Bergues
Bergues | |||||
La tour carrée de l'abbaye de Saint Winoc. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Dunkerque | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts de Flandre | ||||
Maire Mandat |
Sylvie Brachet (PRG) 2014-2020 |
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Code postal | 59380 | ||||
Code commune | 59067 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Berguois(es) | ||||
Population municipale |
3 871 hab. (2014) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 51° 02′ 18″ nord, 2° 16′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Coudekerque-Branche (chef-lieu) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Nord-Pas-de-Calais
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Liens | |||||
Site web | www.bergues-tourisme.fr/ | ||||
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Bergues est une commune française, située dans le département du Nord en région Nord-Pas-de-Calais. Historiquement, la ville et ses alentours ont appartenu au Comté de Flandre et ils relèvent de la zone linguistique flamande. C'est aussi là où Dany Boon a tourné le film Bienvenue chez les Ch'tis.
Géographie
Localisation
Bergues se situe dans le Blootland à environ 10 kilomètres au sud de Dunkerque.
Bergues est une place fortifiée par Vauban, qui peut inonder par ses écluses la plaine marécageuse où elle est située ; elle a pour ouvrage détaché le Fort Français (parfois autrefois aussi nommé Port françois), situé sur le canal de Bergues à Dunkerque, et qui, en se liant au Fort Louis, fait des deux villes un même système de défense. Bergues est traversé par le canal de la Colme qui part de Watten et va à Furnes[1].
Géologie et relief
La place des zones humides et cours d'eau (Watringue) à Bergues et dans la communauté de commune fait de cette sous-région un lieu important pour la trame bleue, et la trame verte et bleue du Nord-Pas-de-Calais, ainsi que pour les corridors de migration aviaire[2].
Hydrographie
Climat
Voie de communication et transport
Par l'autoroute française A25 : Dunkerque (10 km) et Lille (70 km). Tunnel sous la Manche (40 km) par l'autoroute française A16.
Par le train : gare SNCF sur la la ligne Dunkerque/Hazebrouck.
Urbanisme
Toponymie
Le nom de la ville vient du néerlandais groene berg qui signifie « colline verte ». On y fait allusion en 857 sous le nom de Gruono(m)bergou qui devient Groen Berg en 877.
Le nom se dit Sint-Winoksbergen en néerlandais[3] (littéralement « Monts-Saint-Winoc »), et Bergen en flamand occidental.
Histoire
Antiquité
Sous l'Empire Romain, ce qui sera la ville de Bergues faisait partie de la Gaule belgique et était habitée par les Ménapiens.
Haut Moyen Âge
Selon la légende, Winoc (ou Winox), fils de roi breton (c'est-à-dire de Grande-Bretagne selon François-Joseph Grille), se serait retiré entre 665 et 675 avec quelques compagnons sur le « Groenberg (Le mont vert) », une colline isolée en bordure des anciens marais côtiers. Leur implantation s'est toutefois rapidement développée jusqu'à former un petit monastère qui deviendra l'Abbaye de Saint-Winoc ; pour cette raison Winoc a de nouveau recherché le calme à Wormhout, plus au sud, où il est mort en 717.
Le cartulaire de saint Bertin, écrit par les moines de l'abbaye de Sithiu à partir du VIIe siècle (actuellement Saint-Omer) mentionne que Bergues était jadis appelée le « Mont Baal », ce qui pourrait dénoter l'existence d'un culte païen antérieur à l'installation de religieux chrétiens. Baal aurait été une divinité invoquée aux sommets des collines.
Vers 800, sur une carte de Malbrancq qui représente la partie orientale du delta de l'Aa, le village Grunberga (Bergues) est indiqué, entouré de Burgus in broco (Bourbourg), Ecclesia in broco (Brouckerque), Saint-Wilbrordi (Gravelines), Koudekerke (Coudekerque-Village), Spikere (Spycker) ou Loo berga (Looberghe)[4].
Vers 900 ou dans la deuxième moitié du IXe siècle, alors que les Normands commençaient leurs incursions dans cette région, le comte Baudouin II le Chauve y construisit une fortification primitive (Berg-Saint Winox, ou Mont Saint Winoc) qui sera attaquée et prise par les normands. Plus tard, vers 1022, le comte Baudouin IV le Barbu érigea l'église Saint-Winoc sur les cendres laissées par les normands et y fit déposer les ossements du saint. Les bases avaient ainsi été posées pour la future abbaye.
