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Barbra Streisand

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Barbra Streisand
Barbra Streisand, en 2018.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Barbara Joan Streisand
Surnom
« Babs »
Nom court
Barbra StreisandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Erasmus Hall High School (en)
The Center for Early Education (en)
Lee Strasberg Theatre Institute
HB StudioVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Emanuel Streisand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
James Brolin (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Propriétaire de
The Barbra Streisand Collection (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Tessiture
Labels
Genres artistiques
Pop music traditionnelle (en), jazz, discoVoir et modifier les données sur Wikidata
Influencée par
Site web
Distinctions
Films notables
Discographie
Discographie de Barbra Streisand (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de Barbra Streisand
Signature

Barbara Joan Streisand, dite Barbra Streisand /ˈbɑɹbɹə ˈstraɪsænd/[1], née le à New York, est une chanteuse, actrice, réalisatrice et productrice américaine.

Sur une carrière qui s'étend sur près de six décennies, elle est l'une des très rares artistes à avoir reçu au moins un Emmy, un Grammy, un Oscar et un Tony Award (EGOT).

La carrière musicale de Barbra Streisand commence en 1963. Elle place, au cours de sa carrière, 11 albums à la première place des ventes du Billboard 200 aux États-Unis - un record pour une femme - dont People (1964), The Way We Were (1974), Guilty (1980) et Higher Ground (1997). Cinq de ses chansons atteignent également la première place au Billboard Hot 100 : The Way We Were, Evergreen, You Don't Bring Me Flowers, No More Tears (Enough Is Enough) et Woman in Love.

Streisand se lance en parallèle dans une brillante carrière au cinéma. Son rôle dans Funny Girl (1968), salué par la critique, lui permet de remporter l'Oscar de la meilleure actrice. On compte parmi ses plus grands films Hello, Dolly ! (1969), Nos plus belles années (1973), Nuts (1987), Le Prince des marées (1991) et Une étoile est née (1976), pour lequel elle remporte son deuxième Oscar, cette fois-ci pour la musique Evergreen. Elle devient la première femme à être honorée en tant que compositrice d’un titre oscarisé. Avec Yentl (1983), Streisand devient la première femme à écrire, produire, réaliser et jouer dans un film. Le film est oscarisé pour sa musique et reçoit un Golden Globe pour la meilleure comédie musicale cinématographique. Barbra Streisand décroche également le Golden Globe du meilleur réalisateur, devenant ainsi la première femme à remporter ce prix.

Streisand est l'une des artistes les plus populaires au monde avec des ventes estimées à plus de 150 millions de disques. Elle est la chanteuse ayant vendu le plus de disques aux États-Unis, avec environ 70 millions d'albums écoulés (devant Mariah Carey et Madonna)[2]. Elle est par ailleurs la seule artiste à avoir placé au moins un album numéro n°1 au Billboard 200 sur 6 décennies consécutives (1960s, 1970s, 1980s, 1990s, 2000s, 2010s). Selon la RIAA, Streisand cumule plus de 51 disques d'or, 30 disques de platine, et 13 disques multi-platine aux États-Unis[3]. Elle a reçu au cours de sa carrière deux Oscars[4], 1 Tony Awards, dix Grammy Awards[3], cinq Emmy Awards[5], quatre Peabody Awards[6], la Médaille présidentielle de la liberté et neuf Golden Globes. Elle est également officier de la Légion d'honneur.

Dès les années 1960, Streisand est présentée comme l'actrice la mieux payée à Hollywood, devant Elizabeth Taylor. Sa fortune en 2021 est estimée à 625 millions de dollars[7].

Les parents de Barbra sont Diana et Emanuel Streisand. Elle a un frère aîné, Sheldon J. Streisand, et une demi-sœur, également chanteuse, Roslyn Kind[8]. Le 21 mars 1963, à 20 ans, Barbra épouse Elliott Gould alors âgé de 24 ans. Ils divorcent le 9 juillet 1971. Est né de cette union un garçon, Jason Emanuel Gould. Le 1er juillet 1998 Barbra, à 56 ans, se marie en secondes noces avec James Brolin alors âgé de 57 ans. Entre-temps, sa vie sentimentale avec le premier ministre canadien Pierre Elliott Trudeau, l'acteur Omar Sharif, le producteur Jon Peters, l'acteur Don Johnson, ou le tennisman André Agassi dans les années 1990, fait la une de la presse people[9].

