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« Vaccin contre la Covid-19 » : différence entre les versions

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Les sociétés et individus qui fabriquent, distribuent, administrent ou utilisent des produits médicaux (y compris les vaccins) contre la Covid-19 bénéficient d'une immunité juridique dans différents pays, dont les États-Unis, afin d'échapper à des poursuites judiciaires en cas d'effets secondaires, à l'exclusion des « fautes volontaires »<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Notice of Declaration under the Public Readiness and Emergency Preparedness Act for medical countermeasures against COVID-19 |url=https://www.phe.gov/Preparedness/legal/prepact/Pages/COVID19.aspx |site=phe.gov |consulté le=2020-09-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Ludwig Burger, Pushkala |nom1=Aripaka |titre=AstraZeneca to be exempt from coronavirus vaccine liability claims in most countries |périodique=Reuters |date=2020-07-30 |lire en ligne=https://uk.reuters.com/article/us-astrazeneca-results-vaccine-liability-idUKKCN24V2EN |consulté le=2020-09-17 }}</ref>.
Les sociétés et individus qui fabriquent, distribuent, administrent ou utilisent des produits médicaux (y compris les vaccins) contre la Covid-19 bénéficient d'une immunité juridique dans différents pays, dont les États-Unis, afin d'échapper à des poursuites judiciaires en cas d'effets secondaires, à l'exclusion des « fautes volontaires »<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Notice of Declaration under the Public Readiness and Emergency Preparedness Act for medical countermeasures against COVID-19 |url=https://www.phe.gov/Preparedness/legal/prepact/Pages/COVID19.aspx |site=phe.gov |consulté le=2020-09-17}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Ludwig Burger, Pushkala |nom1=Aripaka |titre=AstraZeneca to be exempt from coronavirus vaccine liability claims in most countries |périodique=Reuters |date=2020-07-30 |lire en ligne=https://uk.reuters.com/article/us-astrazeneca-results-vaccine-liability-idUKKCN24V2EN |consulté le=2020-09-17 }}</ref>.


Dans l'Union européenne, les entreprises pharmaceutiques seront déchargées de leurs responsabilités financières en cas d'effets secondaires nocifs<ref>{{Lien web |titre=La course aux vaccins contre le coronavirus s'intensifie, où en est-on ? |url=https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-course-aux-vaccins-contre-le-coronavirus-s-intensifie-ou-en-est-on?id=10566289 |site=RTBF Info |date=2020-08-21 |consulté le=2020-12-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Vaccins contre le Covid-19 : les labos déchargés de toute responsabilité en cas d'effets secondaires, vraiment ? |url=https://www.lci.fr/sante/vaccins-contre-le-covid-19-les-laboratoires-seront-ils-vraiment-decharges-de-toute-responsabilite-en-cas-d-effets-secondaires-2165265.html |site=LCI |consulté le=2020-12-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |prénom=Lorraine |nom=Fournier |titre=Vaccins contre la Covid : l’UE indemnisera les laboratoires en cas d’effets secondaires inattendus |url=https://www.capital.fr/entreprises-marches/vaccins-contre-la-covid-lue-indemnisera-les-laboratoires-en-cas-deffets-secondaires-inattendus-1379072 |site=Capital.fr |date=2020-08-29 |consulté le=2020-12-16}}</ref>.
Dans l'Union européenne, des clauses prévoient que, dans certains cas, les États pourront prendre à leur charge les indemnités qui seraient demandées aux entreprises pharmaceutiques en cas d'effets secondaires imprévus<ref>{{Lien web |titre=La course aux vaccins contre le coronavirus s'intensifie, où en est-on ? |url=https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-course-aux-vaccins-contre-le-coronavirus-s-intensifie-ou-en-est-on?id=10566289 |site=RTBF Info |date=2020-08-21 |consulté le=2020-12-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Vaccins contre le Covid-19 : les labos déchargés de toute responsabilité en cas d'effets secondaires, vraiment ? |url=https://www.lci.fr/sante/vaccins-contre-le-covid-19-les-laboratoires-seront-ils-vraiment-decharges-de-toute-responsabilite-en-cas-d-effets-secondaires-2165265.html |site=LCI |consulté le=2020-12-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |prénom=Lorraine |nom=Fournier |titre=Vaccins contre la Covid : l’UE indemnisera les laboratoires en cas d’effets secondaires inattendus |url=https://www.capital.fr/entreprises-marches/vaccins-contre-la-covid-lue-indemnisera-les-laboratoires-en-cas-deffets-secondaires-inattendus-1379072 |site=Capital.fr |date=2020-08-29 |consulté le=2020-12-16}}.</ref>. Ce type de clause est pratiqué par de nombreux pays pour les vaccins<ref>{{Article|auteur1= Clare Looker|auteur2= Heath Kelly|url= https://www.who.int/bulletin/volumes/89/5/10-081901/en/|titre= No-fault compensation following adverse events attributed to vaccination: a review of international programmes|périodique= Bulletin of the World Health Organization|année=2011|volume=89|pages=371-378|doi= 10.2471/BLT.10.081901}}.</ref>.


En France, les victimes d'effets secondaires sont considérées comme des victimes « d'accidents médicaux », lesquelles sont indemnisées par l'État via l'[[Office national d'indemnisation des accidents médicaux|ONIAM]]. Dans le cas des vaccins, cela ne concerne que les vaccins obligatoires<ref>{{Lien web |titre=Accidents vaccinations obligatoires |url=https://www.oniam.fr/accidents-medicaux-vaccinations-obligatoires |site=oniam.fr }}</ref>.
En France, les victimes d'effets secondaires sont considérées comme des victimes « d'accidents médicaux », lesquelles sont indemnisées par l'État via l'[[Office national d'indemnisation des accidents médicaux|ONIAM]]. Dans le cas des vaccins, cela ne concerne que les vaccins obligatoires<ref>{{Lien web |titre=Accidents vaccinations obligatoires |url=https://www.oniam.fr/accidents-medicaux-vaccinations-obligatoires |site=oniam.fr }}</ref>.

Version du 30 janvier 2021 à 21:31

Dès le début de la pandémie de maladie à coronavirus (Covid-19), la recherche de vaccins potentiels contre le coronavirus SARS-CoV-2 a débuté dans plusieurs pays. Ainsi, le cofondateur de BioNTech a expliqué, le , que son vaccin a été conçu en quelques heures dès [1],[2].

Différentes approches sont explorées pour forcer l'organisme à développer une réponse immunitaire permettant d'éliminer le virus SARS-CoV-2 : l'utilisation de formes atténuées ou inactivées du coronavirus, de virus anodins modifiés génétiquement pour exprimer une protéine du coronavirus, de protéines du coronavirus, ou d'acides nucléiques insérés dans des cellules humaines pour y produire des protéines virales[3],[4].

En , selon l'OMS, il y aurait 60 vaccins contre le coronavirus SARS-CoV-2 autorisés ou en phase d'étude clinique, ainsi que 172 vaccins potentiels à l'étude[5].

La Russie, la Chine et Cuba sont les premières à injecter massivement un vaccin et à le commercialiser. Le vaccin russe Spoutnik V est le premier au monde à être homologué, son nom faisant référence au premier satellite envoyé dans l'espace. La Chine aurait déjà vacciné 350 000 personnes début [6].

Le , Pfizer, qui mène la course dans l'industrie occidentale, annonce que le candidat vaccin contre la Covid-19 qu'il prépare en partenariat avec BioNTech (le Tozinaméran) est efficace à 90 %[7]. Cette nouvelle provoque un envol des bourses mondiales. Le , Moderna annonce à son tour que son vaccin est efficace à 94,5 %[8]. Le , le vaccin Pfizer-BioNTech est approuvé par le MHRA (en) pour le Royaume-Uni[9], et la vaccination y débute le [10]. Le , ce vaccin est autorisé aux États-Unis par la Food and Drug Administration[1] et la campagne de vaccination commence à New York le [11]. Les homologations de ce 1er vaccin ont lieu en au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada, en Israël, en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et en Union européenne[12],[13].

Efforts antérieurs de vaccination contre les coronavirus

Le génome du SARS-CoV-2 étant proche de celui du SARS-CoV, les chercheurs espèrent pouvoir bénéficier des recherches commencées sur le SARS-CoV, puis abandonnées quand l'épidémie s'est éteinte.

Plusieurs vaccins pour animaux ont aussi été produits contre diverses maladies à coronavirus, notamment contre le virus de la bronchite infectieuse chez les oiseaux, le coronavirus canin et le coronavirus félin[14]. Un vaccin contre le coronavirus de la diarrhée épidémique porcine, un alphacoronavirus, est disponible commercialement[15]. Et d'autres sont en cours de développement pour améliorer leur efficacité[16],[17].

Les projets de vaccins (dont un vaccin nasal)[18] ont aussi concerné des coronavirus humains, dont le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS).

En 2005-2006, de nombreux experts estimaient que le développement et la recherche de médicaments contre le SRAS et la préparation rapide de nouveaux vaccins contre le SRAS étaient une priorité pour les gouvernements et les agences de santé du monde[19],[20],[21]. De rares vaccins développés contre le SRAS[22],[23] n'ont toutefois pas été testés sur l'être humain. En 2020, aucun projet de vaccin curatif ou protecteur contre le SRAS ne s'est révélé à la fois sûr et efficace chez l'homme[24],[25].

Similairement, aucun vaccin éprouvé n'a été développé contre le MERS[26]. Quand il s'est répandu, les chercheurs imaginaient que les recherches existantes sur le SRAS fourniraient un modèle pertinent pour développer des vaccins et des thérapies contre une infection par le MERS-CoV[24],[27]. En , un vaccin MERS (basé sur l'ADN) a achevé sa période d'essais cliniques de phase I chez l'homme[28] et trois autres sont en cours, tous étant des vaccins à vecteur viral, deux à vecteur adénoviral (ChAdOx1-MERS, BVRS -GamVac), et un vecteur MVA (MVA-MERS-S)[29].

En , le chercheur Bruno Canard, spécialiste des coronavirus, reproche aux autorités européennes de n'avoir pas su investir à temps dans la recherche de médicaments antiviraux, en déclarant : «  Un vaccin demande au mieux 18 mois de recherches. Et pour des virus non prévisibles, qui changent, il n’est pas adapté. Mieux vaut faire des médicaments qui ont un large spectre dans une famille virale. Cela peut nécessiter 5 ans, parfois 10. D’où l’importance de l’anticipation scientifique. »[30].

Difficultés

Facilitation de l'infection par des anticorps

Un risque théorique est représenté par deux phénomènes concernant des maladies virales, que les malades soient vaccinés ou non : la « facilitation de l'infection par des anticorps »[31], et le phénomène de « péché originel antigénique » (aussi dit « effet Hoskins »)[32]. Selon un consensus d'experts tenu en , ce risque n'empêche pas la recherche vaccinale, mais doit être surveillé lors des études cliniques en situation épidémique[33].

Mutations du virus

Une autre difficulté est qu'une ou plusieurs mutations du virus interviennent entre le moment de la conception du vaccin et sa mise sur le marché, le rendant moins actif ou inactif contre les nouvelles souches en circulation, ce qui nécessiterait de le modifier, à l'instar de ce qui se fait déjà pour le vaccin contre la grippe saisonnière.

Depuis , par rapport à la souche ancestrale de Wuhan, dite D614, une variante G614 est apparue, constituant la mutation D614G, située au niveau de la protéine Spike. Elle est devenue la variante la plus répandue du SARS-CoV-2, d'infectivité accrue par rapport à la souche ancestrale D614[34],[35],[36].

Pendant l'été 2020, une autre mutation du coronavirus baptisée N439K est repérée en Écosse, dans d'autres pays européens ainsi qu'aux États-Unis. La diminution de l'effet du vaccin « est une possibilité qu'on ne peut malheureusement pas écarter », estime Pascal Meylan, infectiologue et professeur à l'université de Lausanne[37].

Une nouvelle mutation, appelée 20A EU, est découverte par des chercheurs espagnols sur des travailleurs agricoles de l’Aragon, dans le nord-est de l’Espagne, et les vacanciers estivaux pourraient l’avoir propagée en Europe. Selon les travaux d’une équipe de chercheurs suisses et espagnols, dévoilés le jeudi , « cette mutation espagnole du virus du Covid-19 est celle qui s’est propagée le plus vite à travers l’Europe depuis l’été passé »[38].

« Il existe sans aucun doute des milliers de variantes », estime Emma Hodcroft, épidémiologiste à l'université de Berne. « Le plus important est de chercher à savoir si cette variante a des propriétés qui ont un impact sur la santé des humains, les diagnostics et les vaccins », ajoute le professeur d'infectiologie à l'université de Liverpool Julian Hiscox, cité par le Science Media Centre[39].

Début , une variante sud-africaine, appelée 501.V2, désormais majoritaire en Afrique du Sud, est détectée dans des échantillons remontant au mois d’octobre, et repérée dans quelques autres pays du monde, notamment le Royaume-Uni et la France. Le , l’OMS affirme que des études préliminaires montrent chez cette variante « une plus forte charge virale, ce qui pourrait impliquer un plus fort taux de transmissibilité ». La E484K, une des mutations repérées dans la variante sud-africaine (non présente dans la variante du Royaume-Uni), « diminuerait la reconnaissance par les anticorps et permettrait au virus de contourner la réponse immunitaire établie par une première infection ou par une vaccination ». BioNTech-Pfizer et Moderna ont commencé à tester l’efficacité de leurs vaccins contre cette variante. « Des études et des confirmations expérimentales sont attendues pour lever toutes les interrogations.[40] »

Place du vaccin

Selon le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé en , le vaccin complète les autres mesures sans les remplacer, car la quantité disponible de vaccins sera limitée au départ[41].

