Berre-l'Étang

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Berre-l'Étang
Berre-l'Étang
Blason de Berre-l'Étang
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Mario Martinet
2020-2026
Code postal 13130
Code commune 13014
Démographie
Gentilé Berratins / Berrois
Population
municipale
13 912 hab. (2021 en augmentation de 3,23 % par rapport à 2015)
Densité 319 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 28′ 36″ nord, 5° 10′ 07″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 146 m
Superficie 43,64 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berre-l'Étang
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Berre-l'Étang
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Berre-l'Étang
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Berre-l'Étang
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Berre-l'Étang
Liens
Site web http://www.berreletang.fr

Berre-l'Étang (en occitan provençal Bèrra de l'Estanh selon la norme classique ou Berro selon la norme mistralienne) est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole d'Aix-Marseille-Provence.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Berre-l'Étang est située sur une plaine alluviale formée par l'embouchure de la rivière Arc. La ville est située en bordure de l'étang de Berre, sur la face est d'une pointe avancée qui sépare le petit étang de Vaïne de l'étang principal. Toute la rive droite de l'Arc est agricole, alors que la rive gauche est largement occupée par les installations pétrochimiques qui entourent la ville. À l'exception d'une ligne de collines allant de la tour de Bruni à la colline des Barjaquets (altitude 145 mètres) à l'est, la quasi-totalité du territoire communal est à moins de 40 mètres d'altitude, et plus de la moitié à moins de 20 mètres[1].

Le climat, de type méditerranéen, est plutôt doux, mais le mistral est souvent présent et les gelées possibles en hiver. Les sols, autrefois pierreux, ont été amendés et drainés par des canaux, et Berre l'Étang est devenu l'une des huertas du midi français, particulièrement dans les années 1970 aux années 2000[2], devenant le premier territoire français de production de fruits et de légumes sous serre.

Les communes limitrophes sont La Fare-les-Oliviers, Lançon-Provence, Rognac, Saint-Chamas, Velaux, Châteauneuf-les-Martigues, Istres, Marignane, Martigues, Miramas, Saint-Mitre-les-Remparts et Vitrolles.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 565 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 1,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marignane », sur la commune de Marignane à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 532,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records MARIGNANE (13) - alt : 9m, lat : 43°26'15"N, lon : 5°12'57"E
Records établis sur la période du 01-01-1921 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,7 6,5 9,4 13,3 17,2 19,7 19,4 15,9 12,6 7,7 4,4 11,1
Température moyenne (°C) 7,7 8,3 11,4 14,3 18,4 22,5 25,2 24,9 20,9 17 11,7 8,4 15,9
Température maximale moyenne (°C) 11,8 12,8 16,4 19,3 23,5 27,9 30,7 30,5 25,9 21,3 15,7 12,4 20,7
Record de froid (°C)
date du record
−12,4
07.01.1985
−16,8
12.02.1956
−10
07.03.1949
−2,4
05.04.1935
0
01.05.1960
5,4
09.06.1932
7,8
04.07.1948
8,1
29.08.1924
1
25.09.1931
−2,2
31.10.1941
−5,8
11.11.1921
−12,8
26.12.1940
−16,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
19.01.07
22,5
17.02.22
25,4
28.03.1989
29,6
24.04.1947
34,9
24.05.09
39,6
28.06.19
39,7
26.07.1983
39,2
13.08.1922
34,3
05.09.1949
30,4
02.10.1997
25,2
05.11.1924
20,7
30.12.21
39,7
1983
Ensoleillement (h) 1 479 1 731 2 347 2 508 2 986 3 378 3 722 3 338 2 637 1 961 1 508 1 381 28 976
Précipitations (mm) 47,1 29,8 29,5 51,6 37,7 27,9 10,8 25,8 82 73,3 75,9 40,9 532,3
Source : « Fiche 13054001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,8
3,6
47,1
 
 
 
12,8
3,7
29,8
 
 
 
16,4
6,5
29,5
 
 
 
