Saint-Georges-sur-l'Aa

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Georges-sur-l'Aa
Saint-Georges-sur-l'Aa
Vue générale du village.
Blason de Saint-Georges-sur-l'Aa
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté urbaine de Dunkerque
Maire
Mandat
Eric Bocquillon
2022-2026
Code postal 59820
Code commune 59532
Démographie
Gentilé Saint-Georgeois
Population
municipale
296 hab. (2021 en diminution de 4,82 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 58′ 08″ nord, 2° 09′ 54″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 6 m
Superficie 8,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grande-Synthe
Législatives 14e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Georges-sur-l'Aa
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Georges-sur-l'Aa
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Saint-Georges-sur-l'Aa
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Saint-Georges-sur-l'Aa
Liens
Site web https://saint-georges-sur-laa.fr/

Saint-Georges-sur-l'Aa est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Georges-sur-l'Aa est un village du département du Nord, limitrophe de celui du Pas-de-Calais, située dans le « plat pays » de la Flandre maritime, exposée à la montée des océans.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Georges-sur-l'Aa
Gravelines Loon-Plage
Saint-Georges-sur-l'Aa Craywick
Saint-Folquin
(Pas-de-Calais)
Bourbourg

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le canal de l'Aa.

Le fleuve côtier l'Aa, constitue la limite ouest du territoire communal.

L'Aa, autrefois abondamment remontée par les truites de mer, les saumons, les anguilles et d'une grande richesse faunistique est un des axes structurants de la trame bleue locale et régionale, et la commune bénéficie depuis 2014 d'un corridor biologique} dit Corridor écologique du barreau de Saint-Georges[1]

Le territoire communal, terre de polders, est drainé par de nombreux canaux de drainages ou watergang.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Georges-sur-l'Aa est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,8 %), mines, décharges et chantiers (7 %), eaux continentales[Note 3] (3,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 134, alors qu'il était de 133 en 2013 et de 109 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 82 % étaient des résidences principales, 12,7 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 80,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,9 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Georges-sur-l'Aa en 2018 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,7 %) supérieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 53,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (53,2 % en 2013), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Saint-Georges-sur-l'Aa en 2018.
Typologie Saint-Georges-sur-l'Aa[I 1] Nord[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 82 90,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,7 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 5,2 7,7 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'autoroute A16 (France) et est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 40 (confondue avec l'ancienne route nationale 1), l'actuelle RD 601.

La ligne de Coudekerque-Branche aux Fontinettes traverse égalementg la commune, mais la station de chemin de fer la plus proches est la gare de Gravelines, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares de Dunkerque et de Calais-Ville.

Le sentier de grande randonnée GR 120 passe dans le village.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne 23 du réseau DK'BUS.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Du point de vue des risques industriels et de la pollution de l'air[14], et de santé environnementale[15] les principaux aléas sont liés aux zones industrielles du port de Dunkerque et de son agglomération, ainsi qu'à la proximité de la centrale nucléaire de Gravelines.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution française, la commune, alors nommée Saint-Georges, porte le nom de Georges-Libre[16].

En 1933, la terminaison sur-l'Aa est ajouté au nom de Saint-Georges[16].

En néerlandais, le nom de la commune est Sint-Joris (aan de Aa)[17].

Ses habitants sont appelés les Saint-Georgeois[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Historiquement rattachée au diocèse de Saint-Omer, après la disparition du diocèse de Thérouanne, on trouve trace écrite de « Sanctus Georgius » en 1178.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la Révolution française, Saint-Georges-sur-l'Aa relevait de la châtellenie de Bourbourg. La commune était le siège d'une seigneurie-ammanie (l'amman représente le châtelain avec pouvoirs administratifs et de justice) recouvrant les paroisses de Saint-Georges, de Saint-Willebrord en partie (paroisse située à Bourbourg), et de Saint-Nicolas (actuel hameau de Bourbourg) en partie[19].

Pendant les travaux d'aménagement du Parc de l'Aa, des diagnostics archéologiques permettent de découvrir des monnaies d'or du XVIe siècle, frappés par la Couronne espagnole[20]

En 1657, le village est complètement ravagé par les Espagnols en fuite devant les Français (pendant toute la seconde moitié du XVIIe siècle, la France, sous les rois Louis XIII et Louis XIV, et l'Espagne s'affrontent, les combats ont souvent lieu dans la région)[21].