Enfance et adolescence

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Barbara Streisand naît le dans le quartier de Brooklyn à New York, au sein d'une famille juive ashkénaze. Son père Emanuel Streisand, professeur d'anglais réputé, meurt d'une complication de crise d’épilepsie le 4 août 1943, ce qui laissera à Barbara une blessure profonde[11]. Sa mère, Diana, née Ida Rosen, secrétaire scolaire, absente et peu réconfortante, se remarie avec Louis Kind, un instituteur jugé violent que Barbra hait, ce dernier la considérant comme un vilain petit canard[8]. Barbara sait très vite qu’elle veut faire du théâtre ou du cinéma : elle imite les publicités qui passent à la télévision et passe ses après-midi dans les salles obscures, à regarder tous les films, quels qu’ils soient.

Élève brillante de l'Erasmus Hall High School (en), elle intègre la chorale de ce lycée où elle fait ses gammes[12]. Elle réalise son premier disque amateur à 13 ans, prend des cours de théâtre au Malden Bridge et participe à plusieurs pièces entre l'été 1957 et l'été 1959 et remporte son premier concours de radio crochet en 1960, à l'époque où elle décide de supprimer le deuxième « a » de son prénom. Elle obtient son bac très tôt, à 16 ans et, ne voulant pas continuer à l'université, court après les rôles de théâtre tout en accumulant les petits boulots (baby-sitter, serveuse)[13].

Du night-club au premier album

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En 1960, Barbara Streisand commence sa carrière au Lion, un club gay de Broadway[14]. Un fan club se forme rapidement et son compagnon Barry Dennen l'aide artistiquement à ce que sa carrière décolle[15]. Dès 1961, on la sollicite partout, de théâtre en cabaret. Elle chante dans des clubs de Détroit, de Saint-Louis, de New York, jusqu'au Canada et à la radio. Elle apparaît pour la première fois à la télévision dans The Jack Paar Tonight Show le 5 avril 1961 sur la chaine NBC[16].

Barbra Streisand en 1962.

En 1962, elle est engagée pour I Can Get It for You Wholesale (en). La pièce est un succès et pour sa première apparition à Broadway, Barbra Streisand remporte le New York Drama Critics Award de la meilleure actrice dans un second rôle et elle est nommée pour un Tony Award.

Son premier album, The Barbra Streisand Album, produit par Columbia Records, sort en 1963, et remporte trois Grammy Awards (Album de l'Année, Vocaliste Féminine de l'Année et Meilleure Couverture).

La chanteuse

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Barbra Streisand photographiée par Allan Warren en 1973, à l'époque où elle change de style et se métamorphose en diva pop[17].

En 1962, ses qualités de chanteuse séduisent la Columbia, qui lui signe un contrat. Elle décroche le premier rôle de la comédie musicale Funny Girl en 1964, qui retrace la carrière de Fanny Brice, célèbre comédienne à Broadway du temps des Ziegfeld Follies et créatrice du personnage de Baby Snooks, une enfant de 4 ans aux aventures humoristiques. Cette pièce devient très vite un énorme succès de Broadway et son interprétation lui apporte sa deuxième nomination aux Tony Awards.

Chanteuse très populaire maintes fois récompensée aux Grammys, Barbra Streisand se produit sur les scènes et chante tout au long de sa carrière, sur plus d'une soixantaine d'albums comprenant aussi des reprises de succès du Broadway des années 1920-1930, des interprétations de grands standards de jazz ou de musique pop des années soixante-dix, des bandes originales de films.

Sa première apparition à l'écran est l'adaptation de Funny Girl, que réalise William Wyler en 1968. Elle obtient pour ce rôle un Oscar, ex æquo avec Katharine Hepburn.

Elle enchaîne ensuite avec le même succès d'autres comédies musicales : Hello, Dolly ! en 1969, Funny Lady en 1975, ou encore Une étoile est née en 1976, dont la chanson phare, Evergreen, est récompensée par l'Oscar de la meilleure chanson originale.

Elle joue aussi dans des comédies classiques (La Chouette et le Pussycat, 1970 ; Ma femme est dingue, 1974; Mon beau-père, mes parents et moi, 2003) ainsi que par des films plus dramatiques (Nos plus belles années, 1973 et sa chanson The Way We Were ; Cinglée, 1987).

Spectacles télévisés

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Barbra Streisand en 1995.

Barbra Streisand produit une série de quatre spectacles télévisés novateurs sur CBS, entre 1965 et 1973, dont elle contrôle entièrement l'aspect artistique. Entièrement consacrés à Streisand, les trois premiers spectacles comportent trois parties distinctes dont une au moins est une prestation dans les conditions du direct devant un public.

My Name Is Barbra, diffusé le , est couronné par deux Emmy Awards et connaît un énorme succès d'audience. Le Color Me Barbra du réserve une partie au Philadelphia's museum of arts, et The Belle of 14th Street, le , rend hommage au vaudeville américain. Ils reçoivent aussi un très grand succès.

Pour le quatrième |spectacle, Barbra Streisand…and other musical instruments du , Streisand revient au one woman show avec son invité de marque Ray Charles, ils chantent en duo trois chansons. Le thème du show, la diversité des instruments de musique et des cultures musicales à travers le monde, réserve à la voix une place d'instrument à part entière. En démonstration, Barbra tient une note pendant 22 secondes, à la fin de I Got Rythm Medley.

Réalisatrice

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Barbra Streisand passe à la réalisation cinématographique à trois reprises. Elle tourne la comédie musicale Yentl, en 1983 (qu'elle adapte d'une nouvelle d'Isaac Bashevis Singer), elle reçoit le Golden Globe du meilleur film de comédie, mais aussi le prix du pire acteur (elle joue un travesti) des Razzie Awards. Ses comédies romantiques Le Prince des marées, en 1991, et Leçons de séduction, remake du Miroir à deux faces d'André Cayatte (1958), en 1996, ont moins de succès.

Notoriété

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Elle reçoit le jeudi à l'Élysée les insignes d'officier de la Légion d'honneur des mains du président de la République Nicolas Sarkozy. Grand admirateur de la star, le Président lui a rendu hommage et témoigné de « l'attachement des Français à cette femme d'exception, amoureuse de la France, qui, après 47 ans de carrière, a donné, pour la première fois à Paris, un inoubliable concert », le 26 juin, accompagnée d'un orchestre de 58 musiciens et de quatre chanteurs de Broadway devant presque dix mille personnes.

En 2008, elle est l'artiste féminine qui a vendu le plus d'albums aux États-Unis[18] : la Recording Industry Association of America (RIAA) comptabilise 71 millions d'albums vendus depuis 1963, dont 50 albums ont été certifiés Disque d'or, 30 de Platine, 13 multi Platine, et récompensés par huit Grammy Awards ; seuls Elvis Presley et Michael Jackson ont fait mieux. C'est également la seule artiste à avoir eu au moins un album placé no 1 du Top 100 pendant cinq décennies[19]. Au cinéma, elle a été récompensée par deux Oscars et neuf Golden Globes.

Engagement politique et droit des personnes

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Démocrate convaincue, très critique envers la politique de George W. Bush, Streisand a toujours assisté aux congrès du parti dont elle est membre, et soutenu ses différents candidats aux élections. En 2008 et en 2016[20], elle a soutenu Hillary Clinton, pour les primaires à la nomination démocrate des présidentielles.

Elle est engagée pour la défense des droits LGBT, et a été une icône gay dans les années 1970 et 1980.

La cardiologue américaine Bernadine Healy dénomme la différence de traitement et de prise en charge des femmes le syndrome de Yentl, en référence au personnage de Yentl jouée par Barbra Streisand en 1983. En 2008, celle-ci crée le Women’s Heart Center, voué à la recherche en cardiologie pour les femmes[21].

Récents événements

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En , Arthur Laurents annonce que la star devrait incarner le rôle de Madame Rose dans une adaptation de Gypsy, une comédie musicale d'Arthur Laurents, Jule Styne et Stephen Sondheim, produite par Joel Silver[22]. En mars 2012, le projet est confirmé, et Julian Fellowes est engagé pour écrire la version finale du scénario[23].

Le dernier long-métrage où Barbra Streisand a joué est la comédie Maman, j'ai raté ma vie, réalisée par Anne Fletcher, avec Seth Rogen, sortie le aux États-Unis[24] ; cette comédie sur les rapports mère-fils lors d'un road movie à travers les États-Unis est parue directement en vidéo en France en juillet 2013.

Barbra Streisand souffre d'un trouble de l'audition : les acouphènes (Tinnitus aureum) ; elle entend des infrasons et des ex æquoasons ainsi qu'une sorte de bourdonnement ou de sifflement provoqués souvent par une émotion forte. Les acouphènes ont été un calvaire pour la chanteuse ; elle a pu néanmoins en tirer parti, car en entendant les ex æquoasons et les infrasons, elle a pu améliorer sa voix[25],[26].

