Utilisateur:Groupir !/Le Gendarme de St Tropez

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https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2003-2-page-131.htm

https://www.youtube.com/watch?v=QDk3_3NPauM

http://www.corsematin.com/article/de-funes-un-drole-de-gendarme-a-saint-tropez

http://cinema.jeuxactu.com/dossier-dvd-le-gendarme-de-saint-tropez-796.htm

L'ensemble des dialogues des six films, pour établir les résumés

https://soundcloud.com/user-405160015/histoires-de-tournages-le-gendarme-de-saint-tropez

Interview Patrick Préjean et Maurice Risch

Geudin et Imbert, Cinema comique français : pages sur le Gendarme, p. 47-48 (à lire sur archive.org) + d'autres films

photo libre de droits d'une tenue

[vidéo] La gendarmerie de Cruchot sur YouTube, Visites privées, France 2, 2016.

Base[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Galabru 2016, Je ne sais pas dire non : https://www.google.fr/books/edition/Je_ne_sais_pas_dire_non/9Y9rCwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&pg=PT102

Galabru Raveleau 2016, Les rôles de ma vie : https://www.google.fr/books/edition/Les_r%C3%B4les_de_ma_vie/CGODCwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&pg=PT74&printsec=frontcover

Tournage[modifier | modifier le code]

Cascades[modifier | modifier le code]

https://soundcloud.com/sagadefunes/le-gendarme-a-new-york-saga : retour de la soeur en clin d'oeil mais sans scène de cascades.

ou une photo de Rémy Julienne ? : Rémy Julienne 2014.jpg / Citroën 2CV AZKA, 1979.jpg

[1] : interview Didier Tarot, dont les effets spéciaux du 5

dans le James Bond  (1985) la destruction en cascades de la Citroën 2 CV du Gendarme et les Gendarmettes.

Musique[modifier | modifier le code]

Utilisateur:Groupir !/Marche des gendarmes

PANORAMA BO : LOUIS DE FUNÈS EN MUSIQUE !

Franck et Jérôme Gavard-Perret, « Interview de M. Raymond Lefèvre », sur Autour de Louis de Funès, (consulté le ).

https://www.discogs.com/fr/label/482499-EMCI

Pour ce film, Raymond Lefèvre ré-orchestre la musique de la Marche des Gendarmes, qu'il avait déjà ré-orchestrée en 1970 pour Le Gendarme en balade.

Accueil[modifier | modifier le code]

Box-office[modifier | modifier le code]

Classe tous risques (film)#Box-office / Le_Clan_des_Siciliens#Sortie_et_accueil / Le Professionnel#Box-office / Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil#Box-office / Twist again à Moscou#Box-office / Un monde parfait (film)#Box-office

|- | width="1%" | | | e | align="right" | | align="right" | entrées

Exploitations ultérieures[modifier | modifier le code]

Paragraphes sans titres de sous-sections

Télévision[modifier | modifier le code]

D'après l'Inathèque, Le Gendarme et les Gendarmettes a été diffusé à la télévision française le ...

succès télévision

  • le jeudi sur M6 à 20 h 50[2]
  • le lundi sur M6 à 20 h 55[3]
  • le jeudi sur France 3 à 20 h 55, suivi du documentaire Louis de Funès l'enchanteur[4]
  • le jeudi sur France 3 à 20 h 55[5]
  • le lundi sur M6 à 20 h 55[6]
  • le lundi sur M6 à 20 h 55[7]
  • le jeudi sur M6 à 20 h 45[8]
  • le mardi sur M6 à 20 h 40[9]
  • le lundi sur M6 à 22 h 30[10]
  • le jeudi sur M6 à 22 h 30[11]
  • le lundi sur M6 à 23 h[12]
  • le lundi sur M6 à 21 h 10 lors du premier confinement[13]

Modèle {{Lien web}} : paramètres « url » et « titre » manquants. , Inathèque (consulté le ).

http://inatheque.ina.fr/docListe/TV-RADIO : "gendarmettes"

https://www.toutelatele.com/le-gendarme-et-les-gendarmettes-6ter-pourquoi-louis-de-funes-et-jean-girault-ont-annule-la-suite-du-gendarme-et-des-extraterrestres-122694

Non, Le Gendarme de St-Tropez n'est pas le film plus diffusé à la télé en France

Le Gendarme de Saint-Tropez[modifier | modifier le code]

Utilisateur:Groupir !/Le Gendarme de St Tropez (premier film)

Le Gendarme à New York[modifier | modifier le code]

Plan ❌
Introduction complète ✔️
Résumé détaillé ✔️
Fiche Technique ✔️
Distribution ✔️
Genèse ✔️
Développement ✔️
Acteurs et actrices ✔️
Tournage ❌
Musique ✔️
Sortie ✔️
Critiques ✔️
Box-office ✔️
Diffusions à la télé ✔️
Sorties à l'étranger ✔️
Editions vidéo ✔️
Postérité ❌
Analyse ✔️
Images et illustrations ✔️
Articles connexes et liens rouges ❌

http://www.couleurnewyork.com/films/Gendarme.htm

https://www.cnewyork.net/cinema/le-gendarme-a-new-york/

Et de deux !


l'aide de la gendarmerie : https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/actualites/dossier-de-demande-de-concours-pour-le-film-le-gendarme-new-york-avril-1965

<ref name="SagaDeFunès"> Anonyme, « Deuxième époque, la consécration (1964 / 1966) : 2. Le gendarme à New-York – 1965 », Saga Louis de Funès, sur lemondedesavengers.fr, années 2010 (consulté le ).


amélioration / création : Marche des Gendarmes, Joseph Ropars, hôtel Americana

Production et réalisation[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

en mai 1965, lors du festival de Cannes, le producteur René Pignères annoncera douze millions de francs de recettes en sept mois sur le marché français. déjà à l'affiche des cinémas de Bruxelles, Montréal ou encore Québec depuis des mois, le film est vendu en URSS, à Hong Kong, au Pakistan, en Amérique latine, dans toute l'Europe et aux États-Unis)

La production alloue un budget bien supérieur à celui du premier film[a],[b]

Continuité rétroactive

Le scénario omet la scène finale du Gendarme de Saint-Tropez, laquelle montrait Ludovic Cruchot devenu général et Nicole mère de jumeaux avec Jean-Luc[14]. Sans aucune explication, les personnages de Cruchot et sa fille sont rétablis dans leur situation antérieure, le premier comme maréchal-des-logis-chef au sein de la brigade de Saint-Tropez et Nicole célibataire et sans enfants. Le personnage de Jean-Luc, incarné par Patrice Laffont, ne réapparaît pas[14]. La novélisation des quatre premiers films résout ce changement de continuité en considérant la séquence finale du précédent film comme un simple rêve de Cruchot.

Pourtant devenu général dans le premier film, Ludovic Cruchot est à nouveau , sans . Tout comme son père, Nicole est : alors qu'on la voyait en couple avec Jean-Luc (Patrice Laffont) et mère de jumeaux, est dans la même comme Cruchot

Catherine Balle, « Le Gendarme de Saint-Tropez : Patrice Laffont se souvient des coulisses du tournage », sur leparisien.fr, Le Parisien, . : Patrice Laffont n'apparaît d'ailleurs plus dès ce deuxième film. + source sur la fin du premier film

Pourquoi pas une anecdote : À la fin du film Le Gendarme de Saint-Tropez, premier d'une longue série, Ludovic Cruchot / Louis de Funès devient général et grand-père. (une anecdote intrigante si on connaît la suite de la série).


Paragraphe Équipe[modifier | modifier le code]

déjà sur le 1 : Christiane Vilfrid, l'épouse du scénariste, officie à nouveau comme scripte[15],[c]. (voir livre de Chevrier) + Raggianti


cadreur Jean-Paul Schwartz, qui ne rejoint l'équipe que sur le France, une fois libéré du tournage des Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca[d]

Distribution des rôles[modifier | modifier le code]

En à peine quelques mois, le projet est monté, Jean Girault et son coscénariste Jacques Vilfrid ayant travaillé très vite[e]. L'emploi du temps de Louis de Funès n'est pas encore surchargé comme il sera les années suivantes et permet donc encore de monter un film autour de lui dans un délai très court (peu de temps après, différents engagements vont bloquer son agenda jusqu'en 1967)[e],[f].

Au moment de tourner ce deuxième Gendarme, fin avril, Le Gendarme de Saint-Tropez a attiré trois millions de spectateurs, Fantomas 2,5 millions et Le Corniaud déjà deux millions (en six semaines)[16].

Carl Studer mais quel rôle ? Carl Studer sur le site d’Unifrance.

Leroy Haynes : https://www.cuisinenoirmag.com/leroy-haynes-and-chez-haynes-paris/

Tournage[modifier | modifier le code]

DOCUMENTAIRE WYBON

sous-section « Scènes coupées »

Certains séquences du scénario sont absentes du film fini, parfois alors qu'elles ont été tournées. Une scène devait s'attarder sur une visite de Paris et de ses monuments par les gendarmes de Saint-Tropez, lors de leur voyage jusqu'au Havre pour embarquer sur le France.

  • le passage à Paris / La dernière version du scénario comporte de très nombreuses scènes finalement non tournées ou coupées, dont une visite de Paris et de ses monuments par les gendarmes de Saint-Tropez, lors de leur voyage jusqu'au Havre pour embarquer sur le France. visitent Paris et révisent leurs notions d'anglais avant le voyage, [exemples de dialogues de Fougasse][17]
  • ouverture plus longue avec discussion dans un café du port / Jean Panisse devait reprendre son rôle de bistrotier du port pour cette scène (tournée ou pas ?)[g].


Le France : tournage dans les coursives, des cabines, les ponts, le restaurant, le fumoir, la piscine, le bowling ... (https://rouen.onvasortir.com/le-paquebot-france-documentaire-1257521.html) / une piscine, un bar, un restaurant, une salle de jeux et un bowling

http://www.ina.fr/video/CAF88036145

Critique[modifier | modifier le code]

Col bleus : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1294743j/f4.item.r=Funes

Analyse 2[modifier | modifier le code]

http://alligatographe.blogspot.com/2009/05/le-gendarme-new-york.html

(en) James Travers, « Le Gendarme à New York (1965) », sur www.frenchfilms.org, (consulté le ).

Ressorts comiques

Ce que le scénario permet de faire à Louis de Funès

[18] : L'alimentation des Américains est décrite comme peu enviable, industrielle, et chimique, contrastant avec la cuisine française, avec les glaces dégustées au sommet de l'Empire State Building, donnant leurs couleurs aux visages des gendarmes, puis toute la scène du mal du pays où les Français veulent retrouver un repas convenable et du vin, tenter de dégoter de la viande qui ne soit pas sous cellophane

Postérité[modifier | modifier le code]

  • bref résumé de la suite de la série

Il faut attendre trois ans, en 1968, pour que soit réalisé un troisième film, Le Gendarme se marie, aventure où Cruchot trouve l'amour, à nouveau un succès commercial. En 1970, Le Gendarme en balade met la brigade de Saint-Tropez à la retraite[19],[20]. Après ce quatrième film empreint d'une certaine nostalgie et très autoréférentiel[h], Louis de Funès exprime son souhait d'arrêter la série[i]. Il est ensuite victime d'un double infarctus en 1975, l'éloignant quelque temps du cinéma, et n'apparaît ensuite plus que dans un film par an[j]. Souhaitant retrouver son Gendarme après des années d'absence, et conforté par les audiences des premiers films à la télévision, le comédien lance Le Gendarme et les Extra-Terrestres, sorti en 1979 et plébiscité par le public[k],[j],[l],. Un dernier film, Le Gendarme et les Gendarmettes, est réalisé en 1982, ultime apparition à l'écran de Louis de Funès et dernière œuvre de son réalisateur (les deux meurent à quelques mois d'intervalle)[20],[j].

Polémique[modifier | modifier le code]

(un photogramme de l'encart au début du Gendarme se marie ?)


Alors que les responsables de la Gendarmerie et l'équipe du film entretiennent de bons rapports[21], des gendarmes conspuent Le Gendarme de Saint-Tropez et sa suite, les accusant de tourner en ridicule leur institution[m],[n]. En 1966, soixante gendarmes — à la retraite, n'étant plus tenus au devoir de réserve — demandent l'interdiction du Gendarme à New York[n],[o]. Ils lancent des pétitions, relayées par L'Essor de la Gendarmerie et de la Garde, pour censurer le film et interdire le tournage des probables futures aventures du Gendarme[n],[o]. L'un d'eux, un ancien adjudant-chef, juge que « du début à la fin, on se moque de la gendarmerie » et commente que si « Fernandel n'exagérait jamais dans aucun de ses rôles, ce n'est pas le cas de Louis de Funès »[m]. Yvon Bourges, secrétaire d'État chargé de l'Information, répond qu'« interdire le film est aussi ridicule que de faire un procès à Guignol parce qu'il roue la maréchaussée »[m]. L'acteur principal rappelle avoir participé à une grande parade de la gendarmerie le , où il a été « acclamé », les gendarmes lui demandant des autographes ; d'ailleurs, ceux-ci sont toujours plaisants avec lui lorsqu'il en rencontre et cette bonne relation lui évite parfois des amendes[17],[m]. Dans un esprit d'apaisement, un message d'avertissement est présenté avant le générique ouvrant le film suivant : « Ce film vous présente de nouvelles aventures d'un gendarme « hors-série ». Œuvre d'imagination faite pour votre divertissement, il est, par delà la fantaisie, un hommage indirect, puisqu'il en est l'objet, à un grand Corps de l'État dont les personnels se signalent au respect des populations par leur pondération et leur valeur »[n],[j],[o].

.

Le Gendarme de Bethléem[modifier | modifier le code]

https://books.google.fr/books?id=szSGAwAAQBAJ&lpg=PT240&ots=7Fg_t7uXSq&dq=la%20grande%20vadrouille%20d%C3%A9partementale%20958&hl=fr&pg=PT233#v=onepage&q&f=false

Le Gendarme se marie[modifier | modifier le code]

La chapelle Sainte-Anne surplombant Saint-Tropez, où sont célébrés les mariages de Ludovic et Josépha et de Nicole et ...

Le film raconte les mésaventures du gendarme Ludovic Cruchot de la brigade de Saint-Tropez, qui noue une idylle avec la veuve d'un colonel de gendarmerie, laquelle place en lui de grandes ambitions, par la suite sources d'affrontement avec son supérieur l'adjudant Gerber.

musique, sans la Marche des Gendarmes

http://www.201267.net/louisdefunes/musee/record (arrestation d'un ganster en fuite. Il arrivera la même chose quelques années plus tard sur le tournage de )

http://s833.photobucket.com/user/toffocard/media/Alessandro/LOCAWX/IMG_16463.jpg.html

Hommage : https://www.youtube.com/watch?v=BqAF9MoPJtM

http://archives-box-office.eklablog.com/box-office-4-ans-films-1968-a159053584

LE GENDARME SE MARIE : 1 845 244 (1968) 3 737 384 (1969) 350 415 (1970) 129 891 (1971) 6 062 934 (cumul 4 ans)

https://www.facebook.com/Remyjulienneofficiel/videos/635167063990018/ : Pour le film "Le Gendarme se marie" de Jean Girault, les cascades ont été réalisées par une seconde équipe, qui a filmé les actions sans les acteurs. Pour le tournage de ce gag, la S.N.C.F nous a obligé à poser une ancienne barrière à niveau. Or, équilibrer cette barrière pour qu'elle fonctionne demandait un travail énorme, et l'équipe déléguée par la S.N.C.F n'arrivait pas à s'en tirer. Heureusement, Raphaël Olivotti, un sorcier de la mécanique - qui avait réparé le moteur de ma Gilera en 1957 - a repris l'affaire en main et équilibré la barrière en un temps record. Quel talent !


écouter : « Jean LEFEBVRE et Pascal JARDIN, Radioscopie, France Inter, 30/10/1968 », Inathèque.

Synopsis 3[modifier | modifier le code]

« Le maréchal-des-logis Cruchot - le sympathique gendarme de Saint-Tropez - participe à la campagne de surveillance de la route (nous sommes le 1er juillet) avec un tel zèle qu'il poursuit avec acharnement une Mercedes conduite à toute allure par une jolie femme, mais dangereuse conductrice, et qu'il enfreint lui-même gravement le code de la route. Arrêté, sans papier, il a bien du mal à prouver son identité de sous-officier de gendarmerie ! Aussi lorsqu'il arrive enfin au bercail, s'apprête-t-il à savourer sa vengeance, en constatant que la belle Mercedes est là, et de plus, en stationnement interdit ! Sa conductrice est la belle Josépha, veuve du colonel de gendarmerie François, et venue à ce titre rendre une visite de courtoisie à l'adjudant Gerber. C'est après avoir violemment invectivé la contrevenante que Cruchot apprend son identité. II se confond alors en interminables excuses, baise la main de la colonelle et, ô miracle, une décharge d'électricité statique, véritable coup de foudre, convainc Josépha et Cruchot du miraculeux accord secret qui va les lier. Nicole, la fille de Cruchot, ne tarde pas à découvrir que son père est amoureux. La jeune fille le surprend à se raser deux fois par jour, à prendre des cours de danse au Byblos, ce qui vaudra au gendarme - car il n'oublie pas pour autant sa vocation - d'arrêter un dangereux escroc. Le veuf, Cruchot, et la veuve, Josépha, gagneront l'amitié et la confiance de Nicole, d'abord réticente et hostile à la présence d'une future belle-mère. Lea deux femmes vont bientôt devenir si amies qu'elles rivaliseront de soins attentifs pour obliger le gendarme accablé à poursuivre des études de recyclage afin de gagner de nouveaux galons. Mais, à la gendarmerie de Saint-Tropez, l'émulation est de rigueur, et l'adjudant Gerber, poussé lui aussi par une épouse ambitieuse, va postuler pour le grade supérieur. A la suite d'une erreur, Cruchot se croit promu adjudant-chef, mais il devra un peu plus tard rendre son grade à Gerber qui en profitera pour exercer avec vigueur une autorité pesante ! Mais finalement Cruchot, qui a imaginé une réglementation de la circulation sous-marine et surveille les pillards d'épaves, se voit félicité par le colonel inspecteur pour services exceptionnels rendus à la gendarmerie ! Ce sera la joie à la gendarmerie de Saint-Tropez et une joyeuse fête folklorique marquera le mariage de Cruchot et de Josépha, ainsi que celui de Nicole avec son jeune fiancé. © Les fiches du cinéma 2001 »

Production et réalisation[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Casquette et insigne de la police de New York portés par Louis de Funès dans Le Gendarme à New York. Exposé au musée de Louis.