Période révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Pendant la période de déchristianisation de la Révolution française, la commune fut appelée Georges-Libre pour effacer la mention religieuse présent dans le nom de Saint-Georges-sur-l'Aa[22].

Première guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la première guerre mondiale, Saint-Georges-sur-l'Aa est à l'arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser vers les monts des Flandres. En 1916 et 1917, le village placé sous l'autorité du commandement d'étapes (service de l'armée de terre organisant le stationnement et le passage de troupes) de Gravelines, de même que Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, Saint-Pierre-Brouck, Loon-Plage, Grande Synthe...est le lieu de passage et de cantonnement de troupes, à 143 selon les moements), de décision de fermetures temporaires d'établissements, notamment les cabarets ayant servi à boire aux soldats en dehors des heures règlementaires[23]....

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

En 2007, la ville est touchée par la crise des migrants voulant rejoindre le Royaume-Uni. N’arrivant pas à embarquer au port de Dunkerque, plusieurs centaines de migrants se replient sur l’aire de Saint-Georges-sur-l'Aa de l’A16 pour tenter de grimper chaque nuit sur les poids-lourds à destination de l’Angleterre, et le jour se reposer dans le hangar de l’ancienne ferme Denecker[24],[25]. Voué à la destruction pour la construction du « PAarc des Rives de l'Aa » la future base d’aviron, les gendarmes de Bourbourg y font des rondes régulièrement. Début 2008[26], pour assécher le flot des clandestins, l’État ferme l’aire de Saint-Georges-sur-l'Aa[27]. L'expérience se révélant concluante, l’aire reste fermée. Lundi , un incendie détruit le hangar de la ferme Denecker[28] qui est ensuite démolie.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Dunkerque du département du Nord.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Gravelines[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Grande-Synthe

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatorzième circonscription du Nord.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Georges-sur-l'Aa est membre depuis 1971 membre de la communauté urbaine de Dunkerque (anciennement Dunkerque Grand Littoral), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1969 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[29]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1802[30] après 1807[31] Nic. Wasca    
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1854[32]   M. Louf    
avant 1883[33]   A. Tettart    
avant 1887 1888 P.F. Louf[34]    
1888 1902 ou 1903 Ovide Louf[35]    
1902 ou 1903 1908 ou 1909 Henri Isaert[36]    
1908 ou 1909 après 1939 Charles Louf[37]    
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1951 après 1978 Raymond Verva[Note 4],[38]    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989 mars 2014[39] Edgar Coppey    
avril 2014[40] novembre 2022[41] Claude Charlemagne   Démissionnaire
novembre 2022[42] En cours
(au 16 décembre 2022)
Éric Bocquillon    

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

En 2011, est inauguré le PAarc des Rives de l'Aa, une base de loisirs et de sports de plein air. Situé sur les communes de Gravelines et de Saint Georges sur l’Aa, il s'étend sur 175 hectares. Son stade nautique de dimension olympique (l2.337 × 138 m) permet d'accueillir des compétitions d'envergure régionale et nationale. .

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2017, la commune dispose d'une école de deux classes scolarisant une quarantaine d'élèves[43].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

En 2021, la commune comptait 296 habitants[Note 5], en diminution de 4,82 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
249192222234272268280306307
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
297320321327356357331366395
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
377357359304312300293305287
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
279251220210250268288317309
2021 - - - - - - - -
296--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 155 hommes pour 150 femmes, soit un taux de 50,82 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,7 
3,3 
75-89 ans
6,2 
11,2 
60-74 ans
9,5 
23,4 
45-59 ans
24,1 
19,5 
30-44 ans
22,1 
17,7 
15-29 ans
11,2 
24,8 
0-14 ans
26,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église
  • L'église, classée monument historique en 1975, a connu plusieurs campagnes de construction : le chœur date du XIIe siècle et la tour, du XIVe siècle, a été surélevée au XIXe siècle. Elle a été en grande partie détruite pendant les guerres du XVe siècle.
    La tribune d'entrée, soutenue par des colonnes de chêne en style corinthien date du XVIIIe siècle et supporte un « Saint Georges et le Dragon », ainsi qu’une épitaphe de Maître François Charles à Fochamlerghe, curé de Saint Georges sur l’Aa de 1850 à 1885
    Les fonts baptismaux datent de 1673[49].
  • Chapelle Sainte Philomène, édifiée en 1841 par la famille Louf. Son fronton est orné d’un panneau de dédicace à « Sainte Philomène spécialement honorée par les marins ». Elle est rénovée en 1995[50]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Ammanie de Saint-Georges[modifier | modifier le code]

