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Tramway du Grand Boulevard

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Tramway de Lille Métropole
Image illustrative de l’article Tramway du Grand Boulevard
Le une motrice Breda VLC sur la ligne R à la station La Marque.

Situation Lille, Hauts-de-France
Drapeau de la France France
Type Tramway
Entrée en service
Longueur du réseau 17,5 km
Lignes 2
Stations 36
Rames Breda VLC
Écartement des rails métrique
Exploitant Ilévia
Lignes du réseau
Réseaux connexes TC de Lille Métropole :

Métro
Tramway
Autobus
Lianes (BHNS)
V'Lille


Image illustrative de l’article Tramway du Grand Boulevard
Carte du réseau en l'état actuel.

Le tramway du Grand Boulevard est un ensemble de deux lignes de tramway à voie métrique qui relie les villes de Lille, Roubaix et Tourcoing.

Surnommé le « Mongy », du nom de son créateur Alfred Mongy, le tramway fut conçu avec le Grand Boulevard qu'il emprunte depuis sa mise en service le . Le réseau de 17,5 km de long prend la forme d'un Y avec un tronc commun de Lille au Croisé-Laroche et deux branches se dirigeant vers Roubaix et Tourcoing. Il comportait initialement une troisième branche vers le centre-ville de Marcq-en-Barœul, ouverte en 1930 et fermée en 1972. Le Mongy est l'un des seuls tramways à avoir échappé à la vague de suppression de réseaux qu'à connu la France des années 1930 aux années 1960.

Depuis 1983, le tramway circule en souterrain dans le centre de Lille et aboutit à la Gare Lille-Flandres où il donne correspondance au métro de Lille. Il a subi une importante rénovation en 1994 avec le renouvellement du matériel roulant, la modification du tracé et la mise en souterrain de certaines stations.

Le tramway du Grand Boulevard devrait être intégré à l'horizon 2030 à un réseau de tramway moderne, le tramway de Lille Métropole .

Chronologie

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Le Grand Boulevard

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La mise en service des lignes du Grand Boulevard

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En janvier et février 1936, dans le cadre des mouvements qui allaient conduire au Front populaire, les agents des tramways et autobus de l'Électrique Lille-Roubaix-Tourcoing votent le la grève quasi à l'unanimité (dix voix contre). La grève dure jusqu'au , les huit cents employés obtiennent un accord sur les salaires, sur le paiement des heures supplémentaires et sur l'augmentation des jours de congés[1].

La ligne Lille - Marcq

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La correspondance avec le métro

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La construction de la première ligne de métro automatique VAL à Lille entre 1979 et 1983 est l'occasion d'apporter une modification au tracé du Mongy. Afin de permettre la correspondance avec le métro, le terminus de la place du Théâtre est abandonné. Dans le même temps, un nouveau tunnel est construit depuis l'arrêt Pasteur et aboutit à la station Gares où le tramway stationne entre les deux voies du métro. La nouvelle configuration est effective le en même temps que l'ouverture de la ligne 1 du métro.

Cette situation est pensée dès l'origine comme provisoire. Il est en effet envisagé que la ligne 2 du métro aboutisse à la station Gares puis remplace le Mongy en empruntant le Grand Boulevard en direction de Roubaix. Un tramway serait néanmoins maintenu entre le Croisé-Laroche et Tourcoing. Dès 1986, le terminus du tramway est reculé de quelques dizaines de mètres pour permettre les travaux de la ligne 2.

La reconstruction des années 1990

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À la suite de l'inauguration de la ligne 1bis du métro de Lille en 1989 (future ligne 2), plusieurs discussions ont lieu à la CUDL à propos de l'extension de la ligne vers le nord-est de la métropole. Dans la station Gares, le tramway et la ligne 1bis terminent provisoirement face-à-face dans l'optique que le métro reprenne ultérieurement le tracé du Mongy. Le projet est toutefois contesté par le maire de Mons-en-Barœul, qui souhaite voir le métro passer dans sa ville après avoir été écarté du tracé de la ligne 1, ainsi que ceux de La Madeleine et Marcq-en-Barœul, qui ne veulent pas d'un viaduc sur le Grand Boulevard[2].

