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Le président des États-Unis Ronald Reagan

La doctrine Reagan était une stratégie orchestrée et mise en place par les États-Unis sous l'administration Reagan pour contrer l'influence globale de l'Union soviétique au cours des dernières années de la guerre froide. La doctrine ne prévalut qu'à peine une décennie, mais fut au cœur de la politique étrangère des États-Unis du début des années 1980 jusqu'à la fin de la guerre froide, en 1991.

La doctrine Reagan amena les États-Unis à fournir un appui officiel ou officieux à des mouvements de résistance et de guérillas de droite afin de refouler les gouvernements de gauche soutenus par l'Union soviétique en Afrique, en Asie et en Amérique latine. La doctrine était conçue en vue non seulement de réduire l'influence soviétique dans ces régions, mais aussi de permettre l'avènement du capitalisme (et parfois de la démocratie libérale) dans des pays majoritairement dirigés par des gouvernements socialistes soutenus par l'Union soviétique.

Les doctrines présidentielles américaines[modifier | modifier le code]

La doctrine Reagan s'inscrit dans la tradition des présidents des États-Unis d'après-guerre, qui voulait que ceux-ci développent une « doctrine » qui reflète les grands enjeux qu'ils identifient et leurs solutions pour les résoudre.

Cette tradition fut inaugurée par la doctrine Truman de 1947, qui vit les États-Unis apporter leur soutien à la Grèce et à la Turquie dans le cadre de la guerre froide et d'une stratégie visant à maintenir ces deux nations européennes hors de la sphère d'influence soviétique. La doctrine Truman fut suivie par la doctrine Eisenhower, la doctrine Kennedy, la doctrine Johnson et la doctrine Nixon, qui définirent chacune l'approche diplomatique adoptée par ces présidents des États-Unis sur certains des plus importants sujets auxquels furent confrontées leurs administrations.

Les origines de la doctrine Reagan[modifier | modifier le code]

L'administration Carter et l'Afghanistan[modifier | modifier le code]

Un élément au moins de la doctrine Reagan a précédé l'arrivée de celui-ci au pouvoir. A la suite de l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS en 1979, l'administration Carter se mit à fournir secrètement un soutien militaire limité aux moudjahidin afghans, afin de repousser les soviétiques hors du pays, ou au moins d'accroître le coût militaire et humain de l'occupation soviétique de l'Afghanistan. La politique de soutien aux moudjahidin dans leur combat contre l'occupant soviétique fut suggérée en premier lieu par le conseiller à la sécurité nationale de Carter, Zbigniew Brzeziński, et fut mise en place par les services secrets américains. Elle fut largement soutenue par toutes les tendances politiques.

Bien que la CIA ans son ensemble, ainsi que Charlie Wilson, un parlementaire du Texas, aient retenu l'attention, le véritable architecte de cette stratégie fut Michael G. Vickers, un jeune officier paramilitaire[1]. Michael Pillsbury, haut fonctionnaire au Pentagone, fut chargé de mettre en œuvre les initiatives prises dans le cadre de la doctrine Reagan, y compris la décision sur les missiles Stinger. Le programme d'actions secrètes du président Reagan a été considéré comme un élément essentiel dans l'échec de l'occupation soviétique en Afghanistan[2][3].

Débris de véhicules militaires soviétiques à Kandahar après une attaque des moudjahidin soutenus par les États-Unis.

Les initiatives de la Heritage Foundation[modifier | modifier le code]

Avec l'arrivée au pouvoir de l'administration Reagan, la Heritage Foundation et d'autres think tanks de politique étrangère virent une opportunité politique de renforcer considérablement la politique afghane de Carter pour en faire une véritable doctrine, qui consisterait en un soutien américain aux mouvements de résistance anti-communistes dans les états alliés de l'URSS en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Selon l'ouvrage Rollback, « ce fut la Heritage Foundation qui transforma la théorie en véritable politique Heritage avait ciblé neuf pays dans le cadre de sa stratégie de « rollback » : l'Afghanistan, l'Angola, le Cambodge, l'Éthiopie, l'Iran, le Laos, la Libye, le Nicaragua et le Vietnam »[4].

tout au long des années 1980, le spécialiste du Tiers Monde et principal défenseur de la doctrine Reagan au sein de la Heritage Foundation, Michael Johns, rencontra des mouvement de résistance en Angola, au Cambodge, au Nicaragua, et dans d'autre pays soutenus par l'URSS, et insista auprès de l'administration Reagan pour qu'elle lance ou accroisse son soutien militaire et politique à leur égard. Les experts en politique étrangère de la Heritage Foundation soutinrent également la doctrine Reagan dans deux de leur ouvrages intitulés Mandate for Leadership, qui apportaient des conseils détaillés à l'administration Reagan en matière de politique étrangère[5].

En conséquence, la doctrine Reagan fut assez rapidement appliquée en Angola et au Nicaragua, en plus de l'Afghanistan, les États-Unis apportant un soutien militaire à l'UNITA en Angola et aux « contras » au Nicaragua, mais sans pour autant déclarer la guerre à ces pays. S'adressant à la Heritage Foundation en octobre 1989, le chef de l'UNITA Jonas Savimbi qualifia les efforts fournis par la Heritage Foundation de « source de soutien très importante». « Aucun Angolais n'oubliera vos efforts. Vous êtes venus jusqu'à Jamba, et vous avez colporté notre message jusq'au Congrès et à l'administration[6]. » L'aide américaine à l'Angola devint officielle lorsque le Congrès annula l'amendement Clark, qui interdisait depuis longtemps tout aide militaire à l'UNITA. Savimbi affirma devant la Heritage Foundation en 1989 que l'abrogation de l'amendement était « fortement lié à vos efforts. Cette fondation nous a été d'un grand soutien[6]. »

Suite à ces succès, Johns et la Heritage Foundation demandèrent l'extension de la doctrine Reagan à l'Éthiopie, où ils affirmèrent que la famine de 1984-85 résultait de la politique militaire et agricole du gouvernement de Mengistu Haile Mariam, que soutenait l'URSS. Johns et Heritage soutinrent aussi que la décision d'autorisation d'une présence navale et aérienne soviétique dans les ports érythréens en mer Rouge prise par Mengistuallait à l'encontre des intérêts stratégiques des États-Unis au Moyen-Orient et en Afrique du Nord[7].

La Heritage Foundation et l'administration Reagan cherchèrent également à mettre en oeuvre la doctrine Reagan au Cambodge. Le plus important mouvement de résistance au gouvernement communiste en place au Cambodge était essentiellement composé de membres de l'ancien régime khmer rouge qui s'étaient rendus coupables d'atteintes aux droist de l'homme parmi les plus atroces que le 20e siècle ait connu. Cependant, Johns, de retour d'un voyage au Cambodge, suggéra à l'administration Reagan de soutenir un mouvement de résistance cambodgien moins important, qui réunissait le Front de Libération Nationale du Peuple Khmer (KPNLF), dirigé par Son Sann, et le Gouvernement de Coalition du Cambodge Démocratique (CGDK) de Norodom Sihanouk. Comtant parmi les rares américains à pouvoir entrer en contact avec les forces du CGDK/KPNLF à l'intérieur du Cambodige, Johns soutint que l'aide américaine au CGDK/KPNLF renforcerait la position de la coalition en tant qu'alternative politique démocratique et non-communiste au Cambodge[8].

Les soutiens à la doctrine au sein de l'administration Reagan[modifier | modifier le code]

Au sein de l'administration Reagan, la doctrine fut rapidement adoptée par presque tous les principaux responsables de la sécurité nationale et de la politique étrangère, et notamment par le Secrétaire de la Défense Caspar Weinberger, par l'Ambassadeur des États-Unis auprès des Nations-Unies, Jeane Kirkpatrick, et un certain nombre de conseillers à la sécurité nationale, dont John Poindexter, Frank Carlucci et Colin Powell.

Reagan soutint lui-même ouvertement cette politique. Alors qu'il cherchait à accroître le soutien dont bénéficiait la doctrine au sein du Congrès, il affirme dans son discours sur l'état de l'Union de février 1985 : « Nous ne devons pas rompre le lien de confiance qui nous unit à ceux qui risquent leurs vies [...] sur tous les continents, de l'Afghanistan au Nicaragua [...] pour répondre à l'agression soviétique et s'arroger des droits dont nous bénéficions depuis notre naissance. Le soutien aux combattants de la liberté relève de la légitime défense. »

Dans le cadre de ses efforts visant à s'assurer du soutien du Congrès en faveur des contras nicaraguayens, Reagan qualifia les contras d' « équivalent moral de nos pères fondateurs », ce qui provoqua une polémique compte tenus du faible cas que faisaient les contras des droits de l'homme[9]. Certains contras furent également suspectés d'être impliqués dans le trafic de cocaïne[10].

Reagan et d'autres soutiens conservateurs de la doctrine Reagan affirmèrent que la doctrine, qui servait la politique étrangère américaine et les objectifs stratégiques des États-Unis, était un impératif moral contre l'ancienne Union soviétique, que Reagan, ses conseillers et ses supporters qualifiaient d'« empire maléfique ».

