Villeurbanne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 23 mars 2020 à 17:00 et modifiée en dernier par 2a01:e0a:a:b340:1d0f:4732:f6a0:11c4 (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Villeurbanne
Villeurbanne
L'hôtel de ville, place Lazare-Goujon.
Blason de Villeurbanne
Blason
Villeurbanne
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Métropole Métropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Jean-Paul Bret
2014-2020
Code postal 69100
Code commune 69266
Démographie
Gentilé Villeurbannais
Population
municipale
156 928 hab. (2021 en augmentation de 5,56 % par rapport à 2015)
Densité 10 808 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 46′ 00″ nord, 4° 52′ 49″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 189 m
Superficie 14,52 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Villeurbanne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Villeurbanne
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Voir sur la carte topographique de la métropole de Lyon
Villeurbanne
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Voir sur la carte administrative de la métropole de Lyon
Villeurbanne
Liens
Site web villeurbanne.fr

Villeurbanne (/vi.lœʁ.ban/) est une commune, limitrophe de Lyon, située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes. Avec 148 543 habitants au , elle est la commune de banlieue[évasif] la plus peuplée de France, devant Boulogne-Billancourt, dans la banlieue parisienne. Elle est également la 4e commune de la région Auvergne-Rhône-Alpes et la 20e ville de France par sa population[1].

Les habitants de Villeurbanne sont appelés les Villeurbannais[2].

Géographie

Situation

Situation géographique de Villeurbanne.

Villeurbanne est une ville de France, limitrophe de Lyon sur la rive gauche du Rhône et qui forme aujourd'hui l'intra-muros avec cette dernière.

Communes limitrophes

.

La commune est délimitée à l'ouest par le parc de la Tête d'Or (6e arrondissement de Lyon), au sud par le 3e arrondissement de Lyon, à l'est par Bron et Vaulx-en-Velin et au nord par le Rhône.

Hydrographie

Villeurbanne est baignée par le Rhône au nord, et est traversée sur 3,7 km[a 1] par la Rize, aujourd'hui enterrée.

Géologie et relief

Les terres de Villeurbanne sont siliceuses et argileuses[3]. La partie arable du sol est constituée d'une dose moyenne d'acide phosphorique et de chaux, suffisamment d'azote et de potasse[d 1].

Climat

Le climat de Villeurbanne est de type semi-continental (Cfb sur la classification de Köppen : « climat tempéré chaud, sans saison sèche, à été tempéré ») à influences méditerranéennes.

Tableau climatologique de Villeurbanne sur la période 1982-2012, à 172 m d'altitude.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,6 0 2,8 5,6 9,3 12,8 14,9 14,4 11,8 7,4 3,6 0,5 6,9
Température moyenne (°C) 2,5 3,9 7,9 11 14,8 18,5 20,9 20,3 17,2 11,9 7 3,4 11,6
Température maximale moyenne (°C) 5,7 7,9 13 16,4 20,4 24,2 26,9 26,2 22,7 16,5 10,4 6,3 16,4
Précipitations (mm) 50 49 54 58 81 76 56 74 78 75 66 51 768
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,7
−0,6
50
 
 
 
7,9
0
49
 
 
 
13
2,8
54
 
 
 
16,4
5,6
58
 
 
 
20,4
9,3
81
 
 
 
24,2
12,8
76
 
 
 
26,9
14,9
56
 
 
 
26,2
14,4
74
 
 
 
22,7
11,8
78
 
 
 
16,5
7,4
75
 
 
 
10,4
3,6
66
 
 
 
6,3
0,5
51
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Voies de communication et transports

Voies routières

  • L'autoroute A42 relie Villeurbanne à Pont d'Ain et à l'autoroute A40 en direction de Bourg-en-Bresse ou Genève. Elle est ainsi reliée au boulevard Laurent Bonnevay, périphérique est de Lyon, qui longe Villeurbanne par l'est et le nord.
  • À 3 km à l'est, elle rejoint l'A46 et la N346, qui constituent le contournement est de Lyon, reliant l'A7 (direction Orange) à Chasse-sur-Rhône au sud de Lyon, à L'A6 (direction Paris) au niveau de Villefranche-sur-Saône au nord de Lyon, desservant ainsi une grande partie de la banlieue est-lyonnaise.
  • Le périphérique de Lyon dessert de nombreux quartiers de Villeurbanne, longeant la ville au nord et à l'est, rejoignant l'A6 à l'ouest de Lyon ainsi que l'A7 au sud.
  • Les départementales D137 et D29 terminent leur course dans Villeurbanne.
  • Les principaux axes intra-muros sont, du nord au sud, le boulevard du 11 novembre 1918 et l'avenue Albert-Einstein, l'avenue Roger-Salengro, le cours Émile-Zola, le cours Tolstoï, la rue Jean-Jaurès et la rue Léon-Blum, la route de Genas, et sont tous plus ou moins orientés est-ouest. L'axe nord-sud est principalement servi par le boulevard Laurent-Bonnevay (périphérique), et secondairement par de multiples petites rues.