En 1989, Arthur Notebart, président de la communauté urbaine de Lille et porteur du projet d'extension du métro sur le Grand Boulevard, est remplacé par Pierre Mauroy. Celui-ci décide avec le nouveau conseil d'abandonner l'idée d'une suppression du Mongy, à la faveur d'un nouveau tracé pour la ligne 2 qui assure la complémentarité avec le tramway.

Le Mongy doit alors être complètement modernisé, en premier lieu pour éliminer du service les rames Düwag achetées d'occasion au cours des années 1980[3]. L'écartement métrique est conservé mais le gabarit des nouvelles rames Breda est porté à 2,65 m de large. Deux stations, Clemenceau et Hippodrome, sont mises en souterrain afin d'éviter les carrefours. À Roubaix et Tourcoing, les anciens terminus sont déplacés pour se rapprocher du métro. À la Gare Lille-Flandres, le terminus au niveau -2 doit être abandonné pour laisser la place à l'extension de la ligne 2. Un nouveau tunnel est donc construit et aboutit dans un terminus au niveau -1 de la gare. Par la même occasion une nouvelle station est ajoutée à la Gare Lille-Europe pour assurer une correspondance avec le TGV.

En attendant l'achèvement des travaux, le terminus de Tourcoing était temporairement limité à la station Victoire. La courte section en voie unique jusqu'à la station Tourcoing Centre est mise en service en 1997.

Perspectives à l'horizon 2035

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Le , à l'issue d'une large concertation[4],[5], les élus de la Métropole européenne de Lille adoptent à l'unanimité le Schéma directeur des infrastructures de transport (SDIT) qui détermine les nouvelles infrastructures structurantes de transports en commun à l’horizon 2035 en s’appuyant sur les réseaux lourds déjà existants (métro, tramway et voies ferrées)[6].

Parmi les cinq lignes de tramway inscrites dans ce schéma, la liaison « D » prévoit de relier Roubaix à Wattrelos en prolongeant la ligne de tramway R[7]. La liaison « C » prévoit de relier Roubaix à Tourcoing en desservant notamment le terminus de la ligne T (Tourcoing Centre) et la gare SNCF de Tourcoing[8]. Dans la délibération du Conseil métropolitain portant sur l'adoption du SDIT, la partie de cette liaison qui relie le terminus de la ligne T et la gare de Tourcoing est présentée comme le « prolongement du tramway T »[9].

