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11e régiment d'infanterie légère

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Chasseurs des Ardennes
11e régiment d'infanterie légère
Création 1791
Dissolution 1854
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie légère
Rôle Infanterie légère
Ancienne dénomination Régiment de chasseurs à cheval des Ardennes
Chasseurs des Ardennes
11e bataillon de chasseurs
11e demi-brigade légère
11e régiment d'infanterie légère
Légion de la Haute-Marne
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Premier Empire

Le 11e régiment d'infanterie légère (11e léger) est un régiment d'infanterie légère de l'armée française créé sous la Révolution à partir du bataillon de chasseurs des Ardennes, un régiment français d'Ancien Régime lui-même issu du Régiment de chasseurs à cheval des Ardennes.

En 1854, il est transformé et prend le nom de 86e régiment d'infanterie.

Création, différentes dénominations

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Colonels et chefs de brigade

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Historique des garnisons, combats et batailles

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Chasseurs des Ardennes

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Le bataillon des Chasseurs des Ardennes est formé, à Montauban, le , avec les quatre compagnies d'infanterie attachées aux chasseurs à cheval des Ardennes .

Il est envoyé la même année à Monaco.

En 1790, il est en garnison à Antibes.

11e bataillon de chasseurs à pied

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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En 1791 lors de la réorganisation des corps d'infanterie français les « chasseurs des Ardennes » deviennent le 11e bataillon de chasseurs à pied et rejoint Sorgues en , pendant les troubles d'Avignon.

En 1792, il fait partie du camp de Barrault et de l'armée des Alpes.

En 1793, il passe à l'armée du Rhin et se trouve engagé aux batailles de Schanzel et de Kaiserslautern, au siège de Mayence et 1 bataillon est engagé le 26 décembre 1793 à la 2e bataille de Wissembourg.

11e demi-brigade légère de première formation

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

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En 1794, la 11e demi-brigade légère de première formation est formée par l'amalgame :

En 1795, la demi-brigade assiste à la bataille de Mombach.

11e demi-brigade légère de deuxième formation

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Guerres de la Révolution et expédition de Saint-Domingue

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le 11 frimaire an V (), la 11e demi-brigade légère de deuxième formation est formée par les :

En 1796, la demi-brigade affectée à l'armée d'Italie est sous les ordres de général Masséna. On trouve l'unité aux batailles du pont de Lodi, de La Bochetta-di-Campione, La Corona, de Lonato, et de Saint-Georges, puis il pénètre dans le Tyrol et se trouve engagé dans l'escarmouche dans le défilé de Lavis[1] et de Brixen.

La demi-brigade est dissoute en pour cause d'insubordination et les bataillons sont répartis dans divers demi-brigades[note 3] et une nouvelle 11e demi-brigade légère est recrée avec :

En 1799, affectée à l'armée du Rhin elle combat à Offenbourg.

En 1800, la demi-brigade est affectée à l'armée Gallo-Batave et se trouve le au combat de Fischbach

En 1802, les 1er et 2e bataillons de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation embarquent pour Saint-Domingue où elles sont réorganisés, une première fois, en 3 bataillons avec les éléments de la 24e demi-brigade légère de première formation.

En 1802-1803 dans le cadre de l'expédition de Saint-Domingue, l'unité est engagée à la bataille du Gros-Morne, aux sièges de la Crête à Pierrot, du Cap-Français et à la bataille de Vertières.
Le 12 floréal an XI (), la 11e demi-brigade d'infanterie légère est réorganisée à 3 bataillons avec :

Lors de la réorganisation de 1803, les 1er et 2e bataillons de la 11e légère entrent dans la composition de la 5e régiment d'infanterie légère organisé aux colonies.

Le 11e régiment d'infanterie légère n'est pas formé, lors de la réorganisation de l'an XII.
Le numéro reste vacant jusqu'en 1811.

11e régiment d'infanterie légère

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Guerres de l'Empire

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Le le « 11e régiment d'infanterie légère » est recréé à Cherbourg, à 5 bataillons, avec les[2] :

Il est immédiatement envoyé à Wesel.

En 1812, il fait la campagne de Russie et participe aux batailles de Sivotschina, de Swolna (en) ou le colonel de Casabianca est mortellement blessé, de Polotsk.
Le régiment n'ira pas jusqu'à Moscou, et restera deux mois en cantonnement.
En novembre, le régiment participe à la bataille de la Bérézina.

En 1813, il est engagé dans la campagne d'Allemagne et prend part aux batailles de Dresde et de Leipzig.

En 1814 , durant la campagne de France il contribue aux victoires de Brienne, de La Rothière, de Valjouan, de Montereau et de Troyes.

Pendant la Première Restauration, le 11e régiment d'infanterie légère garde son numéro[4].

Pendant les Cent-Jours, le régiment affecté à l'armée du Nord, participe aux batailles de Ligny, de Wavre et de Namur.

Le , comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration.

Légion de la Haute-Marne

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Les la légion de la Haute-Marne est créée.

11e régiment d'infanterie légère

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Guerre belgo-néerlandaise

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Par ordonnance royale du 23 octobre 1820 11e régiment d'infanterie légère est formé à Sedan, avec les 2 bataillons de la légion de la Haute-Marne

En 1832, dans le cadre de la guerre belgo-néerlandaise le 11e régiment d'infanterie légère est à l'armée du Nord ou il participe, au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.

France et Algérie

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En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris[5] et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

Le , le régiment perd 220 membres à Angers lors de la catatrophe du pont de la Basse-Chaîne.

De 1851 à 1855 il est en Algérieil est engagé jusqu'en 1855 et participe aux expéditions contre les Béni-Snassen, les Beni-Ider, la Kabylie, Aghribs et Taourirt.

Par décret impérial 24 octobre 1854 le 11e régiment d'infanterie légère devient le 86e régiment d'infanterie de ligne

Personnalités ayant servi au régiment

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Articles connexes

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Notes et références

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  1. Fils de René Jean Baptiste de Becdelièvre et de Jeanne Hélène Le Noir, Gabriel François Louis de Becdelièvre est né le à Maure-de-Bretagne. Il se marie le avec Anne Marie Catherine Roche de Jagonnas avec qui il a un fils François Gabriel Philippe de Becdelièvre né le . Chevalier, il est lieutenant d'infanterie au régiment d'Enghien, puis capitaine au régiment des Volontaires de Dauphiné en 1760
  2. Fils de Raphael de Casabianca et de Marie Ursule de Biguglia, Pierre François Vincent de Casabianca, est né le à Vescovato. Il meurt à Smolensk d'une blessure le reçue lors de la bataille de Swolna (en), durant la campagne de Russie
  3. Le 2e bataillon de cette demi-brigade est incorporé dans la 5e demi-brigade de ligne de deuxième formation

Références

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Sources et bibliographie

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Liens externes

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