Pistes cyclables

Le réseau de pistes cyclables est dense à Villeurbanne : plus de 30 km de voies cyclables y sont recensées.

Transport ferroviaire

L'ancienne gare de Villeurbanne derrière la ligne de tramway T3.

Aujourd'hui, aucune ligne de chemin de fer ne dessert la ville. L'ancienne ligne de l'Est-Lyonnais a été désaffectée puis réaménagée en ligne de tramway (T3 et RhôneExpress). Une des stations est aménagée dans l'ancienne gare ferroviaire et porte toujours le nom de Gare de Villeurbanne. Néanmoins plusieurs lignes du réseau de transports en commun de Lyon relient directement Villeurbanne aux deux principales gares de l'agglomération : gare de Lyon-Part-Dieu (métro B, tramway 1, 3 et 4, C2, C3, C9, 25, 37, 70) et gare de Lyon-Perrache (métro A) ainsi que deux autres gares, celles de Lyon-Saint-Paul et le tram-train de l'Ouest lyonnais (C3) et depuis décembre 2013, la gare d'Oullins (métro B).

Transports en commun

Le métro

Deux lignes du métro de Lyon desservent Villeurbanne. La ligne A relie Vaulx-en-Velin à l'est à la gare de Lyon-Perrache à l'ouest. Six stations sont situées sur le territoire communal de Villeurbanne. La ligne B relie la station Charpennes-Charles Hernu, située à la limite du 6e arrondissement de Lyon et de Villeurbanne, à la station Gare d'Oullins dans le quartier de la Saulaie à Oullins. Elle dessert notamment la gare de Lyon-Part-Dieu et ne compte sur le territoire de Villeurbanne que la station Charpennes-Charles Hernu.

Le tramway

  • Le T1 dessert le nord de Villeurbanne sur 8 stations, dont 5 au sein du campus de la Doua, domaine scientifique rattaché à l'université Claude-Bernard Lyon-1. Il rejoint notamment la Gare Part-Dieu de Lyon.
  • Le trolleybus C3 traverse Villeurbanne d'ouest en est au sud de la ville, reliant la gare St Paul, dans le quartier du « Vieux-Lyon », au nord de Vaulx-en-Velin, et desservant 11 stations eu sein de la ville.
  • Le T3, reliant la gare Part-Dieu à la ville de Meyzieu, dessert 3 stations au sud de Villeurbanne.
  • Le T4, reliant la Doua Gaston Berger à l'hôpital Feyzin-Vénissieux, dessert 5 stations de Charpennes jusqu'au Campus, utilisant la même infrastructure que T1.
  • Le tramway Rhônexpress, utilisant la même ligne que T3 (ancienne ligne de chemin de fer de l'est lyonnais), relie la gare Part-Dieu à l'aéroport Lyon Saint-Exupéry en desservant la station Vaulx-en-Velin - La Soie à la limite de Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, et assurant ainsi la correspondance entre l'aéroport et la ligne A du métro.

Les lignes de bus

Enfin, plus d'une dizaine de ligne de bus du réseau TCL ainsi qu'une ligne du réseau départemental desservent les différents quartiers de la ville.

Transports aériens

Autopartage

Le Grand Lyon a lancé en octobre 2013 un service d’autopartage, baptisé Bluely. Entièrement financé par le groupe Bolloré, il propose uniquement des voitures électriques.

Deuxième agglomération française après celle de Paris à proposer un service d'autopartage de véhicules électriques, le Grand Lyon met à la disposition des habitants de Lyon et de Villeurbanne, dans un premier temps, une flotte de 130 véhicules en 2013. Leur nombre atteindra 250 en 2014. Alors qu'à Paris et à Bordeaux (BlueCub), seules des Bolloré Bluecar constituent la flotte, à Villeurbanne le parc comprend aussi des Renault Twizy.

