de nos jours, mais qui, financé par un simple particulier, représentait alors un moyen d’accession à la propriété très « social ». Cette cité est représentative de l’effort réalisé au XIXe siècle par des bourgeois et industriels « philanthropes ».

En 1889, une jeune employée en blanchisserie fera bien parler d’elle, il s’agit de Louise Joséphine Weber… plus connue sous le nom de la Goulue, « immortalisée » par Henri de Toulouse-Lautrec.

En 1910, c’est le début de l’industrialisation. Les architectes Paponot et Simoneta construisent les entrepôts du Printemps. Plus tard, ceux-ci seront classés monument historique.

La ville fut desservie aussi par de nombreuses lignes de tramways, qui seront exploitées dans le réseau de l'ancienne STCRP, avant son absorption dans la RATP, qui les remplacera par un réseau de bus et le prolongement de la ligne 13 du métro parisien, et l'exploitation par la SNCF (via la gare de Clichy-Levallois) des lignes ferroviaires de la banlieue ouest de Paris depuis Saint-Lazare et de l'ancienne ligne de la petite ceinture de Paris (ligne aujourd'hui fermée depuis l'ouverture de la ligne B du Réseau express régional d'Île-de-France).

Après la guerre, Citroën bâtit une usine à Clichy, pour faire face à la forte demande d'automobiles, son usine du quai de Javel à Paris ne suffisant pas à y répondre.

En 1935 Jean Prouvé, à la demande de la commune, dessine la future « Maison du Peuple de Clichy », construite de 1935 à 1940. La Maison du Peuple de Clichy est à la fois « un joyau architecturale de la première couronne »[17] et « un bijou mécanique »[18] classé aux monuments historiques en 1983[19].

En 1937 survient la fusillade de Clichy. En 1940, Maurice Thorez revient sur ces évènements et écrit un texte virulent, où il s'en prend à Léon Blum et ses ministres pour cette fusillade.

En 1948 s’installe dans la commune le siège social de la société BiC, produisant notamment des stylos et accessoires jetables. Elle fêtera ses 60 ans de présence, sur le territoire de la commune, en 2008. À ce jour, elle emploie 8 500 salariés dans le monde dont 500 au siège social de Clichy. Clichy est aussi le siège du groupe L'Oréal.

Dans les années 2000, plusieurs affaires judiciaires ont concerné la ville de Clichy : l’affaire Didier Schuller, l’affaire du Clichois et l’affaire des HLM des Hauts-de-Seine.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

François Mitterrand en 1981 et François Hollande en 2012 ont lancé le début de leur campagne présidentielle victorieuse à Clichy[20]. François Hollande a ainsi déclaré « C'est à Clichy que tout a commencé ».

Gilles Catoire est réélu lors des élections municipales de mars 2014. Toutefois, le Conseil d'Etat annule le 11 mai 2015 ces élections ainsi que pour les villes de Asnières-sur-Seine et de Puteaux - deux autres villes du département des Hauts-de-Seine. Les électeurs sont amenés à voter à nouveau en juin 2015[21].

Administration municipale

Le canton de Clichy ne contient qu'une partie de la commune. L'autre partie appartient au canton de Levallois-Perret-Nord.

En 2007, Clichy a reçu le label « Ville Internet @@@ » [22].

Liste des maires

Jacques Delors
Jacques Delors, ancien député européen, ancien maire de la commune et ministre de l’Économie et des Finances, avant de devenir président de la Commission européenne.

Quatre maires se sont succédé à Clichy depuis 1947 :

Liste des maires de Clichy depuis 1947[23]
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1977 Georges Levillain PS conseiller général,
ancien président du comité de Libération (1944-1945)
1977 1983 Gaston Roche PS  
1983 1984 Jacques Delors PS ministre des Finances
1985 2015 Gilles Catoire PS conseiller général
Réélu pour le mandat 2014-2020[24], [25].