19,3
9,4
51,6
 
 
 
23,5
13,3
37,7
 
 
 
27,9
17,2
27,9
 
 
 
30,7
19,7
10,8
 
 
 
30,5
19,4
25,8
 
 
 
25,9
15,9
82
 
 
 
21,3
12,6
73,3
 
 
 
15,7
7,7
75,9
 
 
 
12,4
4,4
40,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Berre-l'Étang est une commune urbaine[Note 2],[10]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[13] et 1 625 845 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,3 %), terres arables (13,1 %), zones humides côtières (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (6,7 %), zones humides intérieures (5,7 %), prairies (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), eaux maritimes (0,8 %), forêts (0,6 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La pointe de Berre est quelque peu à l'écart des axes de circulation, mais est proche :

La gare de Berre n'est desservie que par quelques TER Marseille - Miramas, mais de la gare d'Aix-en-Provence TGV, à 20 kilomètres de Berre, on joint Paris (gare de Lyon) en h, Toulouse en h 30 min, ou Lille-Europe en h 20 min.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Faits historiques[modifier | modifier le code]

  • Christianisation de Marignane et de Berre-l'Étang.
  • « Berra », cité au XIe siècle.
  • Aux XIIe et XIIIe siècles, la seigneurie appartenait à la famille des Baux (Guillaume (1225-1265), seigneur de Berre, et al) dont l'un des membres accorda l'établissement de foires et marchés en 1291.
  • Érigée en baronnie au XVe siècle en faveur de Charles du Maine.
  • Lors des guerres de Religion, la ville fut assiégée par le duc de Savoie de à .
  • Un procès opposera la communauté de Berre au couvent royal des Dominicains de Saint-Maximin de 1608 à 1688 sur les revenus d'une bourdigue (sorte de vivier permettant la pêche des poissons).
  • Passant au XVIIe siècle au duc de Beaufort auquel succéda le duc de Villars en 1715, elle demeura dans les mains des Galliffet de 1770 à la Révolution.
  • 1978-1979: mobilisation contre l'installation par Shell d'une usine de PVC [22]. Soutenue par le maire Roger Martin (PCF), une manifestation a lieu le . L’État signe toutefois l'arrêté autorisant l'installation en . En 1998, l'usine est revendue au groupe japonais Shin-Etsu.

Projet d'aérodrome de l'Arc[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un projet de création du plus grand aérodrome du sud de l'Europe fut envisagé sur la commune de Berre-l'Étang par le Gouvernement de Vichy. Ce projet devait exproprier 229 propriétaires, de l’embouchure de l’Arc au nord, des hameaux de Mauran et de Saint-Estève à l’est et des sorties de l’Étang de Drignon au sud et jusqu'aux confins des salins (route du Grand Port). L'aérodrome ne vit jamais le jour.

" Ordonnance expropriation pour cause d’utilité publique du tribunal civil d’Aix-en-Provence le concernant la création dans la plaine de l’Arc, sur le territoire de Berre-l’Étang de 900 hectares, environ, englobant la totalité du hameau de Mauran. Avec 2 120 parcelles appartenant à 229 propriétaires différents. Il s’agissait des quartiers les plus fertiles de la région de Berre : 400 hectares étaient plantés en vigne, 200 hectares en prairies arrosables, 200 hectares en terre à labour pour céréales ou vergers d’oliviers et 199 hectares en lande inculte ou marais. 200 constructions à usages d’habitation ou agricole existaient. L’ordonnance fut affichée en mairie et publiée dans le journal Petites affiches marseillaises du , mais pas notifiées aux parties intéressées ni « transcrite ». L’État ne prit jamais possession des biens expropriés ; les indemnités ne furent jamais fixées ni payées. En fait, la procédure d’expropriation fut « suspendue » dès le prononcé de l’Ordonnance « sur l’Ordre des Allemands » (?).

