Vacqueyras (Vaucluse)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vacqueyras
Vacqueyras (Vaucluse)
L'église de Vacqueyras.
Blason de Vacqueyras
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Philippe Bouteiller
2020-2026
Code postal 84190
Code commune 84136
Démographie
Gentilé Vacqueyrassiens,
Vacqueyrassiennes
Population
municipale
1 209 hab. (2021 en diminution de 4,05 % par rapport à 2015)
Densité 135 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 08′ 20″ nord, 4° 58′ 59″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 254 m
Superficie 8,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vaison-la-Romaine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vacqueyras
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vacqueyras
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Voir sur la carte topographique de Vaucluse
Vacqueyras
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Vacqueyras
Liens
Site web http://www.vacqueyras.tm.fr

Vacqueyras [vakejʁas] est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Vacqueyras est aussi le nom d'une appellation locale des côtes-du-rhône.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Accès[modifier | modifier le code]

La route départementale 8 arrive au nord de la commune, puis la route départementale 7 traverse la commune sur un axe nord-sud et bifurque au sud-est vers Beaumes-de-Venise. La route départementale 52, elle, continue vers le sud.

La route départementale 233 part à l'est vers le bois communal de la Peyre.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Relief[modifier | modifier le code]

Alternance de plusieurs petits vallons de faible amplitude et de plaine + collines à l'est (261 m, à la Muse), extrémité des Dentelles de Montmirail.

Géologie[modifier | modifier le code]

Strates de molasse burdigalienne.

Les Dentelles de Montmirail sont la partie la plus à l'ouest du massif des Baronnies et constitue la première avancée des Alpes dans la vallée du Rhône.

Dalles rocheuses du Jurassique supérieur (Tithonien), sols calcaires et argilo-calcaires.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Limade[1] passe au nord et se jette dans l'Ouvèze[2] qui passe à l'ouest.

Le canal de Carpentras traverse la commune. Inauguré en 1856, il irrigue la commune grâce à un réseau de fillioles.

Flore[modifier | modifier le code]

Végétation méditerranéenne sur les Dentelles de Montmirail comparable à celle des Alpilles sur plusieurs points. On y retrouve plantes aromatiques (thym, romarin, fenouil, lavandin), bois de chênes verts et pins d'Alep, etc.

La vigne est fortement présente sur les coteaux, mais aussi dans la plaine caillouteuse des hautes terrasses.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 750 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carpentras », sur la commune de Carpentras à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vacqueyras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (84,9 %), forêts (6,4 %), zones urbanisées (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et antiquité[modifier | modifier le code]

Buste de Raimbaud.
Pierre en réemploi portant le nom de Joseph-Mathias de Lauris, 1744.
Graphies française et provençale.

Si la préhistoire n'a fourni que quelques haches polies[16], prouvant le passage mais non l'habitat de chasseurs-cueilleurs, l'antiquité est plus riche. En effet, un autel dédié au dieu Mars par T. Cornelius a été mis au jour au quartier des Roques et des fragments de lampes à huile et d'amphores au quartier de Mornas[17].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1210, un traité de paix mit un terme à la guerre des frontières qui opposait le comte Raymond de Toulouse, marquis de Provence, à Guillaume des Baux, prince d'Orange[18]. Dans les clauses de cet accord, il était dit qu'en échange d'Uchaux, le comte recevait Vacqueyras et son château. Désormais la cité eut son destin lié à celui du Comtat Venaissin.

Après la Peste noire de 1348, un nouveau châtelain prend possession de Vacqueyras et de son château, c'est un Vassadel. Cette famille va garder cette seigneurie jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

Période moderne[modifier | modifier le code]

En 1688, Alexandre Vassadel marie sa fille unique Marie-Charlotte à Joseph-Mathias de Lauris-Castellane, marquis d'Ampuis. Cette famille va conserver sa nouvelle seigneurie jusqu'à la Révolution. Mais juste avant, elle faillit s'allier au « Divin Marquis ».

Au début des années 1760, le jeune marquis de Sade s'est amouraché de la délurée Laure de Lauris-Castellane. Mais son père, syndic de la noblesse du Comtat Venaissin et seigneur de Vacqueyras, s’oppose à ce mariage. Les deux familles se connaissaient portant bien, puisque dès 1701, Joseph-Mathias de Lauris-Castellane avait déjà été syndic de la noblesse, suivi, en 1704, de Gaspard-François de Sade.

