Saint-Michel (Pyrénées-Atlantiques)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 12 septembre 2021 à 19:15 et modifiée en dernier par WikiCleanerBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Saint-Michel
Saint-Michel (Pyrénées-Atlantiques)
L'église Saint-Vincent-de-Dax[1].
Blason de Saint-Michel
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Raymond Minondo
2020-2026
Code postal 64220
Code commune 64492
Démographie
Gentilé Eiheralartar
Population
municipale
290 hab. (2021 en augmentation de 0,69 % par rapport à 2015)
Densité 9,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 08′ 13″ nord, 1° 13′ 12″ ouest
Altitude Min. 177 m
Max. 1 417 m
Superficie 30,30 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-Pied-de-Port
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Montagne Basque
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Michel
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Michel
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Saint-Michel
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte administrative des Pyrénées-Atlantiques
Saint-Michel

Saint-Michel est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Eiheralartar[2].

Géographie

Localisation

Carte

La commune de Saint-Michel se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[3].

Elle se situe à 121 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 56 km de Bayonne[5], sous-préfecture, et à 44 km de Mauléon-Licharre[6], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[3].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Çaro (1,3 km), Aincille (2,3 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (3,4 km), Uhart-Cize (3,7 km), Lasse (3,9 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (4,0 km), Ispoure (4,0 km), Estérençuby (4,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Michel fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[10],[11]. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.

La commune est limitrophe de la Navarre en Espagne.

Hydrographie

Carte en couleur présentant les réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Michel.

La commune est drainée par la Nive, le ruisseau d'Alamey, le ruisseau de Mendiola, le ruisseau d'Orion, Latsarritako erreka, le ruisseau de Sourits, le ruisseau d'Olhaberry, l’Urtchipia, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 37 km de longueur totale[14],[Carte 1].

La Nive, d'une longueur totale de 79,3 km, naît au pied du Mendi Zar (1 323 m), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bayonne, après avoir traversé 20 communes[15].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[17].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[18]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[16]

  • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,1 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 12,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 776 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 10,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'Irouléguy, mise en service en 1963[21]et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[22],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 398,2 mm pour la période 1981-2010[23]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Socoa », sur la commune de Ciboure, mise en service en 1921 et à 46 km[24], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[25], à 14,7 °C pour 1981-2010[26], puis à 15 °C pour 1991-2020[27].

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[29],[Carte 2] :

  • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[30] ;
  • les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port », d'une superficie de 11 760 ha, une montagne à estives, espaces pastoraux d’altitude (au-dessus de 800-900 m) ouverts sur de vastes étendues[31] ;

et une au titre de la « directive Oiseaux »[29],[Carte 3] :

  • la « haute Cize : Pic d'Herrozate et forêt d'Orion », d'une superficie de 6 374 ha[32].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7]sont recensées sur la commune[33],[Carte 4] : la « grotte de Mikelauenzilo et alentours » (7 568,16 ha), couvrant 7 communes du département[34] et la « Haute Cize : forêt d'Orion et sommet d'Erozate » (2 703,85 ha), couvrant 4 communes du département[35] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[33],[Carte 5] :

  • les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port » (14 133,83 ha), couvrant 9 communes du département[36] ;
  • le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département[37].

Urbanisme

Typologie

Saint-Michel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[38],[39],[40].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[41],[42].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (53,4 %), forêts (30,8 %), prairies (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %)[43].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

Lieux-dits et hameaux

  • Château-Pignon ;
  • Domingoénéa ;
  • Honto ;
  • Cabanes de Larrondo ;
  • Orisson ;
  • Sapataenia ;
  • Tambourindeya ;
  • Zerkupe.

Voies de communication et transports

Saint-Michel est desservie par la route départementale D 301.

Toponymie

Mentions anciennes

Le toponyme Saint-Michel apparaît[44] sous les formes Villa sanctis michaelis (1140[45]), Saint-Michel-Pied-de-Port (1140, Aymeri Picaud[46], Sant miguel lo vieyl (1350[45]), San-Miguel-el-Viejo en Ultra Puertos (1500, chapitre de Bayonne[47]), Sant-Miguel (1513, titres de Pampelune[48]), Nive-Montagne (1792) et Saint-Michel-en-Cize et Saint-Michel-d'Orisson (1975, Philippe Veyrin[49]).

Le toponyme Château-Pignon apparaît[44] sous les formes Pignon et Pinon (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[44]).

Le toponyme Orisson apparaît[44] sous les formes Prioratus Sanctœ-Mariæ-Magdalenæ de Lorizun et Sancta-Maria-Magdalena d'Arisson (1686, collations du diocèse de Bayonne[50]).

Graphie basque

Son nom basque actuel est Eiheralarre[2].

Histoire

Philippe Veyrin[51] signale que les actes de l'état-civil de Saint-Michel demeurèrent exclusivement en castillan jusqu'aux années 1660, tout comme à Saint-Jean-le-Vieux.

Le [52], la commune perd une partie de son territoire à la suite de la création de la commune d'Estérençuby.

Combat de Château-Pignon ()

Trois jours avant, au combat de Baïgorry, qui en fut comme le prélude, 700 Français avaient repoussé à la baïonnette un corps de 1 800 Espagnols qui se préparaient à revenir à la charge.

Un brouillard épais ayant obscurci l'atmosphère, le général espagnol Caro, profitant de cette circonstance, s'avança, le 6 juin, sur plusieurs colonnes avec de l'artillerie, et chercha à surprendre les avant-postes du camp français, gardés par les chasseurs cantabres que commandait le capitaine Bon Adrien Jannot de Moncey, qui, au premier coup de fusil, fit avertir le général Genetière, fondit sur l'ennemi, le renversa, et pénétra sur le grand chemin jusqu'à la hauteur de Mendihelza.

Un corps de troupes espagnoles, précédé de 6 pièces de canon, voulut s'opposer à son mouvement. Moncey, soutenu par le capitaine Jean Boudet, commandant une compagnie franche de Bordeaux, s'élança sur l'ennemi : les canonniers furent massacrés et les pièces enclouées.

Cependant, le brouillard se dissipa et permit aux Espagnols de voir le petit nombre de leurs vainqueurs. Honteux de leur méprise, protégés par une batterie de 4 canons et de 2 obusiers, ils reprirent l'offensive avec acharnement. Déjà ils étendaient leur ligne pour envelopper les Français. Moncey, qui s'aperçut de leur dessein, ordonna la retraite et se replia en bon ordre sur les retranchements. Les nouvelles recrues chargées de défendre le camp de Château-Pignon prirent peur des obus que les Espagnols lançaient sur les chasseurs. Loin d'attendre ces derniers, de se joindre à eux, elles prirent la fuite en désordre, et se retirèrent dans une seconde position qu'elle abandonnèrent presque aussitôt. Une compagnie de grenadiers arrêta néanmoins l'ennemi, et soutint pendant trois heures toute la vivacité de son feu.

Les troupes légères espagnoles tournèrent alors la droite du camp, l'entamant par une attaque vive et l'obligeant à se retirer et se précipiter dans l'intérieur des retranchements. En vain Moncey, aidé de la Genetière, fit de nouveaux efforts pour arrêter les fuyards ; il ne put y parvenir. Les Français, sur le point d'être enveloppés de toutes parts, fuirent en désordre et coururent se réfugier sous le canon de Saint-Jean-Pied-de-Port. Cet événement, si plein de péripéties bizarres, causa plus de mal aux vainqueurs qu'aux vaincus. Les Espagnols restèrent maîtres du camp de Château-Pignon, où ils trouvèrent 2 pièces de canon qui avaient été abandonnées ; mais 1 200 de leurs soldats jonchaient la terre, tandis que du côté des Français, on comptait à peine 100 morts et 200 blessés. Ce fait d'armes fit le plus grand honneur à la bravoure et au sang-froid du capitaine Moncey[53].

Héraldique

Blason Blasonnement :
Écartelé au 1 d'or à deux crosses de Roncevaux affrontées de sinople posées en pal et rangées en fasce ; au 2 de sinople à la brebis au naturel accornée d'or ; au 3 de sinople au mur de façade navarraise d'argent maçonné de sable, portillé de tenné et sommé d'une fenêtre d'argent filetée de sable ; au 4 d'or à l'aigle au vol abaissé de sable[54].
Commentaires : Dans les armes communales de Saint Michel, les crosses croisées sont pour la Commanderie de Roncevaux et la vocation jacquaire du village. Dans le 2, le mouton évoque l'élevage ovin et le pastoralisme. L'élément architectural du 3, relatif à la maison bas-navarraise, semble quelque peu étrange. Au 4, l'aigle de sable, symbole primitif des rois de Navarre, évoque l'appartenance à l'antique royaume[55].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981   Bernard Ahamendaburu    
1995 2001 Pierre Etcheverry    
2001 En cours Raymond Minondo    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

La commune fait partie de sept structures intercommunales[56] :

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

En 2021, la commune comptait 290 habitants[Note 11], en augmentation de 0,69 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
476405607729672918729665682
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
565555548510565550524484493
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
471471471401394400390385365
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
351318286299276254243241264
2015 2020 2021 - - - - - -
288291290------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

La commune dispose d'une école élémentaire publique[61].

Économie

La commune accueille la société Garazi (fabrication de fromages) qui fait partie des cinquante premières[62] entreprises agroalimentaires du département. Saint-Michel fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

Pèlerinage de Compostelle

Les derniers kilomètres des Via Podiensis, Via Turonensis et Via Lemovicensis ainsi que l'amont du Camino navarro du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle passent par le territoire de la commune, en suivant la route départementake D 428 en direction des col de Bentarte, col de Lepoeder et col de Roncevaux. L'itinéraire traverse notamment le hameau de Honto.

Cet itinéraire est cependant déconseillé en cas de mauvais temps ou de fort enneigement. Il convient dans ce cas de redescendre vers Arnéguy et Valcarlos.

Patrimoine civil

  • Un gaztelu zahar (1085 m) est visible au lieu-dit Zerkupe ;
  • La redoute de Château-Pignon[63] date du XVIe siècle ;
  • La ferme Arzitia[64] date du XVIIe siècle tout comme la ferme Lakoa[65] ;
  • La ferme Lodaenea[66] date de 1781.
Linteau sculpté de 1790.
Linteau sculpté de 1805.
Porte bouteille.
Porte bouteille.

Patrimoine religieux

L'église Saint-Vincent-de-Dax[67] date de 1905.

Le prieuré d'Orisson[44], dépendant anciennement de l'abbaye de Lahonce, servait d'auberge aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Équipements

enseignement

La commune dispose d'une école élémentaire.

Personnalités liées à la commune

Actualités

Le , la police découvre environ 800 kg d'explosif (du chlorate d'ammonium) ainsi que du matériel permettant de fabriquer des roquettes artisanales utilisées par l'ETA, dans une bâtisse du XVIIe siècle dans le centre du bourg[69].

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
  7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Saint-Michel » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Saint-Michel », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type I sur la commune de Saint-Michel », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Saint-Michel », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. Ministère de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Vincent-de-Dax
  2. a et b - Académie de la langue basque
  3. a b et c « Métadonnées de la commune de Saint-Michel », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Michel et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Michel et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  6. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Michel et Mauléon-Licharre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Communes les plus proches de Saint-Michel », sur www.villorama.com (consulté le ).
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  10. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  12. Carte IGN sous Géoportail
  13. (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le ).
  14. « Fiche communale de Saint-Michel », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  15. Sandre, « la Nive ».
  16. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  17. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
  18. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
  19. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  20. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  21. « Station Météo-France Irouleguy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Orthodromie entre Saint-Michel et Irouléguy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  23. « Station Météo-France Irouleguy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Orthodromie entre Saint-Michel et Ciboure », sur fr.distance.to (consulté le ).
  25. « Station météorologique de Socoa - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
  26. « Station météorologique de Socoa - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
  27. « Station météorologique de Socoa - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
  28. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  29. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Michel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « site Natura 2000 FR7200786 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « site Natura 2000 FR7200754 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « site Natura 2000 FR7212015 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Michel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « ZNIEFF la « grotte de Mikelauenzilo et alentours » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  35. « ZNIEFF la « Haute Cize : forêt d'Orion et sommet d'Erozate » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  36. « ZNIEFF les « montagnes de Saint-Jean-Pied-de-Port » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  37. « ZNIEFF le « réseau hydrographique des Nives » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  38. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  39. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  40. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  41. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port », sur insee.fr (consulté le ).
  42. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  43. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  44. a b c d et e Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
  45. a et b « Présentation de la commune », notice no IA64000885, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. Codex de Compostelle cité par Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), p. 63.
  47. Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  48. Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
  49. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), p. 111.
  50. Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
  51. Philippe Veyrin, Les Basques : de Labourd, de Soule et de Basse-Navarre, leur histoire et leurs traditions, Grenoble, Arthaud 1975, , 366 p. (ISBN 978-2-7003-0038-3 et 2-7003-0038-6), page 131
  52. Ordonnance du 11 juin 1842 (Bulletin des lois de la République française).
  53. A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 1, [détail de l’édition] (BNF 37273876) .
  54. Guy Ascarat
  55. des communes basques
  56. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
  57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  61. {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Saint-Michel%20%2864%29}}.
  62. Classement des 50 premières entreprises agro-alimentaires, paru dans le journal Sud-Ouest
  63. [1][2] Ministère de la Culture, base Mérimée - Notices sur la redoute de Château-Pignon
  64. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Arzitia
  65. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Lakoa
  66. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ferme Lodaenea
  67. Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Vincent-de-Dax
  68. (eu) Bertsoak de Jakes Ahamendaburu
  69. Le Figaro.fr, ETA : cache d'armes au cœur d'un procès

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :