Anhaux
Anhaux | |||||
Le fronton d’Anhaux. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays basque | ||||
Maire Mandat |
André Changala 2020-2026 |
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Code postal | 64220 | ||||
Code commune | 64026 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Anhauztar | ||||
Population municipale |
377 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 10′ nord, 1° 17′ ouest | ||||
Altitude | Min. 180 m Max. 1 247 m |
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Superficie | 12,33 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Jean-Pied-de-Port (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montagne Basque | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Anhaux (prononcé [anoks]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune d'Anhaux se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 122 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 53 km de Bayonne[3], sous-préfecture, et à 46 km de Mauléon-Licharre[4], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Irouléguy (1,2 km), Lasse (2,9 km), Ascarat (2,9 km), Uhart-Cize (3,8 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (4,5 km), Saint-Étienne-de-Baïgorry (4,5 km), Ispoure (4,6 km), Caro (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Anhaux fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[7]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[8],[9]. La commune est dans le pays de Baïgorry-Ossès (Baigorri-Ortzaize), au sud-ouest de ce territoire.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Ascarat, Banca, Irouléguy, Lasse et Saint-Étienne-de-Baïgorry.
Paysages et relief
[modifier | modifier le code]L'Adartza, 1 250 mètres, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry, Lasse et Anhaux. L'Artzaïnharria culmine à 971 mètres et le pic d'Arrolakoharria, entre Banca, Saint-Étienne-de-Baïgorry et Anhaux, à 1 060 mètres.
Le Munhoa (ou Monhoa), 1 021 mètres, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Saint-Jean-Pied-de-Port. On y accède à partir d'Anhaux, Lasse ou Saint-Étienne-de-Baïgorry par le GR10[11].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par oholbidéko erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16,18 km de longueur totale[12],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 666 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Banca à 8 km à vol d'oiseau[16], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 794,1 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21],[Carte 2] :
- les « montagnes des Aldudes », d'une superficie de 18 474 ha, ayant une vocation essentiellement pastorale, et dans une moindre mesure forestière, ce qui a engendré une mosaïque complexe de milieux, qui accueillent une grande diversité d’espèces de flore et de faune[22] ;
- « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[23].
Chasse dans la vallée des Aldudes
[modifier | modifier le code]La chasse aux pigeons ramiers migrateurs, appelée chasse à la palombe, rassemble dans la vallée des Aldudes un nombre important de chasseurs dans les palombières installées ou remises en état, lors des grandes migrations au début de l’automne[24].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Anhaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[1]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), prairies (7,3 %), forêts (7,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,3 %), zones urbanisées (5,1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits et hameaux
[modifier | modifier le code]Le cadastre napoléonien divisa, en 1840 la commune en 16 quartiers :
- quartiers de la section A dite du village
- quartiers de la section B dite d’Honçaron
- Elhorichury
- Haspalaunecoborda
- Laco
- Listour erreca
- Mounocabal
- Mounhoa
- Olheguy
- Tambourinanea
Héguy est un ancien quartier, prolongeant celui de Choubitoa.
Aujourd'hui, les lieux-dits suivants sont répertoriés :
- Alcateneko Borda[11]
- Amigna[11]
- Aparrainéko Ithurria[11]
- Apezteguikoborda[11]
- Azaldeyko Borda[11]
- Béharria[11]
- Berteretchéko Borda[11]
- Bidartéa[11]
- Bidartéko Borda[11]
- Biraburuko Borda[11]
- Bordachuria[11]
- Chochuaénéa[11]
- Chochuainea[11]
- Chokoa[11]
- Chuberaénéa[11]
- Chubitoa[11],[29]
- Curutchaldéa[11]
- Erratchuénéa[11]
- Erdoyko Borda[11]
- Erguinéko Borda[11]
- Etcherriko Borda[11]
- Etchéverriko Borda[11]
- Eyhérartéko Borda[11]
- Eyherartia[30]
- Haspelanéko Borda[11]
- Hiriartéa[11]
- Idioïnéko Borda[11]
- Lacoa[11]
- Laxagua[31]
- Lazkoborda[11]
- Maldacharréko Borda[11]
- Minhondoko Borda[11]
- Nignigna[11]
- Peilloénéa[11]
- Col d'Urdanzia[11]
- Urchiloko Borda[11]
- Urdiako Lépoa[11]
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Anhaux est desservie par les routes départementales D 15 et D 515.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Anhaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[34],[32].
Anhaux est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[35]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[36],[37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. 40,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[39].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2021[32].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes
[modifier | modifier le code]Le toponyme Anhaux apparaît sous les formes Onodz (1068[40],[41]-1072[41]), Nodz (1105[41],[40]), Naoz (1264[41],[40]), Hanauz (1350[41],[40]), Anhautz (1366[41],[40] et 1413[40]), Anus (1378[40]), Anaux (1513[29], titres de Pampelune[42]), Hanaux (1621[29], Martin Biscay[43]) et Anhausse (1686[29], collations du diocèse de Bayonne[44]).
Étymologie
[modifier | modifier le code]Brigitte Jobbé-Duval[45] propose l’origine basque ona-oz, qui signifie lieu de la colline.
Autres toponymes
[modifier | modifier le code]Chubitoa est un hameau d’Ascarat et d’Anhaux, mentionné en 1863[29] par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.
Jauréguy était un fief vassal du royaume de Navarre, cité dans le dictionnaire de 1863[29].
Graphie basque
[modifier | modifier le code]Son nom basque actuel est Anhauze[46].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village d’Anhaux est l’un des onze hameaux ou villages primitifs qui constituaient la vallée de Baïgorry. Au Moyen Âge, ces onze hameaux étaient : Ascarat, Sorhoeta, Moussourits, Lasse, Irouleguy, Urdos, Leispars, Occos, Oticoren, Guermiette, Anhauz, tous au nord de la vallée. Le sud, quant à lui, ne sera peuplé que bien plus tard. Malgré une consonance basque, le nom de ce village semble échapper à toute analyse. Le document le plus ancien, connu, sur lequel apparaît le nom d’Anhaux est aujourd’hui le cartulaire de l’abbaye Saint-Jean de Sorde, dans lequel il apparaît vers le Xe siècle.
L’abbé Haristoy dans son livre Recherches sur le Pays basque nous livre que, consigné sur ce cartulaire :
- « 1068-1072 Oz guilhem de Onotz et sa femme reçurent de Saint-Jean une terre sise à Anhaux à la condition qu’eux et leurs successeurs fourniraient des cautions et sept pains, un porc, un setier de vin et deux mesures de provisions » ;
- « 1072-1100 Fort Garcies de Onoz avec sa femme Farguil et ses fils s’engageaient à donner à perpétuité, à Saint-Jean (de Sordes) six pains, deux mesures de cidre et deux civades ».
L’abbaye bénédictine en question fut implantée vers le IXe siècle, au nord-est de la Navarre. C’était, en quelque sorte et comme tous les monastères à l’époque, un vaste domaine agricole qui avait ses possessions le long des gaves, en pays d’Orthe et en basse Navarre, et, à la vue des deux références citées, dans la paroisse d’Anhaux.
C’est vers 1023, que Sanche le Grand roi de Navarre créa le fief de la vicomté de Baïgorry au profit de Garcias Lope qui lui était apparenté. La création du hameau proprement dit, sur les terres des vicomtes, remonterait donc à cette période. C’est ainsi que dès le XIe siècle le statut des maisons d’Anhaux fut défini comme l’écrit Jean-Baptiste Orpustan[47]. Il donne pour Anhaux, la liste des maisons existantes au Moyen Âge. Ce document a été réalisé à partir d’archives des années 1350, 1366 et 1412.
On constate que sur les vingt-huit maisons recensées, quatre étaient nobles (la maison seule était noble et à ce titre les propriétaires étaient tenus pour tels), les autres étaient fivatiéres c’est-à-dire qu’elles payaient une redevance, en récoltes, travaux ou argent et étaient érigées sur les terres du ‘seigneur’ de la maison principale.
Les vicomtes de Baigorry puis d’Echaux qui se succédèrent jouirent des dîmes de ce village, et ce jusqu’à leurs liquidations vers 1792.