Ce service complète l'offre proposée par Lyon Par Auto (LPA), créée en janvier 2008[4], et baptisée depuis 2015 Citiz LPA. Ce service met à disposition des abonnés une centaine de véhicules répartis sur 37 stations à Lyon, Villeurbanne et Villefranche-sur-Saône[5].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Quartiers

Le quartier Bel-Air au sud-est de la ville.

Le territoire de la commune comporte plusieurs quartiers historiques. Ils peuvent être regroupés en trois zones :

Afin de rationaliser son organisation administrative, la commune a eu tendance, à compter de 1997, à regrouper la gestion des quartiers en huit conseils[6] : Charpennes-Tonkin, Buers-Croix-Luizet, Cusset-Bonnevay, Cyprian-les-Brosses, Perralière-Grandclément, Ferrandière-Maisons-Neuves, Saint-Jean et Gratte-ciel-Dedieu-Charmettes et à mettre en place des instances inter-quartiers[7] thématiques (Chemin de fer de l’Est lyonnais ; Carré de soie ; Vélo ; Mémoires et patrimoine).

Parcs et espaces verts

Le parc du Centre situé au nord du quartier des Gratte-ciel.

Villeurbanne est située immédiatement à l'est du parc de la Tête d'Or, plus grand parc urbain de France avec une superficie de 117 hectares — celui-ci appartient à la commune de Lyon depuis 1894, avant cette date le parc était partagé entre les deux communes. Au nord du campus de la Doua, sur les bords du Rhône, se trouve le parc de la Feyssine, d'une superficie de 40 hectares. Le principal autre espace vert est le parc de la Commune de Paris dans le quartier de Cusset.

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

Son nom vient du latin villa urbana[8], qui désignait une grosse ferme datant de l'époque romaine (env. -40) et située aux environs de l’actuelle Poste de la place Grandclément.

Le nom du quartier des Charpennes vient du latin carpinum signifiant charme, arbre dont le quartier était fortement peuplé durant des siècles[a 2]. Une version plus fantaisiste prétend que le terme vient du fait que les rues étaient si mal entretenues que les chars peinaient[a 2].

Le quartier du Tonkin est créé en même temps que l'exposition internationale et coloniale de Lyon de 1894, aussi les noms du quartier et des rues le composant sont choisis en fonction des pays et capitales coloniales[a 3].

La dénomination du quartier de la Poudrette vient de l’élaboration et l’utilisation d'un engrais éponyme provenant de la dessiccation en plein air de matières fécales sur ces terres[a 4].

Histoire

Moyen-Âge

Au XIVe siècle, le village de Villeurbanne faisait partie du Dauphiné de Viennois, état féodal, dont le Rhône constituait la frontière occidentale. Lyon se trouvait alors en territoire étranger, et entretenait des rapports parfois tendus avec les Villeurbannais.

À la fin du règne du dauphin Humbert II de Viennois, en 1349, Villeurbanne fut rattaché en même temps que la province du Dauphiné de Viennois au Royaume de France alors sous le règne du roi Philippe VI de Valois. Le village n'en continua pas moins à faire partie de la province du Dauphiné, jusqu'à la suppression des administrations d'Ancien Régime par la Révolution.

Époque contemporaine

Révolution française

En 1790, Villeurbanne rejoignit alors le tout nouveau département de l'Isère, dont Grenoble était la capitale, et fut inclus dans l'arrondissement de Vienne. Toujours à la Révolution, la commune de Villeurbanne se détache du mandement (la seigneurie) de Vaulx-en-Velin, et élit Étienne Debourg comme premier maire.

Le XIXe siècle et le XXe siècle

Carte du Rhône de Lyon à Villeurbanne

Essentiellement agricole, la commune gagne en importance avec l'établissement en 1837 puis dans les années 1850 de digues pour contenir le Rhône, dont les crues épisodiques recouvraient jusqu'alors une grande partie de la plaine. Cette protection contre les inondations permit l'implantation d'usines dans le quartier des Charpennes, usines que l'on vit aussi sortir de terre dès le début du XIXe siècle en contrebas de l'actuelle place Grandclément. En 1852, la ville est détachée du département de l'Isère (dans l'arrondissement de Vienne), et rejoint le département du Rhône[9]. Elle refuse cependant à cette époque son rattachement à la ville de Lyon, à l'encontre des autres faubourgs comme Vaise, la Guillotière ou la Croix-Rousse. Lyon s'est cependant approprié, en faisant passer une loi en 1894, la partie du Parc de la Tête d'Or située sur la commune de Villeurbanne pour poursuivre sa politique d'absorption de sa périphérie.

