« Blanc (humain) » : différence entre les versions

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.</ref>, mais une telle distance avec les Finlandais n'est pas représentative des distances entre les européens, elle s'explique parce que les Finlandais sont mélangés avec des asiatiques sibériens, d'affinité proche des [[Samis|Sami]], les Finlandais sont donc un peuple génétiquement assez isolé des autres européens (y compris des Scandinaves et des Russes) ce qui les éloigne du reste des européens sur le plan des distances génétiques<ref>{{Article|langue = |auteur1 = |titre = A genome-wide analysis of population structure in the Finnish Saami with implications for genetic association studies|périodique = Nature|numéro = |jour = |mois = |année = 2010|issn = |lire en ligne = http://www.nature.com/ejhg/journal/v19/n3/full/ejhg2010179a.html#Results|pages = }}</ref>. Mais plus globalement les principaux peuples européens montrent une grande proximité génétique entre eux qui les différencient nettement des populations extra-européennes<ref>{{Article|langue = |auteur1 = |titre = Genes mirror geography within Europe|périodique = Nature|numéro = |jour = |mois = |année = 2008|issn = |lire en ligne = http://www.nature.com/nature/journal/v456/n7218/abs/nature07331.html|pages = }}</ref>. En 2016, une étude autosomale de Fiorito et al qui a calculé les distances génétiques entre les populations européennes et celles du bassin méditerranéen en prenant en compte plusieurs centaines de milliers de [[Polymorphisme nucléotidique|SNPs]], a confirmé la distance génétique importante entre les Italiens et les Finlandais, et aussi montré que l'on observait également des distances importantes entre les Sardes, population isolée également, et les autres Européens puisqu'ils sont par exemple plus distants des Russes que des Levantins (Jordaniens, Syriens) et des Marocains. Cependant, cette étude a aussi montré que des distances génétiques importantes existaient également entre certaines populations européennes non isolées. Ainsi la distance génétique qui sépare les Italiens du Sud des Russes et des Britanniques est également plus importante que la distance qui les sépare des Jordaniens et des Syriens<ref>voir ''Table S3'' in Fiorito et al 2016, [http://www.nature.com/ejhg/journal/v24/n7/abs/ejhg2015233a.html The Italian genome reflects the history of Europe and the Mediterranean basin], European Journal of Human Genetics (2016) 24, 1056–1062; doi:10.1038/ejhg.2015.233; published online 11 November 2015</ref>.
.</ref>, mais une telle distance avec les Finlandais n'est pas représentative des distances entre les européens, elle s'explique parce que les Finlandais sont mélangés avec des asiatiques sibériens, d'affinité proche des [[Samis|Sami]], les Finlandais sont donc un peuple génétiquement assez isolé des autres européens (y compris des Scandinaves et des Russes) ce qui les éloigne du reste des européens sur le plan des distances génétiques<ref>{{Article|langue = |auteur1 = |titre = A genome-wide analysis of population structure in the Finnish Saami with implications for genetic association studies|périodique = Nature|numéro = |jour = |mois = |année = 2010|issn = |lire en ligne = http://www.nature.com/ejhg/journal/v19/n3/full/ejhg2010179a.html#Results|pages = }}</ref>. De même les Italiens du Sud constitue un groupe plus distant<ref>{{Article|langue=en|auteur1=|prénom1=Mari|nom1=Nelis|prénom2=Tõnu|nom2=Esko|prénom3=Reedik|nom3=Mägi|prénom4=Fritz|nom4=Zimprich|titre=Genetic Structure of Europeans: A View from the North–East|périodique=PLOS ONE|volume=4|numéro=5|date=2009-05-08|issn=1932-6203|doi=10.1371/journal.pone.0005472|lire en ligne=http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0005472|consulté le=2017-10-24|pages=e5472|extrait=several distinct regions can be distinguished within Europe: 1) Finland, 2) the Baltic region (Estonia, Latvia and Lithuania), Eastern Russia and Poland, 3) Central and Western Europe, and 4) Italy, with the southern Italians being more “distant”}}</ref>. Plus globalement les principaux peuples européens montrent une grande proximité génétique entre eux qui les différencient nettement des populations extra-européennes<ref>{{Article|langue = |auteur1 = |titre = Genes mirror geography within Europe|périodique = Nature|numéro = |jour = |mois = |année = 2008|issn = |lire en ligne = http://www.nature.com/nature/journal/v456/n7218/abs/nature07331.html|pages = }}</ref>. En 2016, une étude autosomale de Fiorito et al qui a calculé les distances génétiques entre les populations européennes et celles du bassin méditerranéen en prenant en compte plusieurs centaines de milliers de [[Polymorphisme nucléotidique|SNPs]], a confirmé la distance génétique importante entre les Italiens et les Finlandais, et aussi montré que l'on observait également des distances importantes entre les Sardes, population isolée également, et les autres Européens puisqu'ils sont par exemple plus distants des Russes que des Levantins (Jordaniens, Syriens) et des Marocains. Cependant, cette étude a aussi montré que des distances génétiques importantes existaient également entre certaines populations européennes non isolées. Ainsi la distance génétique qui sépare les Italiens du Sud des Russes et des Britanniques est également plus importante que la distance qui les sépare des Jordaniens et des Syriens<ref>voir ''Table S3'' in Fiorito et al 2016, [http://www.nature.com/ejhg/journal/v24/n7/abs/ejhg2015233a.html The Italian genome reflects the history of Europe and the Mediterranean basin], European Journal of Human Genetics (2016) 24, 1056–1062; doi:10.1038/ejhg.2015.233; published online 11 November 2015</ref>.