Après Le Gendarme de Saint-Tropez (1964) et Le Gendarme à New York (1965), deux grands succès, le réalisateur Jean Girault, son co-scénariste Jacques Vilfrid, et leur partenaire Richard Balducci décident d'un troisième film dans lequel le personnage de Louis de Funès se marierait[22]. Dès 1966, des rumeurs évoquent l'idée de marier Ludovic Cruchot à une riche américaine en villégiature à Saint-Tropez[22]. Il est ensuite imaginé de lui faire épouser une veuve d'un colonel de gendarmerie, qui place en Cruchot de grandes ambitions, fondements du scénario[22]. Pour être sûr que le sujet plaise aux amateurs de la série, Girault et Vilfried lancent un sondage dans la presse, avec des résultats favorables pour un film où Cruchot se marie[23]. Au détour d'un interview, en juin 1967, lorsqu'il tourne Les Grandes Vacances, Louis de Funès révèle que l'un de ses projets à venir serait « un ultime Gendarme, Le Gendarme se marie »[24].

L'acteur principal aimant retrouver les mêmes comédiens autour de lui, le rôle de la nouvelle épouse de Cruchot est distribué à Claude Gensac[22]. L'année précédente, l'actrice avait déjà été l'épouse de ses personnages dans Oscar et Les Grandes Vacances, sur l'idée de la véritable épouse de Louis de Funès[22]. Selon Bertrand Dicale, biographe funésien, ce serait le jeu de Claude Gensac, « volontiers vielle France », qui aurait inspiré la stature du personnage, veuve d'un militaire haut placé[22]. Louis de Funès apprécie cette partenaire efficace, qui a le même tempo de jeu que lui, du répondant, et ne s'épuise pas et reste bonne au fil des nombreuses prises qu'il réclame pour peaufiner son jeu[17]. Il la contacte début mars 1968, deux mois avant le tournage[Note 1]. Le réalisateur aurait néanmoins préféré une autre actrice[20].

Des précédents films, reviennent tous les autres gendarmes — Michel Galabru, Jean Lefebvre, Christian Marin, Guy Grosso et Michel Modo — ainsi que Geneviève Grad dans le rôle de la fille de Cruchot et France Rumilly dans le rôle de la religieuse[25]. Le rôle du colonel de gendarmerie rendant visite à la brigade est confié à Yves Vincent, qui avait permis à Louis de Funès de jouer dans Un tramway nommé Désir lors de ses années de galère[25].

Ce qui devient une série de films est conspué par certains gendarmes, qui considèrent leur institution tournée en ridicule[25]. Après Le Gendarme à New York, des gendarmes à la retraite — n'étant plus tenus au devoir de réserve — lancent des pétitions, relayées par L'Essor de la Gendarmerie et de la Garde, pour interdire le tournage de nouveaux films du Gendarme de Saint-Tropez[25]. Yvon Bourges, secrétaire d'État chargé de l'Information, répond officiellement qu'aucune interdiction de ces films n'est envisagée par le gouvernement[25]. Dans un esprit d'apaisement, un message d'avertissement est présenté avant le générique[25] :

« Ce film vous présente de nouvelles aventures d'un gendarme « hors-série ».
Œuvre d'imagination faite pour votre divertissement, il est, par delà la fantaisie, un hommage indirect, puisqu'il en est l'objet, à un grand Corps de l'État dont les personnels se signalent au respect des population par leur pondération et leur valeur. »

— Message ouvrant Le Gendarme se marie et Le Gendarme en balade[25].

[17]


L'essentiel de l'équipe artistique et technique du premier film revient[j], constituant au fil des tournages une sorte de « famille » qui aime se retrouver de film en film[17].

Girault et Vilfrid ont entretemps tourné Monsieur le président-directeur général (1966) avec Galabru, Les Grandes Vacances (1967) avec de Funès, et Un drôle de colonel (1968) avec Lefebvre

Tournage[modifier | modifier le code]

Le gendarme et mai 68[modifier | modifier le code]

« Ils étaient à Saint-Tropez, ils étaient tranquilles, gagnaient de l'argent, tournaient au soleil, les pieds dans l'eau… et il se préoccupaient tous de ce qu'il se passait à Paris ! »

— Richard Balducci, 2005[17].

Le tournage du film est paralysé par mai 68, ce qui n'est pas du goût de Louis de Funès.

Le tournage commence le , à la date prévue[25]. La production n'a pas jugé bon de repousser le tournage, alors le pays est agité et bloqué par les grèves et révoltes de mai 68 depuis quelques semaines, imaginant que Saint-Tropez ne serait pas touché, étant une ville à part, de villégiature, loin de Paris[17]. Les premiers jours de tournage ont lieu dans une ambiance sereine[25]. Le producteur Gérard Beytout confirme à Grosso et Modo, coincés à Paris, que le tournage a bien lieu : surmontant la pénurie d'essence, ceux-ci descendent en trois jours à Saint-Tropez, où ils apprennent à leur arrivée qu'une réunion syndicale a lieu pour envisager une grève[17],[26].

Le milieu du cinéma français est alors gagné par le mouvement national : dans les studios parisiens ou en extérieurs, des machinistes, des techniciens et des acteurs rejoignent la grève[27]. Des techniciens de Paris — où tous les tournages s'arrêtent le 23 mai[27] — viennent convaincre l'équipe du Gendarme se marie de faire grève[28]. Par solidarité avec les autres grévistes français, des membres de l'équipe se retirent peu à peu[27]. Les discussions politiques débordent sur les heures de travail[27]. Le tournage en est ralenti[26]. De même que Louis de Funès[26], le producteur est hostile à la grève, effrayé par les pertes financières d'une suspension de tournage[28].

La plupart des tournages en France, français ou étrangers, sont déjà interrompus, paralysés par les grèves ou par les pénuries d'essence. Une réunion pour décider de l'arrêt du tournage a lieu en présence des première et secondes équipes, tous les corps de métiers, dans une villa louée par la production, où chacun prend la parole[27],[17],[29],[Note 2]. Christian Marin se souvient qu'« à un moment, de Funès a dit quelque chose comme « eh bien moi, je ne sais pas. Si vous faites la grève, je la fais ; si vous ne la faites pas, je ne la fais pas. » Et sa femme a dit « Louis ! » en lui faisant signe de se calmer »[29]. Le producteur annonce aux membres de l'équipe qu'il ne paiera plus leurs défraiements et leurs locations s'ils font grève[30]. Louis de Funès menace de pas engager les grévistes sur ses prochains films[30]. La grève est finalement votée[30].

Louis de Funès continue pourtant de se présenter au maquillage chaque jour, pour marquer son opposition, n'étant préoccupé que par son film[29],[26]. Le Syndicat français des acteurs l'enjoint de faire grève[26]. Ne parvenant pas à le convaincre d'arrêter le travail, Jean Girault fait appel à Daniel Gélin, alors en vacances à Saint-Tropez[26],[28]. Cet acteur, vieil ami de Louis de Funès, qu'il a lancé au cinéma, lui conseille de cesser son entêtement[28],[26],[Note 3]. Louis de Funès rejoint les grévistes le 24 mai[26]. Le Gendarme se marie était probablement le dernier film encore en tournage à ce moment-là[29]. Beytout tourne néanmoins quelques plans avec les non-grévistes pour rassurer ses associés[30].

« Louis, même les Américains qui tournent en France, par solidarité, font grève… La distribution de ton film est en grève, les techniciens sont pour la plupart en grève, aucun accessoiriste ne travaille… et toi… et toi tu tournes ! Je te le dis, tu te couvres de ridicule !
— Je les aime bien, tous ces gens, mais je n'ai pas que cela à foutre !
— Sois sérieux, Louis, de Gaulle n’est pas là. Si la gauche prend le pouvoir, ce sera comme l'épuration. Tu t'en souviens… Et tu seras montré du doigt ! »

— Discussion entre Daniel Gélin et Louis de Funès, à propos de la grève[26].

La grève — « une belle grève, aux frais du producteur », selon Michel Galabru — se déroule dans une agréable ambiance de vacances, sous le soleil[17],[29]. Privée de logements, une partie de l'équipe loge dans la propriété de Macha Méril[17], d'autres gratuitement au très chic hôtel Byblos[30]. Les grévistes sont seuls dans un Saint-Tropez isolé et vide de ses touristes[30]. Les commerçants, sans clients, leur bradent leurs marchandises[30]. Toute l'équipe — acteurs, techniciens, machinistes, figurants — passe ses journées à la plage ou la piscine[32]. Des membres de l'équipe s'amusent de ce décalage entre la grève, mouvement ouvrier, et son cadre, une station balnéaire de luxe[17]. Marin raconte : « Entre le grondement parisien et le dilettantisme tropézien, on passait beaucoup de temps à la plage. Pendant ce temps-là, de Funès avait vraiment l'air de bouillonner »[29]. Modo fait remarquer que la réunion pour décider de la grève a lieu dans une luxueuse villa des Parcs de Saint-Tropez, l'endroit le plus riche de la ville[17]. Galabru se souvient qu'un réalisateur célèbre est venu, accompagné d'une belle pépée, à bord d'une rutilante voiture de sport, les inciter à faire grève[17].

Selon Jean-Paul Schwartz, l'ambiance se dégrade après plusieurs jours, notamment à cause du manque à gagner pour les grévistes[29]. La rumeur se propage que le producteur compte déplacer le tournage en Italie pour y terminer le film sans les techniciens français, ce qu'ont déjà fait tous les producteurs américains qui avaient prévu un tournage en France ce printemps 1968[29]. Une réunion est organisée pour poursuivre ou non la grève[32]. Michel Galabru, grandiloquent, y fustige les membres de l'équipe et leur rhétorique d'extrême gauche — notamment à propos des bas salaires du cinéma français — contradictoire avec leurs conditions de travail actuelles à Saint-Tropez et leurs paies[17],[33]. Le producteur menace d'ailleurs de ne plus payer personne si la grève se poursuit[32]. Le tournage du Gendarme se marie reprend le 6 juin, après un vote à bulletins secrets de l'équipe, avec 46 voix contre 26 en faveur de l'arrêt de la grève[34],[32]. Une délégation menée par le président du syndicat CGT du cinéma Denys de La Patellière — qui venait de diriger de Funès dans Le Tatoué — était venu pour faire respecter les décisions syndicales, en vain[34]. Les autres tournages français ne reprennent que le 10 juin, le lendemain de l'obtention d'augmentations salariales par les syndicats du cinéma[34].

Comme il l'avait annoncé, Louis de Funès ne reprend pas les techniciens grévistes sur ses films suivants, à l'exception du cadreur Jean-Paul Schwartz et de la scripte Colette Robin[30].

Photos dispos du mai 68 parisien[modifier | modifier le code]

Mai 68, photos de Mario De Biasi et Sergio del Grande, Mondadori

https://vcasih.tumblr.com/post/678458877478584320 / https://jacobin.com/2022/11/cold-war-left-social-democratic-reforms-unions-welfare-states

Un tournage décalé et pénible[modifier | modifier le code]

L'acteur Daniel Gélin, en vacances à Saint-Tropez, convainc son ami Louis de Funès de se rallier à la grève.

chapelle Sainte-Anne : Franck et Jérôme Gavard-Perret, « Saint-Tropez, lieux de tournage : la chapelle Sainte-Anne », sur Autour de Louis de Funès, (consulté le ).

La bonne ambiance des précédents films revient assez vite[17].

Le film fait appel à des effets spéciaux visuels, pour le coup de foudre et la scène où Cruchot commence à devenir prétentieux[17].

VAR MATIN : « Le tournage reprend début juin, jusqu'à la mi-juillet. L'afflux de touristes, la canicule et les orages compliquent le travail. De Funès, plus angoissé que jamais, ne cesse de réclamer de nouvelles prises »[35]


http://lieuxdetournages.over-blog.com/2017/02/le-gendarme-se-marie-1968.html

https://www.lieuxtournage.fr/359-Le-gendarme-se-marie


Scènes avec la religieuse (à copier sur chaque film) : France Rumilly tourne ses scènes à Saint-Tropez et en studios à Paris, pour les transparences, et Rémy Julienne crée, règle et effectue les cascades.

La scène rappelle d'un passage en side-car du film Love, Speed and Thrills (en) des Keystone Cops[36].

Port Grimaud : https://www.atelier-crabe.com/H26.html

cascades désormais par Rémy Julienne, Gil Delamare qui avait participé au premier était mort entretemps (mais qui sur les cascades du deuxième ? des américains ?)


Après une apparition-éclair dans Le Gendarme à New York, (scène plus longue et utile). Ce retour confirme la religieuse au volant comme un élément incontournable du Gendarme et oblige sa récurrence dans tous les suivants[37]. France Rumilly estime que « c'est avec le troisième épisode que mon personnage est réellement devenu récurrent. Les spectateurs attendaient « la » scène avec la religieuse — comme ils guettaient « la » scène avec Q dans James Bond. C’est devenu une figure imposée »[38].

Scènes coupées[modifier | modifier le code]

séquence aquatique coupée

intrigue secondaire sur Nicole qui tente de se marier, avec de nombreux prétendants

, ce qui est montré discrètement à la fin, où elle se marie en même temps que son père

ref name="SagaDeFunès" : https://lemondedesavengers.fr/hors-serie/annees-1960/saga-louis-de-funes/saga-louis-de-funes-3-la-confirmation-1966-1973-2eme-partie#3

Accueil[modifier | modifier le code]

Sortie, promotion et accusations de Jean Lefebvre[modifier | modifier le code]

Le cinéma Gaumont Ambassade accueille la première du Gendarme se marie en .

Le Gendarme se marie sort en salles le mercredi , trois ans après Le Gendarme à New York[p]. Un reportage télévisé s'est intéressé au tournage en mai, lors de la scène du repas sous les pins[39],[40]. La promotion, de grande ampleur, est principalement axée sur Louis de Funès, au détriment des autres comédiens[q]. Les affiches du film sont réalisées par Clément Hurel, à l'instar des deux précédents[41]. La première du film a lieu au cinéma Gaumont Ambassade, sur les Champs-Élysées, en présence de l'équipe[r].

Photogramme en couleurs montrant un homme d'une quarantaine d'années au visage à la fois abattu et surpris.
Lors de la première, Jean Lefebvre constate l'absence de plusieurs de ses scènes et en tient Louis de Funès responsable devant la presse.

Jean Lefebvre découvre le film et la disparition de la plupart de ses scènes lors de cette première projection publique[42],[s],[r]. Au cocktail suivant le film, auquel n'assiste pas Louis de Funès, Jean Lefebvre attire la presse pour exprimer sa déception[s],[t],[r]. Il lance au producteur Gérard Beytout « Excuse-moi, je t'ai escroqué… » puis déclare à l'assemblée : « J'ai escroqué mon producteur ! J'ai escroqué le public ! Je n'apparais pas à l’écran ainsi que mon contrat le prévoyait. C'est dégueulasse ! On aurait pu me prévenir. Certes, je ne suis pas une vedette, mais j'ai un certain public et ce public qui m'aime va être déçu ! »[s],[t]. Il raconte aux journalistes le contenu de ses scènes manquantes et, surtout, accuse publiquement Louis de Funès d'être derrière ces coupes[42],[u],[v]. Déjà sur Le Gendarme à New York, une grande dispute avait éclaté entre Lefebvre et Girault à cause de l'importance grandissante du rôle de Cruchot, au désavantage de Fougasse[17],[43],[w],[s],[x]. Cette affaire occupe la presse quelque temps[t],[v]. Lefebvre incrimine le réalisateur et l'acteur principal auprès de nombreux journalistes ou encore dans le Radioscopie qui lui est consacré[42],[44],[u],[t],[v],[note 1]. La presse obtient d'autres témoignages similaires dans le métier à propos de Louis de Funès et lui confère durablement la réputation d'une vedette écrasant ses partenaires, afin d'être le seul mis en valeur, quitte à couper leurs scènes ou leurs bonnes prises[v].

Le producteur menace de porter plainte[t]. Louis de Funès ne commente pas ces déclarations[t]. Après une dizaine de jours, Jean Girault répond à travers une longue lettre dans Paris Jour, quotidien qui a fait la part belle aux propos du second rôle lésé : « M. Lefebvre s'estime le figurant le mieux payé du monde. Qu'il le reste. Il prétend, avec l'audace des médiocres, que je lui ai coupé “toutes les scènes où il avait une chance d'écraser Louis de Funès”. Je pense, personnellement, que je lui ai rendu un fier service en lui évitant des comparaisons désagréables. (…) Lorsque M. de Funès est sur un plateau, il répète dix, vingt, cinquante fois la scène qu'il a à tourner. M. Lefebvre, lui, arrive en donnant l'impression déplorable à toute l’équipe technique qu'il n'a jamais rien lu du scénario. À vous de juger ! En conclusion, je peux assurer à M. Lefebvre que ses vœux seront exaucés. Il n'y aura plus, en effet, de Fougasse dans les prochains Gendarme, et M. Girault ne se donnera plus la peine d'aider un comédien qu'il aimait beaucoup et qui l'a beaucoup déçu »[42],[t],[v],[note 2]. Quelques mois plus tard, au cours d'une rencontre fortuite, Jean Lefebvre se réconcilie finalement avec Louis de Funès lorsqu'il lui assure n'être en rien responsable de ces coupes[t]. Ce dernier persuade ensuite le réalisateur de reprendre Lefebvre dans l'éventuel prochain Gendarme[t]. Gérard Beytout retire sa plainte[t].


[v]

[y]

Un échange entre Cruchot et Gerber dans le train les menant à l'examen[z].

Des gags annexes dans l'affrontement contre Fredo dans la villa de Josépha, notamment avec Gerber dans un rideau[z].