Filmographie

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Réalisatrice

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Discographie

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Albums studio

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Bandes originales

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Compilations

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Distinctions

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Récompenses musicales

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Le travail de Barbra Streisand lui a valu plus de 57 nominations aux Grammy Awards, avec 15 victoires à la clé, dont deux prix honorifiques. Elle a été incluse dans le Grammy Hall of Fame à trois reprises, et s'est vu décerner le prix MusiCares Person of the Year par la Grammy Foundation en 2011.

Année Prix Catégorie Chanson/Album Résultat
1963 Grammy Awards Album of the Year The Barbra Streisand Album Lauréat
Best Female Vocal Performance Lauréat
Record of the Year Happy Days Are Here Again Nomination
1964 Best Female Vocal Performance People Lauréat
Album of the Year Nomination
Record of the Year Nomination
1965 Best Female Vocal Performance My Name Is Barbra Lauréat
Album of the Year Nomination
1966 Best Female Vocal Performance Color Me Barbra Nomination
Album of the Year Nomination
1968 Best Contemporary-Pop Vocal Performance Funny Girl Soundtrack Nomination
1970 AGVA Georgie Award Entertainer of the Year Lauréat
1972 Grammy Awards Best Pop Female Vocal Performance Sweet Inspiration / Where You Lead Nomination
AGVA Georgie Award Singing Star of the Year Lauréat
1975 People's Choice Awards Favorite Female Singer of the Year Lauréat
1976 Grammy Awards Best Classical Vocal Soloist Performance Classical Barbra Nomination
1977 Best Pop Female Vocal Performance Evergreen (Love Theme from A Star Is Born) (d'Une Étoile Est Née) Lauréat
Song of the Year Lauréat
Record of the Year Nomination
Best Original Score – Motion Picture or Television Special Nomination
AGVA Georgie Award Singing Star of the Year Lauréat
1978 Grammy Awards Best Pop Female Vocal Performance You Don't Bring Me Flowers (avec Neil Diamond) Nomination
1979 Record of the Year Nomination
Best Pop Vocal Performance – Duo, Group, or Chorus Nomination
1980 Guilty (avec Barry Gibb) Lauréat
Album of the Year Nomination
Record of the Year Woman in Love Nomination
Best Pop Vocal Female Performance Nomination
AGVA Georgie Awards Singing Star of the Year Lauréat
1985 People's Choice Awards Favorite All-Around Female Entertainer Lauréat
1986 Grammy Awards Best Pop Vocal Female Performance The Broadway Album Lauréat
Album of the Year Nomination
Best Instrumental Arrangement Acompanying Vocal Being Alive Nomination
1987 Best Pop Vocal Female Performance One Voice Nomination
Best Music Video Performance Nomination
1988 People's Choice Awards Favorite All-Time Musical Performer Lauréat
1991 Grammy Awards Best Traditional Pop Vocal Performance Warm All Over Nomination
1992 Grammy Legend Award Prix honorifique
1993 Best Traditional Pop Vocal Performance Back to Broadway Nomination
1994 Grammy Lifetime Achievement Award Prix honorifique
Best Traditional Pop Vocal Performance Barbra: The Concert Nomination
Best Pop Vocal Female Performance Ordinary Miracles Nomination
1997 Best Pop Collaboration With Vocals Tell Him (avec Celine Dion) Nomination
I Finally Found Someone (avec Bryan Adams) Nomination
2000 Best Traditional Pop Vocal Album Timeless – Live In Concert Nomination
2002 Christmas Memories Nomination
2003 The Movie Album Nomination
2004 Grammy Hall of Fame Funny Girl (Barbra Streisand et Sydney Chaplin) Inclusion
2006 The Barbra Streisand Album
2007 Best Traditional Pop Vocal Album Live in Concert 2006 Nomination
2008 Grammy Hall of Fame The Way We Were Inclusion
2011 Best Traditional Pop Vocal Album Love Is the Answer Nomination
2012 Best Traditional Pop Vocal Album What Matters Most Nomination

Récompenses cinématographiques

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Barbra Streisand a remporté 2 Academy Awards (Oscar) en 5 nominations, 2 en tant que meilleure actrice, 2 pour des compositions et 1 nomination au meilleur film.

Année Prix Catégorie Film Résultat
1969 Academy Awards Meilleure actrice Funny Girl Lauréat
Golden Globe Awards Meilleure actrice (comédie ou film musical) Lauréat
1970 Hello, Dolly! Nomination
Henrietta World Film Favorite Prix honorifique
1971 Meilleure actrice (comédie ou film musical) La Chouette et Le Pussycat Nomination
Henrietta World Film Favorite Prix honorifique
1974 Academy Awards Meilleure actrice Nos plus belles années Nomination
Golden Globe Awards Meilleure actrice (drame) Nomination
1975 Henrietta World Film Favorite Prix honorifique
1976 Meilleure actrice (comédie ou film musical) Funny Lady Nomination
1977 Academy Awards Meilleure chanson Evergreen (d'Une Étoile Est Née) Lauréat
Golden Globe Awards Meilleure actrice (comédie ou film musical) Lauréat
Meilleure chanson Lauréat
1978 Henrietta World Film Favorite Prix honorifique
1984 Meilleure actrice (comédie ou film musical) Yentl Nomination
Meilleur réalisateur Lauréat
Meilleur film (comédie ou film musical) Lauréat
1988 Meilleure actrice (drame) Cinglée Nomination
Meilleur film (drame) Nomination
1992 Academy Awards Meilleur film Le Prince des marées Nomination
Golden Globe Awards Meilleur réalisateur Nomination
Meilleur film (drame) Nomination
1997 Academy Awards Meilleure chanson I Finally Found Someone (de Leçons de séduction) Nomination
Golden Globe Awards Meilleure actrice (comédie ou film musical) Leçons de séduction Nomination
Meilleure chanson I Finally Found Someone (de Leçons de séduction) Nomination
2000 Golden Globe Cecil B. DeMille Award for Lifetime Achievement Prix honorifique
Année Titre Prix
1961–1963 I Can Get It for You Wholesale (en) Nomination — Tony Award de la meilleure actrice dans une comédie musicale
1964–1965 Funny Girl Nomination — Tony Award de la meilleure actrice dans une comédie musicale
1970 Special Tony Award Star de la décennie

Dans la culture populaire

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Effet Streisand

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En 2003, Barbra Streisand attaque en justice un photographe qui avait pris une photographie aérienne de sa villa californienne, dans le cadre d'un projet scientifique. L'actrice voulait limiter la diffusion des clichés en question, mais obtint l'effet inverse : l'action en justice apporta une publicité considérable à la photographie, qui se retrouva dupliquée des centaines de milliers de fois sur la toile[27]. Ce phénomène médiatique est ultérieurement appelé l'« effet Streisand ».

Télévision

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Elle a participé à quelques émissions du Judy Garland Show dans les années 1960.

Barbra Streisand a été caricaturée à plusieurs reprises avec dénigrement sévère dans la série d'animation South Park : dans le film, son nom y est cité comme un mot grossier, et dans les épisodes Mecha Streisand, Poisson sanglant, 200 et 201, elle y apparaît tout d'abord comme une célébrité véreuse et avide de pouvoir puis comme un robot gigantesque semblable à Godzilla et dont son point faible est le nez.

Dans la série Une nounou d'enfer, la gouvernante Fran Fine ainsi que sa mère Sylvia vouent un culte fanatique à Barbra Streisand pourtant n'y ayant jamais fait une parution, une sosie est choisie dans un épisode. Sa sœur, Roslyn Kind accepte un rôle dans un épisode.

Dans Las Vegas Parano, une jeune artiste catholique en fait plein de caricatures, qu'elle expose sous le nez des deux héros. Barbra Streisand est mise en caricature sous le style de Picasso, ce qui lui donne un physique peu avantageux.

Elle est notamment l'idole de Rachel Berry dans la série Glee; cette dernière a interprété plusieurs de ses chansons :

  • Don't Rain on My Parade lors du treizième épisode de la première saison
  • Papa, Can You Hear Me? durant le troisième épisode de la deuxième saison
  • My Man dans le vingt-et-unième épisode de la deuxième saison.

La série reprend d'ailleurs la comédie musicale Funny Girl dans sa cinquième saison où Rachel Berry joue le rôle de Fanny Brice. À cette occasion, elle reprend plusieurs titres du musical (You Are Woman, I Am Man, Don't Rain on My Parade, People, I'm the Greatest Star et Who Are You Now) et fait de nombreuses allusions à Barbra Streisand avec des costumes, le carré de Barbra Streisand et certaines répliques du film.

Dans l'épisode 1 de la saison 6 d'American Dad!, Barbra Streisand va donner un spectacle exclusif retransmis à la télévision, où elle interprétera le répertoire de Céline Dion.