En 1240, la châtellenie de Bergues obtient une « keure » (charte, c'est-à-dire un ensemble de lois, établi en accord avec le comte et les échevins) de la comtesse Jeanne de Flandre[4], donnant ainsi à la ville un élan supplémentaire.
Le châtelain de Bergues est l'un des héros du Tournoi de Chauvency qui eut lieu en 1285. Le trouvère Jacques Bretel raconte ses exploits lorsqu'il est aux prises avec Joffroi d'Âpremont, pendant la mêlée générale qui opposa plus de 500 chevaliers venus se mesurer lors de ces fêtes et jeux guerriers. Le châtelain se trouve en compagnie des seigneurs de Hondschoote, Haussy, Fléchin, Ligne, Lalaing, Montigny, Auberchicourt, ainsi que du fils du comte de Flandres, et du fils de Jean d'Avesnes, Florent de Hainaut.
La Cité marchande : la proximité de la mer, d'une région agricole et de la présence d'un centre spirituel important tel que l'abbaye ont stimulé la croissance de la ville. Il est certain qu'à cette époque, en 1028, les comtes de Flandre y ont bâti une véritable place forte. L'indépendance administrative a trouvé son expression dans le beffroi dont la construction a été autorisée par le comte en 1240. Les comtes flamands ont également renforcé les fortifications de tours.
Bergues devint un port et un centre textile d'importance régionale et produit, à partir de 1276 son propre marché de laine. Au cours des siècles suivants elle produit également 2 marchés d'étoffes et de toiles très courus. Au XIe siècle, la ville possède un atelier monétaire et au XIIIe siècle, elle fait partie de la Hanse de Londres et, ses métiers à tisser battant avec entrain, ses marchands tentent le grand commerce. La situation défavorable à la frontière avec la France ennemie n'a pas eu véritablement d'influence économique, bien que la guerre soit manifeste dans l'histoire de saint Winoksbergen : en 1297 Robert II d'Artois conquit la ville qu'il a dû toutefois céder en 1301 ; Charles VI de France prend la place le 3 septembre 1383 et l'incendie ; en 1494, le coq rouge a crié au-dessus du centre ; et en 1558 les pillages par les troupes du maréchal français De Thermes ont suivi. [réf. nécessaire]
XVIe siècle
En 1566, Bergues est au cœur des violentes manifestations iconoclastes qui s'acharnèrent sur les objets de culte catholique. Par deux fois, la ville reçoit la visite d'iconoclastes fanatiques.
Dans le contexte de la révolte des Pays-Bas, Bergues est assiégé en 1583 par Alexandre Farnèse qui la prend et la met en ruine. Le roi d'Espagne, Philippe II, a permis sa reconstruction (un acte qui détermine fortement encore à présent l'aspect de Bergues).
La ville conserve néanmoins une fonction administrative et juridique, et reste un centre spirituel florissant. Elle loge une garnison. L'implantation de familles nombreuses dans de magnifiques maisons de maître en a été une conséquence. Le port sur la Colme a pu héberger à ce moment-là 40 à 50 navires, reliés à la mer par le canal de Bergues. [réf. nécessaire]
Le XVIIe siècle
Après un premier siège en 1652, les armées de Louis XIV prennent la ville en 1658, puis à nouveau en 1667, avant qu’elle ne soit définitivement rattachée à la France par la paix d'Aix-la-Chapelle en 1668. Le fort François proche de la ville est pris par Vauban en 1676[5], qui revoit largement les fortifications de Bergues par la suite. Le roi soleil a développé Dunkerque jusqu'à en faire une grande base maritime et une ville portuaire qui éclipse entièrement Bergues au cours des siècles suivants. [réf. nécessaire]
Le XVIIIe siècle
En 1668, la châtellenie de Bergues contient 28 paroisses : Armbouts-Cappel, Bambecque, Bierne, Bissezeele, Brouckerque, Capelle, Coudekerque, Crochte, Esquelbecq, Ghyvelde, Herzeele, Hondschoote, Houtkerque, Hoymille, Killem, Leffrinckoucke, Pitgam, Quaëdypre, Rexpoëde, Socx, Spycker, Steene, Téteghem, Uxem, Warhem, West-Cappel, Wormhout, Wylder. Ces paroisses dépendaient toutes du diocèse d'Ypres, sauf Brouckerque, Pitgam et Spycker qui dépendent du diocèse de Saint-Omer[4]. En 1701, la châtellenie de Bergues compte 12 893 habitants (contre 37 969 à Cassel et 13 084 à Bailleul)[4].