En parallèle de l'histoire de Cruchot, Josépha et Gerber, le film devait s'attarder sur les aventures sentimentales de Nicole[aa],[r]. Un passage montrait notamment Nicole recevoir une demande en mariage de François, l'un de ses amis, et la refuser[aa]. À la fin du film, Nicole se marie avec cet ami, en même temps que son père avec Josépha, alors qu'aucune scène menant à ce dénouement ne subsiste. Une autre scène reposait sur Nicole et Fougasse : la jeune fille apportait un pichet de rosé au gendarme puni à balayer la cour et la discussion s'orientait vers le célibat des deux personnages, Nicole lui avouant ne pas être pressée à se marier[ab],[r]. Attendri par un mot envoyé par Josépha et convaincu par sa fille, Cruchot lève la punition de Fougasse, qui jette son balai de joie, lequel tombe malencontreusement sur l'adjudant Gerber[ab]. D'autres scènes étaient prévues pour Jean Lefebvre[r]. Par exemple, il avait droit dans le scénario à davantage de gags et de dialogues lors de l'inspection des plages qui conduit Cruchot à lancer l'opération Mérou[aa]. La coupe de plusieurs de ses scènes provoque l'ire de l'acteur lors de la première[42],[t]. Jean Tournier, directeur de la photographie dans la seconde équipe, explique que « Jean Lefebvre ne faisait pas preuve d’un grand sérieux. Il arrivait toujours en retard sur le plateau et il ne savait pas son texte. Mais le plus gênant est qu'il passait ses nuits au casino et qu'il arrivait passablement éméché. Il parvenait tout de même à faire son travail, mais quand, le soir, on visionnait sa prestation, c'était une catastrophe à l’image. Plusieurs fois, Jean Girault a essayé de le raisonner, mais rien n'y faisait. En toute honnêteté, Girault a eu raison de ne pas conserver ses quelques scènes. D’une certaine manière, il a rendu service à Jean Lefebvre »[42],[t].


"Jean Lefebvre comprend mieux pourquoi, lors du tournage, il n’avait pas été invité à visionner les rushes
Un tel esclandre ne peut qu’attiser la curiosité des journalistes présents, lesquels se précipitent sur un Jean Lefebvre qui ne demande que cela.
   Le comédien « censuré » parle de sabotage et accuse Louis de Funès d’être l’auteur de ce « tripatouillage ». Ses propos sont si venimeux que Beytout menace de porter plainte. Quant à Louis, il garde le silence, sachant pertinemment qu’il n’est pour rien dans cette histoire même s’il ne peut ignorer — n’a-t-il pas supervisé le montage final du Gendarme se marie  ? — que Jean Girault a choisi d’élaguer les fameuses scènes dont celle où Fougasse, balayant la cour de la gendarmerie, badine avec Nicole."


De son côté, Jean Lefebvre paraît mal vivre la fulgurante ascension de Louis de Funès des derniers mois, alors qu'ils étaient à des niveaux de célébrité équivalents au cours du tournage du premier film, Lefebvre sortant à l'époque de son second rôle remarqué dans Les Tontons flingueurs (1963)[ac],[s]. Il estime que son rôle est devenu moins important et insiste souvent pour avoir plus de plans[ac],[x].


Lors du tournage de la scène vol à l'étalage dans le marché, Mario David, poursuivi par les « gendarmes », est arrêté dans sa fuite par ses passants qui pensent bloquer un vrai voleur[40].

Girault histoire d'amour[40]

Louis de Funès supervise ensuite le montage final[t].

Bande-originale 3[modifier | modifier le code]

Photo en noir et blanc d'un homme d'une quarantaine d'années en smoking, souriant.
Raymond Lefebvre, compositeur de la bande originale de tous les films du Gendarme, ici en 1972.

Comme pour les deux précédents films du Gendarme de Saint-Tropez, Raymond Lefebvre compose la bande originale du Gendarme se marie[ad],[ae],[j],[note 3]. Désormais installé comme le compositeur attitré de son ami Jean Girault, il vient de créer avec lui une maison de production, les éditions EMCI, pour éditer ses œuvres[ad],[45]. Comme à l'accoutumée, Raymond Lefebvre s'inspire pour certains morceaux des modes musicales de l'époque du film, ici la pop des années 1960 façon Beatles pour les scènes de boîtes de nuit[19],[45],[ae],[46].

Originalité du Gendarme se marie, Lefebvre ne reprend pas sa classique Marche des Gendarmes, inventée pour le premier film, et élabore un nouveau thème[45],[47],[ad],[af],[ag]. Il déclare ne pas avoir trouvé de place pour le thème habituel dans le film[af]. Il explique a posteriori : « je voulais me renouveler, ne pas donner le sentiment de rabâcher le même thème. Je l'aime bien cette marche mais soyons objectifs : ce n'est ni du Mozart, ni du Ravel ! »[ag]. Par ailleurs, même s'il possède sa propre maison de production, la Marche des Gendarmes est éditée par les sociétés ayant publié les bandes-originales des deux précédents films[ad],[48],[47]. L'absence de la Marche des Gendarmes provoque la colère de Louis de Funès[af],[ad],[ag]. L'acteur la considère comme un élément du succès de la série et sait qu'elle est très appréciée du public : elle est donc indissociable des films selon lui[49],[50]. Lefebvre raconte que Louis de Funès « voulait l'entendre dans chaque film comme un signe de reconnaissance au spectateur »[ag]. Il rend ainsi la Marche des Gendarmes très présente dans le suivant, Le Gendarme en balade (1970)[af].

Aucune publication de la bande originale du film ne semble avoir lieu à l'époque de la sortie en salles[note 4]. En 1993, certaines musiques sont présentes sur le CD de Play Time Les plus belles musiques de films de Louis de Funès de la collection « Les Acteurs » de Stéphane Lerouge, réunissant des compositions de Lefebvre pour les films du Gendarme ainsi que Faites sauter la banque, Les Grandes Vacances, Jo et La Soupe aux choux[53],[54],[note 5]. Les mêmes morceaux apparaissent sur le CD Louis de Funès, bandes originales des films, vol. 1 , publié par Play Time en 1998 et ré-édité en 2012[53],[56],[57],[note 6]. Ces titres font partie de l'intégrale Bandes originales des Gendarmes parue chez Play Time en 2003[59],[53]. L'album du film sort en 2010 en téléchargement[53]. Les pistes le composant sont intégrées à la vaste compilation Louis de Funès, musiques de films, 1963-1982 de la collection Écoutez le cinéma !, publiée en 2014[53],[60].

https://www.telerama.fr/musique/louis-de-funes-en-musique-ecoutez-moi,-la,n6613288.php : « Je ne voulais pas donner le sentiment de rabâcher. Je l’aime bien cette marche, mais soyons objectifs : ce n’est ni du Mozart ni du Ravel ! Mais de Funès voulait l’entendre dans chaque film, comme un signe de reconnaissance donné au spectateur. Le vrai patron des “Gendarmes”, c’était lui, l’ami Girault était d’abord un technicien, une sorte de maître d’œuvre. »

Raymond Lefèvre, au générique du film, est crédité « Raymond Lefebvre » : comme c'était le cas dans Les Grandes Vacances et Le Gendarme de Saint-Tropez et ce le sera dans Le Gendarme en balade et La Soupe aux choux, des films tous réalisés par Jean Girault.

Paul Mauriat, qui avait refusé de composer la musique du premier film pour des histoires d'emploi du temps, mais qui avait participé à l'écriture de la musique du Gendarme à New York avec Raymond Lefèvre (les deux ont longtemps collaboré ensemble), a laissé une nouvelle fois son acolyte composer la musique du film : il en sera de même pour les films suivants de la série.

L'album Bande-originale du film Le gendarme se marie sort en 2010.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Box-office 3[modifier | modifier le code]

Enchaînant les succès, il a triomphé au début de l'année 1968 avec Le Petit Baigneur, ses retrouvailles avec les Branquignols[61].

Postérité[modifier | modifier le code]

D'autres suites sont réalisées. En 1970, le quatrième film, Le Gendarme en balade met la brigade de Saint-Tropez à la retraite, à nouveau un succès commercial[19],[20]. Le personnage de Fougasse est au centre du récit, mettant ainsi Jean Lefebvre plus en avant. Après ce quatrième film empreint d'une certaine nostalgie et très autoréférentiel[ah], Louis de Funès exprime son souhait d'arrêter la série[i]. Il est ensuite victime d'un double infarctus en 1975, l'éloignant quelque temps du cinéma, et n'apparaît ensuite plus que dans un film par an[j]. Souhaitant retrouver son Gendarme après des années d'absence, et conforté par les audiences des premiers films à la télévision, le comédien lance Le Gendarme et les Extra-Terrestres, sorti en 1979 et plébiscité par le public[k],[j],[l],. Jean Lefebvre est écarté de ce retour du Gendarme et Claude Gensac ne peut pas participer au tournage à cause d'autres engagements. Un dernier film, Le Gendarme et les Gendarmettes, est réalisé en 1982, ultime apparition à l'écran de Louis de Funès et dernière œuvre de son réalisateur (les deux meurent à quelques mois d'intervalle)[20],[j].

Analyse[modifier | modifier le code]

humour plus méchant : https://cinedweller.com/movie/le-gendarme-se-marie-la-critique-du-film/

Le Gendarme en balade[modifier | modifier le code]

Le film raconte les mésaventures du gendarme Ludovic Cruchot et de la brigade de Saint-Tropez qui, après avoir été mis à la retraite anticipée contre leur gré, rendossent leurs anciens uniformes illégalement pour ramener la mémoire à leur collège amnésique Fougasse.

http://www.gaumontpathearchives.com/index.php?urlaction=doc&id_doc=262759

http://www.toutelatele.com/le-gendarme-en-balade-6ter-jean-lefebvre-vire-une-fin-programmee-pour-cruchot-louis-de-funes-102790

https://www.lieuxtournage.fr/1990-Le-Gendarme-en-balade?instantane=105439

INA, [vidéo] Quand Louis de Funès rencontrait le patron de la gendarmerie sur YouTube, L'invité du dimanche, 27 décembre 1970

Jean Claude Périer, directeur de la Gendarmerie et de la Justice militaire

http://www.profession-gendarme.com/on-a-retrouve-lun-des-derniers-gendarmes-de-saint-tropez-de-lepoque-mythique/ : entre autres, peut sourcer tous les articles sur le fait que rien n'est tourné à l'intérieur de la gendarmerie

https://www.flickr.com/photos/54938050@N08/5096135879/ : une photo disponible du château servant de décor au couvent, à demander les droits


reprend Christor Georgiadis - chorégraphe pour les danseuses - et Christine Reynolds de L'Homme orchestre(http://php88.free.fr/bdff/image_film.php?ID=6058)

D'après l'assistant-maquilleur Didier Lavergne (en), chargé des raccords de sous-vêtements des nudistes[62], l'amour libre règne sur le tournage avec les figurants hippies[63].

name="SagaDeFunès" Anonyme, « Troisième époque, la confirmation (1966 / 1973), 3e partie : 2. Le Gendarme en balade – 1970 », Saga Louis de Funès, sur lemondedesavengers.fr, années 2010 (consulté le ).</ref>

Synopsis[modifier | modifier le code]

Cruchot, Gerber, Merlot, Fougasse, Tricard et Berlicot retournent à Saint-Tropez à bord de la Peugeot 504 de Josépha.
Cruchot et Gerber sauvent Saint-Tropez et la côte d'Azur d'une explosion atomique.

ou cette photo : commons:File:Dominic Yeso 001.jpg

...

« Je ne vois en ces lieux que ceux qui n'y sont pas ! Pourquoi ramènes-tu mes regrets sur leur trace ? »

— L'ancien adjudant Gerber arrivant devant la gendarmerie, reprenant des vers de La Vigne et la Maison d'Alphonse de Lamartine.

...

BO Story : Le maréchal des logis chef Cruchot a été mis à la retraite comme toute la brigade, pour être remplacés par une équipe plus jeune et aux méthodes plus modernes. Six mois plus tard, Cruchot s'ennuie ferme en retraite dans le château de son épouse, pourtant débordante d'attention à son égard pour le sortir de sa morosité : promenades à cheval, système de surveillance ultra sophistiqué de la propriété n'obéissant qu'à ses ordres, visite du curé… Rien n'y fait, même le lavage de la voiture qu'il revendique…Lors d'une visite inopinée, l'adjudant Gerber et sa femme, pris au départ pour des intrus, tombent dans une ancienne oubliette grâce au fameux système de détection radar offert par Josépha. Cruchot montre alors à Gerber son musée-souvenir, ils évoquent leur passé révolu à la gendarmerie de Saint-Tropez. Puis ils reçoivent un vieux compagnon de service, le gendarme Merlot, qui leur apprend que Fougasse est devenu amnésique. Également accompagné de leur collègues Tricard et Berlicot, ils décident d'aller porter secours à leur ancien camarade et de faire un pèlerinage aux sources. Cependant, trop excités à l'idée de porter à nouveau l'uniforme, les Gendarmes entrent dans l'illégalité, côtoient malgré eux les hippies, déjouent un jeu d'enfants extrêmement dangereux et retrouvent cette sympathique et bienvenue complicité avec les sœurs dont la meilleure conductrice (sœur Clothilde) est devenue Mère supérieure du couvent devenu orphelinat. Malgré la traque acharnée de leurs successeurs, ils brilleront une fois de plus. Ainsi ridiculisés, les « nouveaux » devront rendre la place à leurs aînés, trop heureux de reprendre leur poste de gendarmes de Saint-Tropez et de recevoir un hommage mérité.

George, Paul et Ringo[64]

Production[modifier | modifier le code]

Développement[modifier | modifier le code]

Le scénariste Richard Balducci voit dans cette nouvelle aventure une évolution naturelle du personnage (documentaire ?) (en fait non...)[65]


Richard Balducci, scénariste des deux premiers films, s'implique de moins en moins dans la série : « Si vous voulez je me suis pleinement investi dans les deux premiers, je n'étais pas contre les deux suivants mais je n'étais pas pour les deux derniers »[65]

Distribution 4[modifier | modifier le code]

La brigade de Saint-Tropez est dans ce film composée de Louis de Funès, Michel Galabru, Jean Lefebvre, Christian Marin, et du duo Grosso et Modo, l'équipe habituelle du Gendarme depuis le premier film.


Jean Lefebvre reprend une dernière fois son rôle du gendarme Fougasse, au cœur de l'intrigue, malgré des heurts sur les précédents tournages.

Jean Lefebvre revient étonnamment dans son rôle de Fougasse malgré de fortes tensions avec Jean Girault lors du tournage du Gendarme à New York et surtout les accusations proférées à l'encontre de Louis de Funès lors de la première du Gendarme se marie en , où il dénonçait des coupes de ses scènes au montage[66]. Des échanges virulents entre Girault et Lefebvre avaient suivi par médias interposés


Les six gendarmes sont : Louis de Funès, Michel Galabru, Michel Modo, Guy Grosso, Jean Lefebvre et Christian Marin. Ce fut d'ailleurs la dernière fois qu'ils portèrent ensemble l'uniforme. Des tensions seraient en effet apparues durant le tournage entre Louis de Funès et Jean Lefebvre, ce dernier accusant Louis de Funès de lui avoir fait . Afin d'éviter de nouvelles tensions, Jean Girault décida de remplacer Jean Lefebvre par Maurice Risch dans les épisodes suivants[67]. Christian Marin fut également remplacé par Jean-Pierre Rambal, puis par Patrick Préjean. Louis de Funès, Michel Galabru, Guy Grosso et Michel Modo, quant à eux, joueront leur rôle dans tous les films de la saga.


le scénario permet de rendre le rôle de Lefebvre plus conséquent[61]

Un peu plus de place est aussi accordée à Christian Marin, dont la notoriété s'est accrue entretemps avec le feuilleton télévisé Les Chevaliers du ciel[61]. Marin déclare toutefois des années plus tard que « la présence des petits gendarmes s'amenuisait »[68].

Louis de Funès prend trop de place]

Séquence en 2 CV[modifier | modifier le code]

Francis Dreer et Magali Migaud, Stars Cars, Marabout, , 168 p. (ISBN 9782501151412, lire en ligne).

Citroën 2 CV 1970

Citroën 2CV4.jpg : pas une bleue mais apparemment le bon modèle

Tournage[modifier | modifier le code]

https://www.saint-tropez-lieuxdetournage.fr/legendarmeenbalade

le château-couvent : https://www.google.fr/books/edition/L_autre_Saint_Tropez/YtgkDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=le+gendarme+en+balade&pg=PT337&printsec=frontcover

Analyse 4[modifier | modifier le code]

Ref à Opération Tonnerre (https://m.youtube.com/watch?v=pG8yYi_pu4M / https://lagrandeevasion.fr/podcasts/james-bond-007-1962-1965)


sous-parties (« Une impression de conclusion », « Reflet des années de l'après mai 68 ») ou pas...

Autoreference et célébration de la série

Lecture politique et culturelle

pour l'intro : Bien qu'il ne semble pas prévu comme une conclusion, ce quatrième opus donne le sentiment d'une fin, par sa nostalgie et ses évocations des précédents épisodes. Premier Gendarme à être réalisé après mai 68, le film constitue également un témoignage des bouleversements sociaux, culturels et politiques apparus à la suite de ces évènements, notamment la révolution sexuelle et la contre-culture des hippies.

[69].

[64]

name="LePajolec" Sébastien Le Pajolec, « Cinégénie du gendarme ? La série du Gendarme de Saint-Tropez », Sociétés & Représentations, Cairn.info, vol. 16, no 2,‎ , p. 131-143 (lire en ligne).


name="Eleftheriotis" (en) « The Popular and the European in Film Studies : The National, the Popular and Le Gendarme » in Dimitris Eleftheriotis, Popular Cinemas of Europe : Studies of Texts, Contexts and Frameworks, Bloomsbury Publishing, , 248 p. (ISBN 9781623569556, lire en ligne), p. 80-89.

Tout ce qui donne l'impression d'une conclusion de la série

La journaliste Sabrina Piazzi considère que Le Gendarme en balade aurait été une conclusion satisfaisante pour la série de films[19].

la fin de Cruchot, sa mise à la retraite après son arrivée à Saint-Tropez, son voyage à l'étranger, son mariage.

boucle achevée avec les gendarmes remis à leur poste

les retours sur les précédents films, la nostalgie https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2003-2-page-131.htm#re4no4

précédents gags réutilisés : la chasse aux nudistes[61], gags multipliés avec présence décuplée de la bonne soeur

La séquence en 2CV en référence au premier film. Entre-temps, rien dans Le Gendarme à New York et une course poursuite en side car dans Le Gendarme se marie

L'entrée de la brigade dans l'illégalité par leur port non-autorisé de l'uniforme poursuit un motif déjà utilisé dans les autres films, où les scénarios obligeaient Cruchot à commettre des infractions pour se sortir d'affaire[70].

La nostalgie des gendarmes retraités et leur retour sur les lieux de leurs aventures passées amène à de nombreuses références aux trois premiers films[70],[71].

