Esparron (Var)

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Esparron
Esparron (Var)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Arrondissement de Brignoles
Intercommunalité Communauté de communes Provence Verdon
Maire
Mandat
Martine Rebuffat-Arizzi
2014-2020
Code postal 83560
Code commune 83052
Démographie
Gentilé Esparronnais, Esparronnaises
Population
municipale
344 hab. (2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 32″ nord, 5° 50′ 57″ est
Altitude Min. 327 m
Max. 641 m
Superficie 30,04 km2
Élections
Départementales Canton de Barjols
Localisation
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Esparron
Liens
Site web http://www.esparron.fr

Esparron-de-Pallières est une commune française située dans le département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

Situation

La commune d'Esparron est située dans le haut-Var, au nord-ouest du département, dans une région de collines s'étageant entre 300 et 600 mètres d'altitude. Son centre se trouve sur un seuil géographique faisant communiquer le bassin de l'Abéou, affluent de la Durance, à l'ouest, et celui de l'Eau Salée, affluent de l'Argens, à l'est. Le village est accroché à un flanc de colline orienté vers le nord-ouest, donc mal protégé des intempéries.

Environnement

Risques naturels

La commune est classée en zone de sismicité 1A (très faible mais non négligeable). Le risque naturel majeur est celui des feux de forêts. La plus récente catastrophe naturelle subie par la commune date du 14 décembre 2008 (inondations et coulées de boue)[1].

Protection

La commune est partiellement concernée par trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type II :

  • Montagne d'Artigues,
  • Bois de Mont Major,
  • Plaine de la Verdière et de Ginasservis[2].

La commune est aussi concernée par le classement au titre de Natura 2000 de :

Communes limitrophes

Accès

La commune est traversée par la route départementale 561, qui relie Peyrolles, sur la Durance, à Barjols, partie de la seule transversale ouest-est du haut-Var[5]. Secondairement, la D 70 relie Esparron à Ginasservis et Vinon-sur-Verdon au nord, et à Saint-Maximin au sud. ; la D 65 relie Esparron à la Verdière.

L'autoroute A8 (Aix - Nice) est à 20 kilomètres au sud (échangeur de Saint-Maximin) ; l'autoroute A51 (Marseille - Gap) est à 25 kilomètres au nord-ouest (échangeur de Cadarache).

La gare de Meyrargues, sur la voie ferrée Marseille - Gap, est à 30 kilomètres à l'ouest.

Sismicité

Il existe 3 zones de sismicités dans le Var :

  • Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
  • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la Montagne Sainte-Victoire, au Massif de l'Esterel.
  • Zone Ib : Risque faible. Ce risque le plus élevé du département (qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale), concerne 21 communes du nord du département.

La commune de Esparron est en zone sismique de très faible risque "Ia" [6].

Histoire

Le Moyen Âge

Véran Sclaponi, juge de Toulon et de Hyères (1335), Maître rational (1368 ; 1388), était professeur en droit en 1335[7], noble, originaire de Barjols et coseigneur d'Esparron-de-Pallières. Il était conseiller du roi, en 1363[8]. Il épousa, le 5 janvier 1367, Catherine d'Esparron, fille de Gui, coseigneur d'Esparron-de-Pallières et de Béatrix de Barras[9]. Il acheta plusieurs biens à Esparron-de-Pallières au noble Rostaing de Riancio.

A sourcer

Le développement d'Esparron suit un schéma classique repéré pour de nombreux villages provençaux[réf. nécessaire].

