Adolphe Lafont
Adolphe Lafont | |
Logotype de l’entreprise en 2021. | |
Création | 1844 |
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Dates clés | 2000 : Rachat par le groupe Kwintet
2016 : Rachat par le groupe CEPOVETT GROUP |
Fondateurs | Louis Lafont |
Personnages clés | Louis Lafont Adolphe Lafont |
Forme juridique | SAS |
Slogan | Experts, notre métier à tous |
Siège social | Gleizé France |
Direction | CEPOVETT |
Actionnaires | Famille Sandjian |
Activité | Fabrication de vêtements de travail (code 1412Z) |
Produits | Vêtements de travail |
Société mère | CEPOVETT GROUP |
Sociétés sœurs | Aimée Julien Ox Bridge Commoditex Lafodex Disprotec Mash Fontanex |
Effectif | 50 à 99 salariés en 2018 |
SIREN | 955-512-074 |
Site web | https://www.a-lafont.com |
Chiffre d'affaires | 20 156 500 € au 31/08/2017 |
Résultat net | 459 500 € au 31/08/2017 |
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Adolphe Lafont est une entreprise française de vêtement professionnel créée en 1844[1] à Lyon[2]. Elle est la première à inventer la salopette[3] qui sera ensuite perfectionnée par Levi's.
Historique
[modifier | modifier le code]La société Lafont fait un temps partie du groupe André[4],[5], est vendue au groupe Wagram Equity Parteners et à Claude Dieudonné en 1997[6],[7].
Elle est rachetée par le groupe Kwintet en 2000[8],[9], (également propriétaire de Bragard), et enfin par CEPOVETT GROUP en [10].
Développement
[modifier | modifier le code]La salopette, ou cotte 406, de Lafont est inventée par Adolphe Lafont en 1844 pour son beau-père charpentier, avec une poche centrale permettant d'y porter quelques outils. Ce vêtement est notamment popularisée au XXe siècle en France par Coluche[11],[12]. La marque Lafont continue son activité avec des vêtements de ville, mais aussi de travail pour plus de 200 métiers.
Ces vêtements sont fabriqués en Tunisie, au Maroc, en Chine et au Bangladesh ; le reste (design, marketing, choix des tissus, contrôle qualité...) est fait à Villefranche-sur-Saône[13].
Hommages
[modifier | modifier le code]Une voie de Lyon se nomme allée Adolphe-Lafont ainsi qu'un jardin à Villeurbanne.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « La salopette Adolphe Lafont », sur rhonealpes.fr (consulté le ).
- « Avec Adolphe Lafont, le vêtement de travail trouve sa marque », sur leprogres.fr, (consulté le ).
- Marc Beaugé, « Est-ce bien raisonnable de porter une salopette ? », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Textile: plan social chez Adolphe Lafont »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur liberation.fr, (consulté le ).
- Stéphanie Polette, « Lafont Kwintet France. Pro des vêtements de la tête aux pieds »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lejournaldesentreprises.com, (consulté le ).
- « Groupe André cède les vêtements Adolphe Lafont, mais garde Liberto »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lesechos.fr, (consulté le ).
- nc, « Habilement : André cède Adolphe Lafont », usine nouvelle,
- « Vêtement de travail : le suédois Kwintet à l'offensive en France », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- « Lafont Kwintet France : Pro des vêtements de la tête aux pieds - Le Journal des Entreprises - Lyon - Saint-Etienne - Grenoble », sur Le Journal des Entreprises (consulté le ).
- Rachat par la société Cepovett
- Pauline Pellissier, « Ces objets "made in France" qui ont conquis le monde », Grazia, (lire en ligne)
- Marc Beaugé, « Est-il raisonnable de porter une salopette », Le Monde, (lire en ligne)
- Dominique Largeron, « Vêtements professionnels : cap vers le Sud de l'Europe pour Adolphe Lafont », sur lyon-entreprises.com, (consulté le ).