Cruchot s'est aménagé un musée sur leur passé de gendarme dans son grenier, avec des photos, des uniformes, des boules de pétanque, des souvenirs de New York, des feuilles de vigne de nudistes, et des films d'archives dans une salle de projection[70],[64],[72].

un pavé de mai 68, avec un cartel mentionnant « Origine contestée — mai 1968 »[72]

https://lemondedesavengers.fr/hors-serie/annees-1960/saga-louis-de-funes/saga-louis-de-funes-3-la-confirmation-1966-1973-3eme-partie#2 : une autre mise en abyme peut être decelée : le défilé final, où la foule se rue sur les gendarmes pour leur demander des amendes en tant qu'autographes confond la popularité des gendarmes auprès des tropéziens dans l'intrigue et celle des comédiens jouant leur rôle auprès des tropéziens et du public français[64] https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2003-2-page-131.htm#re4no4

Le film célèbre la série de films, alors âgée de six ans.

[71]

Ce retour sur les précédents films constitue ainsi une célébration de la série, sous tout ses aspects[71].

Dimitris Eleftheriotis, de l'université de Glasgow, relève que la visite du musée de Cruchot permet de revenir sur les éléments visuels et sonores de la série (décors, accessoires et musique), tandis que la quête pour rendre sa mémoire à Fougasse donne lieu à des références aux structures narratives de la série, aux motifs récurrents des scénarios[71].

Ces évocations se font d'ailleurs sans souci des niveaux diégétique et extradiégétique[71]. Les films d'archives personnels du musée privé de Cruchot sont des extraits de chaque aventure précédente[71],[ai]. Les gendarmes entonnent le thème de la Marche des Gendarmes ou le jouent à la guitare,[70],[71]. La religieuse s'autorise une mise en abyme en déclarant aux gendarmes : « Vous savez, ça me fait plaisir de vous revoir comme ça, de film en film »[17],[19],[note 7]. En souvenir du passé, l'ancienne brigade recrée des scènes déjà vues comme la chasse aux nudistes ou des embouteillages chaotiques : leurs ... sont inévitablement des moments marquants des trois premiers films[71].

+ une note sur les mises en abyme : Fougasse qui fait référence aux Chevaliers du ciel à la télévision

Bruttin Girault : dimension autobiographie pour Louis de Funès, en passe d'être supplanté par une nouvelle génération et cloîtré dans un château semblable au sien, s'adonnent à la pêche comme le vrai. Le même aspect peut être decele dans Jo (1971).


L'évacuation des étudiants de la Sorbonne le . Le film évoque les bouleversements amenés par mai 68 dans la société, que les trois précédents anticipaient déjà.

Chaque film du Gendarme reflète fortement la société française de son époque[73]. Réalisé en 1970, Le Gendarme en balade témoigne des bouleversements sociaux, culturels et politiques nés des grèves et révoltes de mai 68[70]. Déjà, les précédents films montraient la brigade « traquer les signes avant-coureurs d'une « chienlit » bientôt dénoncée par le Général » — l'affaiblissement de l'autorité, l'émergence de la jeunesse et sa volonté d'indépendance avec les frasques de Nicole ainsi que la révolution sexuelle symbolisée par le nudisme[74]. Ici, la prise du pouvoir par la jeunesse finit par avoir lieu, symbolisée par le remplacement par de jeunes gendarmes[70]. Le colonel justifie d'ailleurs ouvertement son acte par les événements récents : « Le monde est en pleine évolution et nous impose un rajeunissement de l'effectif (…). On ne peut pas faire du neuf avec de l'ancien »[70].

Les scénaristes optent ensuite pour un dénouement réactionnaire (ou conservateur) puisque les nouvelles recrues sont montrées incompétentes après de premier coups d'éclat et l'ancienne brigade finalement réintégrée dans ses fonctions[70]. Ce retour à l'ordre d'avant s'inscrit dans les récurrences de la série, où « la modernisation, l'évolution de la société, sont considérées comme suspectes, au début comme à la fin de la série »[70],[35]..

Le représentation des hippies prolonge cette vision très négative de la jeunesse déjà mise en scène dans les précédents films : ils sont montrés comme apathiques et drogués

La retraite forcée de la brigade et surtout de Cruchot peut même être mise en parallèle avec la démission du général de Gaulle à la suite du référendum perdu en , alors que les précédents films comparaient déjà le Gendarme au Général[75].

Contre-culture des années 1960 : les hippies / Flower Power

Le but est ouvertement de tourner en dérision la mode des hippies mais l'universitaire Larry Portis juge qu'il n'est pas totalement atteint puisque « le slogan « love, peace and flowers » n'est pas si négatif et si ridicule face à la mauvaise foi et à l'agressivité des gendarmes »[76].

Les nudistes sont cette fois-ci représentés comme des hippies, prônant l'amour libre et partageant avec la brigade déguisée des joints de haschich

Peau d'Âne (film, 1970)#Dimension hippie

mauvaise représentation des hippies[35], : caricature folkorique (https://www.avoir-alire.com/le-gendarme-en-balade-la-critique-du-film)

La participation de la brigade de Saint-Tropez à la répression des « évènements » est indiquée : un pavé de mai 68, avec un cartel mentionnant « Origine contestée — mai 1968 », souvenir d'un réel passé, est présent parmi les artefacts fictifs du musée personnel de Cruchot[70],[64],[72].

Jean-Noël Luc, historien de la gendarmerie, estime que ce conservatisme moral a rassuré les quelques gendarmes qui réclamaient l'interdiction de ces films jugés comme ridiculisant leur institution[o].

name="Portis" Larry Portis, « L'État dans la tête et les pieds dans le plat. Hiérarchie et autorité dans les films de Louis de Funès », L'Homme et la Société, no 154 « Le cinéma populaire et ses idéologies »,‎ , p. 31-50 (lire en ligne). : très important


Sébastien Le Pajolec, de l'université Panthéon-Sorbonne, soutient que, tout au long de la série, les films mettent en scène « la métamorphose symbolique du personnage de Cruchot en corps de la France », identifient les gendarmes de Saint-Tropez à la France, et font de Cruchot « le représentant de la nation »[70]. Ainsi, un pavé de mai 68, avec un cartel mentionnant « Origine contestée — mai 1968 », souvenir d'un réel passé, est présent parmi les artefacts fictifs du musée personnel de Cruchot[70],[64],[72]. Cela constitue à un rapprochement manifeste « entre la petite histoire (fictionnelle) de la série et l'histoire (véridique) du pays »[70].

Var-Matin parle en 2013 d'« un regard acerbe sur la jeunesse, avec une peinture incisive des mouvements hippies »[35].

Bande-originale[modifier | modifier le code]

Une nouvelle version de la Marche des Gendarmes est enregistrée, « avec un orchestre plus important et de manière plus tonitruante »[47].


Pour ce film, Raymond Lefèvre ré-orchestre la musique de la Marche des Gendarmes, crée pour le premier opus : la musique est entendu à maintes reprises dans le film, étant absente du film précédent (l'absence de cette musique durant tout le film ayant fortement vexé Louis de Funès, il insista pour qu'elle soit présente dans le film suivant). Il ré-orchestrera à nouveau cette musique en 1982 pour Le Gendarme et les Gendarmettes.

Raymond Lefèvre, au générique du film, est crédité « Raymond Lefebvre » : comme c'était le cas dans Les Grandes Vacances, Le Gendarme de Saint-Tropez et Le gendarme se marie et ce le sera dans La Soupe aux choux, des films tous réalisés par Jean Girault.

L'album Bande-originale du film Le gendarme en balade sort en 2010, soit 40 ans après la sortie du film et 2 ans après la mort de Raymond Lefèvre.

No Titre Durée
1. Marche des gendarmes (version 1970) 1:58
2. Cruchot à Katmandou 2:37
3. Générique 1:38
4. Chasse aux nudistes 1:44
5. Le Gendarme nostalgique 2:10
6. La brigade se dégonfle 1:38
7. Alerte braconnage ! 2:14
8. La 2 CV en folie 1:27
15 min.

Box-office "en balade"[modifier | modifier le code]

Plutôt dingue le box-office de 1970 : 16 films français dans le Top 20...

Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Sources : «  BO France Hebdo 1970 » et « BO France Hebdo 1971 », d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul Salles no 1 du box-office hebdo.
1 au 6e 84 627 85 107 entrées 12 Le Cercle rouge
2 au 6e 90 359 175 466 entrées 24 Le Cercle rouge
3 au 5e 104 335 279 801 entrées 28 Le Mur de l'Atlantique
4 au 7e 64 371 344 172 entrées 33 Le Mur de l'Atlantique
5 au 8e 63 689 407 861 entrées 26 Le Cercle rouge
6 au 8e 66 981 474 842 entrées 32 Le Mur de l'Atlantique
7 au 3e 86 813 561 655 entrées 39 Le Mur de l'Atlantique
8 au 1er 302 641 864 296 entrées 79 Le Gendarme en balade
9 au 1er 737 643 1 601 939 entrées 148 Le Gendarme en balade
10 au 1er 325 667 1 927 606 entrées NC Le Gendarme en balade
11 au 1er 259 951 2 187 557 entrées NC Le Gendarme en balade
12 au 1er 216 055 2 403 612 entrées NC Le Gendarme en balade
13 au 2e 160 929 2 564 541 entrées NC Le Voyou
14 au 2e 167 320 2 731 861 entrées NC Mourir d'aimer
15 au 4e 129 113 2 860 974 entrées NC Mourir d'aimer
16 au 6e 80 852 2 941 826 entrées NC Mourir d'aimer
17 au 7e 110 326 3 052 152 entrées NC Mourir d'aimer
18 au 9e 63 566 3 115 718 entrées NC Mourir d'aimer
19 au 9e 54 818 3 170 536 entrées NC Mourir d'aimer
20 au 12e 48 015 3 218 551 entrées NC Mourir d'aimer
21 au 9e 59 043 3 277 594 entrées NC Mourir d'aimer
22 au 7e 45 681 3 323 275 entrées NC Mourir d'aimer
23 au 7e 48 483 3 371 758 entrées NC Love Story
24 au 10e 72 691 3 444 449 entrées NC Love Story
25 au 17e 27 424 3 471 873 entrées NC Love Story
26 au 20e 25 872 3 497 745 entrées NC Les Mariés de l'an II
27 au 21e 21 841 3 519 586 entrées NC Les Mariés de l'an II
28 au 26e 15 033 3 534 619 entrées NC Love Story

|- | width="1%" | | style="text-align: left;" | au | e | align="right" | | align="right" | entrées | style="background: #ececec; color: grey; vertical-align: middle; text-align: center; " class="table-na" | NC |

Accueil critique et public[modifier | modifier le code]

Louis de Funès lors du tournage de L'Homme orchestre, que Le Gendarme en balade finit par concurrencer au box-office.

Le Gendarme en balade sort en salles le , à peine quelques semaines après une autre comédie de Louis de Funès, L'Homme orchestre[77]. Les critiques envers ce quatrième Gendarme sont essentiellement négatives[78],[79],[61]. Jean-Luc Douin juge sévèrement dans Télérama que « le gendarme radote et raconte ses exploits d'antan. Les gags sont gros comme des boules de pétanque et les personnages, attristants de bêtise, paradent, fiers et bouffons, la démarche militaire, l'œil inintelligent, chantonnant leur refrain »[78]. De même, Louis Chauvet considère dans Le Figaro que « le talent de l'équipe suffit à peine, cette fois, à sauver l'entreprise. On attendait une fin. Ce n'est qu'un moyen (de prolonger la recette). Seuls les inconditionnels prendront un plaisir sans mélange aux élucubrations civiles du gendarme »[78].

Du côté public, la concurrence s'annonce rude face à de jeunes comiques émergeants comme Pierre Richard ou Jean Yanne ainsi que des films attendus tels que Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville avec Alain Delon, Bourvil et Yves Montand et Les Novices mené par Brigitte Bardot et Annie Girardot[78],[61]. La première semaine, le public réserve un accueil en demi-teinte au quatrième Gendarme, qui n'accède pas au sommet du box-office hebdomadaire parisien et national, au contraire des précédents[78],[61] : à Paris, 76 734 spectateurs viennent voir le film dans neuf salles, loin derrière Le Cercle rouge (96 690 entrées) et Les Novices (88 054 entrées)[78]. Ce n'est qu'au moment des fêtes de fin d'année, propice aux films familiaux, que Le Gendarme en balade décolle et tient la tête du box-office national pendant cinq semaines de décembre à janvier[61]. Au , les onze semaines dans les salles d'exclusivité parisiennes ont engrangé 409 118 entrées[80]. À la fin du mois de janvier, le film totalise deux millions et demi d'entrées en France lorsqu'il est dépassé par Le Voyou de Claude Lelouch[81].

Au mois d', le film comptabilise plus de 4 millions d'entrées[82]. Au terme de son exploitation en salles sur plusieurs années, le box-office est de 4 870 609 entrées[83],[61], dont 2 496 583 en 1971[84]. À l'orée des années 1970, le grand succès remporté par Le Gendarme en balade compense pour Louis de Funès le « semi-échec » de L'Homme orchestre et ceux à venir de Sur un arbre perché et Jo en 1971[85]. Avec le recul, Le Gendarme en balade est le numéro un du box-office des films sortis en France en 1970, hissant une nouvelle fois l'acteur en tête, après avoir dominé les classements de 1964 (avec Le Gendarme de Saint-Tropez), 1965, 1966, 1967 et 1968 (avec Le Gendarme se marie)[61]. Il ne s'agit que du cinquième meilleur score de fréquentation d'un film du Gendarme, devançant seulement Le Gendarme et les Gendarmettes[86].

dont 1 601 939 entrées en 1970 et 2 496 583 en 1971[87],[88].

Exploitations ultérieures[modifier | modifier le code]

audience en 1990 : https://web.archive.org/web/20050312021001/http://www.audiencestv.com/annees/1990/top100_1990.html

https://www.cnc.fr/documents/36995/927212/La-diffusion-des-films-a-la-television-en-2018-DEF.pdf/c8708eb6-2fb3-fd28-71a0-a3f8885a2b74 : 19 diffusions dénombrées en 2018

Postérité[modifier | modifier le code]

Afin d'éviter de nouvelles tensions, Jean Girault décida de remplacer Jean Lefebvre par Maurice Risch dans les épisodes suivants[89]. Christian Marin fut également remplacé par Jean-Pierre Rambal, puis par Patrick Préjean. Louis de Funès, Michel Galabru, Guy Grosso et Michel Modo, quant à eux, joueront leur rôle dans tous les films de la saga.

Louis de Funès, Galabru, Grosso et Modo, ainsi que France Rumilly qui incarne la religieuse, sont ainsi les seuls acteurs apparus dans les six films de la série[aj].

Le Gendarme et les Extra-terrestres[modifier | modifier le code]

L'autre producteur de la SNC, René Pignères, est mort en 1973.

Henri Jaladieu, « Matra espace », sur Blog d'Henri Jaladieu, (consulté le ) :

« J'avais un autre collègue, un ingénieur un peu plus âgé que moi qui avait un comportement parfois très étrange. Il était très intéressé par les OVNI. Il faisait d'ailleurs partie du GEIPAN, un organisme dépendant du CNES qui avait pour mission de rechercher et d’enquêter sur tous les phénomènes extra-terrestres. Il avait même servi d'expert pour réaliser la maquette de la soucoupe volante utilisée dans le film, Le Gendarme et les Extra-terrestres avec Louis de Funes. »

Deux ans plus tard, il tient son premier rôle dans un film français avec Le Gendarme et les Extra-terrestres, de Jean Girault, dans une scène restée culte face à Maurice Risch. L'année précédente, il était apparue dans le film américain Julia de Fred Zinnemann, tourné en France.

Jean Lefebvre est pourtant d'abord annoncé[90] : toutes les explications et déclarations

Bien qu'ayant interprété le gendarme Fougasse dans les quatre opus précédents, Jean Lefebvre n'apparaît pas non plus, la production ne l'ayant pas contacté pour ce nouveau film[b 1]. La presse ne manque pas de souligner cette absence, ayant déjà mis en avant les tensions régnant entre Lefebvre, Jean Girault et Louis de Funès à l'époque du Gendarme à New York et du Gendarme se marie[b 1]. Le réalisateur explique clairement que Louis de Funès ne veut pas travailler avec des gens qui pourraient mettre une mauvaise ambiance sur le tournage[b 1]. Le personnage est donc remplacé par un équivalent, un nouveau faire-valoir comique, le gendarme Beaupied, incarné par Maurice Risch[b 1]. Louis de Funès a choisi Risch, après l'avoir cotoyé dans Le Grand Restaurant, Les Grandes Vacances et, plus récemment, dans La Zizanie[b 1]. Maurice Risch reprend le rôle dans le film suivant.

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=215 / https://www.devildead.com/review/215/gendarme-et-les-extraterrestres-le

http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/1978-sur-le-tournage-du-film-les-gendarmes-et-les-extraterrestres/

promotion du film, dans Les Rendez-vous du dimanche : https://www.dailymotion.com/video/x133bod

Le film raconte les mésaventures du gendarme Ludovic Cruchot et de la brigade de Saint-Tropez, confrontés à des extraterrestres venus étudier la Terre et capables de prendre forme humaine.

Anecdote :

Synopsis 5[modifier | modifier le code]

Devant la gendarmerie de Saint-Tropez, l'épouse du maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot part en vacances en Bretagne, à bord de sa rutilante Oldsmobile. Sans s'en rendre compte, elle emporte avec elle les gendarmes Beaupied et Berlicot qui mettaient ses valises dans son coffre. Aussitôt, son mari la poursuit avec la Méhari des gendarmes, tandis qu'elle force les barrages de gendarmerie et évite les radars. Grâce à une astuce, Cruchot parvient à la rattraper près de Toulon et libère les deux gendarmes du coffre, avant de repartir à Saint-Tropez.

De retour à la gendarmerie, Cruchot et Beaupied reçoivent l'ordre de l'adjudant Gerber de patrouiller sur tout le secteur de la presqu'île de Saint-Tropez. Alors qu'ils traversent la campagne, leur Citroën Méhari s'arrête subitement, sans aucun bruit. Cruchot tente alors de la réparer, après avoir chassé Beaupied pour ne pas être dérangé. Parti plus loin, celui-ci découvre avec stupeur une soucoupe volante, qui disparaît aussitôt dans le ciel. Alors que la Méhari redémarre soudainement (à cause du départ des extraterrestres), Beaupied, totalement affolé, revient pour alerter le maréchal des logis-chef, qui n'y croît évidemment pas. Beaupied fait des déclarations aux médias, sans être pris au sérieux, ce qui attire de nombreux badauds et des journalistes, ainsi que des marques qui en profitent pour faire de la publicité. L'adjudant Gerber oblige Beaupied à faire une déposition puis part en patrouille avec Cruchot. Au même endroit qu'avant, le véhicule tombe en panne et Gerber congédie son subordonné pour remettre en route la Méhari au calme. À son tour, Cruchot rencontre la soucoupe volante, qui s'envole de nouveau, puis alerte l'adjudant, qui n'a rien vu.