En avril 2011, Moorjani et al.<ref>Moorjani P, Patterson N, Hirschhorn JN, Keinan A, Hao L, et al. 2011 [http://www.plosgenetics.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pgen.1001373 The History of African Gene Flow into Southern Europeans, Levantines, and Jews]. PLoS Genet 7(4): e1001373. doi:10.1371/journal.pgen.1001373 .</ref>, ayant analysé plus de {{unité|6000|individus}} provenant de 107 populations différentes en utilisant une nouvelle méthode d'estimation des origines ancestrales et de datation de mélange, ont pu estimer des taux de mélange de gènes africains subsahariens dans le génome des populations d’Eurasie de l'Ouest, les résultats montrent que les Arabes du Levant ont un mélange africain subsaharien significatif (4 à 15 %) qui semble relativement récent chez eux (datant d'après la conquête arabo-musulmane du Proche-Orient au Moyen Âge) ; il est intermédiaire chez les différents groupes Juifs (4 à 5 %) et de manière relativement homogène et plus ancienne, cela semble dater d'avant la séparation des différents groupes de la diaspora juive ; il est bien plus faible chez les Européens du Sud (1 à 3 %) où ce flux de gènes africains semble être arrivé de manière indirecte durant l'Empire romain puis par l’intermédiaire de l'expansion islamique ; et il est indétectable chez les Européens du Nord. En 2013, selon une étude autosomale de l'Institut de Biologie Évolutive (IBE) de l'Universitat Pompeu Fabra de Barcelone, portant sur près de {{nombre|3000|individus}}, entre 5 et 15 % du génome des habitants de la Péninsule ibérique, selon les régions (sauf les Basques), est issu d'Afrique du Nord<ref>[http://www.pnas.org/content/110/29/11791.abstract Gene flow from North Africa contributes to differential human genetic diversity in southern Europe], Botigué et al, 2013 doi: 10.1073/pnas.1306223110</ref>{{,}}<ref>[http://biologiaevolutiva.org/dcomas/estimating-gene-flow-from-north-africa-to-southern-europe/ Estimating gene flow from North Africa to southern Europe], David Comas, juin 2013 </ref>{{,}}<ref>[http://www.huffingtonpost.es/2013/06/03/los-espanoles-somos-los-e_n_3379814.html Los españoles somos los europeos con más genes magrebíes], Huffington post, 3 juin 2013</ref>. En 2014, une étude autosomale similaire réalisée par Lazaridis et al., a calculé que, en moyenne, 12,6 % du génome des Espagnols de la péninsule ibérique est issu d'Afrique du Nord et 2,2 % d'Afrique subsaharienne<ref>Voir Table S11.2 dans "Data supplements/Supplementary Information", pp.64-64 in [http://biorxiv.org/content/early/2013/12/23/001552 Ancient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans], Lazaridis et al, 2014, doi: https://dx.doi.org/10.1101/001552</ref>. Du côté des lignées maternelles uniquement (Adn mitochondrial), une étude de Hernandez et al en 2015 a montré que les Andalous de l'Est et de l'Ouest avaient respectivement 3,6 % et 11,8 % de lignées maternelles africaines<ref>Candela Hernandez et al., Human maternal heritage in Andalusia (Spain): its composition reveals high internal complexity and distinctive influences of mtDNA haplogroups U6 and L in the western and eastern side of region, 2014, [http://www.biomedcentral.com/1471-2156/15/11]</ref>{{,}}<ref>Candela Hernandez et al., Early Holocenic and Historic mtDNA African Signatures in the Iberian Peninsula: The Andalusian Region as a Paradigm, 2015</ref>{{,}}<ref>[http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?size=large&id=info:doi/10.1371/journal.pone.0139784.t001 Table 1. Types and frequencies of mtDNA African lineages detected among autochthonous Andalusians.][http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0139784]</ref>.
En avril 2011, Moorjani et al.<ref>Moorjani P, Patterson N, Hirschhorn JN, Keinan A, Hao L, et al. 2011 [http://www.plosgenetics.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pgen.1001373 The History of African Gene Flow into Southern Europeans, Levantines, and Jews]. PLoS Genet 7(4): e1001373. doi:10.1371/journal.pgen.1001373 .</ref>, ayant analysé plus de {{unité|6000|individus}} provenant de 107 populations différentes en utilisant une nouvelle méthode d'estimation des origines ancestrales et de datation de mélange, ont pu estimer des taux de mélange de gènes africains subsahariens dans le génome des populations d’Eurasie de l'Ouest, les résultats montrent que les Arabes du Levant ont un mélange africain subsaharien significatif (4 à 15 %) qui semble relativement récent chez eux (datant d'après la conquête arabo-musulmane du Proche-Orient au Moyen Âge) ; il est intermédiaire chez les différents groupes Juifs (4 à 5 %) et de manière relativement homogène et plus ancienne, cela semble dater d'avant la séparation des différents groupes de la diaspora juive ; il est bien plus faible chez les Européens du Sud (1 à 3 %) où ce flux de gènes africains semble être arrivé de manière indirecte durant l'Empire romain puis par l’intermédiaire de l'expansion islamique ; et il est indétectable chez les Européens du Nord. En 2013, selon une étude autosomale de l'Institut de Biologie Évolutive (IBE) de l'Universitat Pompeu Fabra de Barcelone, portant sur près de {{nombre|3000|individus}}, entre 5 et 15 % du génome des habitants de la Péninsule ibérique, selon les régions (sauf les Basques), est issu d'Afrique du Nord<ref>[http://www.pnas.org/content/110/29/11791.abstract Gene flow from North Africa contributes to differential human genetic diversity in southern Europe], Botigué et al, 2013 doi: 10.1073/pnas.1306223110</ref>{{,}}<ref>[http://biologiaevolutiva.org/dcomas/estimating-gene-flow-from-north-africa-to-southern-europe/ Estimating gene flow from North Africa to southern Europe], David Comas, juin 2013 </ref>{{,}}<ref>[http://www.huffingtonpost.es/2013/06/03/los-espanoles-somos-los-e_n_3379814.html Los españoles somos los europeos con más genes magrebíes], Huffington post, 3 juin 2013</ref>. En 2014, une étude autosomale similaire réalisée par Lazaridis et al., a calculé que, en moyenne, 12,6 % du génome des Espagnols de la péninsule ibérique est issu d'Afrique du Nord et 2,2 % d'Afrique subsaharienne<ref>Voir Table S11.2 dans "Data supplements/Supplementary Information", pp.64-64 in [http://biorxiv.org/content/early/2013/12/23/001552 Ancient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans], Lazaridis et al, 2014, doi: https://dx.doi.org/10.1101/001552</ref>. Du côté des lignées maternelles uniquement (Adn mitochondrial), une étude de Hernandez et al en 2015 a montré que les Andalous de l'Est et de l'Ouest avaient respectivement 3,6 % et 11,8 % de lignées maternelles africaines<ref>Candela Hernandez et al., Human maternal heritage in Andalusia (Spain): its composition reveals high internal complexity and distinctive influences of mtDNA haplogroups U6 and L in the western and eastern side of region, 2014, [http://www.biomedcentral.com/1471-2156/15/11]</ref>{{,}}<ref>Candela Hernandez et al., Early Holocenic and Historic mtDNA African Signatures in the Iberian Peninsula: The Andalusian Region as a Paradigm, 2015</ref>{{,}}<ref>[http://journals.plos.org/plosone/article/figure/image?size=large&id=info:doi/10.1371/journal.pone.0139784.t001 Table 1. Types and frequencies of mtDNA African lineages detected among autochthonous Andalusians.][http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0139784]</ref>.