Par la décision n° 127 57 DBA/2 du le ministre des Travaux publics et des Transports ordonna l’abandon du projet d’aérodrome. En 1950, 3,33 ha furent acquis afin de construire une radiobalise pour l’aérodrome de Marignane. Les autres terrains et immeubles restèrent en l’état. Trois propriétaires seulement (M. Aguillon lieu-dit « le clos de Calleigue pour 10 ha et MM. Pin et Capra) avaient accepté de vendre leurs propriétés dès 1942, mais des lenteurs administratives retardèrent les opérations de ventes qui n'avaient pas été effectuées à la Libération.

Si l’Ordonnance du faisait sortir du patrimoine des expropriés les terrains concernés, l’État se retrouvant « irrévocablement » propriétaire de tous les immeubles visés, les travaux conduits dès 1949 pour une rétrocession gratuite ont montré un certain nombre de difficultés « inextricables » : caractère périmé du cadastre de la commune de Berre-l’Etang, certaines personnes inscrites à la matrice n’en étant plus propriétaires depuis plus de 60 ans ; nombreuses mutations à titre onéreux ou gratuit, ou morcellements, effectués après l’Ordonnance ; un certain nombre de personnes en possession d'actes authentiques de propriété postérieurs à l’Ordonnance refusèrent de considérer leur éviction comme juridiquement possible. Par ailleurs attendre la prescription trentenaire renvoyant à 1974 pour régulariser les possessions gênait d’anciens propriétaires souhaitant vendre et se trouvant, en raison de leur incertitude de leurs droits, dans l’impossibilité d’obtenir un prix correspondant à la valeur normale de leurs biens. Une éventuelle expropriation était par ailleurs envisagée, en 1954, par EDF en cas de réalisation des projets d’aménagements de barrages dans la Basse Durance.

Cette situation avait une portée politique et conduisit Denis Padovani, conseiller général du canton de Berre et ancien vice-président du conseil général des Bouches-du-Rhône à faire publier en 1954 des avis dans la presse afin de grouper les expropriés et d’agir auprès de pouvoirs publics. Par ailleurs aucune demande formelle de rachat n’avait été formulée dans le délai de 10 ans. En fait les procédures administratives de restitution des propriétés ne furent pas achevées avant 1962."" (Source : Henri Conan)