Dès lors, la gendarmerie est épuisée par les divagations de Beaupied et Cruchot, qui ne parlent que de la soucoupe qu'il ont vu, en plus d'être débordée par le matraquage publicitaire régnant sur la place. Un soir, un extra-terrestre ayant pris forme humaine vient à la gendarmerie et explique à Beaupied, d'un ton monocorde, que leur venue sur Terre est pacifique, et qu'ils viennent en reconnaissance afin d'étudier les mœurs et comportements des terriens, en se mêlant à la population. Le gendarme ne le croit pas, pensant avoir affaire à un jeune éméché, jusqu'à ce que l'extra-terrestre prenne sa forme. Beaupied tente de se battre avec lui et découvre que ces extra-terrestres sonnent creux puis celui-ci s'enfuit. Il part alors prévenir Cruchot dans son appartement. Un extra-terrestre ayant pris l'apparence de Gerber arrive et débite à nouveau son discours de « paix ». Cruchot croyant à une blague de l'adjudant, le visiteur lui fait une démonstration de ses pouvoirs. La montre de l'extra-terrestre vibre et celui-ci boit dans une flasque, avant de partir. Cruchot découvre que la flasque contient de l'huile et comprend ainsi qu'en plus de sonner creux quand on les frappe, ces extra-terrestres boivent de l'huile. Le véritable Gerber rentre chez lui et Cruchot l'aperçoit. Imaginant voir l'extra-terrestre, il fait boire au vrai Gerber de l'huile et lui plante un tournevis dans la fesse, pour le démasquer, sans succès.

Le colonel descend à la gendarmerie pour faire cesser l'hallucination collective à propos des extra-terrestres, qui ridiculise la profession. Les montres du colonel et de ses assistants vibrent et ceux quittent à la hâte la gendarmerie, sous les yeux de Cruchot qui tente de les molester avec son tournevis pour démasquer les extra-terrestres. Malheureusement, le gendarme tombe sur le vrai colonel et lui plante son tournevis dans la fesse, tout en le tapant. Pris pour un fou, Ludovic Cruchot est mis aux arrêts, enfermé dans son appartement. Il réussi à s'échapper et rencontre fortuitement sœur Clotilde, qui lui a été de grand secours de nombreuses fois. Celle-ci le cache des gendarmes et l'amène dans le couvent où elle est Mère supérieure.

[mettre en encadré les vers de Baudelaire que les gendarmes citent]

[photo d'un bidon d'huile de vidange ou d'une flasque]

La mairie de Saint-Tropez.

Le maire de Saint-Tropez rencontre l'adjudant pour arrêter l'affaire, les déclarations à la presse ayant fortement perturbées l'ordre public.


plage de Pampelonne, parasols comme dans le film (1995)
Postérité

Volet très particulier de la série, au sujet presque nanardesque

Distribution 5[modifier | modifier le code]

« Comme au cinéma, France 2, 4/02/1999 », Inathèque (consulté le ) : « Reportage sur les premiers rôles des stars à la télévision ou au cinéma. (…) A propos de son rôle dans Le Gendarmes et les Extra-terrestres, Lambert Wilson estime avoir « fait pire après » et se souvient avoir été « mis en boîte » par les membres de sa famille. ».


Developpement[modifier | modifier le code]

Depuis leur dernière collaboration sur Jo (1971), Girault a mis en scène les Charlots dans Les Charlots font l'Espagne (1972), Jean Gabin dans son ultime apparition au cinéma dans L'Année sainte (1976), et plusieurs comédies avec Louis Velle en tête d'affiche[91].

Tournage 5[modifier | modifier le code]

d'après l'autre andouille :

  • tournage en automne plutôt qu'en été comme les précédents pour préserver de Funès de la chaleur
  • les comédiens, dont Risch, engagés pour toute la durée du tournage malgré leur temps de tournage effectif (conditions royales selon Risch)
  • la scène avant l'arrivée de Gerber avec le squelette d'extraterrestre : Grosso trouve l'idée des gendarmes qui cherchent une idée en tournant en rond et en changeant de sens à chaque nouvelle idée / Modo trouve l'idée des têtes qui résonnent, puis la Marche funèbre
  • effets spéciaux ratés selon de Funès / la scène finale devait montrer les extraterrestres se désagréger lors du défilé final mais les effets spéciaux n'étaient pas assez bons pour être exploités (interview Rambal dans Raggianti)


Florence Moncorgé-Gabin scripte de L'Année sainte, film de son père réalisé par Jean Girault, reconduite et exigée par Louis de Funès


La disparition du Cabanon et la rouille de l'extraterrestre sont tournés sur un domaine et son bord de plage à proximité de la plage de Tahiti. Le même lieu rocheux avait déjà accueilli le tournage de la scène de la pêche aux oursins du premier film. (http://nimotozor99.free.fr/plages2.htm)

domaine de la Capilla, propriété de l'écrivain Paul-Loup Sulitzer

déjà apparue dans Le Gendarme se marie (http://nimotozor99.free.fr/chapellesteanne.htm)

Les comédiens reçoivent la visite de la chanteuse Mireille Mathieu, qui enregistre son Numéro un dans un studio voisin[92].

Olivier de Funès effectue sur le tournage un stage d'assistant-réalisateur[ak].


page 202, la scripte Florence Moncorgé-Gabin, Quitte à avoir un père, autant qu'il s'appelle Gabin…, Paris, Le Cherche midi / Le Livre de poche, , 247 p. (ISBN 9782253109860, lire en ligne).

contexte : même le président américain Jimmy Carter déclara en avoir vu : https://en.wikipedia.org/wiki/Jimmy_Carter_UFO_incident (source Avengers)

Bande-originale 5[modifier | modifier le code]

https://www.youtube.com/watch?v=5IspUMU7O1A : Soul symphonies 3


Photo en noir et blanc d'un homme d'une quarantaine d'années en smoking, souriant.
Raymond Lefebvre, compositeur de la bande originale de tous les films du Gendarme, ici en 1972.

Comme pour les précédents films du Gendarme de Saint-Tropez, Raymond Lefebvre compose la bande originale du Gendarme et les Extra-Terrestres[ad],[ae],[j],[ag]. Il a mis en musique la plupart des films de son ami Jean Girault et a créé avec lui une maison de production, les éditions EMCI, pour éditer ses compositions depuis Le Gendarme se marie (1968)[ad],[45]. Le producteur compte sur l'ambiance spectaculaire insufflée par la musique de Lefebvre pour compenser la faible qualité des effets spéciaux[93].

Afin d'évoquer les extra-terrestres, Lefebvre emploie pour la première fois de sa carrière des synthétiseurs, instrument encore assez récent, qu'il mêle à son orchestration habituelle de cuivres et cordes[93],[46]. Il tire ses nouveaux thèmes en transposant des musiques classiques au synthétiseur : ainsi, Vingt-quatre caprices pour violon de Niccolò Paganini donne le puissant et inquiétant Rencontre du quatrième type et le concerto no 3 L'Automne des Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi donne le thème de suspens des extra-terrestres, entendu dans Amplitude sidérale et La brigade se dédouble[94],[95]. Il publie la même année ces « expériences », avec d'autres reprises d'airs fameux, dans l'album Soul Symphonies n°3[95]. Cet album expérimental utilise des claviers synthétiseurs Keyboard Computer RMI (en), Moog IIIp grand modèle, ARP Pro/DGX (en), ARP Omni polyphonique, Korg 1000 et 2000 et un séquenceur EMS[95].

Le thème de suspens des extra-terrestres est une reprise aux synthétiseurs du concerto L'Automne des Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi, dans son 2e mouvement Adagio molto.

Lefebvre rejoint ainsi, comme à l'accoutumée sur le Gendarme, les modes musicales de l'époque, ici en livrant des sonorités électroniques rappelant les innovations de Jean-Michel Jarre[19],[45],[46],[ae]. Il associera de nouveau musiques traditionnelle et électronique pour La Soupe aux choux (1981), autre histoire de rencontre extra-terrestre[al]. Lefebvre élabore également un nouveau générique à l'allure disco[ae]. Autre musique, dans la séquence du couvent, la chorale des sœurs entonne le cantique Salve Regina (version composée par Lefebvre), ensuite massacré par « sœur Marie-Cruchotte » qui se met à chanter, à contre-temps, un passage du Requiem[96],[97]. La pourtant inamovible Marche des Gendarmes n'apparaît au cours du film[ag].

Aucune publication de la bande originale ne semble avoir lieu à l'époque de la sortie en salles[note 8]. Elle n'est rendue disponible que plus tard, dans des compilations de bandes originales des films du Gendarme ou de l'ensemble de la carrière de Louis de Funès : en 1993 sur le CD Les plus belles musiques de films de Louis de Funès de Play Time, réunissant des compositions de Lefebvre pour les films du Gendarme ainsi que Faites sauter la banque, Les Grandes Vacances, Jo et La Soupe aux choux[53],[46],[note 9], puis sur le CD Louis de Funès, bandes originales des films, vol. 1, publié par Play Time en 1998 et ré-édité en 2012[101],[102],[note 10]. Un autre morceau, Cruchot on the Beach, paraît en 2002 dans Suprême Lounge 3, compilation de musiques dansantes crées pour le cinéma[104]. Une liste de titres plus complète fait partie de l'intégrale Bandes originales des Gendarmes sortie en CD par Play Time en 2003[105],[53]. L'album de la bande originale du film sort finalement en 2010 en téléchargement[53]. En 2014, des titres sont intégrés à la vaste compilation Louis de Funès, musiques de films, 1963-1982 de la collection Écoutez le cinéma ![53],[106].

autres versions de L'Automne : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Paul_De_Bra_-_Vivaldi%27s_Autumn,_RV_293_-_II._Adagio_molto_(Accordion_Orchestra).ogg / https://commons.wikimedia.org/wiki/File:The_Modena_Chamber_Orchestra_-_Vivaldi%27s_Autumn,_RV_293_-_II._Adagio_molto.ogg


Lors de ses interviews, Lefevbre n'évoque pourtant

[47]

Effets spéciaux 5[modifier | modifier le code]

la soucoupe : https://www.google.fr/books/edition/Histoires_insolites_du_cin%C3%A9ma/BKZCEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&pg=PT183&printsec=frontcover

Robert Benoist, « Vienne : il a fabriqué la soucoupe volante du gendarme de Funès », sur www.lanouvellerepublique.fr, La Nouvelle République, . :

« La fameuse soucoupe volante a été fabriquée à Bonnes, dans la Vienne ? « C’était dans l’atelier de chaudronnerie de Georges Tranchant, avec l’aide de son frère Hubert, de son neveu Serge et de moi-même », se souvient Jean-Paul Rouleau. « En fait, ce sont deux soucoupes, de 16 m de diamètre et 6 m de haut, qui ont été fabriquées », complète le désormais retraité de la chaudronnerie. « C’est en juin 1977 que ça nous est tombé dessus. Á l’époque, j’avais 22 ans et un peu plus de deux ans d’ancienneté dans l’entreprise. Je m’apprêtais à partir en vacances lorsque Serge est passé me voir pour me dire que le patron avait besoin de nous pour fabriquer deux soucoupes volantes ! Sur le coup j’ai pensé à une plaisanterie… Et là, Serge m’a répondu : “Si, je t’assure, c’est pour un film qui va se faire avec le producteur des Gendarmes”. » Si la petite entreprise de la Vienne a été choisie pour faire ce travail, c’est par hasard, à l’occasion d’un déjeuner parisien, entre Jean-Luc Lagardère, PDG de la société Matra, et son ami Jean Girault, réalisateur et scénariste de films dont la série du gendarme avec Louis de Funès. « À cause des vacances, il ne trouvait personne pour fabriquer une soucoupe volante. C’est alors que Jean-Luc Lagardère lui a proposé quelqu’un pour la dessiner. C’était le frère d’Amédée Rogari, le maire de Bonnes de l’époque. » En moins de deux, le croquis était validé et l’entreprise capable de faire ce travail était trouvée grâce au maire de la petite commune de la Vienne. « Voilà comment nous nous sommes embarqués dans cette aventure. » Jean-Paul Rouleau renonce alors à ses vacances pour participer à ce chantier. « Deux jours après, un camion est arrivé avec 35 tonnes de ferraille et d’alu. Le chantier a duré deux mois et demi. De mon côté, j’ai réalisé le traçage du cylindre et des ailes et participé au découpage et collage des pièces, notamment lors du prémontage (1) des deux soucoupes nécessaires au projet. Ensuite, l’équipe s’est retrouvée dans le sud de la France, à Ramatuelle, sur le site du tournage. J’y suis resté une quinzaine de jours, et j’ai passé d’incroyables moments avec les acteurs, dont Louis de Funès et Michel Galabru. » Pour l’assemblage, 6.400 boulons de 6 mm ont été utilisés, et pour les effets d’éclairage intérieur, près de 350 lampes type phare quartzline. »


Stockage de la soucoupe : La revue Hypothèses extraterrestres déclare que le stockage de l'appareil dans un hangar parisien a lancé la rumeur chez les ufologues que l'armée française détiendrait une soucoupe volante[107].


https://books.google.fr/books?id=avFPDwAAQBAJ&pg=PT144&lpg=PT144&dq=effets+sp%C3%A9ciaux+le+gendarme+et+les+extraterrestres&source=bl&ots=3dalz9_TDm&sig=ACfU3U3rbcalVEihKy4XbOiUFn8ioO8j2g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwitl9zmjPTiAhVSfMAKHRWSCG44ChDoATAMegQICRAB#v=onepage&q=effets%20sp%C3%A9ciaux%20le%20gendarme%20et%20les%20extraterrestres&f=false

Contrôle du mouvement

http://nimotozor99.free.fr/tarot-didier.htm : la scène finale [108]

« trucages » à l'époque

effets spéciaux, pratiques ou optiques

animation image par image

premier envol d'une soucoupe volante dans le cinéma français (Dicale)

Le cinéma français n'a pas de tradition dans les effets spéciaux malgré sa place de pionnier, contrairement aux industries du cinéma américaine, britanniques ou même allemandes et italiennes qui se sont fait la main sur la production de centaines de films fantastiques ou de science-fiction, genres dans lequel la France s'est peu impliqué

Seule une poignée d'artistes truqueurs est capable de réaliser les rares effets spéciaux pointus réclamés par quelques cinéastes français. Ils travaillent généralement au sein des sociétés réalisant les génériques, le seul domaine permettant d'exploiter durablement leurs connaissances / créer de succinct effets optiques.

pas Delecluse sur celui-ci (Jean-Manuel Costa parle d'« un maître des effets spéciaux » http://www.mondesetranges.fr/spip.php?article1357)

contextualisation sur les effets spéciaux à l'époque : https://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/santa-et-cie-la-french-tech-fait-de-l-effet-3510119

Baptiste Thion, « Santa et Cie : la French Tech fait de l'effet », sur www.lejdd.fr, Le Journal du dimanche, . : , le cinéma français n'ayant que très peu produit de films nécessitant d'effets spéciaux, malgré sa place de pionnier dans l'histoire du cinéma

name="Effets spéciaux"

Réjane Hamus-Vallée et Caroline Renouard, Les effets spéciaux au cinéma : 120 ans de créations en France et dans le monde, Paris, Armand Colin, coll. « Cinéma / Arts Visuels », (lire en ligne), p. 131-133.

« Les effets spéciaux étaient relativement peu utilisés dans les films. Il y avait deux ou trois sociétés qui en faisaient, essentiellement des génériques et des fondus enchaînés, fondus au noir, titrages, de temps en temps un split screen, des trucs comme ça : il y avait Eurocitel, Eurotitre... C’était bien standardisé, mais il y avait relativement peu d’effets sophistiqués. Quand il y en avait, ces sociétés-là les prenaient en charge. Sou-vent c’était difficile... Je me souviens, il y a eu Le Gendarme et les extraterrestres, c’était Eurocitel qui avait pris ça en charge. J’étais encore à l’école à ce moment-là... J’étais venu pour donner un coup de main pour pousser le travelling image/image sur la soucoupe, pour pouvoir l’incruster ensuite. Ils avaient loué un parking. On faisait du double passe : une passe pour le cache, une passe pour le rendu, et donc il fallait faire deux, trois, quatre, cinq fois. Et puis il fallait faire les passes lumière. Il fallait faire plein de fois le même mouvement. Le motion control n’existait pas donc il fallait tout faire à la main. Il y avait toute une équipe, un qui gérait le travelling, un qui gérait le pan, un qui gérait le tilt, etc. Chacun avait une réglette et ça durait des jours, des jours, des jours. Quand on se trompait sur la dernière image, il fallait tout refaire, toutes les passes, etc. Il y avait un type chez Eurocitel, Guy Delecluse, qui faisait des effets de qualité, mais il était dans une logique très archaïque : il faisait ça tout seul, sans partager quoi que ce soit. [...] Tout ça était peu organisé et très artisanal ! »

— Christian Guillon, depuis devenu un spécialiste des effets spéciaux


https://books.google.fr/books?id=RKSbDwAAQBAJ&pg=PA264&lpg=PA264&dq=Guy+Delecluse+effets+sp%C3%A9ciaux&source=bl&ots=CQajL6VEQ1&sig=ACfU3U2F2k29aTU1wLCHOZG-cZwdx_jm1w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjH7r3t4dP4AhUuhM4BHSReBaQ4HhDoAXoECBEQAw#v=onepage&q=Guy%20Delecluse%20effets%20sp%C3%A9ciaux&f=false

Réjane Hamus-Vallée, Caroline Renouard. Du visual effects supervisor au superviseur des effets visuels, un rapport au collectif différent ?. La Création Collective au Cinéma, CCC; LARA SEPPIA; 2LS2, 2017, Création Collective au Cinéma, pp.59-82

Promotion[modifier | modifier le code]

http://inatheque.ina.fr/doc/TV-RADIO/DA_CPA7905424302/special-louis-de-funes

Box-office 5[modifier | modifier le code]

Le plein de super, Revue du cinéma, mai 1979 : le film domine Superman

Allemagne en 1980 : https://www.unifrance.org/actualites/13076/l-allemagne-decerne-un-ecran-d-or-au-bon-dieu

En deuxième semaine, le film est projeté sur 230 écrans, devenant le premier dans l'histoire du cinéma en France à dépasser les 200 écrans (http://archives-box-office.eklablog.com/bo-france-13-fevrier-1979-a165792736).