  • La présence humaine est attestée[réf. nécessaire] dès l'époque préhistorique dans la vallée de Vances (allant de Rians à Saint-Martin).
  • Divers camps celto-ligures couronnaient les collines avoisinantes : au Montmajour, à Artigues ainsi que sur la commune de Saint-Martin.
  • Vient la colonisation romaine. La vallée de Vances se trouve à proximité de la voie reliant Aix-en-Provence à Riez. Une villa s'installe alors aux abords du site actuel de la chapelle du Revest. La chapelle renferme deux inscriptions des premiers siècles après J.-C.
  • Sur le site de la villa est créé un monastère. Ce monastère est dévasté par les païens disent les textes[réf. nécessaire] du XIe siècle. Il s'agit sans doute des invasions sarrasines. Autour de l'an mil, il est reconstruit, au moment de la libération de la Provence du joug maure.
  • On assiste à cette époque à un profond mouvement de création de points forts, de refuges sur les hauteurs. La première mention du « castrum de Sparrone » date de 1025[réf. nécessaire]. Esparron est alors partagé en deux seigneuries : un fief ecclésiastique autour du monastère Notre-Dame, appartenant à Saint-Victor de Marseille, et une seigneurie laïque appartenant à Geoffroy de Rians et à son frère Hugues des Baux.
  • Au cours du XIe siècle, le monastère reçoit un certain nombre de donations qui sont parfois des redditions. On a en effet, bien du mal à libérer l'Église de la tutelle des laïcs. En 1177, pour conforter leur seigneurie qui représente environ le tiers des terres arables, les moines font venir les habitants du Revest, une villa située entre Esparron et Rians. Une seconde communauté d'habitants est de ce fait fondée à Esparron aux côtés du castrum. Les textes la mentionnent sous le nom de « Bastida Sparroni ». C'est l'époque d'émergence des bastides, habitats groupés intercalaires. De la même époque date la création de la bastide du Prévôt sur le territoire de Barjols et celle de la bastide de Pontevès sur celui de Pontevès.
  • Au début du XIVe siècle, la population d'Esparron peut être estimée d'après des documents fiscaux[réf. nécessaire] à 240 habitants. Celle du Revest à environ 50 habitants.
  • Cette région est très fortement atteinte par la Grande Peste de 1348. Le Val de Rians perd entre 50 et 30 % de sa population. Les chiffres[réf. nécessaire] avoisinent 40 % pour les petites unités humaines. Le Revest disparaît peu après. Dans le premier quart du XVe siècle, l'église est en ruine et désaffectée ; le lieu est depuis inhabité. Esparron a ressenti également durement le choc. En 1471, on ne comptait plus que 70 habitants.
  • Mais la reprise démographique ne tarde pas à se faire jour. Et elle est fulgurante puisqu'on compte[réf. nécessaire] près de 400 habitants en 1518. Les transactions répétées entre seigneurs et communauté en attestent. Il faut régler les conflits d'utilisation de l'espace. Car, avec la dépopulation, les seigneurs ont développé considérablement l'élevage ovin, profitant des terres abandonnées. Esparron et les villages alentour sont des lieux d'hivernage d'importants troupeaux. On dénombre[réf. nécessaire] plus de 7000 têtes regroupées à Esparron en 1425. Avec le retour des hommes, les besoins en terre augmentent. L’église paroissiale est trop petite, en mauvais état. On pense en 1546 à l'agrandir.
  • Au début du XIe siècle, nous connaissons[réf. nécessaire] Geoffroy de Rians et Hugues des Baux. Puis le fief passe à la famille des vicomtes d'Esparron, alliée à celle des vicomtes de Marseille. Au XIVe siècle, elle est possédée par moitié par les Vicomtes et par les Esparron. La moitié des Esparron passe aux Esclapon en 1367 puis aux Arcussia en 1466. L'autre moitié est, après transmission par mariage et par vente, rachetée par Charles d'Arcussia à ses différents propriétaires dans les années 1610. Les Arcussia rachètent la seigneurie ecclésiastique au chapitre de Grignan en 1673.
  • La famille d'Arcussia conserve Esparron de 1466 à 1758. Originaire du royaume de Naples, ses membres remplirent de hautes fonctions. Un des leurs commande la flotte de Frédéric Barberousse. François et son fils Jacques sont successivement secrétaires de la reine Jeanne qui pour les remercier donne à Jacques la terre de Tourves. Son fils Jean épouse en 1377 une nièce de Saint Elzéar.
  • Vers 1547 naît Charles d'Arcussia. Il fut 1er Consul d'Aix et procureur-né du Pays de Provence en 1596 et 1619. Député de la ville d'Aix aux États de Provence en 1597. Grand amateur de chasse au faucon, il laissa trois principaux ouvrages sur la fauconnerie :

- Le premier, dédié à Henri IV en 1598 et dont les éditions suivantes seront dédiées à Louis XIII qui nomma Charles d'Arcussia, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi. C'est la partie technique. - Le deuxième, dédié à monseigneur du Vair, garde des Sceaux, contient la Conférence des Fauconniers ou récits de chasse. - Le troisième, écrit à la fin de ses jours sous forme de lettres pleines de considérations morales et de sentiments chrétiens. Voici un extrait de la plus connue de ses lettres : « J'ai autrefois appris d'un bon vieillard et capable chasseur que les hommes de notre âge (les septuagénaires) doivent avoir sur eux trois choses : - La première, un petit horloge sonnant ; - La seconde, un miroir ; - Et la tierce, un chapelet. La première pour compter les heures et les bien employer ; l'autre, pour voir le changement et le déclin qui se trouve en nous ; la tierce, pour élever notre esprit et nous souvenir de notre fin, puisqu'en cette vis nous ne faisons que passer ».

Si Charles d'Arcussia était particulièrement compétent pour la chasse au Faucon, il y avait un autre art où il excellait. En effet de son mariage avec Marguerite de Forbin naquirent quinze garçons et sept filles. On ne peut pas conclure sur Charles d'Arcussia sans citer son rôle dans la journée d'Esparron en 1591. Nous sommes en pleine guerre de Religion. Sans entrer dans le détail des opérations, il faut souligner qu'il aida fortement les troupes royales à prendre Esparron tombé aux mains des Ligueurs qui ne voulaient pas reconnaître pour roi Henri IV non encore converti.

  • Les générations de d'Arcussia se succèdent jusqu'au dernier du nom : Charles Joseph qui vend en 1758 la terre d'Esparron à Joseph François de Lordonné pour la somme de 300000 livres (à savoir qu'une journée de manœuvre coûtait 1 livre). 68 000 livres sont payées comptant. 102 000 livres sont données sous forme de trois capitaux à rente de 5 % sur les États de Provence. Les 130 000 restantes ne seront versées qu'après le décès du vendeur et de sa femme. Seuls les intérêts seront perçus entre temps.
  • Avec les Lordonné, c'est une famille de juristes qui entre à Esparron. Une famille apparentée à des membres de la Cour des Comptes puis à des membres du Parlement d'Aix. Par son mariage avec Angélique de Vacon, la sœur de l'évêque d'Apt, Joseph François de Lordonné devient en effet gendre, neveu, cousin et beau-frère de Conseillers aux Comptes. À la génération suivante, Louis François est conseiller à la Cour des Comptes en 1750. Et Catherine, sa sœur, épouse Pierre Symphorien Pazéry de Thorame, Conseiller au Parlement, seigneur de Pourcieux qui reconstruisit le château de Pourcieux. Joseph Hilarion de Lordoné, petit-fils de l'acquéreur d'Esparron, quant à lui, entre au Parlement en 1781. C'est donc une famille de noblesse de robe qui vit à Esparron à la fin du XVIIIe siècle.
  • Les 1200 hectares que représentaient la seigneurie, le château, les diverses bastides ont donc coûté aux Lordoné 300000 livres. Il est difficile de préciser d'où provient une pareille somme. Il semble que les Lordoné aient recueillis une partie de la succession des Cymon. Également une partie de celle des Vacon. Deux familles sont la branche apparentée aux Lordoné tombe en quenouille vers 1750-1760. Les Vacon étaient propriétaires d'un clos à Marseille qui deviendra la rue Vacon. Peut-être les Lordoné ont-ils réalisé une partie de ces biens. En tous cas, si la situation financière des Lordoné paraît confortable au moment de l'achat d'Esparron, elle va s'améliorer encore par le mariage de Louis François Antoine avec Thérèse Madeleine Allègre. Fille d'un négociant Marseillais, elle lui apporte une dot de 151 000 livres, somme très importante si on la compare aux dots données dans de nombreuses autres familles de la noblesse provençale.
  • Les Lordoné n'ont pas seulement acquis Esparron. Ils y ont fait d'importants aménagements. Ce sont eux qui ont construit l'aile principale, ou tout du moins, l'ont complètement réaménagée au goût du jour en partant de l'infrastructure du vieux château. Ce vieux château aux allures de forteresse, mal connu, qui aux époques de troubles accroît sa capacité de défense, tel vers 1374, moment où la communauté des habitants propose de contribuer pour les 2/3 à la construction de deux tours, en échange du refuge en cas de guerre. Ce vieux château apparaît dans une transaction de 1508 en deux parties quasi-ruinées, séparées par un espace libre où l'on doit construire une prison en forme de tour. Ce vieux château, certainement réaménagé par les Arcussia au fil des temps, compte une aile ouest datant du XVIe siècle. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, il fut aménagé par les Lordoné. Si l'extérieur est très sobre, tous les efforts sont portés sur l'intérieur. Au rez-de-chaussée, les pièces de réception ; à l'étage, desservie par une galerie ornée des portraits des ancêtres, une série d'appartements avec leur chambre, leur cabinet, le bouge, la chambre ou domestique, le tout orné de gypseries. Ces aménagements dénotent une nouvelle conception de l'habitat à la recherche d'une plus grande intimité, d'une plus grande autonomie, sans rompre pourtant avec la coexistence nécessaire des générations. Cette coexistence est prévue dans les contrats de mariage. Le père de Louis François Antoine de Lordoné promet de loger et nourrir dans sa maison les futurs époux en payant annuellement à la demoiselle Allègre, 1200 livres pour ses habits et menus plaisirs, et 2000 livres à son fils. Le cas d'insupport est également prévu. Alors, la pension sera portée à 8000 livres. On vivra de façon très autonome, mais toujours sous le même toit. L'agencement de l'espace intérieur aces ses multiples appartements témoigne de la complexité de la structure de la famille qui reconstruit et habite le château d'Esparron.
  • Vient la Révolution. Joseph François, l'acquéreur, est mort en 1780. Un an après meurt son fils Louis François Antoine. Joseph Hilarion Mathieu, son petit-fils meurt en 1790 à 33 ans. Ce sont donc les femmes qui vont vivre la révolution à Esparron, et en particulier Thérèse Madeleine Allègre. Sa belle fille étant mineure, c'est donc elle qui devient tutrice de sa petite fille Cécile, née en 1789. Elle voit l'avoir de sa petite fille diminué. Malgré une gestion ferme, elle a été obligée de dépenser près de 300000 livres pour payer des intérêts ou rentes dus par son fils ou à sa belle-fille, pour les réparations aux diverses propriétés et pour les contributions patriotiques qui furent lourdes pendant la Révolution. Thérèse Madeleine Allègre fut inquiétée à l'automne 1792 et en avril 1793. En effet, elle dut pour assurer sa tranquillité, payer tout ce qu'on lui demandait. Le portail du château fut démoli ainsi que les armoiries. Ses neveux par alliance, enfants de Catherine de Lordoné et de Pierre Symphorien Pazéry de Thorame, tous deux prêtres ayant refusé de prêter serment à la Constitution civile du Clergé, furent immolés à Paris aux Carmes, le 2 septembre 1792.
  • En 1810, Cécile de Lordoné épousa Antoine Marie Louis de Sinéty, chef de bataillon des volontaires royaux, issu d'une famille originaire d'Apt, dont les membres servirent dans l'armée au XVIIIe siècle. Il introduisit dans la région la culture du sainfoin, le mûrier et l'élevage de vers à soie. Ils eurent six enfants dont un prêtre et une religieuse.
  • Leurs fils Alphonse Marie, comte de Sinéty, épousa en 1836, Marie Sophie d'Espagnet, et fut conseiller général du Var et maire d'Esparron. À sa mort, la propriété fut partagée entre ses quatre fils.
  • Le cadet, Georges, la reconstitua en partie grâce à un legs de son oncle Augustin d'Espagnet. Ingénieur civil des Mines, il fit d'Esparron sa résidence habituelle et se consacra à la mise en valeur du domaine. Il fallait après, le phylloxera, reconstituer le vignoble. Il mena des expériences de greffage sur plans américains. Il expérimentera divers cépages avec le souci de faire profiter de ses découvertes, les habitants d'Esparron. Il avait épousé Élisabeth de Lyle Taulane.
  • Sa nièce par alliance, Germaine de Jerphanion, reprit Esparron en 1918.

Blasonnement

Les armoiries de Esparron[10] se blasonnent ainsi :

D'argent au lion de gueules accompagné à dextre de ESPA et à senestre de RRON en fasce en lettres capitales de sable

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? mars 2008 André Verne    
mars 2008 mai 2009 Jean-Yves Correa   Gendarme à la retraite
mai 2009 En cours Martine Arrizi    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Avec 253 habitants au recensement de 2007, la commune se classe au 138e rang des 153 communes du département du Var.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 344 habitants, en augmentation de 9,9 % par rapport à 2009 (Var : 2,98 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600515578620562561522482521
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
504531502431410416371364367
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
346310284267265240217197205
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
205204159192175183218313344
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Activité

D'après les données de l'INSEE, en 2004, les 218 habitants se répartissaient en :

  • 71 actifs, dont 16 chômeurs,
  • 81 retraités et préretraités,
  • 66 autres inactifs, dont 11 élèves ou étudiants[15].

Logement

En 2004, la commune comptait 229 logements, dont 45 % étaient des résidences principales, pour la plupart des maisons, comportant au moins 3 pièces, et en majorité construites avant 1949. Les trois-quarts des habitants étaient propriétaires de leur logement[16].

Près des deux-tiers des habitants résident dans la commune depuis plus de 5 ans, et la moitié depuis plus de 10 ans (ancienneté moyenne : 17 ans).

Tendances politiques

Aux élections présidentielles de 2007, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête au premier tour avec 33 % des voix devant Ségolène Royal (20 %), Jean-Marie Le Pen et François Bayrou (15 %). Au second tour il a obtenu 60 % des suffrages (contre 53 % au niveau national), avec un taux de participation supérieur à 91 % (taux national 84 %).

Aux élections européennes de 2009, la liste Front National présentée par Jean-Marie Le Pen est arrivée en tête des votes exprimés (22 sur 104), devant la liste « Changer l'Europe maintenant avec les socialistes » conduite par Vincent PEILLON (PS, 20 voix). La liste « Quand l'Europe veut, l'Europe peut - Majorité Présidentielle - UMP - Nouveau Centre - la Gauche Moderne » a obtenu 17 voix, et la liste « Europe Écologie avec Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly et José Bové » 12. Le taux d'abstention était de 51 %[17].

Personnalités liées à la commune

Économie

  • La mairie recense 42 entreprises, exploitants ou artisans sur la commune, dont 16 dans l'agriculture et 12 dans la construction ou l'immobilier[18].
  • La commune d'Esparron est située dans la zone de production de l'huile d'olive de Provence AOC.

Lieux et monuments

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références