Exploitation et infrastructure

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Tramway à Marcq-en-Barœul.
Tramway venant provenance de Lille, station Parc Barbieux, devant l'EDHEC.
Station Lat./Long. Communes desservies Correspondances[a]
Gare Lille-Flandres 50° 38′ 14″ N, 3° 04′ 15″ E Lille (Gare de Lille-Flandres) Logo du métro de Lille (1) (2)
TER Hauts-de-France
TGV inOui et Ouigo
Gare Lille-Europe 50° 38′ 23″ N, 3° 04′ 26″ E Lille (Gare de Lille-Europe) Logo du métro de Lille (2)
TERGV
TGV inOui
Eurostar
Romarin 50° 38′ 43″ N, 3° 04′ 30″ E La Madeleine
Botanique 50° 38′ 56″ N, 3° 04′ 44″ E La Madeleine
Saint-Maur 50° 39′ 06″ N, 3° 04′ 55″ E Marcq-en-Barœul
Buisson 50° 39′ 24″ N, 3° 05′ 19″ E Marcq-en-Barœul, Lille (Saint-Maurice Pellevoisin)
Brossolette 50° 39′ 37″ N, 3° 05′ 39″ E Marcq-en-Barœul
Clemenceau – Hippodrome 50° 39′ 43″ N, 3° 05′ 47″ E Marcq-en-Barœul
Croisé-Laroche 50° 39′ 53″ N, 3° 06′ 08″ E Marcq-en-Barœul (Croisé-Laroche)
Acacias 50° 39′ 54″ N, 3° 06′ 36″ E Marcq-en-Barœul
Pont de Wasquehal 50° 39′ 52″ N, 3° 07′ 03″ E Wasquehal
La Terrasse 50° 39′ 50″ N, 3° 07′ 34″ E Wasquehal
Wasquehal – Pavé de Lille 50° 39′ 49″ N, 3° 07′ 49″ E Wasquehal Logo du métro de Lille (2)
Le Sart 50° 39′ 48″ N, 3° 08′ 20″ E Villeneuve-d'Ascq
Planche-Épinoy 50° 39′ 52″ N, 3° 08′ 45″ E Villeneuve-d'Ascq
La Marque 50° 39′ 59″ N, 3° 08′ 58″ E Croix
Villa Cavrois 50° 40′ 08″ N, 3° 09′ 14″ E Croix
Bol d'air 50° 40′ 21″ N, 3° 09′ 23″ E Roubaix
Parc Barbieux 50° 40′ 40″ N, 3° 09′ 43″ E Roubaix
Hôpital Victor-Provo 50° 40′ 52″ N, 3° 10′ 03″ E Roubaix
Jean-Moulin 50° 41′ 06″ N, 3° 10′ 20″ E Roubaix
Alfred-Mongy 50° 41′ 16″ N, 3° 10′ 31″ E Roubaix
Eurotéléport 50° 41′ 28″ N, 3° 10′ 45″ E Roubaix Logo du métro de Lille (2)
Foch 50° 39′ 59″ N, 3° 06′ 13″ E Marcq-en-Barœul
Le Quesne 50° 40′ 24″ N, 3° 06′ 24″ E Marcq-en-Barœul
Cerisaie – Centre d'Affaires 50° 40′ 38″ N, 3° 06′ 41″ E Marcq-en-Barœul
Château Rouge 50° 40′ 47″ N, 3° 06′ 52″ E Marcq-en-Barœul
Cartelot 50° 41′ 01″ N, 3° 07′ 10″ E Wasquehal
Grand Cottignies 50° 41′ 13″ N, 3° 07′ 26″ E Wasquehal
Triez 50° 41′ 33″ N, 3° 07′ 52″ E Marcq-en-Barœul
Trois Suisses 50° 41′ 56″ N, 3° 08′ 19″ E Mouvaux
Faidherbe 50° 42′ 13″ N, 3° 08′ 34″ E Mouvaux
Ma Campagne 50° 42′ 35″ N, 3° 09′ 10″ E Tourcoing
Pont Hydraulique 50° 42′ 45″ N, 3° 09′ 22″ E Tourcoing
Victoire 50° 43′ 04″ N, 3° 09′ 25″ E Tourcoing
Tourcoing – Centre 50° 43′ 14″ N, 3° 09′ 33″ E Tourcoing (2)

Fréquentation

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En 2006, le tramway lillois a transporté huit millions de passagers, représentant 6 % des passagers utilisant les transports en commun dans l'agglomération lilloise[10]. En 2010, ce chiffre est de 8,8 millions de passagers, en hausse de 0,2 million par rapport à 2009[11]. En 2019, la fréquentation était de 10 millions de voyageurs.

Les voies à Lille

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À la mise en service des lignes Lille - Roubaix (1) et Lille - Tourcoing (1 bis) le , le terminus est fixé au début du boulevard Carnot à Lille, depuis le Grand Boulevard, les deux lignes empruntent ce dernier jusqu'au terminus[b]. En 1912, un terminus en boucle est créé sur la place du Théâtre par le boulevard Carnot, la place du Théâtre, la rue Léon-Trulin et la rue des Bons-Enfants, par ailleurs en 1926, le retour par la rue des Bons-Enfants est supprimé et reporté par la rue des Arts. Le terminus est aménagé avec un quai pour la descente sur la place même et des quais sur la rue Léon-Trulin pour les différentes lignes. En , le tracé est modifié entre Lille et La Madeleine avec la construction du périphérique routier, l'aménagement du boulevard à cet endroit est fortement modifié et le tracé en chaussée est remplacé par un tracé en site indépendant passant sous les autoponts du nouveau périphérique. En 1983, pour accompagner la mise en service de la première ligne du métro, le terminus de la place du Théâtre est supprimé et reporté au niveau -2 de la gare de Lille sur les deux voies centrales, les voies latérales étant utilisées pour la ligne 1 du métro. La ligne n'emprunte plus le boulevard Carnot mais rejoint la gare par un tracé en site indépendant depuis l'arrêt Pasteur, ce nouveau tracé comme par ailleurs le terminus souterrain de la gare doivent par ailleurs à terme selon les souhaits de la CUDL être réutilisés pour l'extension de la future ligne 1 bis du métro (future ligne 2) qui dans un premier temps s'arrêtera à la gare en cohabitation avec les voies du tramway[12]. Entre 1985 et 1988, lors des travaux de la ligne 1 bis du métro entre Lomme et la gare, le terminus est modifié, une partie des deux voies centrales est récupérée pour être utilisée comme terminus pour la ligne 1 bis tandis qu'une autre continue de servir au terminus du tramway[13]. Au cours des années 1990, lors de la reconstruction de la ligne et pour accompagner l'extension de la ligne 1 bis du métro vers la gare Lille Europe, le terminus du niveau -2 est supprimé et récupéré pour l'extension de la ligne 1 bis. Un nouveau terminus en tiroir est créé au niveau -1 doté de deux quais. Ce terminus constitue depuis 1994 le terminus des lignes R et T.