L'afflux du public est également dû à trois semaines de grève générale de la télévision française[109],[110]. Le biographe Jean-Marc Loubier raconte : « Ils sont des milliers à prendre d'assaut les salles de cinéma. Dans certaines villes de province aux dimanches tristes, on se bouscule, on se bat et on se blesse. Les portes vitrées de plusieurs cinémas cèdent devant la pression populaire. »[109].

Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Source : « BO hebdo France 1979 » sur Les Archives du box-office, d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul no 1 du box-office hebdo.
1 au 2e 154 871 154 871 entrées Superman
2 au 1er 1 179 731 1 334 602 entrées Le Gendarme et les Extra-terrestres
3 au 1er 979 918 2 314 520 entrées Le Gendarme et les Extra-terrestres
4 au 1er 791 428 3 105 948 entrées Le Gendarme et les Extra-terrestres
5 au 1er 483 885 3 589 333 entrées Le Gendarme et les Extra-terrestres
6 au 1er 435 148 4 024 981 entrées Le Gendarme et les Extra-terrestres
7 au 1er 355 996 4 380 977 entrées Le Gendarme et les Extra-terrestres
8 au 1er 272 132 4 653 109 entrées Le Gendarme et les Extra-terrestres
9 au 2e 206 916 4 860 025 entrées Flic ou Voyou
10 au 5e 158 666 5 018 691 entrées Flic ou Voyou
11 au 6e 179 111 5 197 802 entrées Flic ou Voyou
12 au 6e 101 560 5 299 362 entrées Flic ou Voyou
13 au 8e 110 045 5 409 407 entrées Flic ou Voyou
14 au 13e 41 988 5 451 395 entrées Le Coup de sirocco
15 au 15e 28 975 5 480 370 entrées Le Coup de sirocco
16 au 21e 23 705 5 504 075 entrées Les Sœurs Brontë
17 au 21e 33 082 5 537 157 entrées À nous deux
18 au 24e 21 115 5 558 272 entrées À nous deux
Semaine Salles
1 au 24
2 au 230
3 au 240
4 au 247

Diffusions télé[modifier | modifier le code]

Bulletin d'Information Ufologique, juin 1986 : une diffusion à Noël 1985

Postérité 5[modifier | modifier le code]

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/08/15/01016-20080815ARTFIG00466-quand-les-gendarmes-chassent-les-ovnis-.php

Analyse[modifier | modifier le code]

https://cinedweller.com/movie/le-gendarme-et-les-extra-terrestres-la-critique-du-film/

https://www.telerama.fr/cinema/films/le-gendarme-et-les-extraterrestres,9168.php

https://www.cinematheque.fr/film/48793.html

https://www.rtl.fr/culture/medias-people/programme-tv-ce-soir-le-gendarme-et-les-extraterrestres-et-15-juillet-2018-la-france-en-bleu-7794206764

Sur les effets spéciaux, Gilles Dagneau de La Revue du cinéma déclare : « Un critique disait avoir été déçu par l'apparition du vaisseau spatial dans Rencontres du troisième type. Que dire alors de cette soucoupe volante en carton pâte (enfin, pas tout à fait, comme on a pu le constater lors de son exposition sur le trottoir des Champs-Elysées) qui semble avoir été dessinée par un enfant sans imagination ? Une surimpression permet de suivre son trajet dans le ciel. Comme dans les plus mauvais films de science-fiction »[111] https://archive.org/details/sim_la-revue-du-cinema_1979_23/page/144

les extra-terrestres apparaissent principalement sous forme humaine[111], à part pour leurs squelettes métalliques lorsqu'ils se décomposent

David Vincent (Roy Thinnes), héros du feuilleton américain Les Envahisseurs, à la fin des années 1960.

Pierre Laird, Les OVNIs en France à la fin des années 1970 : une brève étude historique, t. I : Aspects socio-culturels, Le Mercure Dauphinois, coll. « Les dossiers non classés », , 318 p. (ISBN 2356622705, lire en ligne). : comme le film colle aux récits d'observation d'OVNIS / comparaison avec le feuilleton Les Envahisseurs, David Vincent

Le Gendarme et les Gendarmettes[modifier | modifier le code]

Plan ✔️
Introduction complète ✔️
Résumé détaillé ✔️
Fiche Technique ✔️
Distribution ✔️
Genèse ✔️
Développement ✔️
Acteurs et actrices ✔️
Tournage ✔️
Musique ✔️
Sortie ✔️
Critiques ✔️
Box-office ✔️
Diffusions à la télé ✔️
Sorties à l'étranger ✔️
Editions vidéo ✔️
Postérité ✔️
Analyse ✔️
Images et illustrations ✔️
Articles connexes et liens rouges ✔️

Anecdotes :

AMÉLIORER LA PAGE PRINCIPALE DE LA SÉRIE POUR NE PAS LAISSER UNE PAGE DÉPLORABLE !


Dialogues Le Gendarme et les Gendarmettes

Production et réalisation 6[modifier | modifier le code]

idée de suite (les détails laissées sur l'article de la série

Sur La Soupe aux choux et Le Gendarme et les Gendarmettes, Jean Girault et Louis de Funès continuent de partager ouvertement la réalisation comme ils l'ont fait sur L'Avare, le premier s'occupant des aspects techniques tandis que le second se consacre à la mise en scène et la direction d'acteurs[am].


  • scénario

Louis de Funès participe à l'écriture des dialogues[112]. Il fait relire le scénario à son amie proche Macha Béranger, qui y ajoute quelques idées et répliques[112],[113],[114].

Cette visite sur le tournage — et le fait qu'une loge leur soit réservée — alimente la rumeur d'une liaison entre l'acteur et l'animatrice de radio.


Ultime aventure du gendarme de Saint-Tropez, il s'agit aussi du dernier film réalisé par Jean Girault, mort durant le tournage, et du dernier tourné par Louis de Funès, mort quelques mois après sa sortie[an].

Composition de la distribution 6[modifier | modifier le code]

  • La brigade

La brigade de Saint-Tropez est dans ce film composée de Louis de Funès, Michel Galabru, Maurice Risch, du duo Grosso et Modo, et de Patrick Préjean. Louis de Funès, Galabru, Grosso et Modo, ainsi que France Rumilly dans celui de la religieuse, sont les seuls acteurs apparus dans les six films de la série[115].

[[Louis de Funès, Michel Galabru, Maurice Risch, Grosso et Modo reviennent dans leurs rôles de gendarmes de la brigade de Saint-Tropez.

  • Les gendarmettes

à raccourcir : Louis de Funès est bienveillant envers les jeunes comédiens et comédiennes qui l'entourent. Dans sa fin de carrière, il manifeste un intérêt pour les comédiens débutants, qu'il espère lancer, conseiller et soutenir, lui qui a vécu des décennies difficiles avant d'accéder à la célébrité à 50 ans[116]. Il se souvient que Totò, le plus grand acteur comique européen d'après-guerre, avait fait de de même avec lui sur deux films, à la fin des années 1950[ao]. De plus, son producteur Christian Fechner l'incite à tourner avec cette génération montante, dont il ne soupçonne pas qu'elle l'admire[ao].

Tournage 6[modifier | modifier le code]

http://lieuxdetournages.over-blog.com/2017/03/le-gendarme-et-les-gendarmettes-1982.html

Changement de bâtiment -> théorie : en froid avec les habitants de la place Auguste-Blanqui depuis l'accident lors du précédent tournage, qui avait coûté la vie à deux tropéziens

  • Déroulement et lieux de tournages


Irène Dervize, « “Le chef” de Funès rêve de tourner un film muet », Télé 7 jours, no 1147,‎ , p. 110-111 (lire en ligne).

Jean-Philippe Chatrier, « De Funès se trouve charmant », France Soir Magazine, no 11 782,‎ , p. 42-45 (lire en ligne)

  • Dégradation des conditions, maladies Girault et de Funès


pour l'article de Funès : Alors que Jean Girault craignait que son acteur fétiche meure en plein tournage, c'est le réalisateur lui-même qui connaît une rapide dégradation de son état et disparaît après la fin des prises de vues tropéziennes.

L'ensemble du plateau pense qu'il est atteint d'un cancer.


Son meilleur ami Jacques Vilfrid est miné par sa disparition[117]. [Il arrête toute écriture pour le cinéma[17]. Il meurt six ans plus tard[117].]

Un tournage long et pesant[modifier | modifier le code]

[116] : https://www.bfmtv.com/people/louis-de-funes-ses-dernieres-annees-racontees-par-ses-anciens-partenaires_AN-202007150076.html

  • Scène coupée ou non tournée

Une scène prévue dans le scénario disparaît du film fini : Cruchot devait faire suivre un entraînement intensif aux quatre femmes, en écho à celui subi par les gendarmes dans le premier film afin de s'aguerrir pour lutter contre les nudistes[114] Les « gendarmettes » aurait abordé diverses disciplines, dont le saut à la perche, en hauteur, le lancer du poids, la course de haies ou le javelot, nécessitant l'emploi de doublures[114].

  • Santé de Jean Girault

Jean Girault se sentait en forme à l'arrivée à Saint-Tropez mais son état se dégradexau bout d'une semaine[118]

L'équipe pense qu'il est simplement fatigué par ses responsabilités et durée hors-normes du tournage

Le producteur Gérard Beytout se désole de ce manque d'énergie, sans saisir la gravité de la situation.

Il perd du poids et s'affaiblit de jour en jour.

Le réalisateur arrive le matin sur le plateau en ambulance[119],[116].

Michel Galabru tente de lui faire voir un médecin mais il se ravise devant la salle d'attente pleine.

Délègue de plus en plus de plans à ses assistants

Vers la fin du tournage, il ne se lève plus de sa chaise et ne se meut qu'à bord d'une petite voiture[120].

Accueil 6[modifier | modifier le code]

Sortie et promotion 6[modifier | modifier le code]

https://books.google.fr/books?id=De4DDAAAQBAJ&pg=PT163&lpg=PT163&dq=mitterrand+le+gendarme+et+les+gendarmettes&source=bl&ots=m37MazeFEw&sig=ACfU3U2w2aCTsGWcjmUrNEi6_dXXflwggg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiUxsbt0pfmAhWhA2MBHZ3UAcsQ6AEwG3oECAkQAQ#v=onepage&q=mitterrand%20le%20gendarme%20et%20les%20gendarmettes&f=false : Le jeudi 14 octobre, Louis de Funès participe à l'émission Les Lurons d'Europe 1 de Thierry Le Luron. + circonstances de sa mort mentionnées

une de nombreux magazines (source bio de Babeth)

Irène Dervize, « “Le chef” de Funès rêve de tourner un film muet », Télé 7 jours, no 1147,‎ , p. 110-111 (lire en ligne).

Jean-Philippe Chatrier, « De Funès se trouve charmant », France Soir Magazine, no 11 782,‎ , p. 42-45 (lire en ligne)


Louis de Funès insiste pour placer le nom de Michel Galabru aux côtés du sien sur l'affiche, en gros au-dessus du titre[121]. Déjà, il avait demandé à ce qu'il soit plus mis en avant sur l'affiche du film du précédent. Louis de Funès était l'un des rares parmi l'équipe à avoir félicité Galabru pour son César du meilleur acteur pour Le Juge et l'Assassin.

Postérité 6[modifier | modifier le code]

Les Nouveaux Gendarmes de Balducci, remake de Lagaf

Place dans la série ? Avis des années plus tard ?[modifier | modifier le code]

le dernier film, considéré comme le plus mauvais par certains, d'une série de moins en moins bonne à chaque film.

tentative de féminisme pour certains, visions rétrograde et racistes pour d'autres. Dèja très mal vu à la sortie du film

Guillaume Joffroy, « Le Gendarme - "Soeur Clotilde" : Qu'est devenue France Rumilly ? », sur www.purepeople.com, .

Fiches techniques[modifier | modifier le code]

  • Titre : Le Gendarme
  • Titre international : The Title

Pour le 1er : The Gendarme of Saint-Tropez ou The Troops of St. Tropez

  • Dates de sortie : >> Uniquement dates et lieux de : 1) première mondiale (et non des avant-premières) quel que soit le pays, 2) dans le(s) pays producteur(s) et 3) dans les pays dans lesquels le français est langue officielle (Belgique, Canada, France, Suisse, etc.).
    • Pays : Année invalide (aaaa) (première mondiale)
    • France : Année invalide (aaaa)</nowiki> >> Pays producteur(s).
    • Pays : Année invalide (aaaa)</nowiki> >> Pays francophone(s).

Les six films[modifier | modifier le code]

S'inspirer des articles La Planète des singes (franchise) et Star Wars

La brigade de gendarmerie de Saint-Tropez à l'époque du Gendarme et les Extra-terrestres (1979).

Le Gendarme de Saint-Tropez, ou Les « Gendarme », est une série de films français réalisée par Jean Girault.

Étendue sur une longue période de dix-huit ans, de 1964 à 1982, la « saga » telle qu'elle est parfois appelée est composée de six opus : Le Gendarme de Saint-Tropez (1964), Le Gendarme à New York (1965), Le gendarme se marie (1968), Le Gendarme en balade (1970) puis Le Gendarme et les Extra-terrestres (1979) et Le Gendarme et les Gendarmettes (1982).

Conçu comme une « petite comédie sans prétention », Le Gendarme de Saint-Tropez rencontre de façon inattendue un triomphe à sa sortie en 1964, principalement grâce à son acteur principal, Louis de Funès, autour duquel le film a été construit et qui accède ainsi tardivement à la célébrité . Une suite, Le Gendarme à New York, est donc rapidement lancée et connait également le succès en 1965.

Le gendarme se marie, sorti en 1968 ;

Le Gendarme en balade, sorti en 1970 ; retraite


Après un hiatus de neuf ans dans la série,

sans Jean Lefebvre, Christian Marin, ni Claude Gensac

La réalisation du dernier film, Le Gendarme et les Gendarmettes, a été terminée par Tony Aboyantz, l'assistant-réalisateur du film, en raison de la mort de Jean Girault.

Série phare de Louis de Funès,

L'acteur central de tous les films est Louis de Funès dans le rôle du maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot, entouré notamment de Michel Galabru, Jean Lefebvre, Christian Marin, France Rumilly et du duo Grosso et Modo.

Claude Gensac « ma biche »

Louis de Funès remporte une Victoire du cinéma pour son interprétation

Seuls Louis de Funès, Michel Galabru, Grosso, Modo et France Rumilly ont joué dans tous les films de la série.

Grand succès commercial du cinéma français, la série réunit plus de 35 millions de spectateurs dans les salles et compte quatre films ayant fini no 1 du box-office annuel en France : Le Gendarme de Saint-Tropez en 1964, Le gendarme se marie en 1968, Le Gendarme en balade en 1970 et Le Gendarme et les Extra-terrestres en 1979. critique de cinéma

Dénomination[modifier | modifier le code]

(dans « Vue d'ensemble »)

Le Gendarme de Saint-Tropez et ses suites composent une hexalogie, une série de six films. La série n'a jamais eu de titre officiel.

chaque film pouvant être désigné comme « un Gendarme »

les acteurs parlent de tourner « un Gendarme »

Michel Galabru, 2016 : « Christian Marin, Jean Lefebvre, la paire d'acteurs Guy Grosso et Michel Modo, et moi-même bien sûr, nous n'avons pas démérité. Aucun des films de Girault ne reposait sur nos épaules mais sur celles de Louis. D'ailleurs, le titre de chaque comédie n'en mettait qu'un en vedette, Le Gendarme est toujours resté au singulier. Dans toutes ses aventures, nous n'avons fait que l'accompagner, et on n'a plus enfilé nos costumes après sa disparition, en 1983, un an après le dernier Gendarme. » (https://www.google.fr/books/edition/Je_ne_sais_pas_dire_non/9Y9rCwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=louis+de+funes+gendarmettes&pg=PT107&printsec=frontcover)

Raggianti, auteur d'une monographie sur la série, l'intitule même « Les Gendarme » sans « s » (interview Préjean, je crois). Graphie reprise dans un hors-série de Télérama consacré à Louis de Funès en 2013[73].

parfois "saga"[122] : https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2003-2-page-131.htm# / article de CineComedies / Raggianti / https://www.allocine.fr/film/saga_gen_csaga=72.html

Des décennies plus tard, la série n'obtient toujours pas d'intitulé défini pour son exploitation en vidéo : le titre des coffrets d'intégrale vidéo varient entre « Le Gendarme »[123], « Les Gendarmes »[124], ou encore « Les Gendarmes de Saint-Tropez »[125],[126]. Le coffret de 2014 paru à l'occasion du 50e anniversaire s'intitule Les Gendarmes de Saint-Tropez et qualifie la série de « saga »[127].

Cadre[modifier | modifier le code]

Intrigues[modifier | modifier le code]

Un résumé des six films, mêlé à celui de la novélisation. Quelques paragraphes très sommaires pour lier l'histoire des six films, sans sous-sections.

Le Gendarme de Saint-Tropez raconte les mésaventures du gendarme zélé Ludovic Cruchot, promu et muté à Saint-Tropez, cité balnéaire de la côte d'Azur, au sein d'une brigade détendue et

Il y découvre une brigade où il fait bon vivre et participe aux récurrentes chasses aux nudistes et aux nombreuses activités détente de sa brigade, dirigée par l'adjudant Gerber, quelque peu dépassé.

Cette dernière scène (n'est pas prise en compte... - Le Pajolec) devient un rêve dans la novélisation, pour assurer la continuité avec le film suivant où Cruchot demeure à son grade et Nicole célibataire.

Le Gendarme à New York raconte les mésaventures du gendarme Ludovic Cruchot qui, avec le reste de la brigade de Saint-Tropez, se rend à New York pour un congrès international de la gendarmerie, sans savoir que sa fille Nicole s'invite clandestinement dans le voyage.

Le Gendarme se marie raconte les mésaventures du gendarme Ludovic Cruchot de la brigade de Saint-Tropez, qui noue une idylle avec la veuve d'un colonel de gendarmerie, laquelle place en lui de grandes ambitions, par la suite sources d'affrontement avec son supérieur l'adjudant Gerber.

Le Gendarme en balade raconte les mésaventures du gendarme Ludovic Cruchot et de la brigade de Saint-Tropez qui, après avoir été mis à la retraite anticipée contre leur gré, rendossent leurs anciens uniformes illégalement pour ramener la mémoire à leur collège amnésique Fougasse.