Vue de l'aval de la centrale hydroélectrique de Cusset en 2009.

Vers la fin du XIXe siècle, Villeurbanne se développe rapidement comme banlieue ouvrière de Lyon (caractéristique qui se traduit encore aujourd'hui par un ancrage politique de gauche). À partir de 1899[10], Villeurbanne profite de la proximité de l'usine de Cusset sur le canal de Jonage, centrale hydroélectrique de basse chute. Villeurbanne participe ainsi à l'expansion lyonnaise, l'électricité dynamisant textiles, mécanique et chimie, en ajoutant ses activités propres. Une importante Verrerie Ouvrière va employer des spécialistes du verre et de l'Art qui en découle.

Durant la guerre de 14-18, entreprises lyonnaises et entreprises repliées se lancent dans le matériel radio (construit d'abord rue Racine) et diverses sous-traitances innovantes comme l'électricité automobile. Un émetteur radiotélégraphique faisant la liaison entre l'Amérique et la Russie est installé en 1914 sur le terrain militaire de La Doua ; l'infrastructure compte alors huit pylônes de 120 m de haut[b 1]. La main-d'œuvre manque, les traitements sont modestes mais les promotions rapides. Outre les ouvriers réformés ou rappelés du front, on embauche des femmes, puis des coloniaux ou des étrangers. Le quartier du Tonkin loge de nombreux ouvriers vietnamiens, requis pour les industries chimiques lyonnaises. Villeurbanne voit également s'installer une importante colonie italienne.

En 1927, Lazare Goujon lance la construction du quartier gratte-ciel. C'est à la fois un programme social et un programme urbanistique créant un nouveau centre, en vue d'accélérer la fusion des villages constitutifs. Ce quartier accueille en 1934 l'hôtel de ville en remplacement de l’ancien situé place Jules-Grandclément, inauguré le [b 2]. Dans les années 1930 , Henri Seguin, fils de tué de Verdun crée son entreprise de bronzes d'Art, qui fournira les éclairages de nombreuses Mairies par la suite, après la guerre de 1939/45, époque où il se terre à Lyon, au bout du cours Henri (devenu cours du Docteur Long), artisan le jour et FFI la nuit avec son beau-frère ancien-marin.

En 1944, lors de l'insurrection de Villeurbanne, la ville est libérée par les FTP-MOI et l'Union des juifs pour la résistance peu avant l'arrivée des troupes débarquées en Provence, puis reprise par les Allemands, et de nouveau libérée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Résistants furent arrêtés par une Gestapo criminelle dirigée par Barbie, entre Villeurbanne et Montchat (tel le Docteur Long), les réseaux résistants ayant des antennes dans tous les quartiers de la métropole.

L'action des municipalités dans le développement de l'enseignement primaire et professionnel à Villeurbanne lors de la première moitié du XXe siècle joue un rôle important dans les carrières ultérieures des enfants de la commune[11].

Sur le terrain d'une ancienne caserne commence en 1957 l'édification de l'INSA de Lyon, Il est rejoint plus tard par l'université Claude-Bernard, constituant ainsi à la Doua un campus renommé d'une centaine d'hectares.

Depuis 1960, les usines et petites propriétés sont progressivement remplacées par des immeubles d'habitation, facilitant le logement des classes moyennes.

Le XXIe siècle

Le Grand Lyon disparaît le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon.

Héraldique, devise et logotype

Les armes de la commune de Villeurbanne se blasonnent ainsi :
De gueules à la maison forte de deux tours couvertes d'argent posée sur des ondes d'azur mouvant de la pointe, surmontée à dextre d'un dauphin contourné et à senestre d'un lion, tous deux d'or[12].
Ce blason est l’œuvre de l'historien lyonnais André Steyert, en 1888[a 5].

Le dauphin rappelle l’appartenance de la commune à l’Isère jusqu’en 1852, date de son attachement au Rhône. Le lion rappelle l’influence de Lyon sur la ville.

Logotype

Logo actuel.

Politique et administration

Réticent à l'égard de l'efficacité alléguée de la vidéosurveillance, le maire Jean-Paul Bret (PS, depuis 2001) a doublé les effectifs de la police municipale, qui sont passés de 18 en 2001 à 40 en 2010[13].

Parallèlement, l'État a réduit les effectifs de la police nationale (200 agents dans sa commune en 2002, 152 en 2010)[13].

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Plaque sur l'église Saint-Athanase de Villeurbanne, anciennement Saint-Julien de Cusset, commémorant l'élection du premier maire de Villeurbanne.