Les voies à Marcq-en-Barœul

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À la mise en service de la ligne Lille - Marcq (7) le , le terminus est fixé à la place de Marcq-en-Barœul avec un terminus en boucle autour de l'église Saint-Vincent, depuis le Croisé-Laroche, la ligne emprunte l'avenue Foch sur un site propre au centre de l'avenue jusqu'à la place de Marcq-en-Barœul. En 1940, le terminus est reporté à la mairie de Marcq-en-Barœul puis vers 1960, il est reporté à la place de Marcq-en-Barœul avec un terminus en tiroir. Jusqu'en 1963, elle assure la correspondance avec la ligne J de la compagnie des Tramways électriques de Lille et sa banlieue (TELB).

Les voies à Roubaix

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À la mise en service de la ligne Lille - Roubaix (1) le et jusqu'en 1954, le terminus est situé place de la Liberté à Roubaix. En 1954, le terminus est déplacé Grand-Place de Roubaix et un terminus en boucle est créé par la place de la Liberté, la Grande-Rue, la Grand-Place et la rue du Maréchal-Foch. Ce terminus reste identique pour les 40 années suivantes mais il est supprimé lors des travaux de reconstruction de la ligne dans les années 1990 et remplacé par un terminus en tiroir en correspondance avec la station de métro Eurotéléport de la ligne 2 du métro. Par la même occasion, la double voie sur le boulevard du Général-de-Gaulle située de part et d'autre de la chaussée est supprimée au profit d'une voie double latérale puis centrale sur le boulevard. Jusqu'en 1956, la ligne assure à Roubaix la correspondance avec le réseau urbain de Roubaix Tourcoing ainsi qu'avec la Lignes F du tramway de Lille des Tramways électriques de Lille et sa banlieue (TELB).

Les voies à Tourcoing

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À la mise en service de la ligne Lille - Tourcoing (1 bis) le , le terminus est fixé sur la Grand-Place de Tourcoing devant l'église Saint-Christophe, depuis le Grand Boulevard, la ligne emprunte le pont hydraulique puis les rues Charles-Wattinne, Faidherbe et Carnot. Vers , une boucle est créée autour de l'église. En , le terminus en boucle de la Grand-Place autour de l'église est supprimé remplacé par un terminus en tiroir rue Carnot[réf. souhaitée]. Le tracé dans Tourcoing est entièrement modifié lors des travaux de reconstruction de la ligne dans les années , le tracé sur les rues Charles-Wattinne, Faidherbe et Carnot est abandonné pour « rendre la rue Fidèle-Lehoucq […] à la circulation automobile à double sens »[14]. Le tracé est reporté le long du canal de Tourcoing (quais de Marseille et Cherbourg) puis sur l'avenue Gorges Pompidou, la place de la Victoire, puis en voie unique sur la rue Chanzy pour atteindre le nouveau terminus situé en correspondance au-dessus de la station de métro Tourcoing Centre. Cette dernière et le tronçon en voie unique sur la rue Chanzy ne sont cependant mis en service qu'en , le terminus étant depuis situé à la place de la Victoire. Par ailleurs, jusqu'en , la ligne assure à Tourcoing la correspondance avec le réseau urbain de Roubaix Tourcoing.