Autres soutiens[modifier | modifier le code]

Parmi les zélateurs conservateurs de la première heure de la doctrine Reagan, on trouve l'influent activiste conservateur Grover Norquist, qui devint finalement lobbyiste de l'UNITA et conseiller économique de l'UNITA de Savimbi en Angola[11], et l'ancienne plume de Reagan et actuel parlementaire Dana Rohrabacher, qui rendit plusieurs visites secrètes aux mudjahid en Afghanistan, et en revint avec des rapports élogieux sur leur courage face à l'occupant soviétique[12].

Origine de l'expression[modifier | modifier le code]

En 1985, alors que le soutien des États-Unis aux mudjahid, à l'UNITA de Savimbi et aux contras nicaraguayens battait son plein, l'éditorialiste Charles Krauthammer, dans une tribune pour Time magazine, qualifia cette politique de « doctrine Reagan ». L'appellation est restée[13].

Du « containment » au « rollback »[modifier | modifier le code]

La doctrine Reagan eut d'autant plus d'importance qu'elle représentait un véritable tournant dans la politique étrangère américaine d'après-guerre. Avant la doctrine Reagan, la politique étrangère américaine était fondée sur le « containment » ou endiguement, tel qu'il avait été défini par George F. Kennan, John Foster Dulles et quelques autres spécialiste de politique étrangère américains d'après-guerre.

Bien qu'une politique de « rollback » ou refoulement ait été envisagée à certaines occasions au cours de la guerre froide, le gouvernement américain avait choisi de ne pas affronter directement l'Union soviétique, craignant une escalade vers le conflit nucléaire. La doctrine Reagan dépassa ces craintes pour engager les États-Unis dans une opposition ouverte à l'égard des gouvernements soutenus par les Soviétiques en soutenant les mouvements de rébellion dans les pays ciblés par la doctrine.

Un des avantages de la doctrine Reagan était le coût relativement faible du soutien aux forces de guerilla au regard des dépenses que consentait l'Union soviétique pour soutenir ses satellites. La doctrine permettait aussi d'éviter l'implication directe des troupes américaines, ce qui permettait aux États-Unis de lutter contre les alliés de l'URSS sans subir de pertes.

Mise en place secrète[modifier | modifier le code]

Lorsque l'administration Reagan voulut mettre en place le plan suggéré par la Heritage Foundation en Afghanistan, en Angola, et au Nicaragua, elle chercha d'abord à le faire secrètement, hors de toute politique officielle. « La première mouture du plan Heritage fut mise en place secrètement par le gouvernement Reagan » affirme ainsi l'ouvrage Rollback, « selon la tradition qui voulait que le « containment » puisse être officiel, mais que le « rollback » doive être maintenu secret[14].» Néanmoins, la doctrine fut progressivement soutenue plus ouvertement par l'administration.

Les votes du Congrès[modifier | modifier le code]

Bien que la doctrine ait bénéficié d'un fort soutien de l'administration Reagan, de la Heritage Foundation et de plusieurs membres du Congrès influents, un certain nombre de votes sur d'importants budgets de soutien aux mouvements de résistance, en particulier aux contras nicaraguayens ne furent remportés que de justesse, ce qui fit de la doctrine Reagan un des sujets politiques les plus controversés de la fin des années 1980[15].

La doctrine Reagan et la fin de la guerre froide[modifier | modifier le code]

Tandis que les États-Unis armainet les contras, l'UNITA et les moudjahid, les partisans de la doctrine Reagan soutenaient que celle-ci obtenait des résultats considérables, tant pour les intérêts amériains que pour le développement de la démocratie.

Au Nicaragua, la pression exercée par les contras provoqua un vote majoritairement défavorable aux sandinistes aux élections de 1990. En Afghanistan, la lutte sanglante menée par les mudjahid contre l'armée soviétique alimenta le mécontentement des familles des soldats soviétiques envoyés se battre dans cette guerre interminable, et réveilla les sentiments nationalistes au sein des républiques soviétiques de peuplement musulman. En Angola, la résistance de Savimbi finit par décider l'URSS et Cuba à rapatrier leurs troupes et leurs conseillers militaires dans le cadre d'une paix négociée.

Pour les partisans de la doctrine Reagan, tous ces événements furent autant de succès pour la doctrine, et ouvrirent la voie à l'effondrement final de l'Union soviétique[16].


L'opinion de Thatcher[modifier | modifier le code]

Margaret Thatcher, qui fut Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990, compte parmi ceux qui considèrent que la doctrine Reagan à largement contribué à la fin de la guerre froide. En décembre 1997, Thatcher a affirmé que la doctrine Reagan avait « déclaré la fin de la trêve avec le communisme. L'Ouest ne regarderait plus dès lors aucune région du monde comme irrémédiablement destinée à renoncer à sa liberté pour la seule raison que les soviétiques affirmaient qu'elle faisait partie de leur sphère d'influence. Nous allions mener une bataille idéologique contre le communisme, et soutenir matériellement ceux qui se battaient pour délivrer leur pays de la tyrannie[17]. »

La mort de Savimbi et des chefs contras[modifier | modifier le code]

Tandis que les chefs des mouvements de résistance en Afghanistan, en Angola, et au Nicaragua voyaient leur pouvoir considérablement renforcé par le soutien militaire américain dont ils bénéficiaient, leur rôle de dirigeants de ces mouvements anti-communistes en faisaient aussi logiquement des ennemis importants de l'Union soviétique et des gouvernements alliés à celle-ci qu'ils combattaient. En conséquence, ils furent confrontés à des tentatives d'assassinat récurrentes, et furent des cibles militaires prioritaires au cours des combats menés dans leurs pays respectifs.

En février 1991, alors qu'un cessez-le-feu avait été prononcé et que des négociations étaient en cours pour l'organisation d'élections au Nicaragua entre le gouvernement sandiniste et les contras, le chef militaire de ceux-ci, Enrique Bermúdez, fut assassiné par balle à Managua. Le meurtre de Bermúdez mit rapidement fin aux cessez-le-feu, et les contras reprirent le combat.

En février 2002, Jonas Savimbi, le chef de l'UNITA, fut tué par les forces armées angolaises au cours d'une embuscade dans l'est de l'Angola. Savimbi fut remplacé par plusieurs responsables de l'UNITA successifs, mais le mouvement était si étroitement associé à la personnalité de Savimbi qu'il ne retrouva jamais l'influence politique et militaire qu'il avait atteint à la fin des années 1980.

La fin de la doctrine Reagan[modifier | modifier le code]

Bien que la doctrine Reagan fut étroitement associée à la politique étrangère de Ronald Reagan et de son administration, elle perdura au cours du mandat de son successeur, George H. W. Bush, qui devint président des États-Unis en janvier 1989. Cependant, la présidence de Bush fut marquée par la dernière année de la guerre froide et la guerre de Golfe, de telle sorte que la doctrine Reagan perdit de son importance au sein de la politique américaine, à mesure que la guerre froide touchait à sa fin[18].

Bush toucha également les dividendes de la fin de la guerre froide, qui lui permit de réduire les dépenses militaires. Après la présidence de Bill Clinton, la politique étrangère américain connut un nouveau tournant avec la présidence de son fils, George W. Bush, et de la nouvelle doctrine Bush, qui accrut les dépenses militaires.

Au Nicaragua, la guerre des Contras prit fin lorsque le gouvernement sandiniste accepta, sous la pression militaire et politique, d'organiser de nouvelles élections auxquelles participa la branche politique des contras, en 1990. En Angola, dans un accord signé en 1989, Savimbi obtint le retrait des troupes et conseillers soviétiques et cubains. En 1989 également, le dirigeant soviétique Mikhail Gorbachev qualifia la guerre contre les Mudjahid soutenus par les États-Unis de « plaie ouverte » et mit fin à l'occupation soviétique en Afghanistan[19].

Critique de la doctrine Reagan[modifier | modifier le code]

Une politique étrangère expansionniste[modifier | modifier le code]

Tandis que la doctrine Reagan bénéficiait d'un fort soutien des think tanks conservateurs comme la Heritage Foundation ou l'American Enterprise Institute, le Cato Institute, d'orientation libertarienne s'y opposa en soutenant en 1986 que « la majorité des combats dans le Tiers Monde ont lieu sur des théâtres et impliquent des problématiques très éloignés des besoins légitimes de la sécurité américaine. L'implication des États-Unis dans de tels conflits accroît encore les engagements déjà trop nombreux de la république, sans pour autant s'accompagner d'espoirs de bénéfices substantiels. Au lieu d'assécher les ressources militaires et financières soviétiques, nous finissons par disperser les nôtres. »

Nénanmoins, même Cato reconnut que la doctrine Reagan avait « suscité un enthousiasme au sein du mouvement conservateur comme aucun autre sujet de politique étrangère ne l'avait fait depuis des décennies.» Alors qu'il s'opposait à la doctrine Reagan comme politique officielle du gouvernement, Cato demanda que le Congrès supprime les barrières légales au soutien à ces mouvements de résistance par les organisations privées et les citoyens des États-Unis[20].

Le retour du bâton[modifier | modifier le code]

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, un certain nombre d'opposants à la doctrine Reagan ont affirmé qu'en facilitant le transfert de très nombreuses armes vers diverses régions du monde et en entraînant les chefs militaires de ces régions, la doctrine Reagan avait renforcé des mouvements politiques et militaires qui avaient fini par faire preuve d'hostilité à l'égard des États-Unis, comme Al-Qaida en Afhanistan, et s'était exposée à un retour de bâton (« blowback »)[21].

Suspicions de trafic de drogue[modifier | modifier le code]

Enfin, la doctrine Reagan fut confrontée à des critiques pour qui certains des mouvements de résistance soutenus par la doctrine Reagan auraient été impliqués dans le trafic de drogue et dans des violations des droits de l'homme, et n'étaient pas à la hauteur des valeurs morales et éthiques que supposait le soutien des États-Unis. La Progressive Review et quelques autres adversaires des contras affirmèrent ainsi que les chefs contras étaient impliqués dans le trafic de cocaïne[22].

La doctrine Reagan dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

References[modifier | modifier le code]

  1. (en)George Crile, Charlie Wilson's War: The Extraordinary Story of the Largest Covert Operation in History. Atlantic Monthly Press, 2003, pages 246, 285 et 302
  2. (en)« Anatomy of a victory : CIA's covert afghan war »
  3. (en)Peter Schweizer, Victory: The Reagan Administration's Secret Strategy That Hastened the Collapse of the Soviet Union (Paperback), Atlantic Monthly Press, 1994, page 213
  4. (en)« Rollback: Right-wing Power in U.S. Foreign Policy », South End Press, 1989
  5. (en)« Think tank fosters bloodshed, terrorism », The Daily Cougar, 25 août 2008
  6. a et b (en) Jonas Savimbi, « The Coming Winds of Democracy in Angola », 217e Conférence de la Heritage Foundation, 5 octobre 1989
  7. (en) Michael Johns, « A U.S. Strategy to Foster Human Rights in Ethiopia » Heritage Foundation Backgrounder n°692, 23 février 1989
  8. (en) Michael Johns, "Cambodia at a Crossroads"The World and I, février 1988
  9. (en)« In Reagan's Footsteps », Jewish World Review, 14 novembre 2003
  10. (en) Morceaux choisis du rapport de commission du Sénat sur les drogues, le respect de la loi en vigueur et la politique étrangère
  11. (en) « Savimbi's Shell Game », Bnet.com, mars 1998
  12. (en) « Profile: Dana Rohrabacher », Cooperative History Research Commons, 17 septembre 2001
  13. (en) Charles Krauthammer, « The Reagan Doctrine », Time magazine, 1er avril 1985
  14. Rollback: Right-wing Power in U.S. Foreign Policy, South End Press, 1989
  15. Robert Kagan, A Twilight Struggle: American Power and Nicaragua, 1977-1990, Simon & Schuster, 1996
  16. (en) Dinesh D'Souza, « It Was Reagan Who Tore Down That Wall », Los Angeles Times, 7 novembre 2004
  17. Margaret Thatcher, « The Principles of Conservatism », conférence à la Heritage Foundation, 10 décembre 1997
  18. (en)Extraits de The Reagan Doctrine: Third World Rollback, End Press, 1989
  19. (en)« The Soviet Decision to Withdraw, 1986-1988 », U.S. Library of Congress
  20. (en) « U.S. Aid to Anti-Communist Rebels: The 'Reagan Doctrine' and Its Pitfalls », Cato Institute, 24 juin 1986
  21. « Think Tank Fosters Bloodshed, Terrorism », The Cougar, 25 août 2008
  22. « The Contras and Cocaine » Progressive Review , témoignage auprès de la Commission du renseignement au Sénat américain : Audition sur les liens supposés entre la CIA, les rebelles Contra nicaragayens et la cocaïne dans les villes américaines, 23 octobre 1996

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Description et histoire de la doctrine Reagan[modifier | modifier le code]

Ouvrages sur la doctrine Reagan[modifier | modifier le code]

Soutiens à la doctrine Reagan[modifier | modifier le code]

Critique de la doctrine Reagan[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Catégorie:Guerre froide Category:Anti-communism in the United States Category:History of the United States (1980–1991) Category:History of the foreign relations of the United States Category:Foreign policy doctrines Category:Presidency of Ronald Reagan Category:Right-wing politics Category:Soviet Union – United States relations