Urbanisme

Selon le recensement de 1999, 93 % des habitants de Villeurbanne vivent dans des immeubles collectifs.

Jumelages

Voir l’image vierge
Localisation de Villeurbanne, Altenbourg
Moguilev, Bat Yam, Abanilla, Abovyan et El Eulma.

Au 3 février 2010, Villeurbanne est jumelée avec :

Par ailleurs, Villeurbanne a signé des accords de coopération[14] avec les communes de Radom en Pologne en 2000, de Sfax en Tunisie en 2001, de la province de Ganzouzour au Burkina Faso et de la commune de Dire Dawa en Éthiopie en 2009.

Relations internationales

Cinq consulats étrangers sont installées sur le territoire de la commune : la Suisse, l'Espagne, le Japon, le Togo et l'Irlande[15].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[16],[Note 1].

En 2021, la commune comptait 156 928 habitants[Note 2], en augmentation de 5,56 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6171 6541 8342 1362 8262 9983 6774 2525 395
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 3395 8506 6637 4749 03311 17614 71517 94021 714
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
29 22033 89042 52656 11063 77582 03881 32282 39981 769
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
105 416119 879116 535115 960116 872124 215136 473145 034149 019
2021 - - - - - - - -
156 928--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

La ville de Villeurbanne est la deuxième commune de la métropole de Lyon et de la circonscription départementale du Rhône, la quatrième commune de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la 20e commune la plus peuplée de France, et appartient à la deuxième unité urbaine de France[19]. C'est aussi la plus grande commune française à n'être que chef-lieu de canton et à ne pas être une ville-centre.

Culture

Pendant les 3/4 du 20ème Siècle, un établissement situé sur Villeurbanne, boulevard Stalingrad, au bord du Parc de la Tète d'Or de Lyon, abrita le "Plus grand Music-Hall d'Europe", le Palais d'Hiver créé par la famille Lamour, lequel produisit, en même temps que la salle de la Bourse du Travail à Lyon, les plus beaux spectacles de variétés, de la chanson, et du Jazz en région lyonnaise. De Charles Trenet à Jacques Brel, en passant par Duke Ellington ou Ray Charles, les plus connus des artistes du disque et de la radio s'y produiront , souvent en avant-première de l'Olympia de Paris.

À la fin des années 1980, une médiathèque, appelée Maison du livre, de l’image et du son[20], ou Médiathèque François Mitterrand, a été construite d'après des plans du suisse Mario Botta.

Le Rize[21], équipement culturel et de recherche, a ouvert ses portes le 16 février 2008 au 23-25 rue Valentin-Haüy (quartier Grandclément). Lieu de débats, de rencontres et d'échanges, il réunit sur 2 660 m2 les archives municipales, une médiathèque et des espaces d'actions culturelles et pédagogiques. Le Rize propose à tous les publics des clefs de lecture pour mieux comprendre la ville d'aujourd'hui et imaginer celle de demain.

Villeurbanne abrite l'Institut d'art contemporain de Villeurbanne, qui est le fonds régional d'art contemporain (FRAC) de la région Rhône-Alpes.

Depuis 2002, Villeurbanne est doté d'un Centre métropolitain des arts urbains : Les Ateliers Frappaz. Cette structure coorganise avec les services culturels de Villeurbanne le festival Les Invites de Villeurbanne[22] qui attire à la mi-juin en moyenne, 80 000 spectateurs[23].

Œuvre monumentale sur un gratte-ciel réalisée par l'artiste Guillaume Bottazzi.

Le centre culturel œcuménique Jean-Pierre-Lachaize (CCO Villeurbanne) est un centre culturel créé en 1963 à Villeurbanne, à proximité de l’ensemble universitaire de l’INSA et de la Doua. Le CCO est une structure d'accompagnement pour les porteurs de projets collectifs, les associations et les artistes. La structure porte également des projets d'action culturelle et d'innovation sociale tels que le développement de la capacité d'agir et la protection des droits culturels.

Cultes

Du point de vue du culte catholique, la ville de Villeurbanne relève de l'archidiaconé de Lyon et du diocèse de Lyon. Elle comporte plusieurs paroisses : Sainte-Madeleine-des-Charpennes, la Sainte-Famille à Croix-Luizet, la Résurrection, Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, le Cœur-Immaculé-de-Marie, la Nativité, le Saint-Curé-d'Ars[24].

Le protestantisme est représenté par l'Église Évangélique de Réveil de Villeurbanne, laquelle dispose d'un lieu de culte dans la commune[25], tandis que les uniates de rite ukrainien disposent de l'église Saint-Athanase.

