Comité de la rue Amelot

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Le comité de la rue Amelot est créé à Paris le 15 juin^[1] 1940. Il regroupe des organismes politiques ou sociaux des Juifs étrangers non communistes. En font partie: la Fédération des sociétés juives de France, le Bund, le Poale Zion, le foyer culturel juif, l'Oeuvre de secours aux enfants et la Colonie scolaire (se trouvant déjà au 36 rue Amelot, dans le 11^e arrondissement de Paris)^[2]. C'est la première organisation clandestine de résistance juive en France et de secours pour les juifs en difficulté.

Façade du 36, rue Amelot.
Plaque sur l'immeuble.

Histoire

Le comité Amelot^[3]^,^[4]^,^[5]^,^[6]^,^[7], du nom de la rue de Paris (rue Amelot) où il se réunissait, rassemble des membres de diverses organisations juives qui se donnent pour tâche de secourir les Juifs immigrés en France, particulièrement victimes des nazis. Il leur fournit nourriture et fausses cartes d'identité ou de ravitaillement ; il participe au sauvetage des enfants ou encore essaye de les faire passer en zone libre. Il est décimé en 1943. Parmi ses dirigeants, David Rapoport est assassiné à Auschwitz et Henry Bulawko survit à la déportation.

Bibliographie

(en) Patrick Henry. Jewish Resistance Against the Nazis. CUA Press, 2014. (ISBN 0813225892), (ISBN 9780813225890)^[8]
(en) Abraham Edelheit. History Of The Holocaust: A Handbook And Dictionary. Routledge, 2018. (ISBN 0429962282), (ISBN 9780429962288)^[9]
Jacqueline Baldran & Claude Bochurberg. David Rapoport - La mère et l'enfant, 36 rue Amelot. Préface de Serge Klarsfeld. Mémorial de la Shoah.
Christine Deroin. 36, Rue Amelot. Éditions Oskar, 2013. (Roman)^[10]
Georges Loinger & Sabine Zeitoun. Les Résistances juives pendant l'Occupation. Préfaces de Simone Veil, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, André Kaspi & Serge Klarsfeld. Albin Michel^[11]

Notes et références

Articles connexes

Liens externes

Bulawko, Henri. Le comité de la rue Amelot. memoiresdesdeportations.org/video.

[1] (en) Rue Amelot. Guide to the YIVO Archives.

[2] La résistance juive. ose-france.org.

[3] J. Jacoubovitch, « Rue Amelot », sur La maison de Sèvres, novembre 2006

[4] Tsilla Hersco, avec le concours de Hanna Kamieniecki, Henry Bulawko. Le comité Amelot Dans Organisation juive de combat (2006), pages 250 à 252.

[5] Renée Poznanski. La Résistance Juive. Les mouvements : La rue Amelot. Dans Dictionnaire Historique de la Résistance, Robert Laffont, Paris, 2006, pp. 897-898.

[6] Marthe Laborde et le "Comité de la rue Amelot". paris.justes-parmi-les-nations.fr.

[7] Le Comité Amelot. prod.akadem.org.

[8] (en) Patrick Henry, Jewish Resistance Against the Nazis, 2014, p. 102.

[9] (en) Abraham Edelheit, History Of The Holocaust: A Handbook And Dictionary, 2018, p. 401.

[10] Christine Deroin, 36, Rue Amelot, 2013.

[11] Les résistances juives. memoiresvives.net.

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v · m Les réseaux de résistance juifs en France
Les réseaux de résistance	L’armée Juive (AJ-OJC) Le Mouvement de Jeunesse sioniste (MJS) L’OSE – Circuit Garel Le Comité Amelot La Sixième - Eclaireurs Israélites de France Le groupe Westerweel (en) Les aumôniers Le réseau Marcel Le service André Le réseau SF-WIZO, service familial clandestin de placement d’enfants L’hôpital de la Fondation Rotschild
Les dirigeants	Abraham Polonski (Monsieur Pol) Georges Garel David Rapoport Henry Bulawko Robert Gamzon (Castor soucieux, capitaine Lagnes) Joop Westerweel René Kapel René Hirschler Henri Schilli Moussa Abadi (Monsieur Marcel) Odette Rosenstock (Sylvie Delattre) Joseph Bass (Monsieur André) Léon Poliakov Maurice Brener Juliette Stern Maurice Loebenberg (Maurice Cachoud)