  • Fiche du projet avorté aérodrome de l'Arc par René Coste [1]
  • Histoire de l'hydrobase de Berre par Henri Conan [2]
  • Projet de port de Marseille - L'ARC (Bouches-du-Rhône) Atlas-Aviation [3]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1723 ? Joseph Varanchan D'abord négociant à Marseille, il est accusé d'avoir détourné les recettes des gabelles de Berre. L'affaire est classée quand son épouse devient nourrice royale en 1727. Il fut nommé par décret royal maire de Berre en 1723, trois ans après la grande peste qui fit périr les deux tiers de la population de cette ville, riche par ses salines.
février 1790 1790 Antoine Lauthier Agent municipal sous Louis XVI durant la révolution. Le 14 décembre 1789, les institutions municipales sont mis en place par l'assemblée constituante. Un membre est élu au suffrage universel ainsi qu'une équipe municipale par des citoyens actif c'est-à-dire des citoyens payant des impôts.
novembre 1791 novembre 1792 Paul Billon Agent municipal sous la Convention (1ere Terreur)
novembre 1792 1793 Michel Guilhen Agent municipal sous la Convention nommé par le Préfet - Profession Négociant
1793 1795 Jean Durand Ménager - Agent municipal sous la Convention (seconde Terreur)
1795 1797 Paul Billon Bourgeois, propriétaire - Agent municipal sous le Directoire nommé par le Préfet
1797 1798 Jean Durand Agent municipal sous le Directoire nommé par le Préfet
1798 1799 Noël Philip Agent municipal sous le Directoire nommé par le Préfet
17 février 1800 ou 28 pluviôse an VIII 1808 François Varanchan Maire sous le gouvernement du Consulat nommé par le Préfet
1808 1815 Paul Castillon Maire sous Napoléon 1er et sous le gouvernement provisoire de 1814 Charles Philippe de France et la 1ere Restauration de Louis XVIII. Né à Pertuis en 1776 et décédé à Berre l'Etang en 1837. Il était propriétaire.
1815 1815 Michel Simon Maire les cent jours retour de Napoléon 1er - 1799-1864 Juge de paix et propriétaire
1815 1824 Joseph Dominique Devolx Maire sous Louis XVIII - profession notaire royal de Berre l'Etang[23],[24] 1776-1839
1825 1830 Antoine Alexandre de Gordes Maire sous Charles X
1830 21 mars 1831 Noël Couture Maire Sous Louis-Philippe 1er Noêl François couture est né à Berre l'Etang le 21 germinal an VII (10 avril 1799), mort le 7 février 1868 à Berre l'Etang, il était propriétaire terrien. Gendre de Joseph Dominique Devolx, maire de Berre l'Etang 1815-1824[25]
21 mars 1831 18 juillet 1837 Henri Gues Maître perruquier, propriétaire Maire sous la loi du 21 mars 1831, le maire et ses adjoints font désormais partie intégrante, avec les conseillers municipaux, du « corps municipal ». S'ils sont toujours nommés par le chef de l'exécutif (le roi) ou par les préfets, ces derniers doivent les choisir parmi les membres du conseil municipal.
18 juillet 1837 1846 Joseph Castillon Maire sous la loi du 18 juillet 1937 qui confère aux communes des nouveaux droit ainsi qu'à ses conseillers municipaux. Né en 1780 et décédé en 1855 à Berre l'Etang, il était propriétaire terrien sur la commune.
1846 1851 Joseph Adoul Maire - Un décret du 3 juillet 1848 organise provisoirement les institutions locales, confirme le suffrage universel pour l'élection des conseils municipaux, mais garde trace de la défiance dans laquelle on place le choix de l'électeur : les maires des villes de plus de 6000 habitants continuent d'être nommés par le pouvoir
1851 1856 Joseph Castillon Maire sous le second empire
1856 1871 Benjamin Laveirarié Maire sous le second empire
1871 1876 Jules Couture Maire élus sous le système actuel - Agent de la compagnie des salins du midi, Propriétaire
1876 1876 Auguste Durand Maire - Cultivateur
1877 1877 Joseph Berthe Maire
1878 1881 Jean Honoré Pontois Maire
1881 1882 Jean-François Imbert Maire
1882 5 avril 1884 Noël Blanc Maire sous loi du 28 mars 1882 instituant l'élection de tous les maires par les conseils municipaux- constituera longtemps la charte républicaine des « libertés communales », c'est-à-dire de l'organisation territoriale et de la démocratie locale à l'échelon de la commune jusqu'aux lois de décentralisation.
1884 1888 Louis Castillon Maire sous la loi du 5 avril 1884 qui consacrera la fameuse « clause de compétence générale » du conseil municipal : « le conseil municipal règle par ses délibérations les affaires de la commune ».
1888 1891 Benjamin Laveirarie Maire
1891 1896 Auguste Gautier Maire
1896 1900 Eugène Imbert Maire
1900 1905 Antoine Sauze Maire - Marchand de grains
1905 1925 Henri Jouval Parti Radical Maire et conseiller général de 1919 à 1934 Propriétaire et agriculteur
1925 1929 Alfred Castillon Maire
1929 1931 Désiré Chauvin Maire
1931 1935 François Imbert Maire
1935 1941 Denis Padovani SFIO Maire
1941 1944 Sauveur Imbert Maire
1944 1945 Denis Padovani SFIO Maire
1945 1948 Désiré Borghino Maire élu aux suffrage universel avec pour la 1ere fois avec le vote des femmes.
1948 mars 1983 Roger Martin PCF
mars 1983 mars 1989 Maurice Guiou PCF Conseiller général du Canton de Berre-l'Étang (1974-1992)
mars 1989 Serge Andréoni PS Retraité - Sénateur des Bouches-du-Rhône (2008-2014) - Conseiller général du Canton de Berre-l'Étang (2004-2008)
en cours Mario Martinet PS Conseiller général du Canton de Berre-l'Étang (2008-2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Depuis 1989, la ville de Berre-l'Etang est jumelé avec Meolo (Italie - Province de Venise). De nombreux échanges culturels, scolaires et sportifs ont lieu tout le long de l'année entre les deux villes. En 2014, sa jumelle a inauguré une Piazza Berre l'Etang, dans son centre-ville.