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Sécurité

En 2009[27],[28],[29], et en 2010[30],[31],[32] la ville a été le théâtre de plusieurs faits divers violents (assassinats et tentatives d'assassinats). À nouveau en août 2012 lors d'un règlement de compte, un homme est assassiné à la machette et un autre est grièvement blessé[33].

Jumelages

Au 1er janvier 2010, Clichy est jumelée avec[34] :

Par ailleurs, la commune de Clichy a signé des contrats de partenariat en 2000 avec la commune de Ouakam au Sénégal[34] et en 2008 avec les communes de Sidi Rahhal au Maroc, Antsirabé à Madagascar, Saint-Louis au Sénégal et Kaboul en Afghanistan[34].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35],[Note 1].

En 2015, la commune comptait 60 819 habitants.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3601 6061 2793 0183 0973 6054 1575 9116 433
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
12 27017 47313 66614 59917 35424 32026 74130 69833 895
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
39 52141 78746 67650 16550 42755 69256 47553 02955 591
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
56 31652 47747 76446 89548 03050 17957 16259 45859 783
2015 - - - - - - - -
60 819--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,2 %, 15 à 29 ans = 23,6 %, 30 à 44 ans = 27 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 12,7 %) ;
  • 51,4 % de femmes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 24,4 %, 30 à 44 ans = 24,5 %, 45 à 59 ans = 17 %, plus de 60 ans = 15,7 %).
Pyramide des âges à Clichy en 2007 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
3,1 
75 à 89 ans
5,6 
9,3 
60 à 74 ans
9,2 
17,6 
45 à 59 ans
17,0 
27,0 
30 à 44 ans
24,5 
23,6 
15 à 29 ans
24,4 
19,2 
0 à 14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
4,8 
75 à 89 ans
7,8 
10,2 
60 à 74 ans
11,0 
18,5 
45 à 59 ans
18,9 
24,7 
30 à 44 ans
23,3 
21,0 
15 à 29 ans
19,9 
20,6 
0 à 14 ans
18,1 

Enseignement

Clichy est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre xx[Combien ?] écoles maternelles et xx[Combien ?] écoles élémentaires communales.

Enseignement supérieur

Manifestations culturelles et festivités

Festival : Depuis 2001, chaque année au mois de mai, le festival Bains de rue se déroule sur deux jours, dans les rues de Clichy, du Parc Salengro à l'hôtel de ville, en passant par les allées Léon Gambetta et la place des Martyrs, dans une ambiance loufoque, extravagante, autant que familiale. Théâtre, théâtre d'objet, mimes, cirque, musique, danse, déambulation… toutes les formes des arts de la rue s'offrent aux festivaliers et passants. Le festival est gratuit et les spectacles proposés s’adressent à tous les types de public y compris les plus jeunes. Ce festival, subventionné par le Conseil Général des Hauts de Seine, propose de déguster le travail de compagnies de renommée ou issues du tissu associatif local, et accueille près de deux mille personnes. Événement festif et fédérateur de la ville, Bains de Rue est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable des arts de la rue en Île-de-France. Prochaine édition : le samedi 14 et le dimanche 15 mai.

Théâtre : Le Rutebeuf est le théâtre municipal de la ville de Clichy. Il propose une saison très variée, entre concerts, humour, théâtre et spectacles jeune public, qu'il s'agisse de têtes d'affiches comme d'artistes en herbes et spectacles en création.

Cinéma : Le Rutebeuf est aussi une salle de cinéma d'art et d'essai. Une programmation jeune public est élaborée, et les programmes ciné-gouter, ciné-kid, écoles et cinéma, cinéma et lycéens permettent une approche du cinéma pour les plus jeunes et les adolescents.

Santé

Sports

Course à pied : il existe plusieurs parcs et jardins où il est possible de courir (http://www.clichy-tourisme.fr/fr/parcs-et-jardins,46.html). Le parc départemental de l'île Saint Denis est proche également.

Tous les ans, « les foulées de Clichy » regroupent presque un millier d'amateurs de courses à pied.