Une Citroën Méhari verte décapotée.
Une Citroën Méhari, véhicule dont sont équipés les gendarmes de Saint-Tropez dans les deux derniers films, exposée lors de l'édition 2016 du Mondial de l'Automobile de Paris.

Le Gendarme et les Extra-terrestres raconte les mésaventures du gendarme Ludovic Cruchot et de la brigade de Saint-Tropez, confrontés à des extraterrestres venus étudier la Terre et capables de prendre forme humaine.

Le Gendarme et les Gendarmettes commence par le déménagement de la brigade dans de nouveaux locaux, dotés d'un ordinateur surpuissant. Les gendarmes de Saint-Tropez sont également chargés par leur hiérarchie de former et veiller sur quatre auxiliaires féminines. La cohabitation ne se fait pas sans mal, provoquant quelques problèmes à Cruchot. La brigade est désemparée lorsque qu'un criminel international, spécialiste de l'espionnage informatique, enlève l'une après l'autre les nouvelles recrues afin d'accéder à des données militaires secrètes du ministère de la Défense stockées dans l'ordinateur.

débrouillardes

L'existence de la brigade étant mise en danger par ces enlèvements, les gendarmes tentent de retrouver ces femmes.


Maurice Risch, comédien apparu dans les deux derniers films, fait remarquer que presque chaque intrigue met en scène Cruchot et sa brigade d'incompétents s'opposant à quelque chose[17]. La structure du scénario suit le même déroulement de film en film : une succession de gags et situations comiques indépendants au début puis l'irruption d'une intrigue policière qui amène Cruchot à agir seul contre tous[128]. Cruchot est souvent contraint à entrer dans l'illégalité pour se tirer des ennuis[j].

Personnages[modifier | modifier le code]

Geneviève Grad incarne Nicole, fille de Ludovic Cruchot, dans les trois premiers films.

Description des personnages les plus importants.

  • la religieuse + récurrences des scènes en 2CV

Dicale, bonne sœur[modifier | modifier le code]

{{sfn|loc=« Une bonne sœur au volant »|Dicale|2009|p=251-252}}

Au quatrième film, elle est devenue la mère supérieure de son couvent[37]. Elle lance à Gerber et Cruchot une réplique mise en abyme : « Vous savez, ça me fait plaisir de vous revoir comme ça, de film en film »[37].

La religieuse marque par ses apparitions mouvementées, moments propices à de nombreuses cascades motorisées, le plus souvent pour sortir Cruchot d'une mauvaise situation[37]. Dans le premier film, celui-ci découvre sa conduite débridée lorsqu'elle le prend en stop à bord de sa Citroën 2 CV[37]. La scène pose les prémices de presque toutes les suivantes : la religieuse roule à vive allure de manière totalement irresponsable, riant de bon cœur, tandis que Cruchot, livide, se demande s'il finira le trajet vivant[37]. Dans la suite, Cruchot manque de se faire écraser au détour d'une rue par la religieuse en rutilante décapotable, présente à New York pour un congrès eucharistique ; cependant, le gendarme refuse de monter dans la véhicule et évite ainsi de subir une nouvelle course infernale[37]. Dans Le Gendarme se marie, en pleine traque du ravisseur de sa future femme, Cruchot est éjecté de sa voiture et atterrit dans le side-car de la religieuse : celle-ci continue et achève avec lui la course-poursuite au prix de moult dangers, dont la perte d'une roue[37]. Dans Le Gendarme en balade, la religieuse apparaît à nouveau en 2 CV et plus longtemps mais laisse le volant à une plus jeune sœur, à qui elle a appris à conduire ; elles transportent les gendarmes à divers endroits au cours de leur vadrouille illégale[37]. Dans Le Gendarme et les Extra-terrestres, la religieuse cache Cruchot, mis à pied, dans sa 2 CV et l'amène avec sa conduite habituelle jusqu'au couvent[37]. Dans Le Gendarme et les Gendarmettes, sa plus spectaculaire apparition, la religieuse reçoit un message des femmes gendarmes capturées et s'empresse de rejoindre la gendarmerie, au péril de sa vie, détruisant peu à peu sa 2 CV, pour ne parvenir à sa destination qu'à bord d'une carcasse seulement composée des deux sièges, du volant, du moteur et des deux roues avant[37].


Page 251 Le Gendarme de Saint-Tropez. 59e minute : une 2CV Citroën beige prend en stop le caporal-chef tombé en panne d’essence à bord de la Mustang volée qu’il ramène à Saint-Tropez. Au volant, une bonne sœur au timbre aigu et à la langue bien pendue. France Rumilly apparaît dans son rôle légendaire, pied au plancher et rire inextinguible. Louis de Funès sue et roule des yeux terrorisés. « Vous priez, mon fils ? » Sœur Clotilde prêche de sa voix aiguë et aide Cruchot à réciter l’acte de contrition. On apprend qu’elle est myope et conduit depuis la veille seulement. Il descend de voiture : « Au revoir mon fils. - Au revoir, monsieur l’abbé. » Deux minutes inaugurales, réglées par le cascadeur Gil Delamare.

Page 252 Le Gendarme à New York. A pied, Cruchot poursuit sa fille et, au coin d’une rue, manque de se faire écraser par une décapotable. Sœur Clotilde est à New York pour un congrès eucharistique. « Puis-je vous jeter quelque part, je vais plonger sur Broadway ? - Ah non, ah non, alors là Dieu nous garde ! Goodbye, my sister. » La plus belle occasion ratée de Jean Girault : qu’aurait pu être une poursuite à l’américaine !

Le Gendarme se marie. Cruchot poursuit le ravisseur de Josépha, perd le toit de sa Peugeot, la moitié de son volant, roule dans un ravin, est éjecté de sa voiture et atterrit (à lhl9’30) dans le side-car de sœur Clotilde, qui démarre, poignée dans le coin - comme disent les motards. Une roue est arrachée, la moto passe sous la remorque d’un camion, peu importe : le rire hystérique de France Rumilly (doublée désormais par le cascadeur Rémy Julienne dans les plans dangereux) couvre le bruit du moteur pendant deux minutes quinze.

Le Gendarme en balade. Dans la 2CV, six gendarmes et deux bonnes sœurs. Sœur Clotilde laisse le volant à sœur Marie-Bénédicte. Le style de conduite est assurément le même. « Vous êtes sûre qu’elle sait conduire, ma sœur ? - C’est moi qui lui ai appris. » C’est après ce court mais intense trajet que France Rumilly annonce qu’elle est devenue la mère supérieure du couvent et ajoute : « Vous savez, ça me fait plaisir de vous revoir comme ça, de film en film. » Puis, à neuf dans la 2CV, tout le monde part vers le pas de tir de la fusée pour quelques dizaines de secondes de conduite « bonne sœur ». Mais, au retour, c’est un gendarme - l’adjudant Gerber, semble-t-il - qui est au volant et le style est le même. Est-ce la petite Citroën qui provoque de tels prodiges ?

Le Gendarme et les extra-terrestres. A 31’, Cruchot cherche à échapper à ses collègues. Réfugié dans la 2CV de sœur Clotilde, il subit une trentaine de secondes de conduite spectaculaire pour arriver au couvent. C’est tout ? C’est tout.

Le Gendarme et les Gendarmettes. Les gendarmettes sont prisonnières sur le yacht des méchants et lancent un appel au secours par CB, que capte sœur Clotilde dans sa 2CV. Elle fonce prévenir les gendarmes et après trois minutes de cascades arrive à bon port (« Merci mon Dieu, c’est sympa ! ») à bord d’une voiture qui n’a plus qu’un moteur, deux roues et un volant. La plus forte séquence de la bonne sœur casse-cou, mais Cruchot n’est pas à bord

Prénoms[modifier | modifier le code]

  • Gerber
    • Alphonse (1) : Cruchot lui lance son prénom après sa victoire sur le port.
    • Jérôme :
    • Antoine (5) :
    • Alphonse (6) : Son épouse s'écrie son prénom lorsqu'il la libère à la fin.
  • Mme Gerber :
    • Cecilia (1) : Lors des présentations avec Cruchot à l'arrivée à la gendarmerie.

Acteurs avec plusieurs rôles[modifier | modifier le code]

Une section Lieux ?[modifier | modifier le code]

  • les gendarmeries [ap]. Dans le dernier film, la brigade déménage dans une nouvelle gendarmerie, dont le décor est alors le siège de la police de Saint-Tropez, place de la Garonne[129],[aq],[note 11].
  • lieux de Saint-Tropez, plages
  • Alentours de Saint-Tropez
  • New York, Le Havre, Paris dans le 2
  • retraite de Cruchot dans le 4

New York : l s'agit du seul Gendarme à quitter longtemps le cadre classique de Saint-Tropez[130]

Historique[modifier | modifier le code]

https://www.lequotidienducinema.com/programme-tv/quand-louis-de-funes-est-devenu-gendarme/

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Michel-Galabru--les-secrets-de-son-amitie-avec-Louis-de-Funes

Un premier film au triomphe inattendu[modifier | modifier le code]

Genèse[modifier | modifier le code]

Production et succès[modifier | modifier le code]

René Pignères et Gérard Beytout de la S.N.C.

Suites à succès[modifier | modifier le code]

2[modifier | modifier le code]

3[modifier | modifier le code]

Une novélisation des trois premiers films, écrite par Philippe Pessay pour les éditions Solar, paraît en 1969.

4[modifier | modifier le code]

pour le 4 : Parmi les critiques à sa sortie, Jean-Luc Douin de Télérama fustige cet aspect nostalgique : « le gendarme radote et raconte ses exploits d'antan. Les gags sont gros comme des boules de pétanque et les personnages, attristants de bêtise, paradent, fiers et bouffons, la démarche militaire, l'œil inintelligent, chantonnant leur refrain »[78].

Après Le Gendarme en balade, Louis de Funès exprime son souhait d'arrêter la série[131].

Retour tardif[modifier | modifier le code]

Tentatives d'un cinquième film[modifier | modifier le code]

ou « Une longue attente », « Années d'incertitude », avant la section « Retour tardif »

idées de suite + problèmes de Louis de Funès

https://twitter.com/ConteArchiviste/status/1311414965451010050 : En pleine production du quatrième film, Louis de Funès exprime l'envie de rajeunir la brigade dans le prochain film, en mêlant les acteurs des précédents films à de jeunes acteurs de « 20 à 22, pleins de talent, futurs grands comiques que personne ne songe à employer »[132].


En 1975, la novélisation de Philippe Pessay est agrémentée par le récit du quatrième film, dans une édition destinée à la collection « Ciné Club », publiant des novélisations de films récents.


idées de suite directement après Le Gendarme en balade ?

À la rentrée 1973, où Louis de Funès entame la pièce La Valse des toréadors, la presse évoque Le Fantôme du Gendarme de Saint-Tropez, dont Richard Balducci a écrit le scénario, et qui doit se tourner au cours de la saison[133].

Au printemps 1974, Richard Balducci travaille sur un cinquième épisode intitulé Le Gendarme à l'exercice, avec un tournage prévu au début de l'été 1975[134]. Après l'éprouvante performance de La Valse des toréadors au théâtre, où il a plusieurs alertes cardiaques, Louis de Funès annule le projet, préférant prendre une pause d'un an avant de se lancer dans Le Crocodile de Gérard Oury, dont le tournage prévu pour mai 1975 s'annonce très physique[ar].

5[modifier | modifier le code]

le septième[modifier | modifier le code]

vol de la Joconde + Japon : https://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/culture/cinema/fantomas-a-moscou-le-gendarme-au-japon-asterix-le-crocodile-7-films-jamais-tournes-par-louis-de-funes_1217660.html [135] / https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18689498.html

Postérité[modifier | modifier le code]

Succédanés[modifier | modifier le code]

Le succès que connaissent les films du Gendarme entraîne la réalisation de fictions similaires autour de la gendarmerie[136]. Au début des années 1970, Jean-Claude Périer, directeur de la gendarmerie nationale, lance la création de la série télévisée S.O.S. fréquence 17 pour mettre en valeur son institution, dans le sillage du succès des quatre premiers Gendarmes[137]. En 1978, Philippe Clair réalise la comédie Ces flics étranges venus d'ailleurs, classée comme un nanar[136],[138]. En 1980, la comédie Sacrés gendarmes, également considérée comme un nanar, racontant les aventures d'une brigade d'un petit village du midi, sort en salles pour profiter du retour à succès du Gendarme dans Le Gendarme et les Extra-terrestres l'année précédente[139]. En 1983, C'est facile et ça peut rapporter... 20 ans, dans lequel joue Michel Galabru, sort en Espagne sous le titre Un gendarme en Benidorm[140]. Ces imitations sont peu nombreuses car Jean-Noël Luc, historien de la gendarmerie, reconnaît qu'en incarnant à lui seul « la référence du gendarme à l'écran » Louis de Funès « phagocyte, par contrecoup, l'émergence d'autres représentations cinématographiques »[136].

Jean-Noël Luc, Histoire des gendarmes de la maréchaussée à nos jours, Nouveau Monde, , 448 p. (ISBN 9782369422389, lire en ligne), p. 154.


autre films de gendarmes ?

Le Facteur de Saint-Tropez


idée de série télévisée de Balducci / remake de Lagaffe

Richard Balducci indique aussi que des producteurs étrangers ont tenté de lancer des remakes, notamment en Russie et en Chine[141].

http://presse.defunes.free.fr/presse/labden/index.htm : remake en feuilleton télé par Jean-Luc Azoulay

références : parodie avec Truchon dans Cocoricocoboy + Belmondo dans Docteur Popaul

Un marronnier télévisuel[modifier | modifier le code]

les rediffusions à succès des quatre premiers incitent la création des deux derniers (Jelot-Blanc 1993)

https://www.toutelatele.com/louis-de-funes-cruchot-et-les-gendarmes-un-filon-inepuisable-pour-le-groupe-m6-103148

chaque été, série complète, toujours avec d'excellentes audiences

Propriétaire de la SNC depuis 19.., la chaîne M6 et ses canaux secondaires diffuse

En 2003 et en 2008, chaque film du Gendarme diffusé au cours de l'été attire au minimum trois millions de spectateurs par film[142].

des audiences : https://www.leprogres.fr/societe/2022/07/29/le-gendarme-de-saint-tropez-ces-six-secrets-de-tournage

Éditions en vidéo + Restaurations[modifier | modifier le code]

https://data.bnf.fr/fr/15746324/le_gendarme_et_les_gendarmettes___film/

. En 1995, la VHS de L'Avare constitue le no 4 de la collection « Les grands comiques », avec celle de Ah ! les belles bacchantes[143]. Par la suite, le film est présent dans plusieurs intégrales de VHS, en 2002 dans un coffret intitulé L'essentiel de Louis de Funès : 20e anniversaire incluant huit autres films[144], ainsi qu'en 2004 dans un coffret titré Louis de Funès : l'indispensable contenant au total douze films[145].

En 2002, le film sort en DVD chez Studiocanal[146]. Ce dernier inclut une galerie de photos, une filmographie de l'acteur, les bandes-annonces et un documentaire making-of composé de témoignages de Christian Fechner, Michel Galabru, Claude Gensac et Michel Modo et de l'archive de l'interview de Louis de Funès par Michel Drucker[146]. En 2003, ce DVD est commercialisé dans un pack duo avec La Zizanie[147]. En 2004, L'Avare constitue le no 10 de la collection « Comiques de légende »[148]. En 2009, le film est présent dans un coffret avec La Zizanie et Le Tatoué[149] et dans une intégrale de huit films titrée L'essentiel de Louis de Funès[150]. L'Avare ressort ensuite en DVD en 2010, dans une remastérisation en haute définition[151]. Cette édition reprend les bonus de celle de 2002[151]. Ce DVD est par la suite présent dans plusieurs intégrales, dans un coffret l'associant à La Zizanie et L'Aile ou la Cuisse en 2011[152], dans un autre comprenant L'Aile ou la Cuisse et Pouic-Pouic en 2014[153], dans les rééditions de L'essentiel de Louis de Funès en 2015[150] et 2016[154], et dans un coffret de quatre films en 2017[155],[156].

Les bonus des coffrets listés sur la page de la série.

En vidéo, Le Gendarme et les Gendarmettes sort d'abord individuellement en VHS, avec notamment des éditions en 1992[157] et en 1998[158], avant d'être inclus dans un coffret intitulé Le Gendarme, l'intégrale en 1999[159]. En 2002, le film paraît en DVD, séparément ou intégré à un coffret de la série[160],[161],[125]. Les droits vidéo passent ensuite de TF1 vidéo à M6, qui publie en 2005 un nouveau coffret titré Les Gendarmes, l'intégrale[162],[125]. En 2006, le DVD du sixième film constitue un numéro de la collection « Comiques de légende »[163]. Un coffret Les Gendarmes de Saint-Tropez, bénéficiant d'une remastérisation en haute définition, paraît en 2007[125]. En 2010, le film sort pour la première fois en Blu-ray au sein d'un coffret intégral[164], également disponible en DVD[165]. Le film est réédité séparément dans les deux supports en 2013[166],[167]. En 2014, un coffret Blu-ray / DVD de luxe nommé 50e anniversaire, Les Gendarmes de Saint-Tropez, la saga paraît à l'occasion du cinquantième anniversaire du premier film

[1] (certaines éditions mentionnées) Contributions communes de Louis de Funès (1914-1983) (acteur) et Raymond Lefèbvre (1929-2008)]

La Saga des Gendarmes de Jean-Paul Girbal / La Saga des Gendarmes de Hugues Peysson (2007 livre de Raggianti)

La série sort pour la première fois en Blu-ray en 2010, dans une remastérisation en haute définition, dans un coffret intitulé Les Gendarmes de Saint-Tropez, incluant les documentaires La Saga des Gendarmes de Hugues Peysson, Louis de Funès intime de Serge Korber et Le Cinéma à Saint-Tropez, ainsi que les bandes-annonces des six films[168].


collection de VHS De Funès, 1992, TF1 : www.vendre.com/collection-louis-de-funes-tf1-5d4c76e93f008eb8478b4568.html

Saint-Tropez et son gendarme[modifier | modifier le code]

De même que Brigitte Bardot, Louis de Funès et son Gendarme contribuent à faire connaître Saint-Tropez en France et à l'étranger.