Version du 24 octobre 2017 à 17:09

Taylor Swift, chanteuse et actrice américaine, d'origine européenne.

Le terme Blanc est employé, dans le langage courant, pour désigner des êtres humains caractérisés notamment par une couleur de peau claire. Le terme est généralement employé pour désigner les individus présentant des caractéristiques physiques qui sont historiquement associées aux populations européennes[1][source insuffisante]. La définition d'un « individu blanc » diffère sensiblement d'après les contextes historiques, légaux, culturels, et géographiques. Dans certains contextes, en particulier aux États-Unis, le terme « caucasien » est utilisé comme synonyme.

D'un point de vue biologique, la peau blanche est une adaptation génétique issue de la sélection naturelle favorisant la synthèse de la vitamine D en milieu faiblement ensoleillé en permettant une pénétration plus profonde des rayons de soleil dans l'épiderme du fait d'un taux de mélanine plus bas[2],[3]. Les latitudes tempérées sont moins soumises aux risques liés au rayonnement ultraviolet, à l'inverse des milieux fortement ensoleillés dans lesquels les individus ont la peau plus foncée.

Définition

Cette expression générique désigne l'ensemble des groupes ethniques humains composés d'individus dont la peau (lorsqu'elle n'est pas bronzée) est de couleur plus ou moins claire, pouvant aller du rose pâle au cuivré, ainsi que divers autres traits physiques "europoïdes". Ces populations sont principalement originaires d'Europe, d'Afrique du Nord, d'Asie Centrale et du Moyen-Orient. L'expression « populations de type européen » ou « type caucasien » ou « caucasoïde » ou « europoïde » est parfois employée, bien que la définition peut inclure, dans un sens plus large, des personnes extra-européennes. L'expression leucoderme, du grec leukos « blanc » et derma « peau », a pu être employée, dans le cadre de discours à vocation scientifique, mais aussi d'argumentations racistes[4].