Parmi les autres mouvements chrétiens, les Témoins de Jéhovah possèdent une salle du Royaume où se réunissent trois congrégations, l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est présente avec une église commune aux deux paroisses de Lyon Villeurbanne et Lyon Gerland[26], tandis que deux rues plus loin, on trouve un temple du culte antoiniste, 25 rue du Docteur Ollier, dédicacé en 1922.

On compte aussi 14 lieux de cultes musulmans, mosquées et salles de prière. Une grande mosquée, la mosquée Othmâne, financée entièrement par les dons de fidèles, est inaugurée en 2006, laquelle peut accueillir environ un millier de personnes et compte également une bibliothèque ainsi qu’une école de langue arabe pouvant recevoir au moins 250 élèves[27].

Le culte bouddhiste comporte deux bâtiments : un temple rue Raspail aux Gratte-ciel[28] et un temple Zen cours Tolstoï.

Villeurbanne possède enfin la plus importante communauté juive de la région Rhône-Alpes[réf. nécessaire]. La synagogue Keren Or est installée à Charpennes.

Sports

La municipalité possède dix-neuf stades, treize salles de sports (dont trois de plus de mille cinq cents places), quatre boulodromes, trois piscines, cinq murs d’escalade et une dizaine de terrains de proximité. La ville compte plus de 200 clubs sportifs.

La ville de Villeurbanne héberge un club omnisports, l'Association sportive de Villeurbanne Éveil lyonnais (ASVEL), dont la section basket évolue depuis longtemps en Pro A (17 titres de champion de France de basket). Elle héberge aussi le Villeurbanne Handball qui est en D2M (2e division).

Le Lyon-Villeurbanne Rhône XIII (Les Lions, jouant au Stade Georges-Lyvet) est un club de rugby à XIII évoluant en deuxième division (l'Élite 2).

L'ASUL Ultimate est un club d'Ultimate-frisbee évoluant dans l'élite nationale (Division 1 Open).

Le C.A.M.N. de Villeurbanne est un club d'athlétisme qui fut créé par des sportifs, dont le Président Thibaudier en a été le responsable au XXe siècle. On y retrouva de nombreux champions du lyonnais de sprint et demi-fond, et deux championnes d'Europe de 100 mètres. Dans les créateurs, Jean Chaintreuil, ancien du L.O.U., reste un des plus connus, à la fois sportif, responsable et entraîneur. Louis Challandon fut entraîneur dans les années 1960, et c'est l'entraîneur Pelletier qui a généré les derniers accords entre clubs comme l'ASVEL Athlétisme, ou Miribel-Ain.

Au mois de mars chaque année, la ville organise les foulées de Villeurbanne, une course de 10 km et une autre de 5 km à travers la ville. En 2019, l'ASVEL est prise totalement en mains par l'international Tony Parker.

Festivités et évènements

Le cinéma Le Zola avant sa réfection.

Enseignement

Enseignement supérieur

Villeurbanne abrite le campus de la Doua, qui est un des plus importants sites universitaires de l'agglomération lyonnaise. S'y trouvent notamment :

Hors du campus de la Doua :

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 502 . ce qui plaçait Villeurbanne au 24 025e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[29].

En 2013, 63,6 % des ménages fiscaux étaient imposables[30].

Entreprises et commerces

Siège d'Adecco France dans le quartier du Carré de soie

La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d’industrie de Lyon. Le pôle Pixel est le 1er pôle régional[31] destiné aux activités de l'image, du son et des industries créatives. Il regroupe plus de 110 entreprises qui représentent 600 salariés. Le Pôle offre 11 000 m2 de bureaux et locaux d'activités, ainsi que 5 000 m2 de surfaces de studios (plateaux, loges, locaux techniques...).

Neuf marchés alimentaires[32] ont lieu régulièrement dans les quartiers des Brosses, des Buers, des Charpennes-Tonkin, Croix-Luizet, Cusset, la Ferrandière, Grandclément (le plus ancien, créé en 1892[b 3]) et Gratte-ciel.

Emploi

Données de 1999

Selon le recensement de 1999, 19 % de la population travaille dans l'industrie, 6 % dans la construction et 74 % dans le secteur tertiaire. Villeurbanne mise sur le développement de jeunes entreprises à fort potentiel, notamment Hikob[33] (acquisition de données sans fil), Esker[34]etc.