D'autre part, une étude suggère que l'immunité acquise avec quatre types de coronavirus de rhumes saisonniers ne dépasse pas un an[42],[43], ce qui laisserait présager certaines difficultés à maîtriser durablement la pandémie par la vaccination, car cela impliquerait une couverture vaccinale de l'ordre de 90 %[44],[45]. Si par contre la durée de l'immunité acquise est plus proche de 1,5 an[46], il suffirait d'avoir un taux de couverture vaccinal proche de 70 %. Une étude publiée en Israël par deux caisses d'assurance maladie montre que le risque de transmission du virus serait réduit de 30 % à 60 % par la vaccination[47], tandis qu'une diminution très notable des hospitalisations devrait pouvoir y être constatée mi février 2021 : la totalité de la population de plus de 65 ans (qui, à titre indicatif, représente en France 83 % des hospitalisations[48]) sera en effet vaccinée depuis plus d'un mois à cette échéance[49]. Ainsi le 26 janvier, une étude révèle que les hospitalisations des personnes âgées y ont diminué de 60%, vingt-six jours après la première injection[50]. Pour la France, le calendrier de livraison des vaccins[51] s'il est respecté[52] [53] [54], permetrait d'après le conseil scientifique[55], au mieux de vacciner 14 millions de personnes début mai 2021 (ou la moitié de ce dernier chiffre selon d'autres sources[56]) . Or la population des plus de 65 ans s'élevant à 20 millions[57], on[Qui ?] peut supposer que la totalité de la population de plus de 65 ans ayant souhaité se faire vacciner (probablement 60%[58]) sera immunisée début juin 2021.

Efforts en œuvre pour l'année 2020

Développement technologique

Le développement des vaccins contre le SARS-CoV-2 utilise la plupart des méthodes connues de production de vaccins contre des maladies virales[59] :

Les vaccins disponibles en , ou dans les premières semaines de 2021, sont :

  • des vaccins à virus entier inactivé (tué), comme le vaccin chinois Sinovac. Ces vaccins comportent le plus souvent des adjuvants. Leurs principaux avantages sont leur sûreté (pas de risque d'infection par virus vivant atténué) et leur stabilité. Les inconvénients sont un risque supplémentaire d'inflammation du fait des adjuvants, et souvent la nécessité de rappels pour entretenir l'immunité[59] ;
  • des vaccins à vecteur viral, virus génétiquement modifié mais sans se multiplier (vecteur viral non réplicable), par exemple Spoutnik V en Russie, AstraZeneca au Royaume-Uni. Leur avantage est de susciter une bonne réponse immunitaire humorale et cellulaire. Les inconvénients sont qu'ils peuvent être moins efficaces à cause d'une immunité préexistante au vecteur viral et présenter plus de risques chez les sujets immunodéficients ;
  • des vaccins à ARN messager, comme les vaccins Pfizer et Moderna. Leur avantage, par rapport aux vaccins classiques à virus entier inactivé, est de mieux cibler la protéine S (spicule) du virus, et surtout de permettre une production rapide de grande capacité.

Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients[59] (voir la section Stratégie vaccinale, choix du vaccin). Sauf les deux premières, toutes les méthodes ciblent la protéine S (spike ou spicule) principal antigène de surface du virus, qui joue un rôle déterminant pathogène et de transmission.

Les trois premières méthodes sont des méthodes classiques du XXe siècle, alors que les quatre autres sont issues des nouvelles biotechnologies avec utilisation, depuis le début du XXIe siècle, de la bio-informatique. La fusion de ces nouvelles techniques permet d'accélérer la vitesse de fabrication des vaccins. Par exemple, l'utilisation de ces outils permet de[60] :

  • séquencer rapidement et massivement les génomes complets des microorganismes en suivant leur variété et évolution, et de les intégrer dans des bases de données ;
  • identifier les structures moléculaires d'un microorganisme, susceptibles d'être à l'origine d'une réponse immunitaire.

L'ensemble de ces données est traité par une grande variété de logiciels qui permettent par exemple de classer les séquences génétiques, de donner la structure 3D d'une protéine virale, de comparer les épitopes, et de déterminer dans le cas du SARS-CoV-2 la glycoprotéine S (spike ou spicule) du virus, comme cible d'une réponse immunitaire[60].

Dans le futur, d'autres vaccins pourraient cibler d'autres protéines virales, comme la protéine N du virus. Le meilleur scénario serait la production d'un vaccin universel contre les coronavirus[59].

Développement politique

Collaboration au niveau mondial

Fin , une nouvelle collaboration mondiale se met en place pour « accélérer la mise au point et la production de produits de diagnostic, de traitements et de vaccins contre la Covid-19 ». L'évènement est coorganisé par le directeur général de l’OMS, le Président français, le président de la Commission européenne, et la Fondation Bill-et-Melinda-Gates[61].

Ce dispositif général, appelé « accélérateur ACT », réunit des gouvernements, des scientifiques, des entreprises, la société civile, des organismes philanthropiques et des organisations mondiales telles que (non déjà citées) la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), la Fondation pour de nouveaux outils diagnostiques novateurs (FIND), Gavi L'Alliance du Vaccin, le Fonds mondial, Unitaid, Wellcome, et la Banque mondiale[61].

Dans le cadre de cet « accélérateur ACT », la question des vaccins relève du dispositif COVAX, co-dirigé par l'OMS, le CEPI et l'alliance Gavi. Son objectif est d’accélérer la mise au point de vaccins contre la Covid-19 et d'« en assurer un accès juste et équitable », à l’échelle mondiale[62].

Du point de vue économique, le coût total de l'accélérateur ACT est estimé à 38 milliards de dollars ; en il en manque encore 28,2 milliards. Selon un rapport du Groupe Eurasia (en) commandé par la Fondation Bill-et-Melinda-Gates, la contribution de 10 pays économiquement avancés (Allemagne, Canada, Corée du Sud, Émirats arabes unis, États-Unis, France, Japon, Qatar, Royaume-Uni et Suède) pourrait leur rapporter en retour des bénéfices qui s’élèveraient à 153 milliards de dollars en 2020 et 2021, et qui atteindraient 466 milliards de dollars en 2025, soit plus de 12 fois le coût total de l’accélérateur ACT[63].

Collaboration au niveau européen

Une collaboration est mise en place au niveau européen sur différents sujets[64] :

  • l'aide à la vaccination des pays en voie de développement ;
  • la recherche-développement de vaccins ;
  • la centralisation de la négociation de prix et de quantités avec les fournisseurs de vaccins, afin d'éviter une surenchère entre les différents pays pour accéder aux vaccins[65].

Les prix des vaccins contre le Covid-19 ont été négociés par la Commission européenne avec les entreprises pharmaceutiques, chaque pays aura un droit de tirage en fonction de sa population à un prix garanti avec un engagement d'achat. À titre d'exemple, la Belgique achetera à six fabricants : 1,78 euros l’unité pour AstraZeneca, 6,93 euros pour Johnson & Johnson, 7,56 euros pour Sanofi/GSK, 10 euros pour CureVac, 12 euros pour Pfizer-BioNTech, 14,68 euros pour Moderna. Soit, pour la Belgique, un coût global de plus de 279 millions d’euros pour 33,5 millions de doses[66].

Attitude des États-Unis

Donald Trump a évité soigneusement de participer à toute entente internationale concernant la santé et les vaccins, en affirmant le principe America first. Ceci se traduit notamment par :

  • l'annonce en juillet 2020 de son souhait de retirer les États-Unis de l'OMS[67] ;
  • la signature en décembre 2020 d'un décret qui donne aux États-Unis un droit de priorité pour la livraison de nouveaux vaccins[68] ;
  • la tentative d'obtenir que les sociétés européennes Sanofi[69] et CureVac[70] livrent en priorité leurs vaccins aux États-Unis.

Principaux vaccins et candidats vaccins

Vue d'ensemble

Covid-19 : principaux vaccins et candidats vaccins en phase III des tests cliniques (décembre 2020)[71],[5],[72]
Pays d'origine Technologie de vaccin Début
tests phase III
Fin
tests phase III
Date possible de
mise sur le marché
AstraZeneca + Université d'Oxford Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Vecteur viral non réplicable
(ChAdOx1-S)
mai 2020 octobre 2020 AMM Grande-Bretagne : 30 décembre 2020[73]
Demande AMM Europe : 11 janvier 2021
AMM Europe espérée : 29 janvier 2021[74],[75],[76],[77]
Moderna + NIAID Drapeau des États-Unis États-Unis Morceaux d'ARN
(mRNA-1273)
juillet 2020 octobre 2022 AMM Europe : 6 janvier 2021[76]
AMM FDA (États-Unis) : 18 décembre 2020[78]
AMM Canada : 23 décembre 2020[79]
Livraison USA : 21 décembre 2020[80]
AMM Israël : 3 janvier 2021[81]
Livraison Europe : 11 janvier 2021[82].
Pfizer + BioNTech + Fosun Pharma Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Morceaux d'ARN
(3 LNP-mRNAs)
Vaccin Tozinaméran (BNT162b2) Comirnaty
avril 2020 mai 2021 AMM Europe : 21 décembre 2020, livraison immédiate.
AMM MHRA (en) Royaume-Uni : 2 décembre 2020[9].
AMM FDA (États-Unis) : 11 décembre 2020[83].
AMM Canada: 9 décembre 2020[84].
AMM Swissmedic (Suisse) : 19 décembre 2020[85].
AMM NMA (Norvège) : 25 décembre 2020[86]
AMM IMA (Islande) : 26 décembre 2020[87].
Janssen
(groupe Johnson & Johnson)
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau des États-Unis États-Unis
Vecteur viral non réplicable
(Ad26COVS1)
juillet 2020 mars 2023 Début 2021 (pour utilisation en urgence)
Novavax Drapeau des États-Unis États-Unis Péplomère (spicule) recombinante
(NVX-CoV2373)
Royaume-Uni : fin septembre 2020
USA et Mexique: fin décembre 2020[88]
mars 2021 Livraison Europe : février ou mars 2021[77]
Institut Gamaleya
Spoutnik V
Drapeau de la Russie Russie Vecteur viral non réplicable,
à base d'adenovirus
(rAd26-S+rAd5-S)
août 2020 mai 2021 Autorisé en Russie : septembre 2020[89]
Sinopharm
(2 vaccins)[90]
Drapeau de la République populaire de Chine Chine Virus inactivé
(cellules Véro)
juillet 2020 juillet 2021 Lancé en Chine : juillet 2020[91]
CanSinoBIO[92] Drapeau de la République populaire de Chine Chine Adenovirus recombinant
Convidicea (Ad5-nCoV)
septembre 2020 décembre 2021 Approuvé en Chine pour militaires : 25 juin 2020[93]
Sinovac Drapeau de la République populaire de Chine Chine Virus inactivé
(CoronaVac)
août 2020 janvier à octobre 2021
selon les pays
Lancé en Chine : juillet 2020[91]
Bharat Biotech Drapeau de l'Inde Inde Virus inactivé
(Covaxin ou BBV152B)
11 novembre 2020 NC
(étapes à 42 j et 1 an)
NC[94]
CureVac[95] Drapeau de l'Allemagne Allemagne ARN messager
(CVnCoV)
14 décembre 2020 NC NC
Covid-19 : principaux candidats vaccins en phases I et II des tests cliniques
(décembre 2020)[71],[5],[72]
Pays d'origine Technologie de vaccin Début
tests phase III
Fin
tests phase III
Date possible de
mise sur le marché
Sanofi Pasteur + GSK Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Morceau de virus (spicule) 2e trim. 2021 4e trim. 2021 Livraison :
Initialement prévue en juin 2021[95]
Repoussée fin 2021[96]
Valneva
VLA2001
Drapeau de la France France
Drapeau de l'Autriche Autriche
Virus inactivé 2e trim. 2021 4e trim. 2021 Livraison :
Grande-Bretagne : octobre ou novembre 2021
Union Européenne : janvier 2022[97]

L'Institut Pasteur, qui a mené en 2020 un projet de vaccin basé sur le virus de la rougeole, annonce son abandon le après que des résultats intermédiaires d'essai clinique de phase I ont montré que son efficacité était insuffisante[98].

Covid-19 : candidats vaccins potentiels en tests pré-cliniques
(décembre 2020)[71],[5],[72]
Pays d'origine Technologie de vaccin Début
tests phases I/II
Fin
tests phases I/II
Date possible de
mise sur le marché
Ose Immunotherapeutics + Université de Paris[99] Drapeau de la France France Fragments de peptides sélectionnés (néo-épitopes)[100]

(CoVepiT)

1er trim. 2021[100] NC NC

Historique des premiers développements (début 2020)

Le SARS-CoV-2 est identifié en comme étant la cause de la Covid-19[101].

Une pandémie s'est alors propagée dans le monde en 2020, entraînant des investissements considérables et des activités de recherche pour développer un vaccin[102]. De nombreuses organisations utilisent des génomes publiés pour développer d'éventuels vaccins contre le SARS-CoV-2[103],[104].

Dès , plusieurs vaccins commencent à être élaborés :

Début , une équipe de recherche de l'Imperial College de Londres déclare réduire une partie du temps de développement normal du vaccin « de deux à trois ans à seulement quatorze jours »[110],[111], l'équipe de l'Imperial College étant alors au stade de test du vaccin sur les animaux[110].