Bergues, qui abritait en 1714 sept cent quatre-vingt-six maisons et trois mille cent soixante-quinze habitants, est restée le chef-lieu d'une châtellenie jusqu'à la Révolution. [réf. nécessaire]
Histoire de l'enseignement primaire à Bergues avant 1789 : - - 28 août 1545. - Deux écoles : l'une tenue par Liévin Boone, l'autre par Me Maillart Maertens, prêtre. - À cette date, ils eurent un procès au sujet des 5 patars par an, pour chaque enfant qu'on instruisait, et qui devaient, depuis un temps immémorial, être payés au maître d'école. - La sentence, prononcée par le Conseil ecclésiastique d'Ypres, le 21 novembre 1545, condamne Me Martens à payer les 5 patars au sieur Boone.
28 août 1587 : - 'École des filles, dite Dyserinscoole' (école d'Iserin), pour laquelle dame Paschalie Walleux, veuve de J. Maertens, fait une donation de 12 livres de gros, à la condition que les anciens statuts de la fondation ne seront jamais changés qu'avec l'agrément des deux curés et du Magistrat de Bergues. - Delle L. Van der linde, femme de de P. de Conninck, y fonda cinq bourses, pour trois filles de Cassel et deux de Bergues, qui devaient rester à l'école jusqu'à dix-huit ans; Anne Looten la dirigeait en 1786. - École des pauvres', fondée, en 1620, par Ch. Jansoone, curé de Saint-Martin. Une ordonnance du Magistrat, du 30 septembre 1624, prescrit aux Administrateurs de la Pauvre-École de restituer partie de la collecte faite par eux au-delà de l'autorisation. - En 1651, un décret royal porte que celui qui aura accepté les fonctions de boursier ou de receveur de cet établissement, devra les remplir pendant au moins 3 ans. À cette date, les élèves étaient au nombre de 80. - École du Pauvre Catéchisme, fondée en 1685. - École flamande appelée Hoogeschoole, fondée le 17 mars 1752, par Winoc Kien ; on y apprenait gratuitement, à épeler, lire, écrire, les principes de la religion et des bonnes mœurs, sous la direction du Magistrat. - École française, ouverte en 1781,. À cette époque le sieur Quévreux dirigeait l'école[8]
Après la Révolution française
La Révolution française (1789) donne à Bergues un rôle politique important ; Dans le cadre de la réorganisation territoriale de la France en 1790, Bergues devient en effet chef-lieu du district qui deviendra plus tard l'arrondissement de Dunkerque. Durant cette période révolutionnaire, les autorités révolutionnaires donnèrent à Bergues-St Vinoc le nom de Bergues-sur-Colme. C'est depuis Bergues que la Convention fait appliquer ses lois en Flandre maritime. Tous les objets du culte, les biens des émigrés et les réquisitions sont envoyés à Bergues. Sous la Terreur, le district de Bergues envoie dans ses prisons, plusieurs maires des communes environnantes qui avaient pris du retard dans les réquisitions de blé qu'il leur avait imposées… jusqu'à ce que le rôle du district décline avec le 9 thermidor.
La Révolution française marque aussi pour Bergues le début d'un effondrement économique, un déclin et un appauvrissement qui dureront. Toutes les institutions ecclésiastiques y sont supprimées et la plupart de leur patrimoine détruit ; à part le commerce des grains, toutes les activités ont disparu et l'ancien port berguois est éclipsé par le port de Dunkerque ; plus aucun navire ne vient à Bergues qui perd en outre l'intérêt militaire séculaire de par la proximité de la forteresse dunkerquoise, par laquelle les fonctions redondantes et superflues sont supprimées.
- « En 1792. On abattit l'église de son couvent, et l'on n'en conserva que la tour. Une autre église, celle de Saint-Pierre, était placée tout vis-à-vis, on la jeta de même par terre, et de même aussi on en conserva seulement le clocher. Ces deux tours, en face l'une de l'autre, et qui existent encore à présent (en 1825), font un effet extraordinaire au milieu de la place où elles sont demeurées : on les voit jusqu'à cinq ou six lieues en mer, quoique Bergues soit à deux lieues dans les terres ; elles servent de guides aux marins qui cherchent la rade de Dunkerque, ou qui veulent entrer dans le port. À l'endroit où étaient les églises, on élève maintenant un fort. » écrivait en 1825 le chroniqueur François-Joseph Grille.