Tableau des arrêts

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Illustration Arrêt Branche Type Localisation Suppression Remarques
Lille Place du Théâtre tronc commun

50° 38′ 15″ N, 3° 03′ 56″ E

Lille Rue des Jardins tronc commun 50° 38′ 22″ N, 3° 04′ 05″ E
Lille Octroi tronc commun Remplacé par l'arrêt Pasteur.
Lille Pasteur tronc commun
  1. 50° 38′ 25″ N, 3° 04′ 14″ E
  2. 50° 38′ 32″ N, 3° 04′ 20″ E
Crée en en remplacement de l'arrêt Octroi à la suite de la rectification du tracé à la suite de la construction du périphérique.
Lille Gare Lille Flandres tronc commun
Lille Gare Lille Europe tronc commun
La Madeleine Romarin tronc commun
La Madeleine Botanique tronc commun
La Madeleine Saint-Maur tronc commun
Lille Buisson tronc commun
Marcq Brossolette tronc commun
Marcq Clemenceau Hippodrome tronc commun
Marcq Croisé-Laroche tronc commun
Marcq Acacias Roubaix
Wasquehal Pont de Wasquehal Roubaix
Wasquehal La Terrasse Roubaix
Wasquehal Pavé de Lille Roubaix
Villeneuve-d'Ascq Le Sart Roubaix
Villeneuve-d'Ascq Planche Épinoy Roubaix
Croix La Marque Roubaix
Croix Villa Cavrois Roubaix
Roubaix Bol d'Air Roubaix
Roubaix Parc Barbieux Roubaix
Roubaix Hôpital Victor Provo Roubaix
Roubaix Jean Moulin Roubaix
Roubaix Alfred Mongy Roubaix
Roubaix Place de la Liberté Roubaix 50° 41′ 30″ N, 3° 10′ 31″ E -
Roubaix Grand-Place Roubaix 50° 41′ 30″ N, 3° 10′ 27″ E -
Roubaix Eurotéléport Roubaix
Marcq Foch Tourcoing
Marcq Le Quesne Tourcoing
Marcq Cerisaie Centre d’Affaires Tourcoing
Marcq Château Rouge Tourcoing
Tourcoing Victoire Tourcoing
Tourcoing Dron Tourcoing -
Tourcoing Grand-Place Tourcoing
  1. 50° 43′ 20″ N, 3° 09′ 35″ E
  2. 50° 43′ 17″ N, 3° 09′ 36″ E
-
Tourcoing Centre Tourcoing
Marcq Mairie
Marcq Place

Alimentation électrique

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À l'origine, l'alimentation électrique est assurée en 600 volts courant continu. La captation se fait à l'aide d'une perche et ligne aérienne de contact trolley (LAC) ou sur le Grand Boulevard par caténaire adaptée à la captation par perche. À la mise en service des motrices 500 en , la ligne aérienne est remaniée pour être adaptée pour la captation par pantographe et les motrices 400 sont dotées de pantographes[d].

Le remisage et l'entretien du matériel est à l'origine effectué dans un dépôt, dit dépôt de Marcq, construit en à Marcq-en-Barœul le long du Grand Boulevard peu avant le Croisé-Laroche, il sert au remisage et à l'entretien du matériel roulant des lignes du Grand Boulevard ainsi qu'aux autres lignes au départ de Lille (2, 5). Il possède par ailleurs divers bâtiments administratifs et sera à plusieurs reprises agrandi. En à la suite des travaux de reconstruction de la ligne et la mise en service des nouvelles rames Breda VLC, le dépôt de Marcq est abandonné au profit d'un nouveau dépôt dit des Rouges-Barres. L'ancien dépôt resté sans utilité à la suite de la mise en service du dépôt des Rouges-Barres a été démoli au cours de l'année -[15].

Matériel roulant

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À la mise en service des lignes en , l'ELRT met en service 25 motrices à bogies construites par la Société Franco-Belge. Ces motrices circulent à partir de avec des remorques à essieux (type 800) puis à bogies (types 700 et 710). Elles sont complétées et par 2 autres séries de 5 motrices (chacune). À l'origine en livrée crème, ces motrices reçoivent en la nouvelle livrée de l'ELRT verte et crème. À la mise en service des motrices de type 500 en , les motrices sont repeintes en livrée crème et reçoivent un pantographe en remplacement de la perche en usage depuis la mise en service des lignes.