En , environ 35 entreprises et établissements universitaires sont impliqués[112] dont trois ont reçu en janvier-février le soutien de la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), y compris des projets des sociétés de biotechnologie Moderna[113] et Inovio Pharmaceuticals, ainsi que de l'université du Queensland[114]. En , quelque 300 études cliniques étaient en cours[115].

Plusieurs équipes internationales travaillent à l'adaptation d'un vaccin, notamment en France[116],[117]. Même si l'épidémie de SRAS a été maîtrisée sans vaccin[118], la proximité moléculaire de SARS-CoV-2 avec SARS-CoV est un atout puisqu'au-delà d'indéniables différences entre ces deux virus[119], elle permet de capitaliser sur les connaissances acquises alors[120] (faisant au passage regretter que les recherches sur la mise au point d'un vaccin anti-SARS-CoV aient été interrompues lorsque ce premier virus a été considéré éradiqué). Dans le cadre d'une recherche vaccinale concernant le MERS-CoV en cours depuis 2012, l'Institut Pasteur pourrait utiliser et adapter ces vaccins pour SARS-CoV-2[121].

Le , pas moins de 115 vaccins différents étaient en projet sur l'ensemble du globe, dont 78 activement ; 16 projets étaient entrés en phase pré-clinique et 5 en phase I[117]. Au moins 9 approches technologiques différentes sont suivies dans l'ensemble de ces projets, mais les plus suivies dans les 16+5 projets engagés dans des essais cliniques sont les protéines recombinantes (6+1 projets), l'ARN (4+1 projets) et le vecteur viral non réplicatif (2+2 projets)[117]. Au , 95 vaccins étaient en cours de développement[122], dont plusieurs déjà en cours d'essais cliniques, la plupart passant outre la phase I et deux « vaccins expérimentaux » se passant de phase II[123]. Début , un article de la revue scientifique Nature parle de près de deux cents vaccins potentiels[124]. Le , l'OMS affirme que 168 vaccins sont à l'étude dans le monde, à divers stades de développement : 28 auraient déjà été évalués dans des essais cliniques sur l'homme, et six seraient en phase III des essais cliniques, avant l'homologation[125] ; à la mi-octobre, ce nombre était de 193, dont 10 en phase III[71].

L'institut Robert-Koch préconise en outre, comme protection indirecte, la vaccination contre le pneumocoque des personnes âgées, en particulier autour des foyers d'infection[126]. Plusieurs études sont démarrées pour vérifier si le BCG ne pourrait pas diminuer la gravité de la maladie[127].

Chine

En , des efforts sont en cours au Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies[128] et à l'université de Hong Kong[129].

Le , une prépublication porte sur la réactivité croisée antigénique des deux virus SARS-CoV et SARS-CoV-2 : les anticorps sériques de patients infectés par le SRAS-CoV-1 de 2003 et d'animaux immunisés neutralisent de façon croisée le SARS-CoV-2[130].

Le , une prépublication (publiée le 31 juillet) montre que la protéine de fusion S1-Fc du SARS-CoV-2 (protéine recombinante ici produite par des cellules d'ovaire de Hamster) est très immunogène une fois inoculée chez la souris, le lapin et le singe ; elle génère des titres d'anticorps abondants au jour 7 et le virus est très attaqué par ces anticorps au jour 14 (chez des lapins vaccinés)[131]. En moins de 3 semaines et après 3 injections de cette protéine S1-Fc, deux singes ont même produit des titres neutralisants de virus plus élevés que ceux d'un patient Covid-19 récupéré dans un test d'infection SARS-CoV-2 vivant[131]. Les auteurs concluent que la protéine S1-Fc serait une bonne candidate pour un vaccin anti-Covid-19[131].

En Chine, cinq entreprises sont autorisées à faire des essais cliniques de vaccins anti-Covid, et trois projets sont plus avancés :

  • CoronaVac, développé par Sinovac Biotech, est un vaccin à virus inactivé. Il fait l'objet d'essais de phases I-II sur 743 individus. Des essais de phase III sont prévus au Brésil à l'institut Butantan de Sao Paulo[132], en Indonésie et au Bangladesh[133].
  • Le vaccin développé par CanSino Biologics (en) est à vecteur viral (adénovirus-5). Une première étude sur 108 personnes est publiée dans le Lancet le 22 mai 2020[134]. Selon le site Futura Santé, elle montrerait une efficacité d'environ 50 % du vaccin, moindre sur les personnes les plus âgées, et avec des effets secondaires significatifs[135], selon d'autres ces résultats sont prometteurs (il s'agissait de déterminer parmi 3 doses, le meilleur rapport efficacité/sureté[60]) et le gouvernement chinois a approuvé ce vaccin pour les militaires seulement[133].
  • Inovio Pharmaceuticals met au point une vaccination à base d'ADN en collaboration avec une entreprise chinoise, annonçant des plans d'essais cliniques chez l'homme à l'été de l'hémisphère nord en 2020[136].

Russie

Le , les responsables russes de la santé annoncent que des scientifiques russes commenceraient des tests sur les animaux (des furets et des primates)[137] avec six vaccins candidats différents[138],[139].

L'institut Gamaleya (Moscou) développe le vaccin Spoutnik V, qui utilise comme vecteurs des adénovirus rAd5 et rAd26 (virus de rhume génétiquement modifié pour exprimer la protéine S) ne pouvant pas se répliquer (se multiplier).

Ce vaccin crée des maux de tête et des douleurs faibles dans environ 50 % des cas. L'innocuité et le déclenchement d'anticorps sont bien démontrés, mais il n'est pas prouvé que la protection induite soit suffisante contre le virus[140].

Spoutnik V est autorisé par le ministère de la Santé de la Fédération russe le . Les résultats des études de phase I-II sur 76 participants ne sont publiés que le [141]. Les études de phase III impliquent plus de 40 000 participants en Russie et en Biélorussie, pays auxquels pourraient se joindre l'Inde, le Venezuela, l'Égypte et le Brésil[60]. Fin novembre 2020 sont communiqués les résultats d'un essai de phase III, qui indiquent une efficacité de 91,4 %[142]. Mi-janvier, une demande d'homologation est déposée auprès de l'agence européenne du médicament[143], tandis que l'Allemagne déclare être prête à aider la Russie à la production du vaccin[144].

Un vaccin développé par l'institut Vector (Sibérie) serait entré en phase II en septembre 2020[145].

Occident (États-Unis et Europe)

Pfizer-BioNtech

Le , la société pharmaceutique américaine Pfizer annonce un partenariat avec la société allemande BioNTech pour développer conjointement un vaccin à base d'ARNm[146], noms de code « BTN162b1 » puis « BTN162b2 ». Il s'agit de nanoparticules de lipide qui servent de capsule à un ARN messager. Ces nanoparticules sont internalisées par les cellules qui lisent un message de production d'une partie (domaine de liaison) de la protéine S, ce qui induit ultérieurement une réaction immunitaire[60]. Ces nanoparticules contiennent aussi du polyéthylène glycol 2000[147].

Pfizer, associé à la biotech allemande BioNTech, lance fin une étude phase III[148] dont les premiers résultats, portant sur 44 000 personnes, sont publiés dans le NEJM en [149].

Le vaccin Pfizer est autorisé pour l'Union européenne par l'Agence européenne des médicaments le [150]. Suite à cette autorisation, Michèle Rivasi, député européenne, demande à l’EMA de « maintenant respecter son engagement de publier dans les trois jours après autorisation le contenu et les données de la demande d’autorisation fournie par les laboratoires pharmaceutiques. Cette autorisation conditionnelle de mise sur le marché, fondée sur des données préliminaires, suppose que des études complémentaires seront fournies par Pfizer/BioNTech au cours des 2 ans à venir »[151].

Mi-janvier 2021, l'institut de recherche de la principale caisse de santé israélienne, la Clalit, a rendu publics les éléments d’une étude préliminaire des effets du vaccin Pfizer sur un groupe de 200 000 personnes âgées de plus de 60 ans. L’analyse des données indique que, après quatorze jours, on enregistre une chute de 33 % du taux d’infection des personnes vaccinées. Le vaccin diminue le taux d'infection avec symptômes et prévient aussi la transmission de la maladie asymptomatique. Néanmoins, selon Sharon Alroy-Preis, à la tête du département de la Santé publique au sein du ministère de la Santé, 17 % des cas ayant développé une forme grave de la Covid-19 seraient des personnes ayant reçu la première dose[152]. Selon le ministère israélien de la Santé, plus de 12 400 personnes ont été testées positives pour le coronavirus après avoir reçu des vaccins ; ce chiffre comprend 69 personnes ayant reçu la deuxième dose[153].

Le 18 janvier, Pfizer annonce désormais considérer que ses flacons de vaccin contiennent six doses, au lieu de cinq et d'un surplus. Les livraisons seront donc adaptées en conséquence, avec 16,6 flacons livrés pour 100 doses au lieu de 20 auparavant. Ce changement nécessite du matériel adapté pour éviter les pertes et une adaptation du protocole[154].

Moderna

L'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) a collaboré avec Moderna pour développer un vaccin à ARN[155] dont le nom de code est « mRNA-1273 ». Il s'agit d'un brin d'ARN messager qui code la glycoprotéine S qui hérisse l'enveloppe extérieure du SARS-CoV-2. Cet ARN messager est encapsulé dans des nanoparticules lipidiques en configuration de « pré-fusion »[156]. À la différence du premier vaccin de Pfizer (BTN162b1), c'est l'ensemble de la protéine S qui est produite et qui suscite des anticorps[60].

En , le NIAID a mené un essai clinique de sécurité et d'immunogénicité de phase I sur ce vaccin[157]. Le , l'étude humaine a commencé[157]. Cette étude a enrôlé 45 adultes en bonne santé âgés de 18 à 55 ans. Après environ un mois de tests, tous les volontaires ont développé des taux d'anticorps protecteurs[158].

Moderna lance l'étude phase III sur 30 000 personnes le , avec comme objectif d'aboutir en [148]. Le , l'entreprise américaine Moderna annonce le résultat de sa recherche concernant le vaccin contre la Covid-19 : celui-ci serait efficace à 94,5 %[159].

Le vaccin de Moderna est approuvé, le , par l’Agence européenne des médicaments[160],[161].

AstraZeneca

L'institut Jenner de l'université d'Oxford développe un vaccin candidat, nom de code ChAdOx1 nCoV-19 (AZD1222). Ce vaccin est basé sur un vecteur adénovirus simien (chimpanzé) génétiquement modifié pour contenir la protéine S. Un contrat de fabrication est signé avec Advent[162],[163].

Il a annoncé son intention de commencer les essais sur les animaux en et les essais sur la sécurité humaine le mois suivant[164]. Le vaccin est testé au Royaume-Uni, au Kenya[165] et en Afrique du Sud[166], dans des lieux tenus secrets[167].

Début , des essais de provocation immunitaire, tant sur le modèle animal (singes macaques) que pour certains essais humains à un stade précoce (visant à tester la sécurité de vaccins), suggèrent qu'un candidat-vaccin mis au point par l'université d'Oxford permettrait d'éviter l'infection pulmonaire (et donc la pneumonie induite), mais sans bloquer l'infection ailleurs dans le corps (y compris dans les fosses nasales où la charge virale reste aussi élevée que chez les individus non-vaccinés et exposés au virus)[168]. Un tel vaccin anti-Covid-19 réduirait la sévérité des symptômes chez les personnes vaccinées, mais pas la propagation du virus[169].

L'étude portant sur 1 077 personnes a permis d’obtenir une réponse immunitaire avec la production de lymphocytes T et d'anticorps ciblant la protéine Spike qui permet au virus d'infecter les cellules[170]. Quelques effets secondaires (fièvre et maux de tête) ont toutefois été relevés. AstraZeneca et l'université d'Oxford lancent l'étude phase III en [148]. Ce vaccin AZD1222 entre en production pour une livraison à partir de fin .

La survenue d'un cas sévère de réaction indésirable est signalée le . Les détails de l'incident restent inconnus. Les essais sont interrompus, mais reprennent peu après enquête d'un groupe indépendant. Il convient de rester vigilant à cause du polysorbate 80, un excipient avec « une structure proche du PEG », dont le risque est un choc anaphylactique pour les personnes allergiques[171].

AstraZeneca et Oxford annoncent leur intention de produire un milliard de doses vaccinales, vendues à prix coûtant[133],[172],[173].

Les capacités de production du laboratoire et les commandes effectuées laissent penser que ce pourrait être en 2021 le vaccin le plus utilisé en France[174], alors que la décision d'autorisation serait rendue fin janvier 2021[175].

Sanofi-GSK

Sanofi a 2 candidats vaccins, l'un à base de protéine recombinante adjuvanté, l'autre à base d'ARN messager[176] :

  • Le 1er, développé avec GSK, débute ses essais cliniques (phase I/II) en  ;
  • Le 2e débute en .

Les essais concernant le premier vaccin montrent une réponse immunitaire insuffisante chez les personnes âgées, et la sortie du vaccin est reportée à fin 2021. Ce retard est lié à la nécessité « d'affiner la concentration d’antigènes de manière à obtenir une réponse immunitaire élevée dans toutes les tranches d’âges »[177].

Johnson & Johnson

Depuis le , Janssen Pharmaceutical Companies, filiale de Johnson & Johnson, développe un vaccin oral avec son partenaire biotechnologique Vaxart[178],[179]. Le , Emergent BioSolutions annonce un partenariat de fabrication avec Vaxart pour développer le vaccin[180].

Le , les essais cliniques sont suspendus après l'apparition « d'une maladie inexpliquée chez un participant »[181].