Bergues comportait jusqu'à la Révolution française deux églises paroissiales, une dans le centre historique, consacrée à saint Martin, l'autre associée à l'abbaye et placée sous le vocable de saint Pierre. À noter que des tours, celle dite « pointue » n'est pas celle contemporaine de l'ancienne abbaye. En effet, fragilisée par la destruction des bâtiments attenants, elle s'effondra en 1812 et fut reconstruite sur place avec réemploi des matériaux[réf. nécessaire].
Bergues au XIXe siècle
La ville est déjà connue pour ses fromages faits du laits des petites vaches flamandes ; « Aux halles de Bergues, il se vend une quantité considérable de fromages façon de Hollande, et que les correspondants de Paris donnent, au marché des Innocents, pour des fromages de Groningue »[9].
Bergues a perdu de son éclat, mais François-Joseph Grille précise que « La ville de Bergues est forte par ses remparts et surtout par ses inondations ; et ces flaques d'eau qui l'emprisonnent, peuvent aussi parfois la sauver. »
Bergues fait partie d'un dispositif militaire qui la lie à Dunkerque : « De Bergues à Dunkerque, la grande route est tracée le long du grand canal. À l'est de ce canal, au milieu de la distance, entre les deux villes, est le port Saint-François, qui lie les fortifications des deux places. À portée de canon » rappelle JF Grille.
À cette époque Bergues qui réunit 3 canaux (de Dunkerque, de Saint-Omer (Aa) et de Furnes) est encore un vrai port : « Des embarcations partent à toutes les heures pour ces villes, ou reviennent dans ces directions. On a fait un port intérieur qui fait arriver les marchandises jusqu'à la porte des magasins, et l'on a multiplié les écluses, qui font la fortune du pays, par les irrigations qu'elles facilitent et par la navigation qu'elles assurent : chacune a son numéro ; en les ouvrant toutes à la fois, on submergerait dix lieues de prairies, et on rendrait l'accès de la ville impraticable. Si ces digues venaient à se rompre par quelque circonstance fortuite, on conçoit quel serait le danger. L'habitude fait qu'on vit là-dessus fort tranquille, en attendant le refoulement des vagues de la mer du Nord, et quelque catastrophe du genre de celle de Cronstadt et de Saint-Pétersbourg »[10].
C'est aujourd'hui le syndicat des Watringues qui gère grâce à des pompes électriques qui ont remplacé les moulins à vent ces niveaux d'eau.
Première Guerre mondiale
Les canons à longue portée et les bombardements aériens ont ravagé la commune, comme une grande partie de la région, au cours de la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Dans le cadre de la défense de Dunkerque, en 1940 lors de la Seconde Guerre mondiale, Bergues a été la scène de combats vifs, des tirs d'artillerie et des bombardements qui l'ont touchée au cœur : lorsque le 2 juin de cette année une brèche a été portée dans la défense, la ville avait été ravagée à 60 %. Quant au beffroi, dynamité le 16 septembre 1944, il a été reconstruit en 1961.
Bergues aujourd'hui
Bergues n'a plus qu'une importance régionale faible de nos jours entre autres dans le domaine de l'enseignement. À proximité de Dunkerque l'industrieuse, on voit entre les nombreux monuments, restes d'un passé riche.
La vocation de la ville se trouve maintenant dans le tourisme qui s'est développé fortement ces dernières années, surtout depuis le succès du film Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon[11].
Politique et administration
Situation administrative
Tendance politique
Administration municipale
Liste des maires successifs
Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelages
Erndtebrück (Allemagne), dans la Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 3 871 habitants, en diminution de −0,08 % par rapport à 2009 (Nord : 1,21 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
Santé
Enseignement
Bergues fait partie de l'académie de Lille.
Sports
Média
Cultes
Économie
Le tourisme s'est développé à la fin des années 2000 à la suite du film Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon, la visite des lieux de tournage faisant partie des attractions locales.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Les remparts, longs de 5 300 mètres, dont une partie est médiévale et une partie construite sur les plans de Vauban.
- Le beffroi, commencé au XIVe siècle, puis refait au XVIe siècle. Il est détruit le 16 septembre 1944 à la suite d'un dynamitage des troupes allemandes et finalement reconstruit en 1961. Il fut classé monument historique le 2 novembre 2004 puis classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO le 16 juillet 2005 au titre des Beffrois de Belgique et de France.
- Le musée municipal (ancien Mont-de-piété), bâti sur les plans de Wenceslas Cobergher.
- L'abbaye Saint-Winoc, détruite en 1789 dont ne subsistent que quelques vestiges : la porte d'entrée (Porte de marbre), la tour Pointue rebâtie en 1812, et la tour carrée (XIIe - XIIIe siècle).