En sur la ligne 1 puis sur la ligne 1 bis ainsi qu'en renfort sur la ligne de Marcq (7), l'ELRT met en service 28 nouvelles motrices de type 500. Ces motrices construites par Brissonneau et Lotz longues de 13,35 m (hors-tout) et développant 147 kW (200 CV uni-horaire) sont unidirectionnelles mais disposent de 2 portes de chaque côté, elles circulent en rames de 2 éléments en back to back (« dos à dos ») couplées par l'arrière et forment ainsi 14 rames réversibles jusqu'en où elles sont désaccouplées pour circuler en unité simple, de par la baisse du trafic sur les lignes mais également à la demande des conseils municipaux de Lille, Roubaix et Tourcoing qui trouvent que « la longueur exagérée des rames gêne la circulation en ville »[16],[e]. Par ailleurs, entre et , ces motrices sont modifiées pour le service à 1 agent et reçoivent la nouvelle livrée de l'ELRT. Elles recevront plus tard la nouvelle livrée de la SNELRT.

Duewag simples (série 300)

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En , face au vieillissement des motrices 500 (30 ans) et pour anticiper l'augmentation prévue du trafic avec l'ouverture prochaine de la ligne 1 du métro, la SNELRT décide de racheter 6 motrices Duewag simples (de) au réseau (de) allemand d'Herten, lequel doit fermer ses lignes ferrées[17]. Révisées et mises aux couleurs de la SNELRT[f], elle servent sur la ligne R et le service partiel du Croisé-Laroche (M) à partir de puis sur la T en . Elles sont progressivement retirées du service en avec la mise en service des rames articulées et ne servent plus qu'au service partiel Lille - Croisé-Laroche (M) ainsi qu'en réserve[18].

Duewag articulées (suite de la série 300)

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En , la SNELRT décide de l'achat de 21 motrices articulées bidirectionnelles GT6Z (de) du réseau d'Herten. Finalement, elle rachète l'ensemble des 24 motrices encore en service sur ce réseau y compris trois qui avaient débuté leur carrière à Mönchengladbach. L'effectif est complété plus tard par 5 motrices similaires du réseau de Bochum (), 3 de Genève () et 2 également de Bochum (). Les trois tramways originaires de Genève sont d'anciens tramways d'Aix-la-Chapelle provenant à l'origine du réseau de la ville de Mönchengladbach ;

Les motrices sont entièrement rénovées dans les ateliers de la SNELRT à Marcq-en-Barœul, mises aux couleurs des TCC et sont mises progressivement en service sur les lignes R et T à partir de . Elles sont retirées du service en à la fin des travaux de reconstruction de la ligne et la mise en service des rames Breda VLC[17],[19].

À la fin des travaux de reconstruction de la ligne, les motrices Duewag articulées sont retirées du service et les nouvelles rames Breda VLC sont mises en service le , elles constituent dès lors le principal matériel en service sur la ligne. Ces 24 motrices bidirectionnelles construites par Breda costruzioni ferroviarie longues de 29,9 m (hors-tout) et à plancher bas sur l'ensemble de l'espace voyageur disposent de 4 portes de chaque côté. Elles bénéficient par ailleurs d'une rénovation complète entre et , puis en 2019.

Alstom Citadis

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La Métropole européenne de Lille a lancé en 2020 un marché pour le remplacement des VLC par des matériels neufs pour faire face à la hausse prévue de la fréquentation du tramway, qui devrait atteindre 60 000 voyageurs quotidiens en 2034, mais aussi pour remplacer le matériel VLC devenu obsolète[20].

Le constructeur retenu est Alstom, avec un marché de 24 rames en tranche ferme et de 6 rames en tranche optionnelle, la mise en service interviendra en 2026-2027[21]

Le coût d'achat de ces futures rames est de 124,80M€[21]

Tableau des matériels roulants

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Illustration Modèle / Type Nombre (série) Numéros (série) En service Hors service Remarques

État .