En 2017, la ville de Berre-l'Étang inaugure un rond-point Meolo (Italie - Province de Venise).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 13 912 habitants[Note 5], en augmentation de 3,23 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6301 0691 3741 6221 8711 9281 9261 9051 883
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9302 0911 9801 9182 0361 9221 8111 6951 570
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9381 9761 7252 3762 3554 6115 9985 8597 922
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
10 32711 58812 06912 56212 67213 41413 95313 84013 483
2021 - - - - - - - -
13 912--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le Forum de Berre[modifier | modifier le code]

Le Forum des Jeunes et de la Culture ou Forum de Berre est une association loi de 1901 créée en 1989. Ce lieu à vocation culturelle propose des ateliers, de l’animation à destination des 13/17 ans et une programmation spectacle éclectique. Depuis sa création, de nombreux artistes de renom s'y sont produits (Charlélie Couture, Dee Dee Bridgewater, Jeanne Cherhal, Michel Fugain, Liz Mc Comb, Luther Allison, Abdel Rahman El Bacha Léo Ferré, Alex Metayer, Jane Birkin…)

Le Forum de Berre organise chaque année le Carnaval de la Ville de Berre.

Depuis 2009, il a fondé le Festival des Cultures Urbaines et le Battle Europa.

Médiathèque Edmonde-Charles-Roux[modifier | modifier le code]

La médiathèque municipale Edmonde-Charles-Roux propose des livres, des CD et DVD au prêt, pour un total de 60000 supports[29].

Sports[modifier | modifier le code]

Rugby à XV
  • Club omnisports berrois XVCO Berre XV engagé en Fédérale 1

Football

  • Berre sporting club engagé en Régionale 1 et évoluant au stade Roger Martin.

Économie[modifier | modifier le code]

B.A.N - Base Aéronavale[modifier | modifier le code]

La base d'aéronautique navale de Berre fut l'une des plus importantes pendant l'entre-deux-guerres. De nombreuses escadrilles s'y succédèrent de 1919 à 1942. Jean Mermoz y a préparé son record de vitesse et le record mondial de distance qu'il a effectué en 1936 avec 4 308 km en 30 h 25 min sur un Latécoère 228[30]. La BAN a cessé toute activité en 1972. L'un des deux anciens hangars de type "Limousin" restauré abrite la piscine municipale Claude-Jouve depuis .

Shell-Berre[modifier | modifier le code]

La construction de la raffinerie de Berre par la Cie des Produits Chimiques et Raffineries de Berre, filiale de Saint-Gobain, a commencé en 1929. La première unité de distillation est mise en service en 1931. L'année 1932 voit l'ouverture de l'étang de Berre aux navires de haute mer. En 1937, la capacité de distillation de la raffinerie était de 600 000 tonnes par an. Sorties pratiquement intactes de la période 1939-1945, les installations de la Compagnie reprirent rapidement leur rythme d'avant-guerre. En 1947, création de la Compagnie de raffinage Shell Berre avec la fusion de la Société des Pétroles Jupiter et la Cie des Produits Chimiques et Raffineries de Berre. Le premier directeur en est l'ingénieur André Loizillon.

Les installations de Shell se sont progressivement étendues tout autour de la ville, et couvrent aujourd'hui quelque 800 hectares. Avec 1 500 salariés, Shell-Berre est devenu le principal employeur de la ville. Ses activités vont de l'importation de pétrole à la fabrication de polypropylène et de polyéthylène, en passant par le raffinage et le stockage des produits pétroliers et dérivés. Un important embranchement ferroviaire de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles dessert les unités de traitement.