Plusieurs seigneuries étaient situées totalement ou en partie sur Saint-Georges. Sont retranscrits ci-dessous les éléments relatifs à la principale d'entre elles[51].

  • En 1458, Denys de Fiennes, écuyer, détient ce fief.
  • Lui succède Catherine de Fiennes, son héritière (probablement sa fille) épouse de Guy de Manchevillier, seigneur de Bavincourt.
  • Est ensuite retrouvée Jacqueline de Fiennes, femme (veuve) de Jean de Baincthun, seigneur de Henneval et Sainghen (Sanghen?), et épouse de Christophe d'Ailly, écuyer.
  • En 1559, la famille d'Ailly détient toujours cette seigneurie en la personne de Jean d'Ailly, écuyer, seigneur d'Oisy, époux d'Adriane.
  • Vient ensuite Louise d'Ailly ou sa sœur Antoinette d'Ailly, filles de Jean d'Ailly, épouse d'Henry de Fay, seigneur du Château Rouge.
  • À la fin du XVIe siècle, nouvelle famille : le fief est possédé par Guilleyn de Brauwer, fils de Jean de Brauwer et de Marie de Wynckère.
  • À sa mort, son demi-frère, Guillaume Morael, détient l'ammanie. Guillaume est fils de Guillaume Morael et de Marie de Wynckère.
  • En 1634, Pierre Morael, seigneur de Backelroy, frère du précédent, devient amman de Saint-Georges.
  • En 1644, Jossyne Morael, fille de Pierre, épouse de Jacques de Barthem en hérite.
  • Au XVIIIe siècle, nouvelle famille : en 1705, Guillaume Marcotte, négociant et échevin à Saint-Omer est le nouvel amman. Dans les années qui suivent par acquisition, il devient seigneur de Roquetoire, Serques, Ligne, Locre...Il a épousé Anne Isabelle Cochart.
  • Lui succède en 1732, sa veuve Anne Isabelle Cochart, puis leur fille Jeanne Françoise Valentine Marcotte d'Harlebeke (Harelbeke?).
  • En 1781, le fils et héritier de Jeanne, François Joseph Alexandre Bodhain, écuyer, seigneur d'Harlebeke, détient l'ammanie.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Georges-sur-l'Aa Blason
D'or, écartelé aux premier et quatrième à l'aigle de gueules éployée à deux têtes, aux deuxième et troisième à un ours de sable rampant contre un billot courbé de gueules la partie droite et gauche étant séparées par une trangle ondée verticale d'azur représentant l'Aa[52].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. La rue où se trouve la mairie porte le nom de ce maire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Opale News (2014) Découverte du Barreau de St-Georges, consulté le 4 juin 2014.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Georges-sur-l'Aa et Watten », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Opale-Flandre, S. C. (2009). Évaluation des risques sanitaires liés aux émissions atmosphériques provenant de la zone industrielle dunkerquoise (59) Mise à jour de l'étude réalisée en 2005.
  15. Prouvost H & Declercq C (2003) Santé et environnement: Une exploration des enjeux sur le territoire de la Communauté Urbaine de Dunkerque. Lille: ORS Nord-Pas-de-Calais.
  16. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. « proussel.voila.net/pages/noms_… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  18. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  19. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la Châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 32.
  20. Ludovic Notte, Florence Demarly-Cresp, Monnaies d’or du XVIe s. découvertes lors d’un diagnostic archéologique à Saint-Georges-sur-l’Aa (Nord) in Revue d'Histoire et d'Archéologie des Universités du Nord de la France, Tome 98, numéro 418, 2016, p. 205.
  21. Edmond de Coussemaker, «Document inédit pour servir à l'histoire des guerres de Flandre et à celle de la ville et châtellenie de Bourbourg », dans Mémoires de la Société dunkerquoise d'encouragement aux sciences, aux lettres et aux arts, Année 1856, pages 166 à 221, page 186, lire en ligne.
  22. « Répertoire numérique de la série L (période révolutionnaire) », sur Archives départementales du Nord (consulté le ).