En 2010, Duck Sauce (composé des DJs A-Trak et Armand van Helden) a sorti un titre à son nom, Barbra Streisand, reprenant en partie la chanson Gotta Go Home de Boney M. (cette chanson étant, elle-même, une reprise du titre Hallo Bimmelbahn du groupe allemand Nighttrain (1973)) ; le clip de cette chanson, sorti le 29 septembre 2010, a été réalisé par So me, avec un sosie de Barbra Streisand[28].

En 2011, elle chante la chanson Somewhere en duo avec Jackie Evancho sur son album Dream with me (en).

Le pianiste canadien Glenn Gould était un fervent admirateur de Barbra Streisand[29].

Voix françaises

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Dans les doublages francophones des films, Barbra Streisand est doublée par :

Notes et références

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  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. « Music Albums, Top 200 Albums & Music Album Charts », Billboard.com, (consulté le )
  3. a et b « Gold & Platinum – December 9, 2009 », RIAA (consulté le )
  4. « Academy Awards® Database - AMPAS » [archive du ], Awardsdatabase.oscars.org, (consulté le )
  5. « Primetime Emmy Award Database | Emmys.com », Cdn.emmys.tv (consulté le )
  6. American Film Institute, « AFI Life Achievement Award: Barbra Streisand », Afi.com (consulté le )
  7. « Céline Dion, Barbra Streisand, Madonna, Britney... Qui est la chanteuse la plus riche de tous les temps ? », sur www.purepeople.com (consulté le )
  8. a et b (en) Shaun Considine, Barbra Streisand. The Woman, the Myth, the Music, Random House Publishing Group, , p. 87-88.
  9. (en) Tom Santopietro, The importance of being Barbra : The Brilliant, Tumultuous Career of Barbra Streisand, Macmillan, , p. 163.
  10. Site barbra-archive.com, présente partiellement la parenté, consulté le 23 mai 2013.
  11. (en) Anne Edwards, Streisand : A Biography, Rowman & Littlefield, (lire en ligne), p. 31.
  12. (en) Nellie Bly, Barbra Streisand. The untold story, Pinnacle, , p. 20.
  13. (en) Anne Edwards, op. cit., p. 57
  14. (en) Shaun Considine, Barbra Streisand. The Woman, the Myth, the Music, Random House Publishing Group, , p. 11.
  15. Christophe Mirambeau, Barbra Streisand, Flammarion, , p. 87.
  16. (en) Alex McNeil, Total Television, Penguin Books, , p. 852.
  17. (en) David Kastin, I Hear America Singing. An Introduction to Popular Music, Prentice Hall, , p. 293.
  18. (en) « RIAA Celebrates 50 Years Of Gold Records », 11 août 2008, RIIA. Consulté le 4 août 2010.
  19. (en) « Streisand's # 1 Chart victory with Love Is The Answer gives her #1 albums in 5 consecutive decades. », 7 octobre 2009, revue de presse sur le site officiel de B. Streisand. Consulté le 4 août 2010
  20. (en) Jonathan Karl, Benjamin Siegel, « Barbra Streisand Calls Trump Presidency 'Terrifyingly Scary,' But Thinks Race Against Hillary Would Be Great », sur Go.com, ABC News, (consulté le ).
  21. « Pour les médecins, les hommes font des crises cardiaques, les femmes des crises d'angoisse », Slate.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. //topics.nytimes.com/top/reference/timestopics/people/h/patrick_d_healy/index.html, « Streisand in Talks to Play Mama Rose in Film Remake of 'Gypsy' », sur ArtsBeat (consulté le ).
  23. (en) « Downton creator 'to adapt Gypsy' », sur bbc.co.uk, BBC News, (consulté le ).
  24. (en) « Maman, j’ai raté ma vie (2012) » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
  25. Christophe Mirambeau, Biographie de Barbra Streisand, Flammarion, 2006.
  26. oreille-malade.com Star avec acouphènes : contacter une célébrité pour nous parrainer
  27. Paul Rogers, « Photo of Streisand home becomes an Internet hit », San Jose Mercury News, mirrored at californiacoastline.org, (consulté le )
  28. « Duck Sauce – Barbra Streisand (clip officiel) : So Rough ! », (consulté le )
  29. (en) « Glenn Gould Was A Diehard Streisand Fan And Wanted To Collaborate On Her 1973 Album »

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Articles connexes

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Liens externes

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