À partir de 1998, « la Shell » a entrepris de se désengager de ses activités de chimie, et a vendu des unités de production à Dow Chemicals, Arkema et au Texas Facific Group. En , le groupe a annoncé la reprise de l'ensemble du site par le groupe néerlandais Lyondell Basell, lui-même contrôlé par le fonds américain Access Industries de Leonard Blavatnik. Cette cession est effective depuis le . Shell stoppera son unité de solvants d'ici fin 2009, et envisage de se retirer d'Infineum (production d'additifs pour carburants). Selon le plan de sauvegarde de l'emploi annoncé, 300 postes devraient disparaître sans licenciements. La nouvelle société quant à elle se propose de développer la production de polymères pour les plastiques, où elle est leader mondial, et de biocarburants[31].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments laïques[modifier | modifier le code]

  • Les Vestiges de l'époque romaine ; sépultures avec mobilier[réf. nécessaire].
  • La Tour Carrée, vestige du mur d'enceinte qui protégeait la ville dès l'an mil
  • La Maison des Lions, ancien hôtel seigneurial.
  • Le Château de Bruni, bastide du XVIe sur le site pétrochimique, ancienne propriété de la maison de Bruny, barons de la Tour d'Aygues. Le roi Louis XIV est venu chasser dans les bois de Bruny, lors d'un séjour à Aix-en-Provence, en 1660.
  • La Coopérative Vinicole, construite en 1923 par l'architecte Hourst. Intéressante par sa conception symétrique et monumentale ainsi que par sa décoration : chaînage d'angle et décor en céramique. Du point de vue esthétique, cette coopérative constitue la réalisation la plus accomplie de l'architecte Hourst.

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Césaire, romano-gothique. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1989[32]. Elle comprend une première nef de style roman avec deux travées, une coupole carrée sur angles arrondis, particularité rare pour une église paroissiale et une abside en pierre de Calissanne. Construite au XIe siècle (1041), elle fut agrandie plusieurs fois jusqu'à presque doubler son importance. Lors des extensions entre 1470 et 1520, une troisième travée de style gothique tardif a été rajoutée ainsi qu'une tour octogonale gothique. On y trouve des fonts baptismaux en pierre sculptée du XVIIIe siècle, classés aux monuments historiques, ainsi qu'une huile sur toile « l'adoration des bergers », attribuée à Joseph Blaÿ, vers 1780. La façade restaurée au XIXe siècle est sans caractère. Le clocher dominant la ville a été récemment reconstruit.
La chapelle Notre-Dame-de-Caderot.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Caderot, construite dès le IIIe siècle sur les fondations d'un temple païen, détruite lors des guerres de Religion, réédifiée au XVIIe siècle, but d'un pèlerinage jusqu'au milieu du XIXe siècle) : longue de 32 mètres, abrite un magnifique retable en bois polychrome XVIe siècle avec statue de la Vierge en marbre de Carrare, des stalles sculptées, ainsi qu'un autel et tabernacle sculptés. Également, un ex-voto « Sauvetage en mer » attribué à Joseph Blaÿ en 1777.
  • Nécropole de Saint-Estève. Des campagnes de fouilles archéologiques en 1999 ont permis de mettre au jour un édifice religieux à vocation funéraire. Une chapelle à nef unique (VIIe-Xe) de surface importante ainsi que 137 sarcophages.
  • Couvent des dominicains de Saint-Maximin bâti à partir de 1715 succédant à la citadelle dont il a conservé un épais pan de muraille.
  • Chapelle de la Cité.
  • Mosquée de la Mariélie
  • Mosquée du centre ville
  • Église réformée de Berre l'Etang / Marignane / Vitrolles

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Films liés à la commune de Berre-l'Étang.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Les hivers 2006, 2007, 2008, un Héron vert Butorides virescens a été identifié dans le port de plaisance ; c'était la deuxième observation en France de cet oiseau très occasionnel, originaire du continent américain. Cette observation a interpellé la communauté des ornithologues de par sa rareté d'abord, puis par l'habitude qu'avait cet oiseau d'estiver dans une roselière bien déterminée près d'Amsterdam, comme il hivernait avec régularité dans le port Samson de Berre-l'Etang.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Adel Taarabt, footballeur franco-marocain, a grandi à Berre-l’Étang.
  • Albert Samson, résistant, fusillé le à Châtillon-d'Azergues (Rhône). Titulaire de la Légion d'honneur, Croix de la Vaillance (Pologne), Croix de guerre tchécoslovaque, Croix de la Libération. Son nom a été donné au port de plaisance. Alexandre Albert Gabriel Samson est né le à Romilly-sur-Andelle dans l’Eure. Second maître, Samson, de sa propre initiative, met au point un viseur répondant à un besoin réel des escadrilles d’avions torpilleurs. Parmi tous les différents viseurs proposés pour remplacer le viseur réglementaire, celui réalisé par Samson présentait suffisamment d’indéniables avantages pour que le prototype réalisé soit soumis par le lieutenant de vaisseau Thédenat, commandant l’escadrille 3.B.2, à la C.E.P.A. pour examen au capitaine de corvette, Amet, commandant de la 3e FB de la base de Berre le . Celui-ci appuiera cette proposition à M. le capitaine de vaisseau, commandant la base de Berre, en réclamant l’attribution de point à Albert Samson pour reconnaître son mérite. Plus tard, Premier maître pilote d’avion, il sera rayé des cadres par le gouvernement de Vichy pour avoir refusé de renier son appartenance à la franc-maçonnerie. Albert Samson est mort pour la France [1[ à l’âge de 41 ans, fusillé le à Azergues à Châtillon dans le Rhône. Chef de renseignements français et alliés dans la Résistance du au , date à laquelle il est arrêté par la Gestapo. Le , cinquante deux personnes furent extraites de la prison de Montluc (Lyon, Rhône) et furent massacrés à Châtillon d’Azergues (Châtillon, Rhône) par les Allemands. Le monument des 52 fusillés, inauguré le , fut érigé à Châtillon d’Azergues en hommage aux victimes du . Il porte les noms des massacrés et l’inscription traduite en plusieurs langues « Ici la au matin 52 patriotes, extraits des geôles de Montluc furent lâchement assassinés par es Allemands. Leur forfait accompli ils partirent en chantant ». Albert Samson avait 41 ans. Cité à l’ordre du corps d’Armée à titre posthume, il est décoré de la Croix de guerre avec palmes, Croix de la vaillance polonaise, Croix de guerre tchécoslovaque. ----[1] Cote CC8 62 J 12166 - La ville reconnaissante a donné son nom à son Port de plaisance. "Port Albert Samson"
  • Alex Métayer (1930-2004), comédien, est né à Berre-l'Etang. Une rue porte son nom.
  • Jean Mermoz vécut dans la base aéronavale.
  • Albert Emon, ancien entraîneur de l'OM, est né sur la commune de Berre-l'Étang le .
  • Armelle Deutsch, comédienne, originaire de Rognac, elle participa au cours de théâtre d'Akel Akian au Forum de Berre puis intégra la troupe du théâtre d'Astromela.
  • David Vuillemin, pilote de motocross, est né le à Berre-l'Étang. Il fait carrière aux États-Unis.
  • Claude Jouve (1929-1996), fut en 1965 champion du monde par équipe de chasse sous-marine, capitaine de l'équipe de France de 1969 à 1980, médaille du sauvetage, médaille d'or de la jeunesse et sports. Son engagement pour la lutte en faveur de la réhabilitation de l'étang de Berre ainsi que le sauvetage de trois personnes de la noyade (en 1947-1948-1949) et sa participation au sauvetage lors de deux catastrophes aériennes lui valurent le titre de chevalier de la Légion d'honneur en 1994. La piscine municipale porte son nom "Piscine Claude Jouve", construit dans l'un des anciens hangar de la Base Aéronavale.
  • Kalash l'Afro, rappeur issu du groupe Berreta, a grandi à Berre-l’Étang.
  • Henry Padovani membres fondateurs du groupe The Police a grandi à Berre l'Etang
  • Jean-Paul Delfino, journaliste, écrivain et scénariste français il a vécu à Berre jusqu’à ses 14 ans. - il évoque la ville au travers de son roman Chair de Lune (2008)
  • Ginie Line, chanteuse, a fait sa scolarité au collège Fernand-Léger de Berre l'Etang
  • Denis Padovani est né le à Berre-l'Etang et mort le à Berre-l'Etang est un homme politique français. Il y fut maire de 1935 à 1940 puis de 1944 à 1947 - Puis de 1955 à 1957 il fut président du Conseil général des Bouches du Rhône.
  • Paul Quilès ancien ministre socialiste, a commencé sa carrière d’ingénieur à la raffinerie Shell, fonction qu'il exerça jusqu'en 1978.
  • Régis Dubois écrivain et réalisateur a grandi à Berre l'Etang. Il est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages, essentiellement sur le cinéma.
  • Nassim Mendil (en), footballeur (Attaquant - Avant-centre) a fait sa carrière à Bastia et dans différents clubs de Serie B italienne (Avellino, Cosenza, Reggina,Ascoli,Salernitana,Catania,La spezia) - Le joueur a grandi à Berre l'Etang. À évolué dans sa jeunesse dans le Club Omnisport Berrois COB.
  • Karim Azamoum, né le à Rognac, est un footballeur franco-algérien évoluant actuellement au poste de milieu offensif à l'ESTAC Troyes. Le joueur a fait ses débuts au Berre Sporting Club.
  • Alain Ortega, chanteur, compositeur et interprète est originaire de Berre L'Etang - Ancien leader du groupe Antidote
  • Perrine Mansuy, pianiste de jazz, a enseigné le piano au sein du Forum des jeunes et de la culture.
  • Marion Rampal, Chanteuse de jazz, a enseigné le chant au sein du Forum des jeunes et de la culture.
  • Joelle Sevilla, comédienne a habité Berre L'Etang et a enseigné le théâtre au sein du Forum des jeunes et de la culture.

Héraldique[modifier | modifier le code]

De gueules au lion d’argent, la queue fourchue, armé, lampassé et couronné d’or, portant sur l’épaule une moucheture d’hermine de sable tirée des armes de Bretagne. Au chef parti : au 1er d’azur semé de fleurs des lis d’or, au lambel à trois pendants de gueules, qui est d’Anjou ancien. Au 2e d’azur semé de fleurs de lis d’or, à la bordure de gueules, qui est d’Anjou moderne[33].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. source IGN, carte Top 25 au 1/25000e n° 3144OT
  2. Anne Lascaux, « Carte à la une. La plaine agricole de Berre : essor et déclin d’un espace productif maraîcher français (années 1970-2020) », sur Géoconfluences, .
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Berre-l'Étang et Marignane », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Marignane », sur la commune de Marignane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  19. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. Caty Gilbert-François. « La rumeur de Berre-l'Etang. Etude de cas sur la création d'une unité de polychlorure de vinyle à Berre-L'Etang par la société Shell-Chimie ». In: Revue Juridique de l'Environnement, n°3, 1980. pp. 222-235. DOI : 10.3406/rjenv.1980.1565 [lire en ligne]
  23. « Généalogie de Joseph "Dominique" Rigobert DEVOLX », sur Geneanet (consulté le ).
  24. « Dossier Emma », sur genearobinot.free.fr (consulté le ).
  25. « Généalogie de Emmanuelle "Léontine" DEVOLX », sur Geneanet (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Site officiel de la commune », .
  30. source : office de tourisme de Berre-l'Etang
  31. source : journal La Provence, 2 avril 2008
  32. « Eglise paroissiale Saint-Cézaire », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  33. « Le lion d'argent », sur berreletang.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]