- La Bibliothèque de l'ancienne abbaye de Saint-Winoc regroupe 72 manuscrits datant du XIIe au XIVe siècle, 12 incunables et 6980 volumes imprimés. Elle est située dans une salle de la Mairie.
- Cette ville possède plusieurs entrées : la Porte de Cassel, la Porte d'Hondschoote, la Porte de Dunkerque, la Porte de Bierne et la Porte aux Boules. Toutes ces portes sont classées monuments historiques.
- La ville est reliée à Dunkerque par le canal de Bergues et à Furnes par le canal de la Colme.
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La porte d'Hondschoote
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La porte de Bierne
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La porte de Dunkerque
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La porte de Cassel
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Les remparts
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La Porte de Marbre, ancienne porte d'entrée de l'abbaye
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Les tours de l'abbaye Saint-Winoc
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Les tours de l'abbaye, avec au premier plan la Tour Carrée
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Le musée municipal
Personnalités liées à la commune
- Gérard de Meckeren (van Meckeren) né à Bergues-Saint-Winoc ; Capitaine de la flotte flamande en 1528. Vice-amiral de Flandres sous Charles Quint
- Pierre Beyens né à Bois-le-Duc en 1564 décédé à Anvers en 1638 âgé de 54 ans, conseiller receveur et dépositaire général en l’Amirauté établie à Bergues-Saint-Winoc, mort Surintendant collecteur et receveur des droits des licences sur le Rhin et sur la Lippe.
- Louis Joseph Zylof de Steenbourg (né à Bergues le 17 mars 1786) de la famille qui a possédé le château de Zilof de Steenbourg, de 1679 à 1957. Château qui fut construit par un ancien bourgmestre de Bergues : Vigorus de Raepe en 1574
- Jean-Jacques Elshoecht dit Carle Elshoecht (3 mai 1797 à Bergues - le 25 février 1856 à Paris), sculpteur. Œuvres : - Thérèse Elssler dans le rôle de la reine Mab, conservée au Musée du Louvre (département des sculptures) / Jacques Lisfranc de Saint-Martin, médecin (1787-1847) / Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans (1800-1842), conservée au Musée du Louvre / Baron Larrey, conservée au château de Prunay / Médaillon ; Relief Marceline Desbordes-Valmore (1843), conservée au Musée de la Chartreuse à Douai / Le duc d’Orléans, Ferdinand-Philippe-Louis-Charles-Henri-Joseph, (1844), conservée au Musée du Louvre / Eloa (qui, lors de l’exposition universelle de mars 1858, fut déposée au Palais de l’Industrie) / etc.
- Alphonse de Lamartine fut député de Bergues en 1833 et 1839.
- Fernand Deligny est né à Bergues en 1913
- Charles Pacôme né à Bergues le , fut champion olympique de lutte gréco-romaine en 1928
- Paul Reynaud député du Nord de 1946 à 1962
- Maurice Caullery (1868-1958) zoologiste français
- Christophe Looten : compositeur[36]
- Adalbert Carrière : oncle de Dany Boon, ancien directeur de l'harmonie municipale, fut pendant plus de cinquante ans le carillonneur de la commune.
- Léon Danchin, peintre animalier.
- Robert Noote : historien
- Emmanuel Looten : poète
- Maurice Cornette : Député de Flandre - Docteur vétérinaire
- Émile-Louis-Cornil Lobbedey né à Bergues le 29 février 1856, mort le 24 décembre 1916 à Boulogne-sur-Mer, évêque de la basilique Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception de Boulogne-sur-Mer
- Maurice Ringot, sculpteur y est né le 7 septembre 1880.
- Jean-Noël Vandaele : artiste peintre qui vit en Amérique. Il découvre la peinture au Musée de Bergues en 1966.
Héraldique
Depuis le 15 novembre 1815[37] et par un arrêt royal de Louis XVIII, les armes de Bergues se blasonnent ainsi : "Parti : au 1, d'argent au lion contourné de sable, lampassé de gueules ; au 2, d'argent à une fasce de sable, et un franc-quartier d'or, bordé de gueules et chargé d'un lion de sable." .
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Blason des châtelains de Berghes Saint-Winoc[6].
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Blason de la ville de de Berghes Saint-Winoc avant 1586[6].
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Blason de la ville de Bergues de 1586 à 1815[6].