Escalade : un site d'escalade en salle appelé « Block Out » est proche de Clichy (http://www.blockout.fr/salle-escalade-paris-75/acces)

Aviron : Clichy est proche de l'île des Vannes et du « Rowing Club » (http://www.rowing-club.fr/le-club/presentation-du-club/comment-venir)

Médias

Cultes

Les Clichois disposent de lieux de cultes catholique, israélite, musulman et protestant.

Culte catholique

Depuis janvier 2010, la commune de Clichy fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[42].

Au sein de ce doyenné, les deux lieux de culte catholique relèvent de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul[43] : l'église Saint-Vincent-de-Paul, intégrant l'église Saint-Médard et l'église Notre-Dame Auxiliatrice[44].

Culte israélite

La synagogue Beth el Chelanou, dotée d'une architecture moderne a été inaugurée en 1993[45].

Culte musulman

La communauté musulmane dispose de la mosquée En Nour administrée par l'association « Foi et Pratique »[46].

Culte protestant

La communauté protestante de Clichy partage avec celle de Levallois-Perret, le temple de « la Petite étoile » administré par l'association cultuelle de l’Église protestante unie de Levallois-Clichy[47].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 591 , ce qui plaçait Clichy au 20 247e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[48].

Emploi

Entreprises et commerces

Après 20 ans de reconversion économique, Clichy est devenue un pôle économique puissant : 375 000 m2 de bureaux, 1 100 commerces et 35 000 emplois[réf. nécessaire]. Plusieurs grandes entreprises y ont leur siège social : L’Oréal, BiC, Monoprix

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Statue de St-Vincent de Paul offerte en 1876 par Nicolas Levallois à la paroisse de Clichy-la-Garenne - derrière l'église

L'Église de Saint-Médard ou Saint-Vincent de Paul, se trouve Place Saint-Vincent de Paul à Clichy-La-Garenne au niveau du 96 boulevard Jean-Jaurès (anciennement boulevard Saint-Vincent de Paul). La paroisse de Clichy est l'une des plus anciennes de la région parisienne. Au temps du roi Dagobert Ier (VIIe siècle), elle accueillit un concile régional. Bien des saints de cette époque y ont passés comme le rappellent les vitraux supérieurs de l'église. Une église Saint-Médard est mentionnée à la fin du XIIIe siècle à Clichy. Reconstruite en 1525, elle est restaurée à partir de 1623 par Saint Vincent de Paul, alors curé de la paroisse. Elle est achevée le jeudi saint de l'année 1630. C'est une église à plan en croix latine, avec une nef unique et une fausse voûte. En 1944, on démolit l'hôtel restaurant Au rendez-vous des chauffeurs accolé au portail de la cure pour créer la place Saint-Vincent de Paul. En 1998, la place est réaménagée pour les piétons. Des éclairages illuminent l'église Saint-Médard et la fresque représentant en trompe-l’œil M. Vincent. Une plaque gravée accrochée au-dessus des fonts baptismaux mentionne : "Dans cette église bâtie par Saint Vincent de Paul, on vénère un ossement de son bras doit, son crucifix, la chaire où il a baptisé". Dans le jardin du presbytère on voit un arbre qu'il a planté".
En 1966, le père Roger Chabrel lance une transformation complète du sanctuaire et du mobilier liturgique. La réalisation fut confiée à deux artistes, Pierre et Véra Szekely. Pour animer le mur de chevet qui manquait de chaleur, Vera Székely imagina un grand bas-relief tissé et plissé de couleur ocre. Au-dessus de l’autel fut installé un lustre en métal découpé dont les éléments symbolisent la couronne d’épines du Christ. Pierre Székely réalisa en granit gris de Bretagne (hommage discret à la nombreuse population de Clichy), l’autel, l’ambon, le tabernacle et le siège de l’officiant[49].

Le pavillon Vendôme
Escalier intérieur de la Maison du Peuple de Clichy

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[50].