CureVac

Le , la Commission européenne a proposé un investissement de 80 millions d'euros au sein de CureVac, une société allemande de biotechnologie, pour développer un ARNm vaccinal[182]. Quelques jours auparavant, The Guardian a rapporté que le président américain Donald Trump avait offert à CureVac de « grosses sommes d'argent » pour un accès exclusif à un vaccin pour la Covid-19 ; le gouvernement allemand s'est opposé à ce projet[183].

CureVac lance fin une étude phase II au Pérou et au Panama, sur 690 personnes, et compte lancer une étude phase III avec 30 000 participants avant fin 2020[184].

Début 2021, CureVac annonce qu'elle fabriquera elle-même, mais qu'elle va s'appuyer sur le groupe Bayer pour la distribution de son vaccin[185].

Autres projets

Israël

Le , il est annoncé que le chercheur israélien Jonathan Gershoni[186] de l'université de Tel Aviv a obtenu du bureau américain des brevets un brevet concernant ses travaux sur le RBM (motif de liaison au récepteur) qui permet au coronavirus d’entrer et d’infecter une cellule-cible. La technologie développée pourrait permettre à un vaccin de reconstituer le RBM du SARS-CoV-2 et donc le système immunitaire pourrait apprendre comment bloquer le virus réel lorsqu’il pénètrerait dans le corps[187],[188].

En Israël, le , le ministre de la Défense Benny Gantz annonce que l'Institut de recherche biologique du ministère de la Défense à Ness Ziona va commencer à tester son vaccin contre le coronavirus sur des sujets humains à la mi-octobre. Il est déjà efficace sur les animaux[189].

Inde

Le , le ministère indien de la Santé a annoncé qu'il travaillait avec 11 isolats et que, même sur une voie rapide, il faudrait au moins un an et demi à deux ans pour développer un vaccin[190].

Australie

En Australie, l'université du Queensland étudie le potentiel d'un vaccin à pince moléculaire qui modifierait génétiquement les protéines virales afin de stimuler une réaction immunitaire[191]. Ce potentiel vaccin utilisait une faible quantité de protéine du VIH, et a déclenché une réponse d'anticorps qui pouvait interférer avec le dépistage du VIH. Suite à des cas de faux-positifs, ce projet de vaccin a été abandonné[192].

Canada

Au Canada, le VIDO (Vaccine and Infectious Disease Organization), de l'Université de la Saskatchewan, a reçu un financement fédéral pour travailler sur un vaccin, dans le but de commencer les tests sur des animaux en et les tests sur les humains en 2021[193],[194]. Au Québec, les sociétés Medicago et GlaxoSmithKline travaillent sur un vaccin de particule pseudo-virale et espèrent lancer, dès , les essais cliniques de phase III[195],[196].

États-Unis

L'université Washington de Saint-Louis mène aussi des recherches sur un vaccin[197].

Le , l'United States Army Medical Research and Materiel Command à Fort Detrick et le Walter Reed Army Institute of Research à Silver Spring, tous deux dans l'ouest du Maryland, ont annoncé qu'ils travaillaient sur un vaccin[198].

Emergent Biosolutions s'est associée à Novavax Inc. pour développer et fabriquer un vaccin. Les partenaires ont annoncé des plans pour des tests précliniques et un essai clinique de phase I d'ici [199]. Ce projet reçoit une aide de 388 millions $ de la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI)[200], la plus importante aide jamais attribuée par cet organisme.

France

Le , Ose Immunotherapeutics, une société nantaise de biotechnologie, annonce avoir « obtenu un financement de 5,2 millions d’euros de l’État par le biais de Bpifrance »[201] pour son programme de développement de CoVepiT, « son vaccin multi-cibles de deuxième génération contre le Covid-19. […] Un essai clinique de phase I-II, donc sur un petit nombre de patients, doit démarrer début 2021 » en partenariat avec l’hôpital européen Georges-Pompidou et le Centre d’investigation clinique Cochin-Pasteur de l'Université de Paris et de l'Inserm[202],[99].

BCG

Fin mars, des essais cliniques sont effectués dans divers pays (France, Allemagne, Pays-Bas, Australie) dans le but de tester les propriétés immunologiques du BCG, vaccin antituberculeux[203]. « Deux études menées chez les adultes montrent une réduction de 70 % des infections respiratoires grâce au BCG », indique au Figaro Mihai Netea, spécialiste des maladies infectieuses au Centre médical de l’université Radboud de Nimègue aux Pays-Bas[204].

La piste d'un vaccin universel contre tous les coronavirus émergents est également explorée[130].

Cuba & Iran

Cuba mène des recherches pour développer son propre vaccin, mais peine à effectuer des tests vu le faible nombre de cas sur son territoire. En , un accord est signé avec l'institut Pasteur de Téhéran pour tester son candidat vaccin le plus avancé, le Soberana 02, en Iran (dont le « guide suprême », Ali Khamenei, refuse les vaccins anglo-saxons)[205].

Pérou

L'entreprise péruvienne Farvet a démarré le développement d'un vaccin contre le SARS-CoV-2 en collaboration avec l'université Cayetano Heredia[206]. Il s'agit d'un vaccin nasal. Le 6 janvier 2021, la construction d'une usine destinée à produire 20 millions de doses d'ici juillet est annoncée[207]. Le 24 janvier 2021, le Directeur de Farvet Manolo Fernández annonce l'arrêt des travaux[208] en raison du stress et à l'épuisement de ses équipes, malgré essais positifs lors des tests sur les animaux.

Fabrication et distribution

Lieux de production

  • Moderna fabrique aux États-Unis, à Norwood (Massachusetts), ainsi qu'en Suisse, où Lonza, partenaire de Moderna, met en place à Viège (Suisse) 3 lignes de production, dont chacune doit produire 2 millions de doses par semaine[210]. Moderna espère ainsi produire entre 500 millions et 1 milliard de doses en 2021.
  • Sanofi fabrique son vaccin d'abord à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) et plus tard à Marcy-L’Étoile (Rhône), ainsi que dans d'autres usines du groupe en Allemagne, en Italie et aux États-Unis[211].

En outre, AstraZeneca, Moderna et Johnson & Johnson sous-traitent le conditionnement à Catalent, qui a une gigantesque usine à Bloomington (Indiana)[212],[213].

Conservation et logistique

Les vaccins traditionnels peuvent être conservés pendant 3 mois dans un réfrigérateur à une température de l'ordre de °C. Certains vaccins à ARN nécessitent des températures très inférieures, tandis que d'autres peuvent être conservés dans un réfrigérateur ordinaire :

  • Pfizer : −70 °C pendant 3 mois ; −20 °C pendant 15 jours ; 2 à °C pendant 5 jours[214] ;
  • Moderna Therapeutics : −20 °C ; 2 à °C pendant 30 jours[215] ;
  • Sanofi : −80 °C, mais la société espère améliorer la stabilité du vaccin[216] ;
  • CureVac : °C pendant 3 mois ; à température ambiante pendant 24 heures[216].

De ce fait, une logistique très particulière doit être mise en place pour transporter certains vaccins :

  • des avions et des camions réfrigérés à −80 °C ;
  • des hubs et des sites de stockage avec des salles froides à −80 °C : United Parcel Service a déjà investi dans les sites de Kentucky et des Pays-Bas[217] ; les hôpitaux doivent s'équiper de réfrigérateurs de très basse température, d'un coût unitaire de 10 000 à 15 000 euros ;
  • des valises spéciales : Pfizer a déjà développé une valise pouvant transporter 5 000 doses et les conserver pendant dix jours, à condition de n'être ouverte que deux fois[217].

Pour les compagnies aériennes, dont les réseaux ont été considérablement réduits par la crise de la Covid-19, le transport de ces vaccins est un défi considérable[218].

Aux États-Unis, l'armée contribue à cette logistique exceptionnelle, sous la direction du général quatre-étoiles Gustave Perna[219].

En outre, des procédures administratives nouvelles doivent être créées concernant les contrôles aux frontières.

Caractère brevetable des vaccins

En décembre 2020, l'OMC a lancé un débat sur le caractère brevetable des vaccins anti-Covid[220]. En effet les règles portant sur les licences obligatoires et licences d'office permettent que « le propriétaire du brevet ne peut s’opposer à la production d’un médicament »[221].

Dans le cas de la production des vaccins à Arn messager, la duplication des brins d'Arn n'est pas techniquement très difficile[222] (culture de plasmides dans un réacteur[223]), et pourrait être faite par presque n'importe quel laboratoire. Les nanoparticules lipides d'encapsulation des brins (LNP) semblent être en grande partie à la source de la limitation des capacités de production des vaccins[224]. Elles sont pour le vaccin BioNTech une coproduction d'entreprises Autrichienne[225] et Canadienne[226] mais non de l'entreprise dépositaire du brevet du vaccin. Elles n'ont pas non plus été conçues par Moderna[227], l'autre laboratoire disposant, en février 2021, d'une autorisation de mise sur le marché en Europe, d'un vaccin Arn. Il serait donc légal pour un laboratoire tiers d'utiliser une licence du brevet employé par Moderna pour la production des Lnp de son vaccin. En effet, Moderna s'est de plus engagé à ne pas poursuivre un tel laboratoire dans ce cas[228] pour produire un vaccin ARn anti-covid. Cependant la majorité des capacités de production des Lnp[229] est en 2021 utilisée pour la cosmétique et celles affectées au domaine pharmaceutique le sont pour la production de médicaments anti-cancéreux[230] [231].

Stratégie vaccinale

La stratégie vaccinale consiste en un choix des populations à vacciner en priorité, et des vaccins à utiliser selon leur disponibilité.

Groupes prioritaires

France

Lots de vaccins Comirnaty (Pfitzer-BioNTech) prêts à être injectés dans le cadre de la phase 1 de la campagne de vaccination contre la Covid-19 aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg le 8 janvier 2021.
Lots de vaccins Comirnaty (Pfizer-BioNTech) prêts à être injectés dans le cadre de la phase 1 de la campagne de vaccination contre la Covid-19 aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg le 8 janvier 2021.
Vaccination d’une professionnelle de santé à l’aide du vaccin Comirnaty (Pfitzer-BioNTech), dans le cadre de la phase 1 de la campagne de vaccination contre la Covid-19 aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg le 8 janvier 2021.
Vaccination d’une professionnelle de santé à l’aide du vaccin Comirnaty (Pfizer-BioNTech), dans le cadre de la phase 1 de la campagne de vaccination contre la Covid-19 aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg le 8 janvier 2021.
Vaccination de personnes âgées plus de 75 ans à Strasbourg le 18 janvier 2021.

Dans ses recommandations préliminaires publiées le [232], et précisées le [233], la Haute Autorité de santé fixe deux objectifs au programme de vaccinations : réduire la morbidité et la mortalité liées à la Covid-19 d'une part, et maintenir les activités essentielles du fonctionnement du pays et en particulier du système de santé[234] d'autre part.

La HAS hiérarchise les priorités vaccinales en cinq phases (en commençant par les plus âgés et ceux présentant des comorbidités dans chaque phase).

  • Phase 1
    • Prioritaires : résidents d’établissements accueillant des personnes âgées de façon prolongée, EHPAD ou ULSD, mais également EHPA non médicalisés, résidences autonomie ou foyers-logements, etc.[233]
    • Également prioritaires : professionnels exerçant dans ces établissements (en premier lieu en EHPAD, USLD) présentant eux-mêmes un risque accru (plus de 65 ans et/ou présence de comorbidité).
    • Ensuite : autres personnels des EHPAD et USLD.
Fin , le gouvernement décide de faire remonter en phase I les professionnels de la santé de plus de 50 ans ou avec comorbidités[235]. Le , il annonce que les pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans pourront aussi se faire vacciner en phase 1[236].
  • Phase 2
    • 1re priorité : personnes de plus de 75 ans ; professionnels de la santé, du médico-social et du transport sanitaire de plus de 50 ans et/ou avec comorbidités.
    • 2e priorité : personnes de 65 à 74 ans ayant une comorbidité ; autres professionnels de la santé, du médico-social et du transport sanitaire.
    • 3e priorité : autres personnes de plus de 65 ans.
  • Phase 3
    • Personnes de 50 à 64 ans, personnes de moins de 50 ans avec comorbidités, autres professionnels de la santé,
    • Opérateurs/professionnels des « secteurs essentiels ».
  • Phase 4 : autres personnels de la santé de moins de 50 ans, personnes vulnérables et précaires et travailleurs sociaux les prenant en charge, personnes vivant dans des hébergements confinés ou encore travaillant dans des lieux clos.
  • Phase 5 : autres personnes de plus de 18 ans sans comorbidité[232],[237].

Les personnes ayant déjà contracté la maladie ne figurent dans aucune des 5 phases[237]. Le 18 décembre 2020, la Haute Autorité de santé indique qu'il n'est actuellement pas nécessaire de vacciner systématiquement ces personnes. Elle précise que le recul actuel de trois mois environ montre qu’il n’y a pas d’effet indésirable grave particulier lorsqu’une personne ayant déjà eu la Covid-19 se fait vacciner, mais qu'il est préférable de respecter un délai minimal de trois mois à partir du début des symptômes[238].