On parle parfois de « race blanche » à propos de cette population. Mais de nos jours, la pertinence de la classification de l'humanité en races différentes, est remise en question par une partie des anthropologues, des biologistes et des généticiens[5]. D’après le Dr Craig Venter, directeur d’une société de recherche en génomique et associé à des chercheurs du NIH dans le séquençage du génome humain, le concept de races est un concept social. Selon lui, les caractéristiques utilisées pour distinguer les races (comme la couleur de la peau ou l’épaisseur du nez) sont déterminées par un nombre réduit de gènes, ce qui a permis à l’homme de les adapter rapidement à son environnement au fur et à mesure de son expansion en dépit d’une population, et donc d’une variabilité génétique, demeurée longtemps faible[6]. Ainsi, durant la dernière période glaciaire, la colonisation de l’Europe par l’Homme moderne, qui date de 40 000 ans s’est alors traduite par des évolutions du phénotype (éclaircissement de la peau, des yeux et de la chevelure, etc) tandis que le génotype ne variait que peu, l’ordre de grandeur de la différence entre deux génomes d’humains (pris de n’importe quelle origine) étant de 0,1%[6], plus si on prend des populations très différenciés. Mais quand on sait que seulement moins de 1,3 % du génome fait une différence entre un être humain et un chimpanzé ou un bonobo malgré 4,5 millions d'années d'évolution séparée entre l’espèce humaine et ces grands singes[7], cette proportion citée précédemment est néanmoins significative.

Selon l’historien des sciences André Pichot, le concept de races humaines est une catégorie taxinomique[8],[9], définie par un ensemble de phénotypes transmis de façon héréditaire par les gènes.

Origines du terme

Dans la littérature du Proche-Orient ancien et de l'Antiquité classique, les descriptions de l'aspect physique de diverses nations en termes de couleur sont communes[réf. souhaitée].

La notion de « blanc » ou « race blanche » en tant que population majeure en contraste aux origines non-blanches ou « de couleur » remonte au XVIIe siècle. La description pragmatique des populations comme blanches en référence à leur couleur de peau avance cette notion et elle est trouvée dans l'ethnographie gréco-romaine et autres sources antiques[réf. souhaitée].

Relief tombal d'Égypte antique, ici dans sa copie colorée de 1820. Provient d'un Livre des portes de la tombe de Séthi Ier. Il décrit quatre groupes de personnes : Libyens, Nubiens, Asiatique, Égyptien (de gauche à droite).

Premières utilisations recensées

On attribue au philosophe, médecin et voyageur français François Bernier la première classification de l'humanité en races, au travers d'un article intitulé « Nouvelle Division de la Terre par les différentes Espèces ou races d’homme qui l’habitent, envoyé par un fameux Voyageur à M. l’abbé de la *** à peu près en termes » paru en 1684 dans le Journal des savants où Bernier divisait l'humanité en quatre, voire cinq races par ensemble géographique[10] :

  • Le premier est réparti sur une zone qui va de l’Europe jusqu’au Nil, en passant par l’Asie, la Perse et les Maldives ;
  • Le second comprend l'ensemble du continent Africain, à l'exception de sa partie septentrionale ;
  • Le troisième comprend Sumatra, des Philippines, de la Chine, du Gange, de la Russie et du Turkestan ;
  • Le quatrième ensemble concerne exclusivement les Lapons dont Bernier, qui ne les connait que selon les récits d'autres voyageurs, se demande s'ils sont réellement humains ;
  • Et enfin un cinquième ensemble, celui des Américains que Bernier estime plutôt comme un sous ensemble du premier groupe.
Crâne découvert en 1795, ayant permis de théoriser l'origine caucasienne des Européens.

Bernier établit juste après cette classification une hiérarchie de la beauté des femmes en se basant sur leur prix de vente dans les marchés aux esclaves orientaux. Bernier, qui confesse un attrait, voire une préférence personnelle, pour la beauté de certaines femmes noires, conclut néanmoins en une supériorité de femmes de type caucasien (celles de son premier ensemble racial) du fait que ce sont celles « que tous les Grands Seigneurs ont auprès d’eux » ou que « de l’aveu de tous les Levantins et de tous les Voyageurs » sont « les plus belles femmes du monde[10] ». Il parle au passage des femmes du Cachemire en disant d'elles qu'« elles sont blanches comme en Europe[10] ». Bernier pressent par ailleurs, à contre courant des croyances d'alors, que les différences morphologiques humaines ne sont pas toutes dues à l'environnement mais également à des causes intrinsèques aux individus (autrement dit à des caractères héréditaires), ce qu'il généralisera à ses groupes raciaux en parlant de « la semence qui sera particulière à certaines races ou espèces[10] ».

C'est quelques années plus tard, au début du XVIIIe siècle et avec l'avènement du commerce triangulaire (situé vers 1674) que se généralisent les premières constatations connues des effets de l'hérédité. Ainsi, un voyageur à bord d'un navire négrier constate en 1719 que les enfants des Africaines sont noirs même en déportation. Ignorant bien sûr de toute notion génétique, les hommes d'alors parlent de « tempérament » pour désigner les caractères héréditaires, abolissant les frontières entre la personnalité et les caractéristiques physiques de l'individu:

« À quoi attribuer ce changement, ou au climat et à l’air du pays, ou au sang et au tempérament de ces hommes. Je vous en laisse le juge, très cher lecteur, et sans vouloir en aucune façon faire passer mon sentiment pour décisif, je dis que ce changement doit plutôt être attribué au tempérament des nègres qu’au climat, et à l’air ; parce qu’en quelqu’autre pays que les nègres engendrent avec des négresses, leurs enfants deviennent également noirs dans la suite, quoi qu’ils naissent blancs ; et les blancs qui engendrent avec des blanches dans les pays des nègres produisent des enfants qui naissent non seulement blancs, mais qui conservent leur même blancheur pendant toute leur vie[10]. »

Ce voyageur anonyme utilise le terme « blanc » pour différencier des personnes similaires à lui d'autres personnes à la peau noires, et Bernier avant lui en faisait de même de façon plus explicite encore étant donné sa proposition de classification. Ainsi, ce serait la prise de conscience de la différence d'autres peuples qui a fait naître l'idée d'une race blanche.

Au XXe siècle

Jusque vers la fin du XIXe siècle, les anthropologues divisaient les humains essentiellement en trois races : blanche, jaune et noire[réf. souhaitée]. Les populations de « race blanche » ou « européennes » étaient considérées comme un magma dont les éléments étaient difficilement analysables[réf. nécessaire]. Au début du XXe siècle sont apparues avec Joseph Deniker et l'Américain William Z. Ripley, les premières tentatives de classification des peuples européens. Les principales divisaient celle-ci en « race nordique (ou européenne) », « race alpine » et « race méditerranéenne », cette dernière s'étendant au-delà des frontières politiques de l'Europe, et regroupant en plus des populations du sud de l'Europe, les populations du sud et de l'est de la Méditerranée[réf. nécessaire].

Au début du XXe siècle des peuples comme les Perses, les Berbères ou les Arabes ont pu également être classés parmi les populations « blanches[11] ». De même, en 1944, Henri Vallois écrit que les races blanches « n'habitent pas uniquement l'Europe ; elles couvrent tout l'Afrique du Nord et l'Asie sud-occidentale […] le territoire des races blanches est orienté autour du bassin méditerranéen prolongé par la Caspienne[12] ».

Selon Marc Sauter, « pour l'anthropologiste, les frontières que tracent le géographe et l'historien ne signifient pas grand-chose… En fait, sur le plan anthropologique, l'Europe déborde largement les mers méridionales, la chaîne du Caucase et les steppes russes pour englober toute une humanité. Racialement, l'Europe est partout où la peau de l'homme est blanche[13] ».

Pour Gilles Boëtsch « nous aurions tort de croire que la pensée classique des anthropologues, si bien illustrée par [Marc] Sauter, fut seulement une pensée raciologique. Elle n'illustre pas l'idée de suprématie des Européens car elle étend le substratum biologique des populations européennes au-delà des frontières politiques de l'Europe; elle établit d'abord la présence d'une commune humanité. Finalement, elle ne décrit pas une conjonction entre identité politique, identité culturelle et identité biologique[14] ».

Critères utilisés

Les critères qui permettent d'estimer si une personne est plus ou moins « blanche » varient suivant qu'il s'agisse d'un contexte parlé informel, ou d'un contexte légal propre à un pays et une époque. En particulier, depuis le milieu du XXe siècle, nombre de pays n'ont plus de critère discriminant légaux et officiels.

Sens courant

Selon les critères courants, les individus d'ethnie blanche auraient la peau claire (allant du blanc au brun en passant par le rose), des cheveux pouvant être bruns, blonds, châtain, noirs, auburn ou roux, le nez long, les yeux à doubles paupières pouvant être bruns, noisette, bleus, noirs, gris, ou verts. « Les gènes donnant des phénotypes pâles sont principalement récessifs »[réf. nécessaire].

Le Tour de la France par deux enfants, livre de lecture scolaire patriotique, paru en 1877 et utilisé dans les écoles de France jusqu'aux années 1950, idéalisait les caractéristiques de la « race » blanche ainsi : lèvres fines, bouche peu fendue, tête ovale[15].

D'autres ouvrages ont abordé la classification de l'humanité en races, comme l'encyclopédie Bordas dans les années 1980.

Terme contextuel

Comme tout terme permettant de décrire des individus au sein d'une espèce, le terme « blanc » a une valeur qui peut dépendre du milieu dans lequel vit l'individu. À titre d'exemple: un « mulâtre » (métis mi-blanc mi-noir) est considéré généralement comme noir en Occident, où il se distinguera par ses traits africanisés et inversement sera vu blanc en Afrique noire.[réf. nécessaire]

France

En France, de 1685 à 1848, le code noir, et notamment dans sa version de 1724 applicable en Louisiane, reconnaissait un statut particulier aux « Sujets blancs » par opposition aux « Noirs » et « Noirs affranchis », mais sans en définir précisément les contours, notamment dans ses articles VI, XXIV et LII de l'édition de 1727[16] lire en ligne sur Gallica.

Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, l'Office for National Statistics utilise le terme white comme catégorie ethnique. Cette identification est basée sur la perception propre à chaque individu, puisqu'il y est considéré que l'identité ethnique n'est pas une catégorie objective[17].

États-Unis

Le Bureau du recensement des États-Unis et le Bureau de la gestion et du budget définissent « blanc » (dans le cadre du sens du terme anglais « race ») comme « une personne ayant des origines parmi l'un des peuples autochtones d'Europe, du Moyen-Orient ou d'Afrique du Nord ».

Dénominations locales

Les Blancs étaient et sont encore parfois désignés par les populations autochtones non blanches sous forme de nombreux sobriquets, péjoratifs ou non, issus généralement de l'apparence ou de la provenance de ces étrangers. Ainsi, en Indonésie, ils sont encore appelés dans les campagnes reculées, Londos, déformation de Belanda (Hollande), pays d'origine du dernier colonisateur blanc. En argot hindi, les étrangers à la peau claire sont désignés sous le nom de Ghora.

Études génétiques

Génétique des populations actuelles

Des études génétiques sur les Européens s'inscrivent dans le cadre de la génétique des populations. Cette population humaine dont les membres s'identifient mutuellement, se présume habituellement sur la base d'une ancestralité ou d'une généalogie commune. Bon nombre d'études portant sur la génétique des populations européennes ont été menées.

Plusieurs études génétiques récentes tendent à affiner les connaissances sur les relations génétiques entre les peuples européens et leurs contours. Selon une étude de Chao Tian, en 2009, ayant calculé les distances génétiques (Fst) entre plusieurs populations en se basant sur l’ADN autosomal, certains Européens du Sud tels que les Grecs et Italiens du Sud se distinguent génétiquement du reste de l'Europe en apparaissant à peu près autant distants des Arabes du Levant (Palestiniens, Libanais, Syriens) que des Scandinaves et Russes, mais sachant cependant que les populations du Levant sont souvent inclus parmi les "blancs" au sens large dans l’anthropologie ou du moins proche. Un Italien du Sud est ainsi génétiquement deux fois et demi plus proche d'un Palestinien que d'un Finlandais[18],[19],[20], mais une telle distance avec les Finlandais n'est pas représentative des distances entre les européens, elle s'explique parce que les Finlandais sont mélangés avec des asiatiques sibériens, d'affinité proche des Sami, les Finlandais sont donc un peuple génétiquement assez isolé des autres européens (y compris des Scandinaves et des Russes) ce qui les éloigne du reste des européens sur le plan des distances génétiques[21]. De même les Italiens du Sud constitue un groupe plus distant[22]. Plus globalement les principaux peuples européens montrent une grande proximité génétique entre eux qui les différencient nettement des populations extra-européennes[23]. En 2016, une étude autosomale de Fiorito et al qui a calculé les distances génétiques entre les populations européennes et celles du bassin méditerranéen en prenant en compte plusieurs centaines de milliers de SNPs, a confirmé la distance génétique importante entre les Italiens et les Finlandais, et aussi montré que l'on observait également des distances importantes entre les Sardes, population isolée également, et les autres Européens puisqu'ils sont par exemple plus distants des Russes que des Levantins (Jordaniens, Syriens) et des Marocains. Cependant, cette étude a aussi montré que des distances génétiques importantes existaient également entre certaines populations européennes non isolées. Ainsi la distance génétique qui sépare les Italiens du Sud des Russes et des Britanniques est également plus importante que la distance qui les sépare des Jordaniens et des Syriens[24].

En avril 2011, Moorjani et al.[25], ayant analysé plus de 6 000 individus provenant de 107 populations différentes en utilisant une nouvelle méthode d'estimation des origines ancestrales et de datation de mélange, ont pu estimer des taux de mélange de gènes africains subsahariens dans le génome des populations d’Eurasie de l'Ouest, les résultats montrent que les Arabes du Levant ont un mélange africain subsaharien significatif (4 à 15 %) qui semble relativement récent chez eux (datant d'après la conquête arabo-musulmane du Proche-Orient au Moyen Âge) ; il est intermédiaire chez les différents groupes Juifs (4 à 5 %) et de manière relativement homogène et plus ancienne, cela semble dater d'avant la séparation des différents groupes de la diaspora juive ; il est bien plus faible chez les Européens du Sud (1 à 3 %) où ce flux de gènes africains semble être arrivé de manière indirecte durant l'Empire romain puis par l’intermédiaire de l'expansion islamique ; et il est indétectable chez les Européens du Nord. En 2013, selon une étude autosomale de l'Institut de Biologie Évolutive (IBE) de l'Universitat Pompeu Fabra de Barcelone, portant sur près de 3 000 individus, entre 5 et 15 % du génome des habitants de la Péninsule ibérique, selon les régions (sauf les Basques), est issu d'Afrique du Nord[26],[27],[28]. En 2014, une étude autosomale similaire réalisée par Lazaridis et al., a calculé que, en moyenne, 12,6 % du génome des Espagnols de la péninsule ibérique est issu d'Afrique du Nord et 2,2 % d'Afrique subsaharienne[29]. Du côté des lignées maternelles uniquement (Adn mitochondrial), une étude de Hernandez et al en 2015 a montré que les Andalous de l'Est et de l'Ouest avaient respectivement 3,6 % et 11,8 % de lignées maternelles africaines[30],[31],[32].

