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Lachapelle-sous-Rougemont

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Lachapelle-sous-Rougemont
Lachapelle-sous-Rougemont
La mairie-école.
Blason de Lachapelle-sous-Rougemont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges du Sud
Maire
Mandat
Éric Parrot
2020-2026
Code postal 90360
Code commune 90058
Démographie
Gentilé Chapelons
Population
municipale
569 hab. (2021 en diminution de 4,69 % par rapport à 2015)
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 39″ nord, 7° 00′ 40″ est
Altitude Min. 372 m
Max. 403 m
Superficie 4,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mulhouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Giromagny
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lachapelle-sous-Rougemont
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lachapelle-sous-Rougemont
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
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Lachapelle-sous-Rougemont
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Lachapelle-sous-Rougemont

Lachapelle-sous-Rougemont est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie du département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Chapelons.

Géographie

La commune est située sur la route de Belfort à Colmar, la RN 83, à quelques kilomètres au sud du massif des Vosges.

Communes limitrophes

Rose des vents Petitefontaine Mortzwiller
(Haut-Rhin)
Rose des vents
Felon N Soppe-le-Haut
(Haut-Rhin)
O    Lachapelle-sous-Rougemont    E
S
Angeot Eteimbes
(Haut-Rhin)

Urbanisme

Typologie

Lachapelle-sous-Rougemont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,8 %), forêts (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), zones urbanisées (9,5 %), prairies (7,9 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Toponymie

  • Capella (1214), Ecclesiam de villa que Capella nuncupatur (1234), A la Chapelle vers Roigemont (1295), Capel (1576), Capplen (1579).
  • En allemand : Welschen Kappelen[8].

Histoire

Faits historiques

Plaque publicitaire de la bière de Lachapelle.

Le nom du village Capella est mentionné dès la fin du XIe siècle. Il faisait alors partie de la seigneurie de Rougemont.

Du fait de sa situation à 15 km de Belfort, Lachapelle a constitué un relais de poste et un gîte d'étape fréquenté. À l'époque de la Restauration, en 1818 un petit séminaire est créé qui fonctionna jusqu'à la guerre de 1870. Devenu collège libre en 1873, il accueillait en 1882 environ 300 élèves alsaciens qui venait y étudier en français pour échapper à la germanisation de leur province. À cette époque, le village comptait 1001 habitants et faisait partie du canton de Fontaine. C'est sans doute la consommation de bière par les voyageurs dans les nombreuses auberges de la localité qui poussa la famille Grisez à construire en 1835 une brasserie à l'entrée du village en venant de Belfort. Cette brasserie réputée cessa son activité en 1962, victime de la concentration industrielle. De 1893 à 1961 un atelier de forgeage, les Établissements Woerlin, fabriquaient des pointes de navettes pour les métiers à tisser.

En 1914, Lachapelle fut reliée à Belfort par une branche du chemin de fer local à voie métrique passant par Les Errues. Dès le début de la guerre, la ligne fut prolongée par le génie militaire jusqu'au village alsacien de Sentheim. Elle fut utilisée de façon intensive pendant toute la durée du conflit pour transporter matériel, troupes, ravitaillement, munitions... les trains étant tractés par des locomotives électriques, plus discrètes que les machines à vapeur qui auraient été immédiatement repérées par l'ennemi tout proche.

Héraldique

Armes de Lachapelle-sous-Rougemont

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

de gueules au clocher d'or posé sur une terrasse rocheuse de sinople, chapé cousu d'azur chargé de deux étoiles de six rais aussi d'or.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1828   Guillaumé    
1884 1888 Eugène Grisez    
1888 1896 Joseph Grisez    
1896 1909 Eugène Grisez    
1909 1919 Jean-Baptiste Tacquard    
1919 1932 Paul Tacquard    
1932 1935 Pierre Tacquard    
1935 1944 Armand Hanauer    
1944 1945 Pierre Crave    
1945 1959 Xavier Finck    
1959 1983 Pierre Antoine    
1983 1995 André Beaudroit    
1995 mars 2014 Jean-Louis Buchwalter    
mars 2014 En cours Éric Parrot[9]    

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

En 2021, la commune comptait 569 habitants[Note 3], en diminution de 4,69 % par rapport à 2015 (Territoire de Belfort : −3,34 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
394281450614714725694778850
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7587958556271 001740810578554
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
558565539507501440406375463
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
496441409403404460503509583
2017 2021 - - - - - - -
580569-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Vincent.
Dont la couverture du clocher a été réalisé par Willy POLLER
Côté ouest.

Personnalités liées à la commune

Manifestations culturelles et festivités

  • Association Lachapelloise : organisation d'un marché aux fleurs le 1er week-end de mai ; décoration et mise en valeur du village pour les fêtes de Noël.

Économie

Patrimoine et lieux touristiques

  • Chapelle Grisey
    Chapelle à la sortie est du village.
    Orgue Callinet, dans l'église.
    Ancienne Brasserie Grisez
  • Maison Vauban
  • Chapelle
  • Orgue Calinet (église)
  • Lac de la Seigneurie (camping)

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868)
  9. réélu le 25 mai 2020 selon l'Est Républicain du 27 mai 2020.
  10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.