400 1re série 400/1 25 401-425
2e série 400/2 5 426-430 Mises en service en sur le BAB.
3e série 400/3 5 431-435
État d'origine.
500 28 501-528
État .
200 8 (16) divers (200-215)
État d'origine.
Duewag ex. Herten 6 352..367
État d'origine.
Duewag ex. type 300 Herten 21 369-391
ex. type 400 Herten 3 392-394
ex. Bochum 5 395-399
ex. Genève 3 301-303
ex. Bochum 2 304-305
État d'origine.
Breda VLC 24 01-24 En service.

Notes et sources

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  1. Pour alléger le tableau, seules les correspondances avec les transports guidés (métros, trains, tramways...) et les correspondances en étroite relation avec la ligne sont données. Les autres correspondances, notamment les lignes de bus, sont reprises dans les articles de chaque station.
  2. Il est brièvement remplacé au cours de l'année 1911 à l'occasion de l'Exposition de Roubaix par un triangle de retournement sur la place du Théâtre pour le service de navette vers le parc Barbieux.
  3. Les quais sont déjà réaménagés pour l'arrivée de la ligne 1 bis prévue pour l'année 1989.
  4. Ainsi que les motrices type 10 des lignes 2 et 5 dont le remisage est effectué au dépôt de Marcq et dont les lignes empruntent les voies des lignes du Grand Boulevard sur Lille.
  5. Elles sont par l'occasion équipées d'un second poste de conduite auxiliaire à l'arrière.
  6. Certaines vont par la suite être mises aux couleurs des TCC.

Bibliographie

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Monographies

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  • Claude Gay (préf. Alain Decaux), Au fil des trams, association Amitram, (1re éd. 1971), 383 p.
  • Gérard Blondeau, Le Mongy tramway du Nord, La Régordane,

Références

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  1. Cent ans de vie dans la région : 1914-1939, t. 2, La Voix du Nord éditions, , p. 59
  2. « Historique du réseau VAL », sur Trans'Lille.
  3. Michel Chlastacz, « Le nouveau tram de Lille », La Vie du Rail & des transports Atlantique, no 2443 « Le nouveau tram de Lille »,‎ , p. 10-12 (ISSN 1145-4466).
  4. « Nouvelles lignes de tram et de bus à l’horizon 2035 en métropole de Lille », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  5. « Réseau de transports collectifs structurants de la MEL - À Vous La Parole ! », sur participation.lillemetropole.fr (consulté le ).
  6. « Bilan de la concertation - Réseau de transports collectifs structurants de la MEL - À Vous La Parole ! », sur participation.lillemetropole.fr (consulté le ).
  7. « Analyse multicritère des nouvelles liaisons structurantes proposées : D – Liaison Wattrelos - Roubaix », sur lillemetropole.fr, (consulté le ).
  8. « Analyse multicritère des nouvelles liaisons structurantes proposées : C – Liaison Roubaix - Tourcoing », sur lillemetropole.fr, (consulté le ).
  9. « Séance du vendredi 28 juin 2019 - Délibération DU CONSEIL », sur lillemetropole.fr, (consulté le ).
  10. site officiel de l'exploitant Transpole Fréquentation
  11. « Transpole : fréquentation en hausse », article de La Voix du Nord du 22 avril 2011, consulté le 28 novembre 2013.
  12. CDUL, En direct du métro no 11 (magazine édité par la CDUL lors de la construction du métro), , 12 p. (lire en ligne), p. 12.
  13. CDUL, En direct du métro no 18 (magazine édité par la CDUL lors de la construction du métro), , 24 p. (lire en ligne), p. 22.
  14. Blondeau, , p. 80
  15. « Marcq-en-Barœul La friche Transpole enfin en travaux… mais pour quoi faire ? », sur le site de La Voix du Nord, .
  16. Gay, , p. 362
  17. a et b Philippe Hérissé, « "Super-Mongy" est arrivé », La vie du rail (ouest), no 1880 « Un Mongy rajeuni »,‎ , p. 4-7.
  18. « TCC : présentation des motrices Duwag 300 simples », sur le site Trans'Lille.
  19. « TCC : présentation des motrices Duwag 300 articulées », sur le site Trans'Lille.
  20. Damien, « La MEL prévoit le remplacement des 24 rames de tramway à partir de 2024 », sur zoomsurlille.fr, (consulté le ).
  21. a et b « Un marché de 124,8 millions d’euros attribué à ALSTOM pour renouveler les rames de tramway ».

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