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Monsieur Vincent (film)

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Monsieur Vincent

Réalisation Maurice Cloche
Scénario Jean Bernard-Luc
Jean Anouilh
Musique Jean-Jacques Grünenwald
Acteurs principaux
Sociétés de production Édition et Diffusion Cinématographique
Union Générale Cinématographique
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Histoire
Durée 110 minutes
Sortie 1947

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Monsieur Vincent est un film français réalisé par Maurice Cloche sorti en 1947.

Ce film raconte la magnifique histoire de Saint Vincent de Paul, prêtre du XVIIe siècle canonisé au XVIIIe siècle, qui a consacré sa vie aux pauvres.

Fiche technique

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Distribution

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Autour du film

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  • Nombre d'entrées : 7 055 290 entrées en France[2]
  • Avec plus de 7 millions d'entrées en France, ce film est le plus gros succès de Pierre Fresnay au cinéma.
  • Dans ce film, on notera la présence de deux futurs grands acteurs : Jean Carmet encore jeune débutant (dans le rôle de l'abbé Portail), et Michel Bouquet qui y trouve son premier rôle au cinéma (celui d'un tuberculeux).

(Dans l’église en ruine)

Monsieur Vincent : Hé ma bonne dame ! Hé !

Dame dans l’église :  Qu’est-ce que vous cherchez ?

Monsieur Vincent : Je suis votre nouveau curé.

Dame dans l’église : Hein ?

Monsieur Vincent : Je suis votre nouveau curé !

Dame dans l’église : Y a plus de curé ici ! Y a pu de curé depuis beau temps à Châtillon ! Et y en aura pas de ci-tôt !

Monsieur Vincent : Qu’est-ce qui se passe, tout est fermé dans le pays !

Dame dans l’église : Il sont tous maudits !

Monsieur Vincent : Où habite Monsieur Besnier ?

Dame dans l’église : Hein ?

Monsieur Vincent : Monsieur Besnier !

Dame dans l’église : Il sont tous maudits !


(Maison de Monsieur Besnier)

Portier : Qu’est-ce que c’est !?

Monsieur Vincent : Je suis chez Monsieur Besnier ?

Portier : Qu’est-ce que vous voulez ?

Monsieur Vincent : Allez dire à votre maître que Monsieur de Paul est là !

Monsieur Besnier :  Monsieur de Paul, je ne connait pas ! Je t’ai dit que la consigne était de n’ouvrir à personne ! Pauvre imbécile ! Personne ! C’est clair personne ! Ces imbéciles, ma chère, serait capable de me faire entrer la peste chez moi !

Portier : Passer votre chemin, on ne connait pas Monsieur de Paul !

Monsieur Vincent : Je suis votre nouveau curé, je vous dit que Monsieur Besnier m’attends, j’ai une lettre pour lui !

Portier : Allez allez pas d’histoire je vous dit qu’on n’ouvre pas !

Monsieur Vincent : Je suis Monsieur de Paul, allez dire à votre maitre que je suis Monsieur Vincent de Paul !

Monsieur Besnier : Arrêter, arrêter ! Ouvre le judas !  Excusez-moi Monsieur de Paul, j’avais en effet oublier votre nom ! Je vous attendais ! Vous venez d’arriver n’est-ce pas ?

Monsieur de Paul : Oui, au coche de l’après-midi.

Monsieur Besnier : Vous êtes venu directement ici ! Vous n’avez rencontré personne dans le village ?

Monsieur de Paul : Non pourquoi ?

Monsieur Besnier : C’est bien ouvrez-lui. Allez ouvrez ! Alors vous avez fait bon voyage ?

Monsieur de Paul : Pas mauvais, sauf quelques pierres ! Je leurs fait peur ?

Anne (femme de Monsieur Besnier) : Chevalier soyez discret !

Chevalier :  Mais puisque nous allons tous mourir ma chère Anne !

Anne (femme de Monsieur Besnier) : J’espère que nous tiendrons encore un petit peu ! Et puis mon mari est dans la salle !

Chevalier :  Il mourra surement le premier ma chère ! Et oui ça n’est pas tous les jour la peste !

Monsieur de Paul : Vous avez un cas de peste ! Qui ?

Monsieur Besnier : Oh une femme du vieux quartier. On l’a murée chez elle avec ce qu’elle possède, quand elle sera morte on brûlera le tout, et grâce au ciel nous en seront quitte pour quelques jours de musique entre bons amis ! Un peu de poulet vous ne manger rien !

Monsieur de Paul : Depuis quand a-t-on enfermer cette femme ?

Monsieur Besnier : Depuis trois jour !

Monsieur au bilboquet : Il faut avoir un peu de patience, Monsieur ! Il y a en qui mettes huit à dix jour à mourir !  Vous devriez vous mettre au bilboquet, rien de telle pour passer le temps !

Monsieur de Paul : Il faut faire quelque chose !

Monsieur Besnier : Il faut bien manger, boire, danser, être gai, c’est le seul remède connu !

Monsieur de Paul : Où habite cette femme ?

Monsieur Besnier : Quelle femme ?

Monsieur de Paul : La pestiférée !

Monsieur Besnier : Pourquoi Monsieur ?

Monsieur de Paul : Excusez-moi Monsieur, je vais aller la voir !

Monsieur Besnier : Vous ne savez pas ce que vous dites Monsieur, il ne serait être question de vous exposer inutilement à la contagion, non dailleur votre appartement est près ici, vous devez être las, le plus sage est de monter vous reposer !

Monsieur de Paul : Monsieur je n’habiterai pas ici, je suis curé de Châtillon, j’habiterai le presbytère !

Monsieur Besnier : Alors ça cher Monsieur de Paul, vous vous faites d’étranges idées sur les commodité de cette bâtisse, il y a dix ans que les curés de Châtillon y ont renoncée !

Monsieur de Paul : J’y habiterai quand même, faites moi donner mes affaires, s’il vous plait Monsieur, et indiquer moi la maison de cette femme !

Monsieur Besnier : Ah monsieur crève de rires ! Nous serions ravis de vous garder parmi nous, mais si vous sortez de cette maison ce soir, je vous averti, je ne pourrais plus vous y recevoir !

Monsieur de Paul : Excusez-moi Monsieur, mais j’y compte bien ! Apporte moi mon baluchon ! Et toi dit-moi où habite cette femme qui est malade ! Je suis ton curé, je t’interroge, réponds !

Serviteur : La petit maison, avec les feux devant !

Monsieur de Paul : Je te remercie ! Ma besace, et le chapeau. Ouvre ! Excusez-moi Monsieur mais je dois voir cette femme ! Je vous remercie de votre bon accueil !

Monsieur Besnier : Quel butor ! Je suis navré mes amis, je ne me serai jamais douté ! Il m’avait été recommandé par un de mes amis de Lyon !

Monsieur au bilboquet : Mais il a perdu quelque chose notre petit curé ! Vous plairait-il d’écoutez mes amis c’est assez drôle : Résolution envers les pauvres, mes maitres.

Curieux (homme) : Regardez, c’est qu’il y va l’animal !

Distinctions

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Notes et références

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  1. « Monsieur Vincent (1947) Maurice Cloche », sur cinema.encyclopedie.films.bifi.fr
  2. Monsieur Vincent sur JP Box-Office (consulté le 2 juin 2010).

Bibliographie

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  • Raymond Chirat, Catalogue des films français de long métrage. Films de fiction 1940-1950, Éditions Imprimerie Saint-Paul, Luxembourg, 1981, article no 519
  • Anthony Slide, Fifty Classic French Films, 1912-1982. A Pictorial Record. , Dover Publications, New York, 1987, 122 pp, pp.70-72.
  • Paul Vecchiali, L'Encinéclopédie. Cinéastes français des années 1930 et leur œuvre. Tome I, A/K, Éditions de l'Oeil, Montreuil, 2010, 880 pp, pp.318-319, (ISBN 978-2-35137-094-0)

Articles connexes

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Liens externes

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