  23. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  24. « La Voix du Nord », sur La Voix du Nord (consulté le ).
  25. 50° 57′ 58″ nord, 2° 08′ 46″ est
  26. « Les migrants du Dunkerquois priés de changer d'« aire » », sur Maville.com (consulté le ).
  27. http://www.lejournaldesflandres.fr/actualite/Communaute_urbaine/Rives-de-l_Aa/2011/09/14/l-aire-de-st-georges-rouvrira-t-elle.shtml
  28. « Migrants : la loi des passeurs au camp de Téteghem », sur La Voix du Nord (consulté le ).
  29. « Saint-Georges-sur-l’Aa: une plaque en hommage aux anciens maires depuis la Révolution française : Qui était maire de Saint Georges sur l’Aa au lendemain de la Révolution française? C’est une question à laquelle les habitants de Saint-Georges-sur-l’Aa pourront désormais répondre en se rendant à la mairie », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 272, lire en ligne.
  31. « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », sur LillOnum Bibliothèque numérique, p. 132-133 (image 162-163)
  32. Almanach du commerce Département du Nord 1854
  33. Annuaire Ravet Anceau du département du Nord Année 1883
  34. Annuaires Ravet Anceau Département du Nord Années 1887 et 1888
  35. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1889 à 1902
  36. Annuaire Ravet Anceau département du Nord Années 1903 à 1908
  37. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1909 à 1939
  38. Annuaire Ravet Anceau Département du Nord Années 1952 à 1979
  39. « Saint-Georges-sur-l’Aa, le bilan du maire: après quarante-deux ans de vie politique, Edgar Coppey tirera sa révérence en mars : En mars, c’est une énorme page, pour ne pas dire un chapitre tout entier de l’histoire de la commune qui va se tourner. Car plutôt hésitant en 2008, le maire, Edgar Coppey, semble cette fois avoir pris une décision sur laquelle il ne reviendra plus : « Il est temps pour moi d’arrêter. Je ne serai donc pas candidat aux prochaines élections municipales. . L’occasion de revenir avec lui sur plus de quarante années d’engagement », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Claude Charlemagne nouveau maire de Saint-Georges-sur-l’Aa : Ce samedi matin, Claude Charlemagne, tête de liste de En Avant Saint-Georges, a sans surprise été élu maire, dans une ambiance familiale. Il aura à ses côtés trois adjoints, Éric Bocquillon, Franciane Nowaczyk et Stéphane Coppey, pour le seconder dans sa tâche », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « Saint-Georges-sur-l’Aa: Claude Charlemagne démissionne de son mandat de maire : Âgé de 69 ans, Claude Charlemagne, maire du village depuis 2014, a été victime d’un grave accident le 14 juin 2021. Aujourd’hui affaibli, il se voit contraint de démissionner de son mandat, tout en restant élu au village. Son successeur devrait être élu très prochainement », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Éric Bocquillon a été élu maire de Saint-Georges-sur-l’Aa : Faisant suite à la démission de Claude Charlemagne de son poste de maire, le conseil municipal de Saint-Georges-sur-l’Aa s’est réuni ce mardi soir pour procéder à l’élection de son nouveau maire et des adjoints. Éric Bocquillon, seul candidat, a été élu. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. « Méthode Freinet à l’ecole de St Georges », L'école, sur https://saint-georges-sur-laa.fr (consulté le ).
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Georges-sur-l'Aa (59532) », (consulté le ).
  48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  49. « L’église », Monuments, sur https://saint-georges-sur-laa.fr, (consulté le ).
  50. « La Chapelle Sainte Philomène », Monuments, sur https://saint-georges-sur-laa.fr/, (consulté le ).
  51. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la Châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 115-116.
  52. Source: site de la mairie