Données de 2013

Le taux de chômage, en 2013, pour la commune s'élève à 15,3 %[30], un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[35].

Population de 15 ans ou plus selon la catégorie socioprofessionnelle
Sources : Insee, RP2008 et RP2013 exploitations complémentaires.
2013 % 2008 %
Ensemble 120 951 100,0 117 242 100,0
Agriculteurs exploitants 16 0,0 23 0,0
Artisans, commerçants, chefs entreprise 2 882 2,4 2 781 2,4
Cadres et professions intellectuelles supérieures 14 789 12,2 12 205 10,4
Professions intermédiaires 20 624 17,1 19 544 16,7
Employés 21 451 17,7 20 784 17,7
Ouvriers 12 508 10,3 12 931 11,0
Retraités 22 757 18,8 23 407 20,0
Autres personnes sans activité professionnelle 25 925 21,4 25 567 21,8

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Les Gratte-ciel de 1934
Le palais du Travail abritant le Théâtre national populaire, place Lazare-Goujon

Du fait de la destruction du château de la Ferrandière et du développement récent de la ville, le plus ancien monument de Villeurbanne est l’église Saint-Athanase.

Église de la Nativité

L'église de la Nativité est construite en 1835 sur la place Grandclément[a 6],[b 4].

Église du Cœur immaculé de Marie

L'église du Cœur immaculé de Marie est consacrée en 1842 à proximité de l’ancien château de la Ferrandière.

Église de la Sainte-Famille

Institution Immaculée-Conception

L'institution Immaculée-Conception est créée en 1846 par la congrégation des Sœurs de la Providence de Corenc[b 4] et selon les plans de la mère Sainte-Céleste[a 7], accueillant en 1854 un pensionnat catholique de jeunes filles jusqu'en 1905, date de la loi de séparation des Églises et de l'État où l'institution deviendra laïque. À la suite d'un accord avec l’État entre 1959 et 1962, l'institution redevient catholique[36]. L'« Immac » est aujourd'hui un ensemble scolaire constitué d'une école primaire, un collège et un lycée.

Villa Lafont

La villa Lafont est construite en béton armé en 1930 par l'ingénieur Léon Lelièvre pour la famille Lafont, industriels villeurbannais[b 5]. Certaines parties de la villa font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [37].

Église Saint-Julien de Cusset/Saint-Athanase

À l’origine, simple chapelle érigée peut-être vers l’an 800, par les mariniers du Rhône dont un bras navigable passait au pied de cette butte, cette ancienne église paroissiale du XVIe siècle fut longtemps connue sous le vocable de Saint-Julien de Cusset. On y rédigea des cahiers de doléance, on y tint les premières assemblées municipales. Appelée à présent église Saint-Athanase, elle est utilisée par les uniates (catholiques ukrainiens de rite byzantin). Elle abrite un patrimoine religieux[38] (vierge en bois doré) et ukrainien (iconostase, icônes, etc.).

Centre-ville

Ensemble monumental construit à l’initiative du maire Lazare Goujon.

Nécropole nationale de la Doua

Personnalités célèbres

  • Félix Baudy un ouvrier maçon creusois qui a travaillé à Villeurbanne au début du XXe siècle et qui a été fusillé pour l'exemple en 1915. Une rue porte son nom.
  • François Boursier, prêtre de Villeurbanne et résistant, fusillé en 1944.
  • Tony Parker Joueur international de Basket-ball, actionnaire du groupe ASVEL.