Les armoiries d’Anhaux, d'azur à un pal d'argent accosté de deux coquilles du même, sont celles de la famille d’Apesteguy. Elles ne furent adoptées par le conseil municipal que le . Pierre Haristoy[48] écrit que les d’Apesteguy étaient seigneurs de Jauréguia d’Anhaux et nommaient à la cure du lieu, que dans les actes notariés d’avant 1670 plusieurs d’Apesteguy figurent comme nobles. Vers 1720 Jean-Pierre d’Apesteguy fut reçu aux États de Navarre. La maison Apesteguia fut, paraît-il au XVIIIe siècle, abbaye laïque de ce lieu. Ses membres jouèrent un rôle important dans la vallée jusqu’à la fin du XIXe siècle.
Réalisée au XVIIIe siècle la carte des géographes Cassini nous fait découvrir une paroisse ainsi constituée :
- le bourg d’Anhaux avec une église paroissiale ;
- le hameau de Choubitoua actuel quartier du même nom ;
- le hameau de Bassabouria actuel quartier d’Olheguy ;
- le hameau d'Ounsaharte actuel quartier de Lacoa ;
- le hameau d'Ançonne actuel quartier de Tambourin et d’une partie du quartier Mounhoa, sur le flanc du pic Arrola.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune d'Anhaux appartient à la communauté d'agglomération du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques, de l'Agence publique de gestion locale, du SIVOS de Garazi et du syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port[49].
Démographie
[modifier | modifier le code]Le gentilé est Anhauztar[45],[46].
L'enquête de 1786[50] recense à Anhaux 80 maisons et 362 personnes[51].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].
En 2021, la commune comptait 377 habitants[Note 7], en évolution de −5,75 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de celle d'appellation de l'ossau-iraty. L'activité est principalement agricole.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Langues
[modifier | modifier le code]D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Anhaux est le bas-navarrais occidental.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]Les maisons Jauregia[56] (XIVe et XVIIe siècles), Laxaga[31] (XVe et XVIIe siècles) et la ferme Eiherartia[30] (1730) sont inscrites à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Jean-Baptiste[57], d'origine médiévale, a été presque entièrement rebâtie en 1838. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[57]. L'église est dédiée à saint Jean le Baptiste.
Son cimetière recèle des stèles discoïdales.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Jean Iraçabal, né en 1851 à Anhaux et mort en 1929 (inhumé à Saint-Étienne-de-Baïgorry), est un militaire français.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'azur à un pal d'argent accosté de deux coquilles du même[58].
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Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Anhaux dans l'encyclopédie Auñamendi (Euskomedia Fundazioa)
- Anhaux sur Lion 1906
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Anhaux », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Anhaux sur le site de l'INSEE
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Hydro » sur Géoportail (consulté le 9 août 2021)..
- « Sites Natura2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Anhaux », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- Stephan Georg, « Distance entre Anhaux et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Anhaux et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Anhaux et Mauléon-Licharre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Anhaux », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- Carte IGN sous Géoportail
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Fiche communale d'Anhaux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Anhaux et Banca », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Banca » (commune de Banca) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Banca » (commune de Banca) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Anhaux », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200756 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200786 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La chasse dans la vallée des Aldudes », sur vallee-aldudes.com (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
- « La ferme Eiherartia », notice no IA64000429, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La maison Laxaga », notice no IA64000457, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les risques près de chez moi - commune d'Anhaux », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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- Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, BNF 35515059)., page 201
- « Présentation de la commune », notice no IA64000419, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
- Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
- Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Brigitte Jobbé-Duval, Dictionnaire des noms de lieux : Pyrénées-Atlantiques, Paris, Archives et Culture, (ISBN 978-2-35077-151-9, BNF 42089597).
- - Académie de la langue basque
- Jean-Baptiste Orpustan, Les noms des maisons médiévales en Labourd, Basse Navarre et Soule.
- Pierre Haristoy, Recherches historiques sur le Pays basque.
- Comersis, « Liste des groupements d'Anhaux ».
- Archives nationales K 1235, no 21, citées par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 77.
- avec un cheptel composé de 31 chevaux, mulets ou juments, 2303 brebis, 207 vaches et 402 cochons
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « La maison Jauregia », notice no IA64000458, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'église Saint-Jean-Baptiste », notice no IA64000417, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Guy Ascarat