  • Pavillon Vendôme. Construit à la fin du XVIIe siècle, le pavillon est rénové pour l'actrice Françoise Moreau, la maîtresse de Philippe de Vendôme. Classé monument historique le 27 juin 1983[51], le bâtiment est ensuite acquis par la municipalité qui a entrepris de le restaurer.
  • Hôpital Beaujon[52].La première pierre a été posée en janvier 1933. Érigé par l’architecte Jean Walter, il sera ouvert en mars 1935. On dit de lui : « Il constitue alors une véritable innovation architecturale : c’est le premier hôpital non pavillonnaire monobloc, les 13 étages étant censés conjuguer les avantages économiques d’une structure verticale et les vertus hygiéniques de l’altitude. Il faisait référence aux hôpitaux d’outre-Atlantique et lui a valu en France le surnom d’« hôpital gratte-ciel ». Pendant la dernière guerre et sous l'occupation nazi, il est devenu lazaret pour l'armée allemande[53].
Hôpital Beaujon Clichy


Clichy au cinéma et à la télévision

Plusieurs tournages ont eu lieu à Clichy, notamment :

Clichy et la bande dessinée

Personnalités liées à la commune

La Goulue, la favorite de Toulouse-Lautrec
Statue de Saint-Vincent de Paul, derrière l'église
Fred Chichin (Les Rita Mitsouko) (1954-2007)

Naissances

par ordre chronologique

Décès

Autres

Léo Delibes
Léo Delibes
Gustave Eiffel
Gustave Eiffel

Héraldique, logotype et devise

Armes de Clichy

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

De gueules aux trois pals de vair, au chef d'or chargé d'une couronne antique aussi de gueules accostée de deux huchets contournés du même.

Ce sont les armes de Gaucher III de Chatillon, premier seigneur de Clichy, en 1193, date de sa prise en charge. Auparavant le dernier seigneur royal était le roi Philippe Auguste. Entre Gaucher et lui, un échange fut réalisé avec les terres de Clichy et celui du château de Pierrefond.

La couronne est le souvenir du séjour des rois francs sur le territoire. Principalement Dagobert Ier et sa famille marquèrent leurs liens profonds entre eux et le palais de Clichy. (Manuscrits et édits de France).

Les huchets (cors de chasse), rappellent les anciennes remises de chasse royale, d'où vient l'appellation de Clichy-la-Garenne. En 1788, on dénombre quinze réserves de chasse sur le territoire de Clichy, où cerfs, chevreuils, lièvres et lapins de garenne sont entretenus pour les chasses du roi et des seigneurs de la région.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Histoire de Clichy-La-Garenne, par L'Abbé Lecanu, membre de la Société des Antiquaires de Normandie et plusieurs autres Sociétés Savantes, Éditions Poussielgue 12 rue du croissant, Paris 1848
  • Le Patrimoine des communes des Hauts-de-Seine - Flohic Éditions - 1994
  • Clichy-la-Garenne vingt siècles d'histoire - Collection Prestige de la Ville/Édition Actica - 1974
  • Maire Clichy-la-Garenne, Anatole Laruelle, 1900-1908, source : La Gazette de Clichy et de Levallois, 30 mai 1912, Lien vers la gazette