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Vie_priv%C3%A9e_Com_L10-0171-0018.tif

Bernard Nantet, Saint Tropez : histoires…, 1988, p. 100

https://www.lamarseillaise.fr/culture/et-saint-tropez-devint-saint-trop-FELM059279#:~:text=Saint%2DTropez%2C%20qui%20jouissait%20depuis,'%C3%A9dification%20d'un%20mythe.

élément de tourisme

Le bâtiment de la gendarmerie est l'un des lieux les plus photographiés par les touristes à Saint-Tropez avec le port et la terrasse du café Sénéquier (https://www.lejdd.fr/Medias/Television/Louis-de-Funes-premier-flic-de-France-677779).

reportage de 1990 : https://inatheque.ina.fr/doc/TV-RADIO/DA_CAB90034850/gendarme-de-saint-tropez

L'ancienne gendarmerie est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel en 1998[169].

devenir de la gendarmerie, lieu populaire auprès des touristes

http://www.parisfaitsoncinema.com/les-adresses/ailleurs/gendarmerie-saint-tropez-musee.html

création du musée

Raggianti : partie "Construction du mythe tropézien"

Raggianti : « la saga doit beaucoup au côté paradisiaque, bucolique de la presqu'île, à l'insouciance de l'endroit »[130]

Une nouvelle cave pour Torpez à Saint-Tropez / [2] : (sans citer la marque) Les vignobles de Saint-Tropez produisent une gamme de côtes-de-provence baptisée « cuvée du Gendarme ».

La chanson Saint-Tropez is Paradise de Jean Roch et Snoop Dog met la gendarmerie au centre du mythe tropézien (https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01477536/file/DigardPonsFlichehommageBromberger.pdf)

popularité persistante, à Saint-Tropez et ailleurs : https://www.varmatin.com/insolite/ces-hommages-insolites-au-gendarme-de-saint-tropez-162933

impact pour la ville : https://www.planet. fr/societe-le-gendarme-de-saint-tropez-a-quel-point-louis-de-funes-a-t-il-transforme-la-ville.2566753.29336.html

Mort des interprètes des gendarmes[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

analyse détaillée : (en) « The Popular and the European in Film Studies : The National, the Popular and Le Gendarme » in Dimitris Eleftheriotis, Popular Cinemas of Europe : Studies of Texts, Contexts and Frameworks, Bloomsbury Publishing, , 248 p. (ISBN 9781623569556, lire en ligne), p. 80-89.

Inspirations[modifier | modifier le code]

certaines scènes du muet

Ressorts comiques[modifier | modifier le code]

ce que le rôle permet à Louis de Funès


Louis de Funès : « J'aime la délation, la vilenie, la fausseté, la « faux jetonnerie », que donne la position intermédiaire du pouvoir »[130].


la scène avec sœur Clothilde dans chaque film

autres cascades, très présent dans le cinéma comique d'alors

Représentation de la gendarmerie[modifier | modifier le code]

name="LePajolec" Sébastien Le Pajolec, « Cinégénie du gendarme ? La série du Gendarme de Saint-Tropez », sur Cairn.info, Sociétés & Représentations, , p. 131-143.

name="Luc" Jean-Noël Luc, « Présentation. Du bon usage de l'histoire des représentations des gendarmes », sur Cairn.info, Sociétés & Représentations, 2003, p. 5-35.

https://leregardlibre.com/cinema/douliou-douliou-saint-tropez-avec-moi/ : sur les gendarmes en fonction des régions

Une rupture dans l'incarnation du gendarme[modifier | modifier le code]

du gendarme rural au gendarme moderne et urbain

Points de vue critiques[modifier | modifier le code]

"Ces accusations politiques poursuivent le Gendarme durant encore quelques films[170]."

Dans les années 1960, la critique cinéphilique de gauche réclame des œuvres mettant en cause l'ordre social, le pouvoir en place, la bourgeoisie, le capitalisme et voit donc dans les films du Gendarme (comme dans les autres films funésiens) un discours conservateur, effaçant les conflits sociaux auprès des masses[170]. Envers Louis de Funès, les critiques mêlent ainsi des considérations politiques aux éléments artistiques[171].

Dans Le Gendarme de Saint-Tropez, Henry Chapier de Combat dénonce notamment une représentation positive de l'appareil répressif : « La bêtise que l'on magnifie est aseptisée, passée à l'étuve. Ici, on fait beaucoup pour la réputation bon enfant du gendarme. Ces saintes forces de l'ordre ! Non seulement elles vous donnent l'impression que Paris est une immense prison à l'air libre, mais il faut encore qu'on les supporte à l'écran, sous des traits angéliques. Évidemment, ça n'est pas du tout complaisant, et tout à fait fidèle à l'image d’une certaine société française ! On comprend que ce genre de cinéma ait les faveurs du pouvoir. Avec une telle politique de loisirs, il peut régenter un peuple avachi en paix ! On ne va tout de même pas gaspiller l'argent en stimulant les aberrantes recherches de quelques intellectuels ! »[171],[172]. Ces accusations poursuivent le Gendarme durant encore quelques films[170].

Étonnamment, Jean-Louis Comolli des Cahiers du cinéma adopte le point de vue opposé en critiquant Le Gendarme à New York : « La France est décidément la patrie de toutes les libertés, puisqu'on y tolère non seulement que les gendarmes soient sans équivoque ridiculisés, montrés comme de dangereux débiles mentaux et dénoncés comme imposteurs, mais qu'encore l'on se glorifie du succès que remporte pareille entreprise dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle « nuit au moral des armées »… »[173].

Mutations de la série[modifier | modifier le code]

ou Le gendarme et son époque

évolution des genres

contexte

vieillissement de la série

évolution du jeu des acteurs

La critique Ophélie Wiel, dans Télérama en 2013, considère que les films du Gendarme « sont plus intéressants d'un point de vue sociologique que cinématographique », de ce qu'ils représentent de la société française de l'époque[73].

Guillemette Odicino (dir.) et al., Louis de Funès, Télérama, coll. « hors-série » (no 182), , 97 p. (ISBN 978-2-914927-47-5).


renouvellement avec le scénario plutôt axé sur les « gendarmettes » que sur la brigade classique[17].

Cette dernière intrigue permet de montrer un Cruchot tenant des propos sexistes et racistes, un aspect jusqu'alors inédit de son personnage, destiné à dénoncer et moquer ses préjugés, sur le même principe que la ridiculisation de Victor Pivert dans Les Aventures de Rabbi Jacob (1973)[128]. Cet élément est néanmoins mal compris par certains critiques[174].

Un reflet de son époque[modifier | modifier le code]

https://www.revuedesdeuxmondes.fr/la-nouvelle-societe-pompidolienne-dans-les-realisations-de-michel-audiard/ : « Pourtant, sous la présidence du Général, le résistancialisme insufflé par le régime à coups de commémorations se traduit dans un certain nombre de films qui exaltent la France combattante (Paris brûle-t-il ?) et montre une population unie contre l’occupant (La Grande Vadrouille). La propagande silencieuse n’est pas la seule réaction à une idéologie qui traverse une société : l’auteur de ces lignes a pu défendre que la série du Gendarme de Saint-Tropez parodiait avec bienveillance les ambitions de grandeur et d’autorité de l’homme du 18 Juin et offrait à des Français angoissés par les bouleversements technologiques et géopolitiques une image dérisoire et au fond aimable d’eux-mêmes. »

Le gendarme et la jeunesse[modifier | modifier le code]

Autres thèmes abordés[modifier | modifier le code]

la publicité dans Le Gendarme et les Extra-terrestres

Vue d'ensemble[modifier | modifier le code]

(appelé « Production » pour Harry Potter (série de films) )

Fiche technique[modifier | modifier le code]

N.B. : Pour plus de détails, voir le paragraphe « Fiche technique » de l'article de chaque film.

Distribution[modifier | modifier le code]

Les prénoms d'Albert Merlot et Lucien Fougasse sont donnés dans Le Gendarme de Saint-Tropez dès leur première apparition, à la terrasse d'un café.

Les prénoms de Gaston Tricard et Jules Berlicot sont donnés dans Le Gendarme à New York au début de la traversée sur le France

Tournages[modifier | modifier le code]

ambiance « familiale », la plupart des membres de l'équipe se connaissant, que ce soit les acteurs ou les techniciens

Sur le tournage du sixième film, Louis de Funès déclare à la presse que « le tournage d'un Gendarme est une partie de plaisir que les dieux nous offrent. Quand on doit se retrouver, on se frotte les mains en pensant : “Tiens, on va jouer ensemble le dimanche, le mardi…” »[175].

déroulé fréquent des tournages, dès le deuxième film

le troisième est perturbé par mai 68

Les comédiens sont au Byblos ou louent chacun des villas ou appartements, défrayés par la production : Le cinéma à Saint-Tropez

trouver une place à cette déclaration importante : Raymond Lefebvre va jusqu'à déclarer à propos de Louis de Funès : « Le vrai patron des “Gendarmes”, c'était lui, l'ami Girault était d'abord un technicien, une sorte de maître d'œuvre »[176].

Bande originale[modifier | modifier le code]

doc Wybon : la Marche des Gendarmes est décliné en plusieurs variantes dans les musiques des films, avec des instruments différents ou des émotions précises (vers 22 minutes, Dicale)

la source la plus riche : Michaël Ponchon, « Entretien avec Raymond Lefèvre : La drôle de ballade des Gendarmes de Saint-Tropez », Interviews, sur www.underscores.fr, .

http://www.underscores.fr/rencontres/interviews/2016/04/entretien-avec-raymond-lefevre/

https://www.popsike.com/LA-SOUPE-AUX-CHOUX-BOF-RARE-45-Raymond-Lefevre-LOUIS-DE-FUNES-1981-Electro-Synth/383248400343.html

« Je trouvais souvent l'inspiration des thèmes en découvrant les génériques de début des Gendarmes. Girault filmait les côtes varoises vues d'hélicoptères et ça ne pouvait que vous inspirer. (…) Dans les Gendarmes, la musique faisait partie intégrante du film et de son action. Dans certains films, la musique ne fait qu’accompagner l'image et ne sert pas l'histoire et la dramaturgie elle-même, ce qui n’est pas le cas dans les films de Jean Girault.

J'ai eu de bons rapports avec Jean Girault et Louis de Funès et on m’a toujours laissé tranquille pour écrire la musique des films sur lesquels je travaillais qui étaient, pour la plupart, des succès, ce qui est un facteur important au cinéma… Que ce soit à la télévision ou au cinéma, j’ai peut-être eu du talent, mais surtout beaucoup de chance. »

— Raymond Lefebvre, 2001[47].

Bulletin éditeur "Dou liou dou liou Saint-Tropez"

Feuille de timbres "Le Gendarme de Saint-Tropez" (éditions Pigalle, de Robert Salvet) + utilisations d'un cantique du domaine public, de Zorro est arrivé, de la Marche de Thierry la Fronde

Feuille de timbres "Le Gendarme à New York" (éditions French Music)

Feuille de timbre "Le Gendarme se marie"

Feuille de timbres "Le Gendarme en balade"

Feuille de timbres "Le Gendarme et les extra-terrestres"

Feuille de timbres "Le Gendarme et les Gendarmettes"


Compose aussi des musiques d'ambiance, le plus souvent pour des scènes de boîtes de nuit, propres à l'époque de chaque film. Lefebvre regrette la présence des musiques collant à la mode du temps, car elles donnent un caractère trop daté aux films et à sa bande originale. Les critiques musicaux considèrent au contraire que ces exercices de styles reprenant les genres populaires du moment contribuent au charme des films et de leur musique.

Autres :

Coupure de presse "Le Gendarme à New-York"

Liste Sacem des œuvres musicales utilisées dans "La Grande Vadrouille"

Feuille de timbres "Jo" (la musique flamenco de la fête est improvisée par les musiciens et danseurs, au moment du tournage, sur les instructions du compositeur)

Coupure de presse "La Folie des Grandeurs"

Feuille de timbres "Les Aventures de Rabbi Jacob" (compose avec son père Teodor Cosma)

Feuille de timbres "La soupe aux choux"

Photo de Raymond Lefebvre

comme cette photo : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Fleetwood_Mac_(1977).jpg

Succès commercial[modifier | modifier le code]

La gendarmerie nationale et les films[modifier | modifier le code]

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« Ce film vous présente de nouvelles aventures d'un gendarme « hors-série ».
Œuvre d'imagination faite pour votre divertissement, il est, par delà la fantaisie, un hommage indirect, puisqu'il en est l'objet, à un grand Corps de l'État dont les personnels se signalent au respect des population par leur pondération et leur valeur. »

La production, la Gendarmerie nationale et son ministère entretiennent de bons rapports tout au long de la série[177].

L'institution ne semble pas être écartée du processus de création des films[as]. La Gendarmerie nationale entretient une correspondance avec la production, notamment au cours des périodes de préparation des films[as]. Elle peut s'immiscer dans l'écriture voire censurer : par exemple, l'institution fait retirer du scénario prévu pour Le Gendarme à New York un passage où les gendarmes laissaient traîner leur regard sur de belles hôtesses de l'air[as].

contribue à rendre l'instition sympathique : https://www.vosgesmatin.fr/insolite/2021/06/17/insolite-apres-thomas-pesquet-l-elysee-salue-la-gendarmerie-des-vosges

L'équipe entretient de bons rapports avec les gendarmes. Lors des tournages. En dehors. Et même longtemps après.

Louis de Funès raconte que lorsqu'il est arrêté pour des infractions sur la route, les gendarmes sont courtois avec lui, et lui demandent des autographes au lieu de lui mettre une contravention[17]. Michel Galabru évitent quelques contraventions grâce à la popularité de ces films (https://www.google.fr/books/edition/Je_ne_sais_pas_dire_non/9Y9rCwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=louis+de+funes+gendarmettes&pg=PT107&printsec=frontcover)

l'affiche dans le bureau à Saint-Tropez, transmise depuis qu'elle a été offerte par Jean Girault ([vidéo] La gendarmerie de Cruchot sur YouTube, Visites privées, France 2, 2016.)

un outil désormais pour la gendarmerie

L'institution reconnaît peu à peu que ces films participent à rendre populaire et familière la gendarmerie auprès du public français

Deux acteurs sont officiellement honorés pour avoir contribué à la série. Le , lors du tournage du Gendarme en balade, Louis de Funès est reçu officiellement par le 405e régiment d'artillerie anti-aérienne à Hyères, qui le fait « première classe d'honneur » pour services rendus à la gendarmerie nationale[178],[179]. Le , au cours du festival de RamatuelleMichel Galabru joue une pièce de théâtre, une délégation de quatre gendarmes de la véritable brigade de Saint-Tropez monte sur scène après la représentation, alors que le comédien salue le public : ils lui décernent le titre honorifique d'« adjudant d'honneur de la gendarmerie nationale » et lui remettent un képi d'adjudant, en hommage à son rôle de l'adjudant Gerber[180],[181]. Ému, Michel Galabru déclare avec humour : « C'est un retour glorieux au passé. Hélas, nous ne sommes qu'un ou deux survivants ! Et regardez dans quel état que je suis » avant de conclure : « Cet honneur, je le reçois avec beaucoup de plaisir et je vous remercie infiniment »[180],[181].


La série de films est mise en avant lors d'une exposition consacrée aux représentations audiovisuelles de la gendarmerie, au Musée de la Gendarmerie nationale de Melun[182]. (visite virtuelle)

Références[modifier | modifier le code]

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  1. Dans cette émission de Radioscopie, le scénariste Pascal Jardin, interrogé aux côtés de Lefebvre, en profite pour évoquer ses difficultés avec Jean Gabin et Louis de Funès sur le récent tournage du Tatoué, sorti le mois précédent[44].
  2. Jean Girault connaît Jean Lefebvre depuis plus longtemps encore que Louis de Funès, l'ayant fait jouer dans sa pièce de théâtre L'Amour, toujours l'amour en 1950[v].
  3. D'habitude crédité « Raymond Lefèvre » sur ses disques ou films, Raymond Lefebvre est crédité au générique du film sous son vrai nom, comme c'est le cas dans Le Gendarme de Saint-Tropez, Les Grandes Vacances, puis Le Gendarme en balade et La Soupe aux choux, des films tous réalisés par Jean Girault.
  4. Aucune parution d'un album des musiques du film n'est mentionnée dans les bases de données de la BnF, de Discogs et SoundtrackCollector, que ce soit en 1968 ou les années suivantes[51],[52],[53].
  5. Cette compilation est également publiée par Play Time en anglais sous le titre Raymond Lefèvre Masterworks en 1995[55].
  6. Une autre compilation sur le même principe parue en Russie en 2004 intègre plusieurs musiques du film[58].
  7. Seule une autre mise en abyme aussi évidente est présente dans la filmographie de Louis de Funès : un passage de La Zizanie où le héros du film porte un masque de Louis de Funès.
  8. Aucune parution d'un album des musiques du film n'est mentionnée dans les bases de données de la BnF, de Discogs et SoundtrackCollector, que ce soit en 1982 ou les années suivantes[98],[99],[53].
  9. Cette compilation est également publiée par Play Time en anglais sous le titre Raymond Lefèvre Masterworks en 1995[100].
  10. Une autre compilation sur le même principe parue en Russie en 2004 intègre plusieurs musiques du film[103].
  11. En 2003, la gendarmerie de Saint-Tropez s'installe véritablement dans ces locaux, après le départ de la police au début de la décennie[ap].
  1. Claude Gensac, 2005[20] : « Louis m'avait téléphoné début mars 1968 : « Dans mon prochain film, tu seras Mme Ludovic Cruchot. On commence à tourner en mai. Jeanne et moi, on part en vacances. À bientôt, on t’embrasse. » – « Bien, mon colonel ! » avais-je répondu en riant ».
  2. Parmi les grévistes figurent le cadreur Jean-Paul Schwartz, la scripte Colette Robin et le deuxième assistant-opérateur Bernard Grignon, tandis que son père Marcel Grignon, chef opérateur, le réalisateur Jean Girault, Louis de Funès, Gérard Beytout, Michel Modo et Michel Galabru sont des opposants[30].
  3. Selon Daniel Gélin, le producteur Gérard Beytout aurait pris ombrage de cette ingérence, mauvaise pour son film, et aurait engagé Maurice Ronet à sa place dans La Piscine[28] : « Ça m'a coûté très cher. Le producteur me regardait comme un fouteur de merde, celui qui a mis de Funès en grève, ça m'a fait énormément de tort »[31].

Le saviez-vous ?[modifier | modifier le code]

Darry Cowl, recevant un César d'honneur en 2001.
Darry Cowl, recevant un César d'honneur en 2001.