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Alec Guinness

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Alec Guinness
Sir Alec Guinness en 1973.
Titre de noblesse
Knight Bachelor
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Alec Guinness de Cuffe
Époque
Nationalité
Domicile
Activités
Période d'activité
Père
Andrew Geddes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Agnes Cuff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Merula Salaman (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Matthew Guinness (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflit
Taille
1,76 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinctions
Films notables
Archives conservées par
Vue de la sépulture.

Alec Guinness, né le à Maida Vale (Londres) et mort le à Midhurst (Sussex), est un acteur britannique.

Son interprétation du colonel Nicholson dans le film Le Pont de la rivière Kwaï (1957) est récompensée par un Oscar et un Golden Globe. Il apparaît également dans les films Lawrence d'Arabie (1962) et Le Docteur Jivago (1965), entre autres.

Il est aussi connu des générations de spectateurs plus jeunes pour son rôle d'Obi-Wan Kenobi âgé, dans la Guerre des Étoiles (Star Wars).

Formation et débuts

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Alec Guinness est né de père inconnu. Tout en travaillant dans le secteur publicitaire, il tente d'entrer à la Royal Academy of Dramatic Art, mais ne peut obtenir une bourse[2]. Il suit des études d'art dramatique pendant quelques mois au Fay Compton Studio of Dramatic Art[2],[3]. Il rencontre à cette époque John Gielgud, qui tente de l'aider à percer dans le métier d'acteur[2], mais il débutera vraiment sa carrière sur scène dans le célèbre théâtre londonien Old Vic, d'abord par de petits rôles.

En 1941, il s'engage dans la Royal Navy.

Alors qu'il n'avait joué qu'un figurant dans Prima Donna (1934), Alec Guinness revient au cinéma en 1946 dans Les Grandes Espérances, de David Lean. Il devient une figure emblématique des Studios Ealing, notamment par ses prestations dans les comédies comme Noblesse oblige (Kind Hearts and Coronets) en 1949 (où il interprète huit rôles différents dont celui d'une femme) ou Tueurs de dames (The Ladykillers), en 1955 (pour lequel il a confié s'être inspiré du jeu d'Alastair Sim pour composer son personnage, et où l'on trouve au nombre de ses partenaires un certain Peter Sellers).

Portrait d'Alec Guinness en 1957 après avoir remporté l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans Le Pont de la rivière Kwaï, sorti la même année.

Il est aussi un familier des films de David Lean puisqu'on le retrouve, entre autres, dans Oliver Twist (1948), Lawrence d'Arabie (1962), Docteur Jivago (1965) et surtout Le Pont de la rivière Kwaï (1957) où son interprétation du colonel Nicholson lui apporte un Oscar et un Golden Globe.

Il tient également le rôle d'Hitler en 1973 dans Les Dix Derniers Jours d'Hitler (Hitler: The Last Ten Days).

Une autre génération de spectateurs le connaît également pour son rôle du maître jedi âgé Obi-Wan Kenobi dans la saga Star Wars, un rôle qu'il appréciait très modérément[4]. Surtout, il regrettait que le jeune public ne le connaisse qu'à travers celui-ci[4].

Enfin, il est l'incarnation de l'espion retraité George Smiley dans les adaptations télévisées de deux romans de La Trilogie Karla de John Le Carré.

Après soixante ans de carrière, il assure la relève en formant son fils Matthew, vu dans notamment dans La promise ou Lady Jane.

Vie privée et mort

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Alec Guinness épouse Merula Salaman en 1938[5]. Le couple a eu un enfant, Matthew.

En 1956, il se convertit au catholicisme, un an avant son épouse. Jusqu'alors, il fréquentait l'Église anglicane (où il avait été baptisé à 16 ans) tout en restant incroyant. Dans son autobiographie (Blessings in Disguise), Guinness explique sa conversion par deux événements. Alors qu'il jouait près de Mâcon le rôle d'un prêtre en soutane (Détective du bon Dieu), en 1954, un petit garçon l'aborda dans la rue, lui prit la main et l'accompagna, le prenant pour un vrai prêtre. Guinness fut impressionné par la confiance de l'enfant[6]. L'autre facteur est la maladie de son propre fils, atteint de poliomyélite, dont il guérit. Matthew se convertit lui-même à l'âge de 15 ans[7].

Il meurt le à Midhurst, dans le Sussex, des suites d'un cancer du foie.

Filmographie

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Alec Guinness en 1938.
Avec Yvonne De Carlo dans Capitaine Paradis (1953).
Avec Rita Tushingham dans Le Docteur Jivago (1965).

Années 1930 et 1940

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Années 1950

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980 et 1990

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Apparitions posthumes

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Télévision

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Publications

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  • Blessings in Disguise (mémoires), 1985.
  • My Name Escapes Me: The Diary of a Retiring Actor (mémoires), 1997.
  • A Positively Final Appearance: A Journal 1996-98 (mémoires), 1999.

Distinctions

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Plaque installée par le British Film Institute dans la ville de Westminster, Londres, en reconnaissance de la contribution d'Alec Guinness au cinéma britannique.
Blue plaque commémorant la naissance d'Alec Guinness à Maida Vale, Londres

Comédien reconnu à la fois par le public et par ses pairs, Alec Guinness a obtenu les distinctions suivantes.

Récompenses

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Nominations

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Décorations

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Voix françaises

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Et aussi :

Notes et références

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Références

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  1. « http://searcharchives.bl.uk/IAMS_VU2:IAMS032-002404341 » (consulté le )
  2. a b et c (en) Michael Parkinson, Parky's People, Ed Hachette UK (2010) (ISBN 9781848946965)
  3. (en) Alec Guinness sur BFI Screenonline
  4. a et b « Quand Alec Guinness ironisait sur Star Wars dans une lettre », sur Première.fr, .
  5. (en) « Sir Alec Guinness », sur telegraph.co.uk, (consulté le ).
  6. (en) Steven D. Greydanus, « The Detective [Father Brown] (1954) | Decent Films - SDG Reviews », sur Decent Films (consulté le )
  7. (en) John Burger, « Alec Guinness and the role that led to his finding the faith », sur Aleteia,
  8. London Gazette : no 41637, p. 1163, 17-02-1959

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Bibliographie

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  • (en) John Russell Taylor, Alec Guinness : a celebration, Boston, Little, Brown, , 184 p. (ISBN 0316833754 et 978-0316833752).
  • (en) Kenneth von Gunden, Alec Guinness : the films, Jefferson, N.C, McFarland, , 350 p. (ISBN 9780899502052).
  • Christian Berger, « Nécrologies : Guiness [sic] Alec », L'Annuel du Cinéma 2001, Editions Les Fiches du cinéma, Paris, 2001, 752 p., p. 738-739, (ISBN 2-85056-455-9)

Liens externes

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