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
  2. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Clichy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. http://sig.ville.gouv.fr/Synthese/CS1217
  4. a b et c Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  5. Dans le cartulaire général de Paris
  6. Dans un écrit de 1625
  7. « Histoire de la ville », sur le site de la mairie (consulté le ).
  8. a et b « Clichy-la-Garenne », sur le site de la mairie (consulté le ).
  9. a et b Office de tourisme de Clichy-la-Garenne
  10. Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, J.-M. Bordessoules, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne..., 2009, p. 131.
  11. Dictionnaire général des communes de France, et des principaux hameaux en dépendant, indiquant les départements, les arrondissements, les bureaux de Poste, les distances des communes aux chefs-lieux d'arrondissement, et de ceux-ci à Paris, rédigé sur des documents authentiques, Paris, 1818.
  12. [1]
  13. Chilpéric II, roi des Francs, donne à l'abbaye de Saint-Denis la forêt de Rouvray, le forestier Lobicinus et un manse situé à Vetus Clippiacus. « Acte no 4487 », sur Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France, Cédric GIRAUD, Jean-Baptiste RENAULT et Benoît-Michel TOCK, éds., Nancy : Centre de Médiévistique Jean Schneider; éds électronique : Orléans : Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2010. (Telma)
  14. Montjoie Saint-Denis
  15. Abbé Lecanu, Histoire de Clichy-la-Garenne, Paris, Éditions Poussielgue 12 rue du Croissant, Paris, 1848, p. 131
  16. Michel Maynard, Saint Vincent de Paul, 1860, p. 289
  17. Article « La Maison du Peuple, joyau de la 1re couronne », Libération du 8 avril 2011.
  18. En référence au livre La Maison du Peuple, Beaudouin - Lods - Prouvé - Bodianski, Un bijou mécanique de Béatrice Simonot, aux Éditions Monografik.
  19. « La Maison du Peuple », notice no PA00088098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. http://www.leparisien.fr/indiscrets/politique/hollande-sur-les-traces-de-mitterrand-26-04-2011-1423020.php
  21. « Le Figaro - Hauts-de-Seine : trois élections municipales annulées par le Conseil d'État », sur Le Figaro, (consulté le )
  22. « LES VILLES \ INITIATIVES PAR RÉGIONS \ ILE-DE-FRANCE », sur le site de l'association « Ville Internet » (consulté le ).
  23. « Les maires de Clichy », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
  24. « Gilles Catoire (PS) réélu sans surprise », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Liste des maires des Hauts-de-Seine » [PDF], Préfecture des Hauts-de-Seine, (consulté le ).
  26. Source : Villes et villages fleuris
  27. http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2009-12/un-forcene-tue-un-homme-a-clichy-la-garenne-5589804.html
  28. http://www.lepost.fr/article/2009/05/29/1555865_lyceen-agresse-au-marteau-deux-mineurs-places-en-garde-a-vue.html
  29. http://www.lepost.fr/article/2009/12/11/1834883_un-homme-poignarde-des-passants-dans-les-hauts-de-seine-1-mort-5-blesses.html
  30. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/04/26/01016-20100426ARTFIG00335-poignarde-a-mort-devant-son-fils-.php
  31. http://www.lepost.fr/article/2010/07/11/2148394_hauts-de-seine-un-homme-de-35-ans-mortellement-poignarde.html
  32. http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/mort-suspecte-d-un-ex-elu-de-clichy-06-10-2010-1097112.php
  33. http://www.leparisien.fr/clichy-92110/clichy-la-garenne-reglement-de-comptes-sanglant-a-la-machette-23-08-2012-2134343.php
  34. a b et c « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  35. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 .
  38. « Évolution et structure de la population à Clichy en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  39. « Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  40. ESHotel École supérieure d'hôtellerie - Paris Lille Londres
  41. http://www.lyc-newton-clichy.ac-versailles.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=6&Itemid=9
  42. « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  43. « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
  44. « Page d'accueil », sur le site de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul (consulté le ).
  45. « Synagogue à Clichy », sur le le site du consistoire central (consulté le ).
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  47. Bulletin d'information paroissial de l’Église réformée de Levallois-Clichy, janvier-avril 2013, [lire en ligne].
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  49. L'église Saint-Vincent de Paul
  50. « Clichy », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  51. Notice no IA00125173, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. Untitled Document
  53. « L'hôpital Beaujon », notice no IA00125159, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  54. a b c d et e « Films tournés dans le département Hauts-de-Seine (92) », sur L2TC.com - Lieux de tournage cinématographique (consulté le ).
  55. a b c d e et f « Films tournés dans le département Hauts-de-Seine (92) », sur IMDb : The Internet Movie Database (consulté le ).
  56. « ses grands-parents maternels, d'origine auvergnate, tenaient un café, au 22, rue Klock à Clichy »
  57. Kreg Wallace, Clichy (ave. Anatole France), Walking Paris with Henry Miller. Consulté le 7 mai 2014.