Culture, folklore et traditions
Bergues relève de la zone linguistique flamande, et les anciens y parlent encore le flamand occidental[39]. Jadis, Bergues a connu trois chambres de rhétorique, opérant en néerlandais : De Baptisten, De Royaerts et Wild van zinnen.
L'Électeur de Lamartine est géantifié en 1913. Depuis, il préside, assis dans un fauteuil, toutes les grandes manifestations locales, comme la foire agricole des Rameaux, créée par Léon Claeys, sénateur-maire de Bergues.
Gastronomie
La ville a donné son nom au fromage de Bergues, ou Bergues (fromage), produit dans des fermes des environs.
Pour approfondir
Bibliographie
- Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues (Livre numérique sans DRM sur Westhoekpedia)
- François Caron, Un greffier et trois pommes de pin : de la greffe au collage (ou Notes sur les familles Zylof, Créquy et Wandonne en Flandre maritime), L'Oreiller du Roy no 4, Ivry-sur-Seine, décembre 2009
- Robert Noote, Bergues de A à Z, éditions Sutton, 2011
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Géographie physique, historique et militaire par Théophile Lavallée - 1876.
- Charles-Henri Decool, Guillaume Dore, Florence Godineau, Natahalie Maeght, Anne Magnolia ; Élaboration d'une trame verte et bleue au sein de la Communauté de Communes du Canton de Bergues, Projet de groupe 2004, Faculté libre des sciences de Lille, ISA, Région Nord-Pas-de-Calais. 53p et annexes
- http://proussel.voila.net/pages/noms_flamands.htm
- Aymard Drieux et Yves Lemaire, Brouckerque, Coppenaxfort, 2005, ISBN 2-9525621-0-5
- Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf. Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175 p. (ISBN 2-35039-028-4), p. 167
- http://villedebergues.pagesperso-orange.fr/armoiries.htm
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1105894/f570.image
- Histoire de l'enseignement primaire dans les communes qui ont formé le département du Nord par M. le comte de Fontaine de Resbecq - 1878.
- (F-J Grille, 1825)
- F.J Grille, déjà cité
- Un film à Bergues
- http://books.google.fr/books?id=EJelw-bUxkYC&pg=PA73&lpg=PA73&dq=Pierre,+Fran%C3%A7ois,+Winocq+de+Hau+de+Staplande&source=bl&ots=yKbbMSQrT6&sig=uAqH1FEVyQNMkIRPiEFFPv218vI&hl=fr&sa=X&ei=OcxkVKLaOI7zas_NgpgC&ved=0CEoQ6AEwCA#v=onepage&q=Pierre%2C%20Fran%C3%A7ois%2C%20Winocq%20de%20Hau%20de%20Staplande&f=false
- http://www.westhoekpedia.org/francois-joseph-bouchette-1735-1810/
- http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&p=nicolas+lievin+omer&n=vernimmen
- http://www.forgottenbooks.com/readbook_text/Les_Deputes_Au_Corps_Legislatif_1200011875/193
- http://books.google.fr/books?id=EJelw-bUxkYC&pg=PA73&lpg=PA73&dq=Nicolas+Vernimen+Bergues&source=bl&ots=yKbbNMWyV7&sig=PlxvGxO1EOvyWXevTA9PBely9X8&hl=fr&sa=X&ei=u4JlVJjZHYTxaPf8gKgH&ved=0CEEQ6AEwBg#v=onepage&q=Nicolas%20Vernimen%20Bergues&f=false
- http://www.culture.gouv.fr/LH/LH049/PG/FRDAFAN83_OL0745060v004.htm
- archives de la ville de Bergues
- http://books.google.fr/books?id=EJelw-bUxkYC&pg=PA73&lpg=PA73&dq=pierre,+François,+Winocq+DE+HAU+DE+STAPLANDE+maire+de+Bergues+de&source=bl&ots=yJe7
- http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=16927
- http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=8858
- http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=8449
- http://books.google.fr/books?id=XvJvtvBDfbAC&pg=PA281&lpg=PA281&dq=Louis+Joos+bergues&source=bl&ots=hoTaMQyajX&sig=9o-T6lOOJz534Vy-M-0MbJpFR64&hl=fr&sa=X&ei=lJ3hT5_aDsPM0QXTvZGLAw&ved=0CFoQ6AEwBQ#v=onepage&q=Louis%20Joos%20bergues&f=false
- http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/claeys_leon1385r3.html
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- http://www.culture.gouv.fr/LH/LH224/PG/FRDAFAN84_O19800035v1275788.htm
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