Personnalités nées à Villeurbanne

Personnalités mortes à Villeurbanne

Galerie de photos

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Villes et communes de France − Tableaux de l'économie française | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
  2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/07/2008.
  3. Eugène de Rolland et D. Clouzet, Dictionnaire illustré des communes : du département du Rhône, t. 2, Lyon, , 645 p. (lire en ligne), p. 605.
  4. « Lettre d'informations - Janvier 2008 », sur autolib.fr
  5. « Autolib journal », sur autolib.fr
  6. « Mon conseil de quartier », sur mairie-villeurbanne.fr (consulté le )
  7. http://www.mairie-villeurbanne.fr/je_participe_quartier_interquartiers.html
  8. Eugène de Rolland et D. Clouzet, Dictionnaire illustré des communes : du département du Rhône, t. 2, Lyon, , 645 p. (lire en ligne), p. 606.
  9. Décret relatif à la commune de Lyon du 24 mars 1852 sur Gallica : la Guillotière, la Croix-Rousse et Vaise sont réunies à la commune de Lyon, et les communes de Villeurbanne, Vaux, Bron et Venissieux sont distraites du département de l'Isère et réunies au département du Rhône.
  10. Usine sans fin, « Le canal de Jonage » (consulté le )
  11. Voir les deux premiers chapitres de Christian Chevandier, La Fabrique d’une génération. Georges Valero, postier, militant et écrivain, Paris, Éditions Les Belles Lettres, collection « Histoire de profil », 2009
  12. Villeurbanne sur OLDJP
  13. a et b "Vidéosurveillance imposée" : le maire de Villeurbanne voit rouge, Lyon Capitale, 3 mars 2010
  14. a b c d e f et g « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des Affaires étrangères
  15. Jérôme Gallo, « Gros plan sur les cinq consulats qui sont installés à Villeurbanne », sur leprogres.fr, (consulté le )
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. [1] Insee - Populations légales 2011
  20. Pour en savoir plus sur la MLIS, voir la notice sur la Maison du Livre, de l’Image et du Son (MLIS) - François Mitterrand, dans Le Dictionnaire, enssib, 2015.
  21. « Le Rize », sur lerize.villeurbanne.fr
  22. Site officiel des Invites de Villeurbanne
  23. ateliers-frappaz.com
  24. « Villeurbanne », sur le site du diocèse de Lyon (consulté le )
  25. « Historique de l'Église Évangélique de Réveil de Villeurbanne », sur le site de l'Église Évangélique de Réveil de Villeurbanne (consulté le )
  26. « Recherche par code postal / ville », sur le site de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (consulté le )
  27. « Inauguration d'une mosquée autofinancée », sur le Figaro (consulté le )
  28. « Bouddhisme - Lyon Web », sur lyonweb.net (consulté le )
  29. « Revenus localisés des ménages-Année 2010 », sur site de l'Insee, (consulté le )
  30. a et b « Insee - Chiffres clés : Commune de Villeurbanne (69266) », sur www.insee.fr (consulté le )
  31. « Pôle PIXEL Lyon », sur parcsdactivites.com (consulté le ).
  32. « Plan interactif », sur villeurbanne.fr (consulté le )
  33. « Hikob (Villeurbanne) en pleine croissance - Mon local industriel », sur Mon local industriel (consulté le )
  34. « Zoom sur l'entreprise Esker (Villeurbanne) - Monlocalindustriel.fr », sur Mon local industriel (consulté le )
  35. « Insee - Indicateur - Estimation du taux de chômage au sens du BIT pour le 1er trimestre 2013 », sur www.insee.fr (consulté le )
  36. « Historique », sur immaculee.net (consulté le )
  37. Notice no PA00118151, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  38. Site only Lyon sur l'église Saint-Julien de Cusset

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Bibliographie

  • Alain Belmont, Villeurbanne, 2000 ans d'esprit d'indépendance. Grenoble, Glénat, collections "Beaux Livres Patrimoine", 2015, 192 p.
  • Charles Hernu, Villeurbanne Cité Bimillénaire, GAEV, 1977
  • Danielle Devinaz et Bernard Jadot (préf. Charles Hernu), Villeurbanne autrefois, Horvath, , 160 p. (ISBN 9782717105490)
  1. p. 23.
  2. a et b p. 48.
  3. p. 68.
  4. p. 87.
  5. p. 8.
  6. p. 151.
  7. p. 154.
  • Christophe Coupaud, Villeurbanne : Promenade en ville, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 96 p. (ISBN 2849104965)
  1. p. 19.
  2. p. 26.
  3. p. 27.
  4. a et b p. 29.
  5. p. 25.
  • Hubert Jannon (préf. Jean-Paul Bret), Histoire de l'aviation villeurbannaise : avant la première guerre mondiale, Lyon, Éditions Bellier, , 148 p. (ISBN 9782846312356)
  • J. Perrier et E. Bonnard, Villeurbanne : historique et biographique, Villeurbanne, Association typographique lyonnaise, , 164 p.
  1. p. 17.
  • Bruno Permezel et Marcel Avet (préf. Gilbert Chabroux), Villeurbanne : histoire des rues, histoire des noms, Lyon, BGA Permezel, , 262 p. (ISBN 2909929027)
  • Marc Bonneville, Villeurbanne : naissance et métamorphose d'une banlieue ouvrière, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 288 p. (ISBN 2-7297-0044-7, BNF 34624337)
  • Bernard Jadot (photogr. Laurence Fischer), Villeurbanne à la page, Éditions du Poutan, , 112 p. (ISBN 9782918607830)

Liens externes