Obligé de rompre Donatien, furieux, écrit à Laure « Il n’y aura pas d’horreurs où je me portasse ». Il tint parole.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Relevant l'une des plus anciennes graphies de la commune Vaqueiracio (1137), Charles Rostaing[19] présume une origine du toponyme liée à vaquiere (vacca-aria) avec l'ajout d'un suffixe -acium. On note ensuite Vacairas et Vachairas en 1143, puis Vacairatio en 1253 et Vaquerrassio en 1360.

Plus qu'un hypothétique lien avec Vachières, lieu où viennent paître et ruminer les vaches, il faut privilégier un Val Queyras (cf. Queyras#Toponymie), une vallée des pierres, étymologie plus conforme au terroir vacqueyrassien où les vertes prairies ont toujours brillé par leur absence.

D'ailleurs le blason parlant du XIXe siècle sur lequel figurait une vache a été abandonné pour adopter l'actuel.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sault

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

Fascé d'argent et de gueules, au chef du même, chargé de deux clés, l'une d'or, l'autre d'argent, passées en sautoir[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
maire en 1962 ? Edmond Arcusi Radical Conseiller général (1949-1973)
Vice-Président du Conseil Général
avant 1988 1989 Maurice Archimbaud    
1989 En cours Jean-Marie Gravier DVG Retraité de l'enseignement[21]
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 1 209 habitants[Note 3], en diminution de 4,05 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600624697693692767736814848
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
911915883861785752737687678
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
716739711681659677750734748
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
8458668168839431 0611 0191 0481 050
2015 2020 2021 - - - - - -
1 2601 2061 209------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Le vignoble et les vins[modifier | modifier le code]

Grâce à un terroir remarquable, qui descend du piémont des Dentelles de Montmirail vers de hautes garrigues de galets roulés, ce vignoble produit des vins rouges, rosés et blancs. Leur vinification est assurée par un groupement de producteurs et par les caves indépendantes (au nombre de 35).

Le tourisme[modifier | modifier le code]

Menhir de Vacqueyras

L'attrait des vins de cette commune a créé un œnotourisme. De nombreux caveaux offrent leurs gammes de vin à la dégustation.

À l'intérieur du village part une route qui se transforme ensuite en chemin carrossable et permet d'accéder à d'anciennes mines de gypse rouge, à la « Chambre du Turc » et au pied des « Dentelles » en passant devant le menhir de Vacqueyras.

Il existe un syndicat d'initiative, plusieurs hôtels, chambres d'hôtes, gites et un camping.

Équipements ou services[modifier | modifier le code]

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Le village est desservi matin et soir par une ligne de cars reliant Vaison-la-Romaine à Carpentras.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il existe une école primaire.

Sports[modifier | modifier le code]

Équipe et stade de foot, tennis club.

Plusieurs circuits/sentiers de promenades pédestres, cyclo touristiques et VTT.

Site d'escalade sur les dentelles.

Santé[modifier | modifier le code]

Présence d'une pharmacie au centre du village et d'un médecin.

Vie locale[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Église catholique.

Animations, fêtes et concours[modifier | modifier le code]

Marché de Noël

Depuis 1987, au début juin, le concours des vins accueille des dégustateurs non professionnels venus du monde entier et décerne des récompenses appréciées sous la forme de « Raimbaud d'or » ou « Raimbaud d'argent ».

À la fin juin, se déroule les « Jambes de Bacchus », un circuit pédestre à travers les vignes du terroir.

Au cours du mois de juillet, le village accueille le « Festival de la Comédie de Boulevard » dont la qualité des pièces jouées attire un très nombreux public.

La fête des vins est une importante manifestation qui a lieu tous les 13 et 14 juillet et à laquelle participent les producteurs de vins les plus prestigieux de la vallée du Rhône.

La fête votive a lieu à la mi-août et un « Marché de Noël » à la mi-décembre.

Marché aux fleurs.

Environnement[modifier | modifier le code]

Bois communal de la Peyre.

La commune est incluse dans la zone de protection Natura 2000 « l'Ouvèze et le Toulourenc », sous l'égide du ministère de l'Écologie, de la DREAL Provence-Alpes-Côte-d'Azur, et du MNHN (Service du Patrimoine Naturel)[26].

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Barthélemy de Vacqueyras.

Église Saint-Barthélemy[modifier | modifier le code]

Située sur le haut du village à l'intérieur des remparts, elle est d'origine romane. Elle a été agrandie une première fois au XVIIe siècle, une seconde fois au XIXe siècle. Cette transformation de 1853 l'a profondément modifiée et désorientée[27].

Les chapelles Notre-Dame[modifier | modifier le code]

L'édification de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié fut décidée au cours de l'épidémie de peste de 1628-1629. La décision du conseil de ville fut prise le avec vœu de faire réaliser un reliquaire en argent pour le bras de saint Placide en l'église paroissiale[28].

Pouvoir fut donné aux Consuls lors de la séance du pour faire commencer les travaux sur l'éperon rocheux de la Coste de Coa. Il fut confirmé une seconde fois, le avec mandat de « faire continuer les travaux jusqu'à due perfection ».

La chapelle fut achevée en 1655. Le 25 mai, le Parlement du village décida de « supplier Monseigneur Illustrissime et Révérendissime Évêque d'Orange[29] ou Monsieur son Grand Vicaire d'accorder la faculté à Monsieur le Vicaire de ce lieu de bénir la chapelle de Coste de Coa nouvellement édifiée et un quartier de terre joignant icelle destiné pour cimetière ».

Ex-voto de 1767 à Notre-Dame-de-Pitié pour sauver les vignes
Chapelle Notre-Dame-de-la-Brune

La chapelle fut effectivement totalement terminée le 10 juin et consacrée le 16 août, jour de la festivité de saint Roch.

Elle devint un lieu de pèlerinage lors de la « Grande Peste » de 1720. Un tableau en forme d'ex-voto, au-dessus du maître-autel, rappelait la procession du qui s'y déroula pour implorer la Vierge après que le frois ait fait périr gens et vignes. Il a été depuis la fin du XXe siècle enlevé et mis en lieu sûr.

La chapelle Notre-Dame-de-la-Brune n'a pas la même histoire. Plus récente, elle a commencé à être édifiée en 1870.

La chapelle Saint-Pape[modifier | modifier le code]

Saint Pape était le patron des Agacins[30]. Une chapelle fut édifiée à partir de 1655 en lieu et place d'un antique calvaire et lui fut dédiée le , jour de sa fête.

Dès lors, ce « saint qui servait à quelque chose » eut son sanctuaire qui ne désemplit point. Chaque dimanche, après l'Ite missa est, pendant que le desservant récitait le dernier évangile, les handicapés trempaient leurs pieds dans de l'eau bénite puis allaient frotter leurs cors et durillons contre une marche rugueuse de l'escalier menant au maître-autel.

Tour du château des Vassadel.

De nombreux soulagements et guérisons furent enregistrés. Malheureusement, la chapelle a été détruite et la mémoire collective a même perdu le lieu de son emplacement. Mais il existe toujours un quartier Saint-Pape et le Grand Vallat de Saint-Pape[31].

Durant tout le XVIIe siècle, ce prénom inusité fut attribué dix fois comme en font foi les registres de baptême. Puis, la Révolution étant passée, il subit un désintérêt total.

Le château[modifier | modifier le code]

Ce n'est pas celui qui avait été mis sous la garde du père de Raimbaut de Vaqueiras. Celui-ci avait certainement ses assises toutes proches puisque reste toujours visible sur le côté droit de la « place du Château », au début d'une ruelle descendant vers le bas du village, une structure en gros appareil censée être les vestiges du château médiéval.

L'actuel fut édifié au cours du XVIe siècle puis restauré au XVIIe siècle. Il reste du bâtiment originel les murs de soutènement, une tour percée de bouches à feu et une salle basse voûtée en arc brisée. Tout le reste de l'édifice a été réaménagé au cours des siècles par la famille Vassadel qui fut propriétaire du lieu de 1349 à 1688.

Le bâtiment actuel, propriété du diocèse, date du XIXe siècle.

Les anciens remparts[modifier | modifier le code]

Au cours des XIVe et XVe siècles, le village fut ceint de fortifications épaulées de tours carrées et bordées d'un fossé. Si celui-ci fut comblé en 1830, il reste toutefois une partie des remparts ouverts par une porte[32] qui mène sur la place où se situent l'église et le château.

Le cours Stassart et son porche[modifier | modifier le code]

Fontaine Raimbaut.

Le cours Stassart doit son nom à un préfet du Vaucluse, nommé par Napoléon III, qui eut l'heureuse idée de faire planter les platanes qui ombragent toujours ce cours. Le porche, qui de là, permet d'accéder au haut du village fut l'unique porte de l'enceinte médiévale du village jusqu'en 1760.

Les fontaines, qui furent aussi d'anciens lavoirs, se trouvent toujours sur la partie méridionale du cours.

Fontaine Raimbaut[modifier | modifier le code]

La fontaine Raimbaut, construite en 1866, avec un buste de Raimbaut inauguré en 1899 en présence de Frédéric Mistral. Son buste volé en même temps que celui du baron Leroy de Boiseaumarié à Sainte-Cécile-les-Vignes a été refait à l'identique et remis en place.

Ancien établissement thermal de Montmirail[modifier | modifier le code]

Il exploitait la source de Montmirail, qui a été en service du à 1939. Celle-ci, pourtant située sur la commune de Gigondas, était uniquement accessible par la route partant de Vacqueyras.

Le hameau de Fontbonne[modifier | modifier le code]

Il constitua une enclave vacqueyrassienne dans la commune de Sarrians dès le Moyen Âge. C'est ici que l'abbé Henri Michel-Reyne, curé de Vacqueyras, fut l'inventeur de la « Pierre de Fontbonne » portant à la fois des cupules de l'âge de bronze, l'écusson pontifical et les armes de Julien de la Rovère, le futur Jules II.

Dans son livre Wines of the Rhône Valley, a guide to origins, Robert W. Mayberry[33] a publié la photo d'une cuve vinaire creusée et maçonnée dans le sous-sol d'une des maisons du hameau et datée de 1739.

Il existait ici la "chapelle des Granges de l'Ouvèze" qui fut consacrée le sous le vocable de saint Denis (Sancti Dionysos). Ce fut sans doute une chapelle privée appartenant à la famille Gaudibert. Par trois fois, avec la permission spéciale de l'évêque d'Orange, y furent célébrées les noces des filles de cette maison. Tout d'abord Madeleine, le puis sa sœur Marie, le et enfin une autre Marie, fille du viguier Joseph Gaudibert, le .

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. la limade sur le site du Sandre
  2. l'Ouvèze sur le site du Sandre
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Vacqueyras et Carpentras », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. Cf. Saurel, Gagnières et Germand, Préhistoire et protohistoire. Essais historiques sur le département de Vaucluse, Éd. Rey, Lyon, 1933.
  17. J. Saurel, Carte archéologique de la Gaule romaine. Le Vaucluse, Éd. Leroux, Paris, 1939.
  18. Cf. L. Barthélemy, Inventaire chronologique et analytique des chartes de la Maison des Baux, Marseille, 1882.
  19. Cf. Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, Paris, 1977.
  20. Armorial des communes du Vaucluse et Armorial du Comtat Venaissin
  21. « Résultats municipales 2020 à Vacqueyras », sur lemonde.fr (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Responsabble Natura 2000
  27. R. Bailly, op. cité, note que la première travée d'entrée représente une partie de l'édifice roman devenu perpendiculaire à la nef actuelle avec abside semi-circulaire parfaitement orientée.
  28. Cette décision nécessita un emprunt de 300 écus soit l'équivalent de 270 hectolitre de vin. Cf. Suzanne Trompette, op. cité.
  29. L'évêque d'Orange était alors Jean de Tulle.
  30. Les agacins désignent en provençal les cors aux pieds. Cf. Xavier de Fourvières, Lou Pichot Tresor, Dictionnaire Provençal-Français / Français / Provençal, Éd. Aubéron, 2000.
  31. Un vallat est une vallée encaissée où coule par intermittence un torrent.
  32. Cette porte ne fut ouverte qu'en 1761.
  33. Cf. Robert W. Mayberry, Wines of the Rhône Valley, a guide to origins, Rowman & Littlefield Publishers, Totawa, New Jersey, U.S.A. , 1987, page 25.
  34. La Messe aux truffes sur le Site La Provence.com

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
  • Suzanne Trompette, Un siècle de vie à Vacqueyras (1625-1725), Imp. Mistral, Cavaillon, 1990.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]