Paléogénétique

Dans les années 2010 et en particulier dans le courant de l'année 2015, d'importants développements en paléogénétique ont permis d'étudier l'ADN autosomal de squelettes anciens d'Europe du Mésolithiques, du Néolithique et des âges des métaux. Ils ont permis de reconstituer les grandes étapes du peuplement de l'Europe, et par le même biais la mise en place des traits phénotypiques propres aux Européens.

Une grande migration a eu lieu au Néolithique, en provenance d'une ancienne population du Proche-Orient, apportant l'agriculture, la céramique, la pierre polie, la sédentarité, et les premières constructions. Ces innovations sont apparues auparavant dans le Croissant fertile. Cette nouvelle population européenne appelée EEF (pour Early Europeans Farmers) a presque entièrement remplacé les anciens chasseurs-cueilleurs européens du Mésolithique dans une grande partie de l'Europe durant le Néolithique ancien, puis au Néolithique moyen ils se sont un peu mélangés avec les derniers chasseurs-cueilleurs. Les EEF étaient génétiquement très homogènes dans une grande partie de l'Europe, que ce soit dans la culture de Starčevo, la culture rubanée, la culture cardiale ou encore la culture des vases à entonnoir, et ils partageaient donc une même origine[33],[34],[35]. Ces anciens agriculteurs européens avaient la peau claire et semblent être pour une grande part à l'origine de la peau claire des Européens actuels, les cheveux étaient le plus souvent foncés et les yeux variables mais plus souvent foncés (mais les yeux clairs étaient fréquents). Les anciens chasseurs-cueilleurs autochtones d'Europe de l'Ouest du Mésolithique (WHG), qui ont précédés les agriculteurs du Néolithique, avaient la peau plus sombre et des yeux bleus, tandis que les anciens chasseurs-cueilleurs de Scandinavie du Mésolithique (SHG), pourtant génétiquement assez proches de WHG, avaient quant à eux la peau claire et les yeux bleus mais ils ne semblent pourtant pas avoir beaucoup contribué au génome des Scandinaves actuels[36],[37]. Bien qu'essentiellement originaires du Proche-orient, probablement du Croissant fertile ou d'Anatolie, les premiers agriculteurs européens du Néolithique (EEF) étaient génétiquement très proches des Européens actuels qui en sont restés en partie les descendants, ils étaient notamment proches de la population actuelle du Sud-Ouest de l'Europe dont ils constituent de loin l’ascendance principale. La Sardaigne semble être un refuge où cette ancienne population a perduré jusqu'à nos jours sans changement important (très faible mélange avec les Indo-européens arrivés plus tard)[38],[34]. En revanche ces anciens agriculteurs étaient très différents de la population actuelle du Proche-Orient car cette dernière est en réalité le fruit d'importants remplacements de populations plus récents dans cette région du Monde. L'ADN ancien a révélé en 2015 que les anciens agriculteurs du Néolithique en Anatolie, qui sont la population source des anciens agriculteurs européens, étaient génétiquement bien plus proches des Européens actuels que des Proche-Orientaux actuels[39],[40].

Durant le Chalcolithique et l'age du Bronze, une deuxième migration importante a eu lieu, ce sont les probables locuteurs des premières langues indo-européennes issues de la culture de Yamnaya dans la steppe d'Europe de l'Est, située au Nord de la mer Noire et du Caucase. Ces indo-européens avaient une grande mobilité grâce à un mode de vie de pasteurs et la domestication du cheval, ce qui leur a permis une immense expansion dans toute l'Europe, mais aussi dans toute l'Asie centrale jusqu'à l'Altaï où la population de l'âge du Bronze était très proche des Européens. En Europe ils se sont partout mélangé avec les anciens agriculteurs du Néolithique pour donner les Européens actuels. Ce sont ces migrations indo-européennes et les effets fondateurs qui s'en suivent qui sont à l'origine des haplogroupes R1a et R1b du chromosome Y aujourd'hui dominants en Europe. Les Européens du Nord actuels en ont reçu l'apport le plus important (les plus hauts niveaux d’ascendance Yamnaya sur l'ADN autosomal aujourd'hui sont en Europe du Nord). L'augmentation des hautes statures, des cheveux clairs et des yeux clairs en Europe du Nord durant l'âge du Bronze fait suite à l'arrivée de ces migrations issues de la steppe. Dans ce mélange, les Européens du Sud, surtout du Sud-Ouest, sont donc restés plus proches des anciens agriculteurs du Néolithique[34],[41],[37],[42].

Groupes de population d'origine européenne dans le monde

Dans l'histoire

Antiquité
Moyen Âge

Populations contemporaines

Plusieurs pays et régions en dehors de l'Europe ont une population significative qui descend d'Européens :

Afrique

  • En Afrique du Nord : au cours de la Préhistoire, il y a environ 8 000 à 9 000 ans au début de l'Holocène, une partie du peuplement de l'Afrique du Nord se serait fait depuis la péninsule Ibérique[55],[56]. Au cours de l'histoire, plusieurs populations venues d'Europe ont également été au contact, de façon plus ou moins significative, avec les Nord-Africains : Grecs, Romains, Vandales, et plus récemment pendant les colonisations européennes (Espagnols, Français, Italiens, etc.).
Pays ou région Population Pourcentage Type Source/Remarque
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
4 500 000
8,9 %
Blancs sud-africains (Afrikaners et Anglo-sud-africains) Wiki[57] / En déclin[réf. souhaitée]
Drapeau de l'Algérie Algérie
...
...
Drapeau du Botswana Botswana
109 000
5 %
...
CIA[58] wiki[59]
Drapeau de l'Érythrée Érythrée
...
...
Anglais, Italiens, etc.
Drapeau de l'Espagne Îles Canaries (Espagne)
...
...
Canariens
Drapeau du Maroc Maroc
...
Drapeau de Maurice Maurice
27 000
2 %
Franco-Mauriciens
Drapeau de la Namibie Namibie
132 000
6 %
Afrikaners et Allemands wiki[60] / La plupart parlent Afrikaans[61]
Drapeau de la France Réunion (France)
208 000
25 %
Français Web[62]
Drapeau de la Tunisie Tunisie
...
...
Drapeau du Royaume-Uni Sainte-Hélène (Royaume-Uni)
Majoritaire
incluant Tristan da Cunha (Royaume-Uni)
Drapeau des Seychelles Seychelles
...
...
Drapeau de l'Eswatini Swaziland
43 000
3 %
CIA[63]

Asie

Pays ou région Population Pourcentage Type Source/Remarque
Drapeau de l'Arménie Arménie
...
...
Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan
...
...
Drapeau de la Géorgie Géorgie
...
...
Drapeau de Hong Kong Hong Kong (Chine)
55 236
0,8 %
Recensement de 2011[64]
Drapeau de l'Australie Île Christmas (Australie)
...
20 %
Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan
4 371 000
27,3 %
Russes du Kazakhstan, Allemands du Kazakhstan, Ukrainiens, Biélorusses Recensement de 2009[65]
Drapeau du Kirghizistan Kirghizistan
393 000
6,7 %
Russes et autres Slaves Recensement de 2014[66],[67]
Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan
...
5,5 %
Russes et autres Slaves [68]
Drapeau du Pakistan Pakistan
...
...
Kalash (plus Nouristanis à l'est de l'Afghanistan) [69]
Drapeau de la Russie Sibérie (Russie)
...
90 %
Russes, Allemands de la Volga, Ukrainiens [70],[71]
Drapeau du Tadjikistan Tadjikistan
...
...
Russes et autres Slaves [72]
Drapeau du Turkménistan Turkménistan
...
4 %
Russes et autres Slaves [73]

Moyen-Orient

Amérique latine

Reste des Amériques

Océanie

Galerie

Notes et références

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  20. Distances génétiques (Fst) autosomales calculées par Chao Tian et al. 2009:
    • Grec-Druze : 0.0052, Grec-Bédouin : 0.0064, Grec-Palestinien : 0.0057, Grec-Russe : 0.0108, Grec-Suédois : 0.0084,
    • Italiens du Sud-Druze : 0.0057, Italien du Sud-Bédouin : 0.0079, Italien du Sud-Palestinien : 0.0064, Italien du Sud-Russe : 0.0088, Italien du Sud-Suédois : 0.0064
    Autres distances génétiques (Fst) autosomales calculées par Nelis et al. 2009 :
    • Italiens du Sud - Lettoniens : 0.0150, Italiens du Sud - Finlandais (Helsinki) : 0.0160
    • Espagnols - Lettoniens : 0.0100, Espagnols - Finlandais (Helsinki) : 0.0110
    • Européens – Chinois 0.1100, Européens – Africains (Yoruba) 0.1530
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    « several distinct regions can be distinguished within Europe: 1) Finland, 2) the Baltic region (Estonia, Latvia and Lithuania), Eastern Russia and Poland, 3) Central and Western Europe, and 4) Italy, with the southern Italians being more “distant” »

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  110. Recensement de la population 2009/ Provinces et Communes, ISEE, tableau P09.
  111. (en) Polynésie française : Groupes ethniques. World Factbook of CIA.

Voir aussi

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