Autres pays

Selon l'OMS, l'accès aux vaccins doit être le plus rapide possible en commençant par les personnes les plus à risques, en fonction de la situation épidémiologique. « Les groupes prioritaires ciblés sont, par exemple, les soignants en première ligne pour qui le risque d’infection est élevé, les personnes âgées et les personnes chez qui le risque de décès est élevé en raison d’affections chroniques, comme les cardiopathies ou le diabète[239]. »

La Commission européenne résume son point de vue comme suit : « Un vaccin particulièrement efficace contre le développement de la maladie doit être attribué en priorité aux publics les plus vulnérables tandis qu'un vaccin particulièrement efficace contre la transmission de la maladie doit l'être pour les publics les plus contaminants[240]. » Elle propose plusieurs groupes prioritaires : le personnel soignant, les personnes de plus de 60 ans (en particulier celles en établissements de long séjour), les personnes vulnérables atteintes de maladie chronique, les travailleurs essentiels en dehors du système de santé, les personnes dont le statut ou le travail ne permet pas une distanciation physique, les groupes de niveau socio-économique vulnérable et à autres risques[240].

Elle laisse à chaque État-membre le soin de préciser l'ordre exact des priorités. Cette liste doit être suffisamment souple pour permettre des adaptations et des mises à jour, au fur et à mesure de l'arrivée des vaccins et selon l'évolution épidémiologique[240].

  • Aux États-Unis, en , le comité des académies américaines propose de mettre en première priorité le personnel médical, les personnes à comorbidités, et les personnes âgées en établissements[241]. Le , le comité officiel de vaccinations (ACIP, Advisory Committee on Immunization Practices) recommande, après l'autorisation de la FDA, de vacciner en première priorité à la fois le personnel de santé et les personnes âgées en établissements de long séjour[242].
  • L'Allemagne mettrait au même niveau de priorité en première phase les individus présentant des comorbidités, et les personnes les plus âgées.
  • Au Zhejiang, première province chinoise où une vaccination de masse a commencé, la priorité va aux « personnes clés » et aux habitants de zones concernées par des clusters. Les personnes clés sont les personnes qui ont de nombreux contacts humains et donc susceptibles de diffuser la maladie : personnel médical et de santé publique, personnel des douanes et de contrôle aux frontières, personnel des quarantaines[243].

Cette stratégie fait l'objet de débats publics dans différents pays[244],[245]. La décision optimale ne peut résulter que de modélisations[246],[247],[248],[249],[250] assez complexes. Un modèle étudiant les populations à risque peut identifier de petites fractions de la population (moins de 5 %) susceptibles de présenter un taux de mortalité très élevé, et permettre d'orienter les stratégies de distribution des vaccins[251].

On peut grossièrement résumer le débat comme le choix entre :

  • la préservation immédiate d'un maximum de vies humaines (stratégies surtout rencontrées en Europe et en Amérique) ;
  • les stratégies de type « surveillance et endiguement », destinées à stopper les chaînes de contamination en priorisant aussi les zones de circulation les plus actives du virus[252] (stratégie surtout rencontrée en Chine).

Il n'est toutefois pas exclu de définir une stratégie permettant de concilier au mieux les deux approches[253],[44], une moindre diffusion impliquant une moindre mortalité à moyen terme.

Efficacité d'un vaccin dans les sous-groupes à risque

Dans les études de phase II-III des laboratoires, peu de données sont disponibles sur l'efficacité des vaccins pour les plus âgés, car les premières études s'effectuent sur des sujets sains pour évaluer la sécurité[254]. Si un phénomène d'immunosénescence se traduit par une diminution de l'efficacité vaccinale avec l'âge[255], cela n'empêche pas de considérer les personnes les plus âgées comme groupe prioritaire, en fonction d'une balance bénéfice/risque. Une étude montre qu'au Royaume-Uni ce sont les classes d'âge des 65-84 ans, avant celle des plus de 85 ans, qui ont perdu le plus d'années d'espérance de vie avec la Covid-19[256].

Deux études publiées et un rapport sont disponibles en .

Étude Astrazeneca : L'étude concernant le vaccin d'Astrazeneca montre la même efficacité au-delà de 70 ans. Toutefois, pour le groupe des plus de 70 ans, l'âge médian de cette dernière étude était de 73,5 ans. Cette étude pourrait ne pas être représentative de la population générale âgée, notamment celle des plus de 80 ans, car elle exclut les personnes avec comorbidités ou avec un score élevé de fragilité, pour évaluer la sécurité du vaccin[254].

Étude Pfizer : Selon le rapport du de la FDA concernant le vaccin de Pfizer, ce vaccin peut être efficace en prévention de la Covid-19 chez les personnes de plus de 16 ans. Les bénéfices connus et potentiels l'emportent sur les risques connus et potentiels[257].

Ce rapport analyse l'étude publiée le même jour dans le NEJM, qui indique une efficacité similaire, généralement supérieure à 90 %, dans les sous-groupes définis par âge, sexe, ethnie, indice de masse corporelle et présence de comorbidité[149]. Selon l'éditorial du NEJM : « Quoique l'étude n'ait pas une puissance statistique suffisante pour évaluer les sous-groupes, l'efficacité apparait similaire entre les sujets à risques faibles et élevés, y compris à très hauts risques, et ceux de plus et moins 55 ans. » Ces résultats sont jugés encourageants et impressionnants[258]. Lors de la confirmation de sa stratégie vaccinale et de l'annonce de l'autorisation du vaccin, la HAS reconnaît que, pour le sous-groupe des personnes de plus de 75 ans, les données de sécurité et d'efficacité sont « encore limitées à ce stade », en raison du faible nombre de patients de cette tranche d'âge dans les essais cliniques, mais elle souligne que les données rapportées (efficacité de 94,7 % chez l'ensemble des 65 ans et plus) ne « suggèrent pas de différence notable attendue ni de signaux de sécurité délétères »[259].

Choix d'un type de vaccin en Europe

L'Agence européenne des médicaments n'a pas publié début de données sur les essais cliniques de phase III mais, conformément à la directive Open Data 2[260], elle dresse régulièrement un état des lieux[261] avec des réunions ouvertes au public[262].

Le choix du vaccin est réalisé par les administrations nationales, non pas sur la base de critères techniques (tels que ARNm ou virus inactivé), mais sur la base des critères suivants[réf. souhaitée] :

  • autorisation de mise sur le marché par les agences compétentes ;
  • efficacité du vaccin et durée supposée de la protection ;
  • prix du vaccin : ce prix, généralement confidentiel, est très différent selon les fabricants et les technologies et donne lieu à d'âpres négociations ;
  • emplois créés : beaucoup de gouvernements favorisent leurs champions nationaux ;
  • capacité de production et logistique de distribution : par exemple, le vaccin Pfizer-BioNTech, qui est le premier sur le marché et qui doit être produit en grandes quantités, est difficile à distribuer car il doit être conservé à des températures se situant entre −60 °C et −80 °C.

Commandes de vaccins déjà passées

Alors que les candidats vaccins n'ont pas encore terminé les tests cliniques, différents pays ont déjà passé des commandes aux industriels producteurs, sous réserve que l'efficacité et l'innocuité des vaccins soient démontrées. Le nombre de ces précommandes dépasserait largement les 5 milliards de doses[263]. Au , le budget consacré à ces pré-commandes est de 12 milliards de dollars aux États-Unis et de 2,3 milliards d'euros en Europe[264].

Europe

L'Union européenne a passé des précommandes de 1,4 milliard de doses de vaccins à :

  • Sanofi-GSK : 300 millions de doses, le  ;
  • Johnson & Johnson : 200 millions de doses, et une option pour 200 millions de plus, le  ;
  • AstraZeneca : 300 millions de doses, et une option pour 100 millions, le  ;
  • CureVac : 225 millions de doses, et une option pour 180 millions, le  ;
  • Moderna : 80 millions de doses, et une option pour 80 millions, le [265] ;
  • BioNTech-Pfizer : 200 millions de doses avec une option de 100 millions, le [266]. La levée de l'option fin , puis le doublement de la commande portent le nombre de doses commandées à 600 millions[267].
  • La Commission européenne négocie avec un septième groupe[268], Novavax, qui fournirait 30 millions de doses et sur option 30 millions supplémentaires[269].
  • La Commission européenne négocie avec une huitième société, Valneva SE, qui fournirait 30 millions de doses et sur option 30 millions supplémentaires[270].

La Hongrie se distingue du reste de l'Union européenne en choisissant le vaccin russe Spoutnik V à vecteur viral, plutôt que le vaccin britannique de même type AstraZeneca[271],[272].

France

Sur les commandes groupées faites par l'Union européenne en 2020, la France recevra au moins 100 millions de doses[273], dont la majorité en 2021. Pour une livraison au 1er semestre 2021, les commandes fermes de la France sont de 67,9 millions de doses (voir tableau ci-dessous)[274].

Prévisions : Nombre de doses de vaccins livrées en France (en millions)
Commandes fermes
au 30 novembre 2020[275]
Prévisions gouvernementales pour l'année 2021
au 10 janvier 2021[276]
Janvier Février Mars Avril Mai Juin 1er semestre 2e semestre
Pfizer
BioNTech
16,4 2,1 2,9 4 9 10 10 38[277] 23
Moderna 6,9 0,1 0,7 0,8 1,5 2 2 7 17
AstraZeneca 27,9 5 4 4 6 9 28 16
CureVac 8,3 2 2 2 2 8 26
Janssen (J&J) 8,4 3 2 3 8 27
Total 67,9 2,2 8,6 10,8 19,5 22 26 89[277] 109

Pour ces vaccins, il est prévu d'administrer 2 doses par personne, à l'exception du vaccin de Janssen (J&J) qui nécessite une seule dose[276].


Objectifs gouvernementaux pour l'année 2021 (exprimés à la mi-janvier)[274],[278]

Ces objectifs ont toutefois très peu de chances d'être atteints compte-tenu du fait que AstraZeneca affiche d'importants retards de livraison[279] (réduction de 71 % des livraisons prévues au 1er trimestre) et que Moderna annonce aussi des retards (réduction de 25 % des livraisons)[280].

Principales caractéristiques des vaccins administrés en Europe

Principales caractéristiques des vaccins
précommandés en Europe[275]
Mode d'action Date de disponibilité Conservation Efficacité Principaux effets secondaires Contre-indications
Pfizer
BioNTech
ARN messager Janvier 2021 −70 °C
1 semaine à +4 °C
82 % avec 1 dose
après 12 jours
95 % avec 2 doses
Fatigue (63 %)
Maux de tête (55 %)
Douleurs musculaires (38 %)
Frissons (31 %), douleurs articulaires (23 %)
Fièvre (14 %)[281]
Fortes allergies[282]
Moderna ARN messager 1er trimestre 2021 −20 °C
1 semaine à +4 °C
94,1 % avec 2 doses Fatigue (68 %)
Maux de tête (63 %)
Douleurs musculaires (59 %)
Douleurs articulaires (45 %)
Frissons (43 %)[283]
Johnson & Johnson (Janssen) Vecteur viral 1er trimestre 2021 +4 °C Moyennes avec 1 dose : Monde : 62%
Etats-Unis : 72%
Contre formes graves : 85%
Amérique latine : 66%
Afrique du Sud : 57%[284]
Fièvre (9 %)[284]
AstraZeneca
Univ. Oxford
Vecteur viral mi-janvier 2021 +4 °C 62 % à 90 %
selon dosage et âge[285]
70 % après une dose
80 % après la 2e dose injectée 12 semaines plus tard[286]
Faibles pour la 2e dose
Faibles pour les personnes âgées[287]
Séropositivité[287]
CureVac ARN messager 2e trimestre 2021 +4 °C
Sanofi Pasteur
GSK
Protéine recombinante Fin 2021 ou début 2022
(nécessite nouvelle conception)[96]
+4 °C Faible chez les plus de 50 ans
Novavax Protéine recombinante Mars 2021 +4 °C 89% en moyenne
95% contre la souche historique
85% contre le variant britannique
60% contre le variant sud-africain[288]

États-Unis

Les États-Unis ont précommandé 700 millions de doses de vaccins, notamment à :

Autres pays

D'autres pays ont adopté ce schéma précontractuel.

  • Le Brésil a précommandé 100 millions de doses à AstraZeneca, et 120 millions de doses à Sinovac Biotech ;
  • La Grande-Bretagne a négocié 250 millions de doses auprès de 4 fournisseurs : AstraZeneca, Valneva, BioNTech/Pfizer et Sanofi (ce dernier pour 60 millions de doses)[293]. Elle a aussi passé ensuite une précommande à Novavax[294] ;
  • Le Japon précommande 490 millions de doses, dont 250 millions à Novavax ;
  • Le Canada et la Suisse ont passé des accords de précommande avec Moderna. Le Canada a précommandé 76 millions de doses à Novavax[294]. La Suisse a précommandé 5,3 millions de doses à AstraZeneca[295], 3 millions de doses à Pfizer-BioNTech, et 7,5 millions de doses à Moderna[296] ;
  • En Asie, des milliards de doses auraient été précommandés au Serum Institute of India. L'Inde a aussi précommandé à Novavax[294] ;
  • L'Australie a passé une précommande de 33,8 millions de doses à AstraZeneca et de 51 millions de doses à CSL[297] ;
  • Le Maroc a précommandé 65 millions de doses à Sinopharm et AstraZeneca. Il prévoit de produire le vaccin de Sinopharm et de l'exporter vers certains pays africains[298] ;
  • L'Argentine vaccine dix millions de personnes à partir de avec le vaccin russe Spoutnik V et le vaccin de Pfizer, et espère obtenir le vaccin AstraZeneca en [299] ;
  • Israël a précommandé 1,5 million de doses du vaccin russe Spoutnik V[300]. Il a ensuite commandé 14 millions de doses à Pfizer et Moderna ;
  • La Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies a précommandé 300 millions de doses à AstraZeneca pour le compte de pays pauvres[263].

Tableaux récapitulatifs des précommandes et des commandes

Selon une étude de Duke University[301], le nombre de précommandes de vaccin serait le suivant :

Commandes et précommandes de vaccins Covid (en millions de doses)
des principaux pays
Commandes et précommandes fermes
(11 novembre 2020)
Précommandes potentielles
(11 novembre 2020)
Commandes et précommandes fermes
(28 décembre 2020)
États-Unis 1 010 1 600 1 210
Union européenne 1 200 780 1 585
Inde 1 000 1 800
COVAX[302] 500 200 1370
Grande Bretagne 357 150 357
Indonésie 210 210 342
Canada 358 80 358
Japon 290 290
Brésil 196 196

Les principaux fabricants de vaccins auraient reçu les commandes suivantes[301] :

Commandes et précommandes de vaccins Covid (en millions de doses)
reçues par les principaux laboratoires
(tous pays confondus)
Commandes et précommandes fermes
(11 novembre 2020)
Commandes et précommandes fermes
(28 décembre 2020)
AstraZeneca + Oxford University 2 400 3 000
Novavax 1 300 1 320
Pfizer 610 925
Sanofi 530 730
Janssen 370 880
Gamaleya 260 505
Moderna 210 490
Sinovac 160 290

Prix des vaccins

Le prix des vaccins négocié dans les contrats est l'objet de clauses de confidentialité.

Pour une dose du vaccin de Pfizer et BioNTech, les Américains paieraient 25 dollars et les Européens environ 18 dollars[273].

Le , Eva De Bleeker, la secrétaire d'État belge au budget, embarrasse l’industrie et la Commission européenne en divulguant les détails confidentiels sur les contrats pharmaceutiques négociés par Bruxelles[66]. La disparité des tarifs des doses est importante : 1,78 euro pour AstraZeneca, 6,93 euros pour Janssen[303], 10 euros pour CureVac[303], 12 euros pour Pfizer-BioNTech, 14,70 euros pour Moderna[304],[305], soit « une différence de 1 à 8 entre le vaccin le moins cher et celui le plus coûteux »[66],[306].

Le vaccin russe Spoutnik V, non encore validé par l'Union européenne, serait commercialisé à un prix d'environ euros la dose[303].

Campagnes de vaccination

Le premier pays a avoir commence à vaccine sa population dans le monde est la Chine dès l'été 2020, puis la Russie le 5 Décembre 2020 premier pays d'Europe et second dans le monde[307]. En Europe de l'ouest et du sud les premiers sont la Grande-Bretagne 8 décembre, la Suisse 23 décembre et la Serbie le 24 décembre 2020[308][309].

Vaccinations déjà réalisées

Doses de vaccins contre le virus Covid-19 administrées et % de la population vaccinée au
# Pays % population Continent Population vaccinée Référence Vaccins
Monde 23.2 % 1 900 000 000 .un
1 Drapeau de l'Islande Islande 76.0 % Europe 258 852 .is Johnson&Johnson, Moderna, Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
2 Drapeau du Canada Canada 67.7 % Amérique 25 440 005 .ca Moderna, Pfizer/BioNTech
3 Drapeau du Koweït Koweït 67.3 % Asie 2 875 000 .kwt Pfizer/BioNTech
4 Drapeau du Chili Chili 65.8 % Amérique 12 467 055 .cl Sinovac,Pfizer/BioNTech
5 Drapeau d’Israël Israël 64.0 % Asie 5 536 001 .ir Pfizer/BioNTech
6 Drapeau de l'Uruguay Uruguay 63.8 % Amérique 2 207 465 .uy Sinovac, Pfizer/BioNTech, Oxford/AstraZeneca
7 Drapeau du Bhoutan Bhoutan 62.8 % Asie 484 189 .btn Sinopharm, Oxford/AstraZeneca,Pfizer/BioNTech
8 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 62.5 % Europe 42 460 632 .uk Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
9 Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis 62.0 % Asie 6 204 004 .ae Sinopharm, Oxford/AstraZeneca,Pfizer/BioNTech
10 Drapeau de Bahreïn Bahreïn 61.2 % Asie 980 436 .bhr Sinovac,Pfizer/BioNTech
11 Drapeau de la Mongolie Mongolie 60.9 % Asie 1 872 056 .mn Sinovac,Sputnik V
12 Drapeau de la Belgique Belgique 60.2 % Europe 6 905 604 .be Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
13 Drapeau du Qatar Qatar 58.2 % Asie 1 676 351 .qa Pfizer/BioNTech
14 Drapeau de la Finlande Finlande 58.1 % Europe 3 219 935 .fi Moderna, Pfizer/BioNTech
15 Drapeau de la Hongrie Hongrie 57.0 % Europe 5 468 205 .hu Sputnik V, Sinopharm, Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
16 Drapeau du Danemark Danemark 56.0 % Europe 3 234 564 .dk Moderna, Pfizer/BioNTech
17 Drapeau de l'Italie Italie 56.0 % Europe 33 322 097 .it Oxford/AstraZeneca , Pfizer/BioNTech
18 Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 55.0 % Europe 33 322 097 .nl Pfizer/BioNTech
19 Drapeau des États-Unis États-Unis 53.6 % Amérique 179 261 269 .us Johnson&Johnson, Moderna, Pfizer/BioNTech
20 Drapeau de l’Union européenne Union européenne 53.0 % Europe 220 408 495 .eu Pfizer/BioNTech
21 Drapeau de Chypre Chypre 50.6 % Europe 443 121 .cy Moderna, Pfizer/BioNTech
22 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 50.2 % Europe 42 065 100 .de Pfizer/BioNTech
23 Drapeau de l'Autriche Autriche 50.0 % Europe 4 411 974 .at Pfizer/BioNTech
24 Drapeau de l'Espagne Espagne 50.0 % Europe 22 684 911 .es Moderna, Pfizer/BioNTech
25 Drapeau du Portugal Portugal 50.0 % Europe 4 800 325 .pt Pfizer/BioNTech
26 Drapeau de Singapour Singapour 46.5 % Asie 2 700 446 .sg Pfizer/BioNTech
27 Drapeau de la Suisse Suisse 46.5 % Europe 4 200 200 .ch Moderna, Pfizer/BioNTech
28 Drapeau de la France France 46.2 % Europe 31 436 702 .fr Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
29 Drapeau de l'Irlande Irlande 46.0 % Europe 2 217 448 .ir Moderna, Pfizer/BioNTech
30 Drapeau de la République dominicaine République dominicaine 45.5 % Amérique 4 842 540 .rd Oxford/AstraZeneca
31 Drapeau de la Lituanie Lituanie 44.0 % Europe 1 206 587 .lt Moderna, Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
32 Drapeau de la Suède Suède 42.7 % Europe 4 315 017 .sw Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
33 Drapeau de la Pologne Pologne 42.4 % Europe 16 045 779 .pl Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
34 Drapeau de la Tchéquie Tchéquie 42.2 % Europe 4 736 275 .cz Pfizer/BioNTech
35 Drapeau de la Grèce Grèce 42.0 % Europe 4 424 124 .gr Pfizer/BioNTech
36 Drapeau de l'Estonie Estonie 38.0 % Europe 540 816 .et Moderna, Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
37 Drapeau de la Serbie Serbie 36.8 % Europe 2 472 221 .rs Sputnik V, Sinopharm/Beijing,Oxford/AstraZeneca
38 Drapeau de la Norvège Norvège 36.3 % Europe 2 122 782 .no Moderna, Pfizer/BioNTech
39 Drapeau de l'Argentine Argentine 36.2 % Amérique 15 831 632 .ar Sputnik V, Sinopharm/Beijing Oxford/AstraZeneca
40 Drapeau de la Slovénie Slovénie 36.0 % Europe 797 861 .sn Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
41 Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 35.4 % Europe 1 403 277 .sk Pfizer/BioNTech
42 Drapeau de la Croatie Croatie 35.2 % Europe 1 442 925 .hr Pfizer/BioNTech
43 Drapeau du Brésil Brésil 35.1 % Amérique 71 206 835 .br left| Sinovac
44 Drapeau de la Barbade Barbade 34.5 % Amérique 93 940 .oms Oxford/AstraZeneca
45 Drapeau du Costa Rica Costa Rica 32.0 % Amérique 1 535 967 .cr Pfizer/BioNTech
46 Drapeau du Guyana Guyana 31.0 % Amérique 227 690 .oms Sinovac
47 Drapeau de la Dominique Dominique 30.5 % Amérique 20 183 .oms Sinovac
48 Drapeau de la Turquie Turquie 29.5 % Asie 33 374 402 .tr Sinovac
49 Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 27.8 % Asie 14 233 045 .kr Oxford/AstraZeneca,Pfizer/BioNTech
50 Drapeau du Suriname Suriname 26.8 % Amérique 157 459 .oms Sinovac, Sputnik V, Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
51 Drapeau du Mexique Mexique 26.0 % Amérique 30 009 547 .mx Sinovac, Sputnik V, Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
52 Drapeau de Cuba Cuba 25.8 % Amérique 2 634 418 .cu Abdala,Soberana02
53 Drapeau du Salvador Salvador 24.5 % Amérique 1 585 582 .sv Oxford/AstraZeneca
54 Drapeau du Panama Panama 24.3 % Amérique 1 096 100 .pa Pfizer/BioNTech
55 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 23.0 % Asie 206 920 000 .cn CBG, Sinopharm, Sinovac
56 Drapeau de l'Australie Australie 21.7 % Oceanie 5 539 659 .au Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
57 Drapeau du Japon Japon 21.5 % Asie 27 175 489 .jp Pfizer/BioNTech
58 Drapeau de la Colombie Colombie 20.5 % Amérique 9 736 151 .co Oxford/AstraZeneca ,Sinovac
59 Drapeau de la Roumanie Roumanie 20.2 % Europe 3 886 249 .ro Pfizer/BioNTech
60 Drapeau du Belize Belize 20.1 % Amérique 79 993 .oms Pfizer/BioNTech
61 Drapeau de l'Inde Inde 19.4 % Asie 262 916 313 .in Covaxina
62 Drapeau du Maroc Maroc 16.7 % Afrique 6 171 437 .oms Sinopharm/Beijing , Oxford/AstraZeneca
63 Drapeau du Cambodge Cambodge 16.1 % Asie 3 138 584 .kh Sinopharm/Beijing
64 Drapeau de la Bolivie Bolivie 14.8 % Amérique 1 645 289 .bo Sputnik V / Sinopharm
65 Drapeau de la Russie Russie 14.6 % Europe 21 614 318 .ru Sputnik V / EpiVacCorona
66 Drapeau de Trinité-et-Tobago Trinité-et-Tobago 14.1 % Amérique 176 551 .tto Oxford/AstraZeneca
67 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 13.2 % Oceanie 371 043 .nz Pfizer/BioNTech
68 Drapeau de la Malaisie Malaisie 12.1 % Asie 3 957 687 .my Sputnik V
69 Drapeau du Pérou Pérou 12.0 % Amérique 3 728 741 .pe Sinopharm, Pfizer/BioNTech
70 Drapeau de l'Ukraine Ukraine 11.7 % Europe 5 108 072 .ua Pfizer/BioNTech, Moderna, Oxford/AstraZeneca, Sinovac
71 Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale 10.6 % Afrique 148 079 .gnq Sinopharm/Beijing
72 Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 10.3 % Europe 702 012 .bg Moderna, Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
73 Drapeau de l'Équateur Équateur 9.8 % Amérique 2 079 889 .ec Sinovac,Oxford/AstraZeneca,Pfizer/BioNTech
74 Drapeau de la Palestine Palestine 9.6 % Asie 482 695 .pse Moderna, Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
75 Drapeau de l'Indonésie Indonésie 8.5 % Asie 22 455 167 .id Sinovac
76 Drapeau de la Biélorussie Biélorussie 8.5 % Europe 699 141 .bl Sputnik V
77 Drapeau de Taïwan Taïwan 8.4 % Asie 1 980 000 .tw Medigen, Moderna, Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech
78 Drapeau du Liban Liban 8.3 % Asie 564 476 .oms Pfizer/BioNTech
79 Drapeau de la Thaïlande Thaïlande 7.5 % Asie 5 252 531 .oms Sinopharm
80 Drapeau du Venezuela Venezuela 7.5 % Amérique 1 223 130 .ve Sputnik V/Sinopharm
81 Drapeau du Paraguay Paraguay 6.8 % Amérique 485 010 .py Sputnik V, Sinopharm/Beijing,Covaxin
82 Drapeau du Honduras Honduras 6.4 % Amérique 625 910 .hn Sputnik V, Oxford/AstraZeneca
83 Drapeau de l'Iran Iran 5.3 % Asie 4 013 642 .ir Sputnik V,Sinopharm/Beijing,Covaxin
84 Drapeau de la Jamaïque Jamaïque 5.3 % Amérique 172 958 .jm Oxford/AstraZeneca
85 Drapeau des Philippines Philippines 5.1 % Asie 5 551 087 .ph Sinovac
86 Drapeau de l'Algérie Algérie 5.1 Afrique 2 500 000 .ag Sputnik V
87 Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 4.9 % Afrique 2 661 378 .za Johnson&Johnson, Pfizer/BioNTech
88 Drapeau du Guatemala Guatemala 4.7 % Amérique 762 497 .gt Moderna, Oxford/AstraZeneca
89 Drapeau du Zimbabwe Zimbabwe 4.4 % Afrique 725 582 .oms Moderna, Oxford/AstraZeneca
90 Drapeau de l'Égypte Égypte 4.3 Afrique 3 418 331 .eg Sputnik V , Sinopharm/Beijing, Sinovac,
91 Drapeau du Bangladesh Bangladesh 3.5 % Asie 5 819 912 .bg Covaxina
92 Drapeau du Pakistan Pakistan 3.5 % Asie 9 980 437 .pk CanSino, Sinopharm/Beijing, Sinovac, Sputnik V
93 Drapeau du Nicaragua Nicaragua 3.1 % Amérique 167 500 .nic Sputnik V
94 Drapeau de la Libye Libye 2.8 % Afrique 243 891 .oms Johnson&Johnson, Moderna, Oxford/AstraZeneca, Pfizer/BioNTech, Sinovac, Sputnik V
95 Drapeau du Sénégal Sénégal 2.5 % Afrique 431 916 .sn Sinopharm/Beijing
96 Drapeau de l'Angola Angola 2.1 % Afrique 679 034 .an Sinopharm
97 Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire 2.1 % Afrique 567 488 .iv Sinopharm
98 Drapeau du Niger Niger 2.1 Afrique 224 803 .ng Oxford/AstraZeneca
99 Drapeau du Kenya Kenya 1.7 Afrique 933 436 .oms Sinopharm
100 Drapeau de l'Éthiopie Éthiopie 1.6 % Afrique 1 865 958 .oms Pfizer/BioNTech
101 Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan 1.2 % Afrique 481 690 .oms Pfizer/BioNTech
102 Drapeau de l'Ouganda Ouganda 1.2 % Afrique 706 626 .oms Pfizer/BioNTech
103 Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Viêt Nam 1.2 % Asie 1 185 206 .oms Pfizer/BioNTech
104 Drapeau du Nigeria Nigeria 1.2 % Afrique 1 961 883 .oms Pfizer/BioNTech
105 Drapeau du Mozambique Mozambique 1.1 % Afrique 319 511 oms Oxford/AstraZeneca, Sinopharm/Beijing
106 Drapeau du Libéria Liberia 1.1 % Afrique 52 772 .oms Moderna, Oxford/AstraZeneca
107 Drapeau de la Guinée Guinée 1.1 % Afrique 279 179 .oms Sputnik V
108 Drapeau de la Somalie Somalie 0.8 % Afrique 129 419 .oms Moderna, Oxford/AstraZeneca
109 Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Papouasie-Nouvelle-Guinée 0.5 % Océanie 38 176 .oms Moderna, Oxford/AstraZeneca
110 Drapeau du Mali Mali 0.4 % Afrique 83 549 .oms Pfizer/BioNTech
111 Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo 0.4 % Afrique 22 623 .oms Moderna, Oxford/AstraZeneca
112 Drapeau de la république du Congo République du Congo 0.4 % Afrique 22 623 .oms Moderna, Oxford/AstraZeneca
113 Drapeau de la Zambie Zambie 0.4 % Afrique 22 623 .oms Moderna, Oxford/AstraZeneca
114 Drapeau du Yémen Yémen 0.4 % Afrique 104 070 oms Oxford/AstraZeneca
115 Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau 0.3 % Afrique 5 889 .oms Oxford/AstraZeneca, Sinopharm/Beijing
116 Drapeau du Cameroun Cameroun 0.2 % Afrique 56 583 .oms Pfizer/BioNTech
117 Drapeau de Madagascar Madagascar 0.1 % Afrique 36 640 .oms Moderna, Oxford/AstraZeneca
118 Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso 0.1 % Afrique 17 775 .oms Moderna, Oxford/AstraZeneca
119 Drapeau du Tchad Tchad 0.1 % Afrique 8 981 .oms Moderna, Oxford/AstraZeneca
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite - Asie 16 457 176 .sa Pfizer/BioNTech
Drapeau d'Andorre Andorre - Europe 12 440 .ad Pfizer/BioNTech
Drapeau d'Haïti Haïti 0 % Amérique 0 web

Sources

Au delà du chiffre brut, il est plus significatif de rapporter celui-ci à la population[310].

Campagnes de vaccination en Amérique du Nord

Drapeau des États-Unis États-Unis

D'après Moncef Slaoui, l'opération Warp Speed, la campagne de vaccination contre le coronavirus, doit démarrer dès le . Pfizer et BioNTech ont postulé le pour une réponse attendue au [311]. Le pays ambitionne d'atteindre une immunité collective au mois de mai.

La campagne de vaccination commence en fait le lundi , la Food and Drug Administration (FDA) ayant autorisé le vendredi au soir l’utilisation du vaccin développé par Pfizer et BioNtech[312]. Le vendredi , la FDA autorise également le vaccin de Moderna[313].

Drapeau du Canada Canada

Au Québec, environ trois vaccins peuvent être utilisés[314].

Lenteur initiale de la campagne de vaccination

Selon le Dr Karl Weiss, le Québec tarde à vacciner sa population comparativement à des pays développés comme les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël. En effet, les données du indiquent que le Québec a vacciné 30 473 personnes en 21 jours, soit seulement 1 451 personnes par jour. À ce rythme, une telle campagne de vaccination pourrait durer plusieurs années. [315]

Campagnes de vaccination en Europe

Eu Europe, les vaccins candidats auprès de l'EMA sont ceux des sociétés Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca-Université d’Oxford[316].

Une autorisation de mise sur le marché des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna est attendue dès la deuxième moitié de décembre d'après Ursula von der Leyen, mais avant fin janvier d'après l'EMA[316].

Le lundi , l'EMA autorise le vaccin Pfizer-BioNTech en Europe[317].

Drapeau de l'Allemagne Allemagne

En Allemagne, 100 millions de doses ont été commandées. Les Länder seront approvisionnés par l'État. Sont priorisés les personnes à risque, le personnel des maisons de retraite et les fonctions importantes[318].

Drapeau de l'Espagne Espagne

En Espagne, la campagne de vaccination doit commencer en et cibler en priorité les résidents des maisons de retraites et leur personnel. Le vaccin est gratuit[318]. Suffisamment de doses ont été prévues pour vacciner 47 millions d'habitants.

Drapeau de la France France

Nombre total de doses administrées au 27 janvier 2021 : 1 234 731[319]

La France devrait bénéficier de 15 % des doses acquises par l'Union européenne[316]. Le est lancée la première phase de vaccination sur une vingtaine de personnes[320].

Le 25 décembre 2020, le décret n° 2020-1690 « autorisant la création d'un traitement de données à caractère personnel relatif aux vaccinations contre la Covid-19 » parait au Journal officiel[321].

Lenteur du démarrage de la campagne de vaccination

Selon le ministère de la Santé, la France reçoit 500 000 doses de vaccin par semaine, dès début . Toutefois, des spécialistes s'inquiètent dès le de la lenteur de la mise en œuvre de la vaccination sur le terrain. Ceci résulterait de différents facteurs, notamment :

  • le choix de vacciner en priorité dans les EHPAD alors que ceux-ci ne sont souvent pas prêts à le faire, par manque de moyens humains ou de matériel frigorifique ; par comparaison, la stratégie vaccinale de l'Allemagne où 50 fois plus de personnes ont été vaccinées pendant la première semaine, passe par une vaccination de masse dans les rues[322] ;
  • le principe selon lequel un médecin doit être présent lors de la vaccination dans un EHPAD[323] : une infirmière ne peut pas vacciner en dehors de la présence du médecin ;
  • le principe de la consultation préalable par un médecin et du recueil du consentement des familles pour les personnes juridiquement incapables[323] ;
  • une logistique inutilement complexe et bureaucratique : un EHPAD doit réclamer le vaccin à l'un des 4000 pharmaciens de ville, qui demande à son tour et se fait livrer par 5 plateformes nationales qui s'appuient sur 135 GHT[324] ; la France n'a pas fait appel à l'armée pour aider au transport du vaccin, comme c'est le cas en Allemagne, en Italie[274] et aux États-Unis.

Même le président de la République, Emmanuel Macron, aurait déclaré : « Nous sommes sur un rythme de promenade en famille, ce n’est pas à la hauteur ni du moment, ni des Français.[325] »

Face aux critiques, le gouvernement prend en urgence plusieurs mesures, annoncées le 31 décembre 2020[326] puis le [327] :

  • élargissement de la phase 1 de vaccination aux personnels soignants, pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans[328] ;
  • nomination d'un nouveau patron, Laetitia Buffet, à la tête de la « task force » interministérielle chargée de la logistique de la vaccination, à la place de Louis-Charles Viossat[329],[330] ;
  • décision d'avancer de plus d'un mois, au 18 janvier 2021, le début de la vaccination des personnes de plus de 75 ans ;
  • décision qu'en cas de pénurie la 2e dose du vaccin Pfizer pourra être injectée 6 semaines après la première dose, au lieu des 3 semaines prévues initialement[327] ;
  • confirmation que le consentement du patient vacciné peut être verbal (et non obligatoirement écrit) et qu'il n'y a pas de délai de rétractation obligatoire[327].

Drapeau de la Norvège Norvège

La campagne de vaccination débute le 27 décembre 2020. Le 16 janvier 2021, environ 33 000 personnes considérées comme les plus à risques s'étaient fait vacciner[331].

L’Agence norvégienne des médicaments a établi un lien entre treize décès et la prise d’une dose de Pfizer-BioNTech contre la Covid-19[332].

Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni

Le , l'agence nationale du médicament, le MHRA, autorise le vaccin de Pfizer et BioNTech[9], dont 40 millions de doses ont été commandées[318], et la campagne de vaccination débute le [10].

Campagnes de vaccination en Amérique latine

L'Amérique du Sud doit disposer d'un vaccin à partir de grâce au programme de distribution Covax conçu par l'Organisation mondiale de la santé[333], qui permettra d'obtenir des doses pour 10 à 20 % de la population[333].

L'Argentine a signé des accords pour vacciner 28 de ses 44 millions d'habitants[333].

Le Pérou négocie pour pouvoir vacciner 24 millions de personnes sur une population de 31 millions d'habitants[333].

Le Venezuela doit recevoir 10 millions de vaccins Spoutnik V au premier trimestre 2021 pour un début de campagne en avril[333].

Campagnes de vaccination en Asie

Drapeau d’Israël Israël

Le , les premières doses du vaccin Pfizer arrivent en Israël[334].

Le , la campagne de vaccination débute avec les travailleurs du secteur de la santé et quelques personnalités comme le président et le chef d’État-major et doit se poursuivre avec les Israéliens de plus de 60 ans et les populations à risque[335]. Au , 210 000 personnes ont été vaccinées[336]. Au , Israël devient le pays où le taux de vaccination par habitant est le plus élevé[337].

Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud

La Corée du Sud, où il y a très peu de cas de malades du virus, a décidé de vacciner 70% de sa population en commençant début février 2021, et en procédant lentement afin de vérifier les effets secondaires des vaccins. Elle commande 64 millions de doses, réparties entre Pfizer (20 millions), Moderna (20 millions), AstraZeneca (20 millions) et Janssen (4 millions)[338].

Effets attendus de la campagne de vaccination

Selon Arnaud Fontanet, la campagne de vaccination doit permettre de revenir à une vie normale à l'automne 2021, si suffisamment de gens se font vacciner et si le vaccin est suffisamment efficace suffisamment longtemps et pour les personnes âgées, mais il sera nécessaire de s'assurer que des effets indésirables graves restent exceptionnels[339].

Effets indésirables et systèmes de surveillance

Définitions

Les effets indésirables immédiats ou à court terme, et leurs niveaux de gravité, sont des données présentées par les fabricants et classées de la manière suivante, à l'exemple du vaccin Pfizer[340] : réactions locales (rougeur, gonflement, douleur) et réactions systémiques (fièvre, fatigue, maux de tête…).

Ces réactions sont classées en 4 niveaux de gravité : bénin, modéré, sévère, et grave « niveau 4 ». Ces niveaux sont prédéfinis pour chaque type de réaction. De façon générale, le niveau 1 est celui des réactions qui ne gênent pas l'activité quotidienne, le 2 qui la perturbent, le 3 qui l'empêchent, et le 4 qui nécessitent une hospitalisation, ou qui entraînent une gêne permanente.

Les chiffres donnés sont à comparer avec ceux des groupes placebo. Les chiffres présentés sans niveau de gravité représentent l'ensemble des niveaux[340].

Surveillance

La surveillance des effets secondaires après commercialisation s'effectue par des systèmes nationaux de pharmacovigilance.

Aux États-Unis, les effets secondaires qui surviennent après la commercialisation d'un vaccin contre la Covid-19 sont à signaler au VAERS (Vaccine Adverse Events Reporting System), qui reçoit tous les signalements, aussi bien ceux de professionnels de santé que ceux des particuliers, indépendamment du fait de savoir si le vaccin a causé ou non l'évènement signalé[341]. Ces données sont publiques, et les signalements validés ou pas dans un deuxième temps par d'autres organismes, comme le VSD (Vaccine Safety Datalink)[342].

De plus le CDC a développé une application sur smartphone qui permet d'informer et d'être informé, en temps réel, de l'état de santé des vaccinés Covid-19[341].

La surveillance des effets à plus long terme s'effectue par des études de suivi épidémiologique (par exemple enquêtes de cohorte).

Effets indésirables signalés

Le , un médecin de Boston souffrant d'une allergie aux mollusques développe une réaction allergique sévère juste après avoir reçu le vaccin contre le coronavirus de Moderna[343].

En janvier 2021, les autorités de santé américaines « attirent l'attention sur la présence de polyéthylène glycol pour protéger l'ARN messager dans les vaccins utilisant cette technologie, notamment ceux de Pfizer BioNTech et Moderna, et invitent donc les patients allergiques à ce composant à ne pas se faire vacciner. De la même façon, les personnes allergiques aux polysorbates, une substance proche du polyéthylène glycol, devraient renoncer à la vaccination pour le moment »[344].

En France, le , alors que plus de 500 000 personnes ont reçu une première injection, l'Agence nationale de sécurité du médicament relève une centaine de cas « non graves », une vingtaine de cas « graves » et cinq décès. Les liens de causalité restent à établir[345].

Décès post-vaccination

Au 14 janvier, au moins 7 cas de décès ont été observés après vaccination, chez des personnes âgées de 79 à 93 ans, en Allemagne, le décès étant survenu de quelques heures à 4 jours après la première injection. Le 16 janvier 2021, « l'Agence norvégienne du médicament établit un lien entre 13 décès et les effets secondaires du vaccin à ARNm de Pfizer-BioNTech », sur environ 33 000 personnes vaccinées.[331]

Au 21 janvier 2021, le ministère français de la Santé indique que, en Europe, au moins 71 décès (dont cinq en France, après avoir reçu le sérum Pfizer-BioNTech) ont été enregistrés à la suite de la vaccination contre la Covid-19. Olivier Véran précise que ces personnes, très âgées pour la plupart, « ont pu décéder dans les jours qui ont suivi la vaccination, sans pour autant présenter des signes de réactions allergiques après la vaccination »[346].

Fichiers et carnets de vaccination

Compagnies aériennes

Certaines compagnies aériennes souhaitent rendre obligatoire la vaccination de leurs passagers internationaux. C'est notamment le cas de Qantas, principale compagnie aérienne australienne.

« Nous envisageons de changer nos conditions d'utilisation pour les voyageurs internationaux, pour leur dire que nous demanderons aux gens de se faire vacciner avant de pouvoir monter à bord de l'avion. »

— Alan Joyce, PDG.

L'instauration de carnets électroniques de vaccination est envisagée[347].

Certaines compagnies aériennes, comme EasyJet, Japan Airlines et Ryanair, estiment qu'elles ne rendront pas une telle vaccination obligatoire. Certaines considèrent que le vaccin ne sera pas obligatoire sur les vols intérieurs dans l'Union européenne.

De son côté, Air France s'engage à suivre les obligations édictées par les autorités internationales y compris françaises pour le transport de passagers.

« Nous nous attendons à ce que les gens qui viennent en Australie alors que le Covid-19 reste une maladie grave dans le monde soient ou bien vaccinés, ou alors placés à l'isolement. »

— Greg Hunt, secrétaire australien à la Santé.[réf. nécessaire]

Différents projets de passeport sont à l'étude :

La Chine dispose de sa propre application centralisant les données sanitaires des voyageurs[348].

Gouvernements

Beaucoup de gouvernements souhaitent conserver dans des fichiers les coordonnées des personnes vaccinées. Les raisons de ce souhait sont notamment :

  • le suivi individuel des patients, en particulier en cas de réactions importantes au vaccin, mais aussi pour s'assurer que les patients prennent leur 2e dose ;
  • la pharmacovigilance.

Acceptation du public français

Selon une étude de l'Ifop réalisée pour la société Lemon en partenariat avec Le Parisien publiée le 17 janvier 2021, l'acceptation du « passeport vaccinal » par le public français est en moyenne favorable mais diverge selon les usages de ce document[349].

À la question : « Êtes-vous favorable à ce que la vaccination contre le Covid-19 soit rendue obligatoire pour... », les 1028 personnes de plus de 18 ans interrogées en ligne les 11 et 12 janvier 2021 ont répondu :

Taux de réponses positives
prendre l'avion, se rendre à l'étranger 62 %
rendre visite à des personnes vulnérables 60 %
prendre les transports en commun 52 %
les élèves et personnels des collèges et des lycées 50 %
les cinémas, théâtres, salles de concerts 50 %
les salariés sur leur lieu de travail 50 %
fréquenter les commerces 45 %

La sociologue Marie Jauffret-Roustide pense que l'acceptation de l'obligation vaccinale s'explique par une l'importante promotion médiatique du vaccin et par le désir des Français « de retrouver leur liberté de voyager »[350].

Craintes et critiques concernant la vaccination contre la Covid-19

Attentes et réticences en France

Le personnel médical

En France, en octobre-novembre 2020, selon une enquête demandée par le ministère de la Santé et des Solidarités en novembre 2020, 47 % des médecins généralistes déclarent accepter, avec certitude, de se faire vacciner contre la Covid-19 si un tel vaccin est disponible, et 29 % accepteraient probablement[351]. Un sondage interne de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés (Fehap) effectué du 30 novembre au 7 décembre 2020 suggère une défiance de certains soignants envers le vaccin : 76 % des personnels interrogés refuseraient de se faire vacciner[352]. Une étude officielle de Santé publique France publiée le 4 décembre 2020 montre des disparités selon les professions médicales : 80 % des médecins généralistes et globalement 68 % des professionnels de santé libéraux souhaitent se faire vacciner, mais seulement 55 % des infirmiers y sont prêts[353].

Le public

Un sondage Ifop réalisé fin indique que 26 % de la population ne souhaite pas être vaccinée. Le refus est plus élevé chez les femmes, les jeunes de 26 à 35 ans et les CSP les moins favorisées[354]. Selon un sondage effectué par Ipsos en dans une quinzaine de pays, les Français sont les plus réticents à se faire vacciner : 46 % ne souhaitent pas être vaccinés (les refus sont de 36 % aux États-Unis, 31 % au Japon, 30 % en Allemagne, 21 % au Royaume-Uni)[355].

La question du caractère obligatoire de la vaccination

La vaccination contre la Covid-19 n'est actuellement obligatoire dans aucun pays du monde, en raison du faible nombre de vaccins homologués et fabriqués. Toutefois, elle peut être fortement encouragée dans l'avenir[356], notamment par des contrôles au départ des avions ou à l'entrée dans certains pays.

Dans certains pays comme la France et l'Angleterre, le débat concernant l'importance d'une vaccination collective et la liberté individuelle de refus est ravivé[355],[357].

Suite à l'annonce du vaccin, Yannick Jadot, l'ancien candidat EELV à l'élection présidentielle, demande que le vaccin soit obligatoire[358]. Emmanuel Macron déclare le  : « Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire »[359].

La sociologue Marie Jauffret-Roustide constate que, déjà en 2008, alors même que l'on croyait que les Français ne voulaient pas être vaccinés, une étude publiée montraient qu'ils étaient favorables à plus de 50 % à l'obligation vaccinale, et que seulement 7 % étaient opposés au principe de cette obligation[350].

Aux États-Unis, un sondage publié en sur un échantillon représentatif de la population américaine (près de 2 700 personnes âgées de 18 ans et plus) porte sur l'obligation vaccinale Covid-19 (acceptable ou inacceptable) pour les écoliers, les adultes, et les employés. Près de la moitié (48,6 %) la jugent acceptable chez les écoliers contre 38,4 % qui la jugent inacceptable (le reste ne se prononce pas) ; l'obligation pour les adultes est acceptable pour 40,9 % contre 44,9 %, et pour les employés 47,7 % contre 38,1 %[360].

L'acceptation ou pas de l'obligation vaccinale Covid-19 est associée à des caractéristiques démographiques et à des préférences partisanes. Sont plus enclins à accepter d'être vaccinés : ceux qui votent démocrate (plus que républicain ou indépendant), et ceux qui ont un niveau de diplôme égal ou supérieur au bac. Il n'y a pas de différence entre hommes et femmes, mais les noirs sont plus réticents que les non-noirs, peut-être à cause de leur niveau moyen d'études inférieur[360].

Craintes concernant la sécurité des vaccins

Les tests de phase III d'un nouveau vaccin préalable à l'approbation durent en général de 12 à 18 mois. Mais l'urgence sanitaire a amené les autorités à raccourcir grandement le délai.

Le , six associations en Europe (Coordination nationale médicale Santé Environnement, European Forum for Vaccine Vigilance, Children Health Defense Europe, Ligue nationale pour la liberté des vaccinations, Association internationale pour une médecine scientifique indépendante et bienveillante, Terra SOS-Tenible) déposent un recours en annulation devant la Cour de justice de l'Union européenne contre un règlement supprimant l'évaluation des risques liés aux OGM des vaccins contre la Covid-19[361]. Le règlement 2020/1043, adopté pendant l'été 2020 par l'Union européenne, permet en effet « aux producteurs de vaccins et de traitements anti-Covid19 contenant des OGM de se passer de produire une étude d'impact environnemental et de biosécurité avant le démarrage d'essais cliniques. Publié le , le texte a été adopté au parlement européen selon une procédure d'urgence, sans amendements, ni débats. Cette exception à la législation OGM est contraire au principe de précaution prévu dans le traité de fonctionnement de l'Union européenne. »[réf. nécessaire]

Le , un rapport de Christian Vélot, généticien moléculaire à l’université Paris-Saclay et président du Conseil scientifique du CRIIGEN, affirme que les vaccins génétiquement modifiés pourraient mener à des recombinaisons virales plus graves que les virus que l'on cherche à combattre, impactant la vie animale et la santé humaine[362]. Le , il publie une vidéo intitulée « Covid 19 : les technologies vaccinales à la loupe », qui présente les différents vaccins prêts pour la prochaine campagne de vaccination[363].

Manque de transparence et requêtes d'eurodéputés

D'après le député européen Marc Botenga, l’ancien lobbyiste Richard Bergström, coordinateur des vaccins pour la Suède, fait partie de l’équipe des négociateurs de la Commission européenne en charge des achats anticipés d’un vaccin contre la Covid-19[364],[365],[366]. Toujours d'après lui, la Commission refuserait de publier les noms des membres de l’équipe de négociation et, d'après des éléments des contrats ayant fuité, les entreprises pharmaceutiques risquent de décider elles-mêmes du prix des vaccins malgré les subsides reçus, et les contrats contiendraient une clause libérant les entreprises pharmaceutiques de toute responsabilité financière en cas d’effets secondaires[364].

Lors de l'audition de la Commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du , Sandra Gallina, Directeur général adjoint, DG Santé, Commission européenne, a confirmé les deux faits mentionnés par Marc Botenga[367].

En janvier 2021, la députée européenne Michèle Rivasi demande à Stélla Kyriakídou, Commissaire européenne de la Santé, de publier les contrats publics « pour lutter contre la réticence vaccinale et mettre un terme aux soupçons de détournement d'argent public qui pèsent sur les achats groupés négociés de vaccins Covid-19 en dehors de tout contrôle parlementaire », 2,61 milliards d'euros ayant été versés aux laboratoires pharmaceutiques en 2020[368].

Le 20 janvier 2021, les eurodéputés Tilly Metz, Margrete Auken, Ville Niinistö, Jutta Paulus, Michèle Rivasi et Kim van Sparrentak déposent une requête, « Request for Access to Advance Purchase Agreements for COVID 19 vaccines », auprès du Secrétariat général de la Commission européenne[369].

Immunité juridique des sociétés pharmaceutiques

Les sociétés et individus qui fabriquent, distribuent, administrent ou utilisent des produits médicaux (y compris les vaccins) contre la Covid-19 bénéficient d'une immunité juridique dans différents pays, dont les États-Unis, afin d'échapper à des poursuites judiciaires en cas d'effets secondaires, à l'exclusion des « fautes volontaires »[370],[371].

Dans l'Union européenne, des clauses prévoient que, dans certains cas, les États pourront prendre à leur charge les indemnités qui seraient demandées aux entreprises pharmaceutiques en cas d'effets secondaires imprévus[372],[373],[374]. Ce type de clause est pratiqué par de nombreux pays pour les vaccins[375].

En France, les victimes d'effets secondaires sont considérées comme des victimes « d'accidents médicaux », lesquelles sont indemnisées par l'État via l'ONIAM. Dans le cas des vaccins, cela ne concerne que les vaccins obligatoires[376].

Rumeurs et théories du complot

Différentes publications sur les réseaux sociaux ont promu une théorie du complot affirmant que le virus provoquant la Covid-19 était connu et qu'un vaccin était déjà disponible. Les brevets cités par divers articles de médias sociaux font référence à des brevets existants pour des séquences génétiques et des vaccins pour d'autres souches de coronavirus comme le coronavirus du SRAS[377],[378].

En France, la controverse et l'opposition au vaccin sont menées depuis le printemps 2020 par différents youtubeurs conspirationnistes tels Silvano Trotta et Thierry Casasnovas[379].

La généticienne Alexandra Henrion-Caude, spécialiste des micro-ARN et une des personnes interrogées par le documentaire conspirationniste Hold-up, indique qu'on ne connaît pas les effets secondaires d'un vaccin développé aussi rapidement et qu'il peut être dangereux de se faire vacciner si on a déjà eu la Covid-19. Cette prise de position a été dénoncée pour ses accents complotistes par une série de scientifiques ainsi que par l'INSERM[380]. Elle émet notamment l'hypothèse que les vaccins à ARN pourraient jouer un rôle dans l'apparition de nouveaux variants, dans un entretien accordé à la chaine identitaire TV Libertés. L'hypothèse est jugée sans fondement par d'autres spécialistes[381]. L'Inserm, où elle a travaillé jusqu'en 2018, s'est désolidarisée des propos tenus par son ancienne chercheuse[382].

Le , deux médecins, connus pour avoir déjà propagé de fausses informations, demandent une suspension immédiate de toutes les études sur le vaccin CoV-2 contre le SRAS auprès de l’EMA, l’Agence européenne des médicaments. Ils ont également préparé une pétition et demandé « au plus grand nombre possible de citoyens de l’UE » de la cosigner, au motif que le vaccin risquerait, entre autres, de rendre les femmes stériles[383],[384].

Bibliographie

Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes